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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 187 - Navy Seals vs. Zombies (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Navy Seals vs. Zombies :

Alors que le vice-président des USA (Rick Fox) effectue un discours en Louisiane, une invasion de zombies se déclenche en ville. Aussitôt, le gouvernement dépèche une escouade de Navy Seals surentraînés (parmi lesquels Ed Quinn et Chad "Gunner" Lail) pour le secourir, lui, son équipe, et une journaliste (Stéphanie Honoré) prise au piège avec eux... mais bien vite, un objectif secondaire s'ajoute à leur mission, avec peut-être à la clef une solution à cette épidémie meurtrière.

Un DTV assez nanardesque, première réalisation d'un cascadeur devenu réalisateur, et qui cumule les tares d'un premier long-métrage (qui plus est écrit par un scénariste/producteur assez médiocre) : la réalisation est plate et molle, la mise en scène risible, le rythme inexistant, le budget est microscopique sur tous les plans (le maquillage des zombies est ultra-sommaire ; les images d'archive et de promotion de l'armée et de la navy se succèdent ; les tirs et explosions sont majoritairement numériques), et le tout sent l'amateurisme à 20 kilomètres (hormis Gunner, qui a sacrifié sa carrière à la TNA pour ce film et a un rôle un minimum étoffé, quasiment aucun des autres "seals" ne semble savoir ce qu'il fait là).

L'interprétation, d'ailleurs, est très inégale (mention spéciale à Gunner, justement, qui n'est pas calamiteux, mais nous place des pauses aléatoires à la William Shatner dans ses dialogues), pas aidée par des dialogues bancals et peu inspirés, et les quelques caméos - l'olympienne Lolo Jones, Michael Dudikoff, Molly Hagan - n'apportent pas forcément grand chose au film, si ce n'est un peu d'expérience et de crédibilité, pour ces deux derniers.

Du métrage digne de Syfy, en somme.

1.5/6

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