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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x11

Publié le 20 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek, Action, Aventure, Drame, CBS, Discovery

La semaine dernière, Star Trek Discovery a repris le cours de la seconde moitié de sa saison, envoyant ses personnages dans l'univers miroir, sans toutefois apporter grande originalité à sa narration et à ses rebondissements...

​Star Trek Discovery 1x11 :

Dans l'Univers Miroir, Burnham continue de se faire passer pour son double, tandis que Tyler, lui, commence à perdre pied.

Je... je ne sais pas vraiment quoi dire. Ça aurait dû être un épisode plein de rebondissements imprévisibles et de moments choquants, et puis... non. J'ai trouvé ça soporifique, sans grand intérêt, au point que j'ai mis l'épisode en pause à mi-parcours, et que je n'y suis pas revenu avant plusieurs heures.

Le problème, c'est cette écriture, qui a passé d'innombrables épisodes à établir la relation Burnham/Tyler, une romance sans la moindre alchimie et à la conclusion évidente : comme les scénaristes sont incapables de se montrer surprenants, et enchaînent les rebondissements télégraphiés (je n'attends plus que "Lorca vient de l'univers-miroir", dans un épisode à venir), tout tombe à plat, pas aidé par un rythme bancal.

Je ne parle même pas de tout ce temps passé sur Tilly, une cadette - même pas une enseigne, hein, une cadette, à savoir une étudiante en stage d'observation en milieu professionnel - sans expérience médicale, placée seule en charge du cas de l'ingénieur comateux, sans même un médecin présent. D'accord.

Et puis comme toute la série tourne autour de Burnham, qui est tellement exceptionnelle, blablabla, que tout se doit d'être relié à elle (son compagnon est un espion torturé, sa meilleure amie Tilly est la capitaine du vaisseau dans l'univers-miroir et s'occupe seule de Stamets sur le Discovery, Mirror-Burnham est la capitaine la plus badass de l'univers-miroir, son mentor-miroir est impératrice, son père d'adoption est Sarek, qui est aussi le conseiller des peuples alliés de l'univers miroir - d'ailleurs Sarek éminence grise de la rébellion et Spock premier officier de l'Enterprise, bonjour les réunions de famille - , etc) que ça en devient lassant, à deux doigts d'une mauvaise fanfiction.

Bref, j'ai vraiment énormément de mal avec la tournure que prend la série, et j'ai hâte que le Discovery quitte l'univers-miroir pour passer à autre chose, en espérant que ça redonne un petit coup de fouet au tout.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x10

Publié le 13 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Action, Aventure, Star Trek, Drame, CBS, Discovery

La pause hivernale est terminée, et Star Trek Discovery reprend donc son cours, après une première moitié de saison soufflant le chaud et le froid...

​Star Trek Discovery 1x10 :

L'équipage du Discovery découvre que le vaisseau vient d'arriver dans l'Univers Miroir, alors même que Tyler commence à découvrir ses véritables origines...

Sans surprise, Tyler est donc bien un agent klingon dormant. Sans surprise, il n'a pas conscience de son état, et va être forcément être torturé entre ses sentiments pour Burnham et sa nature profonde de Klingon lobotomisé. Sans surprise, Burnham et Tyler n'ont toujours pas la moindre alchimie. Sans surprise, ils sont tous dans l'univers miroir (bouh ! c'est nul !). Sans surprise (parce que la série n'a pas grande originalité), ça s'inspire joyeusement du double épisode In A Mirror Darkly d'Enterprise, sur l'USS Defiant et l'univers miroir. Sans surprise, un gay y passe :ninja:. Sans surprise, le plan de Lorca & compagnie est particulièrement médiocre. Sans surprise, Tilly a l'air ridicule en mode mirror universe (mais ça, c'est cohérent avec la plupart des relookings "miroir").

Bref, sans surprise, c'est du Discovery pur jus : c'est rythmé, c'est chatoyant, ça se regarde mais ça n'apporte pas grand chose à la franchise et à l'univers, et c'est ultra-prévisible.

Maintenant, histoire de continuer dans cette prévisibilité, j'attends que les scénaristes nous révèlent que l'Empereur, c'est Michelle Yeoh, descendante de l'Impératrice Hoshi Sato d'Enterprise (ou un truc du genre ^^), et bien sûr, que Lorca avoue qu'il est le Lorca de l'univers miroir, qui a pris la place de son double à un moment ou à un autre.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery - Short Treks 2x01-03 (2019)

Publié le 23 Novembre 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Aventure, Drame, CBS, Discovery

Retour de ces Short Treks, courts-métrages d'un petit quart d'heure prenant place dans la continuité de Star Trek Discovery, et s'attardant, à chaque fois, sur des aspects plus anecdotiques de l'univers Trek...

Short Treks 2x01 - Q & A :

Spock (Ethan Peck) arrive à bord de l'Enterprise, et se retrouve rapidement coincé avec Numéro Un (Rebecca Romijn) dans un turbolift en panne...

Une petite mésaventure amusante de ces deux personnages, qui se dévoilent un peu et établissent une certaine complicité au cours de ce bref incident. Sympathique, avec sa musique qui lorgne fortement sur le score de Michael Giacchino pour les films nuTrek (Giacchino est crédité comme étant "compositeur superviseur").

Cela dit, il faut bien avouer que ce court est problématique, puisqu'il ne fait que donner envie de suivre les aventures de cet Enterprise, et pas du tout celles du Discovery...

2x02 - The Trouble with Edward :

Lorsque Lynne Lucero (Rosa Salazar), officier scientifique de l'Enterprise, prend le commandement de son propre navire, elle découvre rapidement qu'Edward Larkin (H. Jon Benjamin), un scientifique excentrique travaillant à bord, mène des expériences sur les Tribules, pour en faire une source de nourriture inépuisable...

Un épisode totalement décomplexé et parodique, avec la voix d'Archer dans le rôle du scientifique le plus incapable de la flotte = c'est franchement amusant et déconneur, même si ce n'est, au final qu'une retcon approximative des origines des Tribules, qui ne colle pas vraiment à ce que l'on sait de l'espèce, notamment depuis Enterprise.

2x03 - Ask Not :

Alors que le la Starbase 28 est attaquée par des Tholiens, Thira Sidhu (Amrit Kaur), une jeune cadette, apprend qu'elle doit garder le Capitaine Pike (Anson Mount), accusé de mutinerie...

Un épisode de 8 minutes à peine, malheureusement très anecdotique, car cousu de fil blanc, et dont on devine la chute dès les premières secondes. Par chance, ça reste bien interprété, mais le problème reste posé : malgré leurs éventuels défauts, ces Short Treks donnent toujours bien plus envie qu'une série sur l'Enterprise de Pike soit mise en chantier, plutôt qu'une nouvelle saison de Discovery...

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Retrouvez aussi toutes les critiques de Star Trek Discovery et de la saga Trek publiées sur ce blog en cliquant ici...

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Critiques éclair - Star Trek Discovery - Short Treks 2x04-05 (2019)

Publié le 12 Janvier 2020 par Lurdo dans Aventure, Animation, Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Discovery

Après trois premiers épisodes amusants, mais ne donnant qu'une envie (regarder une série consacrée à l'Enterprise de Pike plutôt qu'au Discovery), retour de ces Short Treks, courts-métrages d'une dizaine de minutes prenant place (théoriquement) dans la continuité de Star Trek Discovery, et s'attardant, à chaque fois, sur des aspects plus anecdotiques de l'univers Trek...

Short Treks 2x04 - The Girl who made the Stars : afin de calmer sa fille Michael Burnham, apeurée par le noir, son père lui raconte une légende africaine concernant une fillette ayant apporté la lumière aux peuples primitifs effrayés par l'obscurité...

Pas désagréable, en soi, mais ça lorgne fortement sur du Disney qui se prendrait mollement les pieds dans le tapis du message de curiosité et d'exploration qu'il veut exprimer. Je ne sais pas trop quoi en penser, c'est compétent, mais il y a quelque chose qui me dérange dans le côté "grâce à son courage et à sa curiosité, elle a apporté la lumière et les étoiles à son peuple (après qu'un extraterrestre de passage les lui ai donnés, influençant de fait l'évolution de l'espèce terrestre)".

Je sais qu'on est dans le conte pour enfants, dans la métaphore, et tout et tout, mais quelque part, ça explique beaucoup de choses sur le caractère rebelle et approximatif de Michael Burnham...

2x05 - Ephraim and Dot : les mésaventures d'une mère tardigrade qui décide de pondre ses œufs à bord de l'Enterprise de Kirk, au grand dam d'un robot de sécurité qui ne l'entend pas de cette oreille...

Un adorable épisode animé réalisé et mis en musique par Michael Giacchino, qui pour l'occasion nous produit un court-métrage hommage à Tex Avery, à Pixar et à toute l'histoire de Star Trek TOS, d'une bien belle manière ludique et dynamique.

C'est drôle, c'est mignon, c'est coloré, et forcément, ça a déplu à cette frange de la fanbase Trek qui prend sa franchise trop au sérieux, s'indigne du moindre manquement à la continuité, et t'explique que Star Trek, ça n'a jamais été tous publics, et que ça devrait être réservé à une élite intellectuelle, plutôt que d'être décliné sous forme de sous-Pixar destiné aux gamins... *soupir*

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Retrouvez aussi toutes les critiques de Star Trek Discovery et de la saga Trek publiées sur ce blog en cliquant ici...

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Un film, un jour (ou presque) #1705 : SEMAINE SF RÉTRO - BONUS : D.A.R.Y.L. (1985)

Publié le 1 Août 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, USA, Science-Fiction, Jeunesse, Aventure, Science Fiction, Angleterre

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

D.A.R.Y.L. (1985) :

Lorsque le petit Daryl (Barret Oliver), amnésique, est retrouvé errant dans les bois, il est rapidement placé dans la famille Richardson (Michael McKean, Mary Beth Hurt), où il redécouvre la vie d'un petit garçon comme les autres, aux côtés de son nouvel ami Turtle (Danny Corkill). Mais Daryl n'est pas un garçon comme les autres : plus intelligent, plus rapide, plus précis, il possède un cerveau cybernétique conçu en laboratoire, et l'armée américaine semble bien décidée à remettre la main sur lui...

Allez, un petit film bonus pour vraiment conclure la semaine SCIENCE-FICTION RÉTRO qui s'est (théoriquement) achevée hier : D.A.R.Y.L., un métrage vu dans ma jeunesse mais dont je ne garde absolument aucun souvenir... hormis son affiche, en fait.

Et effectivement, en voyant ce métrage gentillet mais assez générique, je comprends pourquoi. DARYL n'est pas forcément un mauvais film, mais c'est un film qui aurait très bien pu être produit pour le Disney Channel, et qui ne sort jamais des sentiers battus : la réalisation est assez plate, le film n'est jamais particulièrement dynamique ou rythmé (la poursuite en voiture, notamment, est un peu pépère), l'illustration musicale est datée, et l'interprétation est inégale (Turtle n'est pas exceptionnel, par exemple).

Après, ça se regarde, ça a bon fond, et les spectateurs les plus nostalgiques devraient fermer les yeux sur les défauts du tout, mais personnellement, je suis largement resté sur ma faim (en particulier dans le dernier tiers, avec la fin à bord du Lockheed, qui manque cruellement de tension). Bof, en somme.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2022 - 16 - Three Wise Men and a Baby (2022)

Publié le 12 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Noël, Hallmark, Yulefest, Christmas, Télévision, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Three Wise Men and a Baby (2022) :

Stephan (Paul Campbell), thérapeute canin névrosé, Taylor (Tyler Hynes), développeur de jeux vidéo acariâtre et au chômage, et Luke (Andrew Walker), pompier célibataire, sont trois frères au point mort dans leur existence, qui vivent avec leur mère. Jusqu'à ce qu'à l'approche de Noël, un bébé anonyme soit déposé dans la caserne de Luke, adressé au nom de ce dernier : les trois frères sont alors contraints de s'occuper de lui le temps de retrouver la mère, et cette expérience va bouleverser leur quotidien...

Une comédie Hallmark écrite par Paul Campbell et Kimberly Sustad (qui fait une petite apparition vers la fin), et qui se démarque fortement de la norme des téléfilms Hallmark saisonniers en adoptant un ton totalement décomplexé, et en reléguant la composante "romance" habituelle à l'arrière-plan, sans vraiment s'y attarder.

Et ça fonctionne plutôt bien, quand bien même le film ne serait qu'un décalque de Trois hommes et un couffin/Trois hommes et un bébé, à la sauce Noël : de toute façon, les scénaristes assument le recyclage, en recrutant notamment Margaret Colin, qui jouait dans la version américaine de 1987.

On pourra regretter la dernière ligne droite un peu brouillonne et précipitée, mais dans l'ensemble, l'humour (le voisin agressif est assez amusant), l'énergie du tout, et les acteurs sélectionnés (des vétérans de la chaîne, qui sont clairement amis IRL) font que ce Three Wise Men and a Baby se place sans problème sur le dessus du panier des productions Hallmark 2022.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2022 - 19 - Prancer : un conte de Noël (2022)

Publié le 14 Décembre 2022 par Lurdo dans Drame, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Prancer : un conte de Noël (Prancer : A Christmas Tale - 2022) :

Depuis la mort de son épouse, Bud (James Cromwell) a perdu goût à la vie, et laisse sa boutique et sa demeure à l'abandon. Jusqu'à ce qu'à l'approche de Noël, il manque de percuter un renne sauvage, qu'il évite de peu, finissant sur le bas-côté de la route, accidenté. Toute sa famille se réunit alors autour de lui, inquiète pour sa santé mentale, notamment lorsqu'il paraît obsédé par cet animal qu'il retrouve régulièrement dans les bois autour de chez lui. Mais alors que le fils de Bud songe à le placer en maison de retraite, Gloria (Darcey Ewart) est intriguée par ce grand-père fantasque et acariâtre, et par sa relation avec le renne... 

La branche DTV d'Universal frappe encore, avec cette fois-ci la résurrection de la franchise Prancer (une série de films à la base assez inégaux) pour une "suite" ma foi très honorable, écrite par le scénariste des deux volets précédents (par ailleurs scénariste de Saint Nicolas et le nouveau monde, Petit papa voleurLa promesse de Noël : un secret bien gardé, The Christmas Box et le Jumanji de 2017), et qui parvient à combiner une touche de réalisme et de tristesse (avec des thématiques comme le deuil, la sénilité, les maisons de retraite, les difficultés financières, la dépression, etc) avec du fantastique festif, et un véritable renne qui fait plaisir à voir (malgré quelques moments numériques approximatifs).

Niveau interprétation, c'est assez solide (la petite fille est amusante, je dois dire, avec un sarcasme très anglais), c'est plutôt joliment mis en images (il y a quelques plans superbes du renne dans la nature et sous la neige), la musique de Mark McKenzie est efficace (bien qu'un peu synthétique par moments), et le tout se regarde plutôt bien, malgré quelques coups de mou çà et là.

Un conte de Noël très premier degré, qui m'a agréablement surpris.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1756 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Trois mille ans à t'attendre (2022)

Publié le 31 Janvier 2023 par Lurdo dans 1001 Nuits, 1001 nuits, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, USA, Romance, Review, Drame, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Trois mille ans à t'attendre (Three Thousand Years of Longing - 2022) :

Alithea Binnie (Tilda Swinton), une universitaire anglaise spécialisée dans la narratologie, est une femme solitaire et sceptique, qui se consacre entièrement à son travail et à ses conférences. Jusqu'à ce qu'elle mette la main, dans un bazar turc, sur un bibelot renfermant un djinn (Idris Elba), las de cette prison de verre. Trop érudite pour se précipiter et faire ses trois vœux, Alithea entame alors une discussion avec le Djinn, qui lui raconte son histoire, et combien ses sentiments lui ont joué des tours au fil des millénaires...

Nouveau film de George Miller, le papa de Mad Max, qui s'intéresse ici, avec cette adaptation libre d'une nouvelle, à l'art de la narration, de la métaphore, du sens et de l'importance des histoires et des conteurs, aux pouvoirs des sentiments, à la solitude, et à de nombreuses autres thématiques intéressantes, au travers d'une variation sur le thème du génie de la lampe et des Mille et une nuits.

Une variation bourrée de visuels mémorables (la première heure du film est captivante) et d'éléments inventifs, portée par deux acteurs impeccables, et par des effets spéciaux stylisés qui fonctionnent très bien, évoquant çà et là le travail de Tarsem Singh (The Fall n'est pas loin !).

On pourra toujours reprocher à ce métrage ambitieux sa dernière ligne droite pas forcément très fluide, ainsi que certaines transitions un peu maladroites, mais ce métrage imparfait reste tout de même remarquable, et ne méritait pas l'échec commercial (qui était cependant prévisible : c'est un film très particulier) qu'il a connu à sa sortie en salles.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1758 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Meet Cute (2022)

Publié le 2 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, NBC, Peacock, Review, USA, Drame, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Meet Cute (2022) :

Lorsqu'elle rencontre Gary (Pete Davidson), un new-yorkais discret et cinéphile, Sheila (Kaley Cuoco), une jeune femme suicidaire, passe une soirée agréable avec lui, et lui avoue qu'elle utiliser une machine temporelle pour revivre encore et encore la même soirée...

Supposément une comédie fantastique diffusée sur Peacock et appliquant la formule de la boucle temporelle façon Un jour sans fin au genre de la comédie romantique, après Palm Springs et Un Jour sans fin, justement (qui était une comédie romantique, ne l'oublions pas), ce Meet Cute est en réalité... quelque chose d'un peu différent.

On est en effet plus proche d'un drame indépendant façon mumblecore, adapté d'un script de la Black List (lol), et qui nous présente une Sheila dépressive, désespérée et psychotique (Cuoco la joue très intense et caricaturale) qui décide de manipuler intégralement la vie de Gary pour améliorer l'existence de ce dernier, et pour avoir une relation parfaite avec lui.

C'est inutilement bavard, existentialiste, avec un humour noir, absurde et sec, des métaphores pas très probantes (sur la dépression, les relations, etc) et ça fait le choix de présenter une Sheila globalement antipathique, tout en tentant désespérément de donner du corps à la romance principale, ce qui ne fonctionne jamais vraiment.

La mayonnaise n'a donc pas du tout pris en ce qui me concerne, et le tout a fini par tomber à plat, dans une dernière ligne droite qui oublie totalement la comédie, la romance, et vire dans le larmoyant et l'émotionnel un peu forcé.

Et puis je me répète, mais j'ai vraiment eu du mal avec les choix d'interprétation de Cuoco.

2.25/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 50 - The Holiday Sitter (2022)

Publié le 30 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, USA, Hallmark

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

The Holiday Sitter (2022) :

Business manager célibataire et refusant de s'engager, Sam (Jonathan Bennett) accepte de dépanner sa sœur et son mari (Chelsea Hobbs, Matthew James Dowden) en jouant les babysitters pour ses neveux (Everett Andres, Mila Morgan) pendant les fêtes. Mais il est vite dépassé par les événements, et se tourne vers Jason (George Krissa), le séduisant voisin, pour l'aider à gérer la situation...

Un téléfilm Hallmark qui fait date dans l'histoire de la chaîne, puisque présentant, en plus d'une comédie assez classique sur un babysitter dépassé par les enfants dont il a la charge) une romance gay sans la faire passer au second plan. Pas surprenant de voir que c'est l'actrice Ali Liebert (elle-même queer) qui réalise, sur un scénario basé sur une idée de Jonathan Bennett en personne : forcément, c'est très axé LGBTQ (au point de surcompenser un peu, et d'avoir une distribution peut-être un peu trop clairement marquée LGBTQ dans la majorité des rôles), et on n'échappe pas à un certain côté campy qui n'a pas eu l'air de déplaire outre-Atlantique.

Personnellement, si je salue l'initiative, je n'ai pas été totalement convaincu par le tout, entre le côté très caricatural et surjoué d'un Bennett (qui place même un clin d'œil à Mean Girls) à la lèvre intérieure étrangement collagénée dans certains plans, la volonté de jongler entre ces grimaces et un contenu sentimental et thématique (sur l'adoption, les préjugés, l'intériorisation de l'homophobie, etc) plus sincère, le stylisme capillaire très discutable, le rythme inégal...

Alors certes, encore une fois, c'est un bel effort de la part de la chaîne, mais au final, ce n'est guère plus mémorable que la moyenne du genre.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1792 : SEMAINE IRLANDE - Hard Times : les temps sont durs (2009)

Publié le 16 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Hard Times : les temps sont durs (Hard Times, aka Holy Water - 2009) :

Las de leur existence médiocre, quatre amis irlandais (Lochlann Ó Mearáin, Cian Barry, Cornelius Clarke, John Lynch) décident de dérober une cargaison de Viagra lors de son transit, et, pour échapper aux autorités (Angeline Ball, Stanley Townsend), ainsi qu'aux agents de sécurité américains de Pfizer (Linda Hamilton, Tiny Lister) sur les traces de la marchandise, ils la dissimulent dans un puits local, réputé pour son eau bénite. Bien vite, cependant, le produit se répand dans l'eau potable de leur bourgade, transformant radicalement la vie de ses habitants...

Avec un postulat comme ça, cette comédie aurait pu aurait dû être dynamique, rythmé, décomplexé et hilarante. Alors comment expliquer ce métrage plat, mollasson et sans charme, qui met une demi-heure à mettre en place son casse, près de 50 minutes avant que le Viagra ne se répande dans l'eau, et ne décolle jamais vraiment dans sa dernière ligne droite, même en prenant en compte le gros raccourci qui fait du Viagra un aphrodisiaque surpuissant touchant hommes, femmes et animaux ?

Allez savoir. Tout ce que je peux dire, c'est que ce métrage n'est que rarement drôle, qu'il m'a totalement laissé de marbre, et qu'en prime, il se paie un générique d'ouverture avec une police papyrus totalement périmée.

Mwé.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1767 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : About Fate (2022)

Publié le 11 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Fantastique, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

About Fate (2022) :

Margot (Emma Roberts) et Griffin (Thomas Mann) sont faits l'un pour l'autre, vivant des vies similaires, avec des intérêts similaires, des chats similaires et des caractères compatibles... mais ils sont tous deux fiancés à quelqu'un d'autre, et ne se connaissent pas. Jusqu'à ce que Kip (Lewis tan), le petit ami de Margot, la plaque lors d'une soirée au restaurant, à quelques mètres de Griffin et de sa petite-amie influenceuse (Madelaine Petsch), sur le point de se fiancer. C'est là le début d'une suite de coïncidences improbables, qui vont amener Griffin à se faire passer pour Kip et à accompagner Margot au mariage de sa sœur...

Adaptation américaine d'une comédie romantique russe, ce About Fate m'a laissé assez mitigé, accumulant les coïncidences improbables, les feintes scénaristiques qui ne fonctionnent pas vraiment (tout le quart d'heure d'ouverture filmé face caméra et monté de façon à faire croire que Margot et Griffin se parlent et vivent ensemble), les personnages féminins unanimement déglingués, hystériques et incontrôlables (les personnages masculins, bizarrement, s'en sortent mieux), un flashback totalement inutile sur le couple d'afro-américains croisé dans une scène, et un récit assez prévisible dans l'ensemble (le coup du "je me fais passer pour ta/ton petit-ami(e) lors du mariage de X ou Y où tu es invité(e), et on tombe amoureux", c'est du grand classique exploité jusqu'à plus soif par Hallmark et compagnie).

Pourtant, le métrage n'est pas désagréable pour autant, avec son ambiance hivernale et festive (qui aurait très bien pu faire entrer ce film dans le cadre de la dernière Christmas Yulefest), une Emma Roberts toujours très attachante, et un Thomas Mann sympathique... ça se regarde facilement, en somme, même si pour être totalement franc, ça ne me laissera pas forcément un souvenir très probant : à trop jouer la carte des coïncidences et du destin, on quitte la réalité pour entrer de plein pied dans une structure narrative fantaisiste et artificielle...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1768 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Amour triomphe toujours (2022)

Publié le 12 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Télévision, USA, Review, St Valentin, Canada

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

L'Amour triomphe toujours (Be Mine, Valentine - 2022) :

Organisatrice de demandes en mariage excentriques, Piper Davis (Kaitlyn Leeb) est débordée à l'approche de la Saint Valentin, lorsque Jordan (Christopher Jacot), un nouveau client, lui demande son aide. Elle accepte néanmoins, sans se douter que Jordan et son compagnon Simon (Charlie Benger) n'ont pas grand chose en commun. Pour l'aider à gérer ce couple difficile, elle peut néanmoins compter sur l'aide d'Adam (Brendon Zub), le frère de Simon, pourtant peu enclin à la romance et spécialiste en séparations... mais qui va se laisser prendre au jeu de la jolie Piper.

Une comédie romantique canadienne assez générique et peu mémorable, qui vaut principalement pour la diversité des couples dont s'occupe l'héroïne, et pour le capital sympathie de Kaitlyn Leeb, qui fait toujours une protagoniste attachante et intéressante.

Le reste n'est pas vraiment très marquant, pour être franc, notamment Zub, qui ne m'a jamais paru être un love interest très charismatique ou intéressant dans ses films, et qui ici ne fait pas grande impression.

Un bon gros bof, en somme (c'est le genre de téléfilm qui passerait, outre-atlantique, sur UpTv ou ION, et pas sur de plus grandes chaînes), même si ce n'est pas désastreux (Leeb mérite mieux, cependant).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1764 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Accidentally (2022)

Publié le 8 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, USA, Amazon, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Love Accidentally (2022) :

Publicitaires rivaux ne se supportant pas et en constante compétition, Alexa (Brenda Song) et Jason (Aaron O'Connell) ne se parlent que pour s'insulter. Sauf par SMS, car un accident téléphonique les a mis en contact par texto, sans qu'ils connaissent l'identité l'un de l'autre : ils commencent alors à faire connaissance et à se rapprocher, sans deviner qu'ils sont en réalité prêts à s'étriper pour la même promotion...

Une comédie romantique Amazon FreeVee au budget très limité et qui aurait aussi bien pu être diffusée sur UpTv ou Ion, tant elle est générique et convenue au possible : encore une fois, on est ici en pleine relecture de Vous avez un message et de Rendez-vous (voir aussi ) appliquée au monde "merveilleux" des publicitaires, et avec, comme souvent, une actrice connue sur le retour dans le rôle de la patronne au grand cœur (Denise Richards).

La production est compétente mais aseptisée, le casting secondaire assez transparent, l'intrigue est cousue de fil blanc, ça cite Jane Austin, bref, c'est un production Hybrid assez typique... mais j'ai vu bien pire.

Après, je ne suis pas forcément objectif, puisque j'ai beaucoup d'affection pour Brenda Song, qui mériterait une carrière plus florissante, mais outre le couple principal sympathique (et pourtant, ça partait mal, avec un Jason particulièrement tête à claques), la réalisation a la bonne idée de mettre en scène ses échanges de SMS de façon dictée, évitant ainsi les scènes répétitives d'acteurs en train de faire semblant de tapoter sur leur smartphone tandis qu'en voix off, ils lisent mollement le contenu de leur correspondance : ici, au moins, ils vocalisent leurs dialogues, et cela leur donne plus de vie.

Ça ne sauve pas le métrage, mais ça lui permet presque d'atteindre la moyenne.

2.5 + 0.25 pour Brenda Song = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1766 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Two Tickets to Paradise (2022)

Publié le 10 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Télévision, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Two Tickets to Paradise (2022) :

Lorsqu'ils se rencontrent, quelques minutes après avoir été tous deux abandonnés devant l'autel, Hannah (Ashley Williams) et Josh (Ryan Peavey) se motivent mutuellement à laisser derrière eux cette mauvaise expérience, et à partir en lune de miel solo, chacun de son côté. Sans le savoir, cependant, le duo se retrouve à Hawaï, où ils partagent ces vacances improvisées et apprennent à se connaître...

Une rom-com Hallmark ensoleillé et dynamique, qui ne se prend jamais au sérieux, et qui a été tournée à Hawaï, avec ce que ça implique de décontraction et de semi-vacances au soleil pour un Peavey goguenard et une Ashley Williams qui se lâche totalement.

Le résultat est donc clairement rigolard, avec une interprétation volontairement un peu outrée, un Peavey qui passe de multiples scènes à parader ses muscles de manière totalement gratuite (et un peu risible, son surf sous le bras), des acteurs qui s'amusent, des seconds rôles locaux et de beaux paysages, le tout à peine justifié par la chanson-titre "Two Tickets to Paradise".

Une bonne surprise, donc, assez enjouée et légère, à laquelle on pourrait peut-être reprocher le sempiternel "retour du petit-ami" dans le dernier quart d'heure, et le couple gay à la limite de la caricature (mais qui a le mérite d'exister, un peu comme le couple lesbien que l'on voit passer à un moment en arrière-plan).

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1783 : Maurice le chat fabuleux (2022)

Publié le 3 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Review, Jeunesse, UK, USA, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maurice le chat fabuleux (The Amazing Maurice - 2022) :

Chat sarcastique doué de parole suite à un incident magique, Maurice (Hugh Laurie) accompagne Keith (Himesh Patel), un humain joueur de flûte, et une troupe de rats eux aussi doués de parole et d'intelligence (Gemma Arterton, David Tennant, Joe Sugg, Julie Atherton...), de ville en ville, où ils se produisent dans un numéro bien rodé leur permettant de faire croire aux habitants qu'ils sont envahis de rats et que Keith peut les sauver moyennant finances. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à Bad Igoince, où vit Malicia (Emilia Clarke), une ville affamée victime d'une réelle invasion de rats contrôlés par une entité maléfique (David Thewlis)...

Jolie distribution vocale pour cette adaptation du roman Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants de Terry Pratchett, une parodie du Joueur de flute de Hamelin prenant place dans l'univers du Disque-Monde, et ici adapté par le scénariste de Shrek, d'Aladdin et des Pirates des Caraïbes.

Une coproduction anglo-germano-américaine plutôt fidèle à l'œuvre originale, que ce soit dans l'esprit ou dans la lettre, et qui s'avère assez agréable à regarder, bien qu'occasionnellement un peu décousu et au rythme inégal. Heureusement, les doubleurs excellents et l'humour inhérent à l'œuvre de Pratchett assurent que l'on ne s'ennuie jamais.

Après, le film n'est pas dénué de défauts : le style graphique, notamment, est assez dérivatif (l'un des chasseurs de rats de la ville ressemble comme deux gouttes d'eau au Maire du Noël de Mr. Jack), et le personnage de Malicia est honnêtement assez horripilant avec ses dialogues méta qui brisent constamment le quatrième mur (je sais que c'est inhérent au personnage, mais ça passe assez mal à l'écran, même si Emilia Clarke est excellente).

Rien de rédhibitoire, cela dit, et en tant qu'adaptation de Pratchett, ce Maurice est tout à fait honorable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1765 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : I Want You Back (2022)

Publié le 9 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Amazon, Review, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

I Want You Back (2022) :

Tous deux subitement célibataires, Peter (Charlie Day) et Emma (Jenny Slate) se rencontrent dans une cage d'escalier et sympathisent. Rapidement, ils mettent au point un plan machiavélique : Peter va tenter de devenir l'ami de Noah (Scott Eastwood), l'ex d'Emma, pour faire capoter son nouveau couple avec la jolie Ginny (Clark Backo), pendant qu'Emma, elle, va tout faire pour séduire Logan (Manny Jacinto), le nouveau compagnon artiste d'Anne (Gina Rodriguez), l'ex de Peter, et provoquer leur rupture....

Une comédie romantique indépendante légèrement corrosive qui, malgré deux acteurs principaux qui ne comptent pas, habituellement, parmi mes acteurs préférés (au contraire), s'avère plutôt sympathique et attachante.

Cette production Amazon ne surprendra pas tant par ses grandes lignes, somme toute très prévisibles (mais bien menée), que par ses digressions excentriques : ici, un numéro touchant issu de The Little Shop of Horrors, là, une amitié improbable qui se noue entre Emma et un enfant...

Et si, effectivement, tout cela rallonge un peu trop la sauce (le film frôle les deux heures, ce qui est un peu inutile), ça donne aussi du corps à cette histoire, et à ces personnages que l'on apprend à apprécier, jamais manichéens et toujours bien développés.

Une bonne surprise, à la fois drôle (sans sombrer dans le cringe) et touchante.

4.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1789 : SEMAINE IRLANDE - Deadly Cuts (2021)

Publié le 13 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Review, Irlande, Thriller, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Deadly Cuts (2021) :

Dans une petite ville de la banlieue de Dublin, les employées d'un salon de coiffure (Angeline Ball, Erica Roe, Shauna Higgins, Lauren Larkin) qui préparent un grand concours national sont contraintes de se débarrasser de manière sanglante d'un petit caïd local (Ian Lloyd Anderson), ce qui va renforcer leurs liens et les remotiver dans leur préparation...

Une comédie irlandaise sympathique, mais inégale, qui hésite constamment entre film noir corrosif sur des coiffeuses en mode justicières en lutte contre le crime et la corruption, et grosse parodie du monde de la mode et la coiffure, avec grand concours rigolard, interprétation très caricaturale, looks improbables, et tout et tout.

Le problème étant que la parodie prend très largement le pas sur le film noir, qui s'éclipse pendant un bon tiers du film pour laisser la place au concours, et à cette histoire très anglaise d'un groupe de coiffeuses qui tente de sauver son village d'un méchant développeur aux dents longues.

Résultat, on se retrouve avec un film qui a le postérieur entre deux chaises, jamais assez noir ou sanglant pour que le côté criminel du tout ne fonctionne, et trop décalé et parodique pour que l'on prenne le tout au sérieux un seul instant.

Après, ça reste amusant, et tout le monde s'y donne à cœur joie, mais ça manque de maîtrise.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1769 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 7 Days (2021)

Publié le 13 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Review, USA, St Valentin, Drame, Inde

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

7 Days (2021) :

Alors que la pandémie de la COVID commence à peine à faire des ravages, Ravi (Karan Soni) et Rita (Geraldine Viswanathan) se rencontrent lors d'un rendez-vous organisé par leurs mères indiennes. Le courant ne passe pas particulièrement, mais lorsque le confinement est subitement ordonné par le gouvernement, Rita et Ravi se retrouvent coincés ensemble pendant plusieurs jours... une situation qui se complique lorsque Rita tombe malade.

Une comédie romantico-dramatique indépendante produite par les frères Duplass, et se concentrant sur les premiers jours/premières heures de la pandémie, lorsque l'on ignorait encore tout de la maladie, avec tout ce que cela comportait d'anxiété, de peur, de gestes inutiles, d'habitudes en pleine mutation, d'isolation et de solitude.

Une solitude qui débouche ici sur une histoire d'amour improbable sur fond de mariage arrangé entre enfants de la communauté indienne, et de refus des traditions - ou presque, puisque finalement, les traditions sont préservées et débouchent sur la création d'un nouveau couple, comme prévu par les mères indiennes des deux protagonistes.

Une approche un peu traditionnaliste du genre qui, malgré deux acteurs principaux très attachants, ne m'a pas totalement convaincu, principalement parce que la relation entre Ravi et Rita ressemble plus, dans sa forme et dans son fond, à une belle histoire d'amitié qu'à une histoire d'amour.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1772 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fall Into Winter (2023)

Publié le 16 Février 2023 par Lurdo dans St Valentin, Comédie, Romance, Critiques éclair, Télévision, Cinéma, USA, GAF, GAC, Review

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Fall Into Winter (2023) :

Parce que son frère, copropriétaire avec elle de leur confiserie familiale, a décidé de vendre ses parts pour suivre son épouse en Angleterre, Kerry (Lori Loughlin), très attachée à la tradition, se retrouve à devoir composer avec Brooks (James Tupper), le nouveau copropriétaire, un entrepreneur ambitieux que Kerry connaît (et déteste cordialement) depuis le lycée. À l'approche de la Winterfest locale, les deux collègues apprennent alors à s'apprivoiser, malgré les nombreux projets de transformation de Brooks...

Visiblement, les valeurs chrétiennes qui animent la chaîne GAF et empêchent celle-ci de mettre à l'écran des personnages ne représentant ces valeurs familiales ne s'étendent pas aux actrices condamnées, puisqu'après quelques mois en prison pour corruption, et deux années de liberté conditionnelle, revoilà Lori Loughlin (par ailleurs toujours kickbannée de la chaîne Hallmark) dans une comédie romantique hivernale, face à un James Tupper qui a pris un coup de vieux.

Cela dit, l'interprétation décontractée de ce dernier reste toujours efficace, et dans cette romcom pour quinquagénaires, il se pose efficacement en contraste d'une Lori Loughlin en mode psychorigide refusant le changement et constamment sur la défensive. D'ailleurs, globalement, j'ai trouvé l'écriture de ce métrage un peu meilleure que la moyenne, plus mature, même si l'on n'échappe pas au quiproquo de dernière minute bien balourd, de mise dans tous les téléfilms du genre.

Après, il y a toujours des défauts récurrents, comme la romance secondaire des deux sidekicks noirs sous-développés, la musique fréquemment envahissante, et autres éléments génériques, mais dans l'ensemble, compte tenu des précédents de la chaîne, je m'attendais à bien pire.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1761 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fly Away With Me (2022)

Publié le 5 Février 2023 par Lurdo dans Hallmark, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Review, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Fly Away With Me (2022) :

Publicitaire rêvant de devenir scénariste, Angie (Natalie Hall) trouve enfin l'appartement de ses rêves, qui est sien à une condition : qu'elle n'y accueille pas d'animal domestique. Pas de problème... sauf qu'à peine installée, un perroquet s'invite chez elle et refuse de partir. Elle ne peut alors compter que sur son séduisant voisin, Ted (Peter Mooney), qui dissimule lui aussi un chien dans son appartement, pour tenter de faire illusion auprès de la propriétaire de l'immeuble, la stricte Gineen (Melinda Michael), le temps de retrouver le propriétaire du volatile...

Comédie romantique Hallmark au postulat capillotracté, et qui ressemble presque plus à une production un peu plus économique pour UpTV ou ION qu'à un métrage Hallmark : c'est léger, certes (peut-être un peu trop, même, ça surjoue pas mal), mais la distribution secondaire (y compris les deux hommes dans la vie d'Angie, et la propriétaire des lieux) est particulièrement transparente et caricaturale, guère mise en valeur par le travail peu inspiré du département coiffure et maquillage.

Un bon gros bof, en somme, même si Natalie Hall est toujours très sympathique, et que les deux bestioles ne sont pas désagréables.

2.5/6 (dont 0.25 pour la toute fin, amusante)

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Un film, un jour (ou presque) #1771 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Ticket to Paradise (2022)

Publié le 15 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Ticket to Paradise (2022) :

Divorcés depuis des années, David (George Clooney) et Georgia (Julia Roberts) acceptent de faire une trêve dans leur conflit incessant lorsque leur fille Lily (Kaitlyn Dever) leur annonce qu'elle abandonne ses ambitions de devenir avocate pour se marier et s'installer à Bali avec son fiancé. David et Georgia prennent alors l'avion pour assister au mariage, et espérer faire changer leur fille d'avis avant qu'il ne soit trop tard...

Un film à plus gros budget à ne pas confondre avec le Two Tickets to Paradise de Hallmark, et qui boucle la boucle, en quelque sorte, puisque cette quinzaine a débuté avec Kaitlyn Dever, et se termine avec Kaitlyn Dever.

Ici dans un rôle secondaire, certes, mais tout de même. Par contre, malheureusement, ce Ticket to Paradise m'a semblé bien en dessous de son sympathique Rosaline, un résultat bizarrement frustrant compte tenu des acteurs impliqués.

Parce qu'après tout, des décors paradisiaques, deux stars confirmées comme George Clooney et Julia Roberts, un ton à priori pas trop sérieux, des personnages secondaires attachants, le scénariste d'Indian Palace et réalisateur de Mama Mia 2, ça pouvait donner, non, ça aurait dû donner quelque chose d'amusant, de dynamique et de léger.

Et puis non : le script est relativement plat et dénué d'énergie ou de charme, préférant donner un côté doux-amer et semi-dramatique à la relation de Clooney et Roberts (ce qui tue, au passage, leur alchimie romantique), tout en sous-développant tout le reste, notamment la seconde romance du métrage, celle de Kaitlyn Dever et de son prétendant.

Le résultat est un film assez terne malgré de jolis paysages, assez plat malgré un Clooney et une Roberts qui s'amusent (il n'y a qu'à voir le bêtisier final, plus mémorable et amusant que l'intégralité du film), et surtout, au final, c'est une rom-com gentillette et quelconque, trop anecdotique en regard de son potentiel. Bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1799 : The Honeymoon (2022)

Publié le 23 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Romance, Italie, UK, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Honeymoon (2022) :

Adam (Pico Alexander) et sa jeune épouse Sarah (Maria Bakalova) partent à Venise pour leur lune de miel... avec Bav (Asim Chaudhry), le meilleur ami d'Adam, un véritable boulet qui a récemment perdu son emploi et qui songe au suicide. Sur place, cependant, Sarah attire l'attention de Giorgio (Lucas Bravo), un séduisant criminel, qui oblige Adam et Bav à lui servir de mules pour transporter de la cocaïne en Slovénie...

Présenté comme une comédie romantique, ce métrage est en fait plus proche d'une comédie en mode bromance, saupoudrée de comédie semi-romantique assez peu présente, ou plutôt éclipsée par le trait très forcé de tout le côté cringe, avec un Bav tellement caricatural et aux actions tellement imbuvables qu'on en vient rapidement à détester ce personnage mythomane, envahissant et trop cartoonesque pour que l'on parvienne à croire au reste.

Résultat, le film devient rapidement assez laborieux et pénible, et l'on se lasse vite de cette histoire, qui finit par être un peu comme un film de Francis Weber dont le François Pignon serait totalement dénué de tout capital sympathie et mériterait de se faire tuer dès les premières minutes du métrage.

La distribution n'est pas désagréable, et le réalisateur avait pourtant conçu Joyeuses funérailles (2007), qui était plutôt réussi, mais je n'ai absolument pas accroché au ton ou à l'écriture.

1.5/6

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Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 3 : suite et fin

Publié le 27 Septembre 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Comédie, Jeunesse, Fantastique, UK, BBC

Young Dracula, saison 3 (2011) - deuxième partie :

3x07-13 :

- 07 : Influence notable de Harry Potter sur cet épisode, qui voit Vlad se rapprocher de son côté obscur, incité par le grimoire du destin, qui lui parle en parseltongue murmures mystérieux, et l'amène au contact du Miroir du Rised. Là, Vlad est avalé dans la glace par des gargouilles/faunes très réussies, et il est confronté à son double maléfique, un affrontement dont il ne ressort pas indemne. En parallèle, Ramanga, l'un des leaders des clans vampiriques (un immense black menaçant tout en cuir) arrive à l'école, et exige de voir l'Élu : l'occasion pour Ingrid de jouer double jeu, et de tenter de trahir sa famille en séduisant Ramanga ; à Dracu et compagnie de tenter de contrer ces plans machiavéliques... en déguisant Renfield en Vlad. Un épisode bien équilibré entre sérieux dramatique et déconnade.

- 08 : De retour du miroir, et dominé par son côté maléfique, Vlad devient enfin l'Élu, avec ses pleins pouvoirs : il terrorise son père, sa soeur, l'école, tente de rendre Erin jalouse en séduisant une autre élève... la situation est intenable. Vlad manque de tuer sa soeur, commande la mise à mort de son père, et ne doit son salut qu'au sacrifice d'Erin, qui le sauve du Mal absolu. Le tout mis en parallèle d'une visite de l'inspectrice académique à l'école, qui panique McCauley et Dracula. Un peu moins bien équilibré, mais amène les éléments nécessaires du départ en exil de Vlad, et du traumatisme d'Ingrid.

- 09 : À nouveau (arf) un semi clip-show, justifié cette fois-ci par la thérapie d'Ingrid aux mains du Dr Seward, une psy qui l'oblige à revivre en flashbacks tous les moments de la série durant lesquels elle est passée au second plan, après son frère. De quoi récapituler et approfondir la psychologie, les complexes et la haine d'Ingrid, afin de motiver sa radicalisation imminente. En parallèle, Erin découvre le secret du grimoire du destin : le sang d'une tueuse (en l'occurrence, le sien), fait apparaître des mots sur les pages blanches du livre.

- 10 : Triple retour, dans cet épisode. Tout d'abord, celui d'une Ingrid normale, en mode happy-fourbe au lieu d'angry-fourbe ; le retour de Vlad, désormais en contrôle de sa part obscure ; et enfin celui de Van Helsing Jr et de sa mère, laissés lobotomisés par les Dracula en fin de saison 2. Ici, la famille de Vlad fait tout pour savoir si, oui ou non, le duo est toujours sous leur emprise... mais les Van Helsing sont en réalité en infiltration, prêts à tout pour exterminer le clan Dracula. Les pièces de l'échiquier de fin de saison se mettent en place, le frère d'Erin conclue une alliance avec Ingrid, et Dracula manipule son fils et le tuteur de celui-ci.

- 11 : Radicalisée, Ingrid décide de rendre aux vampirettes leur place dans le monde, et prend la tête d'un mouvement féministe extrémiste, lorsqu'elle transforme toute une équipe de cricket féminine en vampirettes à son service. Leur mission : tuer Vlad. De son côté, Erin se fait prendre en flagrant délit de fouinage, et est obligée de révéler sa vraie nature à tous, tandis que Vlad sombre lentement sous l'influence d'Ingrid et de son tuteur, qui commencent à décrypter les premières pages révélées du Grimoire (en réalité le testament d'un vampire antique tout puissant) ; plus légères, les tentatives de séduction de la directrice de l'école par Papa Dracula. Efficace, dans le genre Roméo & Juliette au pays des vampires, et ce au niveau des deux générations.

- 12-13 : Double épisode chaotique, dans lequel tout se cristallise. Erin est contrainte de rejoindre les Van Helsing, faute de parvenir à prouver aux Dracula sa sincérité ; Renfield rejoint les rangs des vampirettes d'Ingrid lorsqu'il découvre son armée de schoolgirls vampires... et qu'il réalise qu'avec toutes ces filles en uniforme, il va maintenant pouvoir refaire le clip de Hit me Baby one more time, avec lui-même dans le rôle (et le costume) de Britney ^^ ; tout le monde se trahit dans tous les sens ; Ingrid revêt une combinaison tout en latex façon dominatrice ; jusqu'à ce qu'enfin Vlad et Erin se retrouvent, et que le sang d'un tueur soit versé sur le grimoire, achevant de compléter ses pages.

Belle intensité dramatique, qui culmine lorsque le Grimoire s'avère être un piège du Seigneur Vampire Ancien, qui avait magiquement adopté la forme du livre, et attendait qu'on le nourrisse suffisamment pour revenir à la vie. C'est donc le cas, et aussitôt, il débute un duel avec Vlad pour la position d'Élu. Heureusement, Vlad parvient à fédérer tout le monde, tueurs comme vampires, pour éviter un bain de sang à l'échelle nationale...

 

Une saison 3 finalement assez convaincante, malgré les nombreux écueils qu'elle a dû naviguer (résumer les deux premières saisons pour le spectateur néophyte, gérer le vieillissement des acteurs, etc), et quelques petits passages à vide. Vlad prend une belle ampleur, et est crédible en vampire devenant de plus en plus puissant ; sa romance avec Erin, en filigrane, fonctionne assez bien elle aussi ; Ingrid fait un peu du surplace, en espérant que la saison prochaine continue sur la voie de la radicalisation ; et Dracula est, comme toujours génial, notamment dans sa romance hésitante avec la jolie McCauley.

Bref, comme son public, la série a grandi, passant de sitcom fantastique pour enfants à dramédie plus sérieuse et sombre, un peu comme pouvait l'être Sarah Jane Adventures dans certains épisodes. Les audiences ont suivi (+30/+50%), et la saison 4 est en tournage, donc il n'y a qu'une chose à dire : bien joué.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 1 (première partie)

Publié le 14 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

1x01-02 - The Caretaker :

mouais. À chaque fois que je le revois (et je l'ai revu un paquet de fois, ce pilote, puisque ce fut à l'époque la première - et longtemps unique - VHS de Voyager en ma possession), de nouveaux défauts me sautent aux yeux, entre la mise en place du show somme toute précipitée et manichéenne (il faut protéger les gentils zelfes innocents des maychants klingons 2.0 !!!), les détails très rapidement oubliés par la suite (et qui ne sont pas très logiques : les Kazons qui ont des vaisseaux spatiaux puissants... mais pas d'eau, l'intégration catapultée du Maquis à l'équipage, qui plus est en uniforme, la manière dont Janeway oublie la Prime Directive, etc), la reproduction holographique du Kentucky par le Caretaker (WTF !?) et les personnages qui ne servent déjà à rien (dédicace à Kim). Bref, sans être nécessairement mauvais, ça ne vole pas très haut, et j'ai toujours un peu de mal à finir ce pilote d'une traite.

1x03 - Parallax :

Un Torres-centric = je suis client, mais bon... le reste du script, c'est du trek ultra-basique, avec cette anomalie spatio-temporelle qui confronte le Vgr à son double décalé dans le temps, du techno-babble creux, et le tout ronronne gentiment sans aller nulle part d'original. Niveau acting, Beltran a parfois un peu de mal à affirmer son autorité de manière naturelle et à débiter les dialogues formels inhérents au rôle de Chakotay, et Kes... hum... no comment, mais tout ça devrait se tasser rapidement...

1x04 - Time and Again :

Waouh, ils font fort : deuxième "vrai" épisode, deuxième histoire d'anomalie temporelle basique et quelconque blindée de techno-babble vide. Et cette fois-ci, c'est sans le développement intéressant d'un seul perso secondaire. C'est ce qu'on appelle un bon départ. Ou pas. Bref... Janeway semble soudain se rappeler que la Prime Directive existe, et qu'il faut l'appliquer de temps en temps (et tant pis si dans le pilote, elle est passée à l'as, cette directive), Kes continue de surjouer, la mécanique temporelle n'est pas forcément très limpide, et à la fin, zou, reboot. C'était bien utile.

1x05 - Phage :

Un peu de meublage à mi-épisode, mais un tout pas désagréable, même si à nouveau, l'application de la Prime Directive (et le sens de la justice de Janeway) est assez discutable... "messieurs les Viidiens, vous volez les organes vitaux d'autres espèces pour assurer votre survie et vous avez attaqué mon équipe... ce n'est pas bien, allez, filez, et qu'on ne vous y reprenne pas, vous avez de la chance que je sois une femme sensible, au bord des larmes et à la voix tremblotante.". Sans oublier la jalousie de Neelix envers Paris, qui ne donne pas trop envie de voir le Talaxien s'en sortir.

1x06 - The Cloud :

Bon, on passe sur le scénar über-basique à base de bestioles spatiales malencontreusement dérangées par le Voyager, ainsi que sur les maladresses toujours évidentes de l'écriture ("chez Sandrine" et ses clichés franchouillards en carton, au secours !!) et du jeu (même Mulgrew surjoue ponctuellement), et attardons nous sur un point plus sympathique : les interactions entre personnages, assez réussies, notamment Neelix qui trouve que l'équipage du Voyager est composé de boulets qui réagissent en dépit du bon sens et font trouzemille détours inutiles et dangereux. Cépafo.

1x07 - Eye of The Needle :

C'est quand même dommage d'utiliser le gimmick du "le Voyager trouve un moyen de rentrer à la maison, mais ça foire au dernier moment" si tôt dans la série, tant ça enlève beaucoup de l'intérêt et du suspens du récit... d'autant plus dommage que le reste de l'épisode (les espoirs de l'équipage, le développement de l'holodoc) est assez réussi. Par contre, la décision de l'équipage de ne pas tenter de rentrer dans le quadrant Alpha "parce qu'on risque d'influencer la timeline", blablabla, est particulièrement idiote et non-sensique.

1x08 - Ex Post Facto :

Arg, le coup récurrent du membre d'équipage accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, sur une planète étrangère... du recyclage médiocre. Avec une espèce alienne (et son chihuahua "extraterrestre" :facepalm: ) particulièrement cheap et honteuse.

1x09 - Emanations : ZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZ

zzzzzzzzzzzzLarésurrectionduKimZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzz

ZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzBragazzzzzzzzzzzzZZZZZZZzzzzz

1x10 - Prime Factors :

Voilà pourquoi les scénaristes n'auraient pas dû placer Eye of the Needle si tôt dans la saison : là, lorsqu'arrive cette nouvelle technologie pouvant ramener le Voyager à la maison en un clin d'oeil, ça fait déjà redite. D'autant plus embêtant que l'épisode est assez sympa, avec un semblant de mutinerie à bord quand vient le moment de décider quoi faire de la technologie, et un Tuvok assez surprenant en prime, sans oublier les tensions Maquis/Fédération qui ressurgissent (encore une belle occasion ratée d'avoir un arc narratif consistant, tiens). Bien entendu, tout cela n'aura aucune conséquence à long-terme, et l'équipage du Voyager sucks at diplomacy, mais on ne peut pas tout avoir.

(à suivre)

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