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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Christmas Yulefest 2022 - 03 - Noel Next Door (2022)

Publié le 30 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Critiques éclair, Review, USA, Canada

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noel Next Door (2022) :

Handicapé suite à une attaque cérébrale, Jeremy (Corey Sevier), un compositeur de musique classique, peine à se réacclimater à la vie quotidienne, et se transforme lentement en véritable Scrooge, râleur, solitaire et belliqueux. Surtout à l'approche de Noël, et lorsque Henry (Callum Shoniker), un jeune garçon de son quartier, provoque des nuisances sonores agaçantes. Seul rayon de lumière dans son brouillard quotidien, Noelle (Natalie Hall), serveuse locale à la répartie cinglante, et au charme de laquelle Jeremy n'est pas insensible... sans savoir qu'elle est la mère d'Henry.

Une rom-com Hallmark plutôt agréable et rafraîchissante, tournée dans des décors naturellement enneigés, en hiver, avec un couple principal à l'alchimie et aux échanges assez dynamiques, et des éléments un peu plus originaux que la moyenne : le fait que les personnages soient divorcés et aient un passif établi, que le protagoniste masculin soit handicapé, qu'il n'y ait pas de véritable quiproquo (hormis celui intégré au postulat de base)...

Ce n'est pas parfait, il y a quelques moments à l'interprétation un peu forcée, d'autres à l'écriture parfois un peu maladroite (lorsque Jeremy remet en place un chevelu agressif), Henry est un peu tête à claques, mais dans l'ensemble, ça se démarque suffisamment du tout venant des productions Hallmark de base pour que l'on passe un assez bon moment.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 36 - Noël au grand cœur (2021)

Publié le 22 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, GAC

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël au grand cœur (A Kindhearted Christmas - 2021) :

Jamie (Jennie Garth), directrice d'une agence touristique d'une petite ville, décide de jouer le Père Noël anonyme au sein de sa communauté, afin de perpétuer les gestes caritatifs de son défunt mari. Mais rapidement, ses actes désintéressés et anonymes attirent l'attention des médias, et amènent en ville Scott (Cameron Mathison), animateur d'un programme matinal, qui tombe aussitôt sous le charme de la jolie veuve. Mais cette romance naissante se marie assez mal avec le secret de Jamie...

Encore un film GAC Family, avec le grand retour de Jennie Garth devant les caméras dans un métrage qui rappelle fortement un certain Père Noël au grand cœur, déjà avec Garth, et qui réunit l'actrice avec Cameron Mathison, son partenaire de Un rêve éveillé.

Et la bonne alchimie des deux acteurs est l'un des points forts de ce métrage, créant une relation amusante entre eux, avec d'un côté une Jennie Garth pas très douée dans le mensonge, et de l'autre un Mathison très crédible en présentateur de journal matinal.

Un duo qui fonctionne bien, donc, pour une histoire assez classique, mais pleine de bons sentiments, et qui laisse de la place à une romance plutôt ludique et attachante. On regrettera peut-être que certains personnages secondaires (la nièce, notamment) soient un peu trop transparents, ou que la réaction de Scott, dans la dernière ligne droite, soit un peu artificielle et forcée, mais bon.

Plutôt une bonne surprise, donc.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 34 - Deadstream (2022)

Publié le 25 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Shudder, Critiques éclair, Review, USA, Found Footage

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Deadstream (2022) :

Streamer réputé pour ses blagues et ses vidéos controversées, Shawn (Joseph Winter) décide de revenir sur le devant de la scène après avoir été canceled, en passant live-streamant une nuit entière passée dans une maison hantée. Mais rapidement, lorsque cette demeure s'avère réellement occupée par une entité sanguinaire, le stream tourne au cauchemar...

Une comédie horrifique Shudder plutôt réussie, qui a très bien saisi tous les gimmicks et les trucs habituels des streamers YouTube ou Twitch, et qui les exploite pour opposer un pseudo-Logan Paul insupportable à un démon façon Evil Dead, le tout dans le cadre d'un "livestream" qui justifie toutes les extravagances de la réalisation : points de vue multiples, commentaires des utilisateurs affichés à l'écran, insertion de vidéos externes, ajout de musique d'ambiance, etc, etc, etc

Ce qui fonctionne plutôt bien, notamment une fois que la mise en place est passée et que les choses s'emballent : le film ne se défait jamais de son sens de l'humour, et le format found-footage inhérent à son postulat de départ (même si les vidéos ne sont pas "trouvées" en tant que tel, puisqu'elles sont en direct sur le web) n'ennuie jamais le spectateur.

Une très bonne surprise, qui sait assurer le quota de litres de sang versés sur le protagoniste, comme dans un bon Sam Raimi.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2021 - 33 - Un Prince en cadeau (2021)

Publié le 21 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, GAC

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Prince en cadeau (Royally Wrapped for Christmas - 2021) :

Responsable de la branche américaine d'une association caritative internationale, Lindsay (Jen Lilley) est invitée par la famille princière du royaume de Veronia à l'occasion des fêtes de fin d'année, pour potentiellement devenir la directrice internationale de l'association. Mais sur place, elle rencontre le Prince Aiden (Brendan Fehr), séduisant et célibataire, qui ne la laisse pas insensible...

Un autre des téléfilms produits cette année pour la chaîne GAC Family (ou plutôt, devrait-on dire "achetés par la chaîne"), ce Royally Wrapped for Christmas est une accumulation de tous les clichés du genre "romance royale à Noël", du Prince à l'accent approximatif à la princesse rivale, en passant par le bras droit/majordome du Prince, la Reine bienveillante, l'Américaine qui débarque au Palais, l'opposition roturière/noble, la demande en mariage express, le royaume au nom improbable, etc, etc, etc, etc

Bref, pas grand chose d'original ou de mémorable dans cet énième variation sur Une Couronne pour Noël, si ce n'est, à la limite, tout le contexte de l'association caritative pour laquelle travaille l'héroïne. C'est gentiment cheap, tourné au Canada, Jen Lilley (qui reste sympathique) surjoue un peu, et Brendan Fehr ne convainc que très moyennement en Prince british.

Énorme bof, en somme.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 53 - Un Noël pour deux : Retour à la maison (2021)

Publié le 1 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Un Noël pour deux - Retour à la maison (Sister Swap : A Hometown Holiday - 2021) :

Restauratrice à Salt Lake City, Jennifer Swift (Kimberly Williams-Paisley) va passer les fêtes de fin d'année à Hazelwood, sa ville natale, en compagnie de son fils adolescent (Jacob Buster) et de toute sa famille, dont sa sœur Meg (Ashley Williams), qui travaille là dans la pâtisserie familiale. Cette année, cependant, les deux sœurs décident d'échanger leurs places : tandis que Meg part en ville, pour y superviser le restaurant de Jennifer à l'occasion d'un concours caritatif, cette dernière reste à Hazelwood, pour s'occuper de la mise en vente du Madison, le cinéma de feu leur Oncle (Kevin Nealon). Mais à cette occasion, elle renoue avec Eric (Mark Deklin), l'entrepreneur qui rénovait l'établissement, et commence à se dire que la vie à Hazelwood est bien agréable...

Projet porté à bout de bras depuis plusieurs années par les sœurs Williams, Sister Swap est constitué de deux films liés qui se répondent et qui suivent chacun le destin de deux sœurs aux alentours de Noël. À commencer par ce premier métrage qui se déroule dans une petite bourgade typique de Hallmark, et qui accumule tous les clichés habituels du genre : père célibataire, bâtiment à sauver, deuil familial, célébrations locales, valeurs traditionnelles, etc.

Un premier film assez générique et donc pas forcément très captivant, je dois dire, même si le tout est très énergique (peut-être même un peu trop, au point d'être ponctuellement précipité et brouillon), que la distribution est plutôt efficace (Jim Byrnes, Kevin Nealon, la jeune Landry Townsend déjà aperçue dans Candy Coated Christmas, mais qui fait ici de la figuration) et que le couple principal Williams-Paisley/Deklin a une excellente alchimie.

Quant à l'alternance et les scènes avec Ashley Williams, ça fonctionne plus ou moins bien en fonction des moments, puisque le personnage a trop peu de développement dans ce métrage pour ne pas paraître superficiel et trop frivole.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 35 - Ensorcelée par Noël (2021)

Publié le 22 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Lifetime

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Ensorcelée par Noël (Saying Yes to Christmas - 2021) :

Apprentie éditrice dans le monde de la publication de livres pour enfants, June (Erika Prevost) est envoyé dans sa ville natale par sa patronne pour y signer un contrat avec une célèbre auteure de passage. Mais sur place, un vœu magique oblige la jeune femme carriériste à dire "oui" à toute invitation relative aux fêtes de Noël : de quoi rendre l'esprit de Noël à Erika, qui retrouve pour l'occasion Blake (Romaine Waite), un séduisant ami d'enfance...

Un téléfilm Lifetime produit par Reel One, avec ce que ça comporte de budget limité et de casting très moyen. C'est notamment le cas pour le personnage de Blake, et c'est l'un des gros points faibles du film : la romance est plate au possible, tant Blake est transparent et quelconque.

Après, avec un schéma très classique mêlant comédie romantique de Noël et film de Jim Carrey (c'est une fusion de Menteur Menteur et de Yes Man, ni plus ni moins), le métrage parvient à reste assez agréable à suivre. C'est principalement grâce à Erika Prevost, très dynamique et attachante, qui met beaucoup d'énergie dans son rôle, et apporte une touche de culture japonaise (notamment par le biais de sa mère) plutôt rafraîchissante.

Ça reste cependant assez caricatural dans l'ensemble, et le récit global finit par être assez mal rythmé (notamment à cause de cette romance fade au possible), mais ça aurait pu être pire.

2.5 + 0.5 pour Prevost = un petit 3/6 (même si ça ne les mérite pas forcément, dans l'absolu)

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 25 - Immanence (2022)

Publié le 19 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Religion, Science Fiction, Science-Fiction, USA Network, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Immanence (2022) :

À la recherche d'une preuve de vie extraterrestre, un groupe de scientifiques (Summer Bellessa, Asenneth del Toro, Anthony Ruivivar, Kasia Pilewicz) découvre un signal étrange, en provenance d'une météorite venant de tomber dans le triangle des Bermudes. Aussitôt, l'équipe loue un bateau appartenant à Davis (Eugene Byrd), et dirigé par Jonah (Michael Beach), un homme étrange obsédé par la religion, qui voit dans cet événement un présage funeste et diabolique...

Prenez une dose d'Abyss, un peu d'Exorciste, une grosse louche de Prince des Ténèbres, plein d'autres influences çà et là, noyez le tout dans une piscine de prosélytisme chrétien, et voilà, Immanence, un film qui, formellement, est plutôt compétent (c'est bien interprété et filmé, la musique élégiaque est intéressante), mais qui est insupportable sur le plan de l'écriture, entre ses dialogues pseudo-scientifiques qui ne sont là que pour se donner l'apparence de la science, et ses personnages diablement antipathiques, des hommes de paille qui débitent de gros clichés de scientifiques obtus et anti-religieux, face à un Jonah qui a vu la lumière, et les éclaire de la réalité de l'univers.

Voilà. Ça sermonne beaucoup, et quand, dans la dernière ligne droite, le Diable arrive vraiment (en mode Titus Welliver du pauvre), pour expliquer à tous ces scientifiques arrogants et ambitieux qu'ils ont tout faux, que la seule vérité est celle de la Bible, etc, on finit par lever les yeux au ciel et attendre patiemment que ce calvaire se termine.

Malheureusement, pour en arriver à une fin vague et en queue de poisson, le film décide de jouer la carte du martyr, avec ces méchants scientifiques aux dents longues qui décident de sacrifier le pauvre Jonah pour échapper à la damnation éternelle et connaître le succès, et ce dernier qui est sauvé par la scientifique ex-croyante, qui retrouve la Foi in extremis et se sacrifie à sa place.

*soupir*

Dommage, parce que quelques moments sont plutôt intéressants (toute la partie dans le "bateau fantôme").

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 29 - The Cursed (2021)

Publié le 21 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Histoire, France, USA, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Cursed, aka Eight for Silver (2021) :

Dans la France rurale du 19e siècle, John McBride (Boyd Holbrook) arrive dans le domaine de la famille Laurent (Kelly Reilly, Alistair Petrie), en proie à des attaques inexplicables d'un animal sauvage : la terre des Laurent a été maudite par des Gitans, et la bête transmet sa malédiction de villageois en villageois, à chaque nouvelle morsure...

Une étrange coproduction historique américano-française, supposée se dérouler en France, mais avec 95 % d'acteurs anglais, et réalisée par Sean Ellis, qui s'était fait connaître pour son Cashback et pour The Broken, avec Lena Headey : autant dire que ce Cursed possède un style visuel particulièrement travaillé, enveloppant ses personnages et ses décors dans des nappes de brouillard gothiques, et soignant son esthétique pour un résultat plutôt convaincant.

C'est en effet là le plus surprenant, je pense : que le tout soit à ce point convaincant, alors que l'histoire n'est pas un summum d'originalité, avec sa malédiction gitane classique, etc.

Mais ça fonctionne effectivement plutôt bien, en partie grâce au soin apporté à l'image, mais aussi grâce à sa générosité en effets sanglants (et pas que, puisque le réalisateur trouve le moyen de mettre brièvement Kelly Reilly topless, de manière totalement gratuite), et à son approche assez intéressante et originale du mythe du loup-garou.

Il reste cependant des scories, comme le design de la bête, assez moche, l'intro Première Guerre Mondiale (intrigante mais inutile, et que l'on devine rajoutée à l'arrache à postériori - en effet, visuellement et narrativement, tout place le film à la fin du 18e siècle, peu après les évènements de la Bête du Gévaudan... mais ce prologue nous explique que tout se déroule 35 ans avant la WW1, ce qui n'a aucun sens), ou encore quelques longueurs et un manque de rythme et de punch qui se ressent : il n'est pas difficile de deviner une version de ce film amputée de dix minutes, plus dynamique, nerveuse et efficace.

Reste que c'est une relativement bonne surprise, et un film (historique) de garou de bonne facture, avec en prime un côté social, en filigrane, pas révolutionnaire mais pas non plus inintéressant.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1715 : L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (2022)

Publié le 15 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Disney, Review, USA, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (The Ice Age Adventures of Buck Wild - 2022) :

Rebelles et désireux d'être enfin indépendants, Eddie (Aaron Harris) et Crash (Vincent Tong), les deux frères opossums, quittent la bande de Manny, Sid et Diego pour partir à l'aventure : ils finissent dans le Monde Perdu, où ils retrouvent Buck Wild (Simon Pegg) et doivent lutter contre un maléfique dinosaure tentant de chasser tous les mammifères de ce paradis oublié...

Spin-off de la franchise L'Âge de glace (dont, honnêtement, je n'ai que des souvenirs très vagues), ce métrage a été produit sans l'aval de Blue Sky Studios (la studio qui a créé la franchise et qui a été fermé après le rachat de la Fox par Disney), développé pour être une série télévisée, et repensé en cours de route pour un format cinéma, avec une sortie sur Disney +.

Le résultat de cette production chaotique, confiée à un petit studio canadien, est un film d'animation bancal, pas très inspiré au niveau de l'écriture, assez quelconque au niveau du rythme, et surtout globalement assez laid, avec un rendu typiquement télévisuel : les textures sont fréquemment sommaires, les arrière-plans assez génériques et plats, la musique fait du sous-John Powell, la réalisation est pleine de plans serrés assez laids, les personnages récurrents de la franchise ont tous perdu leurs doubleurs historiques (remplacés par de pâles imitations), et en lieu et place des "aventures de Buck Wild", ce dernier est quasiment un personnage secondaire, passant après les puérils et immatures Crash et Eddie.

Énorme bof, donc, pour une suite très DTV.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 14 - Jeepers Creepers : Reborn (2022)

Publié le 11 Octobre 2022 par Lurdo dans Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Finlande, Cinéma, Critiques éclair, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Jeepers Creepers - Reborn (2022) :

Partis assister au festival Horror Hound en Louisiane, Chase (Imran Adams) et sa petite-amie Laine (Sydney Craven) en profitent pour s'intéresser au mythe du Creeper, qui a toujours fasciné le jeune homme. Mais rapidement, Laine, qui vient de découvrir qu'elle était enceinte, commence à avoir des visions étranges associées au Creeper et à la ville où se tient le festival...

Un reboot fauché de la franchise Jeepers Creepers, maintenant débarrassée du problématique Victor Salva (remplacé désormais par le réalisateur finlandais des deux Iron Sky)... et par la même occasion, de toute son ambiguïté, de son malaise et de son côté glauque.

À la place, un métrage à l'écriture très laborieuse, aux personnages insipides, au Creeper qui ne ressemble plus à rien (il faut le voir sortir de son hibernation, quasiment nu, gringalet et avec des ailes miteuses dans le dos), à la mythologie dérivative (avec les habitants de la bourgade perdue qui sacrifient des gens au Creeper) et un récit qui change complètement d'optique, préférant enfermer ses protagonistes et le reste de la distribution (de la chair à canon) dans une maison délabrée et hantée où le Creeper nous la joue boogeyman de slasher basique.

Pas de tension, des effets visuels (au mieux) médiocres (les incrustations sur fond vert sont très laides), un côté méta tellement facile et gratuit qu'il est creux au possible (les personnages se moquent du mythe du Creeper et mentionnent une trilogie de films à son sujet), une l'interprétation inégale, bref, un relaunch de franchise apparemment produit à la va-vite (avec en prime des conflits entourant les droits), et qui parvient à être plus mauvais que le dernier volet de la trilogie en question, déjà pas bien fameux.

1/6

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Christmas Yulefest 2021 - 32 - Noël au château enchanté (2021)

Publié le 20 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest, Irlande

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël au château enchanté (Christmas at Castle Hart - 2021) :

Renvoyées par leur patronne tyrannique, Brooke (Lacey Chabert) et sa sœur Margot (Ali Hardiman) décident de quitter New York afin de partir pour l'Irlande, pour y chercher leur cousins éloignés, qu'elles n'ont jamais connus. Sur place, en visitant le Château Hart, elles croisent le chemin d'Aiden Hart (Stuart Townsend), qui cherche une organisatrice événementielle pour préparer un grand gala de Noël au château : Brooke et Margot endossent alors l'identité de leur ex-patronne, et se proposent... d'autant que Brooke n'est pas insensible au charme irlandais d'Aiden.

Mouais. Nouvel épisode de "Lacey Chabert part en vacances à l'étranger, tous frais payés par Hallmark, et en profite pour tourner une rom-com générique au possible", avec cette fois-ci l'Irlande, mais une Irlande vue par Hallmark, couverte de décorations clinquantes très américaines, et bricolée par ordinateur de manière très maladroite pour recouvrir ses paysages d'une fausse neige et de guirlandes lumineuses virtuelles.

Malgré cela, le pays conserve tout de même un certain charme. Heureusement, d'ailleurs, parce que ce n'est pas le reste du métrage qui va particulièrement tirer le tout vers le haut : le script (pourtant co-écrit par Paul Campbell, à nouveau) est vraiment classique, la musique est envahissante (et mélodramatique), l'alchimie entre Chabert et Townsend est assez moyenne (et la coupe de cheveux de Townsend n'aide pas), et de manière globale, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça.

À part, peut-être, le personnage d'Ali Hardiman, en frangine déglinguée et excentrique de Chabert. Une sœur qui ne ressemble pas du tout à l'héroïne, et une actrice qui est constamment à la limite du surjeu, mais qui apporte aussi au métrage une bonne dose de fantaisie et de décontraction, pas désagréable du tout.

Dans l'ensemble, cela dit, Christmas at Castle Hart reste vraiment quelconque.

2.5 + 0.25 pour Hardiman = 2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 50 - The Superdeep (2020)

Publié le 3 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Russie, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Superdeep (2020) :

Dans les années 80, une épidémiologiste russe, Anna Fedorova (Milena Radulovic), est chargée d'accompagner une équipe militaire jusqu'au forage profond de Kola, en réalité le site d'une base de recherches secrète soviétique qui ne répond plus. Sur place, elle découvre qu'un champignon souterrain inconnu a contaminé les chercheurs de la base, et se propage de corps en corps, les transformant en êtres grotesques n'ayant qu'un but : se multiplier et dominer le monde...

Ouhlà, ce n'était pas bien du tout, tout ça. Un long-métrage russe tourné à la fois en anglais et en russe (ce qui donne de la post-synchro et de l'interprétation assez bancales), et qui lorgne fortement sur bon nombre d'influences évidentes, très maladroitement digérées, et avec des résultats nettement inférieurs aux modèles copiés : The Thing, Dead Space, The Last of Us, Lovecraft, etc, autant de récits gentiment photocopiés par un scénario austère et glacial, très mal rythmé et caractérisé, et à la mise en images (réalisation et montage) cache-misère vraiment peu probante.

L'espace d'une scène ou deux, ça fait illusion, mais le tout est tellement décousu et dérivatif qu'au final, il y a mieux à faire que de perdre deux heures devant ce métrage jamais maîtrisé, à la nostalgie inutile, venant des pays de l'Est.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1643 : Le journal d'un dégonflé (2021)

Publié le 12 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA, Disney

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le journal d'un dégonflé (Diary of a Wimpy Kid - 2021) :

Sur le point d'entrer au collège, Greg (Brady Noon) est inquiet de ce qui l'attend sur place, d'autant que ni lui ni son meilleur ami Jefferson (Ethan William Childress) ne font nécessairement partie des enfants les plus populaires...

Cinquième incarnation de la série des Journal d'un dégonflé après quatre épisodes en prises de vues réelles (dont il me semble que j'ai vu le premier, sorti en 2010), cette version animée d'une durée d'une heure à peine ressemble plus à un "animated special" qu'à un réel long métrage adapté du livre de 2007.

Et pour cause : initialement conçu comme un épisode animé de trente minutes pour la Fox, le projet a été remanié encore et encore, pour finir sous sa forme actuelle, diffusée en décembre dernier sur Disney +, avec à la clef un accueil assez tiède des critiques.

Un accueil effectivement mérité, tant ce métrage n'a pas grand chose de mémorable ou d'intéressant. Non seulement le portage 3D du trait original est assez moyen (disons que ce n'est vraiment esthétique), mais en plus, le tout m'a semblé assez décousu, perdant un peu la structure journalière de l'original pour un récit plus brouillon.

Ajoutez à cela un doublage inégal, pour des personnages pas très attachants, et voilà, une adaptation animée assez quelconque et oubliable, qui manque de rythme et de punch.

Cela dit, la durée assez courte du tout occupera les enfants pendant une petite heure.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1754 : Secret Headquarters (2022)

Publié le 13 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Paramount, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Secret Headquarters (2022) :

Depuis qu'il a reçu une technologie incroyable des mains d'une entité extraterrestre écrasée sur Terre, Jack Kincaid (Owen Wilson) est The Guard, un superhéros volant à l'armure indestructible. Mais ses missions l'amènent à délaisser son fils Charlie (Walker Scobell), qui ignore tout des pouvoirs de son père... et lorsque Charlie et ses amis Berger, Lizzie et Maya (Keith L. Williams, Abby James Witherspoon, Momona Tamada) découvrent le quartier général secret de Jack, alors que celui-ci est en mission, ils n'en croient pas leurs yeux. Ils vont alors devoir se battre contre les mercenaires d'Argon (Michael Peña), un fabricant d'armes aux ambitions destructrices...

Jerry Bruckheimer + Lorne Balfe (le sbire habituel de Hans Zimmer) + le duo de réalisateurs de plusieurs Paranormal Activity et de Project Power + Owen Wilson + un pastiche des films de superhéros au croisement d'Iron Man, de Spy Kids et de Green Lantern + un jeune protagoniste ayant fait ses preuves dans Adam à travers le temps avec Ryan Reynolds... on aurait pu s'attendre à quelque chose d'un minimum abouti et divertissant.

Mais non, malheureusement, entre un script peu inspiré clairement écrit par des "vieux" (les dialogues des enfants, les choix musicaux, les expressions employées), des effets numériques limités, un montage assez décousu qui donne un rythme bancal au film (ici, on a l'impression que toutes les transitions organiques ont été raccourcies au montage, ailleurs, les raccords sont ratés, ou encore le film a des coups de mou), et une interprétation assez criarde (la nièce de Reese Witherspoon, notamment), le tout tourne très rapidement à vide, jamais particulièrement intéressant, maîtrisé ou original, et avec un vilain placement produit Volkswagen particulièrement maladroit.

Assez raté, tout ça, honnêtement.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 48 - Noël au drive-in (2022)

Publié le 29 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, GAF, GAC, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Romance, Review

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël au drive-in (Christmas at the Drive-In - 2022) :

Sadie Walker (Danica McKellar), ex-avocate, tente de sauver le drive-in local qui menace d'être vendu par Holden (Neal Bledsoe), un ami d'enfance qui en a hérité, à une grande entreprise pour y ouvrir un centre de distribution. Mais une injonction judiciaire lui impose un délai de quelques semaines à peine, jusqu'à Noël, pour trouver une solution, et force Holden à l'aider dans sa mission...

Comme sa consœur CCB, Danica McKellar (récemment convertie à la religion) s'est empressée de passer à l'ennemi et de quitter Hallmark pour rejoindre Great American Family, et devenir la vedette de ce Noël au drive-in... qui aurait très bien pu sortir tel quel sur Hallmark.

Il n'y a en effet aucune différence thématique, technique ou scénaristique entre les rom-coms festives habituelles de Hallmark et ce téléfilm, qui aligne la plupart des clichés du genre, son exploitation arboricole en péril, son drive-in à sauver, l'ex-avocate qui a changé de vocation, sa neige artificielle pulvérisée à l'arrache, sa mise en place artificielle et capillotractée, sa caractérisation un peu inégale (le personnage de McKellar est un peu agaçant par moments, en mode rouleau compresseur intransigeant), mais ça fonctionne à peu près sur l'alchimie du couple principal, et cette relation gentiment sarcastique portée par Neal Bledsoe, et son ton si particulier.

On sait à quoi s'attendre, donc, et ça reste très générique, mais au moins ça ne fait pas la leçon de morale évangélique aux spectateurs.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 33 - Santa Camp (2022)

Publié le 21 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, USA, Review, HBO, HBO Max, Noël, Christmas, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Santa Camp (2022) :

Le quotidien du Santa Camp, camp de formation pour quiconque veut devenir Père Noël, et qui voit sa tradition caucasienne chamboulée par l'arrivée en ses rangs d'une certaine diversité ethnique et sexuelle...

Un documentaire HBO Max assez typiquement américain dans sa forme, ce qui m'a laissé assez mitigé, je dois dire.

Et c'est dommage, parce que le fond est intéressant et pertinent, avec ces personnes différentes (un noir, un transsexuel, un handicapé et sa famille) qui tentent de se faire une place dans l'univers des Pères Noël et de représenter leurs communautés respectives dans cette industrie... mais la forme du documentaire est trop balourde, d'une manière assez typique de la justice sociale à l'Américaine : frontale et culpabilisatrice, imposant la représentativité et la diversité comme une vérité absolue et manichéenne n'admettant pas la moindre nuance.

Frustrant, donc, comme cette lesbienne tatouée obèse féministe qui passe son temps à regarder le Camp et ses participants avec un air goguenard, prompte à se plaindre du privilège des hommes blancs présents là, et à clamer bien haut qu'elle n'est pas une Mère Noël comme les autres, second rôle du Père Noël, parce qu'elle a un Doctorat, donc elle est Dr Noël ! Un conflit de générations et de points de vue un peu forcé, et qui fréquemment donne une impression d'artificialité, tant dans les témoignages que dans certaines discussions filmées.

Dans l'absolu, ce n'est pas inintéressant, mais difficile de s'ôter de l'idée que le but premier du documentaire était de provoquer et de créer l'indignation d'une certaine tranche de la population américaine très à droite, afin de créer le buzz...

3/6

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Christmas Yulefest 2022 - 58 - Snow Day (2022)

Publié le 5 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Jeunesse, Musique, Nickelodeon, Paramount, Review, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Snow Day (2022) : 

Adolescent maladroit amoureux en secret de la belle Claire (Shelby Simmons), Hal (Ky Baldwin) décide de tenter le tout pour le tout à l'occasion d'une journée blanche durant laquelle les écoles de la ville, enneigée, sont toutes fermées. Sa petite sœur Natalie (Michaela Russell), elle, est bien décidée à prolonger ces vacances improvisées en empêchant le conducteur de la déneigeuse (Jerry Trainor) de passer...

Remake du Jour Blanc de 2000 (téléfilm assez inégal et oubliable) pour Nickelodeon et Paramount +, ce Snow Day 2022 a la mauvaise idée d'être une comédie musicale façon Disney Channel, ce qui, forcément, pose déjà un problème de taille lorsque ce côté musical s'avère insipide et générique au possible.

Autre souci : cette nouvelle version se concentre à 75 % sur le côté romantique de ses adolescents, ce qui déséquilibre fortement le tout, mène à des numéros musicaux tout droit sortis d'un High School Musical, et ne laisse qu'une place mineure aux autres personnages, les mésaventures de la petite sœur impertinente et de Jerry Trainor exceptées.

Et comme le tout propose une interprétation souvent très... Nickelodeon, ce Snow Day 2022 lasse assez rapidement. M'enfin ça plaira peut-être au public visé, et j'avoue que les extérieurs enneigés canadiens sont toujours très agréables à l'image.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 40 - La Famille Claus 3 (2022)

Publié le 24 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Netflix, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Belgique, Pays Bas, Aventure

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

 

La Famille Claus 3 (De Familie Claus 3 - 2022) :

À l'approche de Noël, la famille Claus part au ski, mais rapidement, la petite Noor (Amber Metdepenningen) découvre le secret que son frère Jules (Mo Bakker) et son grand-père Noël (Jan DeCleir) leur cache à tous. Une découverte inattendue qui va mettre en péril les fêtes de Noël, lorsque Noor met la main sur le globe magique de son grand-père, et que ce dernier finit dans une prison à l'autre bout du monde...

Le premier Famille Claus, film belge/flamand à l'écriture un peu approximative, m'avait laissé un peu indifférent. Le second, plus maîtrisé, m'avait paru un peu plus abouti. Pour ce troisième volet, c'est surtout sur un plan visuel que ça fonctionne bien : le métrage semble avoir augmenté son budget global, et visuellement, c'est très chaleureux, esthétique, et plutôt joli, malgré quelques incrustations sur fond vert un peu moyennes.

Parce que sur le front du scénario, pas de surprise : c'est toujours de l'à-peu-près, notamment en ce qui concerne le personnage du jeune skieur antagoniste, très caricatural et simpliste. À côté, on a les parents qui cherchent à se fiancer, la grand-mère alcoolique qui pousse au mariage (assez amusante), quelques quiproquos, le Père Noël dans une prison mexicaine bien caricaturale, et un jeune Jules à l'interprétation inégale : pas de quoi se relever la nuit en somme, d'autant qu'il se dégage de cet épisode un fort parfum de "on ne sait pas trop quoi faire pour ce troisième volet, tiens, si on envoyait les protagonistes en vacances", soit la grosse ficelle narrative systématiquement employée par les franchises en panne d'inspiration.

Mais malgré cela, cette Famille Claus 3 se regarde sans trop de problèmes, grâce à sa durée limitée, à ses décors enneigés très agréables (une station de ski française en lieu et place de l'Autriche), et à la petite Amber Metdepenningen, finalement assez sympathique, naturelle et attachante.

Pas meilleur que l'épisode 2, mais plus joli à regarder (et à écouter, aussi, la bande originale est aussi passée au niveau supérieur).

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1710 : Buzz l'Éclair (2022)

Publié le 8 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Action, Disney, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Pixar, Review, Science-Fiction, Science Fiction, USA, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Buzz l'Éclair (Lightyear - 2022) :

Persuadé d'être en mesure de sauver seul l'intégralité de l'équipage de son vaisseau d'exploration d'une situation dangereuse, Buzz Lightyear (Chris Evans) provoque le crash de ce dernier sur une planète hostile. Privés de carburant leur permettant de repartir, les colons s'installent alors sur place, tandis que Buzz, lui, tente de reconstituer la formule des cristaux qui leur permettraient de quitter leur nouvel habitat. Mais chaque essai se solde par un échec, et propulse Buzz des années dans le futur...

Un Pixar très mineur, un échec critique et public, avec un film tout à fait honorable (c'est très réussi techniquement, Pixar oblige) mais totalement inutile, un spin-off que l'on devine clairement imposé par Disney ("il faudrait que vous nous fassiez une autre suite de Toy Story, ou à défaut, un film dérivé, on ne peut pas laisser cette franchise inexploitée") mais qui n'apporte rien de vraiment original ou intéressant, et qui aurait pu sortir directement en DTV à une certaine époque : c'est un film d'aventures spatiales très classique, à la limite du générique, avec des personnages secondaires assez peu intéressants, des rebondissements temporels pas très surprenants, un score de Giacchino qui manque un peu d'énergie, et un message sur l'importance du travail d'équipe finalement assez convenu.

Il y a bien quelques moments qui rappellent le Pixar de la grande époque, comme ce montage triste sur le passage du temps lors des sauts temporels de Buzz, avec le monde qui vieillit un peu plus à chaque fois alors que lui reste toujours le même, mais ça s'arrête plus ou moins là. Dommage.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1714 : Télé Ringards (1989)

Publié le 12 Août 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, USA, Science-Fiction, Science Fiction, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Télé Ringards (UHF - 1989) :

Bon à rien rêveur et sans avenir, George (Al Yankovic) se retrouve placé à la tête d'une chaîne de télévision locale agonisante par son oncle Harvey (Stanley Brock), qui l'a remportée lors d'une partie de poker. Rapidement, cependant, l'excentricité de George et la folie de Stanley (Michael Richards), homme à tout faire promu animateur pour enfants, redonnent un coup de fouet à la chaîne, attirant sur elle les foudres de R.J. Fletcher (Kevin McCarthy), propriétaire d'une chaîne rivale...

Une comédie très brouillonne signée Weird Al Yankovic, et qui ressemble plus, une fois le postulat de base posé, à un gloubiboulga quasi-anthologique mélangeant sketches, fausses bandes-annonces, clip musicaux parodiques, humour absurde à la ZAZ et idées sorties de nulle part (on n'est pas loin de ce que Rick et Morty feront ensuite avec leur câble interdimensionnel), le tout avec un ton outrancier, une interprétation volontairement caricaturale, et des blagues parfois tellement bêtes que le spectateur s'esclaffe presque malgré lui ("Supplies !").

Parce que dans l'ensemble, si le tout est amusant et totalement déglingué et anarchique, cette approche a aussi des limites, notamment dans la cohésion et dans l'intérêt global du métrage. Ajoutez à cela des guests cabotins (Fran Drescher, Michael Richards qui en fait vraiment trois tonnes, et plein d'autres), une musique très datée et synthétique, et un rythme bancal, et l'on se retrouve avec un film très inégal, un peu à l'image de son créateur et de ses compositions habituelles.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1736 : SEMAINE ANIMATION - Les Minions 2 : Il était une fois Gru (2022)

Publié le 8 Novembre 2022 par Lurdo dans Aventure, Action, Comédie, Animation, Jeunesse, Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, France, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Minions 2 : Il était une fois Gru (Minions - The Rise of Gru - 2022) :

Lorsque les Vicious 6, la plus grande bande de criminels, se débarrasse de Will Karnage (Kevin Kline), Gru fait tout pour les rejoindre, mais bien vite, il finit par dérober une pierre mystique chinoise aux Vicious 6, qui se jettent à ses trousses...

Énorme bof pour ce second film Minions, alors que j'avais plutôt apprécié le premier volet, très "les Minions à travers les âges". Là, malheureusement, plein de choses font que cette suite, sortie 5 ans après le premier volet, ne fonctionne pas vraiment.

Déjà, le fait qu'en lieu et place d'un réel Minions 2, ce métrage est plutôt un Moi moche et méchant 4 centré en très grande partie sur Gru et sa relation avec Will Karnage. Ce qui, forcément, n'est pas franchement intéressant (déjà que Moi, moche et méchant 3 peinait à convaincre), et relègue les Minions à de la figuration pendant une grosse partie du métrage.

Et lorsque les Minions repassent sur le devant de la scène, c'est pour apprendre le kung-fu avec le personnage de Michelle Yeoh... pas très inspiré, pas très drôle, pas très rythmé, le film se traîne gentiment jusqu'à un grand final WTF, durant lequel les méchants se transforment magiquement en animaux kaijus, pour affronter Gru, Karnage et les Minions.

Bof, bof, bof, tout ça, pas aidé par le doublage - je l'ai vu en VF (pas eu trop le choix), et là où la VO propose Steve Carell, Kevin Kline, Lucy Lawless, Dolph Lundgren, Danny Trejo, JCVD, ou encore Michelle Yeoh, en France, on a Gad Elmaleh, Claudia Tagbo, et quelques autres noms éminemment oubliables.

La franchise tourne clairement à vide, et il serait temps de la laisser se reposer un peu.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1343 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un hiver romantique/Au cœur de l'hiver (2020)

Publié le 1 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un hiver romantique (aka Au cœur de l'hiver - Winter in Vail - 2020) :

Frustrée par le manque d'avancement de sa carrière d'organisatrice événementielle, Chelsea (Lacey Chabert) démissionne lorsqu'elle apprend qu'elle a hérité d'un chalet dans la station de ski de Vail, Colorado. Elle s'y installe et réalise rapidement que la communauté locale, particulièrement accueillante et chaleureuse - et notamment le bourru Owen (Tyler Hynes), qui rénove le chalet - aurait bien besoin d'une campagne médiatique pour attirer les touristes...

L'un des téléfilms du Winterfest 2020 de Hallmark, cet Hiver Romantique est, à peu de choses près, une resucée de Coup de cœur sauvage (2018), déjà avec Chabert, mais en remplaçant l'Afrique du Sud par le Colorado enneigé. Alors certes, les menus détails diffèrent, mais les grandes lignes sont identiques : l'héritage, les locaux accueillants, le mec bourru, le lieu à "sauver", etc...

Tous les clichés habituels sont là : la grosse promotion qui ressurgit in extremis, la meilleure copine ethnique, l'Américaine citadine rigide et carriériste qui débarque comme une touriste dans un environnement exotique et décontracté, un séduisant travailleur manuel aux aspirations contrariées d'architecte, une communauté locale chaleureuse et traditionnelle, le concours de cuisine, le festival, blablablabla....

Et pourtant, malgré le fait que tout cela soit générique au possible, interchangeable (à quelques décorations près) avec un bon paquet de romances Hallmark de Noël, et que tout l'aspect pseudo-alpin de Vail soit un peu cheap et risible (mais ça, c'est un reflet de la réalité), le film ne fonctionne pas trop mal, aidé par des décors naturels à la neige épaisse et superbe, ainsi que par un couple principal plus décontracté et enthousiaste.

Les seconds rôles, à l'identique, sont assez sympathiques (bien que parfois sous-exploités), et le tout est produit avec une bonne humeur moins rigide et calibrée que les autres métrages de la chaîne... un peu comme Coup de cœur sauvage, tiens.  croire que, dès qu'Hallmark lui paie ses vacances, Chabert se détend, et la production de ses films fait de même !

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1578 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Winter Palace (2022)

Publié le 15 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Télévision, USA, Canada, GAC, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

The Winter Palace (2022) :

Auteure d'une romance à succès, Emily (Danica McKellar) est en panne d'inspiration pour son second ouvrage. Elle part alors séjourner au Palais d'hiver, un luxueux chalet inoccupé, dans les Montagnes Rocheuses, dont elle accepte de s'occuper un temps en échange d'un peu de calme. Mais bien vite, elle y est rejointe par le propriétaire des lieux, le Prince Henry (Neal Bledsoe) de Concordia et son entourage, qui doit vendre le chalet au plus vite, avant d'être couronné Roi...

Premier téléfilm GAC de Danica McKellar, qui a signé (à grand bruit) un contrat d'exclusivité avec la chaîne, affirmant pouvoir bénéficier là d'une plus grande liberté de ton et de création... et voilà, un métrage ultra-dérivatif, qui semble piocher dans tous les téléfilms royaux de Hallmark et de la concurrence, pour produire un Winter Palace générique et balisé tout sauf passionnant.

Pourtant, pendant un bon moment, ça fait presque illusion, principalement parce que Bledsoe s'amuse en Prince arrogant et sarcastique, qu'il a une assez bonne alchimie avec McKellar (avec qui il jouait déjà dans le très similaire Un Noël à Ashford) et que le ton est assez léger... mais lorsque le métrage attaque frontalement sa composante romantique, dans sa deuxième partie, il commence à ronronner sérieusement, et finit par se casser la figure sur la toute fin, lorsqu'il se prend très au sérieux alors qu'il est plus fauché que jamais, entre la fausse neige au pied des sapins, les uniformes mal ajustés au physique des acteurs, et le budget qui se fait la malle.

Ce n'est pas désastreux, mais le couple principal ne suffit pas à élever le tout.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1581 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Avance (trop) rapide (2021)

Publié le 18 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, St Valentin, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Avance (trop) rapide (Long Story Short - 2021) :

Toujours à court de temps, Teddy (Rafe Spall) croise le chemin d'une femme mystérieuse (Noni Hazlehusrt), qui lui fait un cadeau énigmatique à l'occasion de son mariage : lorsqu'il se réveille le lendemain de son union avec Leanne (Zahra Newman), il découvre en effet qu'à intervalles réguliers, sans prévenir, il se retrouve projeté dans son propre corps, un an dans le futur. Manquant toutes les étapes importantes de sa vie de couple, il ne peut alors qu'assister à la lente déliquescence de son mariage, jusqu'à ce qu'il tente de prendre la situation en main...

Une comédie romantique fantastique australienne qui exploite un ressort narratif assez amusant en s'inspirant ouvertement de films comme Un jour sans fin (ou La vie est belle et Un chant de Noël) pour offrir à son personnage principal une seconde chance de trouver le bonheur et de rectifier ses erreurs.

Premier problème, cependant, le personnage de Rafe Spall n'est pas très attachant, du début du film à sa fin : sarcastique, frénétique, névrosé, râleur, épuisant, il ne fait pas un protagoniste très engageant, et le métrage en souffre.

Tout comme il souffre du fait que le script donne une impression de survol des personnages, de leur relation, de leurs sentiments - il est ainsi assez parlant de constater que le métrage a recours à des ficelles narratives assez évidentes et prévisibles (l'alliance, la boîte de conserve, le cancer de Ronny Chieng, la fillette) pour que le spectateur adhère à ce qu'on lui présente, alors qu'en parallèle, Leanne est sous-écrite au possible, et que l'on ne sait même pas quel est le métier qui occupe tant Teddy (le script s'en moque à la toute fin, mais encore une fois, ce n'est pas parce qu'un problème d'écriture est lampshadé qu'il en devient inexistant).

En résulte une sensation de récit un peu creux et superficiel, sous-développé, qui confond vitesse et précipitation, et dont le côté mélancolique du temps qui passe, ainsi que la métaphore principale assez évidente, ne suffisent pas forcément à donner de l'épaisseur au tout. Dommage.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1583 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Just Swipe (2021)

Publié le 20 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Just Swipe (2021) :

Exigeante et difficile, Vanessa (Jodie Sweetin) est malheureuse en amour, trouvant systématiquement des raisons pour rompre avec ses compagnons. Sur les conseils de ses meilleurs amis Donna (Danielle Perez) et Miles (Alex Mappa), Vanessa décide alors de tenter l'aventure des applications de rencontres. Un fiasco, jusqu'à ce qu'elle parle à Brandon (David Lipper), pas aussi beau, chevelu et musclé que sur sa photo de profil, mais dont le sens de l'humour séduit la jeune femme ; difficile cependant de faire naître une histoire d'amour alors que chacun est confiné chez soi par la COVID-19...

Une rom-com indépendante à petit budget et pandémique (l'essentiel des échanges et des scènes est tourné en face caméra/pseudo face webcam) qui compense son manque de moyens et sa distribution limitée par une décontraction et une sens de l'humour finalement assez typiques des productions habituelles dans lesquelles joue Jodie Sweetin.

Ça fonctionne donc plutôt pas mal, tant au niveau de la romance principale (Sweetin et Lipper ont une bonne alchimie et se connaissent depuis La Fête à la maison) que des personnages secondaires, avec un Alex Mappa flamboyant au possible, comme souvent.

Je n'en attendais rien, et finalement, je ne me suis pas ennuyé, notamment dans la manière dont la pandémie est gérée par le script et les personnages.

4/6

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