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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #hallmark catégorie

Christmas Yulefest 2023 - Where Are You Christmas ? (2023)

Publié le 28 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Romance, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Where Are You Christmas ? (2023) :

Lorsqu'elle revient dans sa bourgade natale obsédée par les fêtes de Noël, Addy (Lyndsy Fonseca), cadre carriériste obsédée par son travail, fait le vœu d'oublier Noël pendant quelques jours, pour avoir un peu de calme. Elle se réveille alors dans un monde en noir et blanc, où toute trace de Noël a disparu, et où elle comprend vite qu'elle va devoir faire découvrir à son entourage la joie des fêtes de fin d'année si elle veut retrouver la réalité...

C'est bizarre, j'aurais dû accrocher à ce Pleasantville x La vie est belle à la sauce Noël made in Hallmark, avec une distribution pas désagréable (Fonseca, Julie Warner, Michael Rady, Jom O'Heir), et un concept sympatoche, mais j'ai trouvé le tout assez poussif et manquant globalement de punch.

Et je ne parle pas de punch dans l'interprétation, au contraire (Fonseca est sympathique, mais un peu comme dans Prochain arrêt, Noël, elle a tendance à être un peu trop en surjeu - pas qu'elle, d'ailleurs, c'est un problème récurrent des personnages du film, tous très outrés, et pas aidés par l'écriture/la caractérisation), mais d'énergie globale : une fois que la mécanique du récit est posée, ça ronronne, alors que Fonseca s'efforce de rappeler des souvenirs bienheureux à chacun, tour à tour, pour lui rendre ses couleurs.

Et comme, en parallèle, la romance n'a pas grande alchimie, et que visuellement, le téléfilm souffre de quelques effets visuels assez ratés (une immonde incrustation sur fond vert dès la première scène, et quelques moments de détourage ultérieurs assez baclés pour simuler un noir et blanc plutôt terne) et de brushings clairement terminés trente secondes ave le tournage, je n'ai pas été passionné par cette romcom Hallmark assez quelconque, malgré son concept intéressant.

2.75 + 0.25 pour avoir utilisé la chanson titre in extremis, à la fin - 0.25 pour cette fin, justement, qui pose un tas de questions de logique interne sans réponses = 2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2023 - Christmas Class Reunion (2022)

Publié le 27 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Romance, Télévision, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas Class Reunion (2022) :

Ancienne présidente d'une promotion réputée "maudite" pour les nombreuses catastrophes entourant leurs célébrations lycéennes, Elle (Aimee Teegarden) est désormais une figure incontournable du monde de la Tech, et elle est bien décidée à organiser la réunion des 15 ans de sa promo. Elle espère ainsi retrouver ses amis Samantha (Stephanie Bennett), Katie (Maya Ford) et Jay (Dejan Loyola), ainsi que le beau Kam (Marshall Williams), pour lequel elle a toujours eu un faible. Mais c'est Devin (Tanner Novlan), l'ancien clown de la classe, qui va la surprendre par sa maturité actuelle...

Étrangement bof, ce téléfilm Hallmark collégial de la saison dernière, adapté d'un roman et centré sur l'obsession très américaine des années lycée comme "la meilleure période de la vie", et des réunions de 10-15 ans où l'on fait le point, où l'on se compare, où l'on se pavane, etc.

Le problème, en fait, c'est que tout ça est très immature, pour des trentenaires professionnels et établis, et que cette immaturité (Aimee Teegarden en CTO d'une entreprise de Big Tech, qui retombe en mode adolescente bredouillante et niaise qui oublie toute responsabilité professionnelle dès qu'elle croise son crush de l'époque) a tendance à agacer.

D'autant que le scénario et le casting n'aident pas forcément à s'attacher à tout ce petit monde : Teegarden n'est pas mauvaise, mais le personnage frustre plus qu'autre chose ; son bel entrepreneur, ancien slacker devenu papa célibataire, n'est pas plus mémorable que ça, et sa fille est un cliché ambulant répondant au cahier des charges gouvernemental faisant la promotion des carrières scientifiques et technologiques pour les filles ; le beau gosse blond est insipide ; la présentatrice tv ancienne moche est oubliée en cours de route, et uniquement là pour amener son styliste personnel, un gay ultra surjoué flamboyant, et révéler le coming-out d'un ancien comparse de lycée ; et le couple d'agents immobiliers dans la tourmente n'a aucune alchimie.

Ajoutez à cela des péripéties assez quelconques, des rebondissements sous-développés (la perquisition du FBI sur l'entreprise de Teegarden), et une écriture qui se veut légère et décalée, mais manque de pétillant, et voilà, un film collégial bizarrement terne, très emprunt de certaines obsessions américaines, et qui peine à convaincre dans l'ensemble.

(Quelques scènes plus excentriques laissent deviner un ton un peu plus barré, comme ce caméo WTF de Chris McNally en lutin du Père Noël local, ou l'introduction en 2007, et l'on aurait aimé un peu plus de moments de ce type)

2.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - Un souhait magique pour Noël (2023)

Publié le 22 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Hallmark, USA, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un souhait magique pour Noël (Take Me Back For Christmas - 2023) :

Jeune femme endeuillée depuis la mort de sa mère, Renée (Vanessa Lengies) travaille dans une boutique de cadeaux, et vit une vie humble et économe avec son compagnon Aaron (Corey Sevier). Jusqu'à ce qu'un souhait de Noël exaucé par magie lui fasse découvrir ce que pourrait être une vie de PDG, si elle retournait vivre à New York et se consacrait totalement à sa carrière... et si sa mère était encore en vie.

Deuxième métrage du Christmas in July de Hallmark, Take Me Back for Christmas évolue, lui aussi, sur des sentiers bien balisés, ceux de It's a Wonderful Life, de Family Man, et de tous les récits dérivés produits par Hallmark au fil des ans.

Sauf qu'ici, le ton est nettement plus décomplexé et dynamique, avec une Vanessa Lengies qui s'éclate énormément dans son rôle et qui en fait trois tonnes (à la limite du cabotinage), avec une elfette magique asiatique, une bff sympathique (elle aussi asiatique), des collègues amusants, bref, ça fonctionne plutôt bien, et après le flop du précédent Hallmark de la saison, ce Take Me Back For Christmas fait un bien fou.

C'est probablement parce qu'il est le fruit du travail de Sevier (devant et derrière la caméra) et de sa compagne scénariste, qui semble aussi être une amie IRL de Lengies, puisqu'elle est aussi responsable de Noël le cœur en fête (pas terrible, mais déjà avec Lengies et par/avec Sevier), du Marché de Noël providentiel (pas désagréable, avec Brooke Nevin et avec/par Sevier), et d'Il faut sauver la boutique de Noël (pas terrible, sans Sevier et avec Jesse Hutch et Lengies) : on sent que Sevier et sa compagne se sont bien amusés à écrire et réaliser ce téléfilm, à mettre en scène des dialogues plein de sarcasme et de répartie, sans toutefois oublier une petite touche d'émotion lors des adieux de Renée à sa mère.

Alors peut-être que c'est parce que la saison commençait mal, par ailleurs, mais j'ai bien apprécié ce Take Me Back For Christmas, tout classique et dérivatif que soit son postulat de base.

4/6

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Christmas Yulefest 2023 - A Royal Christmas Crush (2023)

Publié le 20 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Royal Christmas Crush (2023) :

Invitée par son oncle à séjourner dans le Château d'hiver, un château de glace spécialement construit chaque année pour la famille royale de Friorland, Ava (Katie Cassidy), une architecte, y tombe sous le charme du Prince Henry (Stephen Huszar), et accepte d'être sa cavalière au grand bal de Noël...

Et comme tous les ans, commençons cette Christmas Yulefest en passant en revue la poignée de téléfilms diffusés par Hallmark en juillet, dans le cadre de leur événement "Noël en juillet"

Malheureusement, ça commence assez mal, en fait, puisque l'on se retrouve ici devant a) un téléfilm qui se contente de mélanger deux des béquilles habituelles des romcoms Hallmark, à savoir le film princier et l'hôtel de glace sans rien y apporter d'intéressant, ni même tenter d'en éviter les clichés, b) un métrage au casting peu probant, avec des acteurs à l'accent fluctuant, et une famille royale dont les âges ne collent pas vraiment, et c) une production dont l'aspect festif se limite aux décorations intérieures habituelles et à une bande originale qui empile les mélodies de Noël.

Résultat : ce métrage écrit par trois scénaristes différents fait vraiment patchwork (pas forcément surprenant que Hallmark l'ait liquidé en été), avec un postulat de départ assez capillotracté (une famille royale qui demande qu'on lui construise, tous les ans pour l'hiver, un château de glace dans un endroit caché de tous... gné ?), un rythme bancal (en 15 minutes, le film accomplit ce qu'une romcom Hallmark habituelle met généralement 45 minutes à mettre en place - le couple, les enjeux, les rivalités, etc - et se traine gentiment ensuite), et une Katie Cassidy qui ne m'a pas convaincu.

Et pas uniquement parce que j'ai toujours du mal avec son physique post-Arrow, mais aussi parce qu'elle n fait pas vraiment dans la subtilité, ici : dès la première apparition du Prince, elle le dévore des yeux, et ça ne s'améliore pas ensuite...

Bref, pour un premier métrage de la saison, ce n'est pas terrible. Espérons que ça aille en s'améliorant.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1766 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Two Tickets to Paradise (2022)

Publié le 10 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Télévision, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Two Tickets to Paradise (2022) :

Lorsqu'ils se rencontrent, quelques minutes après avoir été tous deux abandonnés devant l'autel, Hannah (Ashley Williams) et Josh (Ryan Peavey) se motivent mutuellement à laisser derrière eux cette mauvaise expérience, et à partir en lune de miel solo, chacun de son côté. Sans le savoir, cependant, le duo se retrouve à Hawaï, où ils partagent ces vacances improvisées et apprennent à se connaître...

Une rom-com Hallmark ensoleillé et dynamique, qui ne se prend jamais au sérieux, et qui a été tournée à Hawaï, avec ce que ça implique de décontraction et de semi-vacances au soleil pour un Peavey goguenard et une Ashley Williams qui se lâche totalement.

Le résultat est donc clairement rigolard, avec une interprétation volontairement un peu outrée, un Peavey qui passe de multiples scènes à parader ses muscles de manière totalement gratuite (et un peu risible, son surf sous le bras), des acteurs qui s'amusent, des seconds rôles locaux et de beaux paysages, le tout à peine justifié par la chanson-titre "Two Tickets to Paradise".

Une bonne surprise, donc, assez enjouée et légère, à laquelle on pourrait peut-être reprocher le sempiternel "retour du petit-ami" dans le dernier quart d'heure, et le couple gay à la limite de la caricature (mais qui a le mérite d'exister, un peu comme le couple lesbien que l'on voit passer à un moment en arrière-plan).

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1763 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre en Bretagne (2022)

Publié le 7 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Hallmark, Télévision, USA, France, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Coup de foudre en Bretagne (Moriah's Lighthouse - 2022) :

Menuisière-charpentière bretonne vivant dans une petite bourgade de sa côte natale, Moriah (Rachelle Lefevre) rêve de restaurer la demeure du gardien de phare local, laissée à l'abandon. Mais lorsque Ben (Luke Macfarlane), architecte américain, arrive en ville pour s'occuper de la rénovation du bâtiment, elle déchante... d'autant qu'elle n'est pas insensible au charme de l'Américain.

*soupir* Une comédie romantique Hallmark co-écrite par Paul Campbell (il a aidé un collègue réalisateur à adapter un roman se déroulant au Canada), avec en vedette deux acteurs fiables et attachants, et des décors naturels agréables (ils ont tourné en France, et pas au Canada, ça se salue tout de même), ça avait le potentiel d'être sympathique... et puis la réalité se rappelle vite au spectateur, surtout s'il est français.

Accordéon façon Amélie Poulain, lavande et fleurs chatoyantes dans tous les coins, scénario improbable, utilisation totalement aléatoire du français et de l'anglais, accents à géométrie variable (Lefevre, une québécoise, joue en anglais avec un accent français cliché, qui va et qui vient en fonction des scènes et, supposément, de l'ordre de tournage de ces dernières), grand hôtel où un portable et un chargeur de mobile sur une même multiprise font sauter tous les plombs, menuisière bretonne au prénom hébreu et qui ne semble travailler le bois que dans des tenues hors-sujet, vanne inévitable sur les escargots, sous-intrigue sur une romance impossible ayant pour cadre la Seconde Guerre Mondiale/la Résistance, mélodrame familial avec une romance cachée de la tante de l'héroïne, plan large hilarant sur la côte bretonne - ornée de châteaux hors-sujet mal ajoutés par Photoshop... disons qu'il faut une très grosse suspension d'incrédulité pour prendre au sérieux la Bretagne qu'on nous présente à l'écran, une Bretagne aux jolis paysages, mais paradoxalement dépourvue de la moindre personnalité.

Et c'est dommage, parce que Luke MacFarlane semble s'amuser à jouer les touristes américains paumés, les paysages sont jolis, et tout le monde semble faire de son mieux, malgré des dialogues maladroits à l'interprétation inégale (comme souvent quand des acteurs tentent de jouer dans une autre langue que la leur), et un rythme anémique.

Mais non, dans l'ensemble, le tout traine la patte, il n'y a pas le moindre conflit une fois les 45 premières minutes passées, et la dernière ligne droite est laborieuse. Bof.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1761 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fly Away With Me (2022)

Publié le 5 Février 2023 par Lurdo dans Hallmark, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Review, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Fly Away With Me (2022) :

Publicitaire rêvant de devenir scénariste, Angie (Natalie Hall) trouve enfin l'appartement de ses rêves, qui est sien à une condition : qu'elle n'y accueille pas d'animal domestique. Pas de problème... sauf qu'à peine installée, un perroquet s'invite chez elle et refuse de partir. Elle ne peut alors compter que sur son séduisant voisin, Ted (Peter Mooney), qui dissimule lui aussi un chien dans son appartement, pour tenter de faire illusion auprès de la propriétaire de l'immeuble, la stricte Gineen (Melinda Michael), le temps de retrouver le propriétaire du volatile...

Comédie romantique Hallmark au postulat capillotracté, et qui ressemble presque plus à une production un peu plus économique pour UpTV ou ION qu'à un métrage Hallmark : c'est léger, certes (peut-être un peu trop, même, ça surjoue pas mal), mais la distribution secondaire (y compris les deux hommes dans la vie d'Angie, et la propriétaire des lieux) est particulièrement transparente et caricaturale, guère mise en valeur par le travail peu inspiré du département coiffure et maquillage.

Un bon gros bof, en somme, même si Natalie Hall est toujours très sympathique, et que les deux bestioles ne sont pas désagréables.

2.5/6 (dont 0.25 pour la toute fin, amusante)

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Christmas Yulefest 2022 - 55 - Mon Miracle de Noël (2022)

Publié le 2 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark, Romance, Review, Télévision, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Mon Miracle de Noël (Five More Minutes - Moments like these - 2022) :

Quatre ans après la mort de son mari, Kaitlyn (Ashley Williams) et son fils Adam (Brady Droulis) retournent passer les Fêtes dans leur belle-famille et profitent de l'occasion pour mettre en vente la maison familiale, conçue par feu son époux. Pour l'y aider, elle reçoit l'aide de Matthew (Lucas Bryant), un ami d'enfance de son époux décédé...

Parce qu'apparemment, c'est devenu la mode, chez Hallmark, de prendre une chanson country sirupeuse et d'en utiliser le titre pour la décliner en une série de téléfilms vaguement liés (voir par exemple les "Time for Me/You/Them/Us/Him to come home for Christmas", sortis chez nous sous les titres À la maison pour Noël, Le fabuleux bal des neiges, L'amour revient toujours à Noël...), voici le deuxième épisode de l'anthologie des Five More Minutes, après un premier volet, l'année dernière, mettant Nikki DeLoach en vedette.

Une Nikki DeLoach qui, d'ailleurs, a ici un petit caméo, dans un téléfilm centré sur une Ashley Williams en mode mélodrame... et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire de positif sur ce FMM 2 : Moments like this.

Je ne sais pas vraiment ce qui pose le plus problème, en fait : déjà, une incompatibilité d'énergie entre Ashley Williams (habituellement pétillante et solaire) et l'ensemble du récit et de la production, larmoyants et mollasson ; ensuite, une écriture ultra-bancale, avec toute une mise en place et des dialogues dont il semble manquer des morceaux, de la logique, du liant, pour que tout fonctionne et paraisse naturel, notamment au niveau des motivations des personnages ; la direction artistique assez fauchée, avec des morceaux de coton dans la rue ensoleillée pour faire "neige hivernale" ; et puis il y a un côté assez niais dans cette histoire, avec le mari décédé qui envoie des signes à son fils et à sa veuve, les enfants qui ne jouent pas très bien, et cette tendance à surligner maladroitement toutes les œuvres caritatives de la famille (je ne connais pas beaucoup d'enfants de 10 ans qui s'exclament spontanément, dans la rue, à quelques jours de Noël, "Maman, allons prendre part à une œuvre de charité, c'est notre nouvelle tradition de Noël !").

Bref, je n'ai pas du tout accroché, et ça a même fini par m'agacer. Et pourtant, je partais avec un à priori positif, vu que j'apprécie généralement Ashley Williams et ses films.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 54 - A Big Fat Family Christmas (2022)

Publié le 1 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Télévision, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

A Big Fat Family Christmas (2022) :

Photojournaliste à San Francisco, Liv Chang (Shannon Chan-Kent) privilégie une vie discrète et anonyme, et, à l'approche des fêtes de fin d'année, redoute la grande fête de quartier que ses parents (Tia Carrere, Yee Jee Tso) organisent chaque année pour Noël. Mais Henry (Shannon Kook), son nouveau collègue, a décidé de couvrir cette fête pour son premier article, sans savoir que la famille de Liv est impliquée : celle-ci décide alors de lui cacher la vérité, ce qui est plus facile à dire qu'à faire...

Deuxième téléfilm "asiatique" produit par Hallmark pour ces fêtes de fin d'année, ce Big Fat Family Christmas (un titre médiocre au possible) a beaucoup en commun, thématiquement, avec le Christmas at the Golden Dragon de mi-novembre : même accent mis sur l'importance de l'intégration, de la communauté, sur le soutien des voisins entre eux, sur l'héritage, les traditions, etc, etc, etc

Un peu de diversité de culture qui fait toujours plaisir à voir, même si, je dois bien l'avouer, le métrage ne m'a pas vraiment passionné : le couple principal est assez terne, ça frôle parfois la visite touristique de San Francisco (ce qui n'est pas très festif, filmé sous un ciel bleu et ensoleillé), et une fois la supercherie éventée (au bout d'une petite demi-heure), le film se déroule gentiment en pilotage automatique, misant beaucoup sur le capital sympathie de certains de ses acteurs et sur son message positif, et la conclusion pleine de bons sentiments découle directement d'une grosse ficelle scénaristique qui fait lever les yeux au ciel plus qu'autre chose.

Pas mauvais, en soi, mais 3/6, pas plus.

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Christmas Yulefest 2022 - 52 - Un Noël à Broadway (2022)

Publié le 31 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, Drame, Histoire, Télévision, USA

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Un Noël à Broadway (A Holiday Spectacular - 2022) :

À la fin des années 50, Maggie (Ginna Claire Mason), une jeune femme issue d'une famille très aisée, décide de profiter d'un passage à New-York pour, en secret, réaliser son rêve et devenir danseuse au sein de la troupes des New-York Rockettes...

Un projet ambitieux pour Hallmark, qui produit ce film en interne, en collaboration avec le Radio City Music Hall et le spectacle actuel des Rockettes qui s'y déroule pour les fêtes de fin d'année, cet Holiday Spectacular finit, étrangement, par sembler moulé sur les mésaventures de Mme Maisel

Même héroïne issue d'un milieu aisé et qui rêve de carrière artistique, même découverte de New-York, de ses cultures, etc, même émancipation, même semblant de message girl power... mais à la sauce Hallmark, c'est à dire en moins rythmé, en moins drôle, en moins percutant, en moins bien reconstitué, en moins bien écrit, et avec nettement moins de personnalité (Ginna Claire Mason est un peu fade, honnêtement).

Et parsemé d'extraits du spectacle, histoire de bien faire la promotion du Radio City Music Hall. D'ailleurs, en parlant de promotion, citons un souci de taille : la manière dont Hallmark, dans son téléfilm, sert tellement la soupe au Royal City et au spectacle des Rockettes que la chaîne réécrit l'histoire de l'Amérique, en oubliant totalement tout racisme ou toute ségrégation dans la société américaine. La troupe des Rockettes, notamment, a fait l'objet de nombreuses controverses, principalement pour son refus formel de recruter des danseuses qui ne soient pas grandes, minces et caucasiennes... et ce jusqu'à la fin des années 1980 (!), date à laquelle la première danseuse afro-américaine a (enfin) été autorisée à rejoindre la troupe.

Sauf chez Hallmark, où déjà en 1957-58, la troupe des Rockettes fait preuve d'une diversité très 2022, avec notamment une danseuse noire présente depuis dix ans, et qui, à la fin du film, devient la capitaine de troupe des Rockettes. 

M'enfin bon : tout ça n'est guère plus qu'un film promotionnel déguisé, donc ce n'est pas vraiment surprenant, et honnêtement, malgré de multiples défauts bien présents (notamment au niveau des maladresses d'écriture), cet Holiday Spectacular change un peu du tout-venant des productions de la chaîne.

Ça aurait pu être mieux, ça aurait pu éviter les points mentionnés plus haut, ainsi que la romance ultra-basique de l'héroïne et de l'ancien marin, mais bon... ça aurait pu être pire.

3/6

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Christmas Yulefest 2022 - 50 - Le Nounou de Noël (2022)

Publié le 30 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, USA, Hallmark

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Le Nounou de Noël (The Holiday Sitter - 2022) :

Business manager célibataire et refusant de s'engager, Sam (Jonathan Bennett) accepte de dépanner sa sœur et son mari (Chelsea Hobbs, Matthew James Dowden) en jouant les babysitters pour ses neveux (Everett Andres, Mila Morgan) pendant les fêtes. Mais il est vite dépassé par les événements, et se tourne vers Jason (George Krissa), le séduisant voisin, pour l'aider à gérer la situation...

Un téléfilm Hallmark qui fait date dans l'histoire de la chaîne, puisque présentant, en plus d'une comédie assez classique sur un babysitter dépassé par les enfants dont il a la charge) une romance gay sans la faire passer au second plan. Pas surprenant de voir que c'est l'actrice Ali Liebert (elle-même queer) qui réalise, sur un scénario basé sur une idée de Jonathan Bennett en personne : forcément, c'est très axé LGBTQ (au point de surcompenser un peu, et d'avoir une distribution peut-être un peu trop clairement marquée LGBTQ dans la majorité des rôles), et on n'échappe pas à un certain côté campy qui n'a pas eu l'air de déplaire outre-Atlantique.

Personnellement, si je salue l'initiative, je n'ai pas été totalement convaincu par le tout, entre le côté très caricatural et surjoué d'un Bennett (qui place même un clin d'œil à Mean Girls) à la lèvre intérieure étrangement collagénée dans certains plans, la volonté de jongler entre ces grimaces et un contenu sentimental et thématique (sur l'adoption, les préjugés, l'intériorisation de l'homophobie, etc) plus sincère, le stylisme capillaire très discutable, le rythme inégal...

Alors certes, encore une fois, c'est un bel effort de la part de la chaîne, mais au final, ce n'est guère plus mémorable que la moyenne du genre.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 44 - Une Nounou au service de Sa Majesté (2022)

Publié le 27 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Action, Thriller, Télévision, USA, Review

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Une Nounou au service de Sa Majesté (The Royal Nanny - 2022) :

Parce qu'une menace plane sur la Famille royale, les Services secrets britanniques placent l'un de leurs agents, Claire Champion (Rachel Skarsten) au sein du palais, dans le rôle de la gouvernante des deux enfants princiers, Elle et Robert. Rapidement, cependant, elle parvient à se faire respecter des deux garnements, et tombe sous le charme de Colin (Dan Jeannotte), l'oncle des deux enfants, alors même que la menace se précise...

Un téléfilm Hallmark assez atypique, car relativement ambitieux, et essayant d'être plusieurs choses à la fois : sur la base d'un film princier tel que Hallmark les produit chaque année, avec histoire d'amour entre un Royal et une "roturière", les scénaristes tentent de greffer une histoire d'espionnage, de conspiration, d'enlèvement et de menace terroriste sur la famille royale, avec quelques "scènes d'action" (c'est un bien grand mot, cela dit), du suspense, et des interrogatoires... le tout avec un enrobage festif qui ressemble presque à un rajout tardif.

Le résultat, c'est que The Royal Nanny est tiraillé entre ces différents composants, et ne convainc jamais vraiment : la romance est terne et quelconque, l'environnement royal est hautement oubliable, le côté festif est donc anecdotique, et tout ce qui relève du "thriller" et de "l'action" est trop approximatif et mollasson pour vraiment être efficace.

Ça reste regardable, mais bof, donc, en ce qui me concerne... À ma grande surprise, le téléfilm s'est avéré très populaire outre-atlantique, où les spectatrices sont toujours très amatrices de tout ce qui est famille royale et accents britanniques, et ont vraiment apprécié le fait de voir une héroïne forte et badass dans un tel film.

Les goûts et les couleurs, en somme.

2.75 ou 3/6

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Christmas Yulefest 2022 - 42 - Hanukkah on Rye (2022)

Publié le 26 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Hanukkah, Hanoucca, USA, Télévision, Review

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Hanukkah on Rye (2022) :

Originaire de LA, où il tient un deli pluriculturel et moderne, Jacob (Jeremy Jordan) part pour New York peu de temps avant Hanoucca, afin d'ouvrir une succursale dans le Lower East Side... à quelques pas du deli très traditionnel des Gilbert, géré par Molly (Yael Grobglas) et sa famille. Aussitôt, une rivalité s'instaure entre les deux établissements, alors même que Jacob et Molly se rapprochent sans le savoir, par l'intermédiaire d'un service de rencontre qui les amène à échanger des lettres sans dévoiler leur identité...

Hanoucca se termine ce soir, et il est donc logique de conclure par le seul film de Hanoucca de Hallmark, en 2022, Hanukkah on Rye, un métrage qui se démarque un peu des précédents téléfilms de la chaîne (plutôt axés sur les quiproquos provoqués par les différences entre Noël et Hanoucca, les traditions de chacun, etc) pour s'essayer à une relecture du Rendez-vous (1940) de Lubitsch, qui a depuis été réadapté en long, en large et en travers, notamment dans le Vous avez un message de 1998.
 
Sauf que là, c'est une version ultra-juive de ce récit auquel on a droit, un film où la moindre scène et le moindre dialogue semblent avoir été passés au filtre du "ce n'est pas mal comme ça, mais ce serait mieux en augmentant les clichés juifs de 200 %" : de quoi donner un résultat polarisant, à en juger par la réception outre-Atlantique (la moitié des critiques trouve que c'est formidable d'avoir un film totalement pensé à l'intention d'un public juif, l'autre moitié qu'on est en pleine caricature bancale et forcée), et un métrage assez maladroit dans son écriture, qui se plie en quatre pour étoffer (et étouffer) le moindre échange à l'aide de nombreux mots yiddish, d'exclamations, d'explications, de chansons, de gros plans sur les aliments traditionnels, de musique juive, etc, et qui sert un peu la soupe à Lisa Loeb, musicienne venue placer l'une de ses chansons.

Ajoutez à cela beaucoup de scènes des deux acteurs principaux en train d'écrire et de lire des lettres narrées en voix off, une alchimie assez faiblarde entre eux, et une structure un peu bancale, avec un script qui ne semble pas vraiment avancer, et je ne peux pas dire que j'aie vraiment accroché à ce métrage, malgré toutes ses bonnes intentions.

Après, je ne suis clairement pas le public visé.

2.5/6

 

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Christmas Yulefest 2022 - 38 - La Fable magique de Noël (2022)

Publié le 23 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

La Fable magique de Noël (A Fabled Holiday - 2022) :

Libraire discrète aux ambitions littéraires frustrée, Talia (Brooke D'Orsay) recroise un beau jour le chemin d'Anderson (Ryan Paevey), un ami d'enfance devenu médecin. Rapidement, le duo reçoit une invitation étrange pour passer les fêtes de Noël dans le village de Wunderbrooke, tout droit sorti d'un livre pour enfants, et dont les habitants (Rochelle Greenwood, Daphne Hoskins, Patti Allan, etc) semblent particulièrement enclins à tenter de rendre le bonheur aux divers visiteurs de la bourgade...

Un téléfilm Hallmark plus mélancolique que la norme et qui aurait tout à fait eu sa place sur Hallmark Movies & Mysteries, avec en prime une touche de fantastique pas désagréable, pour ce qui est, en somme, une variation "conte de fées/Noël" de l'Île fantastique de Roarke et Tattoo (ou de L'Antre de la Folie de Carpenter :p).

Et ça fonctionne à peu près, à vrai dire, avec des personnages locaux assez attachants, un couple principal sympathique, une ambiance collégiale agréable, et toute une mise en forme de conte pour enfants (avec narrateur, chapitres, illustrations, etc) assez rafraîchissante.

Après, ça manque d'énergie et d'excentricité, c'est un peu trop nonchalant, il y a un caméo totalement inutile et gratuit de Lindsey Stirling, et la fausse neige en rouleau est assez fauchée, en arrière-plan de certaines scènes, mais ça se regarde (sans plus) et ça a au moins l'avantage de faire preuve d'un peu d'originalité.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 36 - C'était la veille de Noël (2022)

Publié le 22 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Review, USA, Télévision, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

C'était la veille de Noël ('Twas the Night Before Christmas - 2022) :

Madison (Torrey DeVitto), une actrice en quête de reconversion, a décidé de revenir au théâtre, en réalisant une pièce interactive débattant de la paternité réelle du poème "A Visit from St. Nick" : pour cela, elle a recours à Connor (Zane Holtz), un ami acteur, et à divers talents locaux de la petite ville d'origine de Clement C. Moore, l'auteur présumé du poème. Mais dans cette reconstitution théâtrale en mode judiciaire, les fantômes de Moore (Shaun Austin-Olsen) et de son rival, Livingston (Richard Waugh) ont eux aussi des choses à dire...

Un téléfilm Hallmark plutôt amusant et rafraîchissant, bien qu'un peu nombriliste (des acteurs qui parlent du métier d'acteur, de reconversion, de téléfilms romantiques festifs, blablabla), mais qui parvient à séduire grâce à son duo principal sympathique, à ses personnages secondaires attachants, et surtout à cette petite touche de fantastique, avec les esprits très convaincants de Moore et de Livingston qui interviennent et prennent part à la pièce.

Après, ce n'est pas parfait (pas fan de Madison qui reprend le rôle à la dernière minute, et le rythme est inégal), mais ça évite pas mal de clichés du genre, ça apporte suffisamment d'éléments amusants et l'écriture est plus maîtrisée que d'habitude : une bonne surprise, donc.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 34 - Noël chez mon ex (2022)

Publié le 21 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Hallmark, Review, USA

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Noël chez mon ex (Christmas with the Campbells - 2022) :

Peu de temps avant les fêtes de Noël, Shawn Campbell (Alex Moffat), le petit ami de Jesse (Brittany Snow), rompt avec cette dernière, alors qu'ils étaient sur le point de passer les fêtes chez les parents de Shawn (Julia Duffy, George Wendt). Qu'à cela ne tienne, ces derniers invitent Jesse à passer Noël avec eux, l'occasion pour la jeune femme de rencontrer David (Justin Long), le cousin de Shawn...

La proposition avait de quoi intriguer : un film de Noël façon Hallmark, avec une équipe technique issue des productions Hallmark, une réalisatrice de téléfilms Hallmark, un script bourré de clichés à la Hallmark, etc... mais écrit par Vince Vaughn et Peter Billingsley (tous deux habitués des films de Noël, que ce soit avec Frère Noël, Tout... sauf en famille, A Christmas Story... etc), avec pour projet de pousser le genre dans ses retranchements et d'en faire une comédie réservée aux adultes.

Dans les faits, malheureusement, Christmas with the Campbells est affreusement plat, constamment le postérieur entre deux chaises, tentant de ménager la chèvre et le chou, d'être une comédie adulte impertinente d'un côté, et une romcom Hallmark de l'autre... sans jamais y parvenir.

La romcom façon Hallmark est fade, assez plate (y compris techniquement et visuellement, imitation Hallmark oblige), avec un Justin Long à l'accent rural et à l'interprétation forcés, trop parodiques pour convaincre sincèrement (et ça manque cruellement de fausse neige ^^) ; en parallèle, la comédie "adulte" se limite à des personnages qui parlent de leur vie sexuelle et se droguent (une vision très frat pack du genre, guère surprenante compte tenu de la présence de Vaughn à l'écriture), avec un Alex Moffat qui nous refait l'un de ses personnages du SNL.

Et ça s'arrête plus ou moins là, jamais particulièrement drôle, jamais particulièrement inspiré, un pastiche du genre peu probant, qui semble ne jamais oser suffisamment pour vraiment être corrosif, tout en étant trop parodique pour réussir à être sincère.

Un bon gros mwébof, en somme.

2.25/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 28 - La Recette secrète des cookies de Noël (2022)

Publié le 18 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Télévision, USA, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest

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La Recette secrète des cookies de Noël (A Christmas Cookie Catastrophe - 2022) :

Nouvelle PDG de l'entreprise familiale de cookies, Annie (Rachel Boston) peine à imposer ses méthodes corporate au reste de la société. Et la situation se complique lorsque la recette secrète des cookies de la marque est dérobée : Annie entreprend de mener l'enquête, avec l'aide de Sam (Victor Webster), père veuf de la jeune Bella (Averie Peters), et propriétaire d'une petite boulangerie-pâtisserie locale... 

Une comédie festive Hallmark à l'affiche assez approximative et très peu flatteuse, pour un téléfilm Hallmark un peu capillotracté, et qui commet l'erreur capitale de tenter le mélange entre une rom-com habituelle de la chaîne, et les téléfilms d'enquête que Hallmark produit aussi régulièrement.

Erreur capitale, en réalité, parce que cette Christmas Cookie Catastrophe ne s'engage jamais vraiment dans cette deuxième direction, ni n'ose vraiment pousser ses quelques personnages plus excentriques un peu plus loin : le téléfilm reste toujours en surface, et retombe bien rapidement dans sa zone de confort, à savoir la comédie romantique bourrée de clichés, et tout sauf mémorable.

Dommage, occasion manquée.

2.75/6 (pour le cast sympathique) 

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Christmas Yulefest 2022 - 26 - Noël à tout prix (2022)

Publié le 17 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Hallmark, Télévision, USA, Critiques éclair

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Noël à tout prix (Haul out the Holly - 2022) :

Célibataire depuis peu, Emily (Lacey Chabert) revient passer les fêtes en famille, dans une petite rue réputée pour ses décorations et son esprit de Noël. Mais à peine arrivée, elle apprend que ses parents partent en vacances au soleil, et ont prévu de déménager, laissant à Emily le soin de gérer la maison, les décorations, et les autres habitants du quartier, tous très à cheval sur les festivités. Notamment Jared (Wes Brown), ami d'enfance d'Emily, désormais en charge du comité de coordination du quartier, et bien décidé à ne pas laisser à Emily la moindre chance de souffler...

Sur le papier, une rom-com festive Hallmark comme il en existe tant. Dans les faits, un métrage joyeusement excentrique, où tout le monde, Lacey Chabert et Wes Brown en tête, a décidé de s'amuser et de cabotiner, ce qui transforme ce scénario assez lambda en festival de n'importe quoi aux personnages principaux sarcastiques, aux personnages secondaires déjantés (les parents, Melissa Peterman, Stephen Tobolowsky), et aux rebondissements improbables.

Avec en prime des moments d'écriture assez décalés (la fillette qui demande au Père Noël du mobilier pour poupée dans le style Bauhaus), des scènes quasi-parodiques (les retrouvailles de Melissa Peterman et de son mari - Eric Mabius - filmées de façon ultra-soap), et un caméo de Kristoffer Polaha, qui fait de la figuration avec ses amis.

Dans d'autres mains, ou pris au premier degré (comme pas mal de spectatrices l'ont pourtant fait outre-atlantique), cette comédie festive aurait pu tomber totalement à plat, et donner une rom-com Hallmark générique au possible. En l'état, en forçant délibérément le trait et en mettant plus l'accent sur la comédie que sur la romance, on se retrouve avec un film qui se démarque un peu dans la filmographie de Chabert, et dans cette saison festive.

4 - 0.25 pour les bonhommes de neige en polystyrène, toujours fauchés au possible = 3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 24 - Il était deux fois Noël (2022)

Publié le 16 Décembre 2022 par Lurdo dans Fantastique, Comédie, Romance, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, Hallmark

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Il était deux fois Noël (A Tale of Two Christmases - 2022) :

Alors qu'elle vient de rater un projet important pour son cabinet, Emma (Katherine Barrell), une architecte, doit retourner dans sa bourgade natale pour passer Noël en famille. Mais un souhait formulé en présence d'un Père Noël de rue l'envoie dans deux directions différentes : d'un côté, elle attrape son vol et renoue avec Drew (Chandler Massey), un ami de longue date proche de sa famille ; de l'autre, elle reste en ville, décroche une promotion et tombe sous le charme de Max (Evan Roderick), un collègue séduisant...

Encore une variation festive made in Hallmark sur le thème de Pile et Face (1998), avec deux destinées parallèles guère plus passionnantes l'une que l'autre. Le problème, en fait, c'est qu'il ne se passe pas grand chose, et que la distribution, de manière générale, est peu mémorable : sur ce plan, ça ressemble quand même beaucoup plus à un téléfilm LifetimeION ou UpTV, avec ses prétendants insipides, sa photographie diffuse, et son héroïne dont l'interprète y met de la bonne volonté, mais reste un peu générique.

Bref, il n'y a pas grand chose à dire du film, basique au possible, avec à peine quelques moments de montage en split screen jamais pleinement exploité, qui laissait présager de quelque chose de plus audacieux... mais non.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 22 - Un cadeau royal pour Noël (2022)

Publié le 15 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, USA, Télévision

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Un cadeau royal pour Noël (A Royal Corgi Christmas - 2022) :

Peu de temps avant Noël, le Prince Edmond (Jordan Renzo) revient dans son pays, pour prendre la place de sa mère (Susannah De Wrixon) sur le Trône. Pour se faire pardonner de ses errances, il offre à sa mère Mistletoe, un Corgi caractériel qui nécessite l'intervention de Cecily (Hunter King), une experte comportementaliste américaine, qui demande à Edmond de prendre part à ses leçons de dressage pour s'assurer que Mistletoe assimile bien ces dernières. Aussitôt, Edmond et Cecily se rapprochent, au grand dam de certains membres de la cour...

Un téléfilm Hallmark sur lequel il n'y a quasiment rien à dire : c'est un téléfilm royal/princier générique au possible, où Noël n'est qu'un prétexte, où le dressage du chien est anecdotique, et cède progressivement place à la romance entre une Hunter King pas désagréable (elle a un certain répondant amusant), et un prince "rebelle" pile dans la moyenne du genre.

Oui, le chien est mignon, mais globalement, c'est du vu et revu chez Hallmark, l'écriture et la musique sont un peu caricaturales, et c'est lassant.

2.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 18 - Le Secret de mon Père Noël (2022)

Publié le 13 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Drame, Télévision

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Le Secret de mon Père Noël (My Southern Family Christmas - 2022) :

Journaliste spécialisée dans les voyages, Campbell (Jaicy Elliot) part pour la Louisiane, pour y faire le portrait d'Everett (Bruce Campbell), le nouveau Père Noël d'une petite ville locale. Mais la jeune femme a aussi un intérêt tout personnel dans cette histoire, car Everett est son père biologique, et Campbell hésite à lui avouer la vérité... 

Une comédie romantique festive Hallmark un peu atypique, qui ressemble plus à un film Hallmark Movies & Mysteries tant il fait passer la romance au second plan, pour se concentrer sur l'émotion©™® familiale et sur les festivités de Louisiane.

Pas de chance, ce dernier élément n'a pas eu grand impact sur moi (Noël en Louisiane, au soleil, dans la verdure, avec de la musique cajun, ça me laisse complètement de marbre) et la romance n'a pas non plus vraiment fonctionné (bien qu'elle soit un peu différente des autres protagonistes Hallmark, tant dans son physique que dans son caractère, Jaicy Elliot - vue dans Grey's Anatomy - n'a pas grande alchimie avec Ryan Rottman, artificiellement relooké nerd, et leur relation est plus ou moins catapultée à mesure que la fin du métrage approche).

Le côté émotion finit cependant par emporter un semblant d'adhésion, notamment grâce à Bruce Campbell, qui joue ici une partition un peu différente de d'habitude.

Après, même si je n'ai pas été plus convaincu que ça, le film a été plutôt bien reçu outre-atlantique, donc on va dire que je ne faisais pas partie du public visé, et il reste tout de même une distribution secondaire pas désagréable, que ce soit Bruce Campbell ou les deux demi-sœurs de l'héroïne, plutôt sympathiques et naturelles.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 16 - Trois frères, Noël et un couffin (2022)

Publié le 12 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Noël, Hallmark, Yulefest, Christmas, Télévision, USA

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Trois frères, Noël et un couffin (Three Wise Men and a Baby (2022) :

Stephan (Paul Campbell), thérapeute canin névrosé, Taylor (Tyler Hynes), développeur de jeux vidéo acariâtre et au chômage, et Luke (Andrew Walker), pompier célibataire, sont trois frères au point mort dans leur existence, qui vivent avec leur mère. Jusqu'à ce qu'à l'approche de Noël, un bébé anonyme soit déposé dans la caserne de Luke, adressé au nom de ce dernier : les trois frères sont alors contraints de s'occuper de lui le temps de retrouver la mère, et cette expérience va bouleverser leur quotidien...

Une comédie Hallmark écrite par Paul Campbell et Kimberly Sustad (qui fait une petite apparition vers la fin), et qui se démarque fortement de la norme des téléfilms Hallmark saisonniers en adoptant un ton totalement décomplexé, et en reléguant la composante "romance" habituelle à l'arrière-plan, sans vraiment s'y attarder.

Et ça fonctionne plutôt bien, quand bien même le film ne serait qu'un décalque de Trois hommes et un couffin/Trois hommes et un bébé, à la sauce Noël : de toute façon, les scénaristes assument le recyclage, en recrutant notamment Margaret Colin, qui jouait dans la version américaine de 1987.

On pourra regretter la dernière ligne droite un peu brouillonne et précipitée, mais dans l'ensemble, l'humour (le voisin agressif est assez amusant), l'énergie du tout, et les acteurs sélectionnés (des vétérans de la chaîne, qui sont clairement amis IRL) font que ce Three Wise Men and a Baby se place sans problème sur le dessus du panier des productions Hallmark 2022.

4/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 14 - Une Histoire éternelle pour Noël (2022)

Publié le 11 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Télévision, USA

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Une Histoire éternelle pour Noël (Christmas Bedtime Stories - 2022) :

Trois ans après la disparition de son mari militaire (Charlie Weber) sur le terrain, Danielle (Erin Cahill) a reconstruit sa vie et élève seule sa fille, fiancée à l'un des amis de son époux, Pierce (Steve Lund), beau-père et compagnon idéal, qu'elle fréquente depuis près de 10 mois. En parallèle, pour répondre aux demandes de sa fille, elle commence à lui raconter, chaque soir au coucher, comment elle et son père se sont rencontrés... et bientôt, elle se persuade que ce dernier est toujours en vie, et qu'il lui envoie des signes.

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui m'a feinté, car sur la base du titre, je n'avais pas du tout réalisé que c'était l'un de ces métrages "l'Armée américaine est formidable, vive les soldats et leur retour à la maison pour Noël" que la chaîne aime tant... et qui ont tendance à gentiment m'agacer.

Là, c'est peut-être même encore pire, à vrai dire, puisque tout le métrage est axé sur la lente spirale de Danielle dans l'obsession : dans un autre contexte, on aurait pu voir là l'histoire dramatique d'une femme incapable de faire son deuil et qui se raccroche à des signes pseudo-surnaturels pour éviter d'aller de l'avant dans la vie ; dans un autre contexte plus festif, on aurait pu avoir une histoire de mari militaire qui, depuis l'au-delà (ou depuis le Paradis), tente d'aider Danielle à se reconstruire et à retrouver le bonheur avec un nouveau compagnon bien sous tous rapports.

Mais non : ici, Hallmark patauge totalement, et décide que la conclusion naturelle de cette histoire, c'est qu'après trois ans d'emprisonnement à l'étranger, le père militaire est libéré à quelques jours de Noël et arrive, en pleine forme et pile au bon moment, pour accompagner sa fille au bal de Noël. Ce qui valide par là-même tous les "signes" perçus par Danielle, et se traduit par un Steve Lund tout simplement évacué de la vie de Danielle et sa fille, en une scène et demi ("bon, ça fait des années qu'on se connaît, neuf mois qu'on est ensemble, tout va bien, on s'aime, ma fille t'aime bien, mais depuis quelques jours, je repense à mon mari décédé, c'est un signe que toi et moi, ça ne peux pas fonctionner, au revoir").

Le téléfilm, au déroulement de moins en moins convaincant, se casse donc totalement la figure sur la fin, qui semble involontairement donner pour message qu'une femme de militaire disparu ne devrait jamais chercher à passer à autre chose et à se reconstruire une existence, parce que la magie de Noël/du destin/Dieu peut tout changer en un clin d'œil. (facepalm)

Au moins, la distribution est sympathique, que ce soit Cahill, Lund, ou la petite Alice Comer (aperçue dans Bly Manor et dans A Mrs. Miracle Christmas) - le père militaire, par contre, a le charisme d'un poulpe mort. 

1.5/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 12 - Christmas at the Golden Dragon (2022)

Publié le 9 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, Review

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Christmas at the Golden Dragon (2022) :

Lorsque leurs parents leur annoncent la fermeture du Golden Dragon, le restaurant familial, peu de temps avant Noël, Romy (Kara Wang) et Rick Chen (Osric Chau) voient leur quotidien bouleversé, et se remettent en question. Il en va de même pour les employés et les nombreux habitués du restaurant (Barbara Niven, Sara Canning, Antonio Cuppo, Jason Fernandes, etc), qui accueillent cette annonce avec plus ou moins d'inquiétude...

Une comédie collégiale Hallmark qui change du tout-venant de la chaîne, sans être pour autant exceptionnelle : en se concentrant sur tous les clients du restaurant et sur leurs parcours qui se croisent et s'entremêlent, le métrage évite la majorité des clichés du genre, voire même s'en moque gentiment au travers du personnage de Romy, qui est tellement obsédée par l'idée d'un Noël parfait, "comme dans les téléfilms", qu'elle déchante sérieusement (quitte à paraître immature et puérile) quand rien ne se déroule comme elle l'attendait.

Mais cela a aussi pour effet de générer une interprétation inégale, un rythme inégal, et tout simplement un intérêt inégal, en fonction des personnages, des sous-intrigues, et des interprètes.

C'est dommage que le tout ne soit pas un peu plus abouti, car en l'état, apporter plus de diversité au catalogue Hallmark est toujours un plus (surtout quand, en face, en réponse à la "dégénérescence de Hallmark", on a la chaîne GAC qui redouble d'effort sur les téléfilms caucasiens hétéros et chrétiens, avec quelques anciennes vedettes de Hallmark), que le tout n'est pas désagréable à suivre, et qu'il y a même une pointe d'émotion, en plus d'un message sur la solidarité, le sens de la communauté, et le mélange des traditions et des origines.

Mais ça s'arrête là, et l'essai n'est pas totalement transformé.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 10 - Coup de foudre pour le roi des films de Noël (2022)

Publié le 7 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Télévision, USA, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas

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Coup de foudre pour le roi des films de Noël (Lights, Camera, Christmas! - 2022) :

Parce que la costumière du film de Noël qui se tourne dans sa bourgade vient de partir, Kerry (Kimberley Sustad), gérante d'un magasin de vêtements, se retrouve promue à ce poste, et découvre un monde auquel elle n'est pas très sensible. Il en va autrement avec Brad (John Brotherton), l'interprète principal du métrage, surnommé "le roi de Noël", un acteur cabotin au bagout irrésistible...

Une comédie festive de Noël made in Hallmark qui, de manière assez amusante, se moque un peu de ses propres productions, en suivant le tournage d'une comédie romantique de Noël façon Hallmark, mais en poussant les curseurs un peu plus loin que d'habitude.

Résultat : on se retrouve avec un John Brotherton très cabotin (c'est le cas depuis La Fête à la Maison, 20 ans après, de toute façon, mais ici, ça fonctionne assez bien), des décors et rebondissements volontairement caricaturaux au niveau du film dans le film, une sous-intrigue sur le producteur et la réalisatrice, ex-époux, qui passent leur temps à se disputer, et une structure scénaristique amusante qui raconte en flashbacks, depuis la première du film dans un cinéma (on y croit à fond), comment le métrage a été tourné.

Tout ça se combine à une Kimberly Sustad comme toujours très sympathique dans son rôle principal un peu plus mordant que la norme des héroïnes Hallmark, ici affublée d'une mère fangirl (Laura Soltis) plutôt amusante, pour donner un téléfilm agréable, plus léger et se prenant moins au sérieux que les autres, ce qui est toujours un plus.

Sympathique, sans être indispensable, notamment parce que la fin retombe dans du premier degré un peu trop basique.

3.75/6

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