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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Un film, un jour (ou presque) #1645 : Kuzco, l'Empereur mégalo (2000)

Publié le 16 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Histoire, Jeunesse, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Kuzco, l'Empereur mégalo (The Emperor's New Groove - 2000) :

Empereur inca mégalomane et égocentrique, Kuzco (David Spade) est transformé en lama par la maléfique Yzma (Eartha Kitt) et son sbire Kronk (Patrick Warburton) ; aux côtés de Pacha (John Goodman), un humble paysan, l'empereur déchu va alors apprendre l'humilité et l'humanité qui lui font tant défaut...

Un film d'animation Disney réputé pour avoir eu une genèse très compliquée (cf le documentaire interdit The Sweatbox, critiqué en ces pages), et qui tranche effectivement notablement avec le style Disney en vigueur dans les années 90.

Oubliées les comédies musicales et la fournée de métrages classiques des années 90 (de la Petite Sirène à Tarzan), et place à un hommage assumé aux cartoons de Chuck Jones et aux Looney Tunes, dont on retrouve ici le côté plus mordant, le slapstick, un trait plus caricatural et expressif, et un certain mickey-mousing de la bande originale, qui font que fréquemment, on se dit que Bugs Bunny n'aurait pas dépareillé à l'écran (de la même manière que certaines bribes des restes du score de Marc Shaiman, refusé et remplacé par celui de John Debney, auraient eu leur place dans La Famille Addams).

Et c'est probablement aussi la raison pour laquelle ce Kuzco a moins marqué les esprits des spectateurs et des critiques, ou du moins, l'a fait d'une manière un peu différente : avec ses méchants cultes (Eartha Kitt est géniale au doublage d'Yzma, et Warburton excellent en Kronk) qui éclipsent facilement son Kuzco volontairement antipathique, The Emperor's New Groove prend le contrepied des récits Disney habituels, préférant narrer une fable morale souvent absurde dans laquelle le protagoniste apprend à changer et à respecter autrui.

Le problème étant que le film s'éparpille dans des mini-sketches très énergiques et nerveux, mais peine à vraiment être autre chose qu'un cartoon excentrique et décalé : c'est amusant, ça se regarde très bien, mais ça ne laisse pas forcément un souvenir impérissable.

Sympathique, sans plus.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Dragon Age - Absolution, saison 1 (2022)

Publié le 14 Janvier 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Télévision, Netflix, USA, Romance, Animation

Une unique saison de six épisodes de 20 minutes, conçus en coproduction avec BioWare : voilà le contenu de cette première fournée de Dragon Age : Absolution, production Netflix prenant place dans l'univers des jeux vidéo Dragon Age, et tentant de faire le pont entre le précédent jeu DA, et le prochain.

Dragon Age - Absolution, saison 1 (2022) :

Un groupe d'aventuriers - Miriam (Kimberly Brooks), une voleuse elfe au passé d'esclave ; Hira (Sumalee Montano), son ex-compagne mage de l'Inquisition ; Roland (Phil LaMarr), un mercenaire humain ; Qwydion (Ashly Burch), une mage Qunari ; Lacklon (Keston John), un nain grincheux ; et Fairbanks (Matthew Mercer) - tente de dérober le Circulum Infinitus, un objet mystique, des mains de Rezaren (Josh Keaton), l'un des sorciers qui étudient l'artefact...

Au programme, beaucoup d'action, mais aussi un développement des personnages et de leurs relations assez honorable pour 6 petits épisodes à ce point compressés : pour être totalement franc, étant absolument novice de l'univers Dragon Age, j'ai eu un peu de mal avec les premiers moments de la série, qui n'est pas franchement très facile d'accès pour les spectateurs non-familiers du lore de la franchse.

Qui plus est, j'ai rapidement levé les yeux au ciel en découvrant le protagoniste central de toute l'histoire, une elfette LGBTQ rebelle et caractérielle au sombre passé d'esclave, qui lui donne un caractère tourmenté, mais ne l'empêche pas d'être une tornade indestructible sur le champ de bataille.

Pas franchement le summum de l'originalité, mais quelque part, c'est un peu comme avec les personnages de Vox Machina : on est dans les clichés du medfan peu inspiré, dans de la création de rôliste peu originale, et il faut faire avec.

Tout comme il faut faire avec une diversité assez maladroite et avec un style graphique typiques de Netflix...

Heureusement, après quelques épisodes de mise en place, Dragon Age Absolution décolle plutôt bien, et s'avère finalement agréable à suivre, quand bien même le tout ne serait qu'une succession de scènes d'action. C'est visuellement réussi, dynamique, et assez pêchu, ce qui permet de bien faire passer la pilule quand arrive cette fin ouverte en forme de "à suivre dans le prochain jeu Dragon Age !".

Pas forcément une mini-série exceptionnelle, mais elle remplit son office. 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Christmas Yulefest 2022 - 13 - A Christmas Number One (2021)

Publié le 10 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Musique, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Review, UK, Sky, Drame

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Christmas Number One (2021) :

Pour exaucer le souhait de Nina (Helena Zengel), sa nièce adolescente atteinte d'un cancer incurable, Blake (Iwan Rheon), bassiste de métal, accepte d'écrire une chanson de Noël sirupeuse et clichée, mais sincère. Le morceau attire alors l'attention de Meghna (Freida Pinto), manager aux dents longues mécontente d'un boys band en perte de vitesse, qui décide d'acheter les droits du morceau... mais Blake, lui, est réticent : il accepte, mais tient à produire le morceau, d'autant que Nina est fan du groupe.

Un métrage diffusé l'année dernière par Sky, la chaîne anglaise, et qui s'appuie sur une grande tradition musicale britannique, celle des singles de Noël : tous les ans, à l'approche des Fêtes, des artistes sortent des chansons de Noël qui tentent toutes d'arriver en première place des classements... Love Actually en avait fait l'une de ses sous-intrigues, et voilà une comédie dramatico-romantique qui y est consacrée... au premier abord.

Ici, en effet, le duel du boys band et du musicien passe presque au second plan, éclipsé par la composante comédie, et notamment comédie romantique ; si le côté comédie british décalée fonctionne assez bien, ludique et rythmée, la romance est plus discutable.

Déjà, parce que le caractère antipathique et carriériste du personnage de Freida Pinto est probablement trop prononcé et caricatural pendant la première moitié du métrage pour vraiment être évacué en un clin d'œil lorsque vient le temps de la romance. Et puis parce que le tout est encadré par la maladie de Nina (jeune actrice au demeurant très attachante), et qu'il n'y a pas tant de place que ça pour que la romance soit correctement développée.

Après, ce n'est pas non plus bien grave, et dans l'ensemble, le film fonctionne, malgré ces quelques défauts et une main un peu lourde sur le côté pathos larmoyant de la fin. C'est simplement un peu brouillon, et les mélodies du songwriter de Robbie Williams sont inégales.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1663 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers dans Goldmember (2002)

Publié le 9 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, UK, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Austin Powers dans Goldmember (Austin Powers in Goldmember - 2002) :

Le Dr Evil décide de remonter le temps jusqu'en 1975, pour y faire équipe avec le maléfique Goldmember (Mike Myers) pour mettre en place un rayon tracteur et attirer une météorite immense sur Terre. Mais Austin Powers et la séduisante Foxxy Cleopatra (Beyonce Knowles) s'opposent à ces plans diaboliques...

Un troisième volet dont je ne gardais, bizarrement, pas grand souvenir, et en le revoyant aujourd'hui, je comprends vite pourquoi : à l'instar des deux premiers volets, Goldmember utilise jusqu'à plus soif les mêmes formules, les mêmes ressorts comiques, les mêmes gags, parfois poussés plus loin (du bigger louder, en somme), mais ici, tout semble... déséquilibré.

Un peu comme si tout le monde s'était laissé emporter par l'enthousiasme ambiant, et avait oublié de recadrer un peu les errances du scénario, les moments en roue libre de Mike Myers, le manque d'enjeux, et tout et tout. Goldmember, notamment, est un personnage inabouti, assez transparent, clairement sous-développé et jamais particulièrement drôle.

Plus amusant, cela dit, le fait de s'apercevoir, à postériori, que Spectre (avec Daniel Craig) a totalement repompé le rebondissement final de cet Austin Powers sur la fraternité de Evil et d'Austin. Sauf que, bien entendu, Spectre l'a fait au premier degré, alors que dans Goldmember, si ce n'était pas indispensable (la saga laisse, amha, trop de place aux daddy issues de tout le monde), cela se justifiait par le double rôle de Myers.

Après, que dire d'autre sur ce métrage un peu décousu ? Ça reste fidèle aux épisodes précédents, ça se regarde malgré quelques vannes vraiment redondantes (tout ce qui concerne la Taupe tombe vraiment à plat), des numéros musicaux gratuits, du slapstick inégal et un peu trop de caméos...

Mais à nouveau, sans surprise, ce troisième volet ne restera pas dans ma mémoire : l'effet de surprise est passé, et la franchise Austin Powers aurait eu besoin de se renouveler plutôt que de décliner (brièvement) la même recette à la sauce 70s.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1573 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Playing Cupid (2021)

Publié le 9 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Playing Cupid (2021) :

Lorsque Kerri (Laura Vandervoort), une enseignante, donne pour projet à ses élèves collégiens de créer et de faire fonctionner une petite entreprise, Clara (Mia Quaranta De La Rosa) propose de créer une agence de rencontres pour les élèves de sa classe. Une idée improbable qui enthousiasme Kerri, mais qui inquiète David (Nicholas Gonzalez), le père restaurateur de Clara : deux points de vue qui s'opposent et vont faire des étincelles...

Une romance Hallmark supposément inspirée de Emma de Jane Austen, et adaptée d'un roman, qui parvient à être à la fois légère et rafraîchissante, mélangeant ambiance latino, responsabilités parentales, environnement scolaire, etc.

Alors certes, ça prend une nouvelle fois place à Seattle (encore et toujours), ça ne joue pas toujours très bien (la petite Clara est un peu inégale), Laura Vandervoort est un peu maigrichonne, la mère de Clara est un peu trop caricaturale dans le genre élément perturbateur de dernière minute, la relation amoureuse parent/professeur est assez discutable éthiquement parlant, et la post-synchronisation est parfois approximative, mais dans l'ensemble, c'est plutôt sympathique à suivre, avec une touche mexicaine agréable, des personnages secondaires amusants (la meilleure copine de Kerri, et celle de Clara) et une relation ludique entre les deux acteurs principaux.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1571 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Il était une fois au château de glace (2021)

Publié le 7 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Il était une fois au château de glace (Baby, It's Cold Inside - 2021) :

Hannah (Jocelyn Hudon), agent de voyage spécialisée dans les destinations ensoleillées, est envoyée par sa société dans l'Hôtel de glace, où elle séjourne en compagnie de sa meilleure amie Phoebe (Kathryn Kohut). Sur place, elle tombe sous le charme de Ben (Steve Lund), copropriétaire de l'hôtel, et décide de l'aider à convaincre un critique hôtelier à passer le meilleur séjour possible dans l'établissement...

Une rom-com Hallmark hivernale très générique et oubliable, qui se contente de marcher dans les pas du précédent Coup de Foudre au Château de Glace (2019), déjà dans le même hôtel, et qui retrace donc les mêmes étapes à la limite de la promotion cachée pour l'établissement.

Pas grand chose de mémorable au programme, donc, entre une distribution qui se gèle clairement (lèvres gercées et/ou gonflées par le baume, buée conséquente), des seconds rôles peu probants (la meilleure copine inutile, la réceptionniste/rivale amoureuse beaucoup trop intense, le critique "français"), de longs segments de visite de l'hôtel, et les clichés habituels des téléfilms Hallmark (la promotion que l'héroïne tente de décrocher, etc).

Un bon gros bof, donc, même si les extérieurs enneigés et glacés font toujours plaisir à voir.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1616 : The Great Hip Hop Hoax (2013)

Publié le 11 Avril 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Musique, Review, UK, USA, Écosse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Great Hip Hop Hoax (2013) :

Un documentaire improbable sur Silibil n' Brains, un duo de deux jeunes rappeurs écossais à l'accent à couper au couteau qui, au début des années 2000, ont décidé de mentir et de se faire passer pour des rappeurs californiens au look de skateurs afin de signer un contrat avec Sony UK et de connaître le succès.

D'autant plus improbable que les deux jeunes étudiants ne sont pas dénués de talent, et auraient probablement pu se faire une place bien à eux dans le monde de la musique. Mais l'industrie du disque étant ce qu'elle est, les apparences comptent plus que le talent, et après de multiples auditions où leur accent les a systématiquement disqualifiés, ils ont mis en place cette supercherie, une supercherie qui, malgré ses grosses ficelles et ses traits caricaturaux (avec du recul, les personnages inventés par les deux Écossais ressemblent vraiment à des clichés grossiers de skaters californiens sortis tout droit de la sphère Jackass), a totalement fonctionné pendant plusieurs années.

Mais paradoxalement, si le groupe a fini par exploser, ce n'est pas parce que la supercherie a été découverte par quelqu'un, non : pris dans la tourmente de la restructuration de Sony Music, le duo s'est autodétruit, sous le poids du mensonge, de la drogue, de l'argent et de l'alcool.

Désormais brouillés, les deux membres de Silibil n' Brains ont repris des existences bien différentes : l'un est père de famille et opérateur de maintenance sur une plate-forme pétrolière en Mer du Nord, l'autre continue de faire de la musique à Londres, sans grand succès.

Un métrage intéressant et ludique, qui souligne, s'il le fallait encore, combien l'industrie de la musique n'a aucune idée de ce qu'elle fait.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 41 - Solar Opposites : A Sinister Halloween Scary Opposites Solar Special (2022)

Publié le 31 Octobre 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Télévision, Animation, Action, Science Fiction, Science-Fiction, Hulu, USA, Aventure, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Solar

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Solar Opposites  - A Sinister Halloween Scary Opposites Solar Special (2022) :

Les Solar Opposites décident de fêter Halloween, mais la phobie de Korvo, qui a peur du mois d'octobre et de tout ce qui est effrayant, menace de faire capoter le concours de décoration du quartier, surtout lorsqu'il fait disparaître le Gardien de la crypte que Terry et Jesse ont déterré dans le cimetière local...

Après la saison 3 de la série, et l'épisode spécial Noël la précédant, place à un autre épisode spécial, prenant bien naturellement place à Halloween, histoire de changer un peu d'ambiance (l'année prochaine, à Pâques, ou à Thanksgiving ?).

Avec d'un côté, Terry et Jesse qui raniment un Gardien de la crypte gâteux qui raconte des histoires en boucle, Korvo qui finit par se battre en duel contre le voisin et ses décorations d'Halloween, une leçon de morale de la Grande Citrouille, un morceau d'Oingo Boingo, un montage parodique, et une visite de Yumyulack en Enfer, ce qui ne l'impressionne guère.

Globalement, un épisode spécial à l'ambiance macabre, plutôt amusant, qui ne déroge pas au reste du programme, même si pour une fois, le format 25 minutes est peut-être un peu trop court (il y aurait eu tant d'autres choses à faire avec les personnages et la fête d'Halloween)...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 58 - Five Nights at Freddy's (2023)

Publié le 2 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, USA, Review, Peacock, Halloween, Thriller, Jeunesse, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Five Nights at Freddy's (2023) :

Agent de sécurité élevant seul sa petite sœur repliée sur elle-même et ayant besoin d'argent, Mike (Josh Hutcherson) accepte une offre d'emploi recommandée par son conseiller (Matthew Lillard) : surveiller, de nuit, les locaux abandonnés de la pizzeria Freddy Fazbear's Pizza Place. Mais rapidement, Mike va découvrir qu'entre rêves étranges et robots animatroniques semblant capables de se mouvoir, ce nouveau poste est loin d'être de tout repos...

Une adaptation Blumhouse de la franchise de jeux vidéos FNAF, que je connais principalement par quelques vidéos YouTube, mais dont j'ai tout de même saisi les grandes lignes. À l'identique, j'ai aussi conscience que la franchise, initialement horrifique, est progressivement devenue un mastondonte du genre, tout en visant un public de plus en plus jeune et friand d'une horreur rigolote et cartoony.

C'est probablement la raison pour laquelle cette adaptation est aussi peu satisfaisante. Trop longue, elle s'embourbe dans une mise en place interminable (une vingtaine de minutes), et surtout, elle échoue totalement à susciter la moindre tension pendant près de 80 minutes, trop affairée à reproduire fidèlement l'univers de la franchise, ses animatroniques colorés, ses content creators (le caméo de MatPat, qui débite sa catchphrase... mouais), etc, sans vraiment créer le moindre suspense.

La faute, donc, à ce personnage principal toutélié à la truelle à la mythologie FNAF, au rythme mollasson et épisodique du récit (qui alterne entre vie de famille avec sa sœur, et nuits assez calmes au restaurant/rêves pas très intéressants), à un ton qui se retrouve le postérieur entre deux chaises, tour à tour ultra-sérieux avec une interprétation bizarrement intense (la fliquette), et à la limite de la parodie (la tante, son avocat, tout ça), et à un film qui ne bascule que dans l'horreur (pg-13 et safe) que pendant 10 minutes, à la fin, sans réelle menace puisque Freddy et ses amis ne sont finalement pas bien méchants.
 
Vraiment pas top, tout ça.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1958 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : We Need to Talk (2022)

Publié le 5 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, St Valentin, USA, Review

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

We Need to Talk (2022) :

Youtubeur-gamer totalement obnubilé par sa carrière d'influenceur à succès, Scott (James Maslow) délaisse un peu trop sa compagne de longue date, Aly (Christel Kalil), qui vit avec lui depuis dix ans. Jusqu'au jour où celle-ci part travailler après une dispute en lui glissant à l'oreille "Il faut qu'on parle" : quelques mots aux sinistres connotations qui vont hanter Scott toute la journée, et bouleverser totalement sa vie...

Une comédie semi-romantique sur un gamer slacker influenceur confronté au mur de la création de contenu en flux tendu, et peinant à faire une place à sa vie privée, trop obsédé par les jeux et par sa carrière en ligne... un sujet qui parlera probablement à pas mal de créateurs de contenu du Web, et qui se regarde gentiment (ça évite pas mal de clichés sur le monde du gaming, ça aide), même si ça finit par tourner à vide au bout d'un moment.

Pas grand chose à dire de plus sur ce film, honnêtement : c'est plutôt bien interprété (Maslow continue son petit bonhomme de chemin depuis Big Time Rush, Emily Bett Rickards s'amuse bien en BFF haineuse), la feinte finale fonctionne presque, et globalement, ça a bon fond, même si c'est un peu prévisible.

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1984 : Here Comes a New Challenger (2023)

Publié le 5 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, Histoire, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Here Comes a New Challenger (2023) : 

Un documentaire de 2h22 (!) consacré à la franchise Street Fighter (ou plutôt : à Street Fighter II), et très clairement un travail de passionné, pour ne pas dire de fanboys, qui s'intéresse avec nostalgie à tous les aspects de la création du jeu de Capcom... 

Enfin, pas vraiment à tous les aspects, puisque le documentaire est très sélectif, et évite par exemple de mentionner les repompages flagrants des compositions musicales du jeu, ou les inspirations évidentes de certains personnages (de manière générale, l'équipe japonaise botte systématiquement en touche, et de toute façon, le documentaire est très "internet" en cela qu'il laisse beaucoup de place aux témoignages de joueurs, d'internautes, de Youtubeurs sarcastiques, de fans hardcore, plutôt que de chercher la petite bête et d'être vraiment exhaustif).

À l'identique, il ne mentionne que très sommairement la concurrence (Mortal Kombat, Art of Fighting, tout ça, sont évoqués pour souligner leurs différences, mais ça ne va pas beaucoup plus loin, notamment à propos de tout ce qui est SNK), consacre un long, long segment au film de Stephen de Souza, un autre au film d'animation que tout le monde vénère, laisse une grosse grosse place aux anciens de Capcom USA (qui, à les en croire, sont responsables de toutes les bonnes idées et de tous les succès de la franchise, et d'aucun des problèmes), et reconnaît tout de même que toutes les itérations successives de SFII ont fini par dévaluer la marque, en regrettant au passage que la franchise ne soit pas suffisamment dark et edgy (*gros soupir*).

Vue la durée du tout, à réserver aux fans, je suppose, même si l'amateur lambda restera intéressé par ce que propose le métrage, à condition d'y faire un peu de tri.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2023 - A Heidelberg Holiday (2023)

Publié le 9 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, USA, Review, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Heidelberg Holiday (2023) :

Souffleuse de verre et peintre américaine, Heidi Heidelberg (Ginna Claire Mason) décroche enfin une place au célèbre marché de Noël de Heidelberg, en Allemagne, pour y vendre ses créations. Sur place, elle loge au sein de la famille de Lukas (Frédérik Brossier), qui l'accueille à bras ouverts et l'aide à redécouvrir l'héritage culturel de ses ancêtres...

Un téléfilm Hallmark (du scénariste de l'amusant Le Voyageur de Noël) s'inscrivant directement dans la lignée de Joyeux Noël, diffusé un peu plus tôt dans la saison, et qui voit donc une Américaine découvrir l'Europe, ses traditions, blablabla, pour une raison X ou Y. Sauf qu'ici, c'est déjà nettement plus sympathique que dans le métrage tourné (partiellement) en France.

Heidelberg est en effet nettement plus agréable à l'œil que le patchwork bancal Rouen/Bulgarie de Joyeux Noël, le ton est assez léger, l'interprète principale y met du sien, elle a une bonne alchimie avec son prétendant, et si l'on n'échappe pas au côté "les Américains découvrent le monde" assez didactique (lorsqu'elle découvre les traditions locales) et improbable (lorsqu'elle s'étonne de la numérotation paire/impaire des boîtes aux lettres), dans l'ensemble, c'est meilleur que prévu, même s'il n'y a rien ici de transcendant.

3.5/6 (mention spéciale au postier allemand, assez amusant)

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Un film, un jour (ou presque) #1972 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Robots (2023)

Publié le 19 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, Romance, St Valentin, USA, Review

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Robots (2023) :

En 2032, Charles (Jack Whitehall), séducteur glandeur sans scrupules, se sert de son double robotique, C2, pour séduire les femmes, ne reprenant sa place qu'au moment du sexe. Elaine (Shailene Woodley), de son côté, pousse le bouchon plus loin avec E2, son double, pour séduire des hommes aisés, afin de profiter de leurs largesses sans avoir à coucher avec eux. Jusqu'à ce que C2 et E2 se rencontrent, tombent amoureux, et décident de fuir pour le Mexique, afin d'y être libres : inadmissible pour Elaine et Charles, qui les prennent en chasse...

Vraiment pas accroché à cette comédie semi-romantique assez maniérée, coécrite par un collaborateur de Sacha Baron Cohen (et semi-adaptée d'une nouvelle de Sheckley), bourrée de satire politique pataude, de chansons insérées en mode juke-box sur des montages ou des transitions inutiles, et de personnages antipathiques. En fait, le souci, c'est que le postulat de début aurait pu donner quelque chose d'intéressant si le film s'était intéressé à la romance des robots, par exemple... 

Là, en passant tout le film à montrer comment deux personnages détestables tombent amoureux et trouvent le bonheur ensemble - tout en restant globalement détestables -, Robots fait le choix de... euh... de laisser totalement indifférent, au mieux, puisqu'à aucun moment le spectateur n'espère une fin heureuse (même si, techniquement, ces deux personnages sont fait pour finir ensemble).

Après, c'est le problème avec les films qui présentent des protagonistes bourrés de défauts, à baffer, et qui reposent totalement sur le charisme de leurs interprètes pour emporter l'adhésion du public : parfois, ça marche, parfois... non. Ici, c'est plat, ça ne semble pas savoir quel ton adopter, bref, c'est un énorme bof malgré l'énergie des acteurs.

1.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1954 : The Re-Education of Molly Singer (2023)

Publié le 30 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. 

The Re-Education of Molly Singer (2023) :

Pour se racheter auprès de sa patronne Brenda (Jamie Presley) et retrouver sa place dans son cabinet d'avocats, Molly Singer (Britt Robertson), jeune avocate fêtarde et immature, accepte de se réinscrire à l'université pour y superviser en secret Elliot (Ty Simpkins), le fils névrosé et asocial de Brenda. Avec l'aide de son meilleur ami gay, Ollie (Nico Santos), Molly va alors tout faire pour décoincer le jeune homme...

Un film un peu étrange, en cela qu'il ne donne pas forcément l'impression d'être totalement abouti, ou peut-être plutôt qu'il a été pensé comme un métrage de plateforme de streaming : affiche bâclée, montage ultra-long (2 heures), fluctuations de ton (le script tente d'être un teen movie premier degré, une comédie trashouille, quelque chose de plus absurde et décomplexé, et tout cela se mêle de manière assez maladroite), on a souvent l'impression de voir plusieurs films différents plus ou moins bien fusionnés, un College Attitude meets À fond la fac, ou plutôt que les personnages sont issus de films différents - Elliot vient d'un teen movie sincère, Molly et Ollie d'une comédie trash façon Jennifer Lawrence ou Amy Schumer, etc...

Bref. Le film n'est pas désastreux, et est notamment porté par la distribution sympathique et motivée (Robertson se donne à fond, Simpkins est attachant, Presley est excellente, etc), mais des fautes de goût hors-sujet (Nico Santos qui se fait violer par est obligé de coucher avec une blonde MAGA Q-Anon pour obtenir un logement, trop lol... ou pas) et des moments WTF plus drôles que le reste du film (tout ce qui concerne les fratboys débiles donne envie de voir une comédie plus déjantée et plus excentrique que ce qu'on nous propose ici) font qu'au final, c'est assez bof et peu original.

Ça aurait été tout à fait à sa place sur Netflix, en fait.

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1975 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023)

Publié le 22 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, St Valentin, GAF, GAC, Cinéma, Review, USA, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Craft Me A Romance (2023) :

Gérante d'une boutique d'artisanat et de décoration, Nicole (Jodie Sweetin) apprend que le bail de son commerce ne va pas être renouvelé, et qu'un grand concurrent, Mitchell's, est sur le point de s'établir à proximité. Elle rencontre par ailleurs Mathew (Brent Bailey), dont elle tombe sous le charme, sans savoir que ce dernier est le fils du directeur de Mitchell's...

Une comédie romantique indépendante qui a fini sur Great American Family (au grand dam de Jodie Sweetin, farouchement militante pro-LGBTQ, et donc opposée aux valeurs ouvertement conservatrices et rétrogrades de GAF) et qui propose donc un récit assez classique, gentiment cliché, à l'illustration musicale un peu envahissante, et à l'écriture parfois maladroite et répétitive (on a l'impression que certaines scènes ne sont pas à leur place, ou que certains moments ont un ton à côté de la plaque, comme lorsque le nouveau propriétaire vient annoncer, nonchalant et souriant, en mode "Jim Rash dans Community", que sa sœur, amie de Nicole présentée au début du métrage et propriétaire des lieux, était décédée et qu'il n'allait pas renouveler le bail).

À part ça, cela dit, la romance est agréablement plus frontale que dans les autres métrages de ce genre (le couple est formé en moins de 30 minutes, les 30 minutes suivantes servent à tenter de cacher la vérité, et la dernière demi-heure à se faire pardonner), et le couple principal a une alchimie adéquate, mais bon... dans l'ensemble, le tout est vraiment tiré vers le bas par l'écriture, et par un budget clairement limité.

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #951 : Les Huit Salopards (2015)

Publié le 30 Avril 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, Western, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Les Huit Salopards (The Hateful Eight) :

Quelques années après la Guerre de Sécession, un voyage en diligence amène quatre passagers - John Ruth (Kurt Russell), un chasseur de primes ; Daisy (Jennifer Jason Leigh), sa prisonnière ; le Major Marquis Warren (Samuel L. Jackson), ancien soldat désormais chasseur de primes ; et Chris Mannix (Walton Goggins), qui prétend être le nouveau shérif de la ville où se rend la diligence - dans une auberge enneigée. Là, pris au piège par les intempéries, ils rencontrent les autres occupants de l'auberge, Bob (Demián Bichir), Oswaldo (Tim Roth), Joe (Michael Madsen) et un vieux général sudiste, Sanford Smithers (Bruce Dern)... des occupants aux intentions incertaines, d'autant que Minnie (Dana Gourrier), la propriétaire des lieux, est étrangement absente.

Second western de Quentin Tarantino, après un Django Unchained plutôt sympathique, déjà mis en musique par Ennio Morricone...

... et je suis bien embêté.

En effet, autant j'avais vraiment apprécié Django, autant ici, les 2h50 du film m'ont semblé nettement plus longues, et assez superflues. Il faut dire que Tarantino choisit ici le huis-clos façon whodunit, un huis-clos qu'il étire ainsi pendant un bon moment, imposant un rythme et une tension très particuliers à son film.

On adhère ou pas, c'est évident, et je ne peux nier que le tout est très bien filmé (forcément), très bien casté (forcément), très bien mis en musique (forcément), très bien interprété (forcément... même si j'ai quelques réserves sur le jeu possédé de Jennifer Jason Leigh, qui se fait toujours plus hystérique à mesure que le film progresse), et globalement intéressant. Mais honnêtement, je n'ai pas accroché à cette longue mise en place de 95/100 minutes, et la raison principale à ce semi-rejet du métrage, c'est son script.

Un script qui, dès ses premières minutes, instaure la méfiance vis à vis de ses personnages, et m'a instantanément mis sur mes gardes : il y est immédiatement clair que tout le monde ment potentiellement sur son identité, ce qui, plutôt que de créer de la tension chez moi, a eu pour effet de rendre les personnages assez distants, et de créer un détachement entre moi, spectateur, et les protagonistes de l'histoire.

Par conséquent, je m'attendais tout simplement, dès l'arrivée à l'auberge et la présentation de ces personnages aux accents trop forcés et caricaturaux, à ce que ces derniers s'avèrent tous être des chasseurs de prime concurrents voulant mettre la main sur la prisonnière de Kurt Russell (ou quelque chose du même genre). Ce qui aurait pu donner lieu à beaucoup d'action, à des alliances, à des trahisons, à des poursuites dans la neige, ou que sais-je encore.

En lieu et place de ce que j'anticipais, Tarantino a opté pour quelque chose de similaire, mais d'encore plus simple : une bande de hors-la-loi venue libérer la prisonnière. Soit. Niveau surprise, le script se la joue donc petits bras, d'autant qu'en mentionnant à répétition La Chose de Carpenter comme l'une de ses influences principales sur ce métrage, Quentin téléphone par ailleurs un peu la fin de son film.

Mais avant d'arriver à cette fin, donc, il passe par une centaine de minutes d'exposition, présentant ses personnages en long, en large et en travers, plaçant des digressions sur l'Amérique divisée post-Sécession, sur sa reconstruction complexe, sur le racisme, sur le mensonge et les apparences, sur la vengeance, etc : de quoi rendre le métrage très bavard, et même assez difficile d'approche.

Ce n'est donc guère surprenant de constater que, lorsque le film décolle enfin (un monologue spectaculaire de Samuel Jackson, et peu après, un empoisonnement sanguinolent), l'intérêt remonte considérablement.

La violence assez caricaturale et décomplexée de Tarantino ressurgit alors (à la limite du slapstick façon Sam Raimi), ainsi que le sens de l'humour (très noir - ou rouge sang) du réalisateur, qui s'improvise d'ailleurs narrateur le temps d'une scène ou deux (une narration pas forcément plus utile que les dialogues au ralenti de la toute dernière partie du film, mais bon, c'est Tarantino, il s'amuse...).

Et puis, à l'approche de la barre des deux heures, le côté whodunit entre enfin en piste : soudain, il devient clair que le film aurait grandement bénéficié à insister plus là-dessus, tant ça redonne un semblant de mystère au métrage... malheureusement, le tout est rapidement bouclé, passant à une bonne grosse fusillade, qui laisse vite place à la dernière demi-heure de film, dont un gros flashback revenant en détails sur le pourquoi du comment de l'histoire.

Un flashback qui n'était pas forcément très pertinent : il a beau permettre de placer un caméo de Zoë Bell et de Channing Tatum, il s'avère assez vain et mécanique, explicitant ce que l'on pouvait déjà deviner par soi-même.

Ce qui rejoint bien là le problème que j'ai avec le métrage dans son ensemble : oui, il est exigeant et maîtrisé sur la forme, mais sur le fond, je l'ai trouvé trop "évident" et démonstratif. Je n'ai pas détesté, mais j'aurais préféré quelque chose de plus inspiré et dynamique, qui justifierait vraiment les premières 90 minutes de mise en place, au delà du simple "c'est pour instaurer de la tension".

3/6

(en même temps, je l'admets sans problème : en vieillissant, j'ai de plus en plus de mal avec les films dépassant gratuitement les 110-120 minutes, sans forcément avoir la matière suffisante pour accompagner une telle durée)

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Critiques éclair : The Munsters - téléfilms et spin-offs

Publié le 26 Novembre 2011 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Fantastique, Horreur

Munster, Go Home ! (1966) :

Premier portage cinéma de la saga, en couleurs, ce qui est tout aussi déstabilisant que lors du pilote avorté de la série. Instantanément, en effet, le maquillage des acteurs paraît beaucoup plus outrancier et artificiel, alors que réciproquement, tout ce qui est décors et environnement gagne en crédibilité.

Au programme : Les Munsters apprennent qu'ils viennent d'hériter d'un manoir anglais, et du titre qui va avec. Ils embarquent donc pour la Grande-Bretagne, au grand dam de cousins jaloux, prêts à tout pour leur prendre le titre, et continuer d'utiliser le manoir pour leur trafic de fausse monnaie.

Une exemple typique d'adaptation fidèle, mais pas particulièrement réussie : oui, ça ressemble à ce que la série pouvait avoir comme scénarii, et les personnages sont fidèles à eux-mêmes, avec en plus quelques apparitions d'acteurs connus (le Dr Bombay de Bewitched, ou encore Big Moustache de la Grande Vadrouille)... mais le tout est affreusement plat et peu rythmé. On passe trois plombes sur le navire de croisière, avec Grandpa transformé en loup et mis en quarantaine, ou avec Marilyn (qui a encore changé d'interprète, et est désormais une rouquine affreusement transparente) qui tombe amoureuse d'un homme à bord ; on se retrouve ensuite dans le manoir, avec une exploration longuette des souterrains, piégés... et on finit par une course automobile façon Satanas & Diabolo entre les familles du coin, l'occasion pour les Munsters de tuner un peu plus leur dragster.

Bref, le tout est très très moyen.

The Munsters Revenge (1981) :

On prend les mêmes (ou presque), et on recommence, quinze ans après. Début des années 80 : motivé par le succès de la réunion tv de la Famille Addams, quelques années plus tard, on met en place ce téléfilm réunion pour les Munsters, dans lequel les Munsters sont placés en état d'arrestation après qu'un criminel-scientifique ait utilisé et animé les mannequins de cire du musée local (où se trouve des modèles des Munsters au grand complet) pour commettre des braquages. Au reste de la famille, aidé du nouveau petit ami de Marilyn, un policier, fils du commissaire de la ville, de sauver Grandpa et Herman, en cavale.

Gros coup de vieux pour Yvonne de Carlo, et pour Grandpa ; Fred Gwynne, lui, s'en sort nettement mieux, ne paraissant pas changé depuis les 60s. Les autres persos ? Hum... disons qu'un gamin rital trop vieux avec du duvet en guise d'Eddie impertinent, ça ne le fait pas du tout, et que Marilyn, relookée 80s, est encore moins bien castée que d'habitude, et d'autant plus transparente. Reste que ce télefilm se regarde tranquillou, que la bande fait une escale amusante en Transylvanie, et que le concept de la fête d'Halloween donnée par les Munsters à tous leurs cousins rappelle beaucoup le Halloween with the New Addams Family... m'enfin bon, ce n'étais pas désagréable.

The Munsters Today (1988-1991) :

Les Munsters se cryogénisent en 1966, se réveillent en 1988 (ce qui contredit le téléfilm précédent, de 1981, et clairement placé à cette époque), et reprennent leur vie comme si de rien n'était. Un show introuvable, hormis quelques épisodes sur youtube, des épisodes qui te détruisent les neurones, te bousillent les yeux, et ne sont guère plus que du cosplay immonde, malgré Lee Meriwhether en Lily Munster.

 

Reste alors Here Come The Munsters, téléfilm de 1995 introuvable sur la famille qui renoue avec le beau-frère Norman Hyde, et qui croise au passage tous les acteurs originaux dans un caméo savoureux. Malgré un Herman beaucoup trop humain, et un Grandpa assez moche, ce que j'en ai vu semblait honorable, et à la limite, dans la continuité du show original.

Ce qui n'est pas le cas du téléfilm de l'année suivante, The Munsters' Scary Christmas, tout aussi introuvable, mais dont la distribution semble clairement défaillante et hors-sujet.

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Un film, un jour (ou presque) #790 : MOIS FRANÇAIS - L'Élève Ducobu (2011) & Les Vacances de Ducobu (2012)

Publié le 8 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Jeunesse, Aventure, Romance

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

L'Élève Ducobu (2011) :

Cancre et tricheur indécrottable, Ducobu (Vincent Claude) a été renvoyé de toutes les écoles, sauf de Saint Potache. Là, il arrive dans la même classe que Léonie (Juliette Chappey), la meilleure de la classe, qui le jalouse mais s'éprend aussitôt de lui. Mais son instituteur, Gustave Latouche (Élie Semoun) est particulièrement strict, et a Ducobu dans son collimateur...

Adaptation, réalisée et écrite par Philippe de Chauveron (déjà à l'origine de Les Seigneurs, Débarquement Immédiat, et Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?), de la bande dessinée du même nom, et qui tente de développer sous forme d'un récit structuré une suite de gags ponctuels et limités.

Ce qui fonctionne à moitié, en fait : si les trois trimestres permettent d'articuler plus ou moins le récit, on reste quand même dans une succession de scénettes distinctes, qui reposent entièrement sur les personnages de Ducobu et Latouche pour fonctionner.

Et là, problème : si Vincent Claude ressemble bien au personnage de la bd (malgré une coloration capillaire discutable), son interprétation ne suit pas forcément ; quant à Élie Semoun, il fait du Élie Semoun, et sa romance avec sa collègue est même parfois un peu glauque (à la fois dans la manière dont elle est filmée et écrite).

Les parents d'élèves (Bruno Podalydès et Helena Noguerra) sont quant à eux inexistants, et c'est Juliette Chappey qui s'en sort le mieux, en fait, puisqu'elle est à la fois crédible et naturelle, et qu'elle incarne sans problème son personnage.

Ajoutez à tout cela une musique gentiment dérivative, et une tentative d'inscrire le récit dans une époque relativement intemporelle - qui vacille dès qu'on fait référence à Koh-Lanta et compagnie, et on se retrouve avec une adaptation assez quelconque, pas forcément désastreuse, mais très oubliable.

2.5/6

Les Vacances de Ducobu (2012) :

À l'occasion des grandes vacances, Ducobu (François Viette) et son père (Pef) partent en vacances avec Léonie (Juliette Chappey) et sa mère (Helena Noguerra). Mais sur place, ils retrouvent avec horreur Mr. Latouche (Élie Semoun) et sa compagne Mlle. Rateau (Joséphine de Meaux). Ensemble, contre toute attente, ils vont alors partir à la recherche du trésor d'un pirate local...

Une suite clairement mise en chantier à l'arrache (elle a été écrite en plein tournage du premier), qui remplace son compositeur, plusieurs acteurs (Pef prend la place de Bruno Podalydès, et François Viette celle de Vincent Claude dans le rôle-titre), et qui y rajoute un Bruno Salomone en roue libre, qui fait du Bruno Salomone.

Ces remplacements ne sont pas toujours forcément des plus avisés - Pef n'est là que pour baver sur Noguerra, elle-même n'étant là que pour être sexy et en maillot ; et si le nouveau Ducobu est un peu plus naturel dans son jeu, il manque un peu de présence et de charisme - et ne sont de toute façon qu'un prétexte anecdotique pour laisser toujours plus de place à Élie Seymoun.

On a donc Élie Seymoun en co-tête d'affiche, Élie Seymoun amoureux, Élie Seymoun jaloux, Élie Seymoun furieux, Élie Seymoun en grand-mère, Élie Seymoun en aventurier, etc... l'overdose d'Élie Seymoun arrive très tôt dans le film, et il faut attendre la dernière demi-heure, quand le film se transforme en film d'aventures pour enfants, pour que Seymoun se fonde à nouveau dans le groupe, et ne l'éclipse plus.

C'est dommage qu'il y ait tant de digressions et de moments inintéressants dans la première heure, car finalement, le côté film d'aventures fonctionne assez bien, et vaudrait presque la moyenne à ces vacances de Ducobu. Mais trop de Seymoun, trop de romance forcée, trop de surplace, ça donne un film bancal, au même niveau que le premier, malgré des qualités et des défauts un peu différents.

2.5/6

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Les bilans de Lurdo - Westworld, saison 1 (2016) - dernière partie (1x09-10)

Publié le 14 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Drame, Western, Les bilans de Lurdo, Thriller, HBO

Suite et fin de cette saison 1 de Westworld, qui m'a un peu perdu en cours de route, à cause de légers flottements au niveau de la structure et de l'écriture...

Westworld saison 1 - 1x09 : 

De plus en plus puissante, Maeve révèle sa nature à Bernard ; Bernard, lui, se confronte à Ford, et l'oblige à lui rendre ses souvenirs, mais cela se retourne contre lui. Dolores parvient enfin au coeur du Labyrinthe, où elle retrouve l'Homme en Noir. Hale continue de tenter d'écarter Ford de la direction du parc ; William se radicalise de plus en plus...

Assez mitigé, dans l'ensemble : je me répète, mais j'ai énormément de mal avec la sous-intrigue de Maeve, désormais tellement surpuissante et omnisciente qu'elle parvient même à contrôler Bernard. Peut-être que si ça avait été mieux amené et mis en place...

À l'identique, le virage über-méchant de Ford n'est pas forcément inintéressant, mais semble particulièrement forcé et caricatural dans sa mise en place. Je reste cependant intrigué par l'hôte qui est progressivement fabriqué dans toutes les scènes mettant Ford en scène, dans son antre... je me demande s'ils ne nous préparent pas le double d'un personnage ou d'un autre, pour le remplacer à l'insu de tous.

Un peu à l'image de Bernard/Arnold. Pas forcément totalement surprenant - le nombre de postulants au titre d'Arnold était finalement limité : Ford, Bernard, un nouvel acteur ou une intelligence artificielle désincarnée - mais logique.

Du côté de l'Homme en Noir et de William, enfin, leurs caractères se rapprochent de plus en plus, et on en apprend pas mal sur l'HeN, pour un tout qui semble bien valider la théorie selon laquelle ils ne font qu'un.

Mais dans l'ensemble, s'il était plutôt bien réalisé, cet épisode ressemblait assez à un épisode de mise en place, notamment sur le front de Dolores, avec des scénaristes qui en gardent clairement sous le coude pour l'épisode final.

1x10 :

L'identité de l'Homme en Noir est enfin révélée ; Maeve met en œuvre son plan pour s'évader de Westworld ; Ford déclenche sa nouvelle fresque narrative, et chamboule tout l'écosystème du parc...

90 minutes pour cet épisode final, qui n'en méritait pas forcément tant.

Il y a en effet, dans cet épisode, pas mal de remplissage, ce qui a l'effet désagréable d'étirer en longueur des révélations et des réponses que le spectateur a déjà plus ou moins devinées à l'avance.

Problématique, lorsque toute la série repose sur ce type de structure "à mystères".

Les secrets du labyrinthe, l'identité de l'Homme en Noir, la réaction finale de Maeve, la souffrance en tant que catalyseur du réveil des Hôtes, le recrutement de tous les hôtes désactivés, le massacre du conseil d'administration de Talos, tout ça, ce n'est pas inintéressant, mais c'est aussi particulièrement prévisible et balisé.

Et fréquemment, jusqu'au dernier instant, le scénario tente de faire durer le suspens : je pense notamment à l'identité de l'Homme en Noir, étirée jusqu'à plus soif par la réalisation et par le script, qui tentent une double feinte, celle d'une ambiguïté visuelle (ratée) entre Teddy et William dans le rôle de celui qui "m'aime et va venir me sauver", et celle de l'HeN qui raconte la vie de William à la troisième personne, histoire de faire croire jusqu'au bout qu'il est en réalité Logan.

Le plan final de Ford, qui manipule tout le monde en secret, y compris Maeve, pour amener à un coup contre le conseil et à la réalisation du rêve d'Arnold... mwé. Pas totalement surprenant tant son heel turn semblait grossier et forcé, et pas totalement bien pensé, puisque reposant en partie sur la bêtise humaine, notamment de ses techniciens. Mais bon, passons.

La seule chose que je n'ai vraiment pas anticipée, c'est l'identité de Wyatt (à savoir Dolores). Mais c'est principalement parce que je ne me suis même pas posé un seul instant la question de cette identité, et que le sort de Dolores ne m'a malheureusement pas intéressé plus que ça.

Pourquoi ?

Bonne question. Il va falloir que j'y réfléchisse, avant de tenter de synthétiser ce que j'ai pensé de cette première saison très inégale. Rendez-vous la semaine prochaine, pour un bilan plus détaillé.

 

(retrouvez aussi sur ce blog la critique des épisodes 1x01-02 ; 1x03-04 ; 1x05-06 ; 1x07-08)

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Un film, un jour (ou presque) #893 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le Mariage de mon Ex (2017) & Basmati Blues (2017)

Publié le 15 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, St Valentin, Inde

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Le Mariage de Mon Ex (Literally, Right Before Aaron - 2017) :

Toujours traumatisé par sa rupture avec Allison (Cobie Smulders), sa compagne de longue date, Adam (Justin Long) plaque tout - y compris sa petite amie actuelle (Briga Heelan) - lorsqu'il apprend qu'Allie va se marier avec Aaron (Ryan Hansen), et qu'il est invité à la cérémonie. Mais une fois sur place, la nostalgie de cette romance idyllique va se montrer trop forte pour que le jeune trentenaire ne fasse rien...

Une comédie dramatique indépendante adaptée d'un court-métrage, et finalement pas si romantique que ça, même si le sujet principal du tout est l'amour, un amour perdu et idéalisé par Adam au travers de flashbacks fréquents, quasi oniriques.

Et l'intérêt du film s'arrête là. Ou plutôt, devrais-je dire, une fois que l'on met de côté la distribution remarquable du métrage (Long, Heelan, Hansen, Smulders, John Cho, Lea Thompson, Dana Delany, Luis Guzman, Charlotte McKinney, Charlyne Yi, ou encore Kristen Schaal), on se retrouve avec un film contemplatif et doux-amer, jamais vraiment drôle ni dramatique, dans lequel un protagoniste égocentrique, névrosé et antipathique, incapable d'aller de l'avant et de se remettre en question, semble prêt à tout pour ruiner le mariage de son ex.

Et si, par moments, on pense un peu à du Woody Allen, le film ne parvient cependant jamais à rendre Adam attachant, ou à l'affubler d'un pathétisme qui amène le spectateur à s'apitoyer sur son sort.

Le tout tombe donc assez à plat, sans que l'on se range jamais du côté du protagoniste (ce qui, même si c'est voulu par son parcours, fait que le spectateur peine à accrocher au récit) et se conclue de manière improbable et moyennement convaincante. Bof.

2/6 (pour la distribution sympathique)

Basmati Blues (2017) :

Inventrice, pour le compte d'une multinationale dirigée par Gurgon (Donald Sutherland), d'une variété de riz génétiquement modifiée, Linda (Brie Larson) part pour l'Inde pour convaincre les agriculteurs locaux d'acheter son riz, et de transformer leur vie - et leurs cultures - pour le meilleur. Sur place, elle se rapproche ainsi de Rajit (Utkarsh Ambudkar), un étudiant contraint de revenir dans sa famille faute d'argent, mais comprend bien vite que son entreprise et son invention vont faire plus de mal que de bien au pays...

En théorie, sur le papier, Basmati Blues devait probablement paraître un projet ambitieux et intrigant : une comédie musicale américaine hommage à Bollywood, avec 90% d'acteurs aux origines indiennes, qui dénonce les manipulations des grandes multinationales du monde de l'agriculture ; un mélange des cultures et des genres improbables, une romance décalée et engagée, bref, quelque chose d'amusant et de potentiellement charmant.

Dans les faits, cependant, ça ne fonctionne pas : l'interprétation est trop caricaturale (Brie Larson ne fait pas vraiment dans la finesse et la subtilité, avec des réactions et un langage physique appuyées), les chansons généralement insipides, la romance peu engageante (car cousue de fil blanc, malgré un meet cute amusant), et le récit n'est tout simplement pas très intéressant ni bien rythmé.

En fait, j'ai trouvé le tout vraiment maladroit, y compris dans son utilisation parfois clichée de la culture indienne ; et c'est dommage, parce que malgré une direction artistique inégale (certains intérieurs sont assez fauchés, notamment du côté américain), ce n'est pas mal filmé, notamment les paysages, joliment mis en valeur, et certains numéros musicaux.

Mais dans l'ensemble, je n'ai pas accroché du tout, et visiblement, à en juger par la réception critique du métrage, je ne suis pas le seul.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #882 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Loue-moi ! (2017) & Coup de Foudre au Ranch (2018)

Publié le 10 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Romance, France, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Loue-moi ! (2017) :

Contrairement à ce que croient ses parents, Léa (Déborah François) n'est pas une avocate brillante. Avec sa colocataire Bertille (Alison Wheeler), elle a en effet fondé une agence de services à la personne : Léa se loue ainsi à de nombreux clients, adoptant ainsi des identités variées en fonction des besoins de ces derniers. Mais lorsque Raphael (Marc Ruchmann), son amour de lycée réapparait dans sa vie, tout se complique, et les multiples mensonges de la jeune femme s'avèrent alors de plus en plus durs à gérer...

Une comédie semi-romantique française, premier film de ses deux co-réalisatrices et co-scénaristes, co-produit par Kev Adams (qui fait un caméo dans le rôle du petit-ami artiste barbu de Léa, et qui s'est invité dans le film en compagnie de Gad et d'Arié Elmaleh)... mais heureusement, on est loin des métrages habituels de Kev, puisque ici, le tout s'avère plutôt divertissant à regarder, porté par le charisme d'une Déborah François sympathique, et par des idées de réalisation agréables (l'héroïne dispose d'une grande imagination, et l'on voit ses différentes incarnations à l'écran).

Certes, ce n'est pas un film parfait : en tant que premier film, il y a quelques problèmes de rythme, notamment à mesure que le ton se fait un peu plus sérieux et sentimental, vers la fin du métrage. Néanmoins, ça ne se prend pas trop au sérieux, la distribution secondaire - Bernard Ménez, Charlotte de Turckheim, Alison Wheeler...) rend le tout agréable à suivre, et ce Loue-moi ! (un titre assez peu engageant) finir par s'avérer une bonne surprise.

3.75/6

Coup de Foudre au Ranch (Under The Autumn Moon - 2018) :  

Convaincue par son patron de procéder à l'acquisition d'un ranch pour les séminaires de l'entreprise, Alex (Lindy Booth), une citadine, décide de s'y rendre pour vérifier les lieux, et tenter de convaincre ses propriétaires. Mais sur place, Josh (Wes Brown), le gérant, refuse absolument de vendre sans avoir de garantie que l'établissement sera préservé en tant que tel, avec son histoire et ses spécificités. Alex décide alors de rester sur place, pour tenter de le convaincre...

Une comédie romantique Hallmark ultra-balisée, puisqu'elle partage un pitch quasi-identique avec Un Millier de Flocons (avec Cameron Candace Bure), mais sans la neige, remplacée ici par une décoration automnale gentiment abusive, à base de citrouilles, de guirlandes de feuilles mortes partout, et de couleurs intégralement rousses, mordorées, brunes et cuivrées).

À part ça, vraiment rien de mémorable ou de passionnant.

Booth et Wes Brown (une sorte de Clark Kent un peu constipé, déjà dans L'Héritage de Noël, entre autres) ont une alchimie modérée, mais ne sont pas désagréables à suivre ; les deux sidekicks afro-américains ont une romance un peu bancale et surjouée ; la soeur de Josh (Natalie Lisinska) et le boss excentrique sont relativement sympathiques, et il n'y pas trop de gros malentendus forcés dans le script, à part les deux rivaux qui n'apportent pas grand chose d'intéressant au récit ; mais dans l'ensemble, le tout s'avère trop générique pour être vraiment intéressant ou passionnant.

Ce n'est pas mauvais, en soi, c'est juste assez quelconque.

Un 3/6, en étant gentil.

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Un film, un jour (ou presque) #980 : Casino Royale (2006)

Publié le 6 Juin 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, Bond

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Casino Royale :

Ayant récemment reçu son permis de tuer, James Bond (Daniel Craig) part en mission pour enquêter sur Le Chiffre (Mads Mikkelsen), un mystérieux banquier international qui finance des organisations terroristes. Après avoir saboté l'un des plans machiavéliques du Chiffre, Bond l'affronte alors dans une partie de poker aux enjeux vertigineux, sous le regard inquiet de Vesper Lynd (Eva Green), charmante attachée au Trésor britannique, qui accompagne Bond sur le terrain, et surveille ses dépenses...

Premier long-métrage de cette réinvention de la franchise Bond, une réinvention "sérieuse" et "moderne", qui lorgne sur les Jason Bourne, et qui s'est débarrassé de bon nombre des oripeaux habituels des Bond : le charme, le flegme, l'humour, la musique, les gadgets, les one-liners récurrents (systématiquement contournés), et les méchants mémorables.

À la place, donc, un Bond apre, violent et brut de décoffrage, qui commence sa carrière sous les traits d'un Daniel Craig musclé et monolithique, et se fait remettre en place, à la moindre occasion, par tous les personnages féminins qu'il rencontre. Il n'y a pas grand charme à trouver chez Craig, avec sa tête d'agent soviétique bodybuildé serrant constamment la mâchoire, et pourtant, çà et là, on devine une personnalité dotée d'humour et d'un certain potentiel de séduction : malheureusement, ce Casino Royale, pourtant unanimement salué par la critique, ne lui laisse pas vraiment l'occasion de s'exprimer.

C'est bien simple, avec sa durée de plus de 2h20, Casino Royale est affreusement déséquilibré, commençant par 45-50 minutes plus ou moins dynamiques et intéressantes, avant de freiner littéralement des quatre fers à l'entrée en scène d'Eva Green.

Car non seulement le plus gros du film se déroule à un rythme nonchalant (les parties de poker improbables, avec commentaires en direct par un personnage secondaire, ce n'est pas particulièrement passionnant ou cinégénique ; la torture gratuite, idem), mais en plus, le film de Martin Campbell (déjà réalisateur de Goldeneye) fait le choix de plonger Bond dans une histoire d'amour passionnée avec Green, histoire d'amour à l'écriture particulièrement pataude et médiocre (les 5-10 minutes de film à Venise, avec Bond déjà prêt à démissionner par amour alors qu'il commence à peine sa carrière, sont à grincer des dents tant les dialogues sont mauvais) et tragique qui évoque forcément Au Service Secret de Sa Majesté, et qui paraît donc assez redondante : been there, seen that, d'autant que le tout est traité avec de gros sabots, la romance étant détaillée en long, en large et en travers, avec des violons, et un rythme d'escargot.

Et comme, en prime, Eva Green amène toujours avec elle une aura un peu venimeuse, la vérité sur son personnage ne surprend pas, et son sort final laisse totalement de marbre (c'est bien le problème de cette romance : on n'y croit jamais vraiment).

Finalement, c'est l'ennui qui domine lors de ce revisionnage du film, un ennui un peu dû aux prétentions de ce "dépoussiérage" bondien (jamais plus évidentes que lors du pré-générique "arty" filmé en noir et blanc, ou du bref instant ultra-saturé pendant l'empoisonnement), mais aussi à son cruel manque de fun.

Entre ses nombreuses sous-intrigues de remplissage, son héros constipé, ses placements produits toujours aussi forcés, et sa romance anémique, le film ne m'a jamais séduit, malgré une Judy Dench excellente en M, un score honorable de David Arnold et un générique de début plutôt réussi.

3/6 à l'époque, mais depuis, les Mission Impossible de Tom Cruise ont su retrouver le goût de la folie et du divertissement de la franchise Bond, et Casino Royale a assez mal vieilli.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #880 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Overboard (2018) & Romance à Tribord (2018)

Publié le 9 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Mexique, USA, Télévision, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Overboard (2018) :

Kate (Anna Faris), mère célibataire cumulant plusieurs emplois pour tenter de nourrir ses trois filles, nettoie un beau jour le yacht de Leonardo (Eugenio Derbez), un playboy mexicain égocentrique, héritier d'une fortune immense. Mais après avoir renvoyé Kate sans raison et l'avoir humiliée, Leonardo a un accident qui le laisse amnésique : Kate décide alors de se venger, en tentant de le persuader qu'elle est sa femme, et en l'amenant à vivre avec les siens...

Un remake gender-switched d'Un Couple à la Mer (1987), une comédie romantique de Garry Marshall avec Goldie Hawn et Kurt Russell dans les rôles principaux : pas un chef d’œuvre impérissable, loin de là, mais le charme et l'alchimie des têtes d'affiche jouaient alors pour beaucoup dans le charme du métrage.

Ici, malheureusement, Overboard ne peut pas vraiment en dire autant, puisque non seulement Anna "Ducklips" Faris et Eugenio Derbez n'ont pas la moindre alchimie ni énergie, mais en plus, leurs personnages ne sont jamais sympathiques.

Ajoutez à cela un aspect romantique largement passé au second, voire au troisième plan, pour faire plus de place à de l'émotion sirupeuse (notamment lorsque la dernière demi-heure approche), à un propos sur la différence des classes, sur l'importance du labeur, sur l'immigration, et à de l'humour ethnique (Derbez, déjà en tête d'affiche de How To Be A Latin Lover, est une star au Mexique, et les nombreuses scènes en espagnol de cet Overboard montrent bien que le film est avant tout à destination de ce public latino), et l'on se retrouve rapidement devant une comédie romantique insipide, ni particulièrement drôle ni particulièrement romantique, qui prend largement trop son temps avant de décoller (près de deux heures de film au total, tout de même), et qui finit tout simplement par laisser totalement indifférent (en plus de n'avoir pas grand intérêt si l'on a vu l'original, tant ce film ne lui apporte rien).

1.75/6

Romance à Tribord (Love at Sea - 2018) :

Organisatrice débutante dans l'événementiel, Olivia (Alexa Penavega) accepte d'organiser les animations entourant la représentation de sa meilleure amie, Alexandra (Melissa Carcache), une célèbre YouTubeuse ayant décidé de profiter d'une croisière pour se produire devant son public. Particulièrement ordonnée, Olivia rencontre alors Tony (Carlos Penavega), le nouveau directeur de croisière, qui a une vision bien différente et plus nonchalante de la vie à bord de son bateau...

On prend les mêmes qu'à Noël (cf Noël en Dansant), on change le décor, et on recommence, avec cette fois-ci les Penavega (au demeurant toujours sympathiques) sur un bateau, pour ce qui est une joli placement produit de 90 minutes pour les croisières Royal Caribbean.

Alors certes, les métrages façon La Croisière s'amuse, c'est toujours agréable, mais je dois bien avouer qu'il ne se passe ici absolument rien, qu'on n'admire même pas les Caraïbes, et qu'en plus de s'ennuyer ferme, on se surprend à trouver Olivia assez agaçante, avec son tempérament ultra-protecteur envers sa mère.

Ajoutez à cela un "rival" amoureux journaliste (Edward Finlay) insipide au possible, et voilà, un téléfilm Hallmark du mois d'août, gentiment creux et sans intérêt.

2.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 19 - Dead Rising : Watchtower (2015)

Publié le 25 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Action, Jeu vidéo

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dead Rising - Watchtower :

Lorsque la ville d'East Mission, dans l'Orégon, devient le foyer d'une épidémie zombiesque, le gouvernement met au point le Zombrex, un andidote temporaire à la maladie, aux stocks très limités. Et lorsque l'antidote cesse soudain inexplicablement d'agir, la ville est placée en quarantaine, avec, au sein de la zone contaminée, de nombreux civils paniqués. Parmi ceux-ci, le reporter Chase Carter (Jesse Metcalfe), la mère de famille Maggie (Virginia Madsen), et Crystal (Meghan Ory), une jeune femme dangereuse contaminée par le virus... le trio doit alors survivre coûte que coûte en se fabriquant ses propres armes, et en échappant à un gang de motards sanguinaires, avec l'aide extérieure de Jordan (Keegan Connor Tracy), la caméra-woman de Chase, qui communique avec eux par téléphone...

Encore un film de zomblards, avec ici une adaptation de la franchise de jeux vidéo de Capcom, et un récit qui prend apparemment place entre Dead Rising 1 et 2.

Je dis "apparemment", car je n'ai jamais joué qu'à la démo du premier jeu, et par conséquent, à part le concept global de la franchise et le personnage principal de ce jeu (ici interprété par un Rob Riggle en mode déconne), je n'ai qu'une très vague idée des tenants et aboutisssants de l'univers.

Cela dit, je doute que cela change quoi que ce soit à mon appréciation de cette adaptation : oui, on retrouve le personnage principal du jeu, ici érigé en héros interviewé à la tv, on retrouve le concept des armes bricolées, et les hordes de zombies dans les rues, mais à part ça... le tout est franchement trop générique, et ce sur tous les plans.

C'est un peu le problème avec les films de zombies arrivant aujourd'hui. À moins d'une idée, ou d'un point de vue fort, tout a déjà été dit/fait/vu, généralement en mieux, et en plus inspiré.

C'est ainsi le cas ici, pour ce métrage qui n'est pas forcément honteux en soi, mais qui n'apporte absolument rien au genre.

Le métrage est longuet (près de deux heures), le rythme très inégal, les personnages manquent de charisme, le ton léger est désormais la norme du genre, le propos sur l'armée/le gouvernement/Watchtower est assez convenu (et probablement pas aussi engagé que le scénariste l'imaginait), le budget n'est pas forcément suffisant, le fanservice pour les fans du jeu est parfois un peu maladroit, et l'on a plus souvent l'impression de se retrouver devant un gros pilote de série tv plutôt qu'un film, un sentiment encore renforcé par ces coupures régulières qui font place à des flashes d'information satiriques cassant totalement le rythme (ainsi que le moindre semblant de tension).

On ne rit pas vraiment, on n'a pas vraiment peur, on n'est jamais vraiment passionné ni intéressé, bref, cela reste un produit particulièrement quelconque et générique, qui surnage par moments grâce à quelques idées ou quelques plans de caméra inventifs, et un scénario qui assure un peu plus que le service minimum.

Un très petit 2.5/6 (voire moins, en fait, mais on sent tout de même que le scénariste est fan des jeux et a tenté de faire quelque chose d'honnête, donc il a ma sympathie ; et puis au moins, ce n'est pas du Uwe Boll.)

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Catch Review : Chikara King of Trios 2015 - Night 3

Publié le 5 Juin 2016 par Lurdo dans Catch, Review, Chikara

Je continue de passer en revue le King of Trios 2015 de la Chikara, en enchaînant avec la Night 2.

Chikara King of Trios 2015 - Night 3 :

- Promo énervée de la Devastation Corporation.

- Un public un peu plus smark et agaçant que les deux premiers soirs.

- 1/2 finale du KOT - Team LU/AAA vs Team Devastation Corporation. Fenix s'excuse en pre-match pour avoir lâché un juron pendant son match la nuit précédente (on ne rigole pas avec ça à la Chikara), et se fait passer à tabac par la DevCorp, qui domine largement le match, avant de se faire prendre de vitesse par la Team Lucha, qui leur vole la victoire de manière assez sympathique.

- 1/2 finale du KOT - Team Bullet Club vs Team Fight Club Pro. AJ qui continue à se méfier de la troisième corde et qui la vérifie dès son arrivée dans le ring = :mrgreen: Un match plutôt réussi, là aussi, bien qu'assez prévisible.

- Promo amusante du Gentleman's Club.

- Team Gentleman's Club vs Team Crown & Court. Du 4 vs 4 comique, forcément, avec Jervis Cottonbelly, le Swamp Monster, Orange Cassidy (aka le slacker fainéant), Chuckie T et Los Ice Creams. Ça déconne à plein tube, la voix de Gavin Loudspeaker décède aux commentaires en plein milieu de match, bref, un affrontement très amusant, et qui détend l'atmosphère.

- Tag Team Gauntlet. Dans l'ordre, les Throwbacks, une sauterelle & une abeille, Argus & Mascara Purpura, le Blue Meanie & Simon Dean, 3.0, Attack Pro, l'Osirian Portal, Battleborn, la Colony Xtreme Force et le BDK. Un gros mélange de catch, de comédie (la thumb-war en plein milieu du match :mrgreen:), de bordel nonsensique, de storylines qui avancent, bref, un gauntlet typique de la Chikara, et toujours agréable à suivre.

- The Proletariat Boar of Moldova vs Heidi Lovelace. Un match mixte décevant, avec une Heidi Lovelace faiblarde, qui peine régulièrement à gérer (IRL) la taille et la carrure de son adversaire, et donne donc l'impression de galérer à placer le moindre mouvement. Bof, d'autant plus que c'est elle qui détient la Young Lions Cup, et qu'elle devrait donc imposer le rythme et placer la barre assez haut.

- Rey de Voladores Finales - Shyron vs Mandrews. Un bon match de ce qui aurait dû se dérouler dans la X-division si la TNA faisait correctement son travail. Ça évite le spotfest grâce à Mandrews qui recadre régulièrement le tout, et ça reste rythmé sans être précipité.

- King of Trios 2015 Finals - Team AAA/LU vs Team Bullet Club. Une finale prévisible (après tout, ce sont les deux équipes les plus chères, prestigieuses et expérimentées du tournoi, ils n'allaient pas les éliminer dès le début), mais très efficace. AJ qui se vautre encore sur la troisième corde, et hurle qu'il déteste "les lucha ropes", avant d'enfin parvenir à placer son flying elbow sous les acclamations de la foule en délire, :mrgreen:

 

En résumé, une troisième soirée nettement plus homogène en terme de qualité de matches, malgré la fatigue, mais un peu desservie par des problèmes techniques (son, voix éraillée), et de public un peu trop smark pour son propre bien.

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