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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #hallmark catégorie

Christmas Yulefest 2019 - 29 - Cinq cartes de vœux pour Noël (2019)

Publié le 14 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Cinq cartes de vœux pour Noël (Write Before Christmas - 2019) :

Plaquée par son petit ami à l'approche des fêtes de fin d'année, Jessica (Torrey DeVitto), responsable d'une boutique d'instruments de musique et passionnée par Noël, décide de faire l'impasse sur les fêtes ; elle conclut donc ses préparations en écrivant des cartes de vœux à des personnes qui ont changé sa vie, parmi lesquelles son professeur de musique. Mais celle-ci est absente, et Jessica reçoit alors la visite du fils de sa destinataire, Luke (Chad Michael Murray), qui offre à la jeune femme un instrument de musique de la part de sa mère. Aussitôt, le courant passe entre les deux célibataires ; en parallèle, d'autres relations se nouent et se dénouent parmi les destinataires des cartes de vœux - ici, sa tante (Lolita Davidovich), qui rencontre un chien et son séduisant maître (Grant Show) ; là, son frère militaire (Madison Smith) épris d'une collègue ; ailleurs, une pop-star (Drew Seeley) en manque d'inspiration...

Un téléfilm compliqué à aborder et à critiquer, puisqu'il se veut une version Hallmarkifiée d'un Love Actually, ou de films choraux similaires, où toutes les sous-intrigues évoluent en parallèle avant de converger vers la fin du métrage.

Et la difficulté principale de la production de tels films est de trouver un équilibre, de réussir à rendre toutes ces sous-intrigues aussi intéressantes et attachantes les unes que les autres, et de parvenir à les entrelacer sans perdre l'intérêt du spectateur : pour cela, une distribution charismatique et attachante est indispensable, et l'écriture se doit d'être maîtrisée et dynamique.

Ici, malheureusement, ce n'est pas vraiment le cas. Le couple principal ne se rencontre en effet qu'au bout d'une demi-heure, et ne doit avoir, sur 90 minutes, que 20-25 minutes de présence commune à l'écran, tout au plus : une petite vingtaine de minutes au cours desquelles le film tente pourtant de suivre l'évolution habituelle des relations Hallmark - rencontre au bout de 30 minutes de film, baiser quinze minutes plus tard, quiproquo dix minutes après, et résolution peu de temps ensuite. Tout cela paraît donc bien précipité, et c'est d'autant plus dommage que DeVitto et Murray ont une bonne alchimie, et forment un couple agréable (même si DeVitto est franchement agaçante avant la rencontre, durant le premier tiers du film, lorsqu'elle est en mode "accro à Noël über-enthousiaste").

En parallèle, les autres sous-intrigues souffrent alternativement d'un sous-développement chronique, ou d'acteurs peu attachants (la star de boy-band en pleine remise en question, mwébof) - il reste bien Grant Show dans une histoire de petit chien, mais il est sous-exploité.

Bref, pas mal de sous-intrigues pas forcément captivantes, qui se mêlent de manière assez brouillonne (le scénario est assez mal structuré, les vingt premières minutes du tout sont assez laborieuses), et qui affaiblissent d'autant celle du couple principal, lequel finit par avoir du mal à exister.

Cela dit, ce Write Before Christmas a reçu un accueil plutôt favorable du public américain, et il faut bien admettre que le simple fait qu'il se démarque un peu du modèle générique de la chaîne fait qu'on s'en souvient un minimum. Donc rien que pour cette ambition, ça donne envie d'être indulgent, et de mettre la moyenne... même si dans l'absolu, ce n'est pas exceptionnel.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 21 - Noël sous un ciel étoilé (2019)

Publié le 10 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël sous un ciel étoilé (Christmas under the Stars - 2019) :

Lorsqu'il est renvoyé peu de temps avant Noël, Nick (Jesse Metcalfe), un trader, n'a d'autre choix que d'accepter un poste de vendeur de sapin au cœur de Chicago, sous la direction de Clem (Clarke Peters), sur le point de partir à la retraite. Là, il rencontre une amie de Clem, Julie (Autumn Reeser), une institutrice qui élève seule son fils, et qui tente de faire face à des dettes médicales importantes...

Un téléfilm Hallmark qui, soyons francs, aurait nettement plus eu sa place dans la gamme Hallmark Movies & Mysteries, ou dans le Hallmark Hall of Fame : on retrouve ici en effet tous les classiques de ce style de films plus mélodramatiques, ce qui veut aussi dire que ce Christmas under the Stars évite (presque tous) les clichés actuels des comédies romantiques de la marque.

Ici, pas d'opposition ville rurale/grande ville, traditions/modernité, pas de citadine qui revient dans sa ville natale pour retrouver le sens de la communauté et la magie de Noël, pas de veuf séduisant, pas de maison à rénover, etc : tout se déroule à Chicago, la protagoniste est institutrice, mère d'un enfant adopté, son prétendant est un ex-trader au chômage, et les personnages ont tous des failles et des problèmes plus réalistes, à tous les niveaux (fins de mois difficiles, dettes, recherche d'emploi, retraite, etc).

Le résultat, c'est un métrage tout en émotion, en mélancolie, en retenue, et qui, s'il donne tout de même plus dans le mélodrame que dans la rom-com basique, ne sombre jamais dans le larmoyant.

C'est agréable à suivre, la distribution est assez sympathique (notamment les seconds rôles), et dans l'ensemble, c'est assez réussi.

4 - 0.25 (parce que je ne suis pas ultra-fan de Jesse Metcalfe) = 3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 19 - Les 12 Traditions de Noël (2019)

Publié le 9 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Review, Romance, Noël, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Les 12 Traditions de Noël (Two Turtle Doves - 2019) :

Sharon (Nikki DeLoach), chercheuse en neurosciences, revient dans sa ville natale pour gérer l'héritage de sa grand-mère, récemment décédée. À cette occasion, elle rencontre Sam (Michael Rady), exécuteur testamentaire de son aïeule, un veuf sympathique, père célibataire d'une fillette, Sophia (Michaela Russell). À l'approche des fêtes, cependant, Sharon doit renouer avec les traditions familiales si elle veut pouvoir hériter de la maison de son enfance ; l'une de ces traditions - 12 décorations de Noël symboliques - est cependant incomplète, et Sharon, Sam et Sophia se mettent alors en quête de la décoration manquante...

Au premier abord, un film Hallmark Movies & Mysteries comme les autres, avec les clichés habituels du genre : la protagoniste professionnellement épanouie, qui hérite d'un bien immobilier à Noël, et retourne dans sa ville natale pour renouer avec son passé ; le voisin veuf père d'une fillette attachante et intelligente ; le spectacle de Noël ; la tradition improbable, etc, etc, etc...

En théorie, donc, rien de mémorable, puisqu'on est clairement en terrain connu, avec un récit bourré des clichés habituels de la chaîne, et autres. Sauf que rapidement, il apparaît que ce métrage est nettement plus travaillé que la moyenne, et qu'il finit même par ressembler à ce que devrait être tout téléfilm Hallmark de ce type : quelque chose de mieux écrit, de mieux interprété, avec un couple principal attachant à la relation adulte et ludique, et un script qui utilise le cahier des charges imposé par Hallmark pour développer quelque chose de plus réfléchi sur la thématique du deuil, de l'émotion, etc.

Alors ne nous faisons pas d'illusion : non seulement l'immense majorité des spectateurs/trices du genre recherche plutôt, à Noël, quelque chose de plus léger, superficiel et lumineux qu'un mélodrame souvent sérieux et une réflexion sur la mort et le deuil (et je les comprends, puisqu'à la base, les mélodrames larmoyants ne sont pas non plus mon genre préféré), mais en plus, comme le passé l'a souvent démontré, de tels projets dépendent toujours de la qualité de la plume du scénariste.

Ici, ça fonctionne, comme cela fonctionnait dans Love to the Rescue, un sympathique téléfilm Hallmark de la même scénariste, avec déjà DeLoach, Rady et Russell (critique à venir dans le cadre du Mois Saint Valentin, en février 2020). Tout au plus pourra-t-on reprocher à ce Two Turtle Doves un rythme un peu trop mollasson sur la durée, rythme inhérent à l'aspect plus émotionnel de ce qui s'y déroule.

Mais quelque part, Two Turtle Doves est un métrage qui redonne un peu d'espoir en la marque Hallmark, en prouvant qu'elle était toujours capable de renouer avec un style de téléfilms plus sincère, comme on pouvait en voir à la télévision dans les années 80-00.

Encore une fois, ce n'est pas forcément mon type de téléfilm préféré, et le fait que les clichés Hallmark soient à ce point surexploités et surexposés tout au long de la saison affaiblit d'autant leur utilisation ici (d'où la note), mais ça reste un pas dans la bonne direction.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 15 - L'Atelier de jouets du Père Noël (2019)

Publié le 7 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Christmas, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Atelier de jouets du Père Noël (Nostalgic Christmas - 2019) :

Anne (Brooke D'Orsay), cadre new-yorkaise responsable des achats de plusieurs magasins de jouets, revient pour Noël dans sa ville natale du Maine, pour y retrouver son père, sur le point de prendre sa retraite et de fermer sa boutique de jouets en bois. Mais à peine arrivée, Anne se retrouve co-responsable des festivités de Noël de la ville, aux côtés de Keith (Trevor Donovan), bucheron veuf et père d'une fillette, qui tente de sauver la scierie locale, sur le point d'être vendue...

Hmm. Que vais-je bien pouvoir dire sur ce métrage... ?

Je me pose la question, car Nostalgic Christmas est l'exemple même de ces téléfilms Hallmark en pilotage automatique intégral, du début à la fin. Écrit par un mercenaire mexicain du petit écran, Nostalgic Christmas ainsi accumule tous les clichés du genre : cadre citadine qui refuse de prendre la succession de l'entreprise familiale, petite ville festive, veuf père célibataire au métier viril et manuel, rival amoureux jamais convaincant, fillette précoce, spectacle musical à organiser, institution locale à sauver et sous la menace d'un développeur immobilier, blablabla...

Et non seulement il accumule ces clichés de manière mécanique, mais surtout, il n'en fait absolument rien.

Vaguement adapté d'un roman centré sur les Pères Noël en bois qui apparaissent dans le métrage, Nostalgic Christmas est ainsi aussi générique que ne l'est son titre : tout se déroule de manière plate, sans tension, sans énergie, un problème renforcé par une écriture assez maladroite, qui rend assez laborieuse l'entame de chaque scène, et amène des répliques assez forcées (la fillette qui découvre un vieux Père Noël en bois, et qui s'exclame que c'est "trop cool", avec le même enthousiasme que si l'on venait de lui offrir des places pour aller voir BTS ; de manière générale, tout ce qui est échange décontracté entre les personnages sonne assez faux).

À l'identique, l'enthousiasme et le sourire constants de Brooke D'Orsay renforcent encore l'artificialité du tout, sans même parler des problèmes de continuité de l'enneigement, entre les plans extérieurs, les intérieurs avec fenêtres, etc.

C'est dommage, car la distribution n'est pas désagréable, et visuellement, la direction artistique est efficace.

Mais il n'est pas surprenant de constater que Hallmark a sacrifié ce métrage le soir d'Halloween, sur sa chaîne secondaire : ce n'est même pas mauvais, c'est simplement totalement insipide, monotone et soporifique pour peu qu'on ait déjà vu un film de ce genre dans sa vie.

2/6

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Christmas Yulefest 2019 - 13 - Une Romance de Noël en Sucre d'Orge (2019)

Publié le 6 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Une Romance de Noël en Sucre d'Orge (Merry & Bright - 2019) :

Nouvelle patronne de Merry & Bright, une entreprise familiale de cannes à sucres en difficultés financières, Cate (Jodie Sweetin) reçoit la visite de Gabe (Andrew Walker), consultant dépêché par une firme new-yorkaise pour tenter de sauver la société. Malgré leur vision radicalement différente de l'avenir de l'entreprise, Cate et Gabe vont finir par se rapprocher, pour sauver Merry & Bright...

Un téléfilm Hallmark qui, au premier abord, paraît vraiment générique et éventé, entre son entreprise en difficulté, sa patronne privilégiant la tradition, son cadre new-yorkais professionnel et froid, ses personnages secondaires excentriques, etc : on a déjà vu ça des dizaines de fois chez Hallmark, et sur le papier, M&B n'apporte rien de nouveau.

Et pourtant, progressivement, on s'aperçoit que l'écriture est un peu plus dynamique que d'habitude, que les dialogues sont plus détendus, que les clichés imposés par la chaîne sont gérés de manière intelligente et mature, bref, que M&B parvient à se démarquer un peu du tout-venant de la chaîne, et ce malgré une histoire somme toute banale.

Il faut dire qu'entre le couple principal Sweetin/Walker, qui fonctionne très bien (je le dis chaque année, mais Sweetin apporte à ses films une énergie et un rythme plus soutenu que bon nombre d'autres actrices - la formation sitcom, je suppose), la sous-intrigue amusante des fiançailles, celle de la mère de Cate (Sharon Lawrence) et son chien, et donc, cette écriture plus maîtrisée (le script a été écrit par deux scénaristes de tv, qui ont travaillé sur Boston Legal, entre autres, et signent là leur premier métrage pour Hallmark, sous la supervision d'une scénariste habituelle de la chaîne), Merry & Bright finit par être un peu au-dessus de la moyenne sur tous les plans, ce qui est une bonne surprise.

Pas indispensable, pas exceptionnel, mais sympathique.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 11 - La Chasse au trésor de Noël (2019)

Publié le 5 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Chasse au trésor de Noël (Christmas Scavenger Hunt - 2019) :

Lorsque Belinda (Kim Shaw) rentre dans sa bourgade natale à l'occasion des fêtes de Noël, c'est pour y conclure la vente d'un vieux musée à un développeur immobilier. Mais sur place, elle se retrouve embarquée dans la traditionnelle chasse au trésor de Noël de la ville, et elle doit faire équipe avec son ex-petit-ami, Dustin (Kevin McGarry)...

Un téléfilm Hallmark pas forcément désagréable à suivre, mais dont on sent que c'est un métrage indépendant acheté par Hallmark, et repassé au filtre de la chaîne pour y être diffusé : entre les paysages véritablement enneigés, le concept même du métrage (la chasse au trésor, qui propulse le récit vers l'avant), l'énergie un peu différente du tout, et son casting secondaire (Tom Arnold, le nez bouché et à bout de souffle !?), on perçoit qu'il y a là un film moins formaté qui tente de subsister, mais qui est submergé par les clichés imposés par le cahier des charges Hallmark : montages à gogo, fiancé obsédé par son métier, héroïne qui revient dans sa ville natale et retrouve son ex, relation conflictuelle avec ce dernier, enfant qui fait le souhait de voir sa mère militaire rentrer pour Noël, éléments festifs insérés à la truelle, méchant développeur immobilier qui menace de raser un lieu historique, etc...

Ce formatage tire ainsi un peu le tout vers le bas (notamment au niveau du rythme, gentiment cassé par tous les passages obligés du scénario), ainsi que certains choix de casting (Tom Arnold, donc, mais aussi le personnage de la meilleure copine de l'héroïne, totalement transparente, et même cette dernière, une Kim Shaw déjà vue dans Un Réveillon sur Mesure, et dont les expressions parfois un peu forcées ou ahuries peuvent frustrer - même si, au demeurant, elle est assez sympathique) mais Christmas Scavenger Hunt reste un téléfilm tout à fait regardable, à défaut d'être très mémorable.

3/6 (mention spéciale à la rupture adulte et mature, ce qui est rare)

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Christmas Yulefest 2019 - 09 - Noël sous le gui (2019)

Publié le 4 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël sous le gui (Christmas Wishes & Mistletoe Kisses - 2019) :

Après de longues années sabbatiques passées à élever son fils, Abbey (Jill Wagner) décide de revenir à la décoration d'intérieur, et décroche, contre toute attente, un contrat d'envergure pour Noël : redécorer en un mois la propriété de Nick Sinclair (Matthew Davis), un richissime businessman célibataire qui n'a pas grand esprit de Noël, et qui doit organiser un gala de Noël aux enjeux financiers colossaux... 

Premier téléfilm officiel de la saison Hallmark, ce Christmas Wishes est adapté d'un roman de type Harlequin (de la même romancière que Un Noël à Ashford, dont on retrouve pas mal des ressorts narratifs et des clichés) et ça se sent plus que jamais.

Tout est tellement centré sur la romance principale qu'on réalise vite qu'il n'y a pas grand chose autour (à part un petit garçon amusant), et cette telle absence d'enjeux, de rythme, d'énergie ou de rebondissements fait qu'à moins d'être captivé par le côté "c'est un riche businessman grognon, elle est une pauvre mère célibataire qui tente de vivre son rêve, vont-ils réussir à dépasser leurs différences de classe sociale pour se retrouver ?", il n'y a pas grand chose de vraiment intéressant là-dedans.

À l'image des pseudo-triangles amoureux que le script semble un temps vouloir mettre en place, avec un séduisant médecin (Brandon Quinn du Loup-Garou du Campus), ou avec l'associée de Mr Sinclair : deux personnages sous-développés, auxquels le film ne croit jamais vraiment, et qui finissent par faire de la figuration (et par finir ensemble), parce que de toute façon, il n'y a de place dans ce métrage que pour le couple qui est sur l'affiche.

Bref, la distribution fait son possible, et si l'on est sensible à ce type de récit, ça peut marcher, mais c'est tout sauf mémorable, et surtout, c'est trop mollasson pour convaincre.

2.5/6 - 0.25 pour la photographie qui m'a semblé un peu trop terne = 2.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 07 - L'Amour sonne à Noël (2019)

Publié le 3 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Amour sonne à Noël (A Merry Christmas Match - 2019) :

Bien qu'elle ait toujours rêvé de devenir metteuse en scène de théâtre, Corey (Ashley Newbrough) a toujours refusé de quitter sa petite ville natale, où elle travaille dans la boutique d'antiquités de sa mère. Jusqu'au jour où elle croise le chemin de Ryder (Kyle Dean Massey), un célibataire très prisé en provenance de Los Angeles, qui l'incite à remettre en question ses choix de vie...

Premier téléfilm Hallmark de la saison, initialement prévu au mois de juillet, puis repoussé et relégué sur Hallmark Movies & Mysteries, habituellement la chaîne des téléfilms de Noël plus sérieux, dramatique et larmoyants... sauf que ce métrage n'a rien de vraiment sérieux, de dramatique ou de larmoyant.

A Merry Christmas Match est en effet un téléfilm Hallmark tout ce qu'il y a de plus lambda et quelconque, mollasson, générique, et dont la programmation en début de saison n'est franchement pas surprenante, tant rien ne fonctionne vraiment dans ce métrage.

Surtout pas le couple principal, et pour une raison que je vais tenter d'exprimer de manière politiquement correcte : dès sa première scène, mon gaydar s'est affolé en voyant Kyle Dean Massey.

Je n'avais jamais vu l'acteur dans ses œuvres, je ne le connaissais ni d'Ève ni d'Adam, je ne savais rien de sa vie privée (qui, après vérification, confirme largement tous mes soupçons) et pourtant, dès sa première scène, j'ai tiqué. Difficile de déterminer ce qui m'a dévoilé le pot-aux-roses - la posture cambrée et le port de tête de Massey, son apparence, sa garde-robe, son absence totale d'alchimie avec Newbrough, ou sa tendance à forcer ponctuellement un peu son jeu pour paraître viril et séducteur... - quoi qu'il en soit, j'ai immédiatement repéré la "supercherie", et par conséquent, je n'ai jamais pu prendre cette romance et ce film au sérieux.

D'autant qu'à côté, les personnages secondaires ne sont guère mieux lotis, entre la copine rondouillarde comic-relief, la meilleure amie actrice et chanteuse (une Lindsey Gort uniquement là pour pousser la chansonnette, et qui aurait été plus intéressante en lead), le compagnon de celle-ci (un John DeLuca sous-utilisé), l'assistant antiquaire insipide (un mannequin à l'interprétation assez plate, et lui aussi clairement du même bord que Massey), Kathleen Kinmont et Stepfanie Kramer n'ont pas grand chose à faire...

Bref, par moments, on a l'impression que les rôles ont été chamboulés au dernier moment lorsque le téléfilm (initialement produit par Gaumont) a été acheté par Hallmark, et l'on se surprend à penser que le tout aurait été nettement plus original et intéressant en inversant un peu les rôles : par exemple, éliminer le personnage de Gort, donner à celle-ci le rôle principal, utiliser DeLuca en lieu et place de Massey, et avoir une romance entre Massey et l'assistant, en guise de sous-intrigue...

Mais non. À la place, on se retrouve avec un début de saison Hallmark des plus médiocres, qui, espérons-le, ne présage pas de la suite du calendrier de la chaîne.

2/6 en étant gentil.

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Blog Update ! - Mise en ligne de l'Index Christmas Yulefest (alphabétique)

Publié le 4 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Update

Après ce mois d'Oktorrorfest consacré aux films d'horreur en tout genre, et parce que la diffusion des films de Noël a déjà commencé aux USA comme en France depuis la fin du mois d'octobre (bientôt, ils commenceront leur diffusion dès la fin de l'été, vous verrez ! *soupir*), je prends un bon mois d'avance pour annoncer que, dès le 30 novembre, le blog passera à l'heure de Noël, pour la Christmas Yulefest 2019, avec comme d'habitude un mois entier de films festifs au programme.

Et pour anticiper ce marathon de films de Noël qui se profile à l'horizon (et qui promet d'être plus chargé que jamais, puisque toutes les chaînes américaines et les plates-formes de streaming se joignent à la fête), j'en profite pour annoncer la mise en ligne d'un Index Christmas Yulefest totalement repensé et désormais alphabétique (accessible en cliquant ici ou en passant par l'onglet Index de haut de page).

Un Index alphabétique qui devrait faciliter les recherches des visiteurs du blog (toujours plus nombreux en cette période de l'année), et qui devrait aussi bien me faciliter la tâche quand viendra le moment de vérifier si, oui ou non, j'ai déjà traité tel ou tel film, ou encore pour tenir à jour les titres français de ces métrages...

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Un film, un jour (ou presque) #1036 : MOIS AVENTURE - Allan Quatermain et la Pierre des Ancêtres (2004)

Publié le 16 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Romance, Télévision, Hallmark

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Allan Quartermain et la Pierre des Ancêtres (King Solomon's Mines - 2004) :

Lorsque son père, Sam Maitland (John Standing) est kidnappé par la tribu des Kukuanas alors qu'il cherchait les Mines du Roi Salomon, Elizabeth (Alison Doody) recrute l'aventurier Allan Quartermain (Patrick Swayze) pour l'aider à retrouver son géniteur. Mais entre Twala (Hakeem Kae-Kazim), le chef de la tribu, qui désire trouver la Pierre des Ancêtres pour se venger de l'Homme blanc, et le Tsar de Russie, qui finançait les recherches de Maitland, et qui envoie des troupes à la poursuite de l'expédition de Quartermain, ce dernier aura fort à faire pour parvenir à ses fins.

Un téléfilm Hallmark de 2004, époque à laquelle les Halmi produisaient encore des mini-séries "prestigieuses" pour la chaîne, avant que celle-ci ne devienne exclusivement dédiée aux romances en tous genres. Ici, on a donc 2x90 minutes tournées en Afrique du Sud, et c'est d'ailleurs bien là le point fort du téléfilm : ses décors naturels, sa faune, son "authenticité", ses langages autochtones, sa musique africaine, etc.

On ne pourra pas le nier, la mini-série a un certain cachet, et n'a pas à rougir, visuellement parlant, de la comparaison avec d'autres films d'aventure sortis en salle.

Sur les autres plans, par contre, c'est moins convaincant. Swayze, alors la cinquantaine, est un peu trop stoïque pour son propre bien ; Doody, d'Indiana Jones et la Dernière Croisade, ne fait pas grande impression ; et la plupart des personnages secondaires souffrent d'une distribution... télévisuelle, dirons-nous.

Quand au rythme, comme souvent dans les mini-séries Hallmark, tout prend bien trop son temps, et l'on se retrouve bien souvent devant un récit de tourisme en Afrique, plus qu'un film d'aventures.

Cela dit, ne soyons pas méchant : en comparaison des deux Quatermain des années 80, cette mini-série a le mérite de prendre son sujet au sérieux, et de ne pas en faire une parodie pas drôle et bringuebalante. Et, en prime, elle évite de sombrer dans les clichés racistes et méprisants sur l'Afrique et ses tribus, ce qui n'est pas désagréable (d'ailleurs, ce sont les Africains qui jouent des tours et se moquent des Occidentaux naïfs et benêts).

Bref, c'est honorable, mais trop long, ça se regarde, sans laisser de souvenir, c'est donc très très moyen.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #898 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Première Neige, Premier Amour (2019), Nous deux, c'était écrit (2019) & Mariage à l'Anglaise (2013)

Publié le 17 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, Hallmark, Canada, UK

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Première Neige, Premier Amour (SnowComing - 2019) :

De retour dans sa ville natale à l'occasion de SnowComing, une fête locale, Samantha (Lindy Booth) y retrouve Jake (Trevor Donovan), une superstar du football, et son ex-petit-ami, avec qui sa relation s'était mal terminée. Malgré leurs différends, Sam et Jake acceptent alors de faire équipe pour préparer SnowComing, mais rapidement, le couple comprend qu'il va falloir sauver la bibliothèque locale, à l'agonie...

Téléfilm Hallmark du Winterfest 2019, ce SnowComing m'a laissé de glace (sans mauvais jeu de mots).

Ce n'est pas la faute de son couple principal, globalement sympathique, et à l'alchimie décontractée... mais plutôt au script, qui enchaîne les grandes lignes clichées des rom-coms de la chaîne (la citadine qui rentre dans sa ville rurale natale, et finit par organiser le bal du lycée avec son ex ; la citadine qui fait équipe avec son ex pour sauver une institution locale ; l'ex-sportif superstar qui revient dans sa ville natale et décide de changer de vie), le tout enveloppé d'une couche de football américain et d'adoration du coach local qui ne m'a pas du tout intéressé.

Ça plaira probablement à certains, et il est probable que ça parlera plus aux spectateurs/trices des USA, mais moi, je suis resté de marbre (d'autant que certains des seconds rôles ne m'ont pas convaincu).

Un petit 3/6 (parce qu'intrinsèquement, ce n'est pas plus mauvais qu'autre chose, et parce que Booth et Donovan semblent s'amuser)

Nous deux, c'était écrit (The Story of Us - 2019) :

En apprenant que sa librairie et les commerces de sa ville de l'Oregon risquent de fermer leurs portes dans le cadre d'un projet de rénovation urbaine, Jamie Vaughn (Maggie Lawson) décide de se battre pour que cela ne se produise pas. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Sawyer (Sam Page), son ex-petit ami, qu'elle n'a pas revu depuis 15 ans, est l'architecte en charge du projet...

Une comédie romantique Hallmark de Saint Valentin malheureusement pas très intéressante, malgré son couple principal très sympathique.

Le problème, en fait, c'est que non seulement le côté "il faut sauver xxx ou yyyy de la ville de ces méchants développeurs immobiliers" est ultra-convenu et dérivatif de pléthore d'autres productions Hallmark, mais en plus le ton global de ce Story of Us est assez confus. Ponctuellement, c'est relativement sérieux et dramatique, au point de presque ressembler à du Hallmark Movies & Mysteries, et le reste du temps, entre la bande originale primesautière et omniprésente, et l'interprétation et les réactions un peu outrées, il se dégage du métrage une impression de forcé et d'artificialité (à l'image de ce grand final logistiquement impossible).

En résumé, ça manque de subtilité à pas mal de niveaux, et ça manque un peu de rythme, pour un résultat assez banal et oubliable.

2.5 + 0.25 pour le chat et pour le capital sympathie du couple principal = 2.75/6

Mariage à l'Anglaise (I Give It A Year - 2013) :

Nat (Rose Byrne), ambitieuse responsable de projets, et Josh (Rafe Spall), un auteur à succès en panne d'inspiration, ont eu un coup de foudre, et sont mariés depuis neuf mois... mais leur relation n'est pas aussi idyllique qu'ils l'espéraient, et rapidement, tandis que Josh reste le confident de Chloe (Anna Faris), son ex, Nat se rapproche de plus en plus de Guy Harrap (Simon Baker), un client américain irrésistible...

Une comédie romantique anglo-américaine du co-scénariste de Borat et de Brüno, qui mise grandement sur une distribution de qualité (Byrne, Spall, Faris, Baker, Stephen Merchant, Minnie Driver, Jason Flemyng, Olivia Colman...), et sur un humour fortement axé cringe comedy (forcément, avec Stephen Merchant).

Une comédie à l'anglaise, donc, qui tente de prendre à contre-pied les clichés du genre, mais finit par retomber dedans, et troque malheureusement un peu trop la romance contre le malaise et la maladresse, ce qui l'handicape un peu.

En soi, ce n'est pas forcément rédhibitoire, et cela n'empêche pas le tout d'être amusant à suivre, mais il manque tout de même quelque chose pour que I Give it a Year fonctionne pleinement - peut-être des personnages plus attachants, ou des relations plus approfondies, pour mieux comprendre les problèmes de ce couple et s'y attacher.

Car en l'état, le film, qui tente de jouer à la fois la carte de la comédie anglaise satirique, de la farce de mœurs, de la comédie romantique, et de la comédie graveleuse (avec full frontal masculin en érection), semble un peu manquer de sincérité et se perdre en chemin.

Un petit 3/6, en étant généreux.

(et puis bon, honnêtement, Anna Faris et ses lèvres de poisson, je fais un rejet physique... donc ça n'aide pas à la trouver convaincante en tant que rivale amoureuse de Rose Byrne)

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Un film, un jour (ou presque) #897 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Notre histoire d'amour (2019), The Pill (2011) & L'amour est là où on ne l'attend pas (2017)

Publié le 17 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Télévision, Hallmark, Drame, St Valentin, PixL

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Notre histoire d'amour (Winter Love Story - 2019) :

Angoissée à l'idée de parler en public, Cassie Winslett (Jen Lilley) vient de terminer un ouvrage autobiographique parlant de sa rupture récente ; pour l'aider à promouvoir son livre, sa publiciste (Laura Miyata) décide de la greffer à la tournée promotionnelle d'Elliot Somersby (Kevin McGarry), un charismatique et séduisant auteur de fantasy à la mode. Dans un premier temps, Cassie et Somersby s'opposent, mais progressivement, ils apprennent à se connaître et à s'apprécier...

Rom-com Hallmark du Winterfest 2019, ce métrage s'avère une bonne surprise, puisqu'il conserve d'un bout à l'autre son ton plus léger et décontracté que la norme.

Lilley est sympathique en auteure névrosée, McGarry est ici bien plus à l'aise que dans Winter Castle, le cameo de Laura Miyata fait plaisir, il y a un chien sympathique, de la neige, le format road trip permet de garder un certain rythme, et l'alchimie est présente, y compris lors des joutes verbales de la première moitié du métrage.

Bref, contrairement à Winter Princess, par exemple, je ne me suis pas ennuyé, et j'ai plutôt apprécié.

4/6

The Pill (2011) :

Lorsque Fred (Noah Bean) rencontre Mindy (Rachel Boston), les deux new-yorkais finissent rapidement dans les bras de l'autre. Mais leur nuit de passion se fait sans protection, et dès le lendemain, Fred insiste pour que Mindy, excentrique et insaisissable, prenne la pilule du lendemain. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que de son côté, Fred a une petite amie qui l'attend...

Comédie romantique indépendante à la distribution sympathique (Rachel Boston est attachante, Anna Chlumsky et Dreama Walker tiennent des rôles secondaires), mais qui souffre d'un problème de taille : ses personnages sont tous antipathiques au possible, et le script semble ne pas s'en rendre compte.

Ou plutôt, il semble considérer que ces défauts (Fred est infidèle et menteur, Mindy est menteuse et évasive, en plus d'imposer une relation non-protégée à un Fred à demi-endormi, le personnage d'Anna Chlumsky est psychorigide et infidèle) sont en fait charmants, et qu'il suffit d'offrir une happy end à son couple principal pour que le spectateur oublie et/ou pardonne le fait que ce sont des personnes assez agaçantes.

Et puis le script, honnêtement, manque vraiment de subtilité et de maîtrise, avec des traits gentiment forcés (notamment les parents français de Mindy, et le personnage de Chlumsky). C'est vraiment dommage, car hormis l'écriture, le reste du film fonctionne bien : l'interprétation est bonne, le rythme est maîtrisé, la réalisation est compétente... mais non, l'écriture ne suit pas.

2.5/6

L'amour est là où on ne l'attend pas (Hometown Hero - 2017) :

Médiatrice de divorce, Kelsey (Brooke Nevin) espère bientôt devenir partenaire de son cabinet. Mais pour cela, elle va devoir s'occuper de Daisy, la chienne de l'une de ses clientes, en instance de divorce... plus facile à dire qu'à faire, et après une urgence imprévue, Kelsey se retrouve dans le cabinet vétérinaire du Dr. Curry (Jake Sandvig), un charmant médecin au programme révolutionnaire, qui gère tant bien que mal sa clinique en difficultés financières...

Une romance PixL assez typique des productions de la chaîne, avec un couple principal pas désagréable (Brooke Nevin est comme toujours attachante, Jake Sandvig fait un protagoniste assez atypique, de par son physique et son langage corporel un peu maladroit), des personnages secondaires plus développés que la norme (Megyn Price est excellente dans le rôle de la mère de l'héroïne), et un couple de personnages secondaires afro-américains qui a droit à des sous-intrigues à part entière.

Tout aussi typique, le fait que le film manque de punch ou de maîtrise de ses sous-intrigues, et que l'écriture soit un peu maladroite : les problèmes de couple et d'équilibre vie privée/vie professionnelle des personnages secondaires ne sont pas très intéressants, les passages "discutons divorce et implications juridiques" non plus, et le script a tendance à multiplier les dialogues d'exposition dans lesquels le vétérinaire s'étend en long, en large et en travers sur sa profession et sur les animaux.

Tout cela, cependant, ne serait pas vraiment problématique... s'il n'y avait pas cette bande originale omniprésente et envahissante, qui ne laisse pas une seule seconde de répit au spectateur, et qui renvoie souvent à la musique d'accompagnement médiocre des téléfilms et séries des années 90.

Heureusement que Nevin est sympathique, et que la chienne qui l'accompagne est tellement miteuse qu'elle en devient attachante.

3 - 0.5 pour la musique = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #896 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un jour, peut-être (2008), The Boy Downstairs (2017) & Mariée avant le Printemps (2014)

Publié le 16 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Romance, St Valentin, Review, Télévision, Hallmark

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Un jour, peut-être (Definitely, Maybe - 2008) :

En plein divorce, Will Hayes (Ryan Reynolds), un new-yorkais trentenaire et consultant politique, doit répondre aux interrogations de sa fille Maya (Abigail Breslin) sur sa vie amoureuse avant son mariage. Il lui raconte alors comment trois femmes ont changé sa vie, trois femmes dont il dissimule l'identité pour que sa fille ne devine pas qui est sa mère : Emily (Elizabeth Banks), la petite amie initiale, April (Isla Fisher), la collègue et meilleure amie de toujours, et Summer (Rachel Weisz), une journaliste ambitieuse et libérée...

Lorsque j'avais vu cette comédie romantique pour la première fois, peu de temps après sa sortie en 2008, j'avais plutôt apprécié le tout, séduit par une distribution vraiment très attachante, et par un postulat assez ludique, rappelant la série How I Met Your Mother.

Depuis, cependant, HIMYM s'est conclue à bout de souffle, recyclant jusqu'à épuisement une grande partie des artifices partagés par ce film, et je dois dire que cette redécouverte de Definitely, Maybe s'est nettement moins bien passée.

Principalement en cause, le dispositif narratif gentiment forcé et capillotracté, en plus d'être particulièrement prévisible : un postulat de départ assez artificiel, à l'image de tout ce monde politique décrit dans le métrage, de l'écriture des dialogues, et de l'apparence de Ryan Reynolds, étrangement lisse/maquillé/épilé de près (d'ailleurs, c'est assez amusant de constater que la scène où il apparaît mal rasé, vers la fin, est aussi celle dans laquelle son côté métrosexuel choque le moins).

Au final, si la distribution reste excellente (Breslin est notamment adorable, et Isla Fisher mérite vraiment une carrière à la hauteur de son capital sympathie), le tout manque clairement de rythme et d'énergie, ce qui, combiné à un certain manque de naturel de l'ensemble, m'a plus frustré qu'autre chose.

3/6 + 0.5 pour la distribution = 3.5/6

The Boy Downstairs (2017) :

Apprentie auteure, Diana (Zosia Mamet) revient à New York après un séjour à Londres, et s'installe dans un immeuble appartenant à Amy (Deirdre O'Connell), une ancienne actrice. Rapidement, cependant, elle réalise que Ben (Matthew Shear), son ex-compagnon, habite aussi dans cet immeuble, et que ses sentiments pour lui sont plus complexes que prévu...

Une comédie dramatico-romantique sur un couple de jeunes millenials paumés new-yorkais aux velléités artistiques contrariées, et sur leur relation chaotique... autant dire qu'on est en terrain très familier, du post-mumblecore hipster assez typique, qui ronronne rapidement, et s'avère globalement assez plat et générique.

Ce n'est pas la faute de Zosia Mamet, cela dit, puisqu'elle s'avère une protagoniste assez sympathique, au sens de l'humour mordant et efficace... c'est simplement dommage que Matthew Shear soit vraiment transparent, et donne l'impression qu'il n'y a personne en face de Mamet pendant le plus gros du métrage.

On se retrouve donc avec des personnages peu attachants, au sein d'un film monocorde, qui n'apporte rien au genre ni au spectateur.

2/6 + 0.25 pour Mamet = 2.25/6

Mariée avant le Printemps (A Ring by Spring - 2014) :

Consultante en entreprise, Caryn (Rachel Boston) est célibataire à 30 ans, récemment quittée par son compagnon, qui estimait qu'elle n'est pas du genre à s'engager et à se marier. Pire : une voyante (Spethanie Powers) lui prédit que si elle n'a pas une bague au doigt avant le printemps, elle restera célibataire jusqu'à sa mort. De quoi amener Caryn à analyser toutes ses relations passées, afin de tenter de comprendre pourquoi elles se sont toutes soldées par des échecs... et ce, alors même qu'elle s'efforce d'aider l'entreprise en difficulté de Tom (Kirby Morrow).

Une comédie romantique Hallmark pas désagréable du tout, qui esquive un peu certains des clichés habituels du genre et de la chaîne, avec des personnages secondaires plus développés que la moyenne, un thème musical récurrent, et un casting masculin un peu plus atypique que la norme.

Bon, j'avoue, ça aide que le casting féminin principal se compose de Rachel Boston et d'Ali Liebert, ça permet d'avoir un capital sympathie assez important, dès le début ; mais la vie d'entreprise, les références à Office Space, Stephanie Powers en voyante, et le fait que Kirby Morrow soit loin du beau gosse lisse et musclé souvent positionné comme love interest de l'héroïne permettent au tout de se démarquer gentiment de la production Hallmark telle qu'elle existe aujourd'hui (après, il faudrait passer en revue toute la production de 2014, mais quelque chose me dit que la production HM de 2018-2019 est nettement plus formatée).

Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #891 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Amour Fait sa Loi (2012) & Princesse Incognito (2019)

Publié le 14 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

L'Amour Fait Sa Loi (The Seven Year Hitch - 2012) :

Après 7 années passées en colocation avec Kevin (Darin Brooks), son meilleur ami, Jennifer (Natalie Hall) se fiance avec son compagnon, Bryce (Ryan Doom), et demande à Kevin de déménager. Mais ce dernier sait pertinemment que Bryce est infidèle et, amoureux en secret de Jennifer, il a alors recours à un obscur article de loi pour empêcher les fiançailles de son amie, en affirmant qu'ils sont mariés de droit commun...

Une production Hallmark assez atypique, car relativement excentrique et plus proche de la farce décalée que de la comédie romantique traditionnelle.

Mais bizarrement, cette excentricité et ce postulat de départ original finissent par jouer contre le film, puisque le personnage de Kevin n'est jamais vraiment sympathique ni attachant (d'autant qu'il est interprété de manière un peu criarde et agitée par Darin Brooks), et que ses machinations finissent par paraître un peu glauques plutôt qu'amusantes.

Ajoutez à cela une Natalie Hall (pas désagréable, en soi, et assez naturelle) étrangement peu mise en valeur au début du métrage - son style, ses vêtements, son maquillage la rendent assez froide et distante ; et une distribution secondaire totalement générique et oubliable...

Et voilà, une rom-com pas à la hauteur de son potentiel de départ, et qui laisse un goût doux-amer, alors même qu'il y avait de quoi se lâcher totalement. C'est raté.

2/6

Princesse Incognito (A Winter Princess - 2019) :

Carly (Natalie Hall) doit organiser un grand bal hivernal dans la station de ski de Snowden Peak, et pour cela, elle doit composer avec Jesse (Chris McNally), le frère de sa patronne. Mais bien vite, l'arrivée du Prince Gustav (Casey Manderson), le frère jumeau de Carly, révèle qu'elle est la princesse d'un royaume européen, et qu'elle va rapidement devoir choisir entre sa destinée royale et sa vie anonyme dans la petite ville de montagne...

Une comédie romantique Hallmark de la même scénariste que One Winter Weekend, mais qui est nettement moins convaincant (déjà qu'à la base, One Winter Weekend était vraiment moyen), puisque tout ici sonne faux : les accents "anglais", le postulat de départ, la romance, les costumes, les personnages secondaires, l'interprétation forcée de Natalie Hall... bref, il n'y a que l'environnement enneigé, agréable à l'oeil, qui fonctionne réellement. Tout le reste tombe plus ou moins à plat, pas aidé par un script qui ronronne rapidement.

1.5 + 0.5 pour la neige = 2/6

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Un film, un jour (ou presque) #890 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Crazy Rich Asians (2018) & Coup de Foudre au Château de Glace (2019)

Publié le 14 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Crazy Rich Asians (2018) :

Rachel Chu (Constance Wu), professeur d'économie new-yorkaise, est follement amoureuse de son petit-ami Nick (Henry Golding), qui a décidé de l'amener dans sa famille, à Singapour. Mais là, elle découvre soudain que Nick et ses proches sont richissimes, et qu'elle n'est pas du tout à sa place dans ce milieu. D'autant qu'Eleanor (Michelle Yeoh), la mère de Nick, voit d'un mauvais oeil cette relation...

Film-événement de 2018 outre-atlantique, pour son succès incroyable au box-office, et pour sa distribution intégralement asiatique (c'est un peu le syndrome Black Panther), ce Crazy Rich Asians (adaptation du livre du même nom) se positionne comme l'équivalent des films afro-américains par et pour des afro-américains, mais pour un public asio-américain se sentant sous-représenté au cinéma, et voulant des rôles sortant des stéréotypes habituels.

Dont acte, avec cette comédie romantique mettant en vedette Constance Wu (vue dans Bienvenue chez les Huang), et 95% de ce qui se fait comme acteurs américains d'origine asiatique. Au programme, malheureusement, un film qui n'est que l'équivalent asio-américain de rom-coms Hallmark princières, avec cette jeune femme de basse extraction, qui découvre que son cher et tendre est issu de la haute bourgeoisie et est richissime, blablabla.

Sans surprise, on a droit à tous les clichés du genre, la future belle-mère hautaine, la rivale amoureuse, les proches excentriques, etc, avec les rebondissements habituels, et un étalage d'argent et de luxe qui frôle le mauvais goût. Car il faut bien l'avouer, ce Crazy Rich Asians se complaît beaucoup dans ce qu'il présente à l'écran, dans ce Singapour superficiel et dégoulinant d'argent, tout en prétendant dénoncer (un peu) ce mode de vie.

Pas forcément surprenant, compte tenu du réalisateur, John Chu, et du côté "fantasme de princesse" de ce type de récit, mais parfois agaçant, surtout que le film dure près de deux heures, et se perd en chemin dans des sous-intrigues inutiles, et autres scènes amusantes mais ostentatoires.

Bref, vraiment rien de mémorable à se mettre sous la dent, hormis la prestation amusante d'Awkwafina dans le rôle de la meilleure copine excentrique : c'est bien filmé, la musique est agréable (notamment le score de Brian Tyler), et ça se suit assez bien, mais c'est aussi bourré de clichés et ultra-balisé de bout en bout.

Un petit 3/6 (pour la distribution sympathique)

Coup de Foudre au Chateau de Glace (Winter Castle - 2019) :

Lorsque sa soeur Meg (Melanie Mullen) décide de tenir son mariage dans un hôtel de glace, Jenny (Emilie Ullerup) est ravie. Mais lorsque Meg se met en tête de faire tomber Jenny dans les bras de Craig (Kevin McGarry), un père célibataire étant le témoin du marié, Jenny commence à déchanter... d'autant que Craig arrive avec Lana (Meghan Heffern), ce qui complique fortement la situation.

Une rom-com hivernale signée Hallmark qui vaut surtout pour le gouffre énorme qu'il souligne entre les métrages de Noël produits chaque année, généralement tournés à l'automne, quand ce n'est pas en été, et ces films tournés en plein hiver, au milieu de trois tonnes de neige, avec des acteurs emmitouflés jusqu'au nez.

La différence de réalisme est flagrante, et ça renforce encore le charme de ces métrages hivernaux... même si fondamentalement, c'est la même chose que d'habitude : mêmes clichés, mêmes personnages, même déroulement, bref, ça n'a d'intérêt que pour le cadre un peu différent, pour la neige, et pour la distribution, pas désagréable du tout.

Vraiment rien de mémorable, cela dit.

2.5 + 0.5 (principalement pour l'environnement de glace et de neige) = 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #888 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Another Time (2018) & La Recette du Coup de Foudre (2018)

Publié le 13 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Science-Fiction, Fantastique, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Another Time (2018) :

Séduisant, riche, sportif et intelligent, Eric (Justin Hartley) est un gestionnaire de compte à succès, qui rencontre un beau jour Julia (Crishell Stause) dans le cadre de son métier. Tombant aussitôt sous le charme de cette jeune femme à la philosophie de vie séduisante, Eric s'éprend d'elle... jusqu'à ce qu'il apprenne qu'elle est mariée et que toute relation avec lui est impossible. Prêt à tout pour la conquérir, Eric retrouve alors la piste d'un scientifique excentrique (Alan Pietruszewski) qui prétend avoir trouvé un moyen de remonter le temps...

Une comédie romantique indépendante qui tente de mêler romance et science-fiction, et n'y parvient tout simplement pas, tant l'écriture est médiocre et laborieuse.

Sur le front de la science-fiction, cela tient simplement du prétexte, avec du techno-blabla sans intérêt, des références estampillées geek assez creuses, et un protagoniste absolument pas attachant, qui se débat avec un postulat de départ improbable et mal développé ; et sur le front de la romance, c'est ainsi insipide et sans la moindre alchimie, un problème de taille puisque Hartley joue face à son épouse, et qu'en plus cette dernière n'est pas une actrice particulièrement convaincante (Arielle Kebbel, elle, ne fait presque que de la figuration, tant son personnage est lui aussi sous-développé).

On se retrouve donc avec un film particulièrement peu inspiré ou maîtrisé, où le summum de la romance, c'est de débiter des platitudes sur la vie, l'amour et le destin, pour forcer le héros à changer de vie, et où le voyage temporel est traité, à l'écran, comme une correspondance à une gare : c'est précipité, générique, banal, et inintéressant. On est bien avancés, avec ça.

1.5/6 (pour le caméo de Mark Valley)

La Recette du Coup de Foudre (Truly, Madly, Sweetly - 2018) :

Natalie (Nikki DeLoach), propriétaire d'un food truck sucré de San Francisco, découvre un jour qu'elle a hérité d'une partie d'une vieille pâtisserie, et des locaux qui l'entourent. L'autre propriétaire, Eric (Dylan Neal), gestionnaire de finance et père célibataire, est bien décidé à vendre les lieux, mais Natalie, elle, y voit là l'occasion d'ouvrir son propre établissement, d'autant que ce dernier s'avère un site historique de la ville. Malgré leurs différences, les deux co-propriétaires vont progressivement finir par se rapprocher sur tous les plans...

Dylan Neal (ici acteur principal, co-scénariste et producteur) semble avoir une affinité pour les produits sucrés, puisqu'il était déjà dans la série des Enquêtes Gourmandes pour Hallmark : ici, il continue dans la même direction, avec un personnage qui découvre les joies de la pâtisserie aux côtés d'une Nikki DeLoach sympathique et expressive (comme toujours).

Et honnêtement, le couple fonctionne plutôt bien, ce qui explique que ce téléfilm (pourtant assez basique de par son déroulement et son sujet) parvienne à rester relativement correct pour ce qu'il est.

Rien de vraiment exceptionnel au programme, cependant : le déroulement est classique, les personnages secondaires sont ethniques, les rebondissements sont un peu forcés, etc, etc... mais comme le tout ne s'attarde pas trop lourdement sur la romance, ni sur la rénovation ou sur les problèmes financiers des personnages, trouvant à la place un équilibre à peu près maintenu sur la longueur, le métrage s'avère agréable à suivre (sans plus).

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #886 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Associée avec mon Ex (2018) & Destination Wedding (2018)

Publié le 12 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Associée avec mon Ex (Love in Design - 2018) :

Alors que son émission de rénovation d'intérieur a elle-même besoin d'un bon coup de pinceau, Hannah (Danica McKellar) est contrainte, par son patron, de retourner dans sa ville natale, en Nouvelle-Angleterre, pour y remettre en état un manoir historique. Mais rapidement, Hannah découvre que Jeff (Andrew Walker), son ex-compagnon, a été chargé de s'assurer que les rénovations d'Hannah n'endommagent pas le caractère historique du bâtiment...

Rah, c'est dommage. Un couple sympathique, une maison plutôt jolie, mais non, ce téléfilm Hallmark automnal ne décolle jamais, ne sort jamais des sentiers archi-battus par les productions de la chaîne, et paraît constamment en pilotage automatique... ce qui n'est somme toute guère surprenant.

Ça manque de peps, ça manque d'originalité, et franchement, l'émission de rénovation, tout ça, on s'attend à voir débarquer Valérie Damidot ou Stéphane Plaza, et ça a plutôt tendance à me rebuter qu'autre chose. D'autant que la rénovation se passe plus ou moins hors champ, toute seule, comme par magie, et sans que les résultats apparaissent à l'écran. À quoi bon ?

J'ai envie de mettre la moyenne, pour le duo de tête d'affiche, mais ça ne la vaut pas nécessairement, donc :

2.75/6

Destination Wedding (2018) :

Cyniques, déprimés et désabusés, Lindsay (Winona Ryder) et Frank (Keanu Reeves) se rencontrent à l'occasion du mariage d'un ami commun, qu'ils supportent à peine... et ils se détestent aussitôt. Pourtant, au fil des heures, ils se découvrent un point de vue similaire sur la vie, l'amour et les relations humaines, et contre toute attente, ils se rapprochent l'un de l'autre...

Un film indépendant qui mise tout sur l'alchimie et le charisme de ses deux acteurs principaux, pour ce qui est quasiment une pièce de théâtre filmée, Reeves et Ryder étant les seuls interprètes crédités, et le duo passant tout le film à discuter en tête à tête, sur fond de jazz manouche et d'accordéon.

Et paradoxalement, ce n'est pas désagréable du tout, puisque le duo fonctionne bien (ce qui n'est pas une surprise), et que leur caractère acariâtre, s'il est parfois à deux doigts de les rendre antipathiques, s'avère néanmoins rafraîchissant dans le cadre très formaté de la comédie romantique.

Après, pas de miracle : ça reste une comédie romantique prévisible de bout en bout, et certains échanges sont tout sauf naturels, puisqu'ils paraissent très (trop) écrits. Mais bon, comme je n'en attendais rien, que les paysages sont assez jolis, et que ce n'est jamais trop long ou mou pour lasser...

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #882 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Loue-moi ! (2017) & Coup de Foudre au Ranch (2018)

Publié le 10 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Romance, France, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Loue-moi ! (2017) :

Contrairement à ce que croient ses parents, Léa (Déborah François) n'est pas une avocate brillante. Avec sa colocataire Bertille (Alison Wheeler), elle a en effet fondé une agence de services à la personne : Léa se loue ainsi à de nombreux clients, adoptant ainsi des identités variées en fonction des besoins de ces derniers. Mais lorsque Raphael (Marc Ruchmann), son amour de lycée réapparait dans sa vie, tout se complique, et les multiples mensonges de la jeune femme s'avèrent alors de plus en plus durs à gérer...

Une comédie semi-romantique française, premier film de ses deux co-réalisatrices et co-scénaristes, co-produit par Kev Adams (qui fait un caméo dans le rôle du petit-ami artiste barbu de Léa, et qui s'est invité dans le film en compagnie de Gad et d'Arié Elmaleh)... mais heureusement, on est loin des métrages habituels de Kev, puisque ici, le tout s'avère plutôt divertissant à regarder, porté par le charisme d'une Déborah François sympathique, et par des idées de réalisation agréables (l'héroïne dispose d'une grande imagination, et l'on voit ses différentes incarnations à l'écran).

Certes, ce n'est pas un film parfait : en tant que premier film, il y a quelques problèmes de rythme, notamment à mesure que le ton se fait un peu plus sérieux et sentimental, vers la fin du métrage. Néanmoins, ça ne se prend pas trop au sérieux, la distribution secondaire - Bernard Ménez, Charlotte de Turckheim, Alison Wheeler...) rend le tout agréable à suivre, et ce Loue-moi ! (un titre assez peu engageant) finir par s'avérer une bonne surprise.

3.75/6

Coup de Foudre au Ranch (Under The Autumn Moon - 2018) :  

Convaincue par son patron de procéder à l'acquisition d'un ranch pour les séminaires de l'entreprise, Alex (Lindy Booth), une citadine, décide de s'y rendre pour vérifier les lieux, et tenter de convaincre ses propriétaires. Mais sur place, Josh (Wes Brown), le gérant, refuse absolument de vendre sans avoir de garantie que l'établissement sera préservé en tant que tel, avec son histoire et ses spécificités. Alex décide alors de rester sur place, pour tenter de le convaincre...

Une comédie romantique Hallmark ultra-balisée, puisqu'elle partage un pitch quasi-identique avec Un Millier de Flocons (avec Cameron Candace Bure), mais sans la neige, remplacée ici par une décoration automnale gentiment abusive, à base de citrouilles, de guirlandes de feuilles mortes partout, et de couleurs intégralement rousses, mordorées, brunes et cuivrées).

À part ça, vraiment rien de mémorable ou de passionnant.

Booth et Wes Brown (une sorte de Clark Kent un peu constipé, déjà dans L'Héritage de Noël, entre autres) ont une alchimie modérée, mais ne sont pas désagréables à suivre ; les deux sidekicks afro-américains ont une romance un peu bancale et surjouée ; la soeur de Josh (Natalie Lisinska) et le boss excentrique sont relativement sympathiques, et il n'y pas trop de gros malentendus forcés dans le script, à part les deux rivaux qui n'apportent pas grand chose d'intéressant au récit ; mais dans l'ensemble, le tout s'avère trop générique pour être vraiment intéressant ou passionnant.

Ce n'est pas mauvais, en soi, c'est juste assez quelconque.

Un 3/6, en étant gentil.

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Un film, un jour (ou presque) #880 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Overboard (2018) & Romance à Tribord (2018)

Publié le 9 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Mexique, USA, Télévision, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Overboard (2018) :

Kate (Anna Faris), mère célibataire cumulant plusieurs emplois pour tenter de nourrir ses trois filles, nettoie un beau jour le yacht de Leonardo (Eugenio Derbez), un playboy mexicain égocentrique, héritier d'une fortune immense. Mais après avoir renvoyé Kate sans raison et l'avoir humiliée, Leonardo a un accident qui le laisse amnésique : Kate décide alors de se venger, en tentant de le persuader qu'elle est sa femme, et en l'amenant à vivre avec les siens...

Un remake gender-switched d'Un Couple à la Mer (1987), une comédie romantique de Garry Marshall avec Goldie Hawn et Kurt Russell dans les rôles principaux : pas un chef d’œuvre impérissable, loin de là, mais le charme et l'alchimie des têtes d'affiche jouaient alors pour beaucoup dans le charme du métrage.

Ici, malheureusement, Overboard ne peut pas vraiment en dire autant, puisque non seulement Anna "Ducklips" Faris et Eugenio Derbez n'ont pas la moindre alchimie ni énergie, mais en plus, leurs personnages ne sont jamais sympathiques.

Ajoutez à cela un aspect romantique largement passé au second, voire au troisième plan, pour faire plus de place à de l'émotion sirupeuse (notamment lorsque la dernière demi-heure approche), à un propos sur la différence des classes, sur l'importance du labeur, sur l'immigration, et à de l'humour ethnique (Derbez, déjà en tête d'affiche de How To Be A Latin Lover, est une star au Mexique, et les nombreuses scènes en espagnol de cet Overboard montrent bien que le film est avant tout à destination de ce public latino), et l'on se retrouve rapidement devant une comédie romantique insipide, ni particulièrement drôle ni particulièrement romantique, qui prend largement trop son temps avant de décoller (près de deux heures de film au total, tout de même), et qui finit tout simplement par laisser totalement indifférent (en plus de n'avoir pas grand intérêt si l'on a vu l'original, tant ce film ne lui apporte rien).

1.75/6

Romance à Tribord (Love at Sea - 2018) :

Organisatrice débutante dans l'événementiel, Olivia (Alexa Penavega) accepte d'organiser les animations entourant la représentation de sa meilleure amie, Alexandra (Melissa Carcache), une célèbre YouTubeuse ayant décidé de profiter d'une croisière pour se produire devant son public. Particulièrement ordonnée, Olivia rencontre alors Tony (Carlos Penavega), le nouveau directeur de croisière, qui a une vision bien différente et plus nonchalante de la vie à bord de son bateau...

On prend les mêmes qu'à Noël (cf Noël en Dansant), on change le décor, et on recommence, avec cette fois-ci les Penavega (au demeurant toujours sympathiques) sur un bateau, pour ce qui est une joli placement produit de 90 minutes pour les croisières Royal Caribbean.

Alors certes, les métrages façon La Croisière s'amuse, c'est toujours agréable, mais je dois bien avouer qu'il ne se passe ici absolument rien, qu'on n'admire même pas les Caraïbes, et qu'en plus de s'ennuyer ferme, on se surprend à trouver Olivia assez agaçante, avec son tempérament ultra-protecteur envers sa mère.

Ajoutez à cela un "rival" amoureux journaliste (Edward Finlay) insipide au possible, et voilà, un téléfilm Hallmark du mois d'août, gentiment creux et sans intérêt.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #878 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Starter For 10 (2006) & Le Mariage de la Dernière Chance (2016)

Publié le 8 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, UK, Télévision, Hallmark, Drame, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Starter For 10 (2006) :

Brian Jackson (James McAvoy), jeune étudiant issu d'un milieu populaire, décroche une chance d'entrer à l'université prestigieuse de Bristol. Là, il rencontre la superbe Alice (Alice Eve), la sarcastique Rebecca (Rebecca Hall), et intègre l'équipe de culture générale de l'université, dirigée par Patrick (Benedict Cumberbatch).

Une comédie romantique anglaise se déroulant dans les années 80, et bénéficiant donc d'une ambiance très sympathique, et d'une illustration musicale d'époque plutôt efficace (The Cure, The Smiths, Echo & The Bunnymen, New Order, Tears for Fears, etc).

Dans l'absolu, rien d'exceptionnel au niveau de l'intrigue (adaptée d'un roman par son auteur), mais pourtant, le tout fonctionne plutôt bien, aidé par le charme indiscutable de sa distribution bourrée de visages familiers (outre l'excellent et touchant McAvoy, Alice Eve et Rebecca Hall, on retrouve Benedict Cumberbatch en mode comédie, Catherine Tate en mère inquiète, James Corden en métalleux, Dominic Cooper, Charles Dance, Mark Gatiss....).

Tous ces acteurs se combinent très agréablement pour donner lieu à un métrage amusant, dynamique et léger, qui se suit sans problème, et s'avère des plus sympathiques à regarder.

4/6

Le Mariage de la Dernière Chance (Karen Kingsbury's A Time To Dance - 2016) :

Après des décennies de mariage, rien ne va plus entre Abby (Jennie Garth) et John (Dan Payne), au point qu'ils envisagent très sérieusement le divorce. Mais leur fille Nicole (Chanelle Peloso) leur annonce qu'elle va bientôt se marier, et les deux parents décident alors de garder le secret sur leurs problèmes de couple, le temps que la cérémonie s'organise...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries sans le moindre mystère, mais qui a probablement fini sur cette chaîne secondaire par défaut, car n'étant pas assez prestigieux pour être estampillé Hallmark Hall of Fame, et pas assez léger et formulaïque pour être un film Hallmark "traditionnel".

Ici, en effet, on est dans de la comédie dramatique assez sérieuse, toute en retenue et en sobriété, avec des acteurs concernés et éplorés, et des rebondissements tragiques (l'hospitalisation du père) : allergiques à ce genre de métrage (et à une illustration musicale à tendance country) s'abstenir, donc, et bien que le tout soit plutôt bien interprété.

Personnellement, je n'ai pas trouvé ça particulièrement passionnant (le drame larmoyant, pur et dur, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé), mais nul doute que ça plaira au public visé.

3/6 (parce que ça fait plaisir de revoir Chanelle Peloso dans un autre registre que la comédie)

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Un film, un jour (ou presque) #876 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Deux Jours pour une Demande en Mariage (2018) & Mon Babysitter (2009)

Publié le 7 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Comédie, Hallmark, Télévision, St Valentin

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Deux Jours pour une Demande en Mariage (Home By Spring - 2018) :

Organisatrice d'événements, Loretta (Poppy Drayton) a quitté sa petite ville de Louisiane - et Wayne (Steven R. McQueen) - pour s'installer à Los Angeles, où sa carrière est florissante. Mais lorsqu'un client lui demande de l'accompagner dans sa bourgade natale, et de l'aider à convaincre son futur beau-père qu'il est un véritable baroudeur, Loretta se retrouve confrontée à son passé, ce qui la trouble plus que de mesure...

Rom-com Hallmark très country (pas surprenant, puisqu'un musicien country a développé le téléfilm pour la chaîne, et apparaît dans l'un des rôles secondaires), qui a pour elle une distribution principale pas désagréable du tout : Steven R. McQueen (des Vampire Diaries) apporte suffisamment d'attitude à son personnage pour éviter qu'il ne soit transparent, et Poppy Drayton (des Chroniques de Shannara) tranche agréablement avec les héroïnes Hallmark habituelles (c'est une petite brunette menue, discrète, quasiment pas maquillée, et à l'interprétation toute en retenue et en timidité).

Ce couple principal (et le "rival" amoureux, interprété par un Michael Welch un peu décalé et excentrique en acteur à la manque) fonctionne ainsi plutôt bien ; on ne peut pas forcément en dire autant du scénario, dans son ensemble : un peu trop capillotracté pour être vraiment crédible (les couches successives de supercheries sont un peu inutiles), il tente de concilier quiproquos professionnels et autres interruptions manquant un peu de folie, et romance un peu trop balisée, pour un résultat qui manque gentiment de punch.

Et puis bon, je dois bien l'avouer : autant l'environnement louisianais est assez agréable et rustique, autant tout le côté country, avec guitare folk, ou encore avec ce musicien-producteur-scénariste-acteur qui pousse la chansonnette au coin du feu et donne des conseils sages et avisés, bof.

3 - 0.25 pour le placement produit involontairement hilarant pour des capsules d'huile de poisson oméga 3 = 2.75/6

Mon Babysitter (The Rebound - 2009) :

Lorsqu'elle découvre que son mari la trompe, Sandy (Catherine Zeta-Jones) quitte sa vie de quadragénaire mère au foyer de banlieue pour s'installer à New York avec ses enfants. Là, elle rencontre Aram (Justin Bartha), un vingtenaire paumé, récemment divorcé, qui accepte de devenir le babysitter des enfants de Sandy. Et malgré la différence d'âge, les deux adultes finissent par se rapprocher, et par tomber amoureux l'un de l'autre...

Une pseudo-comédie romantique sur la différence d'âge, réalisée et écrite par le mari de Julianne Moore, ce qui explique probablement comment ce métrage a été financé.

Parce que pour être franc, ce n'est clairement pas sur la qualité de son script et de son écriture qu'il s'est vendu.

Tout ici est en effet à la fois profondément basique, prévisible, et étrangement vulgaire et aberrant : l'humour est rare et bas de plafond, avec des saillies pipi-caca-bite-couille particulièrement infantiles (John Schneider en chiropracteur pervers, obsédé et crade, par exemple) ; le récit est brouillon et s'éparpille ; CZJ & Bartha n'ont qu'une alchimie limitée (pas aidée par des dialogues et des situations improbables) ; les enfants (vulgaires et qui parlent de cul, donc) deviennent rapidement insupportables ; le rythme est anémique...

Pour résumer, ce n'est pas très drôle, pas très romantique, le tout semble constamment forcé et décousu (entre humour con, drame sérieux, romance bancale, message profond, tranche de vie, etc), et finit par tomber totalement à plat, ce qui ne donne qu'une envie : arrêter avant la fin, d'autant que le récit ne relève jamais vraiment la tête, et continue de lentement sombrer jusqu'à cette fin clichée au possible (à base de flashforward/montage de plus de cinq ans).

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #875 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Aventure à Deux - Le Mariage (2018) & Love Addict (2018)

Publié le 6 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, France, St Valentin

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L'Aventure à Deux - Le Mariage (2018) :

Tandis que l'auberge de Jenny (Lacey Chabert) affiche complet, et qu'elle prépare son mariage avec Brian (Brennan Elliott), Meg (Pauline Egan), une parente éloignée d'Emily, l'ancienne propriétaire de l'auberge, ressurgit dans leurs vies, et affirme posséder une partie des droits de la propriété. Jenny et Brian se trouvent alors en difficultés financières, alors qu'ils tentent de réunir suffisamment d'argent pour sauver leur demeure, et financer leur mariage...

Après un premier épisode en 2015, Une Maison pour Deux (vraiment générique et quelconque au possible - 2.5/6), et un second épisode en 2017, L'Aventure à Deux (comme le premier, en plus caricatural et en moins sincère - 2/6), Hallmark continue son petit bonhomme de chemin avec les personnages de Jenny et de Brian...

... et à ma grande surprise, ça fonctionne nettement mieux. Certes, le postulat est cousu de fil blanc, mais tout est plus détendu, léger, il n'y a pas de mélodrame forcé, il y a une bonne humeur très agréable, les personnages secondaires récurrents sont tous utilisés, et surtout, plus important, il y a des chèvres partout, ce qui assure toujours un capital sympathie conséquent au film.

On sent que la scénariste et la production ont remarqué que le deuxième épisode avait nettement moins plu aux spectateurs, et qu'ils ont donc tenté de rectifier le tir (notamment au niveau du caractère de Jenny, nettement moins râleuse) : c'est une bonne chose, puisque malgré les facilités habituelles de ce genre de métrage, ce troisième volet est probablement celui est le mieux équilibré de la série.

3.25/6

Love Addict (2018) :

Séducteur invétéré incapable de résister à la moindre femme, Gabriel (Kev Adams) perd son emploi après avoir couché avec les proches de son patron. Décidé à se reprendre, et à réussir à conclure un gros contrat pour son nouvel employeur, il a recours à un coach personnel (Mélanie Bernier) pour qu'elle tente de le débarrasser de ses mauvaises habitudes...

Une comédie romantique assez moyenne, voire médiocre.

Ça ne commence pas trop mal, malgré le jeu inégal de Kev Adams, et une caractérisation un peu WTF de certains personnages (Marc Lavoine, notamment, en oncle déjanté du héros... un personnage amusant... que l'on pourrait aussi bien supprimer du film sans que celui-ci ne change d'un iota), mais rapidement, alors que le montage alterné suit Gabriel et la coach avant leur rencontre (une rencontre qui n'a lieu qu'après 40 minutes de film), on s'aperçoit que les deux personnages principaux (et en particulier la coach) sont tout sauf sympathiques et attachants.

Ce qui, combiné à un rythme bancal et inégal, fait que la romance des deux protagonistes ne fonctionne jamais vraiment à l'écran, en plus d'être cousue de fil blanc (peut-être qu'avec une autre actrice que Bernier, quelqu'un de plus pétillant et charmant, ça aurait mieux fonctionné).

Bref, une comédie romantique qui peine à convaincre, un humour qui ne fonctionne que ponctuellement, un métrage qui s'essouffle sur la durée, une interprétation un peu trop appliquée... bof.

2.25/6 (peut-être un peu plus si l'on est fan de Kev Adams)

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Un film, un jour (ou presque) #874 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de Coeur Sauvage (2018) & Les Braises d'une Romance (2018)

Publié le 6 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, St Valentin

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Coup de Coeur Sauvage (Love On Safari - 2018) :

Timide et citadine, Kira (Lacey Chabert), web designer américaine, hérite un beau jour d'une réserve animalière en Afrique du Sud : une fois sur place, elle est prête à la vendre au plus offrant (Francis Chouler), mais lorsqu'elle rencontre le personnel de la réserve (Jon Cor, Brittany Bristow, Abigail Kubeka), elle tombe amoureuse de cet endroit, et décide de tout faire pour sauver l'établissement...

Dans un premier temps, en découvrant cette énième comédie romantique Hallmark, j'ai eu assez peur : non seulement le tout était ultra-balisé (entre l'héritage, le déroulement cousu de fil blanc, la meilleure copine/collègue ethnique, le petit ami caricatural, l'aventurier gentiment transparent, le méchant businessman, on accumule vraiment tous les clichés des rom-coms du genre), mais en plus, le métrage frôle constamment des clichés bien plus inquiétants dès que l'on place un récit en Afrique.

On est en effet fréquemment sur le fil du cliché du "white saviour", et de celui du "magic negro" : entre ses acteurs quasiment tous caucasiens (les seules exceptions sont les figurants/employés, et le personnage de la superviseuse/donneuse de conseils avisés et africains), et son fil narratif de l'héritière qui sauve la réserve et ses employés en leur apportant sa modernité citadine, Love on Safari évolue fréquemment à la limite du cliché touristique un peu insultant, d'autant plus prononcé que Hallmark n'est vraiment pas réputée pour sa diversité et son intégration.

Par chance, ce métrage - clairement produit en collaboration avec l'office du tourisme d'Afrique du Sud, tant les personnages passent leur temps à parler des animaux, de la nature, de la préservation animalière, et tant les paysages sont mis en valeur - préfère basculer, en cours de route, sur le sauvetage de la réserve, passant au second plan sa romance (qui ne fait pas de grandes étincelles, de toute façon), et finissant par s'avérer assez agréable à suivre (notamment parce que Lacey Chabert semble plus détendue et motivée que parfois, et parce que le tout conserve un ton plus léger et décontracté que d'autres comédies romantiques de la chaîne).

Ça ne révolutionne absolument rien, c'est pile dans les clichés habituels de Hallmark, mais malgré tout, ça s'avère sympathique à regarder.

3.25 + 0.5 pour les paysages superbes et la musique d'Afrique du Sud = 3.75/6

Les Braises d'une Romance (Season For Love - 2018) :

De retour dans sa ville natale texane après la fermeture inattendue du restaurant où elle travaillait en cuisine, Tyler (Autumn Reeser) découvre bien vite que le diner familial est en difficulté. La jeune mère célibataire comprend aussitôt qu'elle doit faire quelque chose pour aider sa famille : elle va prendre part au concours annuel de barbecue de la ville, un concours au premier prix conséquent, et durant lequel elle va devoir affronter son ex petit-ami Corey (Marc Blucas), grand chef auteur de best-sellers, de passage en ville.

Une comédie romantique Hallmark estivale, culinaire et texane... soit trois facteurs assurant que l'on se trouve bien devant une production en pilotage automatique, sacrifiée fin août 2018 et au budget très limité.

Cela dit, si l'on n'est pas allergique à ces rom-coms basées autour d'un concours culinaire municipal (c'est toujours un peu le même script, décliné selon les saisons et les plats), et si l'on supporte la musique country, alors on se retrouve avec deux acteurs principaux plutôt agréables à suivre : Autumn Reeser, toujours sympathique (même si elle a apparemment changé de catégorie au sein du catalogue Hallmark, pour entrer dans la case mère célibataire d'un/e adolescent/e, avec coupe de cheveux de soccer mom en prime), et Marc Blucas, qui reste nonchalant et enthousiaste.

Un couple aux échanges dynamiques et pétillants, qui permet d'éviter que l'on s'ennuie trop devant ce métrage balisé au possible, et qui lui permet d'atteindre (de justesse) la moyenne.

2.5 + 0.5 pour le couple vedette = 3/6, en étant très indulgent

(le contraste est cependant assez rude, niveau budget, avec Love on Safari, ou avec les autres productions estivales de la chaîne)

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Un film, un jour (ou presque) #873 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une Romance-photo (2014) & Je Vais Épouser un Prince ! (2018)

Publié le 5 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Drame, Hallmark, St Valentin

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Une Romance-photo (The Memory Book - 2014) :

Jeune photographe ne croyant plus vraiment à l'amour, Chloe Davenport (Meghan Ory), découvre un vieil album photo des années 70 dans une brocante. Inspirée et décidée à retrouver le couple amoureux et heureux qui y apparaît (Art Hindle & Adrienne Barbeau), elle s'associe alors à Gabe Sinclair (Luke Macfarlane), un séduisant barman, pour tenter de remonter la piste de ces deux inconnus, quitte à traverser le pays pour y parvenir...

Une comédie romantique Hallmark tout ce qu'il y a de plus classique, et que j'ai abordée sans à priori, ni négatif ni positif : j'apprécie généralement Luke Macfarlane, mais j'ai habituellement nettement plus de réserves envers Meghan Ory.

Ici, cependant, bonne surprise, puisque l'histoire change un peu du tout-venant façon "héroïne citadine redécouvre le bonheur de la vie à la campagne" : c'est un film Hallmark Movies & Mystery, ce qui signifie que c'est mieux écrit/produit/filmé que la moyenne du genre, et que c'est un peu plus sérieux et dramatique.

Sans oublier le couple principal, qui a une très bonne alchimie. Macfarlane et Ory semblent ainsi vraiment s'amuser, leurs échanges sont dynamiques et malicieux, et leur enquête s'avère assez agréable à suivre (arrivant même à se montrer touchante sur la toute fin grâce à Hindle et Barbeau).

Ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste, c'est prévisible, et on se doute bien que les extérieurs tournés sans les acteurs à San Francisco ne sont que des stock-shots, mais dans l'absolu, c'est loin d'être désagréable dans le genre.

3.75/6

Je Vais Épouser un Prince ! (Royally Ever After - 2018) :

Sara (Fiona Gubelmann), une enseignante du New Jersey, découvre un beau jour que son fiancé, Daniel (Torrance Coombs), est en réalisé le prince héritier d'une petite île anglaise, St-Ives, et que si elle veut l'épouser, elle va devoir choisir entre sa vie tranquille, et une vie de princesse auprès d'une famille royale assez hostile...

Si ce résumé vous rappelle quelque chose... ce n'est pas surprenant. Royally Ever After, téléfilm Hallmark mis en chantier pour profiter au maximum du mariage princier de Harry & Meghan, est une énième resucée de la même histoire, traitée en long, en large et en travers par la chaîne, et d'ailleurs très similaire au My Christmas Prince (Lifetime) de Noël 2017.

Je vais donc juger cette nouvelle version à l'aune de ce dernier métrage, et tout de suite, quelque chose saute aux yeux : le ton. Contrairement à bon nombre d'autres téléfilms au même sujet, Royally Ever After opte pour un ton beaucoup plus léger et décontracté.

Malgré sa coiffure ridicule et son manque de charisme, le Prince a ainsi une bonne alchimie avec Fiona Gubelmann, et le couple possède par conséquent une jolie énergie.

Malheureusement, si Gubelmann fait tout son possible pour rendre crédible son personnage d'institutrice un peu gauche du New Jersey, l'écriture ne suit pas vraiment : rapidement, les traits sont grossis jusqu'à l'overdose, entre les mésaventures de Sara à la cour, les parents royaux froids et distants, la sœur du Prince manipulatrice... tous les clichés se succèdent, les dialogues paraissent artificiels, et dans un effort de compenser pour tout ça, l'interprétation finit par être forcée.

La situation ne s'améliore pas lorsque les parents de Sara (écrits comme des beaufs) débarquent au palais, et lentement mais surement, le film sombre dans la caricature, jusqu'à un final "émouvant" totalement surjoué tant l'écriture lui fait défaut.

Bref, un téléfilm cliché au possible, à l'écriture très faible, et qui n'a pour lui que son environnement naturel (tournage en Irlande), et son interprète principale, qui fait tout son possible pour donner de la vie à la caricature dont elle tient le rôle (le jeu de Gubelmann a fortement déplu, outre-Atlantique, mais franchement, elle n'y est pas pour grand chose dans le vide abyssal de Royally Ever After).

C'est faible, c'est redondant, c'est inutile, et ça a probablement été "écrit" en quelques jours sur un coin de table par un producteur fainéant.

2.75/6 si l'on n'a jamais vu aucune autre romance royale de la chaîne, 1.5/6 dans le cas contraire... disons 2/6 au final.

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Un film, un jour (ou presque) #872 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le Retour de mon Ex (2018) & L'Amour Tombé du Ciel (2017)

Publié le 5 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, Fantastique, Religion, PixL, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Le Retour de mon Ex (The Sweetest Heart - 2018) :

Maddie (Julie Gonzalo), propriétaire d'une boutique de cupcakes, est prête à tout pour assurer son succès. Elle reçoit ainsi l'aide d'un séduisant investisseur (Victor Zinck Jr.), alors même que l'amour d'enfance de Maddie, Nate (Chris McNally), revient en ville, pour travailler dans l'hôpital local...

Bon gros bof que cette comédie romantique Hallmark diffusée au printemps 2018, et adaptée d'un roman. Le problème, en fait, c'est que ce métrage est à ranger parmi les productions les plus génériques et oubliables de la chaîne, celles dans lesquelles Hallmark investit le moins d'efforts possible.

Ce qui se ressent à tous les niveaux de la production : musique envahissante et insipide, maquillages et coiffures médiocres (Gonzalo brille et a l'air très fatiguée pendant la moitié du film, certains personnages masculins sont clairement passés chez le même coiffeur), seconds rôles transparents, casting approximatif (McNally n'est pas désagréable, mais bon, il fait un peu jeune pour être crédible en cardiologue, surtout vu son look ; Zinck est non-existant), rythme assez laborieux, récit cousu de fil blanc...

Bref, c'est loin d'être remarquable, et tout le monde a l'air de galérer occasionnellement avec le script, que ce soit par manque de dynamisme ou de matériel intéressant.

Ce n'est pas forcément particulièrement mauvais, en soi, mais entre les montages musicaux, les sous-intrigues inintéressantes, et le rebondissement habituel du dernier quart d'heure qui parvient presque à rendre l'héroïne antipathique ("je sais que ton métier de cardiologue sauve des vies, et que tu as une opportunité unique de toucher le plus grand nombre de personnes possible avec ce nouveau poste qu'on te propose à l'autre bout du pays, mais moi aussi je suis une opportunité unique, alors sacrifie ta carrière pour moi et mes cupcakes !"... euh...), c'est loin de se démarquer de la médiocrité habituelle du genre.

2.5/6

L'Amour Tombé du Ciel (Undercover Angel - 2017) :

Divorcée et mère de Sophie (Lilah Fitzgerald), une jeune adolescente, Robin (Katharine Isabelle) s'installe dans une demeure en piteux état, qui demande des rénovations conséquentes. Voyant sa mère dépassée par l'étendue du chantier, Sophie fait alors un souhait... exaucé par le Paradis, qui envoie aussitôt Henry (Shawn Roberts), un ange assez maladroit, sous les traits d'un ouvrier en bâtiment, afin d'aider Robin et sa fille.

Comédie romantico-fantastique PixL diffusée début décembre 2017 (et bien plus tôt chez nous), et qui donne vraiment l'impression d'un téléfilm un peu bricolé de toutes pièces, et pas particulièrement bien développé, à mi-chemin entre une romance classique et un épisode des Anges du Bonheur.

Cette histoire d'ange gardien maladroit et costaud, presque niais, qui vient aider une famille suite à un vœu, ça aurait pu passer avec un enrobage festif et un peu de neige : après tout, le prétexte de la magie de Noël fait passer bien des choses... mais là, débarrassée de toute justification festive et limitée à des visuels ternes et mal éclairés, cette intervention divine semble vraiment aléatoire et injustifiée.

D'autant que les personnages n'ont même pas l'excuse d'être dans le besoin, ou vraiment malheureux, puisque tout le téléfilm baigne dans une sorte d'enthousiasme et de légèreté forcés (la musique façon mickey-mousing n'aide pas), que ce soit au niveau des premiers rôles (Roberts joue son ange comme un grand gamin immature et benêt, mais heureusement, Isabelle apporte à son personnage un peu de mordant) que des seconds (Britt Irvin est - un peu trop - animée, et sa romance avec son collègue psycho-rigide à gros bras ne fonctionne pas vraiment).

Bref, dans l'absolu, ce n'est pas forcément mauvais, mais ce n'est pas pour autant très convaincant, tout ça (mais je l'avoue, j'ai toujours eu du mal avec Shawn Roberts en protagoniste de comédie romantique), et si le métrage conserve les bons points des productions PixL (des sous-intrigues multiples centrées sur Britt Irvin, sur Sophie, sur la voisine), ainsi qu'une distribution féminine attachante et compétente, le tout reste vraiment prévisible, générique et quelconque, à l'image de l'affiche ci-dessus, qui remplace un Roberts musculeux par un homme à tout faire maigrichon et anonyme.

3 - 0.5 pour la photographie assez terne et délavée = 2.5/6

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