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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1906 : Spinning Gold (2023)

Publié le 10 Août 2023 par Lurdo in Cinéma, Biographie, Comédie, Histoire, Musique, Critiques éclair, Review, USA, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Spinning Gold (2023) :

L'ascension et le succès de Neil Bogart (Jeremy Jordan), un jeune new-yorkais de Brooklyn qui, dans les années 70 et à force de volonté et d'endettement, a fini par créer le label indépendant Casablanca Records, qui découvrira et rendra célèbres KISS, Donna Summer, les Village People et bien d'autres encore...

Un biopic étrangement flasque et inerte sur Neil Bogart, son parcours improbable et son influence sur l'industrie de la musique, écrit et réalisé par le fils de Neil Bogart (et produit par toute la famille Bogart), ce qui explique probablement beaucoup de choses.

Notamment pourquoi l'écriture, assez maladroite et pataude, se refuse à présenter Bogart autrement que comme un homme porté par la musique, opportuniste mais visionnaire, ayant toujours bon fond, et qui finit par connaître un succès bien mérité, en se trouvant au bon endroit, au bon moment.

Ce métrage très hagiographique (les défauts de Bogart - infidélités, drogues, mensonges - sont mentionnés mais très peu mis en avant ou sans grandes conséquences) ressemble ainsi à un téléfilm reflétant le regard nostalgique et complaisant d'un fils sur la vie de son père et ses réussites, avec quelques touches de comédie musicale (Jeremy Jordan est issu de Broadway, donc ponctuellement, le film part dans des numéros musicaux impromptus), une approche fantaisiste justifiée, dès ses premières scènes, par un Neil Bogart présenté comme narrateur peu fiable embellissant sa vie et ses anecdotes.

Pourquoi pas, mais au final, le tout est trop anémique pour vraiment marquer, ressemblant beaucoup à une adaptation de page Wikipedia sans structure ni liant, mal rythmée malgré les efforts du fils Bogart pour donner un sens à cette biographie improbable qui place, comme par magie, son père au cœur de chacun des événements/de chacune des chansons les plus marquantes de la décennie 70.

Mouais.

2.5/6 (dont 0.5 parce que globalement, c'est bien interprété et que j'aime bien l'époque).

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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