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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 1 : suite et fin

Publié le 11 Septembre 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Jeunesse, Fantastique, CBBC

Young Dracula, saison 1 (2006) - suite et fin :

Fin de saison 1, dans la continuité directe de la première moitié.

- 08 : Attila & Krone Westenra, les beaux-parents de Dracu, débarquent au château... et c'est le branle-bas de combat. Entre Van Helsing qui transforme Zoltan en loup-empaillé-télécommandé-espion ("It's Aliiiiiiiiiiiiiiiiive !!!"), et le vieux vampire dont le cercueil est taillé pour accommoder son fauteuil roulant,
- 09 : La famille de Robin est obligée d'aller vivre au chateau pendant que Renfield gère l'invasion de cafards dans sa maison. Robin est ravi, Dracu impatient de goûter au sang de la mère de Robin (dont il s'entiche), Chloe donne un coup de main à Vlad pour empêcher leurs parents respectifs de trop se rapprocher, et Ingrid exploite les deux rugbymen pour faire ses tâches ménagères à sa place. Et en parallèle, on apprend que Van Helsing, qui est aux chasseurs de vampires ce que l'Inspecteur Clouseau est au SWAT, est fan de Docteur Who, et doit constamment être coaché par son fils, le véritable adulte de la famille.
- 10 : Vlad (entraîné par son père) veut rejoindre l'équipe de rugby, Ingrid fait passer des entretiens façon American Idol pour se trouver un mari, et VH tente à nouveau d'infiltrer le chateau en travesti (ce qui nous vaut des scènes fendardes avec un Renfield sous le charme qui veut l'embrasser); et le gimmick de Dracu qui explose toutes les portes à chaque entrée dramatique, avec Renfield qui passe son temps à passer derrière pour les réparer,
- 11 : Journée camping pour Vlad, Robin, et leurs pères, qui finissent par se battre. Chloe fait de Renfield un syndicaliste en grève et Van Helsing, qui astique son pieu nuit et jour, se cherche une copine :
"- Papa, pourquoi tu crois que toutes les femmes avec qui tu sors finissent par prétendre aller aux toilettes, mais ne reviennent jamais ?
- Une vague d'enlèvements vampiriques, voilà pourquoi... va me chercher l'arbalète, veux-tu ?"
- 12 : Halloween, un Van Helsing parano et paniqué, une malédiction égyptienne sur le château, Ingrid qui babysitte les deux rugbymen. Fun.
- 13 : Vlad doit passer ses exams de vampire, Robin est vexé et joue les mecs normaux, VH Jr se rebelle... bof.
- 14 : Season finale. Dracu veut une nouvelle femme, et il donne à cette occasion un grand bal des vampires... auquel VH, maître es déguisements, s'invite en se travestissant à nouveau en femme (sauf que cette fois-ci, c'est Dracu qui le drague). Une fin de saison qui étrangement arrive à prendre un virage assez sérieux et dramatique dans sa seconde partie, avec le retour de l'ex de Dracu, le face à face VH/Dracu, et le bal en lui-même, plutôt réussi pour un programme de cette ampleur.

Bref, c'était convaincant, ça fout comme d'hab à l'amende les programmes pour enfants que l'on peut avoir par chez nous, et il est plus que temps de passer à la saison 2 de la série.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1104 : Hitman - Agent 47 (2015)

Publié le 24 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... ​​

Hitman - Agent 47 (2015) :

Lorsque Katia (Hannah Ware), une femme aux capacités surhumaines, refait surface, une course contre la montre s'engage entre le Syndicat - une organisation criminelle dirigée par LeClerq (Thomas Kretschmann) et son bras droit indestructible, John Smith (Zachary Quinto) - et l'Agent 47 (Rupert Friend), tueur à gages génétiquement modifié, qui tous deux tentent de la retrouver. Car Katia est la fille d'un savant porté manquant (Ciaran Hinds), détenteur des nombreux secrets ayant donné naissance au programme des Agents...

Un peu moins de 8 ans après le premier Hitman, raté et étrangement mou malgré son montage (trop) nerveux, on reboote la franchise avec un nouvel acteur principal, et une direction plus ouvertement fantastique : ici, on a droit à des surhommes à la peau doublée de kevlar, à des clones, à de la modification génétique, à des capacités à la limite de la précognition, etc, pour un résultat assez bancal, mais plus abouti que le film mettant en scène Timothy Olyphant.

Ce n'est pas forcément grâce à Rupert Friend qui, malgré ses efforts, n'est pas encore un excellent Agent 47 : il n'a pas la tête de l'emploi, pas la carrure, son crâne n'est pas rasé d'assez près, et il passe un peu trop son temps à tenter de jouer les Terminators indestructibles, une expression constipée sur le visage.

Pourtant, çà et là, on sent que Friend n'est pas passé loin. Mais il n'est vraiment pas aidé par la direction globale du film, et par ses tentatives constantes de faire de 47 un agent badass, capable d'acrobaties et d'actions improbables.

C'est assez étrange, à vrai dire : le film parvient fréquemment à restituer des moments incontournables du jeu, que ce soit lors des infiltrations, des changements de costume, des meurtres assez ludiques, ou encore au travers du personnage de Katia, que 47 coache, façon tutoriel vidéoludique, et qui observe son environnement comme le ferait un joueur de Hitman...

... et malgré tout, fréquemment, le film a ces moments de trop, à la musique trop grandiloquente, aux ralentis forcés, aux poses honteuses, et aux effets (qu'ils soient de réalisation ou numériques) discutables : des mauvaises idées qui font alors vaciller le château de cartes déjà pas très solide du film, et qui arrachent un soupir au spectateur.

Ajoutez à cela une Hannah Ware pas très mémorable (elle est un peu fade), des acteurs sous-exploités (Jürgen Prochnow !), et des effets inégaux, et l'on pourrait se dire que ce Hitman : Agent 47 n'est pas meilleur que son prédécesseur.

Sauf qu'il est mieux rythmé, plus dynamique, et dans l'ensemble, plus fun. Ce qui, comme je le disais, le place un bon cran au dessus de la version Olyphant.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2019 - 62 - Un Parfum de Noël (2019)

Publié le 31 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Parfum de Noël (Christmas in the Highlands - 2019) :

Envoyée dans les Highlands écossais à Noël par sa patronne acariâtre (Caprice Bourret), Blair (Brooke Burfitt) doit y convaincre Alistair (Dan Jeannotte) de lui vendre la formule d'un parfum rare et unique, fabriqué de manière artisanale. Mais Alistair s'avère être le Comte de Glenmorie, et Blair décide alors de se faire passer pour une réalisatrice de documentaire afin de l'approcher, et de tenter de l'amadouer...

Le point fort de ce téléfilm (qui, au moment où j'écris ces lignes, n'a toujours pas trouvé de diffuseur outre-atlantique), c'est qu'il a été tourné en Écosse. Par conséquent, les extérieurs, les intérieurs, etc, tout ça fait plaisir à voir, même si on frôle parfois le film touristique publicitaire.

Le point faible... et bien, c'est tout le reste, en fait. On se retrouve en effet ici avec l'équivalent des films royaux de Hallmark, où l'Américaine un peu maladroite se retrouve au cœur d'une intrigue de cour dans un pays européen lointain, avec une princesse rivale manipulatrice, des membres de la famille méfiants, etc, etc,etc.

Sauf que la production de ce Parfum de Noël est particulièrement approximative, à de nombreux niveaux : le script paraît constamment précipité et brouillon, on passe par les clichés habituels du genre, les "méchants" sont ultra-caricaturaux (la patronne, le duo mère/fille manipulateur, le frère jaloux), la fantaisie et la légèreté sont forcées, les quiproquos multiples et répétitifs... le tout, pas aidé par une direction artistique un peu fauchée (par exemple, Caprice Bourret à l'apparence improbable, une meilleure copine/collègue aux cernes énormes, ou encore la grande arrivée de l'héroïne au bal final, façon Cendrillon du - très - pauvre) et par une actrice principale qui minaude beaucoup, sans totalement convaincre.

Dans l'ensemble, donc, on a l'impression que tout le budget est passé dans le tournage sur place, et que le reste a été bricolé avec les moyens du bord : ce n'est pas terrible du tout, ça tourne à vide, et hormis "Robert" (Olly Bassi, qui a le look, le gabarit et l'attitude parfaits pour avoir une longue carrière dans les films historiques anglosaxons), personne ne fait grande impression.

Bof, donc.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 51 - La Légende de Klaus (2019)

Publié le 25 Décembre 2019 par Lurdo dans Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest, Netflix

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Klaus (2019) :

Envoyé par son père à Smeerensburg, une île nordique perdue, pour y faire ses preuves en tant que futur postier, Jesper (Jason Schwartzman), un jeune homme égocentrique et fainéant, découvre là deux clans qui s'affrontent depuis des siècles, les Krum (Joan Cusack, etc) et les Ellingboe (Will Sasso, etc). Après avoir compris que personne à Smeerensburg n'utilise le courrier postal, Jesper réalise que s'il veut retrouver son petit confort sur le continent, il va devoir trouver une combine : il parvient à convaincre les enfants du village d'écrire des lettres en échanges des jouets fabriqués par Klaus (J.K. Simmons), un menuisier veuf vivant reclus dans les bois ; rapidement, avec l'aide d'Alva (Rashida Jones), l'institutrice, Jesper organise la distribution des jouets de Klaus, sans ce douter que cette idée n'est pas du goût des deux familles régnant sur l'île...

Un dessin animé Netflix à l'animation plus traditionnelle, mêlant 2D et 3D, et chapeauté par le créateur espagnol de la franchise Moi, Moche et Méchant, dont on retrouve ici certains coups de crayon, et un sens de l'humour assez européen.

En tant que long-métrage d'animation et film de Noël, ce n'est pas parfait : la grosse partie mise en place, jusqu'à l'arrivée de Klaus, est un peu bancale au niveau du rythme ; la direction artistique très particulière ne sera pas forcément du goût de tout le monde ; le côté "déconstruction du mythe" se limite un peu à une reconstruction à l'envers où chaque élément du Père Noël est systématiquement expliqué ; le quiproquo de dernière minute est non seulement prévisible, mais aussi un peu trop basique ; et la bande originale d'Alfonso Aguilar est compétente, mais peu mémorable.

Et pourtant, malgré tout cela, le film a un charme certain, qui fait vraiment plaisir à voir, et qui donne envie de tout lui pardonner.

Ainsi, à partir du moment où Klaus entre en scène, le film commence à prendre véritablement vie, et à s'engager sur une voie vraiment sympathique. Une grande part de ce succès est due, comme je le mentionnais, à un humour typiquement européen et décalé, et à des personnages secondaires qui ont tous une personnalité - soit développée par le script, soit de par leur apparence - mais aussi aux idées du scénario, qui revisite le mythe de manière souvent amusante et originale : tout cela donne vie à cette petite île étrange, à ce Klaus mélancolique (qui a d'ailleurs droit à une dernière scène très jolie), et rend tout ce petit monde attachant.

En somme, même s'il y a des défauts dans tout cela, le capital sympathie est conséquent, le résultat très plaisant et techniquement très réussi, le doublage efficace... bref, c'est un joli succès pour Netflix.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1113 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Amour de Chef (2019)

Publié le 2 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...​ 

Un Amour de Chef (Love on the Menu - 2019) :

Cadre dans une entreprise multinationale de fabrication de surgelés, Maggie (Autumn Reeser) a dans sa ligne de mire une nouvelle acquisition : les recettes de Hank Daniels (Kavan Smith), chef d'un restaurant étoilé en difficultés financières. Malgré les réticences initiales du chef, elle parvient à convaincre ce dernier de collaborer avec son entreprise, en échange de son savoir-faire en manière d'organisation et de gestion - mais tandis qu'elle aide Daniels à redresser son établissement, elle s'attache au restaurateur bourru, et à sa fille adolescente (Jordyn Ashley Olson)...

Ah, que c'est dommage. Une comédie romantique Hallmark sympathique, dynamique, avec un couple principal à l'alchimie ludique et à la bonne humeur prononcée, des seconds rôles agréables, et un script qui évite la plupart des clichés et des quiproquos habituels du format... mais qui ne parvient pas à totalement négocier son atterrissage.

Assez frustrant de constater qu'après une première heure plutôt agréable à suivre (malgré quelques petits moments un peu forcés, comme le rapprochement de l'héroïne avec la fille du restaurateur, un rapprochement qui se résume à faire du shopping et à parler fringues et coiffure, ou encore ces moments balourds de promotion des aliments congelés), le film trébuche sur la fin, lorsque vient le moment du rebondissement du troisième acte.

Ici, c'est la patronne de Maggie (Barbara Niven), qui révèle son visage de "méchante", et amène les quelques moments dramatiques de rigueur dans les dernières minutes des rom-coms de ce genre...

Seul problème : toute cette sous-intrigue n'a ni queue ni tête (ni dans les réactions de la protagoniste, ni dans les décisions prises par sa patronne), et semble avoir été écrite précipitamment, sans grand effort apporté à la plausibilité du tout (Kavan Smith, l'interprète principal, est à l'écriture, et clairement responsable du ton décontracté du métrage, mais il est accompagné d'une scénariste habituelle de la chaîne, aux résultats jamais très probants).

Résultat, la toute fin perd énormément de son efficacité, puisqu'elle n'est jamais vraiment justifiée par des rebondissements ou des obstacles crédibles (et que la dégustation finale du critique est encore plus improbable).

Encore une fois, dommage, car le reste était agréable à regarder.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 46 - The Moodys, saison 1 (2019)

Publié le 23 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Sitcom, Télévision, Yulefest, Drame, Fox

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

The Moodys, saison 1 (The Moodys Christmas - 2019) :

À l'occasion des fêtes de Noël, Dan (François Arnaud), récemment plaqué par sa petite-amie, rentre seul à Chicago pour y retrouver les siens. Sa famille est en effet réunie pour les fêtes, mais comme toujours, la situation est compliquée : Ann (Elizabeth Perkins), la mère, est agacée par la rénovation inachevée de sa salle de bain ; Sean Sr. (Denis Leary), le père sarcastique, est atteint d'un cancer bénin qu'il cache cependant à tout le monde ; Sean Jr. (Jay Baruchel), son fils bon à rien, vit toujours à domicile, auto-entrepreneur aux projets improbables ; Bridget (Chelsea Frei), la fille, a trompé son mari ; et lorsque le cousin de Dan arrive avec sa nouvelle petite amie Cora (Maria Gabriela De Faria), Dan s'éprend aussitôt d'elle...

Décidément, après Merry Happy Whatever, les projets de mini-série comique de Noël semblent se multiplier, cette année... et les résultats sont toujours aussi peu probants. Pour cette adaptation d'une série australienne, la Fox a opté pour un ton nettement plus sérieux que la sitcom de studio de Netflix : ici, on est dans la dramédie à la Showtime ou HBO, avec six épisodes de 25 minutes où on crie, on pleure, et on passe ensemble la semaine d'avant les fêtes.

Le problème, en fait, c'est qu'un peu comme Fox (qui a changé trois fois le projet de nom, et tente désormais de faire passer cette mini-série festive unitaire pour une "saison 1" d'une hypothétique série récurrente), le programme ne semble pas savoir ce qu'il veut être : jamais particulièrement drôle, jamais particulièrement touchant ou dramatique, jamais suffisamment développé pour que les relations des personnages aient suffisamment de poids, bourré de protagonistes assez classiques, de situations déjà vues et de rebondissements prévisibles, ce Moody Christmas finit par ne laisser aucune impression.

Pire : le personnage de Dan s'avère étrangement antipathique. Clairement voulu comme un lead romantique placé dans une situation impossible, il apparaît en fait comme un lâche qui vole la fiancée de son cousin, prend systématiquement des décisions qui sont au mieux mal avisées, et au pire détestables... et a pourtant droit à une happy end.

D'ailleurs, en parlant de fin... de multiples sous-intrigues sont laissées en suspens, clairement pour amener une suite potentielle à ce programme. Pas sûr qu'elle voie le jour, vu le manque de succès de cette mini-série, et son caractère éminemment oubliable.

The Moodys, ce n'est pas forcément mauvais, c'est assez bien interprété (Baruchel est, comme toujours, assez attachant), mais c'est totalement quelconque et insipide.

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Christmas Yulefest 2019 - 40 - Un Noël à New-York (2016)

Publié le 20 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, Romance, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël à New York (A New York Christmas/A Christmas in New York/A Night in New York - 2016) :

Durant les fêtes de Noël, six couples passent une nuit dans un hôtel luxueux de Manhattan : Diego (Maurice Mejia) et Gabriela (Catherine Toribio), deux jeunes latinos venus participer à un bal de promotion, à l'occasion duquel Diego veut avouer ses sentiments à son amie ; Bob (Richard Herd) et Irene (Lee Meriwether), deux octogénaires venus fêter leur 50è anniversaire de mariage, malgré les débuts de l'Alzheimer de Bob ; Jack (Christophe Backus), un musicien à succès, qui passe la nuit avec une groupie pour noyer son spleen ; Jasmine (Jasika Nicole) et Katherine (Tracie Thoms), qui ne sont pas sur la même longueur d'ondes à l'idée d'avoir un enfant ; Susan (Jaime Ray Newman), au mariage désastreux, qui flirte avec son amant Ben (Ross McCall) ; et Courtney (Linda Park)  et Sam (Jamie Bamber), deux ex qui se retrouvent après dix ans et qui s'avouent tous leurs secrets...

Comédie dramatique indépendante intimiste qui trahit à chaque instant son budget minimaliste et ses origines quasi-théâtrales, puisque le film se résume à une succession de scénettes d'intérieur, restreintes à des chambres d'hôtel, et aux personnages qui y séjournent.

Ces sous-intrigues se déroulent donc en parallèle, et s'entremêlent par le montage de manière un peu bancale et hachée, surtout dans la première moitié du film : la mise en place du métrage paraît en effet laborieuse, sautant de couple en couple sans vraiment laisser au spectateur le temps de s'y intéresser ou de s'y attacher, et la réalisation et la photographie assez ternes, de leur côté, ne font pas grand chose pour rendre le tout attirant à l’œil.

Et puis progressivement, malgré des sous-intrigues à l'intérêt très variable (le coup de blues du musicien m'a totalement laissé de marbre, les jeunes latinos sont un peu clichés et à l'interprétation inégale), le tout finit par trouver un rythme et un fil narratif à peu près fluide, et qui parvient à sonner juste (principalement parce que les acteurs trouvent, pour la plupart, l'authenticité nécessaire pour exprimer la sincérité de leurs personnages).

Cela dit, ça aurait aussi bien pu s'intituler Un Nouvel An à New York, Un 4 juillet à New York, ou Une Saint Valentin à New York, tant l'environnement festif n'a aucune incidence sur le récit ou sur le métrage.

Un petit 3/6

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Catch Review : TNA Impact Live (10/07/2014)

Publié le 11 Juillet 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ultime show avant les tapings de NYC, ultime show avec le ring à quatre côtés, et un show qui renoue plus ou moins avec les thématiques de l'ère Bischogan, à savoir le Championship Thursday...

- Angle récapitule les matches de ce soir, demande à Willow de venir le voir, et lui explique qu'il est temps pour lui de redevenir Jeff Hardy, maintenant que la Team Dixieland a été annihilée.

- Aries est confiant.

- Wolves vs Bragnus, Tag Titles Match. Un bon match, long, solide et méthodique.

- Roode agacé, défie MVP, qui vient en roulant, et manque de se faire démolir par Roode et EY, mais est sauvé in extremis par la Team MVP.

- Storm tente de faire basculer Sanada vers le côté obscur, en lui expliquant qu'il doit se libérer de l'influence de Mutah.

- Angle confiant d'avoir su toucher Jeff Hardy. Et non, ce n'est pas sale.

- Aries vs Sanada, X-Div title match. Ça ne pouvait pas totalement être à la hauteur de leur match du ONO Global Impact, mais ce n'était pas mauvais pour autant, bien au contraire. De l'action très réussie. Et une fois de plus, Aries est champion à l'approche de Destination X. :mrgreen:

- Bully parle de Rhino. EC3 n'est pas impressionné.

- Bully dans le ring, au micro, exige des explications. Rhino l'accuse de manipuler tout le monde pour parvenir à ses fins. Ray réplique en trollant sévèrement son ancien pote. EC3 s'en mêle, et paf, un Gore sur Ray, et Dreamer intervient in extremis. Segment bien mené pour chauffer un peu plus les tapings de New York.

- Segment backstage sympatoche des BP.

- La Menagerie se motive.

- ALove vs Britt vs Gail vs Maddie, KO Title match. Un match sympathique, et à nouveau assez long pour ce que c'était. Décidément, ce soir est un bon show sur ce plan là.

- Aries est satisfait de sa victoire, et tease de ne pas encaisser l'Option C.

- Vidéo promo pour Bobby Lashley qui est un monstre de puissance, ce que MVP ne se prive pas de nous rappeler de manière efficace.

- 20 Men Battle Royale for the #1 Cont. Spot. Un match sympathique au résultat final un poil prévisible, mais qui devrait néanmoins donner lieu à un match de championnat intéressant.


 

Un show qui, s'il souffrait un petit peu d'un public légèrement fatigué, était cependant blindé en action jusqu'à la gueule (seulement quatre matches, certes, mais des matches longs, ininterrompus, et globalement de qualité). Un bon chant du cygne pour le ring à 4 côtés, donc, et une mise en place très réussie pour les tapings new-yorkais.

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Catch Review : TNA Impact (26/12/2013)

Publié le 27 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- Superbe musique d'entrée pour Rockstar Spud, excellent comme toujours. Dixie fait une promo que personne n'écoute, interrompue par un Hardy en petite forme, qui se fait éjecter par EC3, avant que Sting ne revienne mettre son grain de sel. Je dois dire que je me suis marré en voyant Dixie refuser tout net de booker le tag match... avant de dire soudain "j'ai une idée, tiens, si on bookait un tag match ?". Ils ont vraiment décidé de transformer Dixie en la caricature écervelée que l'IWC a d'elle, et ça marche.

- Après 15 minutes, Dixie annonce enfin... qu'elle est interrompue par Gunner. :mrgreen: Gunner veut son title shot ce soir, Magnus n'est pas là, Gunner est agacé, Dixie reprend la parole, Storm l'interrompt :mrgreen: :mrgreen: veut un match pour la valise contre Gunner, et Dixie s'énerve, booke le match, et part en trombe. Beaucoup de parlotte depuis le début du show, mais c'était de la mise en place utile, et le running gag de Dixie frustrée fonctionnait parfaitement.

- Gunner vs Storm, #1 contender briefcase. C'était solide, jusqu'à ce que les deux hommes soient comptés à l'extérieur par un Earl clairement gâteux qui compte trop vite. Dommage.

- Assmacher tente de renouer avec Emo Bully.

- Magnus qui "shoote" sur les bookers, sur Hogan, et tout et tout. Bien vu.

- Brooke frustrée, Emo Bully refuse de lui parler dans le ring, Brooke s'énerve, et le plaque. Bully l'insulte calmement, récupère encore un peu plus de heat, et repart dans son trip de psychotique-à-accompagnement-musical. Segment efficace, malgré la musique.

- Magnus qui dit du bien de la MEM 2.0, avant de les critiquer.

- EC3 & Spud s'inquiètent.

- Récap d'Abyss/Park, et entrée en scène d'un Park guère rassuré, avec Janice en main.

- Hardy n'est pas à 100%, et n'est pas très motivé.

- JP vs Bad Influence. Monster's Ball. RAS. Park se fait démolir, jusqu'à ce qu'Abyss se réveille, et ne démolisse tout le monde. La routine, en somme.

- Hardy semble avoir pris une décision sérieuse.

- Magnus revient sur le résultat des BFGS.

- ODB vs Tapa. Match potable, sans plus. Le coup de pied au visage, avec lèvre éclatée d'ODB = aouch.

- Sabin tente de convaincre Velvel de l'aider à gagner le titre, la semaine prochaine, sous peine de se trouver une nouvelle copine.

- Magnus récapitule les évênements de Final Res.

- L'annonce de Dixie était une célébration pour Magnus next week, et l'ajout des Bromans au main event.

- Sting & Hardy vs Spud & EC3 & Bromans. Un handicap tag match plutôt solide, avec une jolie prestation des Bromans, et un finish très amusant, avec EC3 qui vole la victoire.

- Hardy explique que Sting est l'une de ses influences, qu'il n'a pas le moral, et qu'il a besoin de se ressourcer : il "s'en va".

 



Un show déséquilibré : une première heure chargée en parlotte (sans toutefois être mauvaise ou inutile), et une seconde heure chargée en action (sans toutefois être exceptionnelle). Le tout s'équilibre, au final, pour donner un show honorable, mais pas forcément excellent. La fin du show, par contre, était mémorable...

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Catch Review : TNA Impact (02/01/2014)

Publié le 3 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

La "grande annonce" (volontairement sur-promue, c'est le personnage qui veut ça) de Dixie, c'était une grande célébration de Magnus, son nouveau champion, durant l'Impact de cette semaine. Espérons que l'événement soit vraiment à la hauteur de la hype !

Impact :

- Angle est conscient que 2013 n'était pas une bonne année pour lui, et qu'en 2014, il va--- être interrompu par Roode, qui s'attend à ce que Kurt annonce sa retraite. Mais Kurt a autre chose en tête. Angle vs Roode, in a cage, à Genesis, avec la carrière de Kurt à la TNA en jeu.

- Dixie fait une promo backstage, et reçoit un message anonyme... qui la distrait suffisamment pour qu'elle laisse une porte ouverte vers l'extérieur de l'IZ. Elle donne à Spud la mission d'en identifier l'expéditeur.

- Gail vs Maddie. Maddie, qui charge tête baissée. Un match honorable, sans plus.

- Sabin est nerveux.

- Angle recrute Gunner, ce qui agace Storm.

- Aries vs Sabin, X-Div Title. Match solide, et finish logique dans ce feud... je m'attends à ce qu'il y ait un match retour dans très peu de temps, et que Aries récupère le titre.

- Spud révise ses leçons, et reçoit des appels anonymes.

- Samuel Shaw vs Norv Fernum. Content de voir que Dexter, après s'être essayé au métier de bûcheron, est devenu catcheur. RAS, sinon, un squash.

- Storm est mécontent de son partenaire, et semble avoir décidé de s'associer à Roode pour le tag match de ce soir. Roode hésite.

- Gunner & Angle vs Roode & Storm. Tag match solide.

- EC3 défie Jeff Hardy. Qui ne vient pas, et EC3 doit faire face à Sting. EC3 n'a aucun problème à tenir tête à Sting au micro, et booke leur match @ Genesis.

- Ray menace Park.

- Ray vs Park. Pas un match, mais une DQ immédiate pour coup de pied dans les bollocks. Bully sur le point d'incendier Park, sauvé par Anderson, qui ne peut rien faire car aspergé de liquide inflammable.

- Célébration de Magnus, avec Spud et EC3 dans le ring. Spud assure au micro, comme toujours. EC3 aussi. Dixie continue le blabla dans le ring. Magnus confirme son heel turn, jusqu'à ce Gunner se pointe, pour exiger son title shot. La team Dixie démolit Gunner, qui est sauvé par AJ, et les deux champions se font face pour conclure le show, et mettre en place un match d'unification la semaine prochaine. Longuet, et Dixie parasitait malheureusement un peu trop le segment sur la fin.

Un show... qui m'a laissé mitigé. Bon, j'admets que je faisais quelque chose à côté, et donc que je ne me suis jamais vraiment concentré à 100% sur le show, mais je l'ai trouvé un peu décousu. Et puis déjà que je ne suis pas trop fan des segments de type "célébration d'un nouveau champion", parce qu'ils s'éternisent trop souvent, là, j'ai été servi... :sweat:
M'enfin bon, next week, ce devrait être intéressant, et Genesis ne devrait pas non plus être trop désagréable, je pense...

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Catch Review : WWE RAW (28/10/2013)

Publié le 29 Octobre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Le streak de la WWE est intact, après trois PPVs médiocres (pour être gentil), et trois fois plus de Raws à l'identique, voici qu'arrive le Raw de post-PPV, et ses rebondissements (supposément) imprévisibles...

Récemment, on m'a accusé d'être un anti-WWE, et un pro-TNA ; et ce malgré le fait que je considère les derniers Impacts et Bound for Glory comme des occasions largement manquées, et des déceptions certains au point de vue du booking. Alors je me suis dit : peut-être que c'est vrai, et que je devrais faire preuve de plus d'optimisme quand je regarde la WWE.

Peut-être que ce Raw allait me redonner espoir, et renverser la tendance...

Et puis Raw s'est ouvert sur John Cena en train de parader. Sur Damien Sandow passant à tabac Cena avant d'encaisser son MITB. Et sur SuperCena parvenant à vaincre Sandow avec un seul bras.

Avec un seul bras.

Voilà. Comment voulez-vous que j'adhère encore à une compagnie qui n'a d'autre corde à son arc que "CENA IS AWESOME !" et qui échoue à construire le moindre talent secondaire ? Le pire étant, probablement, que les réactions sur le web étaient à la limite du déni de la réalité, choisissant de fermer les yeux sur le résultat et le booking pour s'ébaubir devant un "match excellent, au finish propre". Moui.

Bon, pour boucler la première heure, on a eu aussi un tag match avec le Shield contre les Usos/Big E, anecdotique : du meublage solide, en somme, mais du meublage néanmoins.

Heure 2 : Shawn Michaels fait son heel turn officiel face à Bryan, qui lui applique son finisher. Pas mal, mais un peu forcé, probablement pour forcer un match Bryan/HHH...

... ou pas, puisque Bryan se fait aussitôt attaquer par les Wyatt signifiant ainsi probablement son retour imminent en mid-card, pour un feud de meublage. Supaire. On enchaîne avec, justement, du meublage quelconque (3MB vs Los Matadores, un Divas Tag laborieux, et un squash de Kane sur Miz), une micro-promo de Kane qui enlève son masque et se range au côté de Steph & HHH (), une énième promo redondante de CM Punk dans un feud interminable, et les débuts de son énième match contre Ryback.

Un street fight match qui ouvre donc l'heure 3 du show, et tient plus du squash que d'autre chose, ouvrant la porte à une entrée en scène des Wyatt, qui attaquent Punk sans raison. Autrement dit, la WWE n'a pas d'idées, et refait le Shield avec les Wyatt : des attaques aléatoires, jusqu'à ce que soit révélé leur véritable commanditaire... l'Authority ?

Ensuite, les Real Americans affrontent les Rhodes dans un non-title match réussi, ADR vient dire trois mois au micro, Summer Rae et Natalya ont eu un match gentiment chorégraphié, et Show est venu interrompre la fête de Randy Orton.

Que retenir de ce show ? Hormis SuperCena, et les Wyatts qui s'en prennent à Punk & D-Bry pour mettre en place un match @ Survivor Series, pas grand chose. Un ou deux matches étaient solides, mais peu mémorables, et la perspective de Show dans le main event, que ce soit contre Kane, Orton ou HHH n'inspire rien de bon...

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Catch Review : TNA Impact - Live from Wembley (27/02/2014)

Publié le 28 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- Gunner furieux après Storm.

- Gros public à Wembley.

- MVP dans le ring pour récapituler le main event de Lockdown, annonce Joe, et Magnus, bref duel de promos, et zou, un match "Joe rules" (=no pin, no escape), et un brawl à la clef.

- Les Wolves ont gagné les tag titles en house show, les Bromans demandent à Roode de leur organiser un match retour à Lockdown.

- Bromans vs Bad Influence vs Wolves. Match plutôt fun.

- ECIII mijote qqch.

- Roode tente de recruter Aries pour la Team Dixieland.

- ECII dans le ring, pour affronter Doug Williams, qui profite de la tournée pour revenir dire bonjour.

- ECIII Vs Doug Williams. Un affrontement rapide, avec un ECIII qui met un terme au match avec un coup bas et son finisher. Wembley déteste ECIII.

- Storm en approche, puis en promo dans le ring, face à Gunner. Duel honorable de promos avec un Storm en mode "f*ck the army".

- Gunner est prêt à démolir Storm backstage.

- Bad Bones vs Joe. Un squash, rien de plus. Dommage, Bones avait fait bonne impression durant Xplosion.

- MVP et Aries en pleine discussion, et Aries négocie un rôle de special ref durant le match Roode/MVP de ce soir.

- Angle accueilli dans le HOF. Très bel accueil du public.

- Arrivée d'ECIII, avec une vidéo trollesque, l'annonce des blessures de Kurt, un peu de trollage des dirt sheets et de l'interwebz, et un face à face bouclé assez rapidement, pour mettre en place un match à Lockdown.

- Beautiful People vs Alpha Female & Lei'd Tapa. Un match un peu brouillon par moments (trop de monde dans le ring en même temps), mais rien de rédhibitoire.

- Tiger Uno @ Lockdown.

- Samuel Shaw au micro, pour s'excuser auprès de Christy, et expliquer qu'il est son chevalier blanc, là pour la protéger. Interruption par Anderson, Samuel dit ce qu'il ne fallait pas dire, se prend une baffe, et parvient à s'en sortir en étouffant Anderson. Efficace. "Cree-py Bas-tard !"

- Autre promo nawak de Willow.

- Gunner & Storm se battent backstage.

- Roode vs MVP w/Sp. ref. Austin Aries. Match solide, finish efficace. C'est assez amusant de voir la différence de condition physique entre un MVP et un Batista qui tous deux reviennent après un hiatus. Et puis les shorts d'Aries... :mrgreen:

 



Un show plutôt sympathique, et bien soutenu par un public motivé. Lockdown se présente très bien.

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Catch Review : Chikara - 14x03 - Diamonds Are Forever (21/06/2014)

Publié le 30 Août 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

You Only Live Twice, le premier show de la saison, ne m'avait pas convaincu ; Quantum Of Solace, encore moins. Place à Diamonds Are Forever, qui s'est déroulé le même jour que QoS...

- Los Ice Creams vs Old Fashioned : grand moment de rigolade quand les deux teams tentent de transformer le match en trios match en recrutant des enfants dans le public... :P Un bon quart d'heure de grosse déconne très très sympathique, du Chikara old-school, en somme.

- Jojo Bravo vs Max Smashmaster : un petit trapu à la queue de cheval, face au gros bedonnant de la Devastation Corp (qui a perdu plus de 50 kilos, et est désormais au gabarit de Kane) dans un squash simple et direct, qui se conclue par un superbe moonsault du colosse (un moonsault qui ressemble étrangement à celui de Tursas, qui lui aussi à perdu un poids certain... hmmmm).

- Blind Rage vs Mat Fitchett. Un high flyer aux tattoos moches vs un vétéran goth de la Chikara, pour un match bref et assez classique.

- Batiri vs Oliver Grimsly & Qefka The Quiet (de l'odditorium aka la Menagerie 2.0). Un Batiri qui démolit ses adversaires jusqu'à la disqualification. RAS.

- Juan Francisco de Coronado (aka mini-Alberto Del Rio) vs Billy Roc (un vétéran des indies, entraîneur un peu bdeonnant au style très similaire à celui de Quackenbush, en un peu moins virevoltant). Promo quelconque de JFC ; pas un match très intéressant à mes yeux, principalement parce que Coronado n'est pas un compétiteur très mémorable, et qu'une fois que le match bascule à son avantage, ça devient rapidement prévisible et basique.

- The Colony vs The Colony Xtreme Force. Tag match solide et rodé entre ces deux équipes particulièrement habituées l'une à l'autre.

- Eddie Kingston vs Jimmy Jacobs. Jacobs se pointe en tongs, trolle un peu Kingston, et tente de le convaincre de se joindre à lui pour récupérer son titre bien-aimé. Kingston s'énerve, et l'attaque, mais finit par se coucher pour Jacobs lorsqu'il mentionne son titre. Pas inintéressant, mais j'ai vraiment du mal avec le personnage de Jimmy Jacobs, qui joue les Raven-bis avec son Brood "Flood"... beaucoup trop dérivatif à mon goût.

- BDK vs 3.0 & Archie Peck. Un match bref et basique, qui vire au brawl général avec intervention de l'Odditorium et du Batiri, et qui se transforme donc en...

- Bdk & Odditorium vs Peck.0 & Batiri. Sympatoche, mais bordélique, et assez classique dans son déroulement.

 

- Bonus match ! Shynron vs Chuck Taylor. Un match assez réussi, avec un Shynron exceptionnel d'agilité, de rapidité et d'acrobaties. Dommage que les commentaires (le commentateur habituel, et l'un des deux gamins du premier match) rendent le tout assez fatiguant et saoulant par moments. M'enfin c'est toujours sympa pour le gamin.



Deux heures de show nettement plus intéressantes que les deux précédents DVDs de la compagnie. Bon, ce n'est pas encore un retour à la grande époque de la Chikara, et il y a une absence flagrante d'intrigue générale ou de direction, mais il y a du progrès, avec trois matches plus ou moins réussis sur la carte.

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Catch Review : TNA Impact (20/08/2014) - Hardcore Justice 2014

Publié le 21 Août 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Nouveau créneau horaire pour Impact, et nouveau jour de diffusion, pour un show dont la diffusion sur Spike TV est assurée jusqu'à la fin de l'année, minimum.

- Bram vs Abyss, Stairway to Janice. Démarrage sur les chapeaux de roue, avec un gros hardcore ladder match gentiment dégénéré, bien qu'un peu pépère niveau rythme, Abyss oblige. Bram est une brute absolue.

- EC3 n'a pas apprécié son séjour en prison.

- Magnus est un peu jaloux de Bram.

- Team EC3 dans le ring, pour se plaindre du traîtement subi la semaine dernière ; EC3 s'en prend à Rhino, qui réplique, mais ça n'impressionne pas Carter, qui passe à l'assaut, et démolit Rhino, sous le regard paniqué de Spud.

- Joe nous parle un peu de son passif avec Ki.

- Anderson dans une campagne de pub contre le tabac.

- Les Hardys promettent une résurgence de la tag Division.

- Un peu de hype pour Joe/Ki.

- Low Ki vs Samoa Joe, X-div title. Public déchaîné, et un excellent match entre les deux hommes, intense et nerveux.

- Les Hardys rendent visite à la Team 3D.

- Anderson en veut toujours à Shaw, et début de brawl backstage.

- Anderson vs Shaw, I quit. pas mauvais du tout, malgré une fin assez abrupte.
- 3D et Hardys ont convenu d'une idée pour relancer la Tag Div.

- Brawl backstage, la semaine dernière, entre Gail & Angelina ; Angle n'est pas content.

- Roode réfléchit sur sa carrière.

- Hardys, Wolves et 3D dans le ring, pour annoncer des matches imminents entre les trois équipes pour les ceintures.

- Dixie dans son lit, pour expliquer qu'elle souffre le martyr, et qu'elle va désormais se concentrer sur le côté business de la compagnie. Dixie la mégère qui sonne son mari d'un coup de sifflet pour qu'il rajuste son oreiller = :mrgreen:

- Hemme est enceinte.

- Storm continue de reformater Sanada... pour se constituer progressivement une armée révolutionnaire ?

- Gail Kim vs Angelina Love, Last KO Standing. À part les comptes mous et démotivés de Hebner, un bon LKS match, avec un finish efficace.

- Angle booke 3D vs Hardys vs Wolves, pour une série de matches à stipulations variables, dès la semaine prochaine.

- Promo un peu longuette de la Team MVP.

- 6 sides of Steel, #1 Contender. Un peu bordélique et court, mais assez fun, et avec un finish en suspens qui devrait mener à quelque chose de sympa.


 

Deux très bons matches (KOs & X-div), trois si l'on est fan du style hardcore du match Bram/Abyss, et deux autres dans la moyenne. Hormis la promo passable de MVP (qui aurait pu être zappée, pour laisser place à cinq minutes de plus dans le main event), c'était un show assez sympathique, ma foi.

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Catch Review : TNA Impact Live (20/03/2014)

Publié le 21 Mars 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- EY vs Abyss, Hardcore brawl. Démarrage sur les chapeaux de roue, sans la moindre règle, et avenir d'EY en suspens.

- EC3 vs Bobby Lashley. Un premier match de retour pour Lashley, qui a la majorité de l'attaque, mais Willow intervient, et démolit EC3 : la destruction systématique de tous ceux qui ont poussé Hardy à partir continue.

- Bully à Nashville pour une réunion avec Dixie.

- Joe frustré, reçoit l'assurance de la présence de quelqu'un d'autre en lieu et place de EY, en route vers l'hosto.

- A-Love bien décidée à avoir sa réponse de Velvel.

- EC3 se plaint de la non-assistance de Magnus ; Magnus le kickbanne, et s'établit en solo.

- Gunner pour une promo solide avec Papa Gunner au bord du ring ; forcément, Storm se pointe, et démolit Gunner et son père.

- Gail se plaint de Tapa, et va se venger.

- Les Bromans vont troller un peu Sanada & Tigre Uno dans les vestiaires. Amusant, notamment parce que Zema s'improvise "traducteur"... :mrgreen:

- Tapa vs Gail Kim. Un affrontement bien mené, et une victoire de Gail, qui signe apparemment la fin du contrat de Tapa.

- MVP tente de recruter Willow pour remplacer EY, mais Willow se barre dans une promo nawak et rembarre MVP.

- Les Beautiful People se réunissent dans le ring. Elles demandent à Maddie de venir, qui refuse. À nouveau, un peu longuet, mais au moins, ça, c'est fait.

- Magnus est confiant. Joe est en colère. Al Snow s'interpose.

- Bromans vs Wolves vs Tigrada. Triple threat très fun et solide.

- A-Love déprime, mais est réconfortée par Velvet.

- Kenny King toujours à Vegas.

- A-Love tente de s'excuser auprès de Maddie, avant de la passer brièvement à tabac.

- MVP se dévoue pour aider Joe.

- Vidéo sur Knux, et son background. Intriguant.

- Bully Ray à Nashville, qui trolle gentiment "Dixie", explique son retournement de veste, et se fait démolir par Roode.

- Magnus vs Joe w/Abyss & MVP enchaînés. HW Title match. Un match intelligent, avec Magnus qui travaille constamment l'abdomen de Joe, et un finish qui évite le surbooking trop génant, en gardant la conclusion prévisible à un minimum logique.

 



Un show dynamique, encore une fois, mais qui évite le bavardage en enchaînant les segments. Et alors qu'on aurait pu se dire "bon, c'est fini, ils ont de nouveaux visages, inutile d'en rajouter", voilà que Knux ressurgit avec un nouveau gimmick, et que Tapa s'en va, ce qui peut être de bonnes choses (ou pas, l'avenir le dira).

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Un film, un jour (ou presque) #1257 : Circus of Book (2020)

Publié le 20 Juillet 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Netflix, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Circus of Books (2020) :

Un documentaire Netflix sur la vie du couple Karen et Barry Mason, d'origine juive conservatrice, bien sous tous rapports, hétérosexuel, rangé et avec trois enfants, mais qui pendant plus de 35 ans, a tenu la librairie Circus of Books, à Los Angeles, une librairie spécialisée dans les magazines et le porno gay hardcore.

Une histoire amusante produite (forcément) par Ryan Murphy, prenant la forme d'un métrage réalisé par la fille des Mason qui, à l'occasion de la fermeture imminente et définitive de la librairie, a décidé de retracer la vie improbable de ses parents : son père discret et souriant, inventeur et technicien en effets spéciaux ayant travaillé sur 2001 l'odyssée de l'espace et Star Trek, sa mère journaliste profondément croyante, et leur relation assez amusante, dominée par un sens commun des affaires et des opportunités.

On découvre ainsi comment, un peu par chance, les Mason en sont venus à racheter la librairie, et à devenir un pilier de la communauté gay de la ville, à la fois lieu de débauche aux yeux de certains (jusqu'à être ciblé par le FBI), et famille de substitution pour d'autres ; paradoxe intéressant avec la foi profonde de Karen, la mère, qui a toujours tenté de prendre un maximum de distance avec l'objet de son commerce, et qui, lorsque l'un de ses fils a annoncé être homosexuel, l'a un temps très mal pris., avant de faire un véritable travail sur elle-même et de devenir une militante pro LGBTQ.

Un portrait de famille qui se double de celui d'une époque révolue, qui a placé les Mason sur le front de l'épidémie du SIDA (le témoignage d'un intervenant fait froid dans le dos, lorsqu'il explique que 90 % des personnes qu'il a connues à l'époque sont désormais décédées), et un documentaire qui, s'il flamboie (forcément) beaucoup, est aussi l'histoire des changements de la scène gay et de  l'industrie du porno, tués par le web, comme bon nombre de petites entreprises familiales.

Cela dit, tout agréable qu'il soit, ce métrage semble parfois manquer d'un petit quelque chose, comme si la réalisatrice était trop proche de son sujet pour vraiment réussir à le traiter totalement, à percer l'évasivité fréquente de sa mère, et à être autre chose qu'un regard mélancolique et nostalgique sur une institution de Los Angeles, dont la fermeture s'est faite dans l'indifférence la plus totale.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1443 : Les Mitchell contre les machines (2021)

Publié le 20 Mai 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Review, Science-Fiction, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Mitchell contre les machines (The Mitchells vs the Machines - 2021) :

Lorsque l'intelligence artificielle d'une grande marque de téléphone décide de se rebeller et de dominer la planète, seule une famille parvient à échapper à ses hordes robotiques : les Mitchell. Katie (Abbi Jacobson), passionnée de films et de réalisation, doit désormais apprendre à composer avec son père Rick (Danny McBride), qui ne la comprend pas, sous le regard de Linda (Maya Rudolph), sa mère optimiste, d'Aaron (Mike Rianda), son petit-frère passionné de dinosaures, et de Monchi, leur pug idiot... tout ceci, s'ils veulent parvenir à sauver l'humanité avant qu'il ne soit trop tard.

Je suis assez mitigé sur ce film d'animation Netflix produit par Lord et Miller (Spider-man : New Generation), un métrage qui, sur la base de ces producteurs et de la réputation qui les entoure, a été particulièrement bien accueilli par la critique américaine.

D'un côté, je comprends cet enthousiasme : le film est ludique, inventif (visuellement, on a de l'animation 2D crayonnée qui se superpose à la 3D pour lui rajouter des gags méta), part dans des directions inattendues dans son dernier tiers, il tente vraiment de parler à une génération ayant grandi avec YouTube, et il y a une vraie énergie qui, si elle ne parvient pas à durer tout le film, permet au tout d'être très divertissant en s'approchant de sa conclusion.

Et de l'autre... le fond est quand même hyper classique. Les 25 minutes de mise en place, la relation père/fille, la structure globale du récit, les tenants et aboutissants émotionnels et thématiques de l'intrigue, etc, c'est du vu et revu, qui s'ajoute à un doublage américain un peu inégal (beaucoup - trop - de membres du SNL) au mixage parfois bizarre, et, occasionnellement, à des moments inutilement frénétiques et surchargés visuellement (un peu comme dans le Into the Spider-verse de Lord et Miller, tiens).

Dans l'ensemble, je mentirais en disant que je me suis ennuyé, ou que le film ne m'a pas plu : c'est clairement le haut du panier de ce que Netflix peut proposer dans le genre (sans surprise, puisque The Michells vs... était initialement prévu au cinéma avant la COVID, et que Netflix s'est contenté d'en récupérer les droits), et c'est très bien produit... mais ça ne m'a pas non plus particulièrement emporté.

Mitigé positif, donc.

3.75/6

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Les bilans de Lurdo : Ted Lasso, saison 1 (2020)

Publié le 22 Mai 2021 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Sport, Télévision, USA, Drame, Apple

Sitcom Apple Tv+ signée Bill Lawrence (Scrubs, Cougar Town) en 10 épisodes de 25 minutes, Ted Lasso s'inspire directement (quitte à en reprendre texto des passages dans son pilote) de segments publicitaires de quelques minutes, commandés par NBC pour annoncer l'arrivée du football anglais sur la chaîne. Au programme de la série, les mésaventures de Ted Lasso, coach américain engagé pour s'occuper d'une équipe de foot miteuse du Championnat d'Angleterre...

Ted Lasso, saison 1 (2020) :

Coach universitaire de football américain, Ted Lasso (Jason Sudeikis) accepte, pour oublier un temps ses problèmes de couple, de devenir entraîneur de l'équipe de football de l'AFC Richmond, un obscur club anglais à la traîne. Mais il ignore que Rebecca Welton (Hannah Waddingham), la nouvelle propriétaire du club, dont elle a hérité lors de son divorce, ne l'a engagé que pour couler le club, et se venger ainsi de son ex-mari infidèle (Anthony Head)...

Une série louée par beaucoup de critiques comme la révélation de la saison, et une fois ces dix épisodes visionnés, il est facile de voir pourquoi, en pleine pandémie, ce programme résolument optimiste et gentil a su trouver un public.

En effet, il ne faut pas chercher l'hilarité et les gags effrénés dans ce Ted Lasso, mais plutôt une atmosphère globalement bon enfant, dans laquelle baigne cette histoire de poisson hors de l'eau légère et agréable à suivre.

Il faut dire que Bill Lawrence, à la production et à la co-écriture du pilote, n'a plus à faire ses preuves dans le genre, et ici, en mode dramédie au format court, il laisse ses acteurs confirmés incarner leurs personnages, sans jamais forcer la comédie.

On retrouve çà ou là certaines dynamiques typiques de Lawrence - les deux meilleurs potes inséparables et fusionnels, le personnage taciturne et impassible, la patronne manipulatrice et son souffre-douleur effacé, les personnages féminins qui se soutiennent malgré leurs différences, une petite touche d'émotion, des seconds rôles mémorables -, et le tout, s'il ne révolutionne rien, s'avère très sympathique à suivre, porté par l'optimisme indéboulonnable et l'absence totale de méchanceté ou de rancune de Lasso.

Les personnages secondaires, cela dit, ne sont pas à négliger, et tout le monde s'acquitte très bien de son rôle : mention spéciale à Nathan (Nick Mohammed), l'assistant effacé qui connaît un parcours intéressant, ou encore à Keeley (Juno Temple), dont le pseudo-triangle amoureux entre deux joueurs - Rory (Brett Goldstein), le vétéran en fin de carrière, et Jamie (Phil Dunster), la superstar montante - s'efface progressivement devant un développement sincère des deux hommes, qui finissent ainsi la saison à une bien meilleure place qu'au début.

Trois saisons de la série sont déjà prévues, avec une conclusion programmée au terme de la saison 3 : je serai au rendez-vous, tout en sachant à l'avance que la série ne s'inscrira pas forcément au panthéon des séries comiques incontournables.

Mais en cette période anxiogène, Ted Lasso reste une bouffé d'oxygène plutôt agréable, et qui fait du bien.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1269 : SEMAINE AVENTURE - Hercule et le Cercle de Feu (1994)

Publié le 5 Août 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Romance, Hercule

Pendant une semaine, place à l'héroïsme, à la fantasy, aux mythes et à l'aventure sur le blog des Téléphages Anonymes...

Hercule et le Cercle de Feu (Hercules and the Circle of Fire - 1994) :

Alors qu'il arpente le pays à la recherche d'un remède à la blessure magique qui torture son ami Chiron (Kevin Atkinson), un faune, Hercule découvre que Hera a dérobé la flamme éternelle de Prométhée (Mark Ferguson), qui permet aux hommes de se chauffer et de s'éclairer. Accompagné de Deianeira (Tawny Kitaen), une villageoise impertinente, Hercules part alors dans une grande aventure, au grand dam de son père Zeus (Anthony Quinn), qui craint pour l'immortalité de son fils...

Un métrage un peu au croisement des deux précédents téléfilms de la série : écrit par plusieurs scénaristes, il est un peu décousu et connait toujours des problèmes de rythme (on sent que le format 90 minutes se marie mal avec les aventures que les scénaristes veulent raconter), mais il est aussi plus cohérent et homogène au niveau de ses péripéties et de ses thématiques, notamment en ce qui concerne la relation Zeus/Hercule, le mépris de ce dernier pour les Dieux et leurs manigances, et la relation naissante entre Deianeira et Herc (d'ailleurs, on remarquera que Deianeira porte ainsi le même nom que Renee O'Connor dans le précédent téléfilm, et a un peu le même genre de dynamique dans ses échanges avec le héros).

Il y a aussi un peu de mieux au niveau des décors, puisque le temple glacé de Prométhée est plutôt réussi ; les antagonistes rencontrés par Hercule sont aussi plus intéressants, visuellement, entre le sorcier du début (qui évoque à la fois les contes et légendes norvégiennes, avec son cœur enfermé dans un bocal, et la saga Evil Dead, dans la manière dont il bondit et se bat contre Hercule), et le géant de pierre et de végétaux, visuellement efficace.

À contrario, je n'ai pas été particulièrement convaincu par la jeune sauvageonne, Phaedra (Stephanie Barrett) envoyée par Zeus pour détourner Herc de son chemin. Son interprétation est assez moyenne, et le personnage est amené de manière un peu forcée, ce qui ne fait que ralentir un peu plus un récit au rythme étrangement nonchalant. Ajoutez à cela le score de LoDuca qui semble s'inspirer, çà et là, de l'œuvre de James Horner, et l'on voit bien que ce Circle of Fire n'est pas sans problèmes.

Malgré tout, le téléfilm parvient à bien établir différents traits de caractères de Hercule, ce qui l'étoffe joliment, Kevin Sorbo est de plus en plus à l'aise, ses rapports avec Anthony Quinn sont convaincants, et dans l'ensemble, il est toujours agréable de passer un moment dans cet univers qui ne se prend jamais trop au sérieux.

Pas au niveau du pilote, mais au-dessus du Royaume Oublié.

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Un film, un jour (ou presque) #1268 : SEMAINE AVENTURE - Hercule et le Royaume Oublié (1994)

Publié le 4 Août 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Hercule

Pendant une semaine, place à l'héroïsme, à la fantasy, aux mythes et à l'aventure sur le blog des Téléphages Anonymes...

Hercule et le Royaume Oublié (Hercules and the Lost Kingdom - 1994) :

Alors qu'il tente de se faire discret et d'éviter Héra et ses sbires, Hercule (Kevin Sorbo) reçoit l'appel à l'aide des anciens habitants de Troie, cité disparue dont ils ont été chassés par les Prêtres bleus de la Reine des Dieux. En compagnie de Deianeira (Renee O'Connor), une jeune femme rebelle qu'il a sauvé d'un sacrifice, le héros part pour Troie... suivi par Waylin (Robert Trebor), un esclave persuadé d'être au service du fils de Zeus.

Un téléfilm écrit par le créateur de la série, Christian Williams, un journaliste presse... et ça se sent, puisque le produit fini est assez brouillon, mal rythmé, et que sa structure est gentiment bancale.

C'est dommage, parce que la mise en valeur des paysages néo-zélandais est efficace et que l'histoire n'est pas inintéressante ; sans oublier la distribution, franchement amusante, dont on retrouve bon nombre d'acteurs récurrents de la série : Renee O'Connor avant qu'elle ne soit Gabrielle, Robert Trebor avant qu'il ne soit Salmoneus, Elizabeth Hawthorne avant qu'elle ne reprenne le rôle de la mère d'Hercule (passer d'une reine qui couche avec Hercule à sa mère, en l'espace d'un an ou deux, ça doit faire bizarre), Nathaniel Lees (un abonné des séries de cet univers) et un tout jeune Eric Close en soldat forte-tête.

Mais dans l'ensemble, le déroulement haché de ce métrage, avec ses mini-aventures au peu convaincantes - la tribu risible, très africano-amazonienne ; le marché aux esclaves et la Reine Omphale ; le passage des 48 frères ; la séquence Jonas dans le ventre d'un serpent de mer ; l'entraînement des villageois incapables ; la bataille contre les Prêtres ninjas... etc, etc, etc - ne convainc pas franchement.

En fait, tout ça manque de liant, ça semble bricolé à partir de péripéties sans grand rapport, comme un grand patchwork conçu à partir d'idées éparses. Ajoutez à cela un Joseph LoDuca qui repompe allègrement le Conan de Poledouris pour le thème "romantique" de Deianeira et Hercule, etc voilà, un téléfilm assez médiocre, décousu, et bien moins agréable que le précédent.

Encore une fois, dommage.

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Les bilans de Sygbab - Zorro, saison 1 (1957-1958) - deuxième partie

Publié le 26 Août 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Action, Aventure, Disney, Jeunesse, Zorro

De la pointe de sa plume virtuelle, Sygbab signe un mini-bilan de la confrontation entre le héros masqué qui court vers l'aventure au galop, et un adversaire qui représente le système contre lequel il combat.

Zorro 1x14 à 1x26 - Zorro vs. The Magistrado :

Bien que le capitaine Monastario ait été écarté, la lutte de Don Diego est loin d'être terminée. Ce deuxième arc, qui assure la continuité de l'intrigue, dévoile peu à peu une conspiration dirigée par un leader mystérieux qui communique avec des plumes d'aigle en guise de code. Son émissaire s'avère difficilte à atteindre : il s'agit du magistrat du Roi, en place dans le pueblo de Los Angeles. L'objectif est de démoraliser le peuple en durcissant l'application des lois et en détournant les fonds alloués à l'armée pour rallier les soldats mécontents de ne plus avoir de solde, ce qui devrait normalement aboutir à une révolution.

En abordant ce thème, la série prend un tournant plus sombre, avec quelques morts à la clé. C'est d'ailleurs bien commode pour Diego : il est beaucoup moins prudent et se fait démasquer à plusieurs reprises, avant que ceux qui ont découvert son secret ne décèdent. C'est le cas de l'imposteur qui se faisait passer pour le Comandante, tué presque volontairement par Zorro. Cet acte est traité très légèrement : cela ne semble pas tracasser Diego alors qu'il mettait un point d'honneur à ne pas semer la mort autour de lui.

Heureusement, l'humour est toujours présent et la relation entre Diego et le sergent Garcia se développe un peu plus car ce dernier se montre de plus en plus réticent à obéir à des ordres qui lui semblent injustes et qui ne vont pas dans le sens de l'amélioration de la vie du peuple. Néanmoins il sert toujours de ressort comique, affublé d'un caporal Reyes dont la stupidité n'a pas d'égal. Leur duo est savoureux et les éclats de rire sont garantis.

Il est également amusant de voir Diego prendre un malin plaisir à se dévaloriser aux yeux de tous pour mieux se laver de tout soupçon sur sa double identité. Plutôt que d'être accablé par tous les reproches qui lui sont faits - notamment par rapport à son manque de courage -, il semble avoir pris le parti d'en jouer et de les utiliser à son avantage.

Son acolyte muet devient aussi plus important : afin d'aider Diego, il lui arrive de porter de temps en temps le costume de Zorro. C'est une bonne chose qu'il ne soit pas cantonné dans son rôle initial d'informateur qui se fait passer pour un benêt car il se révèle bien plus intelligent qu'on ne pourrait le croire.

Certains épisodes sont très bien écrits, ce qui est notamment le cas du 1.15 Garcia Stands Accused, Déjà parce qu'il commence par une chanson de Don Diego - dans la grande tradition de Disney -, et parce qu'il est pour une fois centré sur le sergent Garcia qui s'imagine en train de capturer Zorro et devenir le héros du peuple, avant d'être publiquement accusé d'avoir volé le courrier du Roi et le solde des militaires et de faire face à la peine de mort.

Ce second arc ne se repose pas sur les acquis de la première partie de saison : au contraire, il fait évoluer l'intrigue de manière intéressante et en approfondissant quelque peu les personnages. Il n'est pas exempt de tout défaut, mais c'est toujours aussi agréable à suivre.

 

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Les bilans de Sygbab - Zorro, saison 1 (1957-1958) - première partie

Publié le 19 Août 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Action, Aventure, Jeunesse, Disney, Zorro

De la pointe de sa plume virtuelle, Sygbab signe un mini-bilan de la confrontation entre le héros masqué qui surgit de la nuit et son adversaire le plus connu.

Zorro 1x01 à 1x13 - Zorro vs. Captain Monastario :

Grand classique rediffusé à de multiples reprises et ayant bercé l'enfance de nombreuses générations, la série se suit toujours avec un grand plaisir grâce à son coté intemporel (bien qu'il soit préférable de regarder la version en noir et blanc) et à ses multiples niveaux de lecture. Bien évidemment, le premier aspect qui retient l'attention concerne Don Diego, dont le statut de héros doté d'une double identité en fait un personnage intéressant à suivre; notamment quand il fait valoir son agilité et sa dextérité pour sauver la veuve et l'orphelin en endossant le costume de Zorro.

Afin de protéger son secret, il joue un tout autre rôle lorsqu'il n'est pas déguisé : celui d'un homme riche oisif attiré par les arts et préférant toujours les mots à l'action. Cela ne manque pas de décevoir Don Alejandro, qui a fait revenir son fils d'Espagne en pensant qu'il serait plus courageux et qu'il l'aiderait dans sa lutte contre Monastario. Une situation forcément compliquée à gérer pour Diego, qui aimerait bien pouvoir rendre son père fier de lui.

Ce n'est que l'un de ses soucis, car il doit également faire face à un adversaire de taille : Monastario est un homme rusé qui a bien compris qu'il ne pouvait pas combattre son ennemi de front. Il préfère engager un homme qui commet des exactions avec un costume ressemblant à celui de Zorro pour jeter le discrédit sur le héros masqué, ce qui est bien plus insidieux et efficace. Le fait qu'il y ait deux Zorro oblige Don Diego à se remettre en question et à juger les conséquences de ses actes puisqu'elles rejaillissent sur chacun de ses concitoyens. Dans le même temps, cela crée également des quiproquos amusants.

L'humour est d'ailleurs omniprésent, et c'est probablement ce côté décontracté qui, outre le charisme de Zorro - a rendu la série aussi populaire. Deux personnages en sont les ressorts principaux : Bernardo et le sergent Garcia. Le premier est hilarant quand il mime pour expliquer à Don Diego ce qu'il a appris, tout comme quand il joue le rôle de l'idiot du village pour récolter des informations. Quant au deuxième, il est aussi bon vivant que maladroit et pas très futé, mais son bon coeur et sa bonhomie le rendent attachant. Et Don Diego est le premier à avoir une réelle affection pour lui, un peu peiné de voir qu'il n'a pas assez de caractère pour faire autrement qu'obéir aux ordres qui lui sont donnés.

Dans l'ensemble, ce premier arc est plutôt bien ficelé puisqu'il se présente comme un feuilleton aux multiples rebondissements, mettant en place la lutte contre l'oppression dans laquelle s'est embarquée Don Diego en tant que Zorro. Il finit par arriver à ses fins en libérant le peuple du joug de ce tyran de Monastario, mais son combat ne fait que commencer. Malgré ce thème sérieux, l'humour permet de rendre le tout plus léger, et les personnages sont vivants. Une belle réussite.

 

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Les bilans de Sygbab - Zorro, saison 1 (1957-1958) - dernière partie

Publié le 2 Septembre 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Action, Aventure, Jeunesse, Disney, Zorro

De la pointe de sa plume virtuelle, Sygbab signe un mini-bilan de la confrontation entre le renard rusé qui fait sa loi et l'aigle qui tire les ficelles de la conspiration..

Zorro 1x27 à 1x39 - Zorro vs. The Eagle :

Dans la continuité de la chute du Magistrado, ce troisième arc ne tarde pas à dévoiler l'identité de l'Aigle et l'ampleur du complot qui pèse sur la Californie. Ce dernier est en réalité un haut fonctionnaire ayant profité des privilèges de sa fonction pour mener des tractations avec d'autres gouvernements, afin de vendre le territoire au plus offrant et d'en devenir le souverain grâce à cet appui. Le personnage est fascinant : outre sa mégalomanie qui met en exergue ses rêves de grandeur et sa soif de pouvoir - qu'il camoufle derrière le prétexte de servir la cause du peuple dont la vie sera soi-disant meilleure -, son complexe de supériorité cache une peut farouche de se retrouver seul.

Il ne recule devant rien, comme le démontre la révélation au sujet de la source de son pouvoir financier. Son organisation est en effet responsable de plusieurs razzias de bijoux, ainsi que de trésors religieux d'une valeur inestimable. Cela amène un chassé-croisé entre ses hommes de main et Zorro, tout comme c'est le cas pour les barils de poudre qui vont et viennent entre Zorro et le camp opposé. Ce gimmick est amusant dans un premier temps mais devient répétitif à la longue et fait perdre de vue les enjeux importants auxquels Diego doit faire face.

L'intrigue connaît un net regain d'intérêt dès lors que l'Aigle refait son apparition et prend possession de la hacienda de Don Alejandro, parti à Monterey dans l'idée d'obtenir le soutien du gouverneur pour lever une armée avec l'aide de tous les Don de Californie. Cette occupation complique la tâche de Diego : déjà mis en difficulté physiquement à plusieurs reprises, il doit désormais réfréner ses pulsions de justicier puisqu'il perd toute liberté de mouvement. Il s'adapte néanmoins en y voyant l'occasion idéale d'espionner son adversaire et d'en savoir plus sur ses plans. Les passages secrets de la maison familiale lui sont alors bien utiles...

Tout cela se termine en bataille rangée dans les rues de Los Angeles, dans une scène style western avec Bernardo, Don Alejandro et le sergent Garcia qui sont acculés dans la maison de l'Aigle et qui tiennent tête à toute une garnison avant que l'armée des Don ne vienne libérer le pueblo. Ça fait feu de tous les côtés, ce qui en fait une conclusion appréciable pour un arc qui laisse peu de place à l'humour, excepté pour le duo formé par le sergent Garcia et le caporal Reyes qui sont toujours aussi drôles malgré un contexte plus sérieux.

Un sujet intéressant et traité de manière sérieuse, des personnages attachants et une continuité bien assurée : ces éléments rendent cette première saison réussie.

 

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Un film, un jour (ou presque) #1479 : Luca (2021)

Publié le 8 Juillet 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Review, USA, Italie, Pixar

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Luca (2021) :

À la fin des années 50, en Italie, Luca (Jacob Tremblay), une jeune créature sous-marine rêvant de découvrir le monde des humains, découvre au contact du jeune Alberto (Jack Dylan Grazer) qu'il peut prendre une apparence humaine lorsqu'il est sec ; les deux garçons décident alors de se mêler à la population du village portuaire voisin de Portorosso, sans se douter que tous les humains qui y vivent vouent aux monstres marins une haine sans nom...

Dernier long-métrage Pixar, après les Onward et Soul de 2020, ce Luca est un peu à part dans la filmographie du studio, puisque c'est un dessin animé qui n'est pas supervisé par les réalisateurs habituels de Pixar, ni mis en musique par Michael Giacchino (alors même que l'univers typiquement italien s'y serait vraiment prêté).

En lieu et place, Enrico Casarosa, storyboarder italien récompensé pour un court métrage produit par Pixar, et l'un des co-scénaristes de Soul, pour un récit empli de soleil, de nostalgie et d'amitié enfantine... et ça fonctionne plus ou moins, je dois dire.

Le petit village côtier italien, les décors superbes, les personnages au physique caractéristique (j'aime beaucoup la petite Giulia, notamment), le message d'acceptation et de tolérance (certains y verront une métaphore évidente de l'homosexualité et du coming out, mais bon), tout ça est réussi, c'est loin d'être mauvais, mais (car il y a un mais) il m'a semblé manquer un petit quelque chose pour que le tout se hisse au niveau des autres réussites du studio.

Peut-être est-ce le manque d'enjeux très clair (et délibéré) du film (à part la course finale, c'est un récit de vacances, ce qui donne au récit un côté très nonchalant et superficiel), les motivations très Petite Sirène de Luca, le côté simpliste des antagonistes, le gimmick façon Splash, la bande originale un peu oubliable, ou encore la résolution très prévisible du tout : reste que dans l'ensemble, malgré toutes les qualités du métrage, l'émotion Pixar™ peine à poindre et à se matérialiser, et on ressort du film en ayant trouvé le tout sympatoche, sans plus.

C'est mignon, quoi.

Plus accessible et chaleureux que Soul tout en étant moins ambitieux, mais au final, la même note : 4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1505 : Jungle Cruise (2021)

Publié le 13 Août 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jungle Cruise (2021) :

Parce qu'elle est persuadée de l'existence d'un arbre magique capable de soigner tous les maux, le Dr Lily Houghton (Emily Blunt) part pour l'Amazonie avec son frère MacGregor (Jack Whitehall), poursuivis par le machiavélique Prince allemand Joachim (Jesse Plemons). Sur place, le duo requiert les services de Frank Wolff (Dwayne Johnson), un capitaine de bateau arnaqueur et baratineur, et ensemble, ils s'engagent dans la forêt exotique, plus ou moins prêts à affronter tous ses dangers... naturels comme surnaturels.

Ah, ça fait plaisir, un petit film d'aventure à l'ancienne comme ça. Soyons francs : Jungle Cruise, adapté d'une attraction Disney, ne cherche pas forcément à faire dans l'originalité absolue ; sous la direction de Jaume Collet-Serra, Jungle Cruise lorgne très forcément sur les classiques du genre, comme La Momie et sa suite, les Pirates des Caraïbes, les Alan Quartermain, L'Odyssée de l'African Queen, les Indiana Jones, etc, s'en inspirant clairement dans ses personnages, dans ses péripéties, dans ses cascades, dans sa mythologie, etc.

Et honnêtement, c'est tant mieux, puisque ce Jungle Cruise, s'il ne révolutionnera pas le genre du film d'aventures familial, s'avère une entrée tout à fait réussie au catalogue des blockbusters estivaux exotiques et spectaculaires.

C'est dynamique, c'est bien interprété, les effets spéciaux sont bons, le rythme est soutenu malgré les deux heures et quelques, Blunt et Johnson ont une bonne alchimie, Jack Whitehall est amusant (même si son personnage est un cliché ambulant, ce dernier est désamorcé au cours d'une scène inattendue dans un Disney), Jesse Plemons cabotine en méchant allemand (très inspiré du Général Bockner des Mines du Roi Salomon), bref, Jungle Cruise est très agréable à suivre, et fait plaisir à voir.

Après, ce n'est pas parfait : les effets spéciaux des conquistadors maudits ne sont pas toujours lisibles à l'écran, Paul Giamatti est sous-exploité (alors qu'il aurait pu être utilisé un peu plus, par exemple en aidant un temps les Allemands avant de changer de camp et d'aider Frank), la bande originale de James Newton Howard peine à vraiment marquer les esprits (entre thèmes secondaires trop timides dans leur utilisation, et thème principal un peu trop western dans ses accords et son orchestration, on a l'impression que JNH a tenté de faire du John Williams sans oser totalement singer le maître) et honnêtement, la reprise de Nothing Else Matters de Metallica est vraiment hors-sujet, même réorchestrée par le compositeur, au point de brièvement faire sortir le spectateur du flm pendant un certain flashback dramatique.

Mais dans l'ensemble, une bonne surprise que ce blockbuster décomplexé et léger.

Un bon 4/6

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