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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 172 - The October Society's Tales of Halloween (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Thriller, Drame, Anthologie

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

The October Society's Tales of Halloween 2015 :

Dans une petite ville tranquille, le soir d'Halloween, monstres, tueurs et autres démons se déchaînent, au cours de dix segments mélangeant humour et frissons...

Une anthologie d'Halloween qui joue fortement la carte de la nostalgie et du fan-service, avec Adrienne Barbeau qui sert de fil conducteur en narrant le tout en voix off, depuis le micro d'une station de radio.

Sweet Tooth (Dave Parker) :

Frustré par des parents égoïstes lui volant tous ses bonbons à chaque retour de la tournée d'Halloween, Timmy a fini par les massacrer et, désormais accro aux sucreries, il éventre à tour de bras les enfants pour récupérer les bonbons qu'ils obtiennent le soir du 31 Octobre, à moins que ces derniers ne lui laissent quelque chose sur le pas de leur porte...

Un segment façon légende urbaine racontée à un enfant, gentiment gore mais fauché, avec caméos de Greg Grunberg et de Clare Kramer à la fin. Très moyen et prévisible. 3/6

The Night Billy Raised Hell (Bousman) :

Un enfant déguisé en diablotin se fait convaincre par sa soeur et son petit ami de jeter des oeufs sur la maison d'un sinistre voisin (Barry Bostwick), qui s'avère être un véritable diable ; il se fait cependant prendre sur le fait et doit l'accompagner dans sa tournée, une tournée sanglante et criminelle.

Un segment typique de Bousman : c'est flashy, ultra-bariolé, avec des néons, du fluo, des bruitages de cartoon, ça surjoue dans tous les sens, et ce n'est ni drôle ni effrayant. Avec en prime un caméo creux d'Adrianne Curry, et un rebondissement final éventé dès le début de la tournée, de par la seule silhouette du diablotin. 1.5/6

Trick (Adam Gierasch) :

Deux couples de trentenaires passant la soirée d'Halloween ensemble sont soudain confrontés à des enfants tueurs, qui s'en prennent à eux... non sans raisons.

Je n'étais pas du tout convaincu au début, notamment parce que les effets n'étaient pas très réussis, mais en fin de compte, ça passe, et le rebondissement final est sympathique. 3.25/6

The Weak and The Wicked (Paul Solet) :

Un adolescent masqué tente de se venger d'un trios de brutes responsables de la mort de sa famille, il y a de cela des années... et il a recours au surnaturel.

Pas du tout convaincu par ce pastiche de Sergio Leone transposé dans un milieu moderne et urbain, avec des adolescents, des bmx, de la GoPro, et du trash/grindcore en guise de musique. La créature, dans son unique plan, fait assez cheap. 2/6 pour Grace Phipps.

Grim Grinning Ghost (Axelle Carolyn) :

Une jeune femme peureuse rentre seule chez elle la nuit d'Halloween, et est suivie par une présence maléfique.

Bien filmé, et le caméo de Lin Shay fait toujours plaisir, mais c'est très (trop) classique, et la conclusion manque de punch. 3/6

Ding Dong (Lucky McKee) :

Un couple incapable d'avoir des enfants voit sa vie changer lorsque le caractère violent de la femme prend le dessus de manière surnaturelle...

Pas du tout aimé, surjoué et cartoony, ni drôle ni effrayant, simplement grotesque, avec en plus un traitement métaphorique de la violence conjugale assez pataud. 1/6

This Means War (John Skipp & Andrew Kasch) :

Voisin contre Voisin/La Guerre des Guirlandes, mais version Halloween, en plus sanglant, forcément.

Prévisible et surjoué au possible, mais pas désagréable, et pas sérieux du tout. Trop court pour être vraiment efficace, cela dit. 3.25/6

Friday the 31st (Mike Mendez) :

Un clone de Jason Voorhees traque une jeune femme à Halloween, mais soudain, quelque chose d'improbable se produit...

Forcément de la grosse déconne pas sérieuse, avec un alien en stop-motion, un Jason-like débile au possible, une possession Evil Deadienne, etc... mon préféré. 4.5/6

The Ransom of Rusty Rex (Ryan Schifrin) :

Deux criminels enlèvent un enfant durant Halloween pour demander une ranson à son père, mais l'enfant s'avère plus dangereux que prévu...

Sam Witwer en kidnappeur, John Landis en "père", dans un segment très prévisible, là encore, mais pas forcément désagréable une fois qu'il vire au grand n'importe quoi. Rien d'exceptionnel, cela dit. 3.5/6

Bad Seed (Neil Marshall) :

Une citrouille tueuse fait un carnage, arrachant tête après tête sur son passage, et une fliquette mène l'enquête...

Un segment qui sert de semi-toutéliage général pas très sérieux (difficile d'être sérieux avec une citrouille en latex un peu cheesy qui mâchonne la tête d'acteurs qui s'agitent en tous sens), et assez inégal, notamment dans son interprétation. La musique carpenterienne était sympathique, cela dit. 3.5/6

 

Bref, un film avec une moyenne de 2.5 ou 3/6, si l'on prend en compte la mise en forme générale du format anthologique (pas certain que de faire ressortir Lalo Schifrin de sa retraite pour composer le thème principal en ait vraiment valu la peine, par contre) et l'ambiance globale.

Le fanservice, les caméos, tout ça, c'est sympa, mais l'immense majorité des segments ne fait ni rire ni frissonner, et le format court n'aide pas certains des récits à s'établir suffisamment solidement.

De plus, je me demande si l'ordre des segments est bien le plus pertinent (l'apparition de certains enfants à la porte des protagonistes aurait été plus percutante si certains segments avaient été inversés, amha).

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