Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Halloween Oktorrorfest 2021 - 17 - Rent-A-Pal (2020)

Publié le 19 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Rent-A-Pal (2020) :

Au début des années 90, David (Brian Landis Folkins), un quadragénaire seul et isolé vivant avec sa mère sénile (Kathleen Brady) dont il s'occupe, trouve un refuge dans les vidéos qu'il reçoit d'un service de rencontres auquel il est abonné. Jusqu'à ce qu'il mette la main sur Rent-A-Pal, une vidéo préenregistrée un peu différente qui lui promet un meilleur ami en la personne d'Andy (Wil Wheaton)... mais progressivement, Andy va prendre une place de plus en plus importante dans la vie de David, jusqu'à mettre en péril sa relation naissante avec Lisa (Amy Rutledge)...

Un thriller psychologique indépendant à la distribution limitée mais impeccable, et qui parvient à donner corps à son univers rétro-80s/90s de manière simple mais efficace.

Paradoxalement, alors que les enjeux du films sont assez cousus de fil blanc - on comprend très tôt que David va tomber sous l'influence néfaste et possessive d'Andy, qu'elle soit réelle ou imaginaire, et que le tout ne pourra se finir qu'en tragédie pour ce protagoniste - et que le rythme du film peut parfois défaillir légèrement, le métrage parvient à bien retranscrire la manière dont David se laisse consumer par cette vidéo finalement assez bénigne.

Mais voilà : que la vidéo soit réellement maléfique ou qu'elle ne soit qu'une manifestation de l'esprit malade de David, Wil Wheaton parvient, avec l'aide d'un montage déstructuré qui découpe et déforme ses interventions, à incarner un Andy toujours à la limite de la menace, une interprétation remarquable qui donne tout son intérêt au métrage, face à un Brian Landis Folkins constamment sur la corde raide.

Mieux encore : le film parvient à être ponctuellement touchant, en présentant ce protagoniste dépressif et isolé prenant soin de sa mère sénile, et coupé du reste de la société. On en vient à espérer que les choses s'arrangent pour lui, même si l'issue fatale du récit ne fait jamais aucun doute.

Une bonne surprise pas forcément dénuée de défauts, mais qui parvient à faire une forte impression tant par son style que son interprétation.

Un bon 4/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 28 - La Famille Addams 2 : une virée d'enfer (2021)

Publié le 28 Octobre 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Science Fiction, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

La Famille Addams 2 : une virée d'enfer (The Addams Family 2 - 2021) :

Parce que Gomez et Morticia sont troublés par leurs enfants, qui grandissent trop vite à leur goût, ils décident de prendre des vacances avec l'ensemble de la famille Addams, et partent visiter l'Amérique à bord d'une caravane, espérant ainsi reconsolider l'unité familiale...

Soyons francs : le premier Addams Family, sorti en 2019, n'a vraiment pas marqué les esprits, une adaptation animée ultra-générique lorgnant clairement sur le succès des Hotel Transylvania, sans vraiment comprendre ce qui faisait le charme et le macabre de ces chers Addams.

Et donc, forcément, cette suite continue de s'inspirer des Hotel Transylvania, avec cette fois-ci le troisième épisode de la franchise Sony en ligne de mire, un troisième épisode qui envoyait ses personnages en vacances sur un paquebot. Ici, pas de paquebot, mais un road-trip façon Bonjour les vacances..., toujours un indicateur assez fiable qu'une franchise ou une série est à court d'idées.

On prend donc les mêmes et on recommence, en les envoyant aux quatre coins des USA, pour un script assez décousu (il a été écrit par 4 ou 5 personnes différentes) qui donne l'impression de sous-intrigues dérivatives développées indépendamment pour chaque personnage, et fusionnées de manière assez artificielle. Le tout centré, une fois de plus, sur Mercredi Addams, une fascination pour ce seul personnage qui, progressivement, frustre plus qu'elle ne séduit.

On se retrouve donc avec du slapstick frénétique, des idées totalement génériques (Lurch qui se met au piano et chante du Gloria Gaynor avec une voix de fausset, ça aurait aussi bien pu sortir d'un Hotel Transylvania ou d'un Tous en Scène), un méchant insipide (qui aurait été à sa place dans un Moi, moche et méchant), une bande originale moderne enchaînant du Snoop, du Christina Aguilera, de la pop latino, etc, des thématiques éventées, un final kaijuesque hors-sujet, bref : La Famille Addams 2, c'est totalement générique, et ça n'a quasiment aucune identité, que ce soit musicalement parlant, ou scénaristiquement.

Un bon cran en dessous du précédent, donc, qui ne partait déjà pas de bien haut.

2/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1574 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spontaneous - Adolescence explosive (2020)

Publié le 10 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Spontaneous - Adolescence explosive (Spontaneous - 2020) :

Lorsque des élèves de leur lycée commencent à exploser spontanément, sans explication, Mara (Katherine Langford) et Dylan (Charlie Plummer) font connaissance, et tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Mais comment concilier une telle romance naissante avec des événements surnaturels mortels que personne ne comprend, et qui continuent de décimer les rangs des lycéens de la ville ?

Une teen comedy romantique et fantastique à l'humour très noir, adaptée d'un roman par le scénariste de La Baby-sitter (mouais), Underwater (bof) et de Love and Monsters (c'est déjà un peu mieux), et dont c'est ici la première réalisation : on retrouve ici une même approche particulière du genre, assez mordante (pas forcément présent dans Underwater, mais dans les deux autres films), qui se retranscrit ici dans le ton très sarcastique et ironique de Mara et Dylan.

Pas désagréable, à vrai dire, malgré quelques moments où cette écriture vire un peu au too much, des artifices de mise en scène oubliés en cours de route (les personnages qui s'adressent à la caméra tôt dans le film) et une héroïne assez abrasive et antipathique ; à l'identique, la dernière ligne droite (une grosse demi-heure, en fait, à partir d'une certaine explosion traumatisante) change un peu radicalement le ton du métrage, se débarrassant en grande partie de l'humour et de la légèreté, pour de la tristesse, de la déprime, du deuil et des larmes.

Ce qui aurait pu fonctionner avec des personnages plus attachants (même avant que les événements explosifs du film ne commencent, Mara est déjà un peu une ado rebelle tête à claques qui se croit au dessus du lot), mais finit par tomber parfois un peu à plat et par tirer à la ligne.

Après, le film peut être pris comme une métaphore de plein de choses - fusillades scolaires, hormones adolescentes en folie, terrorisme, anxiété sociétale - ce qui est une de ses forces, mais n'y allez pas en vous attendant à une comédie romantique, même excentrique : passée la première heure, le film bascule dans tout autre chose.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1587 : Club Eden - L'Île aux Fantasmes (1994)

Publié le 24 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Review, Romance, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Club Eden - L'Île aux Fantasmes (Exit to Eden - 1994) :

Parce qu'Elliot (Paul Mercurio), un photographe, a pris sans le savoir un cliché compromettant d'Omar, un trafiquant de diamants, ce dernier (Stuart Wilson), accompagné de sa cruelle compagne Nina (Iman), tente de mettre la main sur la pellicule. Mais Elliot vient de partir pour l'île d'Eden, un centre de vacances sado-masochiste où le photographe découvre le milieu, et rencontre la séduisante maîtresse Lisa (Dana Delany). Et pour ne rien arranger, deux policiers maladroits (Dan Aykroyd, Rosie O'Donnell) sont incognito sur place, pour tenter d'arrêter Omar et Nina...

Une adaptation assez WTF (j'avais envie de dire "libre" mais à ce niveau de n'importe quoi, ce n'est plus de la liberté) d'un roman d'Anne Rice (dans sa période "j'écris des récits sado-maso pour adultes sous un pseudonyme"), transformé par Garry Marshall (le réalisateur de Pretty Woman) en buddy comedy policière vaguement libidineuse mettant en scène un Dan Aykroyd et une Rosie O'Donnell (à la narration en voix off assez mauvaise) traquant un méchant trafiquant, et confrontés aux excentricités BDSM d'une île où tous les fantasmes sont exaucés.

Ça racole de partout (en même temps, avec un tel sujet, il aurait été hypocrite de produire une comédie tous publics : ici, il y a de la nudité gratuite et frontale, ça parle de sexe, ça couche, etc), ça prend l'eau de partout (Paul Mercurio est franchement transparent, la romance principale n'est ni sexy ni intéressante, l'humour est particulièrement plat), ça ressemble très souvent à un résumé wikipédia du sadomasochisme ou à un "Le BDSM pour les nuls", c'est ultra-daté (notamment musicalement, avec plusieurs morceaux d'Enigma), bref, il n'y a absolument rien qui fonctionne dans ce qui se veut une comédie policière sexy, mais n'est paradoxalement jamais drôle, jamais sexy, et pas très policière, en plus d'être bien loin de la romance sulfureuse écrite par Anne Rice.

1.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1582 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une New-Yorkaise à la ferme (2021)

Publié le 19 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA, Hallmark

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une New-Yorkaise à la ferme (The 27-Hour Day - 2021) :

Créatrice surbookée d'une marque bien-être déclinée sur de multiples supports, Lauren (Autumn Reeser) rencontre son idole professionnelle, espérant travailler à ses côtés. Mais cette dernière lui explique bien vite qu'elle devrait plutôt apprendre à décompresser un peu pour éviter le burnout : déçue, Lauren part alors se ressourcer dans un hôtel reculé, en pleine nature, où elle est coupée de tout et rencontre Jack (Andrew Walker), le propriétaire de l'établissement, au charme duquel elle n'est pas insensible...

Un téléfilm romantique Hallmark très estival et décontracté, peut-être même trop, puisque le ton globalement zen et nonchalant du tout (il ne se passe pas grand chose, la protagoniste se contente d'apprendre à profiter du moment présent) finit par donner l'impression d'un film en pilotage automatique, jamais particulièrement désagréable, mais jamais particulièrement intéressant non plus.

Pourtant, Reeser et Walker fonctionnent bien ensemble (même si Walker décide ici de jouer un personnage étrangement en retrait et timide), l'hôtel est plutôt joli, il y a un petit cochon adorable, et les personnages secondaires sont agréables, mais ça ne décolle jamais vraiment, dommage.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1583 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Just Swipe (2021)

Publié le 20 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Just Swipe (2021) :

Exigeante et difficile, Vanessa (Jodie Sweetin) est malheureuse en amour, trouvant systématiquement des raisons pour rompre avec ses compagnons. Sur les conseils de ses meilleurs amis Donna (Danielle Perez) et Miles (Alex Mappa), Vanessa décide alors de tenter l'aventure des applications de rencontres. Un fiasco, jusqu'à ce qu'elle parle à Brandon (David Lipper), pas aussi beau, chevelu et musclé que sur sa photo de profil, mais dont le sens de l'humour séduit la jeune femme ; difficile cependant de faire naître une histoire d'amour alors que chacun est confiné chez soi par la COVID-19...

Une rom-com indépendante à petit budget et pandémique (l'essentiel des échanges et des scènes est tourné en face caméra/pseudo face webcam) qui compense son manque de moyens et sa distribution limitée par une décontraction et une sens de l'humour finalement assez typiques des productions habituelles dans lesquelles joue Jodie Sweetin.

Ça fonctionne donc plutôt pas mal, tant au niveau de la romance principale (Sweetin et Lipper ont une bonne alchimie et se connaissent depuis La Fête à la maison) que des personnages secondaires, avec un Alex Mappa flamboyant au possible, comme souvent.

Je n'en attendais rien, et finalement, je ne me suis pas ennuyé, notamment dans la manière dont la pandémie est gérée par le script et les personnages.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1594 : SEMAINE SAINT PATRICK - As Luck Would Have It (2021)

Publié le 14 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Irlande, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

As Luck Would Have It (2021) :

Agente immobilière au sein d'une grande firme, Lindsey (JoAnna Garcia Swisher) est envoyée en Irlande pour y acquérir un terrain, ainsi que le château qui s'y trouve, afin d'y bâtir un hôtel ultra-moderne. Mais sur place, elle rencontre Brenna (Allen Leech), ainsi que l'opposition du conseil municipal, qui refuse de vendre. Pour tenter de les faire changer d'avis, Lindsey décide alors de passer un peu de temps dans ce village agréable, alors même que s'y tient un festival local de rencontres entre célibataires...

Une comédie romantique Hallmark qui m'a laissé un peu mitigé. Du côté du positif, outre le tournage en Irlande (toujours agréable) et l'énergie un peu hésitante d'Allen Leech (qui fait un lead masculin agréablement différent de la norme des protagonistes Hallmark), il y a bien entendu le charme et le capital sympathie considérable de JoAnna Garcia, toujours très attachante et trop rare dans le genre.

Du côté du négatif, je pourrais citer le script un peu générique, la photographie un peu quelconque, et le rythme global, qui fait que le métrage s'installe sur des rails et finit par ronronner jusqu'à sa conclusion évidente.

Bref, je n'ai pas forcément été passionné par tout ça, ce qui est bien dommage, puisque je partais presque conquis d'avance par la distribution et l'environnement.

3/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1602 : Castle Falls (2021)

Publié le 22 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Castle Falls (2021) :

Alors que l'hôpital de Castle Heights est sur le point d'être détruit, Mike Wade (Scott Adkins), un ancien combattant de MMA reconverti dans la construction, découvre dans le bâtiment désert plusieurs millions de dollars en liquide, cachés là par des criminels. Mais il n'est pas le seul à vouloir faire main basse sur l'argent : Richard Erikson (Dolph Lundgren), un gardien de prison endetté, a besoin de ces fonds pour payer le traitement de sa fille malade, et le groupe de criminels ayant caché là l'argent veut le récupérer... alors même qu'il ne reste que quelques dizaines de minutes avant l'explosion des lieux.

Un film d'action basique réalisé et interprété par Dolph Lundgren, qui tient là un second rôle face à Scott Adkins, dont le personnage évoque par moments le Roddy Piper de Invasion Los Angeles.

La comparaison s'arrête cependant là, puisque ce métrage ne restera pas dans les mémoires : un peu mollasson (il y a 50 minutes de mise en place), un montage inégal, un script très générique et des effets de réalisation trop rares (un peu de split-screen, notamment), font que le tout ne s'élève jamais au delà de son statut de série b générique, quand bien même le bref affrontement Adkins/Lundgren est intéressant.

Du film d'action DTV regardable, mais tout sauf remarquable, en somme.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1605 : Adam à travers le temps (2022)

Publié le 25 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Netflix, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Adam à travers le temps (The Adam Project - 2022) :

Jeune enfant à la langue bien pendue, Adam (Walker Scobell ) n'a plus que sa mère (Jennifer Garner) depuis la mort de son père Louis (Mark Ruffalo), scientifique de génie. Mais lorsque son moi futur (Ryan Reynolds), pilote de combat venu de 2050, arrive dans le présent par erreur, Adam découvre que le futur est bien sombre : les travaux de Louis ont permis de créer le voyage dans le temps, et Maya Sorian (Catherine Keener), collègue de Louis, a pris le contrôle de l'Histoire, obligeant Adam à remonter le temps, pour tenter de rétablir l'ordre des choses...

Initialement pensé comme un film Paramount avec Tom Cruise, The Adam Project a fini par être produit pour Netflix par Shawn Levy (La série des La Nuit au musée, Free Guy...), avec Ryan Reynolds dans le rôle principal.

Un Adam Project qui a reçu un accueil plutôt enthousiaste de la part des critiques américains, mais qui, un peu comme Free Guy... est sympathique, sans plus.

Ici, on lorgne plus sur les productions Amblin et autres films familiaux des années 80, mais les grandes lignes restent les mêmes : Ryan Reynolds fait du Ryan Reynolds, Garner du Garner, Ruffalo du Ruffalo, et le tout est globalement assez prévisible, avec des idées plus ou moins bonnes, et des seconds rôles plus ou moins probants (Saldana est assez transparente, Keener est une méchante caricaturale à la version rajeunie par deep fake assez ratée).

Ce n'est pas mauvais pour autant : ça se suit assez facilement, c'est dynamique, et la petite touche d'émotion relative à la mort du père et aux difficultés, pour Adam et sa mère, de faire leur deuil, permet aux acteurs (notamment Reynolds) de sortir un peu de leur case habituelle.

Je n'ai pas été pour autant soufflé par le film, surpris par son illustration musicale très James Gunn, ou impressionné par ses scènes d'action : c'est un blockbuster honorable et réussi pour ce qu'il est (ce qui le place sur le haut du panier des productions Netflix, reconnaissons-le), mais ça s'arrête là.

Un petit 4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1579 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Senior Moment (2021)

Publié le 16 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Senior Moment (2021) :

Célibataire endurci et ancien pilote d'essai à la retraite, Victor Martin (Williams Shatner) passe ses vieux jours à flirter avec toutes les femmes de Palm Springs, au volant de sa voiture de sport, et accompagné de son compère Sal (Christopher Lloyd). Jusqu'au jour où son permis lui est retiré pour excès de vitesse : contraint de prendre les transports en commun, Victor rencontre alors Caroline (Jean Smart), une gérante de café écologiste dont il tombe sous le charme, malgré sa conception de la vie bien différente...

Une comédie romantique indépendante qui, il faut bien l'avouer, intrigue au premier abord, avec sa romance du troisième âge (voire plus, puisque ce chez Capitaine Kirk, bien qu'il soit encore fringuant et joue ici un septuagénaire, est âgé de 90 ans), mais finit par décevoir.

Non seulement parce que la romance n'arrive vraiment qu'à mi-parcours, mais surtout et principalement parce le film en lui-même est particulièrement bancal. La faute à une écriture assez médiocre et quelconque, qui tente d'être décalée et excentrique mais finit seulement par paraître forcée et décousue, pas aidée par un montage pas toujours probant.

Assez frustrant, donc, d'autant que Shatner et Jean Smart ont une relation plutôt amusante et sympathique (Christopher Lloyd, par contre, est de moins en moins compréhensible lorsqu'il parle).

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1580 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Sirop d'Amour (2021)

Publié le 17 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, Canada, BYU

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Sirop d'Amour (Sweet As Maple Sirup - 2021) :

Parce que l'exploitation familiale de sirop d'érable connaît des difficultés inexplicables, Rachelle Beaumont (Brooke Nevin) est contrainte d'accepter l'aide de Derke (Carlo Marks), un spécialiste en arboriculture, pour tenter de sauver la récolte de l'année... et au passage, peut-être, trouver l'amour.

Téléfilm canadien avec la toujours sympathique Brooke Nevin et Carlo Marks (que j'ai déjà vu dans Amoureux malgré eux, Fais un vœu pour Noël et Christmas with the Darlings, mais qui à chaque fois ne m'a pas fait la moindre impression), ce Sweet as Maple Syrup ne rentrera pas dans les annales du genre.

Probablement parce qu'il arrive sur les talons de You, Me & the Christmas Trees, dont le souvenir est encore très frais dans ma mémoire, et qui partage avec ce Sirop d'Amour la majorité de ses grandes lignes, en remplaçant les sapins de Noël par des érables à la production défaillante.

On retrouve toujours le même hôtel canadien que les productions Hallmark utilisent encore et encore, on retrouve les ficelles habituelles du genre, et si Marks et Nevin ont une assez bonne alchimie et du répondant, entourés de personnages secondaires amusants et d'extérieurs enneigés, le tout s'avère assez mollasson et monotone, peinant à passionner sur la durée.

En soi, ça aurait très bien pu passer tel quel sur Hallmark, Lifetime, ION, UpTV ou Netflix (d'ailleurs, certaines sources semblent sous-entendre que le métrage a été initialement produit pour Hallmark - à vérifier), mais il manque un petit quelque chose pour que ce soit un tant soit peu mémorable.

2.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1572 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon fiancé mystère (2020)

Publié le 8 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA, UpTV

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Mon fiancé mystère (Sincerely, Yours, Truly - 2020) :

Responsables d'une organisation caritative agricole, Hayley (Natalie Hall) et sa meilleure amie Elisa (Nicki Whitely) tentent de décrocher une subvention conséquente pour leur projet. Mais lorsqu'Elisa découvre, dans son nouvel appartement, une boîte de lettres d'amour abandonnées par un mystérieux poète au cœur brisé, elles se passionnent pour ce dernier. Seul problème : le poète anonyme, Josh (Marshall Williams) est aussi le principal rival des deux femmes pour la subvention, avec un projet plus technologique. Lorsque Hayley et le poète commencent à échanger par texto et par se rapprocher, les choses se compliquent alors sur tous les fronts...

Un téléfilm UpTV produit par ReelOne (avec ce que ça implique de budget au rabais, et de casting faiblard) qui a été écrit par la scénariste de multiples téléfilms judiciaires et de Quand la Magie Opère (You Cast a Spell on Me), un téléfilm romantique assez quelconque qui avait cependant pour lui un couple principal sympathique, et un argument fantastique suffisamment rare pour être noté.

Ici, cependant, on est dans du métrage générique au possible, qui lorgne sur plein d'autres œuvres du genre (on pense notamment à Vous avez un message), et qui ne parvient jamais vraiment à imposer sa marque ou à trouver son identité.

La faute aussi à un acteur principal masculin assez insipide, et à de longs passages tout sauf passionnants durant lesquels les acteurs racontent des platitudes en voix off tout en faisant semblant de taper des textos sur leur smartphone.

Bof.

2.25/6 (pour Natalie Hall et Nicki Whitely, qui ont des rapports amicaux légers et crédibles et, de temps à autre, des dialogues amusants)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1577 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spinster (2019)

Publié le 14 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Spinster (2019) :

Sur le point de fêter ses 40 ans, Gaby (Chelsea Peretti), qui travaille comme traiteur, se fait plaquer par son compagnon, auquel elle ne tenait pas vraiment. Désormais célibataire, elle va passer une année à tenter de trouver un équilibre entre romance, vie professionnelle et vie de famille... avant d'aboutir à une conclusion inattendue.

Quoi de plus logique que de fêter cette Saint Valentin en passant en revue une comédie indépendante sur une trentenaire un peu paumée et sarcastique qui fait le choix, in fine, de ne pas chercher l'amour, et de rester célibataire ?

C'est donc le cas de ce Spinster, qui joue avec les codes de la comédie romantique pour arriver à une conclusion un peu mélancolique et tout sauf romantique, un "mieux vaut être seule que mal accompagnée" combiné à un choix délibéré de privilégier sa carrière plutôt que de se plier aux attentes d'une société qui aime dicter aux femmes ce qui devrait être leur vie idéale.

Pas désagréable, donc, et ça change un peu du tout venant (dans un film lambda, elle aurait fini par trouver l'amour à la toute fin, et par trouver un équilibre vie privée/vie professionnelle), même si, honnêtement, l'interprétation de certains seconds rôles est un peu inégale, et il faut apprécier le numéro habituel cynique et désabusé de Chelsea Peretti, qui peut s'avérer fatigant sur 90 minutes.

3.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1578 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Winter Palace (2022)

Publié le 15 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Télévision, USA, Canada, GAC, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

The Winter Palace (2022) :

Auteure d'une romance à succès, Emily (Danica McKellar) est en panne d'inspiration pour son second ouvrage. Elle part alors séjourner au Palais d'hiver, un luxueux chalet inoccupé, dans les Montagnes Rocheuses, dont elle accepte de s'occuper un temps en échange d'un peu de calme. Mais bien vite, elle y est rejointe par le propriétaire des lieux, le Prince Henry (Neal Bledsoe) de Concordia et son entourage, qui doit vendre le chalet au plus vite, avant d'être couronné Roi...

Premier téléfilm GAC de Danica McKellar, qui a signé (à grand bruit) un contrat d'exclusivité avec la chaîne, affirmant pouvoir bénéficier là d'une plus grande liberté de ton et de création... et voilà, un métrage ultra-dérivatif, qui semble piocher dans tous les téléfilms royaux de Hallmark et de la concurrence, pour produire un Winter Palace générique et balisé tout sauf passionnant.

Pourtant, pendant un bon moment, ça fait presque illusion, principalement parce que Bledsoe s'amuse en Prince arrogant et sarcastique, qu'il a une assez bonne alchimie avec McKellar (avec qui il jouait déjà dans le très similaire Un Noël à Ashford) et que le ton est assez léger... mais lorsque le métrage attaque frontalement sa composante romantique, dans sa deuxième partie, il commence à ronronner sérieusement, et finit par se casser la figure sur la toute fin, lorsqu'il se prend très au sérieux alors qu'il est plus fauché que jamais, entre la fausse neige au pied des sapins, les uniformes mal ajustés au physique des acteurs, et le budget qui se fait la malle.

Ce n'est pas désastreux, mais le couple principal ne suffit pas à élever le tout.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1581 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Avance (trop) rapide (2021)

Publié le 18 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, St Valentin, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Avance (trop) rapide (Long Story Short - 2021) :

Toujours à court de temps, Teddy (Rafe Spall) croise le chemin d'une femme mystérieuse (Noni Hazlehusrt), qui lui fait un cadeau énigmatique à l'occasion de son mariage : lorsqu'il se réveille le lendemain de son union avec Leanne (Zahra Newman), il découvre en effet qu'à intervalles réguliers, sans prévenir, il se retrouve projeté dans son propre corps, un an dans le futur. Manquant toutes les étapes importantes de sa vie de couple, il ne peut alors qu'assister à la lente déliquescence de son mariage, jusqu'à ce qu'il tente de prendre la situation en main...

Une comédie romantique fantastique australienne qui exploite un ressort narratif assez amusant en s'inspirant ouvertement de films comme Un jour sans fin (ou La vie est belle et Un chant de Noël) pour offrir à son personnage principal une seconde chance de trouver le bonheur et de rectifier ses erreurs.

Premier problème, cependant, le personnage de Rafe Spall n'est pas très attachant, du début du film à sa fin : sarcastique, frénétique, névrosé, râleur, épuisant, il ne fait pas un protagoniste très engageant, et le métrage en souffre.

Tout comme il souffre du fait que le script donne une impression de survol des personnages, de leur relation, de leurs sentiments - il est ainsi assez parlant de constater que le métrage a recours à des ficelles narratives assez évidentes et prévisibles (l'alliance, la boîte de conserve, le cancer de Ronny Chieng, la fillette) pour que le spectateur adhère à ce qu'on lui présente, alors qu'en parallèle, Leanne est sous-écrite au possible, et que l'on ne sait même pas quel est le métier qui occupe tant Teddy (le script s'en moque à la toute fin, mais encore une fois, ce n'est pas parce qu'un problème d'écriture est lampshadé qu'il en devient inexistant).

En résulte une sensation de récit un peu creux et superficiel, sous-développé, qui confond vitesse et précipitation, et dont le côté mélancolique du temps qui passe, ainsi que la métaphore principale assez évidente, ne suffisent pas forcément à donner de l'épaisseur au tout. Dommage.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1606 : Le Manoir magique (2013)

Publié le 28 Mars 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, France, Belgique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Manoir magique (The House of Magic - 2013) :

Abandonné par ses maîtres, Tonnerre, un petit chat, trouve refuge dans le manoir de l'excentrique Lorenz, un illusionniste inventeur de génie, qui vit là entouré de ses inventions et de ses animaux domestiques. Mais alors que Tonnerre tente de se faire une place dans ce monde inconnu, Daniel, le neveu de Lorenz, tente de profiter d'un séjour de ce dernier à l'hôpital pour vendre la maison : aux animaux et aux robots de Lorenz de protéger la demeure le temps de trouver une solution...

Un film d'animation franco-belge plutôt mignon, bien animé (les animations du chat sont parfaites ^^) et débordant d'idées sympathiques en ce qui concerne les inventions de Lorenz ; on retrouve là quelques clins d'œil amusants (Edison renvoie directement au Filament de Géo Trouvetou, Zoltar), un méchant qui, étrangement, à de faux airs de Sarkozy, et une illustration musicale atypique, tour à tour composée de reprises et d'arrangements de morceaux classiques, puis de jazz, de ska et de The Cure.

Le tout pour un métrage agréable à suivre, même si les effets 3D (le film était "en 3D"), s'ils se prêtent bien à tous ces plans animaliers en vue subjective, sont un peu trop évidents et forcés pour vraiment apporter quelque chose à un visionnage à domicile.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1609 : Un Week-end à Napa (2019)

Publié le 31 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Week-end à Napa (Wine Country - 2019) :

À l'occasion des 50 ans de Rebecca (Rachel Dratch), l'une d'entre elles, un groupe d'amies se retrouve à Napa, pour y passer un week-end de détente au milieu des vignes. Il y a là Abby (Amy Poehler), l'organisatrice de l'événement, Naomi (Maya Rudolph), mère de famille, Catherine (Ana Gasteyer), constamment surbookée, Jenny (Emily Spivey), dépressive, et Val (Paule Pell), lesbienne à la recherche du grand amour. Autant de personnalités disparates mais soudées, qui vont profiter de ce séjour pour s'avouer leurs quatre vérités...

Une comédie semi-dramatique made in Netflix qui évoque Sideways (avec Paul Giamatti), ainsi que les films d'Adam Sandler pour le diffuseur, ou encore ses Copains pour toujours : une réunion de copines IRL, pour tourner un film dans un lieu de vacances détendu et agréable, aux frais de Netflix.

Ici, donc, un groupe d'amies qui fait le point sur son existence en abordant la crise de la cinquantaine (50 is the new 40...), le tout dans une ambiance wine mom très populaire outre-atlantique, et avec un humour un peu plus franc que la norme, ex-membres (et scénaristes) du Saturday Night Live obligent.

Après... il n'y a ici rien de vraiment original ou révolutionnaire. Ça repose énormément sur le capital sympathie des actrices, et Poehler, devant et derrière la caméra, laisse de la place aux improvisations de ses copines, avec plus ou moins de succès. Il y a des longueurs, c'est parfois trop nonchalant, et le virage émotion, vers la fin, est attendu et trop classique pour vraiment fonctionner.

Assez moyen, en fin de compte, et pas très drôle ni mémorable.

3 - 0.25 pour l'impression de déjà vu = 2.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1686 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Haters (2021)

Publié le 11 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Amazon, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Haters (2021) :

YouTubeur populaire, Thomas le lama (Kev Adams) connaît un bad buzz lorsque sa vidéo de demande en mariage vire à la catastrophe, et qu'il devient la risée du web. Avec son ami caméraman (Estéban), Tom décide alors de parcourir la France pour se venger de ses haters en les rencontrant tous un par un...

Et on commence cette Semaine consacrée au cinéma comique français... par un film de Kev Adams, ce qui, compte tenu de mon opinion de ses films précédents, m'a fait placer assez bas la barre de mes attentes.

Surtout que le concept même du film est une resucée de ce que Kevin Smith avait déjà fait à la fin de son Jay et Silent Bob contre-attaquent, en 2001, et qu'ici, c'est un prétexte à un défilé de visages connus, comme autant de caméos venus dire bonjour pendant quelques minutes (Elie Semoun, Nadia Farès, Philippe Lacheau, Frank Dubosc, Fred Testot, Audrey Fleurot, Vincent Desagnat, JCVD, Olivier Girous, William Baldwin, Pascal Demolon...), et donner l'illusion d'un scénario construit.

Alors ponctuellement, en fonction des intervenants, le film parvient à faire sourire (Estéban tient bien le sien ^^, et est plus naturel et crédible que la moitié des intervenants du métrage), mais le tout reste une succession de vignettes à l'intérêt très variable, qui ressemble presque à une web-série dans son format (un hater/un guest/un épisode), qui se finit de manière archi-prévisible et qui part parfois dans une direction assez... malaisante cringe gênante (tout le passage chez les gitans/roumains... aïe)

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1705 : SEMAINE SF RÉTRO - BONUS : D.A.R.Y.L. (1985)

Publié le 1 Août 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, USA, Science-Fiction, Jeunesse, Aventure, Science Fiction, Angleterre

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

D.A.R.Y.L. (1985) :

Lorsque le petit Daryl (Barret Oliver), amnésique, est retrouvé errant dans les bois, il est rapidement placé dans la famille Richardson (Michael McKean, Mary Beth Hurt), où il redécouvre la vie d'un petit garçon comme les autres, aux côtés de son nouvel ami Turtle (Danny Corkill). Mais Daryl n'est pas un garçon comme les autres : plus intelligent, plus rapide, plus précis, il possède un cerveau cybernétique conçu en laboratoire, et l'armée américaine semble bien décidée à remettre la main sur lui...

Allez, un petit film bonus pour vraiment conclure la semaine SCIENCE-FICTION RÉTRO qui s'est (théoriquement) achevée hier : D.A.R.Y.L., un métrage vu dans ma jeunesse mais dont je ne garde absolument aucun souvenir... hormis son affiche, en fait.

Et effectivement, en voyant ce métrage gentillet mais assez générique, je comprends pourquoi. DARYL n'est pas forcément un mauvais film, mais c'est un film qui aurait très bien pu être produit pour le Disney Channel, et qui ne sort jamais des sentiers battus : la réalisation est assez plate, le film n'est jamais particulièrement dynamique ou rythmé (la poursuite en voiture, notamment, est un peu pépère), l'illustration musicale est datée, et l'interprétation est inégale (Turtle n'est pas exceptionnel, par exemple).

Après, ça se regarde, ça a bon fond, et les spectateurs les plus nostalgiques devraient fermer les yeux sur les défauts du tout, mais personnellement, je suis largement resté sur ma faim (en particulier dans le dernier tiers, avec la fin à bord du Lockheed, qui manque cruellement de tension). Bof, en somme.

2.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1710 : Buzz l'Éclair (2022)

Publié le 8 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Action, Disney, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Pixar, Review, Science-Fiction, Science Fiction, USA, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Buzz l'Éclair (Lightyear - 2022) :

Persuadé d'être en mesure de sauver seul l'intégralité de l'équipage de son vaisseau d'exploration d'une situation dangereuse, Buzz Lightyear (Chris Evans) provoque le crash de ce dernier sur une planète hostile. Privés de carburant leur permettant de repartir, les colons s'installent alors sur place, tandis que Buzz, lui, tente de reconstituer la formule des cristaux qui leur permettraient de quitter leur nouvel habitat. Mais chaque essai se solde par un échec, et propulse Buzz des années dans le futur...

Un Pixar très mineur, un échec critique et public, avec un film tout à fait honorable (c'est très réussi techniquement, Pixar oblige) mais totalement inutile, un spin-off que l'on devine clairement imposé par Disney ("il faudrait que vous nous fassiez une autre suite de Toy Story, ou à défaut, un film dérivé, on ne peut pas laisser cette franchise inexploitée") mais qui n'apporte rien de vraiment original ou intéressant, et qui aurait pu sortir directement en DTV à une certaine époque : c'est un film d'aventures spatiales très classique, à la limite du générique, avec des personnages secondaires assez peu intéressants, des rebondissements temporels pas très surprenants, un score de Giacchino qui manque un peu d'énergie, et un message sur l'importance du travail d'équipe finalement assez convenu.

Il y a bien quelques moments qui rappellent le Pixar de la grande époque, comme ce montage triste sur le passage du temps lors des sauts temporels de Buzz, avec le monde qui vieillit un peu plus à chaque fois alors que lui reste toujours le même, mais ça s'arrête plus ou moins là. Dommage.

3.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1714 : Télé Ringards (1989)

Publié le 12 Août 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, USA, Science-Fiction, Science Fiction, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Télé Ringards (UHF - 1989) :

Bon à rien rêveur et sans avenir, George (Al Yankovic) se retrouve placé à la tête d'une chaîne de télévision locale agonisante par son oncle Harvey (Stanley Brock), qui l'a remportée lors d'une partie de poker. Rapidement, cependant, l'excentricité de George et la folie de Stanley (Michael Richards), homme à tout faire promu animateur pour enfants, redonnent un coup de fouet à la chaîne, attirant sur elle les foudres de R.J. Fletcher (Kevin McCarthy), propriétaire d'une chaîne rivale...

Une comédie très brouillonne signée Weird Al Yankovic, et qui ressemble plus, une fois le postulat de base posé, à un gloubiboulga quasi-anthologique mélangeant sketches, fausses bandes-annonces, clip musicaux parodiques, humour absurde à la ZAZ et idées sorties de nulle part (on n'est pas loin de ce que Rick et Morty feront ensuite avec leur câble interdimensionnel), le tout avec un ton outrancier, une interprétation volontairement caricaturale, et des blagues parfois tellement bêtes que le spectateur s'esclaffe presque malgré lui ("Supplies !").

Parce que dans l'ensemble, si le tout est amusant et totalement déglingué et anarchique, cette approche a aussi des limites, notamment dans la cohésion et dans l'intérêt global du métrage. Ajoutez à cela des guests cabotins (Fran Drescher, Michael Richards qui en fait vraiment trois tonnes, et plein d'autres), une musique très datée et synthétique, et un rythme bancal, et l'on se retrouve avec un film très inégal, un peu à l'image de son créateur et de ses compositions habituelles.

3/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1715 : L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (2022)

Publié le 15 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Disney, Review, USA, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (The Ice Age Adventures of Buck Wild - 2022) :

Rebelles et désireux d'être enfin indépendants, Eddie (Aaron Harris) et Crash (Vincent Tong), les deux frères opossums, quittent la bande de Manny, Sid et Diego pour partir à l'aventure : ils finissent dans le Monde Perdu, où ils retrouvent Buck Wild (Simon Pegg) et doivent lutter contre un maléfique dinosaure tentant de chasser tous les mammifères de ce paradis oublié...

Spin-off de la franchise L'Âge de glace (dont, honnêtement, je n'ai que des souvenirs très vagues), ce métrage a été produit sans l'aval de Blue Sky Studios (la studio qui a créé la franchise et qui a été fermé après le rachat de la Fox par Disney), développé pour être une série télévisée, et repensé en cours de route pour un format cinéma, avec une sortie sur Disney +.

Le résultat de cette production chaotique, confiée à un petit studio canadien, est un film d'animation bancal, pas très inspiré au niveau de l'écriture, assez quelconque au niveau du rythme, et surtout globalement assez laid, avec un rendu typiquement télévisuel : les textures sont fréquemment sommaires, les arrière-plans assez génériques et plats, la musique fait du sous-John Powell, la réalisation est pleine de plans serrés assez laids, les personnages récurrents de la franchise ont tous perdu leurs doubleurs historiques (remplacés par de pâles imitations), et en lieu et place des "aventures de Buck Wild", ce dernier est quasiment un personnage secondaire, passant après les puérils et immatures Crash et Eddie.

Énorme bof, donc, pour une suite très DTV.

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Christmas Yulefest 2021 - 32 - Noël au château enchanté (2021)

Publié le 20 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest, Irlande

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël au château enchanté (Christmas at Castle Hart - 2021) :

Renvoyées par leur patronne tyrannique, Brooke (Lacey Chabert) et sa sœur Margot (Ali Hardiman) décident de quitter New York afin de partir pour l'Irlande, pour y chercher leur cousins éloignés, qu'elles n'ont jamais connus. Sur place, en visitant le Château Hart, elles croisent le chemin d'Aiden Hart (Stuart Townsend), qui cherche une organisatrice événementielle pour préparer un grand gala de Noël au château : Brooke et Margot endossent alors l'identité de leur ex-patronne, et se proposent... d'autant que Brooke n'est pas insensible au charme irlandais d'Aiden.

Mouais. Nouvel épisode de "Lacey Chabert part en vacances à l'étranger, tous frais payés par Hallmark, et en profite pour tourner une rom-com générique au possible", avec cette fois-ci l'Irlande, mais une Irlande vue par Hallmark, couverte de décorations clinquantes très américaines, et bricolée par ordinateur de manière très maladroite pour recouvrir ses paysages d'une fausse neige et de guirlandes lumineuses virtuelles.

Malgré cela, le pays conserve tout de même un certain charme. Heureusement, d'ailleurs, parce que ce n'est pas le reste du métrage qui va particulièrement tirer le tout vers le haut : le script (pourtant co-écrit par Paul Campbell, à nouveau) est vraiment classique, la musique est envahissante (et mélodramatique), l'alchimie entre Chabert et Townsend est assez moyenne (et la coupe de cheveux de Townsend n'aide pas), et de manière globale, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça.

À part, peut-être, le personnage d'Ali Hardiman, en frangine déglinguée et excentrique de Chabert. Une sœur qui ne ressemble pas du tout à l'héroïne, et une actrice qui est constamment à la limite du surjeu, mais qui apporte aussi au métrage une bonne dose de fantaisie et de décontraction, pas désagréable du tout.

Dans l'ensemble, cela dit, Christmas at Castle Hart reste vraiment quelconque.

2.5 + 0.25 pour Hardiman = 2.75/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1736 : SEMAINE ANIMATION - Les Minions 2 : Il était une fois Gru (2022)

Publié le 8 Novembre 2022 par Lurdo dans Aventure, Action, Comédie, Animation, Jeunesse, Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, France, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Minions 2 : Il était une fois Gru (Minions - The Rise of Gru - 2022) :

Lorsque les Vicious 6, la plus grande bande de criminels, se débarrasse de Will Karnage (Kevin Kline), Gru fait tout pour les rejoindre, mais bien vite, il finit par dérober une pierre mystique chinoise aux Vicious 6, qui se jettent à ses trousses...

Énorme bof pour ce second film Minions, alors que j'avais plutôt apprécié le premier volet, très "les Minions à travers les âges". Là, malheureusement, plein de choses font que cette suite, sortie 5 ans après le premier volet, ne fonctionne pas vraiment.

Déjà, le fait qu'en lieu et place d'un réel Minions 2, ce métrage est plutôt un Moi moche et méchant 4 centré en très grande partie sur Gru et sa relation avec Will Karnage. Ce qui, forcément, n'est pas franchement intéressant (déjà que Moi, moche et méchant 3 peinait à convaincre), et relègue les Minions à de la figuration pendant une grosse partie du métrage.

Et lorsque les Minions repassent sur le devant de la scène, c'est pour apprendre le kung-fu avec le personnage de Michelle Yeoh... pas très inspiré, pas très drôle, pas très rythmé, le film se traîne gentiment jusqu'à un grand final WTF, durant lequel les méchants se transforment magiquement en animaux kaijus, pour affronter Gru, Karnage et les Minions.

Bof, bof, bof, tout ça, pas aidé par le doublage - je l'ai vu en VF (pas eu trop le choix), et là où la VO propose Steve Carell, Kevin Kline, Lucy Lawless, Dolph Lundgren, Danny Trejo, JCVD, ou encore Michelle Yeoh, en France, on a Gad Elmaleh, Claudia Tagbo, et quelques autres noms éminemment oubliables.

La franchise tourne clairement à vide, et il serait temps de la laisser se reposer un peu.

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1343 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un hiver romantique/Au cœur de l'hiver (2020)

Publié le 1 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un hiver romantique (aka Au cœur de l'hiver - Winter in Vail - 2020) :

Frustrée par le manque d'avancement de sa carrière d'organisatrice événementielle, Chelsea (Lacey Chabert) démissionne lorsqu'elle apprend qu'elle a hérité d'un chalet dans la station de ski de Vail, Colorado. Elle s'y installe et réalise rapidement que la communauté locale, particulièrement accueillante et chaleureuse - et notamment le bourru Owen (Tyler Hynes), qui rénove le chalet - aurait bien besoin d'une campagne médiatique pour attirer les touristes...

L'un des téléfilms du Winterfest 2020 de Hallmark, cet Hiver Romantique est, à peu de choses près, une resucée de Coup de cœur sauvage (2018), déjà avec Chabert, mais en remplaçant l'Afrique du Sud par le Colorado enneigé. Alors certes, les menus détails diffèrent, mais les grandes lignes sont identiques : l'héritage, les locaux accueillants, le mec bourru, le lieu à "sauver", etc...

Tous les clichés habituels sont là : la grosse promotion qui ressurgit in extremis, la meilleure copine ethnique, l'Américaine citadine rigide et carriériste qui débarque comme une touriste dans un environnement exotique et décontracté, un séduisant travailleur manuel aux aspirations contrariées d'architecte, une communauté locale chaleureuse et traditionnelle, le concours de cuisine, le festival, blablablabla....

Et pourtant, malgré le fait que tout cela soit générique au possible, interchangeable (à quelques décorations près) avec un bon paquet de romances Hallmark de Noël, et que tout l'aspect pseudo-alpin de Vail soit un peu cheap et risible (mais ça, c'est un reflet de la réalité), le film ne fonctionne pas trop mal, aidé par des décors naturels à la neige épaisse et superbe, ainsi que par un couple principal plus décontracté et enthousiaste.

Les seconds rôles, à l'identique, sont assez sympathiques (bien que parfois sous-exploités), et le tout est produit avec une bonne humeur moins rigide et calibrée que les autres métrages de la chaîne... un peu comme Coup de cœur sauvage, tiens.  croire que, dès qu'Hallmark lui paie ses vacances, Chabert se détend, et la production de ses films fait de même !

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 50 60 > >>