Une unique saison de six épisodes de 20 minutes, conçus en coproduction avec BioWare : voilà le contenu de cette première fournée de Dragon Age : Absolution, production Netflix prenant place dans l'univers des jeux vidéo Dragon Age, et tentant de faire le pont entre le précédent jeu DA, et le prochain.
Dragon Age - Absolution, saison 1 (2022) :
Un groupe d'aventuriers - Miriam (Kimberly Brooks), une voleuse elfe au passé d'esclave ; Hira (Sumalee Montano), son ex-compagne mage de l'Inquisition ; Roland (Phil LaMarr), un mercenaire humain ; Qwydion (Ashly Burch), une mage Qunari ; Lacklon (Keston John), un nain grincheux ; et Fairbanks (Matthew Mercer) - tente de dérober le Circulum Infinitus, un objet mystique, des mains de Rezaren (Josh Keaton), l'un des sorciers qui étudient l'artefact...
Au programme, beaucoup d'action, mais aussi un développement des personnages et de leurs relations assez honorable pour 6 petits épisodes à ce point compressés : pour être totalement franc, étant absolument novice de l'univers Dragon Age, j'ai eu un peu de mal avec les premiers moments de la série, qui n'est pas franchement très facile d'accès pour les spectateurs non-familiers du lore de la franchse.
Qui plus est, j'ai rapidement levé les yeux au ciel en découvrant le protagoniste central de toute l'histoire, une elfette LGBTQ rebelle et caractérielle au sombre passé d'esclave, qui lui donne un caractère tourmenté, mais ne l'empêche pas d'être une tornade indestructible sur le champ de bataille.
Pas franchement le summum de l'originalité, mais quelque part, c'est un peu comme avec les personnages de Vox Machina : on est dans les clichés du medfan peu inspiré, dans de la création de rôliste peu originale, et il faut faire avec.
Tout comme il faut faire avec une diversité assez maladroite et avec un style graphique typiques de Netflix...
Heureusement, après quelques épisodes de mise en place, Dragon Age Absolution décolle plutôt bien, et s'avère finalement agréable à suivre, quand bien même le tout ne serait qu'une succession de scènes d'action. C'est visuellement réussi, dynamique, et assez pêchu, ce qui permet de bien faire passer la pilule quand arrive cette fin ouverte en forme de "à suivre dans le prochain jeu Dragon Age !".
Pas forcément une mini-série exceptionnelle, mais elle remplit son office.
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