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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 179 - Some Kind of Hate (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Some Kind of Hate :

Métalleux-gothique-émo maltraité par son père biker et par des lycéens de son établissement, Lincoln (Ronen Rubinstein) finit par se rebeller, et par être envoyé à la Mind's Eye Academy, un camp de redressement pour adolescents difficiles, situé en plein désert et dirigé par un gourou excentrique (Michael Polish). Là, Lincoln sympathise avec Isaac (Spencer Breslin), s'entiche de Kaitlin (Grace Phipps), et s'attire l'hostilité de Willie (Maestro Harrell), qui le harcèle alors. Mais Lincoln est un pacifiste, et malgré les encouragements de Kaitlin, il refuse de se défendre : sa souffrance et sa colère vont alors s'accumuler, jusqu'à ramener à la vie Moira (Sierra McCormick), l'esprit vengeur d'une pensionnaire instable et suicidée...

Un film assez générique et médiocre, qui prend le sujet du harcèlement chez les adolescents, pour en faire un drame surnaturel gentiment racoleur, sans la moindre tension ni le moindre rythme (la première manifestation fantomatique ne se produit qu'au bout d'une bonne demi-heure).

Il y a bien des meurtres (très) sanglants dans le dernier tiers du film, mais le tout manque tellement d'énergie, d'intérêt (notamment au niveau de son acteur principal, une sorte de Jon Snow grand, athlétique, dépressif et rasé de près, mais qui joue assez moyennement et n'est pas un instant crédible en ado harcelé ; et de son esprit vengeur, qui est plus larmoyant et geignard que menaçant), et est tellement pataud sur tous les plans (la scène de mutilation semi-saphique, :soupir: ; le fait d'utiliser l'auto-mutilation et le suicide comme des gimmicks gratuits dans un film frôlant l'exploitation, idem ; Moira qui avance au ralenti parmi les cadavres sur fond de musique classique, encore pire) qu'en moins de 80 minutes, on a pourtant le temps de s'ennuyer.

1.75/6

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