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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #920 - SAINT PATRICK : Leapin' Leprechauns - Les Lutins Sauteurs (1995) & Spellbreaker : Le Secret des Leprechauns (1996)

Publié le 18 Mars 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Irlande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​Et pour fêter la Saint Patrick, qui a eu lieu hier, on repart brièvement pour l'Irlande, avec deux mini-critiques !

Leapin' Leprechauns - Les Lutins Sauteurs (1995) :

En Irlande, les terres de Michael Dennehy (John Bluthal) abritent un portail vers le monde des fées et des léprechauns. Son fils John (Grant Cramer), cependant, vit en Amérique avec son épouse et ses deux enfants (Sharon Lee Jones, Gregory Smith, Erica Hess), et a pour projet de transformer la propriété de son père en parc d'attractions célébrant l'Irlande. Pour lui proposer le projet (et profiter de son absence pour étudier le terrain), John invite son père aux USA... mais le vieux Dennehy ne vient pas seul, puisque leprechauns et fées (Sylvester McCoy, Godfrey James, Tina Martin, James Ellis) font le voyage dans sa valise.

Un long-métrage pour enfants tourné en Roumanie par Ted Nicolaou, sur une idée de ce bon vieux Charles Band, et qui consacre 90% de son temps à des digressions assez plates sur les personnages qui voient ou ne voient pas les leprechauns, et sur un duo de voisins insipides.

Et puis soudain, à la toute fin du film, alors qu'il ne reste que 5-10 minutes, le scénario introduit une menace surnaturelle qui traque les Dennehy (Fin Bheara, le Roi des Morts) : si ça fonctionne à peu près au niveau visuel (c'est fauché, comme tout le reste du film, mais ils en ont conscience, et tentent de minimiser cela à l'écran), ça arrive bien trop comme un cheveu sur la soupe pour convaincre un minimum.

Bref, un métrage assez typique des DTV de l'époque, avec une interprétation moyenne, une réalisation moyenne, des effets très moyens, et une écriture générique au possible. Mais je m'attendais honnêtement à bien pire.

3/6 (adultes et enfants de plus de 8-10 ans s'abstenir)

Spellbreaker - Secret of the Leprechauns (1996) :

De passage en Irlande pour rendre visite à son grand-père (John Bluthal), Mikey (Gregory Smith) doit aider les farfadets et les fées du pays à lutter contre Nula (Madeleine Potter), l'épouse du Roi des Ténèbres, pour lequel elle veut ouvrir un passage afin qu'il revienne dans le monde des vivants...

On prend les mêmes et on recommence, pour ce DTV réalisé, écrit et tourné en même temps que le premier épisode. Cette fois-ci, pas de parents, mais uniquement le garçon et son grand-père, ainsi que tous les leprechauns et fées du premier épisode, qui tiennent là le devant de la scène.

À un point tel, d'ailleurs, qu'ils en sont soûlants, tant le film passe un temps fou sur les disputes internes de la cour des fées/leprechauns, sur le cabotinage des acteurs, et sur leurs gesticulations. En parallèle, la maléfique Nula s'avère relativement inquiétante, même si, là encore, elle est un peu en roue libre.

Étrangement, cependant, le tout parvient par moments à avoir un certain cachet, notamment le passage dans l'Au-delà, vers la fin du film, un Au-delà sinistre au possible, et à la direction artistique convaincante pour un film pour enfants.

Reste que dans l'ensemble, j'ai trouvé le tout en deçà du premier volet, notamment de par son remplissage abusif.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #919 : Robin des Bois (2018)

Publié le 15 Mars 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Drame, Histoire, Critiques éclair, Review, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Robin des Bois (Robin Hood) :

À son retour des Croisades, Robin de Loxley (Taron Egerton) découvre que toute sa région natale est sous le joug du machiavélique Shérif de Nottingham (Ben Mendelsohn). Accompagné de John (Jamie Foxx), un Maure rencontré durant la Guerre, et de Marian (Eve Hewson), son ex-compagne, Robin décide alors de devenir un justicier nocturne, volant aux riches pour donner aux pauvres, dissimulé sous une capuche et armé de son arc...

Un navet vraiment piteux, qui tente de combiner propos politique anémique à base de révolte populaire à coups de cocktails molotov s'écrasant sur des boucliers de CRS, relations et esthétique/direction artistique/costumes façon young adult dystopien et clinquant (la scène du bal costumé est à se facepalmer, le triangle amoureux risible), des clichés à la pelle (le sacrifice du mentor au ralenti, pour permettre au héros de s'échapper), une distribution très inégale (entre Mendelsohn qui fait toujours le même numéro et ne change même plus de costume entre ses films, Tim Minchin assez moyen, Eve Hewson et son personnage inexistant, Jamie Dorman qui n'a pas grand chose de plus à faire si ce n'est mettre en place une suite qui ne viendra jamais), une réalisation et un montage assez laids, des techniques d'archerie en carton, des effets spéciaux médiocres, et toute une approche anachronique gentiment creuse (la séquence commando au Moyen Orient, avec ses soldats aux gilets pare-balles pare-flèches, contre des méchants Maures aux projectiles faisant des bruits explosifs, au secours)...

C'est bien simple, ça tente de partir dans tellement de directions que ça paraît totalement décousu et que tout sonne faux du début à la fin. Ça rappelle fortement King Arthur de Guy Ritchie, mais en encore moins intéressant et maîtrisé... c'est dire !

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #918 : Cher Dictateur (2018)

Publié le 14 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Politique, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Cher Dictateur (Dear Dictator) :

Lycéenne rebelle, Tatiana (Odeya Rush) déteste sa vie : son père n'est plus là, sa mère (Katie Holmes), tout sauf fiable, est obsédée par son amant du moment, Charles (Seth Green), un dentiste fétichiste des pieds, et lorsque l'un de ses enseignants (Jason Biggs) lui demande d'écrire une lettre à quelqu'un qui l'inspire, elle choisit le Général Anton Vincent (Michael Caine), un dictateur d'une nation caribéenne. Mais lorsque ce dernier est victime d'un coup d'état, il débarque soudain, incognito, chez Tatiana et sa mère, dont il devient le mentor, afin de remettre leurs vies dans le droit chemin...

Une teen comedy qui, d'un postulat de départ amusant et d'une distribution intéressante, ne tire pas grand chose, voire même rien du tout.

En faisant de ce dictateur meurtrier un bon vieux grand-père de substitution pour une mère paumée et pour une ado pseudo-rebelle clichée, le scénario n'exploite jamais la folie inhérente au concept, ou la violence et la cruauté du personnage (en fait, c'est un peu Un Élève Doué, passé au filtre Nickelodeon, sans avoir les qualités de l'un ou de l'autre).

Notamment parce que Michael Caine est un peu hors-sujet, en tant que dictateur d'une nation caribéenne, mais aussi parce que le film manque cruellement de mordant ou de méchanceté, préférant être nettement plus axé sur l'héroïne adolescente, ses histoires de lycée , etc, le tout avec un rythme mollasson, un humour inerte, et un intérêt très limité.

2/6 (dire que c'était l'un des scripts de la Black List)

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Un film, un jour (ou presque) #917 : Alita - Battle Angel (2019)

Publié le 13 Mars 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Cinéma, Drame, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Thriller, Sport, Japon, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Alita - Battle Angel :

Dans un monde où les cyborgs sont légion, Alita (Rosa Salazar) se réveille un jour dotée d'un nouveau corps par Ido (Christoph Waltz), et totalement amnésique. Progressivement, elle redécouvre la vie dans les rues d'Iron City, où elle se trouve une vocation - chasseurs de primes -, un sport de prédilection - le motorball -, un petit-ami, Hugo (Keean Johnson), et des ennemis improbables...

Alors je vais être clair : je n'attendais absolument rien de cette adaptation de Gunnm/Battle Angel Alita par Robert Rodriguez, produite et écrite par James Cameron. Principalement parce que 1) je n'ai jamais lu les mangas, ni vus les animes, et je n'ai donc aucune nostalgie ou affection particulière pour cette histoire, 2) ni Rodriguez ni Cameron ne m'ont fait forte impression, ces dix dernières années, et 3) les premières images et bandes-annonces du film donnaient l'impression d'un personnage principal au design peu convaincant.

Et pourtant, quelle bonne surprise. À commencer par Alita, le personnage principal du film, entièrement numérique : non seulement la technique est à la hauteur (les animations du visages sont bluffantes, à défaut d'être totalement photoréalistes et naturelles), mais en plus le personnage parvient à s'avérer instantanément attachant et captivant, ce qui est une réussite incontestable.

Interprétée par Rosa Salazar, Alita porte ainsi le film sur ses épaules, techniquement crédible à 95%, touchante et naïve tout en étant diablement efficace dans l'action. Rien que pour ce personnage principal, le film est un succès, auquel je ne m'attendais pas du tout.

On ne peut pas forcément en dire autant de tous les autres personnages : si Christophe Waltz campe un Dyson Ido efficace, les autres personnages principaux non-cybernétiques (Jennifer Connelly, Mahershala Ali) connaissent des sorts un peu plus inégaux, malheureusement un peu trop simplistes et sous-exploités. Au niveau cybernétique, c'est plus le rendu qui est parfois bancal, puisque souvent réduit au visage de l'acteur/actrice incrusté sur un corps cybernétique et numérique : ponctuellement, on a l'impression de percevoir des problèmes de proportions, avec des visages un peu trop grand par rapport aux proportions du corps, à la silhouette, etc.

Et puis il y a aussi le souci Hugo (Keean Johnson), le jeune homme dont s'éprend Alita. Johnson n'est pas mauvais acteur, mais il y a là un vrai manque de charisme, qui fait que le personnage, et cette romance, ne fonctionnent pas vraiment. D'autant plus gênant que cette romance est ce sur quoi repose une grande partie de l'émotion du métrage, notamment sur la fin.

Le film ne fonctionne pas totalement sur ce plan, donc, mais heureusement, Alita (le personnage) évite que le spectateur ne décroche en cours de route, et le script, assez direct et dynamique, lui donne toujours quelque chose d'intéressant à suivre.

Niveau structure, on devine, çà et là, des arcs narratifs issus des œuvres originales, arcs qui agissent comme des chapitres involontaires dans le film : pas forcément très élégant ou fluide, narrativement parlant, mais bon. On peut aussi regretter que certains éléments de la direction artistique (je pense par exemple à l'arme de Ido) fassent un peu trop cosplay, que Hugo, justement, se déplace parfois comme un yamakasi câblé défiant les lois de la physique, que la bande originale soit insipide au possible (on ne remercie pas Junkie XL), ou que l'identité de Nova soit un énorme pétard mouillé... mais bizarrement, tous ces problèmes mineurs ne m'ont pas vraiment gêné.

Le film m'a intéressé, la patte de James Cameron est présente de bout en bout, l'héroïne du film est une vraie réussite, et l'univers dépeint est captivant : je ne m'y attendais pas, mais Alita, c'est bien.

(sans être parfait, encore une fois)

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #916 : Comic-Con - Episode IV : A Fan's Hope (2011)

Publié le 12 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA, Fantastique, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Comic-Con - Episode IV : A Fan's Hope (2011) :

Panorama de la Comic-Con 2010, réalisé par Morgan Spurlock (nettement plus discret ici que dans ses autres documentaires), et qui suit (entre deux interventions de célébrités qui viennent témoigner face caméra et expliquer en quoi la Comic-Con c'est formidable), le parcours de plusieurs visiteurs/fans.

Parmi ceux-ci, deux apprentis-dessinateurs, une cosplayeuse, un vendeur professionnel de comics qui tente de se séparer une pièce rare à 500000$, un collectionneur d'action figures, et un jeune homme qui a prévu de demander sa petite amie en mariage pendant le panel de Kevin Smith.

Un métrage au second degré et à la bonne humeur agréables, mais finalement assez inégal en intérêt : le collectionneur n'a même pas cinq minutes de présence à l'écran, le vendeur de comics n'est principalement là que pour se plaindre de ces connards venus d'Hollywood qui viennent envahir sa convention et l'empêcher de vendre ses comics, parce que la Comic-Con c'était mieux avant, et l'un des deux dessinateurs, assez médiocre, est une caricature ambulante de pseudo-artiste sans grand talent, encouragé par des parents béats qui le trouvent formidable.

Sans oublier un véritable abus d'expressions comme "tribu", "intégration", "tolérance", "impression d'enfin appartenir à un groupe", etc, un discours récurrent qui semble vouloir montrer que les geeks sont tous opprimés au quotidien, et que la Comic-Con est leur Mecque, le seul endroit où ils peuvent vivre leur passion, et venez vite dépenser de l'argent chez nous, vous ne le regretterez pas !

Un côté auto-promo un peu trop appuyé, et d'autant plus difficile à digérer aujourd'hui, presque 10 ans après, quand Marvel, Star Wars et les années 80 dominent le box-office et la pop-culture.

En parallèle, par contre, Holly Conrad, la cosplayeuse, est excellente et passionnée (et depuis, a eu un parcours sympathique) ; le couple est assez touchant ; et le second dessinateur (Eric Henson) a un talent certain que l'on repère à l'instant où l'on voit sa première planche (et depuis ce documentaire, il a percé dans l'industrie, en travaillant notamment chez Image).

Bref, un métrage pas désagréable, mais un peu trop superficiel et anecdotique, comme souvent chez Spurlock.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #915 : Dance Movie (2009)

Publié le 11 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Dance Movie (Dance Flick) :

Lorsqu'elle arrive dans son nouveau lycée artistique, Megan (Shoshana Bush), une apprentie-danseuse coincée et traumatisée par la mort de sa mère, se rapproche rapidement de Thomas (Damon Wayans Jr.), danseur urbain nonchalant, et de sa soeur Charity (Essence Atkins)...

Énième parodie made in Wayans Brothers, qui appliquent ici la formule Scary Movie aux films de danse et autres comédies musicales, pour un résultat... prévisible.

Disons que dès la première scène (une dance battle entre deux crews, au cours de laquelle Wayans lève la jambe et urine littéralement sur ses adversaires), le ton est donné, et inscrit directement le film dans la continuité du pire des Wayans.

D'autant que l'immense majorité des gags et des parodies est téléphonée et sans inspiration : on a souvent l'impression que les Wayans, à l'instar des parodies façon Friedberg et Seltzer, ont écrit leur film en pilotage automatique, se contentant d'aligner des références et des clins d’œil assez lourd à tout ce qui passait devant leurs yeux.

En vrac, on a ainsi des parodies de Footloose, de Save the Last Dance, de Ray (?), des Sexy Dance, de Flashdance, d'Il était une fois (?), de High School Musical, de Fame, de Twilight, d'Hairspray, de Black Snake Moan (?), etc, etc, etc.... des parodies (y compris musicales) trop souvent plates, creuses, éventées, surjouées, aléatoires, et qui tombent totalement à plat.

Ne reste alors, pour sauver un peu les meubles, que quelques moments amusants, et l'énergie de tout le clan Wayans : autant dire que l'intérêt global du métrage est limité, et qu'on oublie le tout à l'instant même où le film se termine...

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #914 : The Trade (2017)

Publié le 8 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Catch, Action, Biographie, Drame, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Trade :

Un semi-documentaire d'une heure à peine écrit, réalisé et "interprété" par Matthew T. Burns, dit "Sick Nick Mondo", légende de la scène du catch hardcore et des deathmatches, et qui revient ici sur sa carrière et sur sa décision d'arrêter de lutter pour la CZW.

Et si je dis semi-documentaire, c'est parce que le métrage est composé à 80% d'images d'archives, et d'interviews de lutteurs en tous genres (notamment les frères Gulak), avec pour enrober le tout, 20% de "mise en scène" s'inscrivant dans la narration, et montrant Mondo en proie à une crise de conscience.

Par le biais de ces scènes et de la narration en voix off (pleine de platitudes un peu prétentieuses), Mondo se met en scène, perdu dans un monde ultra-violent dont il a atteint les limites, en proie à ses pulsions auto-destructrices, et tentant de fuir au Japon, où il est pourtant hanté par le fantôme de sa carrière passée. Un fantôme qui le contraint à revenir une dernière fois sur le ring (ou plutôt dans la cage) après avoir littéralement déterré le cadavre de sa carrière.

De quoi donner lieu à un face à face entre "Mondo"/Burns, avec toute une symbolique métaphorique qui fait très film d'étudiant en cinéma.

D'autant qu'à côté, le métrage est assez ambivalent. On comprend bien que Burns a fait une croix sur son passé de catcheur extrême, une carrière qu'il sait sans débouchés et sans satisfaction aucune, un refuge ultra-violent dont personne ne sort gagnant, et qui trahit bon nombre de problèmes psychologiques chez ceux qui le pratiquent...

Et pourtant, en étant à ce point généreux en images de ses matches, et en montrant d'innombrables spots tous plus stupides les uns que les autres, Mondo passe à deux doigts de glorifier sa carrière. Il suffit de voir les nombreuses réactions des autres lutteurs et des fans qui s'enchaînent à plusieurs reprises dans le métrage, des fans généralement peu soignés et peu athlétiques, originaires de l'étranger, qui tous considèrent que Mondo est un dieu, qu'il est un modèle à suivre, qu'il est formidable et que ses nombreux bains de sang dans le ring étaient trop cools à voir.

Soit tout ce que la voix-off de Mondo déplore à longueur de documentaire... autant dire que le résultat semble contre-productif, puisque si Nick Mondo s'est sorti à temps de tout ce milieu, il a laissé une telle marque sur ses fans que ces derniers en porteront très longtemps les cicatrices...

Intéressant, mais maladroit et inabouti.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #913 : Support The Girls (2018)

Publié le 7 Mars 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Support The Girls :

Gérante d'un bar "sportif" où les serveuses sont en petite tenue, Lisa (Regina Hall) adore son métier et son établissement, où elle fait la loi, protégeant toutes ses employées (Haley Lu Richardson, Dylan Gelula, Shayna McHayle, Aj Michalka) comme si elles étaient ses filles. Mais c'est parfois plus simple à dire qu'à faire, surtout quand il faut gérer de front sa vie professionnelle et sa vie privée...

Que se passe-t-il lorsque le père du mumblecore, ce courant cinématographique indépendant américain misant tout sur le réalisme, l'économie de moyens, sur l'improvisation et sur l'amateurisme de ses participants, décide de prendre le postulat de départ de Service Non Compris/Service Toujours Non Compris (le quotidien d'une équipe de serveurs/serveuses d'un petit restaurant miteux), de lui retirer son rythme, son humour, sa structure et d'en faire un métrage à tendance féministe et sociale, sur les difficultés du monde du travail pour les femmes et pour la classe moyenne, dans un monde empreint de masculinité toxique ?

Et bien on obtient ce Support The Girls, une comédie dramatique pile dans l'air du temps, sur des femmes qui se serrent les coudes face à l'exploitation sociétale et aux problèmes du quotidien, un métrage qui ne serait pas sans évoquer un Coyote Ugly débarrassé de tout racolage, de toute direction narrative, et auquel se rajouterait une couche de message sur la race, le sexisme et l'économie.

De quoi susciter l'unanimité critique, et des notes ultra-positives sur le web.

Si c'est le genre de film qui vous intéresse, alors n'hésitez pas : le métrage est bien interprété (Regina Hall est impeccable, Haley Lu Richardson est attachante), et c'est compétent, dans son genre. Si par contre vous vous attendiez, comme moi, à une comédie plus traditionnelle, avec des rires et un rythme certain, passez votre chemin.

3/6 (principalement parce que ce n'est pas du tout le genre de métrage auquel j'adhère généralement, mais ça devrait trouver son public)

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Un film, un jour (ou presque) #912 : Here Comes The Grump - A Wizard's Tale (2018)

Publié le 6 Mars 2019 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, UK, Mexique

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Here Comes The Grump - A Wizard's Tale :

Lorsque Terry (Toby Kebbell) se retrouve transporté dans le royaume médiéval de Groovynham, il y découvre un monde dépourvu de rire et de joie de vivre, par la faute du maléfique Sorcier Grump (Ian McShane). À Terry de rendre le bonheur au royaume, avec l'aide de la Princesse Dawn (Loly Collins)...

J'avoue : je n'ai pas réussi à terminer d'une traite ce film d'animation anglo-mexicain, apparemment adapté d'une série télévisée animée américaine de la fin des années 60, et j'ai fini par avoir recours à l'avance rapide pour avancer dans le récit.

Non seulement à cause d'un manque total de nostalgie pour le matériau originel, qui m'est inconnu, mais aussi et surtout parce que le film est tout simplement mauvais : très mal rythmé, il s'ouvre sur un long flashback insipide expliquant les origines du méchant (ce qui aurait été plus intéressant en flashback, plus tard dans le film), et s'éparpille ensuite dans de multiples directions, sans jamais trouver de ligne narrative suffisamment forte pour compenser ses visuels médiocres.

La musique est insipide, l'animation est basique, le doublage est quelconque, l'histoire est très mal structurée, l'humour est bancal... bref, je suis peut-être passé à côté (j'en doute), mais j'ai trouvé tout ça assez raté.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #911 : Mortal Engines (2018)

Publié le 5 Mars 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Romance

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Mortal Engines (2018) :

Dans un monde post-apocalyptique où les grandes cités de la planète sont motorisées et se livrent une guerre implacable, Hester Shaw (Hera Hilmar), une jeune femme orpheline et défigurée, a décidé de se venger du responsable de sa mère, Thadeus Valentine (Hugo Weaving), haut responsable de la ville de Londres. Mais en chemin, elle va croiser la route de Tom Natsworthy (Robert Sheehan), un apprenti historien, et des rebelles de la Ligue Anti-traction...

Un long-métrage post-apocalyptique produit et écrit par Peter Jackson et ses acolytes habituelles, adaptant ici un roman young adult multi-récompensé, datant du début des années 2000.

Et pour être franc, c'est loin d'être un succès.

Principalement parce que, sorti des effets spéciaux globalement sympathiques (mais imparfaits, comme souvent chez Weta), et du monde inventif et intrigant, il n'y a pas grand chose à sauver, que ce soit la distribution globalement insipide (Weaving et Shrike - Stephen Lang, en mode zombie/créature de Frankenstein numérique - sont les seuls à se démarquer), la direction artistique peu inspirée façon japanimation/manga, la durée abusive, ou encore, pire que tout, les rebondissements tous téléphonés et génériques (mention spéciale au grand assaut final façon Star Wars, avec révélation familiale en prime... un tout qui tombe totalement à plat tant les personnages simplistes ne suscitent aucune empathie chez le spectateur).

Pour faire bref, un métrage raté et creux, qui gâche son potentiel et son univers, pour en faire un énième film sur une adolescente rebelle qui s'érige contre le système...

2/6 (pour l'univers)

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Un film, un jour (ou presque) #910 : Ladies and Gentlemen, My Name is Paul Heyman (2014)

Publié le 4 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Biographie, Action, WWE, ECW, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Ladies and Gentlemen, My Name is Paul Heyman :

Documentaire de deux heures revenant en détails sur la carrière et la vie de Paul Heyman, l'un des meilleurs managers du monde du catch, et bien entendu éminence grise de l'ECW, en son temps.

Un Heyman qui se livre totalement dans ce métrage, et un film qui dépeint un homme entier, à la fois dans ses qualités et ses défauts, un conteur exceptionnel et loyal, mais aussi un bonimenteur assumé, qui n'hésite pas à mentir, à tricher, à trahir et à se venger de ses ennemis pour parvenir à ses fins.

C'est d'ailleurs plutôt amusant de voir le contraste entre "Heyman", le personnage hostile et méprisant, et Heyman, l'homme, que tout le monde semble apprécier, notamment les jeunes talents qu'il s'est toujours efforcé de prendre sous son aile.

De ses débuts en tant que photographe de coulisses, très jeune, à employé du Studio 54, en passant par ses premiers pas en tant que manager, et son arrivée dans les majors du monde du catch, Heyman et les divers intervenants se confient sur la carrière de Paul, à grands renforts d'anecdotes pas toujours très flatteuses, mais qui ne font que renforcer combien Heyman est capable de susciter une admiration (pour ne pas dire une vénération) de la part de ceux qui le côtoient.

Malgré son caractère, qui lui a valu de nombreux conflits et renvois en tous genres, Heyman a su faire sa marque sur le monde du catch professionnel, probablement parce que, dans l'âme, il est un carny comme de nombreux autres, un carny fidèle en amitié, mais prêt à tout pour réussir en affaires.

Ce qui le rend particulièrement appréciable de quelqu'un comme Vince McMahon, et explique que ces deux hommes s'entendent aussi bien, malgré toutes leurs différences.

En résumé, un documentaire très intéressant et complet, qui aurait peut-être mérité de ne pas s'attarder autant sur la période ECW (déjà bien traitée en profondeur dans le documentaire de 2004), mais qui reste une production de qualité.

4.5/6

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Blog Update ! - Février 2019

Publié le 2 Mars 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update, St Valentin

Sur le blog des Téléphages Anonymes, un mois de février en grande partie consacré à la Saint Valentin, avec cependant une seconde quinzaine plus classique...

QUINZAINE ST VALENTIN :

#870 - L'Amour Sucré Salé (2018) & Le Roman de Notre Amour (2017) 3.75/6 & 3.5/6

#871 - Once Upon A Prince (2018) & Un Admirateur Secret (2011) 2.5/6 & 3/6

#872 - Le Retour de mon Ex (2018) & L'Amour Tombé du Ciel (2017) 2.5/6 & 2.5/6

#873 - Une Romance-photo (2014) & Je Vais Épouser un Prince ! (2018) 3.75/6 & 2/6

#874 - Coup de Coeur Sauvage (2018) & Les Braises d'une Romance (2018) 3.75/6 & 3/6

#875 - L'Aventure à Deux - Le Mariage (2018) & Love Addict (2018) 3.25/6 & 2.25/6

#876 : Deux Jours pour une Demande en Mariage (2018) & Mon Babysitter (2009) 2.75/6 & 1/6

#877 : Mon Mariage Surprise (2017) & The Big Sick (2017) 2.5/6 & 4/6

#878 : Starter For 10 (2006) & Le Mariage de la Dernière Chance (2016) 4/6 & 3/6

#879 : All's Faire in Love (2009) & Pénélope (2007) 3.5/6 & 3.5/6

#880 : Overboard (2018) & Love at Sea (2018) 1.75/6 & 2.25/6

#881 : Fugue Sentimentale (2018) & Alex & The List (2018) 2.5/6 & 3.5/6

#882 : Loue-moi ! (2017) & Under the Autumn Moon (2018) 3.75/6 & 3/6

#883 : Petits Coups Montés (2018) & Ibiza (2018) 3/6 & 1.75/6

#884 : Three Summers (2017) & Que s'est-il passé cette nuit-là ? (2017) 3/6 & 2/6

#885 : Rip Tide (2017) & How to Train Your Husband (2018) 2.5/6 & 2.25/6

#886 : Associée avec mon Ex (2018) & Destination Wedding (2018) 2.75/6 & 3.5/6

#887 : Désespérément romantique (2016) & Little Italy (2018) 2.25/6 & 2/6

#888 : Another Time (2018) & La Recette du Coup de Foudre (2018) 1.5/6 & 3.25/6

#889 : Juliet, Naked (2018) & Time Freak (2018) 3/6 & 2.75/6

#890 : Crazy Rich Asians (2018) & Winter Castle (2019) 3.25/6 & 3/6

#891 : L'Amour Fait sa Loi (2012) & A Winter Princess (2019) 2/6 & 2/6

#892 : Scottish Mussel (2015) & Sierra Burgess is a Loser (2018) 2.25/6 & 2/6

#893 : Le Mariage de mon Ex (2017) & Basmati Blues (2017) 2/6 & 2/6

#894 : Every Day (2018), In a Relationship (2018) & Crazy, Stupid, Love (2011) 3.75/6, 3/6 & 3.75/6

#895 : Trop Belle ! (2010), The Break-Up Artist (2009) & People Places Things (2015) 4.25/6, 2.25/6 & 3.5/6

#896 : Un jour, peut-être (2008), The Boy Downstairs (2017) & Mariée avant le Printemps (2014) 3.5/6, 2.25/6 & 3.5/6

#897 : Winter Love Story (2019), The Pill (2011) & L'amour est là où on ne l'attend pas (2017) 4/6, 2.5/6 & 2.5/6

#898 : SnowComing (2019), The Story of Us (2019) & Mariage à l'Anglaise (2013) 3/6, 2.75/6 & 3/6

#899 : Mariage Express (2006), Le Journal d'une Baby-Sitter (2006) & Confessions d'une Accro au Shopping (2009) 4.5/6, 3.75/6 & 3.75/6

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# Bilan :

Une première quinzaine spéciale Saint Valentin, très chargée (65 films !) et qui m'a permis d'évacuer en un bloc plus d'un an de critiques de films romantiques, que j'accumulais depuis la Saint Valentin 2018, voire même depuis plus longtemps.

Et sans surprise, les rom-coms Hallmark ne se démarquent pas particulièrement du lot, malgré quelques efforts faits sur le casting (Ali Liebert est très rafraîchissante) ou sur l'environnement (les comédies romantiques enneigées du Winterfest sont toujours plus sympathiques à regarder que bon nombre de rom-coms de Noël à la neige artificielle et fauchée ; Lacey Chabert a désormais droit à des voyages à l'étranger pour tourner ses films). À noter, cependant, la surprise Winter Love Story, très agréable à suivre.

Toujours sans surprise, le fait que les comédies romantiques les plus réussies de cette quinzaine soient celles qui, créées pour le cinéma, mélangent de l'humour à une distribution plus prestigieuse. Je pense notamment à The Big Sick, à Starter for 10, à Trop Belle ! ou encore à Mariage Express : autant de films légèrement excentriques, et surtout nettement plus originaux que le tout venant télévisuel.

# Top 3 :

- Mariage Express, une comédie romantique déjanté et amusante de la bande de Stella et de Wet Hot American Summer.

- Trop Belle !, qui fonctionne largement sur le capital sympathie et l'énergie de sa distribution.

- À égalité,, The Big Sick, une comédie dramatique touchante et attachante, Starter for 10, la caution anglaise de cette quinzaine sentimentale, et Winter Love Story, un téléfilm Hallmark avec suffisamment de peps et d'alchimie pour pallier ses inévitables clichés.

# Flop 3 :

- Another Time, une comédie romantique indépendante à base de voyage temporel, insipide au possible malgré sa distribution agréable.

- Mon Babysitter, une comédie romantique sur la différence d'âge et qui tombe totalement à plat.

- À égalité, Ibiza et Overboard, soit d'un côté un film de vacances sans direction et aux personnages peu sympathiques, et de l'autre un remake ni fait, ni à faire, qui ne convainc à aucun moment.

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#900 : Holmes et Watson (2018) 1.5/6

#901 : CM Punk - Best in The World (2012) 4.5/6

#902 : La Créature du Marais (1982) 2/6

#903 : La Créature du Marais 2 - Le Retour (1989) 1/6

#904 : Tel Père (2018) 2.5/6

#905 : Il était une fois Deadpool (2018) 3.5/6

#906 : Last Call (2012) 1/6

#907 : This Film is Not Yet Rated (2006) 4/6

#908 : Freaky Friday (2018) 1.5/6

#909 : Ocean's Eight (2018) 3/6

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# Bilan :

Rien de vraiment mémorable pour cette petite quinzaine cinématographique de février : des comédies pas drôles, des documentaires efficaces, et de vieux films peu convaincants...

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# Film du mois :

Outre les documentaires... Once Upon A Deadpool, à la limite. Et encore, c'est vraiment parce qu'il n'y avait rien d'autre...

# Flop du mois :

Holmes et Watson, sans hésiter : un superbe plantage, et un gâchis, tant de moyens que de talents...

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# Petit écran :

Ce mois a été dominé par The Orville et Star Trek Discovery, deux séries qui, après des débuts de saison prometteurs, se sont un peu perdues en chemin, et sont retombées dans leurs travers habituels. Sans oublier The Good Place, saison 3, qui m'a laissé un peu plus mitigé que la moyenne des critiques...

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# À venir :

En mars, le blog des Téléphages Anonymes continue sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec un archer sylvestre, des machines mortelles, un punisseur, une légion, du chocolat, un ange guerrier, un chanteur à moustache, un boxeur de légende, etc...

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Un film, un jour (ou presque) #909 : Ocean's Eight (2018)

Publié le 1 Mars 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Ocean's Eight (2018) :

À sa sortie de prison, Debbie Ocean (Sandra Bullock) recrute six spécialistes pour faire un casse inédit : dérober, à l'occasion du Met Gala, le collier Cartier d'une valeur de 150 millions de dollars porté par l'actrice Daphne Kluger (Anne Hathaway). Pour cela, elle a besoin des services de Lou (Cate Blanchett), d'Amita (Mindy Kaling), de Tammy (Sarah Paulson), de Nine Ball (Rihanna), de Constance (Awkwafina), et de Rose Weil (Helena Bonham Carter), afin d'infiltrer le gala, et d'en ressortir sans se faire remarquer...

Spin-off/version 100% féminine de la franchise Ocean's Eleven, ce Ocean's Eight s'avère un film tout à fait regardable, et assez professionnel et compétent à tous les niveaux... mais aussi en total pilotage automatique.

Tout est ultra-balisé, sans fantaisie, sans énergie, sans surprises, sans antagoniste fort, et c'est exactement le genre de métrage qui est aussitôt vu, aussitôt oublié.

D'autant plus que son rendu visuel est assez terne et artificiel (à certains moments, devant certaines des actrices, on se demande si ce que l'on a sous les yeux est le produit de trop de botox/chirurgie, ou si la post-production a eu la main un peu trop lourde sur le traitement de l'image et les filtres numériques), et que sa distribution n'est que partiellement convaincante (Hathaway est très bien, Bonham-Carter s'amuse, mais les autres sont plus en demi-teinte), et trop souvent sous-exploitée (les 2/3 de la distribution principale font quasiment de la figuration).

Bref, c'est longuet, c'est loin d'être exceptionnel et c'est loin d'être indispensable.

Un petit 3/6 (et encore, c'est en étant généreux)

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Un film, un jour (ou presque) #908 : Freaky Friday (2018)

Publié le 28 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Disney, Comédie, Musique, DCOM, Fantastique, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Freaky Friday :

Ellie (Cozi Zuehlsdorff) et sa mère Katherine (Heidi Blickenstaff) passent leur temps à se disputer à l'approche du remariage de cette dernière. Mais lorsqu'un sablier magique se brise au cours de l'une de leurs disputes, la mère et la fille se retrouvent dans le corps l'une de l'autre, et doivent apprendre à découvrir le monde sous un autre angle...

Quelque part, à un moment ou un autre, en voyant le succès des High School Musical, Teen Beach Movie, Descendants, etc, quelqu'un, chez Disney, a décidé qu'il serait bon de transformer toutes leurs nouvelles productions télévisées en comédies musicales.

Dont acte, avec cet énième remake de Freaky Friday : Dans la Peau de ma Mère, transformé ici en comédie musicale insipide - ou plutôt, pour être exact, en adaptation filmique de la comédie musicale scénique elle-même adaptée du (des) film (films) original (originaux) et du roman qui a tout lancé.

Et franchement, pour être gentil et indulgent, c'est... hum... imbuvable. Les chansons sont de la soupe superficielle et creuse, typique de ce qui se fait de pire, aujourd'hui, à Broadway, les personnages ne sont pas du tout attachants ou intéressants, les clichés abondent en tous sens, et même l'énergie des deux actrices principales (pas plus charismatiques que ça) ne suffit pas à rendre le tout vaguement regardable.

Du moins, de mon point de vue, puisqu'à la diffusion du métrage, les critiques professionnels avaient adoré... tandis que les spectateurs, eux, avaient cordialement détesté, parfois pour des raisons valables, et parfois nettement moins ("la seule version valable, c'est l'originale avec Lindsay Lohan", "ras-le-bol de cette diversité ethnique forcée dans nos programmes tv !").

Bref, je déconseille vivement.

2/6 - 0.5 pour ce moment gênant où la mère, dans la peau de sa fille, pousse une chansonnette dans laquelle elle explique que ses hormones la travaillent et que le jeune lycéen de sa classe lui fait de l'effet... = 1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #907 : This Film is Not Yet Rated (2006)

Publié le 27 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

 

This Film is Not Yet Rated :

Un documentaire édifiant sur les coulisses de la MPAA, et sur la manière dont les membres de cette organisation établissent le rating d'un film (et donc décident directement de son succès ou de son échec en salles).

Un métrage illustré d'interventions de cinéastes, de producteurs, d'acteurs, etc, etc, etc... et qui met à jour toutes les malversations de la MPAA, telles que révélées par le réalisateur du documentaire, qui a enquêté en mettant notamment une femme détective privé sur la piste des mystérieux membres de cette organisation, en faisant leurs poubelles, etc...

Même en prenant en compte le côté forcément biaisé d'un tel documentaire, un constat s'impose à l'issue de ce métrage : la MPAA est tout de même une belle bande d'incapables sans aucune qualification, influencés par toutes sortes de lobbies et de courants (religieux, homophobes, machistes, industriels), et à qui l'on a subitement donné des pouvoirs de vie et de mort sur le milieu du cinéma...

Le plus amusant restant le moment où le réalisateur propose son documentaire à la MPAA, pour évaluation, se le voit gratifié d'un NC-17 (strictement interdit aux moins de 17 ans) à cause de tous les extraits R & NC-17 présents dans le métrage... mais décide alors de ne pas se laisser faire par ces abrutis, en dépit de leurs menaces.

Très sympathique à regarder, faute d'apporter des révélations véritablement fracassantes sur la perception américaine de ce qui est convenable ou pas dans un film : à Hollywood, la violence, c'est bien, mais le sexe, c'est mal.

On s'en doutait un peu. 

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #906 : Last Call (2012)

Publié le 26 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Last Call :

Pour sauver le bar de l'alcoolique Oncle Pete (Christopher Lloyd), Danny & Phil O'Donnell (Ryan Hansen & Travis Van Winkle) doivent se prendre en main, et trouver un moyen de renflouer les caisses de l'établissement... quitte à ignorer la loi, à servir de l'alcool à des mineurs, et à transformer le bar en strip-club !

Une distribution pas désagréable (Hansen, Van Winkle, Lloyd, Tara Reid, Diora Baird, Dave Foley, Tom Arnold, David DeLuise) pour une comédie affreusement plate et insipide, qui se regarde d'un oeil totalement désintéressé, et tente de compenser son vide par des paires de seins dénudés ici ou là.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #905 : Il était une fois Deadpool (2018)

Publié le 25 Février 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Marvel, Review, Fantastique, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Il était une fois Deadpool (Once Upon a Deadpool - 2018) :

Lorsqu'il se réveille après trois jours d'inconscience, Fred Savage découvre qu'il est prisonnier de Deadpool (Ryan Reynolds), mercenaire super-héroïque et déjanté, qui est bien décidé à reconstituer avec Savage une partie de son film préféré, Princess Bride, en lui racontant les événements de Deadpool 2...

Version tous publics de Deadpool 2, une suite qui ne m'avait pas déplu, mais qui démontrait aussi les limites du concept, notamment dans son approche bigger louder : en effet, comme je le mentionnais dans la critique du second volet, le problème de ce Deadpool 2, c'est que désormais, les ficelles sont connues par le spectateur, et que si elles fonctionnent toujours dans l'ensemble, on est plus proche de l'overdose que jamais.

D'autant plus qu'ici, le dispositif façon Princess Bride est à double tranchant : d'un côté, c'est l'occasion pour les scénaristes d'en rajouter encore une couche dans le méta, en se moquant de la fusion Disney/Fox, de la qualité du script, de l'adaptation très libre des comics, etc... et de l'autre, ça a tendance à donner un rythme relativement haché au métrage, un métrage au montage déjà un peu abimé par certaines coupes visant à en faire un film familial.

Un peu moins de vulgarité, un peu moins de sang, un peu moins de répliques scabreuses, mais tout autant de violence (forcément), pour un produit un peu bancal, et assez anecdotique, en somme, surtout si l'on a vu l'original.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #904 : Tel Père (2018)

Publié le 22 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Tel Père (Like Father) :

Cadre débordée et obsédée par son travail, Rachel (Kristen Bell) est abandonnée par son fiancée devant l'autel, et après une nuit de beuverie, elle finit à bord d'un paquebot pour y passer sa lune de miel... avec son père Harry (Kelsey Grammer), qu'elle n'a pas revu depuis des années. Progressivement, déconnectés de leurs vies professionnelles, Rachel et Harry finissent par apprendre à se connaître, et à recréer des liens qu'ils pensaient détruits à jamais...

Comédie dramatique écrite et réalisée par l'épouse de Seth Rogen (d'où la présence de ce dernier dans le film, dans le rôle du prétendant de Kristen Bell rencontré en croisière), Like Father a été diffusé sur Netflix en août 2018, probablement sur la base de son cadre festif et ensoleillé (façon "la production et les acteurs ont profité du film pour se payer des vacances, à la Adam Sandler").

Malheureusement, l'intérêt du film se limite plus ou moins à ce cadre et à sa distribution, toujours compétente.

En effet, entre son rythme nonchalant, son manque d'humour, ses clichés (autour de Rachel et de son père, on a un couple gay, un couple afro-américain, un couple âgé, etc ; la séquence karaoké ; la fin du film), son tournant mélodramatique, forcé et attendu (en plus d'être un peu faiblard), et son héroïne peu attachante (malgré KB), c'est l'encéphalogramme plat du début à la fin : ça se regarde vaguement, mais ça s'oublie aussitôt, tant c'est ultra-générique.

3 - 0.5 pour le côté méga-basique, au point d'être insipide = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #903 : La Créature du Marais 2 - Le Retour (1989)

Publié le 21 Février 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Créature du Marais 2 : le Retour (The Return of Swamp Thing - 1989) :

Suite à la mort inexpliquée de sa mère, Abigail Arcane (Heather Locklear) rejoint son beau-père, le Dr Arcane (Louis Jordan), dans les marais de Floride, pour tenter d'obtenir de sa part des explications. Mais rapidement, il apparaît que le scientifique et toute son équipe (Sarah Douglas, Monique Gabrielle, Joey Sagal...) effectuent des expériences interdites d'hybridation génétique , et que seul la Créature des Marais (Dick Durock) se dresse sur leur chemin...

Une suite au rabais du film de Wes Craven, avec un budget nettement moindre, Heather Locklear en lieu et place d'Adrienne Barbeau, une esthétique totalement 80s clinquante et racoleuse, une interprétation forcée, des monstres en latex fauchés, des gamins insupportables, et un ton volontairement plus comique et kitsch.

Autant dire que le tout semble encore moins convaincant que l'original, et ce à tous les niveaux... sauf le costume de Swamp Thing, paradoxalement. Celui-ci est bien plus réussi et expressif que chez Craven, une réussite qui, malheureusement, est immédiatement plombée par une mise en scène risible, et le choix de faire parler Dick Durock sans le moindre artifice, ce qui contraste violemment avec l'apparence massive de la Créature.

En résumé, c'est encore moins bon que la version de Craven, c'est encore moins intéressant, et d'autant plus oubliable.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #902 : La Créature du Marais (1982)

Publié le 20 Février 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science-Fiction, DC, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Créature du Marais (Swamp Thing - 1982) :

Alors qu'il dirige un projet scientifique top secret dans les marais du sud des USA, Alec Holland (Ray Wise) rencontre la séduisante Alice Cable (Adrienne Barbeau), envoyée par le gouvernement. Mais rapidement, une équipe de mercenaires au service d'Anton Arcane (Louis Jourdan) investit les lieux, et se débarrasse d'Alec... un Alec qui, mortellement blessé, mais soumis à l'influence des marais et de ses recherches, se transforme en Créature des Marais, capable de contrôler la végétation.

Une adaptation de la bande dessinée de DC Comics, réalisée et écrite par Wes Craven, avec Adrienne Barbeau et Ray Wise dans les rôles principaux.

Avec un tel postulat de départ, on aurait pu s'attendre à un film fantastique à tendance horrifique, mais en réalité, cette adaptation opte pour une direction plus proche du film d'action des années 80, mâtiné de film de monstre en caoutchouc... et de gros bordel général.

Il est en effet très clair, dès la première scène, que l'on a ici affaire à quelque chose ultra daté et d'à peine regardable : c'est mal rythmé, toutes les scènes d'action (avec ralentis et trampolines) semblent tout droit sorties de L'Agence Tous Risques, le costume de la créature est particulièrement fauché, ses scènes évoquent la série Hulk, et il n'y a bien que le décolleté de Barbeau, perpétuellement mis en avant par Craven, qui marque un minimum.

D'autant qu'à la base, Ray Wise ne fait pas un protagoniste très attachant ou sympathique, sous sa forme humaine, que le petit garçon est parfois à peine intelligible, et que Louis Jourdan a un jeu très particulier. 

En résumé, une adaptation gentiment bancale, qui a très mal vieilli, et ne m'a pas du tout convaincu, notamment sur sa fin, avec ce combat contre une créature risible maniant une épée...

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #901 : CM Punk - Best in The World (2012)

Publié le 19 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Action, Biographie, Histoire, WWE

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

CM Punk - Best in The World :

Un portrait très bien mené et complet de CM Punk, depuis les débuts de sa carrière jusqu'au Summer of Punk 2. Le portrait d'un homme à la vie compliquée, qui a su dépasser ses difficultés familiales pour se construire seul, en trouvant une échappatoire dans le monde du catch, et en se trouvant une nouvelle famille d'adoption à laquelle il est totalement fidèle.

Perfectionniste au caractère de cochon, qui veut contrôler le moindre détail de sa carrière (quitte à se brouiller avec autrui) et être le meilleur dans sa discipline, Punk est ainsi prêt à tout pour y parvenir (sauf à sacrifier son intégrité et ses valeurs), et a longtemps négligé ses relations sentimentales et amicales pour se concentrer sur le catch, et sur sa carrière ; une habitude qu'il regrette désormais, et qui a été l'un des facteurs de son départ final de la WWE (entre autres choses - problèmes de santé, hostilité des responsables, mariage, etc).

Le documentaire retrace donc ce parcours, au travers d'innombrables images d'archives, depuis le backyard wrestling de sa jeunesse jusqu'à la WWE, en passant par l'IWA, la ROH, l'OVW, etc (TNA exceptée). Le tout rythmé d'interviews des amis de Punk, de ses proches, de sa famille adoptive, de ses collègues (Cabana, Bryan, Hero, Mercury, Hawkins, Kingston, Miz, Cena) et de ses patrons (Heyman, Michael Hayes, Triple H, Jim Ross), et par des tranches de vie de Punk (qui court, qui assiste à un concert, qui dédicace en convention, etc).

Un peu moins de deux heures intéressantes pour qui apprécie le personnage et son parcours, d'autant que le film se montre assez honnête et sincère sur les hauts et les bas de sa carrière, et sur les raisons de ces turbulences (Michael Hayes passe ainsi tout le documentaire à hésiter entre défendre les décisions de la WWE, et applaudir les décisions de Punk).

Le seul grand absent, à vrai dire, c'est Vince, qui ne semble pas en assez bons termes avec Punk pour accepter d'apparaître dans ce documentaire (cela dit, Cena est là, et Triple H aussi, donc la voix et l'opinion de Vince sont représentées).

Encore une production assez réussie de la WWE, malgré quelques défauts ici ou là (le montage à base de texte apparaissant à l'écran, histoire de répéter les propos des intervenants, est assez agaçant, mais heureusement, ça ne dure pas), et malgré une fin forcément frustrante : il manque clairement une conclusion à cette rétrospective, et si le mini-documentaire de l'UFC The Evolution of Punk permet de combler un peu ce manque post-WWE, on regrette que la carrière de Punk se soit terminée ainsi, et que le documentaire reste ainsi incomplet.

4.5/6

(la conclusion façon Ferris Bueller était amusante)

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Un film, un jour (ou presque) #900 : Holmes et Watson (2018)

Publié le 18 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Holmes & Watson (2018) :

Lorsque la reine Victoria (Pam Ferris) est menacée de mort par le perfide Moriarty (Ralph Fiennes), elle se tourne vers Sherlock Holmes (Will Ferrell) et son acolyte, le Docteur Watson (John C. Reilly), pour leur demander son aide. Mais ceux-ci ont déjà fort à faire, et l'aide du Dr. Hart (Rebecca Hall), une Américaine, ne sera pas de trop pour venir à bout de cette enquête...

Bon... déjà, en voyant le film s'ouvrir sur une citation pseudo-profonde, aussitôt attribuée à un épisode de Hannah Montana (une série terminée depuis 8 ans), on pouvait se dire que ça commençait mal. Et rapidement, effectivement, il faut bien se rendre à l'évidence : ce Holmes et Watson est un plantage dans ses grandes largeurs, une comédie poussive, plate, mal rythmée, qui tente de faire un Dumb & Dumber victorien (ou plutôt, un Step Brothers victorien, pour rester dans les films de Ferrell et Reilly), sans en avoir l'inspiration, le timing comique, ou l'énergie.

Ici, ça cabotine, et la plupart des gags sont téléphonés, tombent à plat, ou tapent bien trop en dessous de la ceinture (de manière ultra prévisible) pour fonctionner... d'autant que le côté anachronique de bon nombre d'entre eux - le selfie, le sexto, l'UFC, IHOP, tout ce qui tourne autour de Trump, etc, etc, etc - finit par tourner à vide.

Il y a vraiment un aspect sous-développé dans le film, tant dans l'humour que dans les rôles de tous ses personnages secondaires (Steve Coogan et Hugh Laurie, sous-exploités, ne font que de brèves apparitions, Kelly Macdonald hérite de ce qui s'avère, pendant une grande partie du film, un rôle-gimmick ingrat).

Et pourtant, çà et là, on devine un embryon de bonne idée qui, mieux développée, aurait pu donner quelque chose d'hilarant - un certain caméo à bord d'un bateau, le sexto, le numéro musical... mais dans l'ensemble, cette parodie de Holmes et compagnie (et principalement des Holmes de Guy Ritchie) arrive bien trop tard, et est bien trop vide de toute saveur pour convaincre.

Mais qu'attendre d'autre d'un film qui a passé une décennie en developpement hell, et n'a finalement été tourné que parce qu'Etan Cohen, son réalisateur/scénariste, a eu la chance de surfer sur la popularité de Kevin Hart, qui a assuré le succès commercial du premier film de Cohen, le très médiocre En Taule : Mode d'Emploi... ?

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #899 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mariage Express (2006), Le Journal d'une Baby-Sitter (2006) & Confessions d'une Accro au Shopping (2009)

Publié le 17 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Mariage Express (Wedding Daze/The Pleasure of Your Company/The Next Girl I See - 2006) :

Fou de chagrin après la mort de sa petite amie, un an plus tôt, pendant qu'il lui faisait sa demande en mariage, Anderson (Jason Biggs) décide, sur un coup de tête et pour que son meilleur ami cesse de l'inciter à se remettre en selle, de demander en mariage la première femme qui croise son chemin. À sa grande surprise, Katie (Isla Fischer), leur serveuse, accepte aussitôt...

Une comédie romantique délirante et déjantée écrite et réalisée par Michael Ian Black (de Stella et The State ; cf aussi They Came Together et bien entendu les Wet Hot American Summer), qui ne se prend pas un seul instant au sérieux, et déroule une galerie de personnages secondaires totalement déjantés, de Matador l'artiste de cirque russe au masque de Darth Vader, aux parents à la libido débordante, en passant par l'évadé de prison en short, et la Jewnicorn en peluche...

Énormément de visages familiers (Edward Herrmann, Chris Diamantopoulos, Joe Pantoliano, Rob Corddry, Michael Weston, etc, etc, etc), énormément de gags absurdes, un final délirant en prison, bref, on ne s'ennuie pas, Biggs est égal à lui-même, Isla Fischer toujours adorable, et le tout est éminemment sympathique, à défaut d'être forcément un chef d’œuvre du genre de la comédie romantique (car peut-être trop décalé pour vraiment fonctionner sur un plan sincère et sentimental).

4.5/6

Le Journal d'une Baby-Sitter (The Nanny Diaries - 2007) :

Jeune titulaire d'un diplôme d'anthropologie, Annie (Scarlett Johansson) tente de trouver un emploi correspondant à sa formation à New York... mais un coup du sort la fait rentrer au service d'une riche famille de la haute société (Paul Giamatti, Laura Linney), en tant que nounou à domicile du garçonnet de la famille. Et alors qu'elle tente de gérer cette carrière inattendue, dont elle ne connaît rien, voilà qu'elle rencontre un voisin séduisant (Chris Evans), auquel elle n'est pas insensible...

Une comédie sympathique, dont la composante romantique n'est qu'accessoire (mais qui place à nouveau Chris Evans et ScarJo ensemble, après The Perfect Score, et avant les Marvel), et qui adapte un roman écrit par deux ex-nounous ayant décidé de raconter leur quotidien au sein des familles de la haute-société new-yorkaise.

Alors certes, ce Journal d'une Baby-sitter s'est fait assassiner à sa sortie, pour cause de ton un peu trop donneur de leçons, d'approche "anthropologique" qui n'est pas tenue sur la durée, et pour ses personnages un peu trop caricaturaux et manichéens (Giamatti et Linney ne sont effectivement guère plus que des clichés ambulants) mais pour être totalement franc, Scarlett fait une babysitter très attachante (surtout en brunette), le garçon est adorable et naturel, et le ton suffisamment léger pour que le tout passe comme une lettre à la poste.

C'est une satire gentillette, c'est prévisible, mais ce n'est pas désagréable pour autant.

3.75/6

Confessions d'une Accro au Shopping (Confessions of a Shopaholic - 2009) :

Journaliste passionnée de mode, Rebecca (Isla Fisher) est accro au shopping, au point d'être endettée jusqu'au cou ; esquivant sans cesse les huissiers avec l'aide de sa meilleure amie (Krysten Ritter), elle tente alors de se faire embaucher chez Alette, la référence mondiale en matière de presse de mode... mais son courrier se perd, et aboutit sur le bureau de Luke (Hugh Dancy), rédacteur en chef d'un magazine financier. Contre toute attente, ce dernier adore son approche peu orthodoxe, et la voilà embauchée : Rebecca doit désormais se frayer un chemin dans un monde qu'elle ne connaît pas, et qu'elle doit pourtant rendre accessible à tout un chacun...

Doublé Isla Fisher, aujourd'hui, avec une comédie romantique sortie elle aussi sur la lancée du succès du Diable s'habille en Prada, dont on retrouve ici une certaine approche du genre de la rom-com new-yorkaise, et de la career girl qui cherche une place dans un monde cruel...

Heureusement, ici, la distribution est excellente de bout en bout : Isla Fisher, donc, touchante et sincère, et n'hésitant pas à donner de sa personne pour paraître ridicule ; Hugh Dancy, très bien comme toujours ; mais aussi Krysten Ritter, John Goodman, Joan Cusack, John Lithgow, Kristin Scott Thomas, Leslie Bibb, Fred Armisen, Wendie Malick, Kristen Connolly, Lennon Parnham, etc... tous dans des rôles plus ou moins importants, mais ne se prenant jamais trop au sérieux.

Bref, un long-métrage signé du réalisateur de Peter Pan, qui garde toujours suffisamment de bonne humeur et de légèreté pour ne pas devenir transparent, et qui aborde même le sujet un peu plus sérieux du surendettement et de la dépression qui l'accompagne.... Ce n'est pas parfait - le film a probablement dix minutes de trop, les quelques gros clichés du genre sont lassants (Leslie Bibb est malheureusement sous-exploitée), et l'illustration musicale est occasionnellement frustrante (le choix des chansons et des motifs musicaux est un peu trop évident et descriptif, illustrant systématiquement ce qui se passe à l'écran) - mais ça reste agréable et sympathique.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #898 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Première Neige, Premier Amour (2019), Nous deux, c'était écrit (2019) & Mariage à l'Anglaise (2013)

Publié le 17 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, Hallmark, Canada, UK

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Première Neige, Premier Amour (SnowComing - 2019) :

De retour dans sa ville natale à l'occasion de SnowComing, une fête locale, Samantha (Lindy Booth) y retrouve Jake (Trevor Donovan), une superstar du football, et son ex-petit-ami, avec qui sa relation s'était mal terminée. Malgré leurs différends, Sam et Jake acceptent alors de faire équipe pour préparer SnowComing, mais rapidement, le couple comprend qu'il va falloir sauver la bibliothèque locale, à l'agonie...

Téléfilm Hallmark du Winterfest 2019, ce SnowComing m'a laissé de glace (sans mauvais jeu de mots).

Ce n'est pas la faute de son couple principal, globalement sympathique, et à l'alchimie décontractée... mais plutôt au script, qui enchaîne les grandes lignes clichées des rom-coms de la chaîne (la citadine qui rentre dans sa ville rurale natale, et finit par organiser le bal du lycée avec son ex ; la citadine qui fait équipe avec son ex pour sauver une institution locale ; l'ex-sportif superstar qui revient dans sa ville natale et décide de changer de vie), le tout enveloppé d'une couche de football américain et d'adoration du coach local qui ne m'a pas du tout intéressé.

Ça plaira probablement à certains, et il est probable que ça parlera plus aux spectateurs/trices des USA, mais moi, je suis resté de marbre (d'autant que certains des seconds rôles ne m'ont pas convaincu).

Un petit 3/6 (parce qu'intrinsèquement, ce n'est pas plus mauvais qu'autre chose, et parce que Booth et Donovan semblent s'amuser)

Nous deux, c'était écrit (The Story of Us - 2019) :

En apprenant que sa librairie et les commerces de sa ville de l'Oregon risquent de fermer leurs portes dans le cadre d'un projet de rénovation urbaine, Jamie Vaughn (Maggie Lawson) décide de se battre pour que cela ne se produise pas. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Sawyer (Sam Page), son ex-petit ami, qu'elle n'a pas revu depuis 15 ans, est l'architecte en charge du projet...

Une comédie romantique Hallmark de Saint Valentin malheureusement pas très intéressante, malgré son couple principal très sympathique.

Le problème, en fait, c'est que non seulement le côté "il faut sauver xxx ou yyyy de la ville de ces méchants développeurs immobiliers" est ultra-convenu et dérivatif de pléthore d'autres productions Hallmark, mais en plus le ton global de ce Story of Us est assez confus. Ponctuellement, c'est relativement sérieux et dramatique, au point de presque ressembler à du Hallmark Movies & Mysteries, et le reste du temps, entre la bande originale primesautière et omniprésente, et l'interprétation et les réactions un peu outrées, il se dégage du métrage une impression de forcé et d'artificialité (à l'image de ce grand final logistiquement impossible).

En résumé, ça manque de subtilité à pas mal de niveaux, et ça manque un peu de rythme, pour un résultat assez banal et oubliable.

2.5 + 0.25 pour le chat et pour le capital sympathie du couple principal = 2.75/6

Mariage à l'Anglaise (I Give It A Year - 2013) :

Nat (Rose Byrne), ambitieuse responsable de projets, et Josh (Rafe Spall), un auteur à succès en panne d'inspiration, ont eu un coup de foudre, et sont mariés depuis neuf mois... mais leur relation n'est pas aussi idyllique qu'ils l'espéraient, et rapidement, tandis que Josh reste le confident de Chloe (Anna Faris), son ex, Nat se rapproche de plus en plus de Guy Harrap (Simon Baker), un client américain irrésistible...

Une comédie romantique anglo-américaine du co-scénariste de Borat et de Brüno, qui mise grandement sur une distribution de qualité (Byrne, Spall, Faris, Baker, Stephen Merchant, Minnie Driver, Jason Flemyng, Olivia Colman...), et sur un humour fortement axé cringe comedy (forcément, avec Stephen Merchant).

Une comédie à l'anglaise, donc, qui tente de prendre à contre-pied les clichés du genre, mais finit par retomber dedans, et troque malheureusement un peu trop la romance contre le malaise et la maladresse, ce qui l'handicape un peu.

En soi, ce n'est pas forcément rédhibitoire, et cela n'empêche pas le tout d'être amusant à suivre, mais il manque tout de même quelque chose pour que I Give it a Year fonctionne pleinement - peut-être des personnages plus attachants, ou des relations plus approfondies, pour mieux comprendre les problèmes de ce couple et s'y attacher.

Car en l'état, le film, qui tente de jouer à la fois la carte de la comédie anglaise satirique, de la farce de mœurs, de la comédie romantique, et de la comédie graveleuse (avec full frontal masculin en érection), semble un peu manquer de sincérité et se perdre en chemin.

Un petit 3/6, en étant généreux.

(et puis bon, honnêtement, Anna Faris et ses lèvres de poisson, je fais un rejet physique... donc ça n'aide pas à la trouver convaincante en tant que rivale amoureuse de Rose Byrne)

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Un film, un jour (ou presque) #897 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Notre histoire d'amour (2019), The Pill (2011) & L'amour est là où on ne l'attend pas (2017)

Publié le 17 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Télévision, Hallmark, Drame, St Valentin, PixL

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Notre histoire d'amour (Winter Love Story - 2019) :

Angoissée à l'idée de parler en public, Cassie Winslett (Jen Lilley) vient de terminer un ouvrage autobiographique parlant de sa rupture récente ; pour l'aider à promouvoir son livre, sa publiciste (Laura Miyata) décide de la greffer à la tournée promotionnelle d'Elliot Somersby (Kevin McGarry), un charismatique et séduisant auteur de fantasy à la mode. Dans un premier temps, Cassie et Somersby s'opposent, mais progressivement, ils apprennent à se connaître et à s'apprécier...

Rom-com Hallmark du Winterfest 2019, ce métrage s'avère une bonne surprise, puisqu'il conserve d'un bout à l'autre son ton plus léger et décontracté que la norme.

Lilley est sympathique en auteure névrosée, McGarry est ici bien plus à l'aise que dans Winter Castle, le cameo de Laura Miyata fait plaisir, il y a un chien sympathique, de la neige, le format road trip permet de garder un certain rythme, et l'alchimie est présente, y compris lors des joutes verbales de la première moitié du métrage.

Bref, contrairement à Winter Princess, par exemple, je ne me suis pas ennuyé, et j'ai plutôt apprécié.

4/6

The Pill (2011) :

Lorsque Fred (Noah Bean) rencontre Mindy (Rachel Boston), les deux new-yorkais finissent rapidement dans les bras de l'autre. Mais leur nuit de passion se fait sans protection, et dès le lendemain, Fred insiste pour que Mindy, excentrique et insaisissable, prenne la pilule du lendemain. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que de son côté, Fred a une petite amie qui l'attend...

Comédie romantique indépendante à la distribution sympathique (Rachel Boston est attachante, Anna Chlumsky et Dreama Walker tiennent des rôles secondaires), mais qui souffre d'un problème de taille : ses personnages sont tous antipathiques au possible, et le script semble ne pas s'en rendre compte.

Ou plutôt, il semble considérer que ces défauts (Fred est infidèle et menteur, Mindy est menteuse et évasive, en plus d'imposer une relation non-protégée à un Fred à demi-endormi, le personnage d'Anna Chlumsky est psychorigide et infidèle) sont en fait charmants, et qu'il suffit d'offrir une happy end à son couple principal pour que le spectateur oublie et/ou pardonne le fait que ce sont des personnes assez agaçantes.

Et puis le script, honnêtement, manque vraiment de subtilité et de maîtrise, avec des traits gentiment forcés (notamment les parents français de Mindy, et le personnage de Chlumsky). C'est vraiment dommage, car hormis l'écriture, le reste du film fonctionne bien : l'interprétation est bonne, le rythme est maîtrisé, la réalisation est compétente... mais non, l'écriture ne suit pas.

2.5/6

L'amour est là où on ne l'attend pas (Hometown Hero - 2017) :

Médiatrice de divorce, Kelsey (Brooke Nevin) espère bientôt devenir partenaire de son cabinet. Mais pour cela, elle va devoir s'occuper de Daisy, la chienne de l'une de ses clientes, en instance de divorce... plus facile à dire qu'à faire, et après une urgence imprévue, Kelsey se retrouve dans le cabinet vétérinaire du Dr. Curry (Jake Sandvig), un charmant médecin au programme révolutionnaire, qui gère tant bien que mal sa clinique en difficultés financières...

Une romance PixL assez typique des productions de la chaîne, avec un couple principal pas désagréable (Brooke Nevin est comme toujours attachante, Jake Sandvig fait un protagoniste assez atypique, de par son physique et son langage corporel un peu maladroit), des personnages secondaires plus développés que la norme (Megyn Price est excellente dans le rôle de la mère de l'héroïne), et un couple de personnages secondaires afro-américains qui a droit à des sous-intrigues à part entière.

Tout aussi typique, le fait que le film manque de punch ou de maîtrise de ses sous-intrigues, et que l'écriture soit un peu maladroite : les problèmes de couple et d'équilibre vie privée/vie professionnelle des personnages secondaires ne sont pas très intéressants, les passages "discutons divorce et implications juridiques" non plus, et le script a tendance à multiplier les dialogues d'exposition dans lesquels le vétérinaire s'étend en long, en large et en travers sur sa profession et sur les animaux.

Tout cela, cependant, ne serait pas vraiment problématique... s'il n'y avait pas cette bande originale omniprésente et envahissante, qui ne laisse pas une seule seconde de répit au spectateur, et qui renvoie souvent à la musique d'accompagnement médiocre des téléfilms et séries des années 90.

Heureusement que Nevin est sympathique, et que la chienne qui l'accompagne est tellement miteuse qu'elle en devient attachante.

3 - 0.5 pour la musique = 2.5/6

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