Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Un Coup de foudre en garde partagée (Love To The Rescue - 2019) :
Lorsque Kate (Nikki DeLoach), directrice de la création dans un studio d'animation, et Eric (Michael Rady), cadre dans une entreprise et responsable du comité des fêtes de la ville, réalisent qu'ils veulent tous deux adopter le même chien pour leurs enfants respectifs (Max Ivutin, Michaela Russell), ils décident de partager la garde de l'animal pendant un mois, le temps de se décider. Mais rapidement, Kate et Eric s'aperçoivent qu'ils ont beaucoup plus en commun qu'un simple chien...
Rom-com Hallmark plutôt sympathique, premier script de sa jeune scénariste, et qui propose deux parents célibataires et deux enfants naturels et attachants, à la rivalité gentillette, dans un récit au ton décontracté et léger. Ça ne révolutionne pas le genre (même si ça évite bon nombre de ses clichés habituels - les ex et autres rivaux sentimentaux ne sont pas caricaturaux ou détestables, les ruptures sont adultes et plausibles, les quiproquos sont minimaux), mais ça reste un téléfilm plutôt agréable à suivre, et nettement moins générique que la norme du genre.
4/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Maison à vendre, Coeur à prendre (Flip That Romance - 2019) :
Lorsqu'un duplex spacieux arrive sur le marché pour être rénové, Jules Briggs (Julie Gonzalo) et Lance Waddell (Tyler Hynes), autrefois en couple, et désormais rivaux, se portent chacun acquéreurs d'une moitié du bâtiment. Contraint de se côtoyer le temps des travaux, le duo tente de se supporter, mais bien vite, le projet devient l'objet d'une compétition entre les deux rénovateurs, qui tentent de décrocher la couverture d'un magazine de décoration...
Alors j'apprécie habituellement Julie Gonzalo, mais là, ce n'est pas possible.
Dans cette rom-comHallmark à orientation rénovation et bricolage (déjà un sujet qui ne me parle pas vraiment), Julie est écrite comme un personnage hostile, revanchard et sarcastique, qui dès sa première scène est constamment intense et agressive face à un Tyler Hynes nonchalant et calme.
Une Julie caractérielle et abrasive, jouée de manière intense et un peu forcée par Gonzalo, et qui se rend aussitôt antipathique aux yeux du spectateur (surtout que Hynes, passif, manque parfois un peu de présence).
Par chance, le tout se calme un peu au fil du métrage, à mesure que Julie se radoucit et que ses rapports avec Lance se réchauffent... mais pendant toute la première partie, le conflit entre les deux personnages est épuisant, et donne envie de passer à autre chose. D'autant que le script n'est pas très passionnant pour qui n'est pas passionné des émissions de Valérie Damidot ou de Stéphane Plaza, un scénario bourré de conflits et d'obstacles génériques qui lui servent de remplissage.
Ajoutez à cela des maisons à rénover qui sont présentées comme des désastres impossible à retaper, alors qu'en fait elles ressemblent surtout à un décor de studio à peine désordonné, et voilà, un téléfilm qui m'a totalement laissé de marbre, voire même qui m'a ponctuellement agacé.
Cela dit, ça fait toujours plaisir de voir passer Cardi Wong dans un second rôle.
2.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Réunis par le Destin (Love Under the Rainbow - 2019) :
Architecte veuf fraîchement arrivé dans une petite ville pour y travailler sur un projet, Jack (David Haydn-Jones) s'inquiète un peu de l'obsession de sa fille Sophie (Dakota Guppy) pour les arcs-en-ciel, une obsession liée à sa mère défunte. Mais lorsqu'il croise encore et encore le chemin de Lucy (Jodie Sweetin), la nouvelle institutrice de Sophie, les deux célibataires commencent à se demander si la chance ne les a pas placés sur le même chemin pour une raison bien précise...
Une comédie romantique Hallmark printanière et légère, avec des fleurs, du soleil, des arcs-en-ciel, et une romance simple mais sympathique, aidée par un couple qui fonctionne assez bien (Sweetin apporte toujours une touche d'impertinence, d'expressivité et de séduction à ce type de films, et Haydn-Jones est l'archétype même du veuf-traumatisé-mais-prêt-à-s'ouvrir-de-nouveau-à-la-vie), une Dakota Guppy radieuse (qui interprétait justement Jodie Sweetin dans le téléfilm Lifetime consacré à La Fête à la Maison ^^) et des seconds rôles bien choisis (quelques visages familiers du petit écran canadien, dont Garry Chalk).
Alors ça ne révolutionne rien du tout, c'est ultra-classique (jusqu'au montage flashback de fin de métrage, avant les retrouvailles), il ne faut pas se montrer trop regardant sur la manière dont Lucy éduque ses élèves, mais ça évite néanmoins bien des clichés agaçants, et ça se regarde sans problème.
3.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Un Amour de Chef (Love on the Menu - 2019) :
Cadre dans une entreprise multinationale de fabrication de surgelés, Maggie (Autumn Reeser) a dans sa ligne de mire une nouvelle acquisition : les recettes de Hank Daniels (Kavan Smith), chef d'un restaurant étoilé en difficultés financières. Malgré les réticences initiales du chef, elle parvient à convaincre ce dernier de collaborer avec son entreprise, en échange de son savoir-faire en manière d'organisation et de gestion - mais tandis qu'elle aide Daniels à redresser son établissement, elle s'attache au restaurateur bourru, et à sa fille adolescente (Jordyn Ashley Olson)...
Ah, que c'est dommage. Une comédie romantique Hallmark sympathique, dynamique, avec un couple principal à l'alchimie ludique et à la bonne humeur prononcée, des seconds rôles agréables, et un script qui évite la plupart des clichés et des quiproquos habituels du format... mais qui ne parvient pas à totalement négocier son atterrissage.
Assez frustrant de constater qu'après une première heure plutôt agréable à suivre (malgré quelques petits moments un peu forcés, comme le rapprochement de l'héroïne avec la fille du restaurateur, un rapprochement qui se résume à faire du shopping et à parler fringues et coiffure, ou encore ces moments balourds de promotion des aliments congelés), le film trébuche sur la fin, lorsque vient le moment du rebondissement du troisième acte.
Ici, c'est la patronne de Maggie (Barbara Niven), qui révèle son visage de "méchante", et amène les quelques moments dramatiques de rigueur dans les dernières minutes des rom-coms de ce genre...
Seul problème : toute cette sous-intrigue n'a ni queue ni tête (ni dans les réactions de la protagoniste, ni dans les décisions prises par sa patronne), et semble avoir été écrite précipitamment, sans grand effort apporté à la plausibilité du tout (Kavan Smith, l'interprète principal, est à l'écriture, et clairement responsable du ton décontracté du métrage, mais il est accompagné d'une scénariste habituelle de la chaîne, aux résultats jamais très probants).
Résultat, la toute fin perd énormément de son efficacité, puisqu'elle n'est jamais vraiment justifiée par des rebondissements ou des obstacles crédibles (et que la dégustation finale du critique est encore plus improbable).
Encore une fois, dommage, car le reste était agréable à regarder.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Amour, Romance et Chocolat (Love, Romance and Chocolate - 2019) :
Styliste alimentaire pour un magazine et apprentie pâtissière, Emma (Lacey Chabert) est abandonnée par son compagnon peu de temps avant la Saint Valentin, alors qu'ils avaient prévu un voyage à Bruges. Partant seule pour la ville belge, Emma rencontre sur place Luc Simon (Will Kemp), un chocolatier tentant de décrocher le seau d'approbation de la famille royale, à l'occasion d'un concours organisé par le palais. Malgré leur relation tendue, Emma se propose alors pour aider Luc, et le duo se met en quête d'une recette inédite...
Comédie romantique Hallmark de la Saint Valentin 2019, ce LRC suit la formule éprouvée du genre, son format immuable, avec ex-compagnon insipide et goujat, héroïne spontanée et talentueuse, love interest un peu trop rigide dans ses méthodes de travail et manquant de créativité, quiproquo de dernière minute, et même un bal princier, histoire de cocher toutes les cases de la liste Hallmark.
Ici, cependant, le film sort un peu du lot par son food porn, et par ses décors naturels, tournés à Bruges : ça donne un charme pittoresque à cette escapade par ailleurs assez banale, pas forcément aidée par un casting inégal (Chabert retrouve Brittany Bristow de Coup de Coeur Sauvage, et Will Kemp n'est pas désagréable, mais tout le monde est affublé de coupes de cheveux ratées, et le grand rival de Kemp n'est pas du tout convaincant), et par un script cousu de fil blanc.
3 + 0.25 pour les décors = 3.25/6, en étant généreux.
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
La Fiancée de Noël (Christmas on my Mind - 2019) :
Lorsqu'elle réapparaît à Bedford Harbor, dans le Maine, Lucy Lovett (Ashley Greene) est perdue : retrouvée amnésique avec une robe de mariée dans les bras, elle se pense toujours fiancée à Zach Callahan (Andrew Walker), dont elle est pourtant séparée depuis des années. Malgré tout, et avec l'aide de sa collègue et amie Anna (Donna Benedicto), la jeune femme va renouer avec son ex, et va redécouvrir qui elle est réellement en prenant part aux festivités de Noël de la ville...
Ce Christmas on My Mind aurait pu jouer la carte de l'amnésie légère et rigolote, comme plusieurs films Hallmark avant elle (Romance d'Automne, Noël avec un Inconnu, Un Noël mémorable...), et cela aurait bien convenu au couple formé par Greene et Walker, dynamique et attachant.
À la place, cependant, le film a opté pour une direction mélodrame sincère, sérieux et tout en demi-mesure, qui décline très mollement un scénario convenu aux figures imposées Hallmark désormais insupportables à ce point de la saison (le concours de bonhommes de neige, le concours de cuisine, le choix et la décoration du sapin, le dialogue "- Vous formez un joli petit couple. - Ah, mais non, il y a confusion, on n'est pas ensemble.") avec une énergie très très faible, un rythme assez indolent, et une quelque chose de nonchalant dans son écriture.
Ce n'est pas que c'est mauvais, mais c'est... mou et générique. Les deux rivaux amoureux sont mous et générique, les ruptures sont molles et génériques, les quiproquos sont mous et génériques, les festivités sont molles et génériques, les réactions de chacun à cette amnésie sont molles et génériques, bref, à la fin, on ne retient absolument rien du métrage, si ce n'est la collègue ethnique de service, assez dynamique et sympathique, et les extérieurs portuaires enneigés, assez jolis.
2.5/6 (si c'était arrivé plus tôt dans la saison, j'aurais peut-être mis la moyenne)
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël contre Noël (Double Holiday - 2019) :
À l'approche des fêtes de fin d'année, Rebecca (Carly Pope) et Chris (Kristoffer Polaha) sont en compétition pour une promotion importante dans leur société, mais pour l'obtenir, ils vont devoir collaborer et organiser une fête de Noël conséquente pour un client potentiel. Plus facile à dire qu'à faire alors que tout les oppose, de leurs traditions à leurs caractères diamétralement opposés...
Ce soir, Hanoucca touche à sa fin ; c'est donc avec cet ultime film de Hanoucca de la saison que Hallmark conclue ces festivités juives... et quel bol d'air frais inattendu !
C'est avec une vraie bonne surprise que la chaîne termine ainsi (ou presque) sa saison de Noël, alors même que les précédents métrages tentant d'intégrer la tradition juive à un récit très formaté n'avaient pas donné grand chose de convaincant.
Ici, c'est l'écriture qui fait toute la différence : car si tous les clichés habituels de ce format sont présents (et le cahier des charges Hallmark est TRÈS détaillé et restrictif, imposant un nombre de montages musicaux, tels ou tels passages obligés, un timing bien précis pour le baiser, la dispute, la réconciliation, etc), ils sont habilement détournés et esquivés par le script.
Un exemple : Hallmark impose à ses scénaristes d'intégrer la fabrication d'une maison de pain d'épices à leurs scripts, sous forme de montage ou de concours. Ici, la compétition a bel et bien lieu... en arrière-plan d'une scène où Polaha joue au basket avec des enfants défavorisés. Le point focal est Polaha, ses échanges avec les enfants, et pas du tout le pain d'épices, à peine mentionné.
Et il en va de même pour l'immense majorité des clichés Hallmark, qui, plutôt que d'être le point central du récit, sont ici mis au service de ce dernier : oui, les clichés sont là, mais au second plan, pendant que le récit avance, et que la relation des deux protagonistes progresse de manière adulte et mature (y compris au niveau d'un rival amoureux potentiel, interprété par Chad Connell, et qui a lui aussi droit à une personnalité et à des réactions crédibles).
Le tout reste cependant dynamique et amusant à suivre, puisque cette relation est plus conflictuelle et sarcastique que sirupeuse et niaise : alors que le personnage juif des autres films de Hanoucca, cette saison, était bien souvent une caricature improbable un peu idiote, car ne connaissant rien de Noël, ici, la seule chose que Carly Pope ignore de Noël, c'est la différence entre les espèces de sapin de Noël, et leurs caractéristiques respectives.
Et réciproquement, toutes les traditions juives sont traitées de manière ludique, sans être amenés par de l'exposition balourde, et avec des personnages secondaires qui ont tous des personnalités et des interprètes efficaces (mention spéciale à la patronne austère du duo, qui progressivement révèle que les enfants lui font peur ^^).
En résumé, une vraie bonne surprise, comme je le disais, et probablement l'un de mes téléfilms festifs préférés de cette saison.
4.25 + 0.25 en comparaison des autres métrages de Hanoucca diffusés cette saison = 4.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Raison, sentiments et bonhommes de neige (Sense, Sensibility & Snowmen - 2019) :
Ella (Erin Krakow) et sa soeur Marianne Dashwood (Kimberley Sustad), toutes deux collaboratrices dans une entreprise d'organisation de fête, ont des personnalités radicalement différentes. Ella est exubérante, optimiste et insouciante, tandis que Marianne, plus sérieuse et réservée, se concentre sur le succès de leur société. Jusqu'au jour où les soeurs Dashwood croisent le chemin d'Edward Ferris (Luke Macfarlane), nouveau président d'une entreprise de fabrication de jouets, qui tente de convaincre un couple de partenaires commerciaux étrangers de signer un nouveau contrat, et qui engage les Dashwood pour organiser une fête d'entreprise...
Pseudo-relecture annuelle d'un roman de Jane Austen par la chaîne Hallmark, ce métrage partait plutôt sur un bon pied, en offrant à Erin Krakow un rôle moins larmoyant et beaucoup plus dynamique que d'habitude : elle s'y donne à fond, elle s'amuse beaucoup, et elle entraîne avec elle Luke Macfarlane, quitte à ce que celui-ci se sente obligé de cabotiner un peu pour égaler son niveau d'énergie.
Et c'est assez agréable de voir ce duo interagir de manière décomplexée et légère... tout comme il faut bien avouer que la relation entre les deux soeurs Dashwood est très attachante et sympathique, car particulièrement enjouée et naturelle. Malheureusement, l'intérêt du métrage s'arrête à peu près là.
En effet, le script peine vraiment à équilibrer le temps de présence des deux soeurs à l'écran, et très rapidement, on en vient à regretter l'absence récurrente de Sustad, qui hérite d'un rôle plus discret que Krakow, et d'un prétendant assez insipide. L'actrice fait tout son possible pour exister, mais le point focal du film, c'est le couple Macfarlane/Krakow, et c'est bien dommage.
D'autant plus dommage que ce couple est mis sur les rails du cahier des charges Hallmark, qui le fait passer par toutes les cases obligatoires de ces scripts, les montages, la décoration, les quiproquos finaux bien patauds et agaçants... en plus de les confronter au couple étranger, supposément d'origine française. Sauf que leur accent calamiteux (façon vieille caricature d'il y a trente ans) tire systématiquement toutes leurs scènes vers le bas, scènes qui ne sont pas aidées par une post-synchronisation VO parfois tout simplement amateure (la scène de l'arrivée du couple étranger et de leur accueil dans la rue par Macfarlane est un monument d'approximation sonore).
Bref, après une première demi-heure sympathique, le film se délite lentement, et finit par totalement ronronner, sans jamais se montrer vraiment intéressant ou à la hauteur de l'énergie de ses interprètes principaux.
2.5/6 (je lui aurais peut-être mis la moyenne si je l'avais découvert en français, loin de tous ces problèmes de post-synchro et d'accents pourris)
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Fais un vœu pour Noël (Angel Falls - A Novel Holiday - 2019) :
Éditrice dans la petite ville d'Angel Falls, Chloe (Jen Lilley) voit d'un mauvais œil l'arrivée de Ryan (Carlo Marks), son ex, de passage en ville, embauché pour l'aider à trouver comment faire décoller la maison d'édition de Chloe. Leur mission : parvenir à convaincre Tina (Rachael Crawford), auteur de romance à succès, de revenir à l'écriture et de signer avec Chloe, malgré le deuil de son époux qui l'a laissée sans inspiration. Mais Chloe et Ryan ignorent qu'un ange gardien (Eric Close) veille sur eux, et va tout faire pour les aider à parvenir à leurs fins...
Supposément la suite d'Un Noël Retrouvé (Christmas in Angel Falls), ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries n'en garde en fait que l'idée d'un ange gardien intervenant dans la vie des gens : ça aurait aussi bien pu s'appeler Mr. Miracle 2, ou Les Anges du Bonheur de Noël, mais bon, peu importe.
Une chose est sûre : je n'ai rien contre ces films, qui sont pourtant globalement passés de mode chez Hallmark. Et ici, l'ange est plutôt sympathique, même s'il ne parle qu'en platitudes génériques pseudo-inspirationnelles.
Le vrai problème de ce Angel Falls 2, c'est que le couple principal ne fonctionne pas du tout. Jen Lilley est attachante, comme toujours, mais Carlo Marks est particulièrement peu sympathique ou mémorable... et à partir de là, c'est tout un pan du film qui s'effondre.
Surtout que rapidement, on réalise que le script n'est qu'un gros prétexte pour enchaîner les activités festives comme dans toute rom-com Hallmark basique, afin "de faire retrouver le goût de Noël" à la romancière déprimée.
Et tout cela se fait de manière plate et mécanique, sans surprise, et sans grand intérêt.
Heureusement que Laura Miyata, déjà dans le Winter Love Story de Jen Lilly (entre autres), était là dans le rôle de la meilleure copine, pour donner un peu de peps à certaines scènes secondaires. D'ailleurs, c'est quand ils veulent, pour lui donner un premier rôle dans un téléfilm...
2.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Un Rôle sur mesure pour Noël (Holiday Date - 2019) :
Plaquée juste avant les fêtes par son compagnon, Brooke (Brittany Bristow) finit par recruter les services de Joel (Matt Cohen), un acteur à la recherche d'un rôle, pour qu'il se fasse passer pour son petit-ami auprès de sa famille (Teryl Rothery, Bruce Boxleitner, Anna Van Hooft, Peter Benson, Ava Grace Cooper). Mais rapidement, l'enthousiasme démesuré de Joel pour les traditions de Noël et pour la famille de Brooke révèle son manque total de connaissances en matières festives : et pour cause, puisque Joel est juif, et ne connaît rien aux traditions de Noël...
Moui moui moui. Deuxième téléfilm à thématique Hannouca de la saison (après Prête-moi ta main à Noël), et deuxième fois que les scénaristes abordent le sujet de manière ultra-bancale, en se contentant de greffer un personnage juif sur un script de Noël basique, et de plaquer deux scènes et demi consacrées à Hannouca, tout droit tirées d'un résumé Wikipédia de la fête.
Autant dire que le côté "mais si, regardez, on vous a entendus, vous vouliez plus de diversité et de films centrés sur Hannouca, les voilà" est, pour le moment, une bonne grosse blague bien hypocrite, peu surprenante de la part de Hallmark (et des autres).
Malgré cela, cependant, cet Holiday Date est une proposition qui s'avère surprenante, puisqu'assez différente, au niveau du ton, de la norme des films de la chaîne. C'est bien simple : pendant près d'une heure, on se croirait devant un script écrit pour Ben Stiller, mais refusé par ce dernier car trop ressemblant à la franchise Mon Beau-Père et Moi.
On est en effet dans de la comédie très caricaturale et outrée à la Stiller, avec un Matt Cohen qui en fait trois tonnes dans le rôle titre, sous le regard grincheux de Bruce Boxleitner, et celui, amusé, de Teryl Rothery, dans les rôles de ses "beaux-parents". Ça cabotine de partout, ça multiplie les gaffes et les quiproquos absurdes, ça fait passer l'acteur new-yorkais pour un gros débile n'ayant jamais décoré de sapin ou entendu de chant de Noël de sa vie, bref, ça ne fait pas du tout dans la finesse, mais ça se regarde. D'autant qu'au bout d'une demi-heure, le judaïsme du protagoniste est révélé, et que la famille décide de fêter Hannouca en plus de Noël (les deux ou trois scènes que je mentionnais plus haute ; tout le reste, c'est Noël, Noël, Noël), pour toujours plus de comédie gentiment pataude.
Et puis, malheureusement, le dernier tiers du film retombe lourdement, alors que le métrage reprend les rails d'une romance Hallmark tout ce qu'il y a de plus banale. Le problème étant qu'aucun des deux acteurs principaux n'a grand charisme ou grande présence à l'écran (Bristow est particulièrement effacée, dans ce métrage, totalement éclipsée par un Cohen cabotin), et que, par conséquent, la romance est plate, terne et quelconque.
Dans l'ensemble, je m'attendais à bien pire pour cette incursion de la chaîne dans le judaïsme : mais le côté Hannouca est tellement sous-développé et prétexte qu'en fait, le film esquive ce problème, pour retomber dans des clichés plus habituels. Pendant sa première heure, pour peu que l'on accroche au surjeu global (et que l'on parvienne à faire abstraction du fait que le tout aurait probablement mieux fonctionné avec des acteurs plus charismatiques), ça passe. La fin, elle, fait malheureusement retomber la sauce.
3/6 (la même note que Mistletoe & Menorahs, mais pour des raisons un peu différentes)
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
La Partition perdue de Noël (Our Christmas Love Song - 2019) :
Star de la country mondialement connue, Melody Jones (Alicia Witt) est soudain accusée d'avoir plagié sa nouvelle chanson de Noël par la chanteuse qui lui a tout appris (Karen Kruper). Bien décidée à se défendre, Melody retourne alors dans sa ville natale, dans l'Indiana, pour y retrouver les partitions de cette chanson, écrite durant son enfance. Mais sur place, elle reprend goût à la vie tranquille de la bourgade, et renoue avec Chase (Brendan Hines), son ex-petit ami musicien avec qui elle avait rompu lorsque sa carrière a commencé à décoller...
Pas désagréable, ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries, dont je n'attendais pourtant absolument rien : de la country, une histoire aux grandes lignes cousues de fil blanc et bourrées des clichés habituels Hallmark, une Alicia Witt aux tics de jeu et de diction de plus en plus prononcés à mesure que le temps passe...
Et puis finalement, la bonne humeur de Brendan Hines, sa relation ludique et décontractée avec Alicia Witt, la petite Anna Anderson Epp, les scènes légères entre Hines et Ava Darrach-Gagnon (qui interprète sa sœur), tout cela a fait que le téléfilm est assez bien passé, aidé par un budget décoration et direction artistique apparemment plus confortable que la moyenne (ou du moins, mieux exploité).
Après, il reste toujours des clichés bien honteux (le beau-frère militaire, les rebondissements tous télégraphiés), et les chansons de Melody Jones sont globalement assez insipides et génériques (bien trop pour mériter un tel engouement ou une telle carrière, comme souvent dès qu'un personnage de fiction est supposé être "ultra-talentueux" dans un domaine artistique), mais dans l'ensemble, ça se regarde.
3.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Le Calendrier secret de Noël (Christmas in Evergreen 3 - Tidings of Joy - 2019) :
Romancière en panne d'inspiration et journaliste à mi-temps, Katie (Maggie Lawson) décide de visiter Evergreen pendant les fêtes, afin de découvrir par elle-même cette bourgade à la réputation exceptionnelle. En chemin, elle rencontre Ben (Paul Greene), lui aussi ancien reporter, et ensemble, ils s'intéressent au mystère d'une capsule temporelle cachée en ville 50 ans plus tôt par les parents des habitants actuels de la ville...
À la base, déjà, la série des Christmas in Evergreen de Hallmark (dont Un Festival pour Noël et La Clé d'un Noël réussi sont les deux premiers épisodes) est une sorte d'ultra-concentré de tout ce qui fait un téléfilm de la chaîne : clichés, acteurs, neige, production, etc.
Un ultra-concentré théoriquement indigeste mais qui, par son casting et sa volonté délibérée de développer un univers partagé, des personnages récurrents, et d'intégrer une petite touche de magie de Noël, parvient néanmoins à fonctionner : objectivement, les Christmas in Evergreen ne sont pas franchement meilleurs que la majorité des productions Hallmark, mais elles ont tout de même un charme supplémentaire, qui permet au spectateur d'accepter la folie de Noël ambiante.
Ici, avec ce troisième volet, c'est la même chose. En présentant cette journaliste sceptique et sarcastique, qui arrive à Evergreen et remet en question le Noël proposé par cette petite ville enneigée, Hallmark intègre même une petite dose de méta assez amusante. Ce qui n'empêche pas le reste du téléfilm ne ressembler à un best-of brouillon de tout ce qui fait un téléfilm de Noël Hallmark : montages musicaux, patinage, cookies, cuisine de Noël, décoration, sapin, traditions improbables, interprétation inégale des seconds rôles, etc, etc.
On est en terrain totalement familier, rendu d'ailleurs un peu plus décousu encore par la continuité imposée par le reste de la franchise : la plupart des personnages établis dans les deux épisodes précédents réapparaissent ici (y compris Ashley Williams et Jill Wagner), et bon nombre d'entre eux ont droit à des sous-intrigues plus ou moins étoffées (Rukiya Bernard, notamment, ce qui fait toujours plaisir).
Forcément, cela alourdit d'autant plus le métrage, un métrage qui semblait initialement vouloir s'articuler autour de cette histoire de capsule temporelle, avant de basculer en cours de route vers un calendrier de l'avent géant à la raison d'être jamais totalement probante.
Le grand mystère de la capsule temporelle/du calendrier paraît ainsi très clairement sous-développé, parasité par tout ce qui l'entoure... mais ce n'est pas si grave que ça. Car le plus important - le couple formé par Maggie Lawson et Paul Greene - fonctionne très bien : non seulement les deux acteurs ont (sans surprise) une excellente alchimie, mais en plus, la relation évolue de manière convaincante et mature. Les quiproquos sont minimaux et rapidement réglés, de manière adulte, les baisers sont fréquents et assumés, et surtout (spoiler) l'héroïne ne choisit pas de s'installer à Evergreen, ni de sacrifier sa carrière ! Miracle !
Rien que pour ça, ça donne envie de pardonner tous les défauts du métrage (et en particulier cette scène d'ouverture dans le train, où les faux raccords sont légion, notamment au niveau de la direction dans laquelle les personnages sont assis).
3.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Quelques jours à Noël (Holiday Hearts - 2019) :
Comptable au sein de l'auberge de ses parents située à Birch Creek, Peyton (Ashley Williams) rêve de devenir organisatrice dans l'événementiel, et est bien décidée à faire ses preuves lors du Grand Bal Anniversaire de l'Auberge, auquel toute la ville assistera. Mais un accident inopiné l'amène à s'occuper en parallèle, le temps des fêtes de Noël, de la petite Lily (Payton Lepinski), fille de l'un de ses amis. Seul problème : elle partage cette garde imprévue avec son ex, David (Paul Campbell), un médecin au grand cœur avec lequel Peyton entretient désormais une relation assez tendue...
Rom-com Hallmark Movies & Mysteries vaguement adaptée d'un roman, et qui aurait nettement plus eu sa place sur la chaîne Hallmark classique, tant sa bonne humeur et sa légèreté ne reflètent pas l'orientation habituelle de HMM.
Mais peu importe : Campbell et Williams fonctionnent très bien ensemble, ils ont une relation assez ludique et malicieuse ; la fillette est assez attachante ; et dans l'ensemble, tous les personnages secondaires sont bien choisis.
Plus important : si le postulat de départ semble éminemment basique, son traitement dynamique fait que l'on ne s'ennuie jamais. En effet, quand on comprend que le couple qui se supporte à peine va devoir enchaîner tous les passages obligés du cahier des charges Hallmark pour "préparer Noël avec la fillette", on redoute le pire, à savoir un film en pilotage automatique du début à la fin, avec des montages insipides, etc.
Et puis non, le script parvient à esquiver les écueils les plus visibles, la distribution ne succombe jamais à ces derniers (par exemple, la scène du retour du pilote d'avion, pourtant totalement clichée et prévisible, fonctionne tout de même grâce à l'enthousiasme des acteurs concernés), et le tout reste suffisamment léger pour emporter l'adhésion, porté par son couple principal.
On regrettera simplement quelques effets visuels franchement approximatifs (les scènes tournées en voiture, ou encore le bonhomme de neige numérique), et un placement produit Balsam Hill gentiment flagrant.
4/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Les Milles Couleurs de Noël (Christmas at Dollywood - 2019) :
Organisatrice de spectacles, Rachel (Danica McKellar) profite des fêtes de Noël pour revenir dans sa ville natale du Tennessee, non loin du parc d'attractions Dollywood, avec une mission : organiser le 30è anniversaire du parc pour le compte de Dolly Parton. Elle est ainsi associée à Luke (Niall Matter), l'un des responsables de l'établissement, qui a une conception bien différente des festivités. Malgré tout, le duo commence alors à faire des étincelles, et va rapidement transformer le parc à l'approche des fêtes...
Un métrage assez agréable que ce Noël à Dollywood, clairement calqué par Hallmark sur le modèle de ses Noël à Graceland, mais sans la prétention et le pompeux associés à la propriété d'Elvis.
Ici, quand bien même le récit serait du Hallmark basique au possible - une veuve sur le point d'avoir une promotion à New York, un retour dans sa ville natale, un prétendant local, etc, etc, etc -, le tout fonctionne de manière sympathique, porté par l'énergie et la motivation d'une Danica McKellar apparemment ravie de croiser le chemin de Dolly Parton.
Danica passe donc tout le métrage avec un grand sourire sincère sur les lèvres, ses interactions avec Niall Matter sont dynamiques et pétillantes, et dans l'ensemble, elle élève le tout au dessus de la moyenne.
Après, il ne faut pas se leurrer : on est ici dans une grande opération de promotion croisée pour Dollywood, un parc qui reste à l'image de Dolly Parton, à savoir country, clinquant, pas du meilleur goût visuel, un peu cheap et retapé de partout - les intérieurs du parc sont donc loin d'être particulièrement glamours et convaincants, et tout le monde passe son temps à louer les mérites de Dolly... mais dans l'ensemble, ce n'est pas forcément bien problématique.
3.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël au Palace (Christmas at the Plaza - 2019) :
À trois semaines de Noël, Jessica (Elizabeth Henstridge), historienne archiviste malheureuse en amour, arrive au Plaza Hotel de New York pour y mettre en place une exposition célébrant les fêtes de Noël, telles que vécues au fil des décennies par l'établissement. Là, aux côtés de Nick (Ryan Paevey), responsable de la décoration festive de l'hôtel, elle va se plonger dans les archives du Plaza, et tenter de résoudre le mystère des cimiers traditionnels ornant chaque année l'arbre de Noël de ce monument incontournable de la Grande Pomme...
Ouhlà celui-là, je n'ai pas du tout accroché. Pourtant, tout semblait réuni pour donner lieu à un téléfilm sympathique, entre le cadre (j'ai toujours aimé le Plaza, notamment depuis Maman, j'ai encore raté l'avion et le diptyque Eloise, déluge au Plaza et Eloise fête Noël), la distribution (le couple principal est théoriquement intéressant, et Bruce Davison, dans un rôle secondaire, est toujours un plus) et le sujet qui change un peu des villes natales idéalisées et des grandes villes hostiles.
Et puis non. L'histoire s'avère une accumulation de rebondissements, de postulats et de quiproquos éventés et/ou improbables (l'ex de Nick qui ressurgit l'espace d'une scène pour un quiproquo bancal, le compagnon de Jessica qui se fait larguer de manière piteuse, les délais irréalistes imposés à l'héroïne, les réactions de sa patronne, le concept même d'une exposition conçue à moins de trois semaines de sa date d'inauguration, le "mystère" des cimiers et de leur créateur, la décoration lumineuse de la façade de la maison de l'héroïne effectuée sans qu'elle ne s'en aperçoive, etc, etc, etc), avec pour protagoniste une Jessica vraiment peu attachante, à la fois pédante, inconstante, indécise, peu fiable (deux jours après avoir entamé la conception de l'exposition, elle songe déjà à tout abandonner et à laisser l'hôtel se débrouiller) et tout simplement dépourvue du moindre charme (alors qu'Elizabeth Henstridge avait un capital sympathie énorme dans Agents of S.H.I.E.L.D).
Bref, ajoutez à cela une écriture assez laborieuse et parfois bancale, et voilà un téléfilm bien décevant, qui frustre systématiquement plus qu'il ne convainc.
2.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Un Noël magique à Rome, aka Un Noël romain (Christmas in Rome - 2019) :
Alors qu'Angela (Lacey Chabert), Américaine installée à Rome, vient juste de perdre son poste de guide touristique à la veille de Noël, elle croise le chemin d'Oliver (Sam Page), cadre américain venu conclure un accord commercial avec Luigi (Franco Nero), propriétaire d'une entreprise familiale. Elle accepte alors de lui servir de guide privé en ville, afin de lui permettre de mieux comprendre les traditions locales, et de convaincre Luigi de ses bonnes intentions. À sa grande surprise, cependant, Angela tombe sous le charme de son client, qui l'incite même à s'établir à son propre compte...
Lacey Chabert continue de faire payer ses vacances annuelles à l'étranger par Hallmark, après l'Afrique du Sud (Coup de coeur sauvage), la Belgique (Amour, Romance et Chocolat, critique à venir en février) et autres films de Noël tournés dans les pays de l'Est : place à Rome, pour une intrigue relativement basique mais qui bénéficie de la présence de quelques visages locaux (Franco Nero !) et bien entendu, des extérieurs italiens, qui donnent un surplus de charme au tout.
Par ailleurs, le film a pour lui l'association de Chabert à Sam Page, l'un des leads masculins les plus fiables et affables de la chaîne, qui a de l'alchimie avec tout le monde, sans pour autant avoir une image de mannequin pour couverture de romance Harlequin.
Ensemble, donc, le couple fonctionne bien, sur un ton plus léger et décontracté que bon nombre de métrages festifs du même genre, et si l'on excepte quelques moments un peu forcés (la dispute au cours du dîner, un peu forcée ; le passage "maison de pain d'épices", typiquement non-italien) ou ratés (le choix du sapin de Noël, splendide et naturel en extérieur, mais réduit à un pauvre arbre clairement artificiel et roulé comme un tapis une fois ramené en intérieur), inhérents au cahier des charges Hallmark, ce Noël à Rome s'avère une bonne surprise, plaçant le film parmi les plus agréables de cette saison.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Le Noël de Sophie (Picture a Perfect Christmas - 2019) :
Sophie (Merritt Patterson), photographe très en vogue vivant à San Francisco, passe les vacances de Noël chez sa grand-mère, où elle rencontre David (Jon Cor), le voisin de cette dernière, un séduisant célibataire qui s'occupe seul de son neveu Troy (Luke Roessler). Spontanément, Sophie se propose alors pour garder un temps l'enfant, dépannant ainsi David, et se rapprochant progressivement de lui, jusqu'à remettre en question sa carrière et tout son mode de vie...
Un téléfilm Hallmark peu palpitant, et surtout vraiment cousu de fil blanc, dans le genre "protagoniste indépendante et carriériste se redécouvre des envies de maternité et de vie plus rangée en rentrant dans sa ville natale"... le vrai problème, en fait, c'est que pendant une bonne moitié du métrage, les relations et les réactions des personnages paraissent un peu artificielles : tout le monde se rapproche et se confie de manière un peu trop rapide, les éventuels rivaux amoureux sont trop rapidement et proprement évacués, et il ne reste ensuite pas grand chose pour tenir la dernière grosse ligne droite du métrage.
D'autant plus que si Merritt Patterson reste pétillante et attachante (idem pour Luke Roessler), Jon Cor n'est vraiment pas très charismatique ou intéressant (il ne m'avait déjà pas fait grande impression dans Coup de coeur sauvage), et par conséquent, toute la romance m'est apparue assez tiède et faiblarde.
Bref, comme beaucoup de téléfilms de la chaîne, ce n'est même pas particulièrement mauvais, mais c'est intégralement oublié à peine le film terminé, et il est donc assez difficile de mettre la moyenne à quelque chose d'aussi anecdotique.
2.5/6 (probablement plus si l'on adhère au couple Cor/Patterson)
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Ensemble à Noël (Check Inn To Christmas - 2019) :
Avocate new-yorkaise débrouillarde sur le point de décrocher une promotion de taille, Julia (Rachel Boston) retourne pour les fêtes à Crestridge, sa ville natale du Colorado. Là, elle se retrouve à nouveau au cœur de la rivalité ancestrale entre sa famille et la famille Mason, qui tiennent toutes deux des auberges rivales... mais cette rivalité se complique lorsque Julia s'éprend de Roger (Wes Brown), l'un des fils du clan Mason, et qu'un sinistre développeur immobilier menace les deux familles.
Rom-com assez classique made in Hallmark, avec une sorte de pseudo-Roméo et Juliette de Noël, comme on a déjà pu en voir, notamment, avec Un Mariage sous le Sapin.
Le problème que j'ai ici, c'est que ce film a un peu le postérieur entre deux chaises : d'un côté, une romance Hallmark assez chaste et timide, qui enchaîne les clichés du genre (méchant promoteur immobilier, ville passionnée par Noël, enchaînement des activités festives incontournables dans ces films, script cousu de fil blanc, héroïne qui laisse tomber sa carrière urbaine pour s'installer dans sa ville natale...), et de l'autre, un film qui est assez compétent dans ce qu'il fait.
Oui, c'est ultra-cliché et prévisible de bout en bout, mais le couple principal fonctionne bien (Boston et Brown sont sympathiques, et ont une bonne alchimie), leur relation évolue de manière assez adulte, les personnages secondaires sont amusants et bien castés (sauf le jeune frère de Roger), et les habituels quiproquos sont gérés sans trop de chichis... ce qui fait que l'ensemble reste tout à fait regardable, malgré le fait que ce soit totalement balisé.
Une note "entre deux", donc, pour un film "entre deux".
3/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël avec un Inconnu 2 (Cherished Memories : A Gift to Remember 2 - 2019) :
À l'approche de Noël, Darcy (Ali Liebert) et Aiden (Peter Porte), toujours en couple depuis un an, interrompent leur recherche mutuelle d'un cadeau parfait pour tenter de sauver un centre municipal, menacé de fermeture. En parallèle, cependant, Aiden décide de rendre hommage aux traditions familiales de Darcy, en lui offrant quelque chose de spécial, fabriqué de ses propres mains...
Ah là là, quelle déception.
J'avais plutôt apprécié le premier Noël avec un Inconnu, notamment pour sa distribution sympathique, et sa volonté d'éviter bon nombre de clichés habituels des productions Hallmark : avec son histoire d'amnésie adaptée d'un roman, et son co-scénariste issu de l'animation et des séries tv, le métrage ne se servait de Noël que comme d'une toile de fond, et restait plutôt léger et dynamique du début à la fin. Revu récemment, en préparation à cette suite, je me suis même aperçu que je trouvais ce métrage nettement plus réussi qu'au beau milieu de la saison 2017, où j'étais déjà un peu épuisé par l'avalanche de métrages festifs.
Malheureusement, ce Noël avec un Inconnu n'appelait pas de suite. Ce qui, forcément, n'a pas empêché Hallmark de commander la production d'un second épisode, tourné en août dernier, et ce, sans le co-scénariste original à l'écriture ni aucun roman sur lequel s'appuyer. Un second épisode pour lequel le mot d'ordre semblait être plus d'émotion, plus de clichés et plus de Noël (quitte à passer totalement à côté de ce qui faisait le charme du téléfilm de 2017).
D'où, forcément, un métrage particulièrement laborieux à suivre, qui s'avère presque l'antithèse du premier opus : ici, on a droit à tous les poncifs du genre et des films de Noël Hallmark, entre l'enfant adorable aux parents militaires absents (mais qui reviennent à la fin, in extremis), la rivale professionnelle, la grande fête de Noël avec robe de soirée, le concours de cookies, la cuisine, le montage musical, la tradition familiale de Darcy sous forme de décoration transmise de génération en génération, blablabla... tout ça, articulé autour d'une intrigue générique de centre municipal en danger de fermeture à cause d'un méchant développeur immobilier.
Autant dire que l'énergie et le peps du premier film sont ici étouffés sous les clichés et sous l'émotion larmoyante et forcée, et que le formatage Hallmark du récit le rend assez soporifique à suivre (et particulièrement frustrant si l'on a apprécié le premier opus).
1.5 + 0.5 pour le couple principal qui reste attachant = 2/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Cinq cartes de vœux pour Noël (Write Before Christmas - 2019) :
Plaquée par son petit ami à l'approche des fêtes de fin d'année, Jessica (Torrey DeVitto), responsable d'une boutique d'instruments de musique et passionnée par Noël, décide de faire l'impasse sur les fêtes ; elle conclut donc ses préparations en écrivant des cartes de vœux à des personnes qui ont changé sa vie, parmi lesquelles son professeur de musique. Mais celle-ci est absente, et Jessica reçoit alors la visite du fils de sa destinataire, Luke (Chad Michael Murray), qui offre à la jeune femme un instrument de musique de la part de sa mère. Aussitôt, le courant passe entre les deux célibataires ; en parallèle, d'autres relations se nouent et se dénouent parmi les destinataires des cartes de vœux - ici, sa tante (Lolita Davidovich), qui rencontre un chien et son séduisant maître (Grant Show) ; là, son frère militaire (Madison Smith) épris d'une collègue ; ailleurs, une pop-star (Drew Seeley) en manque d'inspiration...
Un téléfilm compliqué à aborder et à critiquer, puisqu'il se veut une version Hallmarkifiée d'un Love Actually, ou de films choraux similaires, où toutes les sous-intrigues évoluent en parallèle avant de converger vers la fin du métrage.
Et la difficulté principale de la production de tels films est de trouver un équilibre, de réussir à rendre toutes ces sous-intrigues aussi intéressantes et attachantes les unes que les autres, et de parvenir à les entrelacer sans perdre l'intérêt du spectateur : pour cela, une distribution charismatique et attachante est indispensable, et l'écriture se doit d'être maîtrisée et dynamique.
Ici, malheureusement, ce n'est pas vraiment le cas. Le couple principal ne se rencontre en effet qu'au bout d'une demi-heure, et ne doit avoir, sur 90 minutes, que 20-25 minutes de présence commune à l'écran, tout au plus : une petite vingtaine de minutes au cours desquelles le film tente pourtant de suivre l'évolution habituelle des relations Hallmark - rencontre au bout de 30 minutes de film, baiser quinze minutes plus tard, quiproquo dix minutes après, et résolution peu de temps ensuite. Tout cela paraît donc bien précipité, et c'est d'autant plus dommage que DeVitto et Murray ont une bonne alchimie, et forment un couple agréable (même si DeVitto est franchement agaçante avant la rencontre, durant le premier tiers du film, lorsqu'elle est en mode "accro à Noël über-enthousiaste").
En parallèle, les autres sous-intrigues souffrent alternativement d'un sous-développement chronique, ou d'acteurs peu attachants (la star de boy-band en pleine remise en question, mwébof) - il reste bien Grant Show dans une histoire de petit chien, mais il est sous-exploité.
Bref, pas mal de sous-intrigues pas forcément captivantes, qui se mêlent de manière assez brouillonne (le scénario est assez mal structuré, les vingt premières minutes du tout sont assez laborieuses), et qui affaiblissent d'autant celle du couple principal, lequel finit par avoir du mal à exister.
Cela dit, ce Write Before Christmas a reçu un accueil plutôt favorable du public américain, et il faut bien admettre que le simple fait qu'il se démarque un peu du modèle générique de la chaîne fait qu'on s'en souvient un minimum. Donc rien que pour cette ambition, ça donne envie d'être indulgent, et de mettre la moyenne... même si dans l'absolu, ce n'est pas exceptionnel.
3/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël sous un ciel étoilé (Christmas under the Stars - 2019) :
Lorsqu'il est renvoyé peu de temps avant Noël, Nick (Jesse Metcalfe), un trader, n'a d'autre choix que d'accepter un poste de vendeur de sapin au cœur de Chicago, sous la direction de Clem (Clarke Peters), sur le point de partir à la retraite. Là, il rencontre une amie de Clem, Julie (Autumn Reeser), une institutrice qui élève seule son fils, et qui tente de faire face à des dettes médicales importantes...
Un téléfilm Hallmark qui, soyons francs, aurait nettement plus eu sa place dans la gamme Hallmark Movies & Mysteries, ou dans le Hallmark Hall of Fame : on retrouve ici en effet tous les classiques de ce style de films plus mélodramatiques, ce qui veut aussi dire que ce Christmas under the Stars évite (presque tous) les clichés actuels des comédies romantiques de la marque.
Ici, pas d'opposition ville rurale/grande ville, traditions/modernité, pas de citadine qui revient dans sa ville natale pour retrouver le sens de la communauté et la magie de Noël, pas de veuf séduisant, pas de maison à rénover, etc : tout se déroule à Chicago, la protagoniste est institutrice, mère d'un enfant adopté, son prétendant est un ex-trader au chômage, et les personnages ont tous des failles et des problèmes plus réalistes, à tous les niveaux (fins de mois difficiles, dettes, recherche d'emploi, retraite, etc).
Le résultat, c'est un métrage tout en émotion, en mélancolie, en retenue, et qui, s'il donne tout de même plus dans le mélodrame que dans la rom-com basique, ne sombre jamais dans le larmoyant.
C'est agréable à suivre, la distribution est assez sympathique (notamment les seconds rôles), et dans l'ensemble, c'est assez réussi.
4 - 0.25 (parce que je ne suis pas ultra-fan de Jesse Metcalfe) = 3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Les 12 Traditions de Noël (Two Turtle Doves - 2019) :
Sharon (Nikki DeLoach), chercheuse en neurosciences, revient dans sa ville natale pour gérer l'héritage de sa grand-mère, récemment décédée. À cette occasion, elle rencontre Sam (Michael Rady), exécuteur testamentaire de son aïeule, un veuf sympathique, père célibataire d'une fillette, Sophia (Michaela Russell). À l'approche des fêtes, cependant, Sharon doit renouer avec les traditions familiales si elle veut pouvoir hériter de la maison de son enfance ; l'une de ces traditions - 12 décorations de Noël symboliques - est cependant incomplète, et Sharon, Sam et Sophia se mettent alors en quête de la décoration manquante...
Au premier abord, un film Hallmark Movies & Mysteries comme les autres, avec les clichés habituels du genre : la protagoniste professionnellement épanouie, qui hérite d'un bien immobilier à Noël, et retourne dans sa ville natale pour renouer avec son passé ; le voisin veuf père d'une fillette attachante et intelligente ; le spectacle de Noël ; la tradition improbable, etc, etc, etc...
En théorie, donc, rien de mémorable, puisqu'on est clairement en terrain connu, avec un récit bourré des clichés habituels de la chaîne, et autres. Sauf que rapidement, il apparaît que ce métrage est nettement plus travaillé que la moyenne, et qu'il finit même par ressembler à ce que devrait être tout téléfilm Hallmark de ce type : quelque chose de mieux écrit, de mieux interprété, avec un couple principal attachant à la relation adulte et ludique, et un script qui utilise le cahier des charges imposé par Hallmark pour développer quelque chose de plus réfléchi sur la thématique du deuil, de l'émotion, etc.
Alors ne nous faisons pas d'illusion : non seulement l'immense majorité des spectateurs/trices du genre recherche plutôt, à Noël, quelque chose de plus léger, superficiel et lumineux qu'un mélodrame souvent sérieux et une réflexion sur la mort et le deuil (et je les comprends, puisqu'à la base, les mélodrames larmoyants ne sont pas non plus mon genre préféré), mais en plus, comme le passé l'a souvent démontré, de tels projets dépendent toujours de la qualité de la plume du scénariste.
Ici, ça fonctionne, comme cela fonctionnait dans Love to the Rescue, un sympathique téléfilm Hallmark de la même scénariste, avec déjà DeLoach, Rady et Russell (critique à venir dans le cadre du Mois Saint Valentin, en février 2020). Tout au plus pourra-t-on reprocher à ce Two Turtle Doves un rythme un peu trop mollasson sur la durée, rythme inhérent à l'aspect plus émotionnel de ce qui s'y déroule.
Mais quelque part, Two Turtle Doves est un métrage qui redonne un peu d'espoir en la marque Hallmark, en prouvant qu'elle était toujours capable de renouer avec un style de téléfilms plus sincère, comme on pouvait en voir à la télévision dans les années 80-00.
Encore une fois, ce n'est pas forcément mon type de téléfilm préféré, et le fait que les clichés Hallmark soient à ce point surexploités et surexposés tout au long de la saison affaiblit d'autant leur utilisation ici (d'où la note), mais ça reste un pas dans la bonne direction.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
L'Atelier de jouets du Père Noël (Nostalgic Christmas - 2019) :
Anne (Brooke D'Orsay), cadre new-yorkaise responsable des achats de plusieurs magasins de jouets, revient pour Noël dans sa ville natale du Maine, pour y retrouver son père, sur le point de prendre sa retraite et de fermer sa boutique de jouets en bois. Mais à peine arrivée, Anne se retrouve co-responsable des festivités de Noël de la ville, aux côtés de Keith (Trevor Donovan), bucheron veuf et père d'une fillette, qui tente de sauver la scierie locale, sur le point d'être vendue...
Hmm. Que vais-je bien pouvoir dire sur ce métrage... ?
Je me pose la question, car Nostalgic Christmas est l'exemple même de ces téléfilms Hallmark en pilotage automatique intégral, du début à la fin. Écrit par un mercenaire mexicain du petit écran, Nostalgic Christmas ainsi accumule tous les clichés du genre : cadre citadine qui refuse de prendre la succession de l'entreprise familiale, petite ville festive, veuf père célibataire au métier viril et manuel, rival amoureux jamais convaincant, fillette précoce, spectacle musical à organiser, institution locale à sauver et sous la menace d'un développeur immobilier, blablabla...
Et non seulement il accumule ces clichés de manière mécanique, mais surtout, il n'en fait absolument rien.
Vaguement adapté d'un roman centré sur les Pères Noël en bois qui apparaissent dans le métrage, Nostalgic Christmas est ainsi aussi générique que ne l'est son titre : tout se déroule de manière plate, sans tension, sans énergie, un problème renforcé par une écriture assez maladroite, qui rend assez laborieuse l'entame de chaque scène, et amène des répliques assez forcées (la fillette qui découvre un vieux Père Noël en bois, et qui s'exclame que c'est "trop cool", avec le même enthousiasme que si l'on venait de lui offrir des places pour aller voir BTS ; de manière générale, tout ce qui est échange décontracté entre les personnages sonne assez faux).
À l'identique, l'enthousiasme et le sourire constants de Brooke D'Orsay renforcent encore l'artificialité du tout, sans même parler des problèmes de continuité de l'enneigement, entre les plans extérieurs, les intérieurs avec fenêtres, etc.
C'est dommage, car la distribution n'est pas désagréable, et visuellement, la direction artistique est efficace.
Mais il n'est pas surprenant de constater que Hallmark a sacrifié ce métrage le soir d'Halloween, sur sa chaîne secondaire : ce n'est même pas mauvais, c'est simplement totalement insipide, monotone et soporifique pour peu qu'on ait déjà vu un film de ce genre dans sa vie.
2/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Une Romance de Noël en Sucre d'Orge (Merry & Bright - 2019) :
Nouvelle patronne de Merry & Bright, une entreprise familiale de cannes à sucres en difficultés financières, Cate (Jodie Sweetin) reçoit la visite de Gabe (Andrew Walker), consultant dépêché par une firme new-yorkaise pour tenter de sauver la société. Malgré leur vision radicalement différente de l'avenir de l'entreprise, Cate et Gabe vont finir par se rapprocher, pour sauver Merry & Bright...
Un téléfilm Hallmark qui, au premier abord, paraît vraiment générique et éventé, entre son entreprise en difficulté, sa patronne privilégiant la tradition, son cadre new-yorkais professionnel et froid, ses personnages secondaires excentriques, etc : on a déjà vu ça des dizaines de fois chez Hallmark, et sur le papier, M&B n'apporte rien de nouveau.
Et pourtant, progressivement, on s'aperçoit que l'écriture est un peu plus dynamique que d'habitude, que les dialogues sont plus détendus, que les clichés imposés par la chaîne sont gérés de manière intelligente et mature, bref, que M&B parvient à se démarquer un peu du tout-venant de la chaîne, et ce malgré une histoire somme toute banale.
Il faut dire qu'entre le couple principal Sweetin/Walker, qui fonctionne très bien (je le dis chaque année, mais Sweetin apporte à ses films une énergie et un rythme plus soutenu que bon nombre d'autres actrices - la formation sitcom, je suppose), la sous-intrigue amusante des fiançailles, celle de la mère de Cate (Sharon Lawrence) et son chien, et donc, cette écriture plus maîtrisée (le script a été écrit par deux scénaristes de tv, qui ont travaillé sur Boston Legal, entre autres, et signent là leur premier métrage pour Hallmark, sous la supervision d'une scénariste habituelle de la chaîne), Merry & Bright finit par être un peu au-dessus de la moyenne sur tous les plans, ce qui est une bonne surprise.
Pas indispensable, pas exceptionnel, mais sympathique.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
La Chasse au trésor de Noël (Christmas Scavenger Hunt - 2019) :
Lorsque Belinda (Kim Shaw) rentre dans sa bourgade natale à l'occasion des fêtes de Noël, c'est pour y conclure la vente d'un vieux musée à un développeur immobilier. Mais sur place, elle se retrouve embarquée dans la traditionnelle chasse au trésor de Noël de la ville, et elle doit faire équipe avec son ex-petit-ami, Dustin (Kevin McGarry)...
Un téléfilm Hallmark pas forcément désagréable à suivre, mais dont on sent que c'est un métrage indépendant acheté par Hallmark, et repassé au filtre de la chaîne pour y être diffusé : entre les paysages véritablement enneigés, le concept même du métrage (la chasse au trésor, qui propulse le récit vers l'avant), l'énergie un peu différente du tout, et son casting secondaire (Tom Arnold, le nez bouché et à bout de souffle !?), on perçoit qu'il y a là un film moins formaté qui tente de subsister, mais qui est submergé par les clichés imposés par le cahier des charges Hallmark : montages à gogo, fiancé obsédé par son métier, héroïne qui revient dans sa ville natale et retrouve son ex, relation conflictuelle avec ce dernier, enfant qui fait le souhait de voir sa mère militaire rentrer pour Noël, éléments festifs insérés à la truelle, méchant développeur immobilier qui menace de raser un lieu historique, etc...
Ce formatage tire ainsi un peu le tout vers le bas (notamment au niveau du rythme, gentiment cassé par tous les passages obligés du scénario), ainsi que certains choix de casting (Tom Arnold, donc, mais aussi le personnage de la meilleure copine de l'héroïne, totalement transparente, et même cette dernière, une Kim Shaw déjà vue dans Un Réveillon sur Mesure, et dont les expressions parfois un peu forcées ou ahuries peuvent frustrer - même si, au demeurant, elle est assez sympathique) mais Christmas Scavenger Hunt reste un téléfilm tout à fait regardable, à défaut d'être très mémorable.
3/6 (mention spéciale à la rupture adulte et mature, ce qui est rare)
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...