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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #hallmark catégorie

Christmas Yulefest 2021 - 32 - Noël au château enchanté (2021)

Publié le 20 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest, Irlande

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël au château enchanté (Christmas at Castle Hart - 2021) :

Renvoyées par leur patronne tyrannique, Brooke (Lacey Chabert) et sa sœur Margot (Ali Hardiman) décident de quitter New York afin de partir pour l'Irlande, pour y chercher leur cousins éloignés, qu'elles n'ont jamais connus. Sur place, en visitant le Château Hart, elles croisent le chemin d'Aiden Hart (Stuart Townsend), qui cherche une organisatrice événementielle pour préparer un grand gala de Noël au château : Brooke et Margot endossent alors l'identité de leur ex-patronne, et se proposent... d'autant que Brooke n'est pas insensible au charme irlandais d'Aiden.

Mouais. Nouvel épisode de "Lacey Chabert part en vacances à l'étranger, tous frais payés par Hallmark, et en profite pour tourner une rom-com générique au possible", avec cette fois-ci l'Irlande, mais une Irlande vue par Hallmark, couverte de décorations clinquantes très américaines, et bricolée par ordinateur de manière très maladroite pour recouvrir ses paysages d'une fausse neige et de guirlandes lumineuses virtuelles.

Malgré cela, le pays conserve tout de même un certain charme. Heureusement, d'ailleurs, parce que ce n'est pas le reste du métrage qui va particulièrement tirer le tout vers le haut : le script (pourtant co-écrit par Paul Campbell, à nouveau) est vraiment classique, la musique est envahissante (et mélodramatique), l'alchimie entre Chabert et Townsend est assez moyenne (et la coupe de cheveux de Townsend n'aide pas), et de manière globale, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça.

À part, peut-être, le personnage d'Ali Hardiman, en frangine déglinguée et excentrique de Chabert. Une sœur qui ne ressemble pas du tout à l'héroïne, et une actrice qui est constamment à la limite du surjeu, mais qui apporte aussi au métrage une bonne dose de fantaisie et de décontraction, pas désagréable du tout.

Dans l'ensemble, cela dit, Christmas at Castle Hart reste vraiment quelconque.

2.5 + 0.25 pour Hardiman = 2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 30 - Le grand concours de Noël (2021)

Publié le 18 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le grand concours de Noël (The Christmas Contest - 2021) :

Cadre en conseil d'entreprise, Lara (Candace Cameron-Bure) décide de participer à un grand concours caritatif de Noël organisé par une chaîne de télévision locale, afin de rénover le centre du troisième âge où sa mère (Barbara Niven) séjourne. Mais elle découvre bien vite que Ben (John Brotherton), son ex, participe lui aussi au concours, et n'est pas prêt à la laisser gagner ces différentes épreuves festives...

Mouais. Un vrai bon gros bof que cette rom-com Hallmark servant de réunion de l'un des couples principaux de Fuller House, et qui, sur un postulat pas forcément désagréable (l'affrontement ultra-compétitif de deux ex qui passent leur temps à se disputer), n'a jamais su éveiller mon intérêt.

Interprétation un peu plus caricaturale que d'habitude (j'ai envie de dire que c'est plus sitcomesque), passages en mode confessionnal face caméra, dialogues plein de platitudes pseudo-profondes sur la vie, l'amour, les vaches, etc, ce n'est pas faute d'essayer, mais je n'ai pas vraiment accroché au récit, à sa structure, ou au couple principal.

Ce n'est même pas mauvais, en soi, mais voilà. Bof.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 24 - Neuf chatons pour Noël (2021)

Publié le 15 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Neuf chatons pour Noël (The Nine Kittens of Christmas - 2021) :

Alors qu'elle rentre de Miami, où son cabinet de vétérinaire est établi, pour passer Noël en famille chez sa sœur, Marilee (Kimberly Sustad) croise le chemin de son ex, Zachary (Brandon Routh). Celui-ci est bien embêté : quelqu'un vient d'abandonner neuf chatons à la caserne de pompiers où il travaille, et il doit leur trouver des maîtres au plus vite. Marilee décide alors de l'aider, et profite de l'occasion pour renouer avec le pompier...

La suite du Neuf vies pour Noël de 2014, dont on retrouve ici une grosse partie de la distribution, mais pas le duo alors à la réalisation/écriture. Non pas que cela aurait changé quoi que ce soit : malgré la popularité du premier volet auprès des spectateurs et des critiques, il faut bien reconnaître que, son couple principal excepté, le téléfilm de 2014 n'était vraiment pas exceptionnel, ressemblant fréquemment à un scénario générique Hallmark transposé artificiellement à Noël et enchaînant tous les clichés des productions de la chaîne.

Certes, le couple Sustad/Routh fonctionnait très bien, certains personnages secondaires étaient amusants, et les chats étaient mignons, mais à part ça, c'était dans la moyenne du genre.

Et donc, ici, sept ans après l'original, une suite qui... reprend les grandes lignes de l'original, en faisant repartir la relation de zéro, en changeant un peu le défaut principal de Zachariah (il refusait de s'engager, maintenant il refuse le changement), en accentuant un peu la touche Noël (pour coller à la formule actuelle des productions Hallmark) et en multipliant le nombre de chats, pour motiver le couple principal à se remettre ensemble.

Je mentirais en disant que ce second volet m'a passionné, d'autant plus que le script se perd un peu dans des digressions amenant un focus moindre sur les deux protagonistes principaux : calendrier de l'avent familial, départ en retraite du chef de la caserne, ex-petit-ami de Marilee qui revient... mouais.

Alors ce n'est pas désagréable à suivre, encore une fois grâce à Sustad et Routh (un Routh qui semble nettement plus décontracté, avec un jeu plus outré clairement hérité de ses années passées sur Legends of Tomorrow), au petit caméo de Paul Campbell (ça fait toujours plaisir de voir passer le grand copain de Sustad), au clin d'œil désormais inévitable au rôle de Superman de Routh, et aux matous. Mais ça s'arrête là.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 20 - Coup de foudre avant Noël (2021)

Publié le 13 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Coup de foudre avant Noël (A Kiss Before Christmas - 2021) :

Agent immobilier sur le point de décrocher une promotion, Ethan Holt (James Denton) tente de concilier sa vie professionnelle surbookée avec sa vie de famille, composée de Joyce (Teri Hatcher) et de leurs deux enfants adoptés. Placé dans une situation délicate l'obligeant à compromettre son sens moral, Ethan fait alors le souhait de ne pas avoir à choisir entre famille et argent... mais lorsqu'un étrange Santa Claus de rue exauce son vœu, il se retrouve célibataire, à la tête de son cabinet, embarqué dans une affaire compliquée contre Joyce, qui le déteste. Pire : il n'a que quelque jours pour trouver le bonheur...

La preuve, s'il en fallait encore une, que même la comédie romantique festive la plus générique et prévisible (et dieu sait pourtant que ce Kiss Before Christmas est bourré de clichés : la promotion, la business party du 24/12, le lieu communautaire à sauver avant sa destruction, le protagoniste qui fait passer sa carrière avant son bonheur, le Santa magique, le vœu façon It's a Wonderful Life, le rival professionnel manipulateur, etc, etc, etc) peut être tirée vers le haut par un couple principal à l'alchimie efficace, ici Teri Hatcher et James Denton (qui se connaissent très bien depuis Desperate Housewives).

Ensemble, les deux acteurs ont un rythme familier, une cadence qui fait que tout semble naturel, même les moments de dialogue à l'écriture un peu lourde (il y en a plusieurs, et il n'y a qu'à voir comment Rod Wilson paraît rigide et faux dans son jeu pour comprendre que Hatcher et Denton font parfois des miracles). Et cette alchimie porte tout le métrage, permettant aussi d'éviter les moments les plus clichés (le quiproquo de fin, résolu en trois lignes de dialogues intelligentes), et de jouer un peu avec ces derniers (Hatcher qui se moque allègrement du cliché de la fête de bureau la veille de Noël, par exemple).

Alors ce n'est pas exceptionnel, l'écriture est parfois un peu faiblarde et les seconds rôles peu mémorables (Marilu Henner exceptée), mais malgré un récit très balisé, je ne me suis pas ennuyé. Et puis le fait d'avoir un personnage principal masculin, pas féminin, change un peu du tout venant des rom-coms Hallmark.

3.75/6 (par contre, le flashback 20 ans plus tôt, avec rajeunissement numérique approximatif... il vaut mieux éviter)

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Christmas Yulefest 2021 - 18 - Le Come-back de Noël (2021)

Publié le 11 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Come-back de Noël (One December Night - 2021) :

Fille de Mike Sullivan (Peter Gallagher), une star de la musique vivant désormais recluse après s'être brouillée avec Steve Bedford (Bruce Campbell), son partenaire de toujours, Quinn (Eloise Mumford) tente de trouver sa place au sein du label où elle travaille. Lorsqu'elle reçoit pour mission de retourner dans sa ville natale, afin d'y superviser un concert télévisé spécial durant lequel Sullivan et Bedford doivent se réunir, la situation se complique. D'autant que pour y parvenir, Quinn va devoir collaborer avec Jason (Brett Dalton), le fils de Steve Bedford...

Assez agréable, ce One December Night, un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à thématique musicale, qui évite les écueils habituels du genre et propose un duo Peter Gallagher/Bruce Campbell plutôt sympathique.

Rien de transcendant, mais le métrage ne sombre pas dans le trop plein de larmes et d'émotion, ni dans les clichés habituels de la comédie romantique ou du film de Noël : c'est plutôt bien dosé, plutôt bien interprété (même si la fébrilité d'Eloise Mumford, toujours sur le point de fondre en larmes, est un peu frustrante), et ça se regarde facilement, aidé par un Bruce Campbell et un Peter Gallagher aux rapports efficaces.

Pas un téléfilm que je reverrai fréquemment, mais pas désagréable pour autant.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 16 - Prochain arrêt, Noël (2021)

Publié le 10 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Prochain arrêt, Noël (Next Stop, Christmas - 2021) :

Chirurgienne célibataire à l'emploi du temps bien rempli, Angie (Lyndsy Fonseca) se prépare à prendre le train pour aller passer Noël en famille, lorsqu'elle croise le chemin d'un mystérieux chef de gare (Christopher Lloyd) qui lui offre un billet étrange. Peu de temps après s'être endormie à bord du train, Angie se réveille alors dix ans dans le passé : elle vient d'obtenir une seconde chance de réussir sa vie sentimentale, et de choisir entre Tyler (Eric Freeman) et Ben (Chandler Massey), son meilleur ami d'enfance...

En théorie, ce téléfilm Hallmark avait tout pour plaire : une actrice principale attachante et dynamique, une histoire de voyage dans le temps renforcée par la présence au casting de Christopher Lloyd et de Lea Thompson (pour une réunion de Retour vers le Futur), un ton globalement léger...

D'ailleurs, outre-atlantique, tout le monde semble avoir adoré, donc je partais assez confiant... et puis non, ça n'a pas fonctionné sur moi. Peut-être parce qu'en fin de compte, l'histoire est assez classique, ses rebondissements prévisibles, et surtout, parce qu'une grosse majorité de la distribution est affreusement transparente - notamment les deux prétendants de l'héroïne, insipides au possible (ce qui enlève une grosse partie de l’intérêt de ce qui est, à la base, une comédie romantique).

Peut-être aussi parce que la musique omniprésente et insistante est envahissante, donnant une impression d'enthousiasme forcé reflété par l'interprétation de Lyndsy Fonseca, assez amusante, décontractée et sarcastique la plupart du temps, mais qui ponctuellement bascule dans une surexcitation artificielle mal canalisée par la production.

Quoiqu'il en soit, Next Stop, Christmas ne m'a pas convaincu, et je ressors donc déçu de ce Polar Express to the Future, dont l'exécution ne m'a jamais semblé à la hauteur de son potentiel ou de ses têtes d'affiche. Dommage.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 14 - L'Invité surprise de Noël (2021)

Publié le 9 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

L'Invité surprise de Noël (Coyote Creek Christmas - 2021) :

Organisatrice dans l'événementiel, Paige (Janel Parrish) retourne passer les fêtes de fin d'année dans l'hôtel familial, où elle décide d'organiser un grand festival international de Noël pour tous les clients. Mais elle apprend bientôt que ses parents (Cameron Bancroft, Linda Minard) ont décidé de vendre l'hôtel, et que le séduisant Dylan (Ryan Paevey), père célibataire qu'elle a rencontré sur place, est le représentant d'un développeur immobilier venu évaluer la propriété...

Pas grand chose à dire, en soi, sur ce téléfilm Hallmark très dérivatif (on pense par exemple à Un millier de flocons, entre autres) qui utilise beaucoup de clichés du genre (l'event planneuse, le père célibataire et son fils précoce, la vente de l'hôtel familial, le festival des traditions, le secret révélé au dernier moment, la meilleure copine et sa relation) de manière très calibrée, et ne parvient jamais vraiment à les transcender.

Il y a pourtant des personnages secondaires amusants - le chef flamboyant, la meilleure amie lesbienne qui n'ose pas se déclarer à sa flamme (d'ailleurs, je ne serais pas surpris de revoir Naomi King dans un premier rôle, un de ces quatre, tant elle m'a fait plus forte impression que Parrish) - le petit garçon a du répondant, et c'est somme toute assez compétent au niveau production et écriture (léger bémol pour les morceaux de ouate ultra-fauchée placée sur les arbres, lorsqu'ils cherchent un sapin de Noël, et pour la surcouche de maquillage appliquée sur Parrish), mais voilà, ça ne décolle jamais particulièrement et ça ne marque absolument pas les esprits.

Regardable, sans plus.

2,75 + 0,25 pour Naomi King = un minuscule 3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 10 - Mes fiancés de Noël (2021)

Publié le 7 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Mes fiancés de Noël (Boyfriends of Christmas Past - 2021) :

Persuadée d'avoir une vie parfaite, un meilleur ami fidèle - Nate (Raymond Ablack), un travailleur social - et une carrière de rêve dans le marketing, Lauren (Catherine Haena Kim) ne réalise pas qu'elle passe à côté de beaucoup de choses, notamment à l'approche de Noël. Mais lorsque les "fantômes" de ses ex apparaissent, l'un après l'autre, durant les nuits précédant Noël, Lauren doit apprendre à ouvrir les yeux et à profiter de l'instant présent...

Énième variation du Conte de Noël de Dickens, ce Boyfriends of Christmas Past ne se démarque pas forcément du reste des adaptations par son scénario, assez cousu de fil blanc : la publicitaire carriériste qui refuse de s'engager sentimentalement et fait passer son métier avant son bonheur personnel, c'est du grand classique, et la touche surnaturelle des esprits de ses ex qui tentent de lui apprendre une leçon est une déclinaison romantique d'un modèle bien éprouvé.

Ici, on a donc droit à une revisite des différentes relations de la vie de Lauren, au lycée, à la fac, à l'âge adulte et peu de temps avant les événements du récit, le tout sur un ton assez goguenard, puisque le personnage de Catherine Haena Kim est tout sauf impressionné ou intrigué par ce qui se passe autour d'elle.

C'est ce sens de l'humour et de l'autodérision qui, ajouté à la diversité flagrante de la distribution (toutes les couleurs de peau, toutes les origines), font que Boyfriends of Christmas Past reste agréable à suivre et divertissant.

Ça ne marquera pas forcément les esprits pour autant, et d'un point de vue technique, la prise de son est un peu faiblarde par moments (et l'écriture parfois inégale, sonnant ponctuellement faux dans son exposition ou dans son enthousiasme forcé), mais dans l'ensemble, ça se regarde.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 08 - Eights Gifts of Hanukkah (2021)

Publié le 6 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, USA, Yulefest, Télévision, Noël, Hanoucca, Hanukkah

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Eight Gifts of Hanukkah (2021) :

À l'occasion des huit jours de Hanoucca, Sara (Inbar Lavi), une optométriste, reçoit des cadeaux très personnels de la part d'un admirateur secret. Tout au long de cette fête juive, elle tente ainsi de trouver lequel de ses prétendants est responsable de ces cadeaux mystérieux... mais peut-être est-ce Daniel (Jake Epstein), son meilleur ami d'enfance qu'elle considère comme un frère ?

Quelques jours de retard sur la Hanoucca pour cet unique téléfilm festif de la saison à être destiné au public juif américain (visiblement, les tentatives des années précédentes n'ont clairement pas porté leurs fruits niveau audience)... et il faut se contenter d'un remake basique de Romance secrète à Noël, sur lequel on a appliqué un filtre "Judaïsme" en lieu et place du filtre "Noël" habituel.

Le résultat est somme toute assez décevant, totalement générique, et pas aidé par une distribution assez frustrante : si Jake Epstein (déjà dans Prête-moi ta main à Noël) conserve son charme très "Mark Ruffalo", et si Inbar Lavi tient bien son rôle (même si le manque de continuité dans son apparence - dans certaines scènes, elle a des poches sous les yeux et semble ne pas avoir dormi depuis des lustres - trahit un tournage chaotique), tout le reste de la distribution est oubliable au possible, pour ne pas dire insipide (surtout les innombrables prétendants fades et quelconques).

Ajoutez à cela le recyclage habituel de la chaîne, qui réutilise ici l'un des hôtels canadiens enneigés récurrents dans ses productions, et place le tout à Seattle, une fois de plus, et voilà : un téléfilm qui, pris indépendamment, n'est pas forcément plus mauvais que la moyenne du genre, mais manque cruellement de personnalité une fois replacé dans son contexte global.

Après, je suppose que si l'on est juif est que l'on désespère de voir ses traditions reflétées à l'écran en fin d'année, l'absence totale d'efforts d'Hallmark pour ce film sera compensée par le simple fait qu'au moins, ce téléfilm a le mérite d'exister...

3 - 0.25 pour tout le côté redite du métrage, qui m'a bien agacé = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 06 - Les biscuits magiques de Noël (2021)

Publié le 4 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Les biscuits magiques de Noël (Gingerbread Miracle - 2021) :

Lorsqu'elle est contactée par Luis (Jorge Montesi), le propriétaire du café-pâtisserie Casillas Panadería où elle a travaillé durant sa jeunesse, Maya (Merritt Patterson), avocate indépendante dont la carrière fait du surplace, ne sait pas à quoi s'attendre. Elle apprend alors que Luis, désormais veuf, veut vendre le café, au grand dam d'Alex (Jon Ecker), son neveu, que Maya connaît depuis toujours. Alex et la jeune femme finissent ainsi par faire équipe pour trouver un acheteur digne de ce nom au café... et par se rapprocher par la même occasion.

Hmm... ce téléfilm m'embête. Parce que dans l'absolu, il n'est pas mauvais : la distribution est sympathique (Jon Ecker est une sorte de croisement entre Tom Welling et Matthew Bomer, Merritt Patterson est toujours agréable à suivre), la touche latino change un peu, et l'écriture est même un peu meilleure que la moyenne des productions Hallmark, avec des clichés utilisés mais de manière un peu différente (la rivalité avec le chef français, la jalousie d'Alex, l'absence de quiproquo de dernière minute, la touche "magique")... mais franchement, c'est à peine regardé, à peine oublié.

Probablement parce que le scénario en lui-même n'est pas très intéressant/original, et se résume à un énième "il faut sauver tel bâtiment ou tel magasin" mâtiné de "ils se connaissent depuis leur enfance et renouent à l'occasion de Noël". Rien de bien palpitant, un dénouement que l'on devine dès les premières minutes du film, et l'on finit donc ce métrage en pilotage automatique, sans trop prêter attention à ce qu'il s'y passe.

Et c'est dommage, parce qu'encore une fois, ce n'est pas mauvais pour autant.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 04 - You, Me & the Christmas Trees (2021)

Publié le 2 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

You, Me & the Christmas Trees (2021) :

Parce que sa récolte annuelle est victime d'une étrange maladie qui tue tous les sapins en moins d'une semaine après leur coupe, Jack (Benjamin Ayres) se tourne vers Olivia (Danica McKellar), une arboriste spécialisée dans les conifères. Ensemble, le duo va tenter de trouver une solution à ce problème inexplicable... tout en célébrant les fêtes de Noël.

L'un des tous premiers téléfilms festifs de la saison (diffusé le 22/10 aux USA !), ce métrage Hallmark a reçu un accueil assez hostile outre-Atlantique, pas aidé par l'annonce de la défection de McKellar pour une nouvelle chaîne concurrente, GAC, fondée par l'ancien patron d'Hallmark et financée par une droite américaine très très conservatrice.

Dans l'absolu, cependant, You, Me and the Christmas Trees n'est pas particulièrement mauvais, à défaut d'être mémorable : c'est un téléfilm Hallmark totalement générique, avec un focus sur la science inévitable compte tenu du lobbying de McKellar pour cette discipline, et avec un couple à l'alchimie assez moyenne, qui ne fait pas vraiment d'étincelles.

Le postulat de départ, qui en théorie changeait un peu, est vite rattrapé par le cahier des charges Hallmark (meilleur copine rousse, enchaînement des festivités et traditions de Noël, concours culinaire, fabrication de maisons de pain d'épices, shopping, échange de cadeaux...), les passages en mode Skype sont assez maladroits, et Jason Hervey (qui jouait déjà avec McKellar, enfant, dans Les Années coup de cœur) est assez mauvais cabotin en grand méchant dans les deux scènes où il apparaît... mais ce n'est pas assez pour vraiment tirer le tout vers le bas plus que de mesure, et au final, ce téléfilm s'avère anecdotique au possible.

3 - 0.25 pour la résolution bâclée de l'histoire des arbres malades et la dispute forcée du dernier quart d'heure = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 02 - Une Invitation inattendue pour Noël (2021)

Publié le 30 Novembre 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Cinéma, Télévision, Romance, USA, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Une Invitation inattendue pour Noël (Crashing through the Snow - 2021) :

À sa grande surprise, Maggie (Amy Acker) est invitée par Kate (Brooke Nevin), la nouvelle compagne de son ex-mari Jeff (Kristian Bruun), à passer Noël, avec eux et avec les deux filles de Maggie et Jeff, dans le luxueux hôtel familial situé en pleine montagne. Dubitative et un peu jalouse, Maggie accepte, bien décidée à ne pas se laisser voler la vedette par la future belle-mère de ses filles... mais lorsqu'elle rencontre Sam (Warren Christie), le frère de Kate, ses priorités changent.

Premier film de Noël de l'année 2021, sacrifié au mois de juillet, ce Crashing through the snow ne méritait pas un tel sort, bien au contraire.

J'ai même envie de dire qu'il sera le mètre étalon à battre pour tous les autres téléfilms de la saison, tant il s'est avéré une excellente surprise, à la fois assez classique dans sa romance (qui fonctionne bien, d'ailleurs, puisque les deux acteurs ont une bonne alchimie) et dans ses clichés (toutes les traditions de Noël, etc), et différent dans sa mise en place, dans sa distribution (Bruun est tout sauf un homme Hallmark classique), dans le fait que tous les personnages sont développés, que ça présente une famille recomposée où le divorce n'est pas synonyme de guerre entre les ex, que ça s'intéresse presque autant au côté maternel de Maggie qu'à la romance, etc.

Ajoutez à cela une Amy Acker comme toujours excellente et trop rare, une Brooke Nevin attachante, un humour un peu plus osé (Jeff et Kate semblent avoir en commun un certain penchant pour les présidents américains ^^) et des fillettes sympathiques, et voilà, un téléfilm Hallmark tout sauf typique de la chaîne... et c'est probablement parce qu'il n'a pas été produit en interne, mais a été acheté à une maison de production.

Dommage qu'il ait été diffusé en été, ce qui garantit généralement des audiences plus faibles et un succès moindre.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1370 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une New-Yorkaise à la montagne (2021)

Publié le 14 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin, Canada

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une New-Yorkaise à la montagne (Snowkissed - 2021) :

Citadine jusqu'au bout des ongles, Kate (Jen Lilley) ne jure que par New York... Aussi, lorsqu'elle est envoyée au fin fond du Canada pour une interview, elle est prise au dépourvu. D'autant que l'auteur qu'elle doit rencontrer se fait désirer : dans l'intervalle, elle et sa meilleure amie Jayne (Amy Groening) logent dans un bed & breakfast tenu par Noah (Chris McNally) et son collègue Simon (Rodrigo Beilfuss), deux hommes séduisants qui peinent à mettre sur pied un service de visites guidées touristiques de la région. Les deux new-yorkaises vont alors les aider à se lancer...

Un téléfilm Hallmark qui appartient à la collection hivernale 2021, et qui s'avère assez peu marquant ou engageant.

Ce n'est pas forcément la faute de la distribution (les deux hommes sont compétents, Amy Groening est amusante), mais il faut bien avouer que le numéro de citadine névrosée et élitiste de Jen Lilley est assez lassant, à la longue, et que la direction artistique, toute en tons froids, surexposés, modernes et en guirlandes lumineuses blanches (qui n'ont pas été décrochées depuis Noël ?) peine à emporter l'adhésion.

Ce n'est même pas forcément mauvais, mais c'est totalement oubliable... d'autant que les paysages enneigés canadiens, s'ils sont jolis, manquent un peu de personnalité.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1355 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Associé à croquer (2020)

Publié le 7 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un Associé à croquer (Sweet Autumn - 2020) :

Entrepreneure à succès rêvant d'étendre ses opérations, Maggie (Nikki DeLoach) revient dans sa ville natale du Vermont à l'occasion du festival de l'Automne, et pour assister à la lecture du testament de sa tante, qui l'a élevée. Elle découvre alors qu'elle hérite d'une moitié de la confiserie de sa tante, tandis que Dex (Andrew Walker), le fournisseur en sirop d'érable de cette dernière, hérite de l'autre moitié. Bon gré mal gré, malgré leurs différences, Maggie et Dex vont devoir collaborer pour déterminer l'avenir de la boutique...

Un bon gros bof que cette rom-com automnale Hallmark signée de la plume du scénariste de L'Hôtel des coups de foudre, téléfilm passé en revue l'année dernière, et qui souffrait d'un script ultra-générique et quelconque.

Pas de surprise, donc, il en va de même ici : le cliché des deux protagonistes très différents contraints de partager un héritage (une boutique, une maison, un terrain, etc) est un grand classique Hallmark, qui revient une fois par an au moins, et ici, le scénariste n'en fait rien de particulièrement intéressant, d'autant qu'il le combine à un autre cliché récurrent, celui des deux "rivaux" qui doivent collaborer et concevoir une recette à l'occasion d'un concours (avec montage musical à la clef). Et je ne parle même pas des personnages secondaires afro-américains, clairement là pour servir de quota en début de film, et qui en disparaissent jusqu'à la fin.

C'est d'autant plus frustrant que le couple principal est plus que sympathique (les deux acteurs ont déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises, et ont une bonne alchimie), mais non : le tout est trop basique pour vraiment fonctionner, le gimmick des petites enveloppes (contenant des messages feel-good pleins de platitudes) à ouvrir pendant X jours, et qui débouchent sur une clef permettant d'ouvrir une boîte mystérieuse, donne l'impression que le script était initialement un métrage de Noël (voire même un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries) rebricolé pour l'Automne, et le quiproquo final, avec intervention de l'ex-petit-ami et réaction impulsive de Dex (alors qu'une discussion adulte et mature semblait s'engager), frustre particulièrement.

Un bon gros bof, comme je le disais.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1347 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Amour, duel et pâtisserie (2020)

Publié le 3 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Amour, duel et pâtisserie (The Secret Ingredient - 2020) :

À sa grande surprise, Kelly (Erin Cahill) découvre qu'elle a été sélectionnée pour être l'une des participantes à un concours culinaire télévisée organisé pour la Saint Valentin, et présenté par Maneet Chauhan. Mais cette compétition se tourne de manière confidentielle et à l'aveugle : alors même qu'Andrew (Brendan Penny), qui s'est autrefois séparé de Kelly pour suivre des études culinaires à Paris, revient dans sa vie, elle ignore qu'il est l'un de ses rivaux dans ce concours, et que les enjeux de cette compétition risquent bien d'être plus importants que prévu...

Le Meilleur pâtissier de Noël. A Sweet Christmas Romance. Deux exemples relativement récents de comédies romantiques télévisées lorgnant très fortement sur les codes de la télé-réalité et des programmes culinaires, sans jamais réussir à les transcender pour proposer quelque chose d'intéressant.

The Secret Ingredient, malheureusement, ne déroge pas à la règle, et ce quand bien même la chaîne aurait ouvert son porte-monnaie pour recruter Maneet Chauhan, l'une des juges des compétitions de la chaîne Food Network, et pour adapter l'un des romans publiés par la maison d'édition interne à Hallmark, qui fournit au tout une structure un peu plus développée qu'à l'habitude.

Ici, en effet, on a deux protagonistes qui sont accompagnés quasiment en permanence d'assistants de production, y compris dans leur vie privée/dans les rues de New York, et qui ignorent qu'ils participent tous deux à la même émission. Cela change un peu la dynamique du téléfilm, mais ne va jamais bien loin, et malheureusement, le reste est, comme souvent sur Hallmark, générique, cliché et sans relief (on retrouve encore une fois des entreprises familiales en péril financier, etc).

Après, si l'on est passionné par Master Chef et autres programmes de ce genre, probablement que l'on trouvera le tout captivant (le téléfilm est en effet étrangement fasciné par l'idée de montrer les coulisses, le tournage et les épreuves  d'un show culinaire de ce type), et le couple principal est attachant.

Mais honnêtement, dès la deuxième épreuve, j'ai plus ou moins décroché.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1345 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre en direct (2020)

Publié le 2 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Coup de foudre en direct (Love in Store - 2020) :

Lorsque leur patronne (Jackée Harry) leur annonce qu'elle va prendre sa retraite, Terrie (Alexandra Breckenridge) et David (Robert Buckley), deux présentateurs d'une chaîne de télé-achat populaire, aux styles très différents, comprennent qu'ils sont en concurrence pour son poste. Mais bientôt, la coprésentatrice de Terrie part en congé maternité : Terrie et David se retrouvent alors contraints de faire temporairement équipe, et développent une alchimie des plus troublantes...

Rom-com Hallmark de février 2020, et qui, au premier abord, semblait être un achat tardif de la chaîne : générique animé, utilisation de musique sous licence, personnages relativement adultes et intelligents, distribution pas encore lessivée par des apparitions répétées sur Hallmark, escape room... autant de caractéristiques se démarquant un peu du cahier des charges de la chaîne. 

Et puis finalement le doute s'installe, entre le postulat de départ familier (ça ressemble à un téléfilm de Noël, mais je ne me souviens plus du titre), le placement vraiment honteux des produits Balsam Hill durant une séquence télé-achat (ce n'est même pas un téléfilm de Noël, et pourtant ils parviennent à nous faire près d'une minute sur la qualité formidable des sapins artificiels Balsam Hill :facepalm:), le personnage de l'ex-fiancé insipide...

Au final, les qualités et les défauts s'équilibrent, pour donner quelque chose de très moyen, et de malheureusement très oubliable.

3 + 0.25 pour les intonations parfaitement "télé-achat" du duo principal, qui a bien fait son travail sur ce point = 3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1343 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un hiver romantique/Au cœur de l'hiver (2020)

Publié le 1 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un hiver romantique (aka Au cœur de l'hiver - Winter in Vail - 2020) :

Frustrée par le manque d'avancement de sa carrière d'organisatrice événementielle, Chelsea (Lacey Chabert) démissionne lorsqu'elle apprend qu'elle a hérité d'un chalet dans la station de ski de Vail, Colorado. Elle s'y installe et réalise rapidement que la communauté locale, particulièrement accueillante et chaleureuse - et notamment le bourru Owen (Tyler Hynes), qui rénove le chalet - aurait bien besoin d'une campagne médiatique pour attirer les touristes...

L'un des téléfilms du Winterfest 2020 de Hallmark, cet Hiver Romantique est, à peu de choses près, une resucée de Coup de cœur sauvage (2018), déjà avec Chabert, mais en remplaçant l'Afrique du Sud par le Colorado enneigé. Alors certes, les menus détails diffèrent, mais les grandes lignes sont identiques : l'héritage, les locaux accueillants, le mec bourru, le lieu à "sauver", etc...

Tous les clichés habituels sont là : la grosse promotion qui ressurgit in extremis, la meilleure copine ethnique, l'Américaine citadine rigide et carriériste qui débarque comme une touriste dans un environnement exotique et décontracté, un séduisant travailleur manuel aux aspirations contrariées d'architecte, une communauté locale chaleureuse et traditionnelle, le concours de cuisine, le festival, blablablabla....

Et pourtant, malgré le fait que tout cela soit générique au possible, interchangeable (à quelques décorations près) avec un bon paquet de romances Hallmark de Noël, et que tout l'aspect pseudo-alpin de Vail soit un peu cheap et risible (mais ça, c'est un reflet de la réalité), le film ne fonctionne pas trop mal, aidé par des décors naturels à la neige épaisse et superbe, ainsi que par un couple principal plus décontracté et enthousiaste.

Les seconds rôles, à l'identique, sont assez sympathiques (bien que parfois sous-exploités), et le tout est produit avec une bonne humeur moins rigide et calibrée que les autres métrages de la chaîne... un peu comme Coup de cœur sauvage, tiens.  croire que, dès qu'Hallmark lui paie ses vacances, Chabert se détend, et la production de ses films fait de même !

3.75/6

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Blog Update ! - Décembre 2020 - Bilan Christmas Yulefest 2020

Publié le 8 Janvier 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Romance, Télévision, Update, Yulefest

En décembre, comme tous les ans, le blog des Téléphages Anonymes s'est mis dans l'esprit des fêtes de Noël, avec la Christmas Yulefest 2020, notre marathon festif de films de Noël en tous genres.

Un marathon moins chargé que d'habitude, grâce à un tri plus exigeant effectué en amont, et à une production, il faut bien l'avouer, un peu impactée par la pandémie...

Semaine 1 :
Semaine 2 :
Semaine 3 :
Semaine 4 :

# Bilan :

Et qui dit tri exigeant en amont, dit aussi nombre de films (un peu) moins important (68 en 2020, contre 73 en 2019), et moyenne globale un peu plus élevée : l'année dernière, plus de deux tiers des films atteignaient à peine la moyenne ; cette année, 28 films sur 68 sont au dessus de la moyenne.

Les tendances se poursuivent, cependant, avec une augmentation notable de la diversité ethnique et culturelle, suite à des pressions de toutes parts, notamment médiatiques et des réseaux sociaux. Ainsi, Hallmark a fait le forcing, très tôt dans la saison, pour proposer de multiples métrages aux personnages un peu différents de la norme caucasienne de la chaîne : Jingle Bell Bride, Holly & Ivy, The Christmas Bow, The Christmas House, etc, autant de films mettant en avant la diversité ethnique et sexuelle de ses personnages... au grand dam des spectatrices habituelles de la chaîne, dont les représentantes les plus visibles, en ligne, ont tendance à être très religieuses et conservatrices.

Après, il faut bien avouer que cet effort de diversité (un peu artificiel, notamment dans sa présentation) s'est progressivement étiolé, au fur et à mesure de l'avancée de la saison, pour retomber dans sa routine habituelle : des visages (caucasiens) familiers, des couples (hétéros) familiers et des clichés à gogo.

En face, Lifetime n'a pas eu une saison exceptionnelle : parasitée par le coronavirus, la chaîne s'est plus que jamais reposée sur des achats extérieurs pour concurrencer Hallmark, et l'immense majorité des films de la chaîne s'est avérée médiocre et assez fauchée (les quelques téléfilms Lifetime que j'ai passés en revue cette saison étaient le dessus du panier... c'est dire).

Et pourtant, Lifetime a bénéficié d'une politique de diversité déjà bien établie : cela fait plusieurs années que Lifetime a pris de l'avance sur les autres en matière de représentativité, et c'est grâce à cela que la chaîne a pu proposer, de manière tout à fait naturelle, certains des films les plus mémorables de la saison, à savoir A Sugar & Spice Holiday (et sa distribution asiatique), ou encore The Christmas Setup (avec son couple gay... et Fran Drescher !).

Et puis il y a le reste : ION, UpTv, les chaînes afro-américaines... Pas grand chose de valable à se mettre sous la dent, dans tout ça, y compris sur Netflix, qui cède à l'appel du bigger louder dumber avec son Christmas Chronicles 2, et qui s'essaie à la comédie musicale clinquante par et pour les afro-américains, avec le polarisant Jingle Jangle.

# Film(s) du mois :

Un top 3 surprenant, cette année, puisqu'assez équilibré. D'un côté, un film indépendant, avec Feast of the Seven Fishes, charmant, léger et original. De l'autre, la diversité de Lifetime et Hallmark, avec d'un côté Holly & Ivy, et de l'autre A Sugar & Spice Holiday.

Mention spéciale à l'Apprenti Père Noël, dessin animé que j'avais déjà passé en revue dans ces pages, à Fran Drescher et son Christmas Setup, et à quelques autres téléfilms Hallmark, comme The Christmas Bow, The Christmas House, On the 12th Date of Christmas, Christmas by Starlight, Five Star Christmas, qui tous ont un petit plus qui les démarque du reste de la production festive.

# Flop(s) du mois :

Cup of Cheer, une parodie ratée du genre de la comédie romantique Hallmark ; Elfland, un dessin (pas très bien) animé fauché et inintéressant ; et Christmas on the Menu, terne, générique, cheap, et arrivé bien trop tard dans la saison pour que je fasse preuve d'indulgence envers lui.

Sans oublier de nombreux métrages à 2/6, de l'adaptation musicale du Grinch à une parodie laborieuse made in Syfy, en passant par des rom-coms Hallmark en pilotage automatique, comme A Christmas Carousel.

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Pour les plus curieux d'entre vous, retrouvez bien évidemment la liste de tous les films de Noël déjà passés en revue dans le cadre des Yulefests des années précédentes en cliquant ici (index saisonnier) ou ici (index alphabétique) !

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# Petit écran :

Pas de série passée en revue, ce mois-ci, mais vous pouvez toujours retrouver les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Retour à la normale dès demain, avec le programme habituel du blog : chaque jour, un film passé en revue, et le week-end, des séries, avec en janvier, et dans le désordre, Wonder Woman 84, Star Trek Discovery, The Mandalorian, The Croods 2, Enola Holmes, Wandavision, Soul, et bien plus encore... Sans oublier le début d'une rétrospective Agents of SHIELD par ce chez Sygbab !

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2020 - 68 - Un Vœu d'amour pour Noël (2020)

Publié le 8 Janvier 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

2020 est (enfin) terminé mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Un Vœu d'amour pour Noël (Project Christmas Wish - 2020) :

Dans sa petite ville natale, Lucy (Amanda Schull) organise chaque Noël une collecte de souhaits, qu'elle s'efforce alors de réaliser pour autrui. Mais cette année, lorsqu'elle découvre que la petite Max (Averie Peters) souhaite passer, avec son père Lucas (Travis Van Winkle), un Noël à l'ancienne, comme du vivant de feue sa mère, Lucy se retrouve à se plier en quatre pour la fillette... et à se rapprocher de Lucas.

Ultime film de Noël de cette saison sur mon calendrier (et l'un des tous derniers de la saison américaine), ce long-métrage Hallmark Movies & Mysteries (qui n'a rien de mystérieux) noue joue la partition habituelle du jeune veuf séduisant et ronchon, de la fillette précoce et enthousiaste, de la jolie célibataire passionnée par Noël qui va tenter de changer leur vie, du festival de Noël local, etc...

Rien de bien original ou inédit, donc, au niveau du scénario (adapté d'un roman), surtout à ce niveau de la saison, mais bizarrement, ça fonctionne à peu près. Le ton global est en effet plus dynamique et enjoué que la moyenne, quitte à en faire parfois un peu trop : l'héroïne, notamment, a tendance à être un peu agaçante, car particulièrement volontaire, insistante et envahissante.

Une protagoniste sarcastique qui n'en fait qu'à sa tête, prête à tout pour arriver à ses fins, même à paraître fouineuse et désagréable... mais ça passe presque, grâce à une Amanda Schull énergique à l'interprétation pas forcément très subtile, mais qui fonctionne globalement.

Chacun voit midi à sa porte, cela dit, et ce côté un peu égocentré pourra en frustrer plus d'un ; le reste, cependant, est plutôt compétent, avec des extérieurs à la neige (mi-réelle mi-fausse) convaincante, et un couple de personnages secondaires plutôt agréable et amusant à suivre.

Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 56 - Un Trésor sous votre sapin (2020)

Publié le 27 Décembre 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Télévision, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Hallmark

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Un Trésor sous votre sapin (Swept Up by Christmas - 2020) :

Spécialiste en antiquités engagée par Mr Hawthorne (Vlasta Vrana), propriétaire d'une splendide maison qu'il faut rendre présentable et décorer pour sa mise en vente à Noël, Gwen (Lindy Booth) découvre sur place qu'elle doit collaborer avec Reed (Justin Bruening), un vétéran désormais gérant d'une entreprise de nettoyage... mais le temps n'est pas au beau fixe entre les deux professionnels.

Vraiment pas grand chose à dire sur ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries de fin de saison, un téléfilm qui nous place une romance principale assez terne et quelconque entre deux protagonistes fatigués (pourtant, j'apprécie habituellement le duo), une romance secondaire entre un vétéran en fauteuil roulant (interprété par un athlète paralympique) et la meilleure copine de l'héroïne (un duo plus charmant et convaincant que le couple principal), une histoire de décoration de Noël à la valeur inestimable, un vieux ronchon qui est brouillé avec sa fille, etc...

J'ai eu du mal à me passionner pour le récit et à voir le bout de 90 minutes, même si, dans l'absolu, ce n'est pas non plus vraiment mauvais.

3/6 ?

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Christmas Yulefest 2020 - 54 - Le Manège magique de Noël (2020)

Publié le 26 Décembre 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Cinéma, Télévision, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Hallmark

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Le Manège magique de Noël (A Christmas Carousel - 2020) :

Lorsque Lila (Rachel Boston) et son père (Stuart Hughes) sont engagés par la famille royale d'Ancadia pour réparer un carrousel très spécial, ils s'installent sur place, et rapidement, Lila découvre qu'elle doit collaborer avec le Prince Whitaker (Beal Bledsoe) sur ce projet...

Non. Tout simplement non.

Ce téléfilm Hallmark serait arrivé en début de saison, j'aurais peut-être fait preuve d'indulgence, tout en me plaignant du recyclage éhonté de tous les clichés des films "royaux" maintes et maintes fois réutilisés par la chaîne : vague royaume au nom et aux accents anglais approximatifs, prince héritier séduisant, jeune roturière venant des USA et capable d'inspirer la famille royale, roi vieillissant et coincé sur le point d'abdiquer, fillette précoce et exubérante, gouvernante stricte et typiquement british, rivale amoureuse au sang bleu promise au Prince... blablabla.

Tous les clichés sont là, dans le même ordre que d'habitude, avec un bal/gala à la clef, un prince au tempérament artistique qui refuse son héritage et nous fait du sous-Hugh Grant, une Rachel Boston qui a opté pour une absence de maquillage peu flatteuse, une chanson de Noël pour la fillette, une promotion de dernière minute pour créer un quiproquo forcé et un carrousel de Noël plutôt joli, mais qui constitue plus ou moins le seul véritable intérêt du film.

Donc non. Il faudra faire mieux que ça, Hallmark. Ras-le-bol.

2/6 (d'autant plus frustrant qu'habituellement, j'aime bien Boston, et que Bledsoe n'est pas désagréable, accent forcé mis à part)

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Christmas Yulefest 2020 - 48 - L'Héritière de Noël (2020)

Publié le 23 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

L'Héritière de Noël (A Glenbrooke Christmas - 2020) :

Lasse de l'hypocrisie de son entourage, Jessica Morgan (Autumn Reeser), une riche héritière sur le point de prendre la tête de la multinationale familiale, décide de partir passer les fêtes de Noël incognito dans la bourgade de Glenbrooke, dont elle conserve des souvenirs d'enfance enchanteurs. Sur place, elle rencontre Kyle (Antonio Cupo), un séduisant pompier, et décide d'organiser une collecte de fonds pour sauver les cloches de l'église locale...

Visiblement, outre-atlantique, le couple Cupo/Reeser fait partie, aux yeux des spectatrices américaines, des duos de rom-coms Hallmark les plus populaires - pourquoi pas (j'ai par ailleurs beaucoup de sympathie pour Autumn Reeser), mais l'on ne peut pas vraiment dire que ce métrage festif serve vraiment les deux acteurs.

On se retrouve en effet ici avec un téléfilm ultra-balisé de bout en bout, adapté d'un roman, avec tous les clichés habituels du genre (il est pompier, mais était autrefois cadre d'une grande entreprise, et a préféré un métier plus manuel et viril, en honneur de ses parents, blablabla, l'organisation de l'événement, la meilleure copine afro-américaine, etc, etc), une héroïne à l'identité secrète qui est révélée juste à temps pour mettre en place le quiproquo du dernier quart d'heure, un propos générique sur l'art et sur les passions qu'il faut suivre, etc.

Absolument rien de mémorable ou d'original (le village "enchanteur" de Glenbrooke est indifférenciable de toutes les autres petites villes des téléfilms Hallmark), si ce n'est la prestation de Latonya Williams, plutôt amusante en jeune femme pompier qui se mêle de tout et de rien.

Ce n'est même pas mauvais, mais à ce point de la saison, c'est franchement insuffisant. Et ça n'a absolument pas sa place dans la collection Movies & Mysteries (à ce sujet, je ne serais pas surpris d'apprendre que Glenbrooke et Love, Lights, Hannukah !, diffusés le même jour, aient été initialement programmés sur la chaîne l'un de l'autre, et qu'une reprogrammation de dernière minute ait eu lieu pour tenter de rentabiliser le budget clairement plus important du film de Kirshner et Henner)

2.5 + 0.25 pour Latonya = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 46 - Un sapin de Noël, deux amoureux (2020)

Publié le 22 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, USA

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un sapin de Noël, deux amoureux (A Christmas Tree Grows in Colorado - 2020) :

Fille du maire de Brooklyn, Colorado, Erin Chambers (Rochelle Aytes) a une idée pour redonner vie à cette bourgade moribonde : dresser un immense sapin au milieu de la place de la ville, et attirer ainsi des touristes à Brooklyn. Mais le sapin sur lequel elle a jeté son dévolu appartient à Kevin (Mark Taylor), un séduisant pompier père célibataire, qui n'a pas grande sympathie pour le Maire. Erin décide alors de tout faire pour le convaincre...

L'une de ces comédies romantiques Hallmark déclinant la formule habituelle mais avec des personnages afro-américains, A Christmas Tree Grows in Colorado (apparemment un jeu de mots inspiré d'un roman intitulé A Tree Grows in Brooklyn... vu que l'action de ce métrage se déroule à Brooklyn, Colorado) s'avère un film totalement générique et oubliable, qui peine vraiment à convaincre.

Il émane en effet de tout ça un sentiment d'artificialité qui ne satisfait jamais vraiment : l'organisation précipitée de l'événement, quelques semaines avant Noël, avec pour enjeu de sauver la ville en créant soudain, à la dernière minute, une attraction touristique ; la fille du Maire qui est au Conseil municipal et va succéder à son père ; la relation conflictuelle d'Erin avec le pompier - jamais assez conflictuelle pour rendre suffisamment naturelle et spontanée la dispute qui mène à leur baiser ; le rendez-vous d'Erin avec un autre homme, juste après ce baiser fougueux ; le quiproquo entourant cet homme, en fait homosexuel (et paf, les spectatrices US boycottent le film !) ; les dialogues de la fillette, pourtant adorable ; et même l'enthousiasme constant et exubérant de l'héroïne (l'actrice est pourtant sympathique, et elle a une bonne alchimie avec Mark Taylor)...

Rien de tout cela ne sonne particulièrement crédible et sincère, et cette impression ne fait pas vraiment de bien au film, déjà ultra-formaté de la façon la plus basique et quelconque possible (les montages musicaux, notamment le montage récapitulatif de fin, sont vraiment en pilotage automatique). Un bon gros bof.

À noter la présence de Laura Bertram (Andromeda !), dans le rôle de la meilleure amie caucasienne de l'héroïne (qui ne sert à rien, mais bon, ça fait toujours plaisir de la revoir).

2.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 44 - Un Noël plein de charme (2020)

Publié le 21 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Un Noël plein de charme (A Little Christmas Charm - 2020) :

Jeune conceptrice de bijoux travaillant avec sa sœur enceinte (Britt Irvin) dans une friperie, Holly (Ashley Greene) découvre un bracelet à pendentifs oublié dans une tenue, et décide d'en retrouver le ou la propriétaire. Pour ce faire, elle s'associe avec Greg (Brendan Penny), un journaliste séducteur à la recherche d'un sujet d'article pour une publication à Noël...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui respecte la charte "Mysteries" de sa collection, mais qui, honnêtement, ne me laissera pas le moindre souvenir : adapté d'un roman, le déroulement de ce métrage est un véritable boulevard arpenté en pilotage automatique, qui n'a pour lui qu'un flirt plus ouvert et assumé qu'à l'accoutumée entre les deux protagonistes.

Ashley Greene (au visage de plus en plus taillé à la serpe) et Brendan Penny fonctionnent ainsi bien ensemble, mais l'histoire dont ils sont les héros est tellement générique et quelconque que je serais bien en peine, 24 heures après avoir vu le métrage, de me souvenir de ce qu'il s'y passe exactement (ah, si, à un moment ils portent des costumes rétro... pour une raison ou une autre).

Alors dans l'absolu, ce n'est pas forcément désagréable à regarder... pour peu que l'on fasse autre chose en même temps.

3 - 0.25 pour les bruitages "magiques" à chaque apparition du pendentif = 2.75/6

(cela dit, honnêtement, le film serait arrivé plus tôt dans la saison, je me serais probablement montré plus indulgent avec lui)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2020 - 42 - Christmas She Wrote (2020)

Publié le 20 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Christmas She Wrote (2020) :

Chroniqueuse bien-être très populaire renvoyée juste avant Noël par Tripp (Dylan Neal), son nouveau rédacteur en chef, Kayleigh (Danica McKellar) retourne dans sa famille pour les fêtes. À sa grande surprise, cependant, Tripp vient la retrouver chez elle, pour tenter de la reconquérir, tant professionnellement que sentimentalement...

Mouais. C'est probablement parce que la saison est désormais bien avancée, et que ma patience a des limites, mais... j'ai trouvé le tout assez médiocre, pour ne pas dire agaçant. Il faut dire que ce téléfilm Hallmark, écrit par une journaliste de NBC News, accumule tous les clichés du genre, de manière assez mécanique et approximative : on ne croit jamais vraiment à cette histoire de chroniqueuse lifestyle superstar (sa photo est sur tous les taxis de la ville, on la reconnaît dans la rue) qui est renvoyée sur un coup de tête par le nouveau rédac-chef, au détour d'une restructuration budgétaire, à quelques jours de Noël.

C'est bourré de raccourcis peu probants, de personnages secondaires quelconques (le meilleur ami gay est à la fois un cliché ambulant sorti des années 2000, et une fausse tentative de diversité frustrante, puisque le récit tourne nettement autour du pot de sa sexualité, comme si ce Christmas She Wrote avait été produit il y a 5 ou 10 ans), de visages familiers (Jerry Wasserman était le Scrooge de Evergreen 4) et l'essence même de l'intrigue est assez problématique au niveau éthique : le rédac-chef (incompétent) qui renvoie sa chroniqueuse vedette, part à l'autre bout du pays pour la rembaucher (et sauver son propre poste au passage), tombe amoureux d'elle, et tente de la convaincre de revenir en lui promettant (entre autres) d'engager de nouveau son meilleur ami fraîchement renvoyé... mouais (et ce n'est pas la décision de dernière minute "je ne veux plus être rédac-chef, je veux redevenir journaliste !", uniquement là pour désamorcer tout conflit d'intérêts, qui y change quoi que ce soit).

Et je ne parle même pas de la carrière de romancière sentimentale frustrée de l'héroïne, qui finit par décrocher un contrat de publication potentielle grâce à sa relation avec son patron, ou encore de ses conseils lifestyle, d'une platitude effarante. Ah, et bien sûr, j'oubliais la rivalité en carton entre Tripp et Dan, l'ex-petit-ami médecin sans frontières au charisme de poulpe mort...

Bon, je vais arrêter là les frais : pour une raison ou pour une autre, ce Christmas She Wrote ne m'a pas du tout convaincu, donc je n'ai aucune envie de me montrer généreux... et pourtant, j'aime bien Danica McKellar.

2.25/6

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