Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
L'Invité surprise de Noël (Coyote Creek Christmas - 2021) :
Organisatrice dans l'événementiel, Paige (Janel Parrish) retourne passer les fêtes de fin d'année dans l'hôtel familial, où elle décide d'organiser un grand festival international de Noël pour tous les clients. Mais elle apprend bientôt que ses parents (Cameron Bancroft, Linda Minard) ont décidé de vendre l'hôtel, et que le séduisant Dylan (Ryan Paevey), père célibataire qu'elle a rencontré sur place, est le représentant d'un développeur immobilier venu évaluer la propriété...
Pas grand chose à dire, en soi, sur ce téléfilm Hallmark très dérivatif (on pense par exemple à Un millier de flocons, entre autres) qui utilise beaucoup de clichés du genre (l'event planneuse, le père célibataire et son fils précoce, la vente de l'hôtel familial, le festival des traditions, le secret révélé au dernier moment, la meilleure copine et sa relation) de manière très calibrée, et ne parvient jamais vraiment à les transcender.
Il y a pourtant des personnages secondaires amusants - le chef flamboyant, la meilleure amie lesbienne qui n'ose pas se déclarer à sa flamme (d'ailleurs, je ne serais pas surpris de revoir Naomi King dans un premier rôle, un de ces quatre, tant elle m'a fait plus forte impression que Parrish) - le petit garçon a du répondant, et c'est somme toute assez compétent au niveau production et écriture (léger bémol pour les morceaux de ouate ultra-fauchée placée sur les arbres, lorsqu'ils cherchent un sapin de Noël, et pour la surcouche de maquillage appliquée sur Parrish), mais voilà, ça ne décolle jamais particulièrement et ça ne marque absolument pas les esprits.
Regardable, sans plus.
2,75 + 0,25 pour Naomi King = un minuscule 3/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Mes fiancés de Noël (Boyfriends of Christmas Past - 2021) :
Persuadée d'avoir une vie parfaite, un meilleur ami fidèle - Nate (Raymond Ablack), un travailleur social - et une carrière de rêve dans le marketing, Lauren (Catherine Haena Kim) ne réalise pas qu'elle passe à côté de beaucoup de choses, notamment à l'approche de Noël. Mais lorsque les "fantômes" de ses ex apparaissent, l'un après l'autre, durant les nuits précédant Noël, Lauren doit apprendre à ouvrir les yeux et à profiter de l'instant présent...
Énième variation du Conte de Noël de Dickens, ce Boyfriends of Christmas Past ne se démarque pas forcément du reste des adaptations par son scénario, assez cousu de fil blanc : la publicitaire carriériste qui refuse de s'engager sentimentalement et fait passer son métier avant son bonheur personnel, c'est du grand classique, et la touche surnaturelle des esprits de ses ex qui tentent de lui apprendre une leçon est une déclinaison romantique d'un modèle bien éprouvé.
Ici, on a donc droit à une revisite des différentes relations de la vie de Lauren, au lycée, à la fac, à l'âge adulte et peu de temps avant les événements du récit, le tout sur un ton assez goguenard, puisque le personnage de Catherine Haena Kim est tout sauf impressionné ou intrigué par ce qui se passe autour d'elle.
C'est ce sens de l'humour et de l'autodérision qui, ajouté à la diversité flagrante de la distribution (toutes les couleurs de peau, toutes les origines), font que Boyfriends of Christmas Past reste agréable à suivre et divertissant.
Ça ne marquera pas forcément les esprits pour autant, et d'un point de vue technique, la prise de son est un peu faiblarde par moments (et l'écriture parfois inégale, sonnant ponctuellement faux dans son exposition ou dans son enthousiasme forcé), mais dans l'ensemble, ça se regarde.
3.5/6
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Eight Gifts of Hanukkah (2021) :
À l'occasion des huit jours de Hanoucca, Sara (Inbar Lavi), une optométriste, reçoit des cadeaux très personnels de la part d'un admirateur secret. Tout au long de cette fête juive, elle tente ainsi de trouver lequel de ses prétendants est responsable de ces cadeaux mystérieux... mais peut-être est-ce Daniel (Jake Epstein), son meilleur ami d'enfance qu'elle considère comme un frère ?
Quelques jours de retard sur la Hanoucca pour cet unique téléfilm festif de la saison à être destiné au public juif américain (visiblement, les tentatives des années précédentes n'ont clairement pas porté leurs fruits niveau audience)... et il faut se contenter d'un remake basique de Romance secrète à Noël, sur lequel on a appliqué un filtre "Judaïsme" en lieu et place du filtre "Noël" habituel.
Le résultat est somme toute assez décevant, totalement générique, et pas aidé par une distribution assez frustrante : si Jake Epstein (déjà dans Prête-moi ta main à Noël) conserve son charme très "Mark Ruffalo", et si Inbar Lavi tient bien son rôle (même si le manque de continuité dans son apparence - dans certaines scènes, elle a des poches sous les yeux et semble ne pas avoir dormi depuis des lustres - trahit un tournage chaotique), tout le reste de la distribution est oubliable au possible, pour ne pas dire insipide (surtout les innombrables prétendants fades et quelconques).
Ajoutez à cela le recyclage habituel de la chaîne, qui réutilise ici l'un des hôtels canadiens enneigés récurrents dans ses productions, et place le tout à Seattle, une fois de plus, et voilà : un téléfilm qui, pris indépendamment, n'est pas forcément plus mauvais que la moyenne du genre, mais manque cruellement de personnalité une fois replacé dans son contexte global.
Après, je suppose que si l'on est juif est que l'on désespère de voir ses traditions reflétées à l'écran en fin d'année, l'absence totale d'efforts d'Hallmark pour ce film sera compensée par le simple fait qu'au moins, ce téléfilm a le mérite d'exister...
3 - 0.25 pour tout le côté redite du métrage, qui m'a bien agacé = 2.75/6
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Gingerbread Miracle (2021) :
Lorsqu'elle est contactée par Luis (Jorge Montesi), le propriétaire du café-pâtisserie Casillas Panadería où elle a travaillé durant sa jeunesse, Maya (Merritt Patterson), avocate indépendante dont la carrière fait du surplace, ne sait pas à quoi s'attendre. Elle apprend alors que Luis, désormais veuf, veut vendre le café, au grand dam d'Alex (Jon Ecker), son neveu, que Maya connaît depuis toujours. Alex et la jeune femme finissent ainsi par faire équipe pour trouver un acheteur digne de ce nom au café... et par se rapprocher par la même occasion.
Hmm... ce téléfilm m'embête. Parce que dans l'absolu, il n'est pas mauvais : la distribution est sympathique (Jon Ecker est une sorte de croisement entre Tom Welling et Matthew Bomer, Merritt Patterson est toujours agréable à suivre), la touche latino change un peu, et l'écriture est même un peu meilleure que la moyenne des productions Hallmark, avec des clichés utilisés mais de manière un peu différente (la rivalité avec le chef français, la jalousie d'Alex, l'absence de quiproquo de dernière minute, la touche "magique")... mais franchement, c'est à peine regardé, à peine oublié.
Probablement parce que le scénario en lui-même n'est pas très intéressant/original, et se résume à un énième "il faut sauver tel bâtiment ou tel magasin" mâtiné de "ils se connaissent depuis leur enfance et renouent à l'occasion de Noël". Rien de bien palpitant, un dénouement que l'on devine dès les premières minutes du film, et l'on finit donc ce métrage en pilotage automatique, sans trop prêter attention à ce qu'il s'y passe.
Et c'est dommage, parce qu'encore une fois, ce n'est pas mauvais pour autant.
3/6
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You, Me & the Christmas Trees (2021) :
Parce que sa récolte annuelle est victime d'une étrange maladie qui tue tous les sapins en moins d'une semaine après leur coupe, Jack (Benjamin Ayres) se tourne vers Olivia (Danica McKellar), une arboriste spécialisée dans les conifères. Ensemble, le duo va tenter de trouver une solution à ce problème inexplicable... tout en célébrant les fêtes de Noël.
L'un des tous premiers téléfilms festifs de la saison (diffusé le 22/10 aux USA !), ce métrage Hallmark a reçu un accueil assez hostile outre-Atlantique, pas aidé par l'annonce de la défection de McKellar pour une nouvelle chaîne concurrente, GAC, fondée par l'ancien patron d'Hallmark et financée par une droite américaine très très conservatrice.
Dans l'absolu, cependant, You, Me and the Christmas Trees n'est pas particulièrement mauvais, à défaut d'être mémorable : c'est un téléfilm Hallmark totalement générique, avec un focus sur la science inévitable compte tenu du lobbying de McKellar pour cette discipline, et avec un couple à l'alchimie assez moyenne, qui ne fait pas vraiment d'étincelles.
Le postulat de départ, qui en théorie changeait un peu, est vite rattrapé par le cahier des charges Hallmark (meilleur copine rousse, enchaînement des festivités et traditions de Noël, concours culinaire, fabrication de maisons de pain d'épices, shopping, échange de cadeaux...), les passages en mode Skype sont assez maladroits, et Jason Hervey (qui jouait déjà avec McKellar, enfant, dans Les Années coup de cœur) est assez mauvais cabotin en grand méchant dans les deux scènes où il apparaît... mais ce n'est pas assez pour vraiment tirer le tout vers le bas plus que de mesure, et au final, ce téléfilm s'avère anecdotique au possible.
3 - 0.25 pour la résolution bâclée de l'histoire des arbres malades et la dispute forcée du dernier quart d'heure = 2.75/6
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Une Invitation inattendue pour Noël (Crashing through the Snow - 2021) :
À sa grande surprise, Maggie (Amy Acker) est invitée par Kate (Brooke Nevin), la nouvelle compagne de son ex-mari Jeff (Kristian Bruun), à passer Noël, avec eux et avec les deux filles de Maggie et Jeff, dans le luxueux hôtel familial situé en pleine montagne. Dubitative et un peu jalouse, Maggie accepte, bien décidée à ne pas se laisser voler la vedette par la future belle-mère de ses filles... mais lorsqu'elle rencontre Sam (Warren Christie), le frère de Kate, ses priorités changent.
Premier film de Noël de l'année 2021, sacrifié au mois de juillet, ce Crashing through the snow ne méritait pas un tel sort, bien au contraire.
J'ai même envie de dire qu'il sera le mètre étalon à battre pour tous les autres téléfilms de la saison, tant il s'est avéré une excellente surprise, à la fois assez classique dans sa romance (qui fonctionne bien, d'ailleurs, puisque les deux acteurs ont une bonne alchimie) et dans ses clichés (toutes les traditions de Noël, etc), et différent dans sa mise en place, dans sa distribution (Bruun est tout sauf un homme Hallmark classique), dans le fait que tous les personnages sont développés, que ça présente une famille recomposée où le divorce n'est pas synonyme de guerre entre les ex, que ça s'intéresse presque autant au côté maternel de Maggie qu'à la romance, etc.
Ajoutez à cela une Amy Acker comme toujours excellente et trop rare, une Brooke Nevin attachante, un humour un peu plus osé (Jeff et Kate semblent avoir en commun un certain penchant pour les présidents américains ^^) et des fillettes sympathiques, et voilà, un téléfilm Hallmark tout sauf typique de la chaîne... et c'est probablement parce qu'il n'a pas été produit en interne, mais a été acheté à une maison de production.
Dommage qu'il ait été diffusé en été, ce qui garantit généralement des audiences plus faibles et un succès moindre.
4.5/6
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Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Une New-Yorkaise à la montagne (Snowkissed - 2021) :
Citadine jusqu'au bout des ongles, Kate (Jen Lilley) ne jure que par New York... Aussi, lorsqu'elle est envoyée au fin fond du Canada pour une interview, elle est prise au dépourvu. D'autant que l'auteur qu'elle doit rencontrer se fait désirer : dans l'intervalle, elle et sa meilleure amie Jayne (Amy Groening) logent dans un bed & breakfast tenu par Noah (Chris McNally) et son collègue Simon (Rodrigo Beilfuss), deux hommes séduisants qui peinent à mettre sur pied un service de visites guidées touristiques de la région. Les deux new-yorkaises vont alors les aider à se lancer...
Un téléfilm Hallmark qui appartient à la collection hivernale 2021, et qui s'avère assez peu marquant ou engageant.
Ce n'est pas forcément la faute de la distribution (les deux hommes sont compétents, Amy Groening est amusante), mais il faut bien avouer que le numéro de citadine névrosée et élitiste de Jen Lilley est assez lassant, à la longue, et que la direction artistique, toute en tons froids, surexposés, modernes et en guirlandes lumineuses blanches (qui n'ont pas été décrochées depuis Noël ?) peine à emporter l'adhésion.
Ce n'est même pas forcément mauvais, mais c'est totalement oubliable... d'autant que les paysages enneigés canadiens, s'ils sont jolis, manquent un peu de personnalité.
2.75/6
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Un Associé à croquer (Sweet Autumn - 2020) :
Entrepreneure à succès rêvant d'étendre ses opérations, Maggie (Nikki DeLoach) revient dans sa ville natale du Vermont à l'occasion du festival de l'Automne, et pour assister à la lecture du testament de sa tante, qui l'a élevée. Elle découvre alors qu'elle hérite d'une moitié de la confiserie de sa tante, tandis que Dex (Andrew Walker), le fournisseur en sirop d'érable de cette dernière, hérite de l'autre moitié. Bon gré mal gré, malgré leurs différences, Maggie et Dex vont devoir collaborer pour déterminer l'avenir de la boutique...
Un bon gros bof que cette rom-com automnale Hallmark signée de la plume du scénariste de L'Hôtel des coups de foudre, téléfilm passé en revue l'année dernière, et qui souffrait d'un script ultra-générique et quelconque.
Pas de surprise, donc, il en va de même ici : le cliché des deux protagonistes très différents contraints de partager un héritage (une boutique, une maison, un terrain, etc) est un grand classique Hallmark, qui revient une fois par an au moins, et ici, le scénariste n'en fait rien de particulièrement intéressant, d'autant qu'il le combine à un autre cliché récurrent, celui des deux "rivaux" qui doivent collaborer et concevoir une recette à l'occasion d'un concours (avec montage musical à la clef). Et je ne parle même pas des personnages secondaires afro-américains, clairement là pour servir de quota en début de film, et qui en disparaissent jusqu'à la fin.
C'est d'autant plus frustrant que le couple principal est plus que sympathique (les deux acteurs ont déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises, et ont une bonne alchimie), mais non : le tout est trop basique pour vraiment fonctionner, le gimmick des petites enveloppes (contenant des messages feel-good pleins de platitudes) à ouvrir pendant X jours, et qui débouchent sur une clef permettant d'ouvrir une boîte mystérieuse, donne l'impression que le script était initialement un métrage de Noël (voire même un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries) rebricolé pour l'Automne, et le quiproquo final, avec intervention de l'ex-petit-ami et réaction impulsive de Dex (alors qu'une discussion adulte et mature semblait s'engager), frustre particulièrement.
Un bon gros bof, comme je le disais.
2.5/6
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Amour, duel et pâtisserie (The Secret Ingredient - 2020) :
À sa grande surprise, Kelly (Erin Cahill) découvre qu'elle a été sélectionnée pour être l'une des participantes à un concours culinaire télévisée organisé pour la Saint Valentin, et présenté par Maneet Chauhan. Mais cette compétition se tourne de manière confidentielle et à l'aveugle : alors même qu'Andrew (Brendan Penny), qui s'est autrefois séparé de Kelly pour suivre des études culinaires à Paris, revient dans sa vie, elle ignore qu'il est l'un de ses rivaux dans ce concours, et que les enjeux de cette compétition risquent bien d'être plus importants que prévu...
Le Meilleur pâtissier de Noël.A Sweet Christmas Romance. Deux exemples relativement récents de comédies romantiques télévisées lorgnant très fortement sur les codes de la télé-réalité et des programmes culinaires, sans jamais réussir à les transcender pour proposer quelque chose d'intéressant.
The Secret Ingredient, malheureusement, ne déroge pas à la règle, et ce quand bien même la chaîne aurait ouvert son porte-monnaie pour recruter Maneet Chauhan, l'une des juges des compétitions de la chaîne Food Network, et pour adapter l'un des romans publiés par la maison d'édition interne à Hallmark, qui fournit au tout une structure un peu plus développée qu'à l'habitude.
Ici, en effet, on a deux protagonistes qui sont accompagnés quasiment en permanence d'assistants de production, y compris dans leur vie privée/dans les rues de New York, et qui ignorent qu'ils participent tous deux à la même émission. Cela change un peu la dynamique du téléfilm, mais ne va jamais bien loin, et malheureusement, le reste est, comme souvent sur Hallmark, générique, cliché et sans relief (on retrouve encore une fois des entreprises familiales en péril financier, etc).
Après, si l'on est passionné par Master Chef et autres programmes de ce genre, probablement que l'on trouvera le tout captivant (le téléfilm est en effet étrangement fasciné par l'idée de montrer les coulisses, le tournage et les épreuves d'un show culinaire de ce type), et le couple principal est attachant.
Mais honnêtement, dès la deuxième épreuve, j'ai plus ou moins décroché.
2.5/6
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Coup de foudre en direct (Love in Store - 2020) :
Lorsque leur patronne (Jackée Harry) leur annonce qu'elle va prendre sa retraite, Terrie (Alexandra Breckenridge) et David (Robert Buckley), deux présentateurs d'une chaîne de télé-achat populaire, aux styles très différents, comprennent qu'ils sont en concurrence pour son poste. Mais bientôt, la coprésentatrice de Terrie part en congé maternité : Terrie et David se retrouvent alors contraints de faire temporairement équipe, et développent une alchimie des plus troublantes...
Rom-com Hallmark de février 2020, et qui, au premier abord, semblait être un achat tardif de la chaîne : générique animé, utilisation de musique sous licence, personnages relativement adultes et intelligents, distribution pas encore lessivée par des apparitions répétées sur Hallmark, escape room... autant de caractéristiques se démarquant un peu du cahier des charges de la chaîne.
Et puis finalement le doute s'installe, entre le postulat de départ familier (ça ressemble à un téléfilm de Noël, mais je ne me souviens plus du titre), le placement vraiment honteux des produits Balsam Hill durant une séquence télé-achat (ce n'est même pas un téléfilm de Noël, et pourtant ils parviennent à nous faire près d'une minute sur la qualité formidable des sapins artificiels Balsam Hill :facepalm:), le personnage de l'ex-fiancé insipide...
Au final, les qualités et les défauts s'équilibrent, pour donner quelque chose de très moyen, et de malheureusement très oubliable.
3 + 0.25 pour les intonations parfaitement "télé-achat" du duo principal, qui a bien fait son travail sur ce point = 3.25/6
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Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Un hiver romantique (aka Au cœur de l'hiver - Winter in Vail - 2020) :
Frustrée par le manque d'avancement de sa carrière d'organisatrice événementielle, Chelsea (Lacey Chabert) démissionne lorsqu'elle apprend qu'elle a hérité d'un chalet dans la station de ski de Vail, Colorado. Elle s'y installe et réalise rapidement que la communauté locale, particulièrement accueillante et chaleureuse - et notamment le bourru Owen (Tyler Hynes), qui rénove le chalet - aurait bien besoin d'une campagne médiatique pour attirer les touristes...
L'un des téléfilms du Winterfest 2020 de Hallmark, cet Hiver Romantique est, à peu de choses près, une resucée de Coup de cœur sauvage (2018), déjà avec Chabert, mais en remplaçant l'Afrique du Sud par le Colorado enneigé. Alors certes, les menus détails diffèrent, mais les grandes lignes sont identiques : l'héritage, les locaux accueillants, le mec bourru, le lieu à "sauver", etc...
Tous les clichés habituels sont là : la grosse promotion qui ressurgit in extremis, la meilleure copine ethnique, l'Américaine citadine rigide et carriériste qui débarque comme une touriste dans un environnement exotique et décontracté, un séduisant travailleur manuel aux aspirations contrariées d'architecte, une communauté locale chaleureuse et traditionnelle, le concours de cuisine, le festival, blablablabla....
Et pourtant, malgré le fait que tout cela soit générique au possible, interchangeable (à quelques décorations près) avec un bon paquet de romances Hallmark de Noël, et que tout l'aspect pseudo-alpin de Vail soit un peu cheap et risible (mais ça, c'est un reflet de la réalité), le film ne fonctionne pas trop mal, aidé par des décors naturels à la neige épaisse et superbe, ainsi que par un couple principal plus décontracté et enthousiaste.
Les seconds rôles, à l'identique, sont assez sympathiques (bien que parfois sous-exploités), et le tout est produit avec une bonne humeur moins rigide et calibrée que les autres métrages de la chaîne... un peu comme Coup de cœur sauvage, tiens. croire que, dès qu'Hallmark lui paie ses vacances, Chabert se détend, et la production de ses films fait de même !
3.75/6
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En décembre, comme tous les ans, le blog des Téléphages Anonymes s'est mis dans l'esprit des fêtes de Noël, avec la Christmas Yulefest 2020, notre marathon festif de films de Noël en tous genres.
Un marathon moins chargé que d'habitude, grâce à un tri plus exigeant effectué en amont, et à une production, il faut bien l'avouer, un peu impactée par la pandémie...
Et qui dit tri exigeant en amont, dit aussi nombre de films (un peu) moins important (68 en 2020, contre 73 en 2019), et moyenne globale un peu plus élevée : l'année dernière, plus de deux tiers des films atteignaient à peine la moyenne ; cette année, 28 films sur 68 sont au dessus de la moyenne.
Les tendances se poursuivent, cependant, avec une augmentation notable de la diversité ethnique et culturelle, suite à des pressions de toutes parts, notamment médiatiques et des réseaux sociaux. Ainsi, Hallmark a fait le forcing, très tôt dans la saison, pour proposer de multiples métrages aux personnages un peu différents de la norme caucasienne de la chaîne : Jingle Bell Bride, Holly & Ivy, The Christmas Bow, The Christmas House, etc, autant de films mettant en avant la diversité ethnique et sexuelle de ses personnages... au grand dam des spectatrices habituelles de la chaîne, dont les représentantes les plus visibles, en ligne, ont tendance à être très religieuses et conservatrices.
Après, il faut bien avouer que cet effort de diversité (un peu artificiel, notamment dans sa présentation) s'est progressivement étiolé, au fur et à mesure de l'avancée de la saison, pour retomber dans sa routine habituelle : des visages (caucasiens) familiers, des couples (hétéros) familiers et des clichés à gogo.
En face, Lifetime n'a pas eu une saison exceptionnelle : parasitée par le coronavirus, la chaîne s'est plus que jamais reposée sur des achats extérieurs pour concurrencer Hallmark, et l'immense majorité des films de la chaîne s'est avérée médiocre et assez fauchée (les quelques téléfilms Lifetime que j'ai passés en revue cette saison étaient le dessus du panier... c'est dire).
Et pourtant, Lifetime a bénéficié d'une politique de diversité déjà bien établie : cela fait plusieurs années que Lifetime a pris de l'avance sur les autres en matière de représentativité, et c'est grâce à cela que la chaîne a pu proposer, de manière tout à fait naturelle, certains des films les plus mémorables de la saison, à savoir A Sugar & Spice Holiday (et sa distribution asiatique), ou encore The Christmas Setup (avec son couple gay... et Fran Drescher !).
Et puis il y a le reste : ION, UpTv, les chaînes afro-américaines... Pas grand chose de valable à se mettre sous la dent, dans tout ça, y compris sur Netflix, qui cède à l'appel du bigger louder dumber avec son Christmas Chronicles 2, et qui s'essaie à la comédie musicale clinquante par et pour les afro-américains, avec le polarisant Jingle Jangle.
# Film(s) du mois :
Un top 3 surprenant, cette année, puisqu'assez équilibré. D'un côté, un film indépendant, avec Feast of the Seven Fishes, charmant, léger et original. De l'autre, la diversité de Lifetime et Hallmark, avec d'un côté Holly & Ivy, et de l'autre A Sugar & Spice Holiday.
Mention spéciale à l'Apprenti Père Noël, dessin animé que j'avais déjà passé en revue dans ces pages, à Fran Drescher et son Christmas Setup, et à quelques autres téléfilms Hallmark, comme The Christmas Bow, The Christmas House, On the 12th Date of Christmas, Christmas by Starlight, Five Star Christmas, qui tous ont un petit plus qui les démarque du reste de la production festive.
# Flop(s) du mois :
Cup of Cheer, une parodie ratée du genre de la comédie romantique Hallmark ; Elfland, un dessin (pas très bien) animé fauché et inintéressant ; et Christmas on the Menu, terne, générique, cheap, et arrivé bien trop tard dans la saison pour que je fasse preuve d'indulgence envers lui.
Sans oublier de nombreux métrages à 2/6, de l'adaptation musicale du Grinch à une parodie laborieuse made in Syfy, en passant par des rom-comsHallmark en pilotage automatique, comme A Christmas Carousel.
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Pour les plus curieux d'entre vous, retrouvez bien évidemment la liste de tous les films de Noël déjà passés en revue dans le cadre des Yulefests des années précédentes en cliquant ici (index saisonnier) ou ici (index alphabétique) !
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# Petit écran :
Pas de série passée en revue, ce mois-ci, mais vous pouvez toujours retrouver les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.
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# À venir :
Retour à la normale dès demain, avec le programme habituel du blog : chaque jour, un film passé en revue, et le week-end, des séries, avec en janvier, et dans le désordre, Wonder Woman 84, Star Trek Discovery, The Mandalorian, The Croods 2, Enola Holmes, Wandavision, Soul, et bien plus encore... Sans oublier le début d'une rétrospective Agents of SHIELD par ce chez Sygbab !
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Un Vœu d'amour pour Noël (Project Christmas Wish - 2020) :
Dans sa petite ville natale, Lucy (Amanda Schull) organise chaque Noël une collecte de souhaits, qu'elle s'efforce alors de réaliser pour autrui. Mais cette année, lorsqu'elle découvre que la petite Max (Averie Peters) souhaite passer, avec son père Lucas (Travis Van Winkle), un Noël à l'ancienne, comme du vivant de feue sa mère, Lucy se retrouve à se plier en quatre pour la fillette... et à se rapprocher de Lucas.
Ultime film de Noël de cette saison sur mon calendrier (et l'un des tous derniers de la saison américaine), ce long-métrage Hallmark Movies & Mysteries (qui n'a rien de mystérieux) noue joue la partition habituelle du jeune veuf séduisant et ronchon, de la fillette précoce et enthousiaste, de la jolie célibataire passionnée par Noël qui va tenter de changer leur vie, du festival de Noël local, etc...
Rien de bien original ou inédit, donc, au niveau du scénario (adapté d'un roman), surtout à ce niveau de la saison, mais bizarrement, ça fonctionne à peu près. Le ton global est en effet plus dynamique et enjoué que la moyenne, quitte à en faire parfois un peu trop : l'héroïne, notamment, a tendance à être un peu agaçante, car particulièrement volontaire, insistante et envahissante.
Une protagoniste sarcastique qui n'en fait qu'à sa tête, prête à tout pour arriver à ses fins, même à paraître fouineuse et désagréable... mais ça passe presque, grâce à une Amanda Schull énergique à l'interprétation pas forcément très subtile, mais qui fonctionne globalement.
Chacun voit midi à sa porte, cela dit, et ce côté un peu égocentré pourra en frustrer plus d'un ; le reste, cependant, est plutôt compétent, avec des extérieurs à la neige (mi-réelle mi-fausse) convaincante, et un couple de personnages secondaires plutôt agréable et amusant à suivre.
Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde.
3.5/6
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Un Trésor sous votre sapin (Swept Up by Christmas - 2020) :
Spécialiste en antiquités engagée par Mr Hawthorne (Vlasta Vrana), propriétaire d'une splendide maison qu'il faut rendre présentable et décorer pour sa mise en vente à Noël, Gwen (Lindy Booth) découvre sur place qu'elle doit collaborer avec Reed (Justin Bruening), un vétéran désormais gérant d'une entreprise de nettoyage... mais le temps n'est pas au beau fixe entre les deux professionnels.
Vraiment pas grand chose à dire sur ce téléfilm HallmarkMovies & Mysteries de fin de saison, un téléfilm qui nous place une romance principale assez terne et quelconque entre deux protagonistes fatigués (pourtant, j'apprécie habituellement le duo), une romance secondaire entre un vétéran en fauteuil roulant (interprété par un athlète paralympique) et la meilleure copine de l'héroïne (un duo plus charmant et convaincant que le couple principal), une histoire de décoration de Noël à la valeur inestimable, un vieux ronchon qui est brouillé avec sa fille, etc...
J'ai eu du mal à me passionner pour le récit et à voir le bout de 90 minutes, même si, dans l'absolu, ce n'est pas non plus vraiment mauvais.
3/6 ?
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Le Manège magique de Noël (A Christmas Carousel - 2020) :
Lorsque Lila (Rachel Boston) et son père (Stuart Hughes) sont engagés par la famille royale d'Ancadia pour réparer un carrousel très spécial, ils s'installent sur place, et rapidement, Lila découvre qu'elle doit collaborer avec le Prince Whitaker (Beal Bledsoe) sur ce projet...
Non. Tout simplement non.
Ce téléfilm Hallmark serait arrivé en début de saison, j'aurais peut-être fait preuve d'indulgence, tout en me plaignant du recyclage éhonté de tous les clichés des films "royaux" maintes et maintes fois réutilisés par la chaîne : vague royaume au nom et aux accents anglais approximatifs, prince héritier séduisant, jeune roturière venant des USA et capable d'inspirer la famille royale, roi vieillissant et coincé sur le point d'abdiquer, fillette précoce et exubérante, gouvernante stricte et typiquement british, rivale amoureuse au sang bleu promise au Prince... blablabla.
Tous les clichés sont là, dans le même ordre que d'habitude, avec un bal/gala à la clef, un prince au tempérament artistique qui refuse son héritage et nous fait du sous-Hugh Grant, une Rachel Boston qui a opté pour une absence de maquillage peu flatteuse, une chanson de Noël pour la fillette, une promotion de dernière minute pour créer un quiproquo forcé et un carrousel de Noël plutôt joli, mais qui constitue plus ou moins le seul véritable intérêt du film.
Donc non. Il faudra faire mieux que ça, Hallmark. Ras-le-bol.
2/6 (d'autant plus frustrant qu'habituellement, j'aime bien Boston, et que Bledsoe n'est pas désagréable, accent forcé mis à part)
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L'Héritière de Noël (A Glenbrooke Christmas - 2020) :
Lasse de l'hypocrisie de son entourage, Jessica Morgan (Autumn Reeser), une riche héritière sur le point de prendre la tête de la multinationale familiale, décide de partir passer les fêtes de Noël incognito dans la bourgade de Glenbrooke, dont elle conserve des souvenirs d'enfance enchanteurs. Sur place, elle rencontre Kyle (Antonio Cupo), un séduisant pompier, et décide d'organiser une collecte de fonds pour sauver les cloches de l'église locale...
Visiblement, outre-atlantique, le couple Cupo/Reeser fait partie, aux yeux des spectatrices américaines, des duos de rom-coms Hallmark les plus populaires - pourquoi pas (j'ai par ailleurs beaucoup de sympathie pour Autumn Reeser), mais l'on ne peut pas vraiment dire que ce métrage festif serve vraiment les deux acteurs.
On se retrouve en effet ici avec un téléfilm ultra-balisé de bout en bout, adapté d'un roman, avec tous les clichés habituels du genre (il est pompier, mais était autrefois cadre d'une grande entreprise, et a préféré un métier plus manuel et viril, en honneur de ses parents, blablabla, l'organisation de l'événement, la meilleure copine afro-américaine, etc, etc), une héroïne à l'identité secrète qui est révélée juste à temps pour mettre en place le quiproquo du dernier quart d'heure, un propos générique sur l'art et sur les passions qu'il faut suivre, etc.
Absolument rien de mémorable ou d'original (le village "enchanteur" de Glenbrooke est indifférenciable de toutes les autres petites villes des téléfilms Hallmark), si ce n'est la prestation de Latonya Williams, plutôt amusante en jeune femme pompier qui se mêle de tout et de rien.
Ce n'est même pas mauvais, mais à ce point de la saison, c'est franchement insuffisant. Et ça n'a absolument pas sa place dans la collection Movies & Mysteries (à ce sujet, je ne serais pas surpris d'apprendre que Glenbrooke et Love, Lights, Hannukah !, diffusés le même jour, aient été initialement programmés sur la chaîne l'un de l'autre, et qu'une reprogrammation de dernière minute ait eu lieu pour tenter de rentabiliser le budget clairement plus important du film de Kirshner et Henner)
2.5 + 0.25 pour Latonya = 2.75/6
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Un sapin de Noël, deux amoureux (A Christmas Tree Grows in Colorado - 2020) :
Fille du maire de Brooklyn, Colorado, Erin Chambers (Rochelle Aytes) a une idée pour redonner vie à cette bourgade moribonde : dresser un immense sapin au milieu de la place de la ville, et attirer ainsi des touristes à Brooklyn. Mais le sapin sur lequel elle a jeté son dévolu appartient à Kevin (Mark Taylor), un séduisant pompier père célibataire, qui n'a pas grande sympathie pour le Maire. Erin décide alors de tout faire pour le convaincre...
L'une de ces comédies romantiques Hallmark déclinant la formule habituelle mais avec des personnages afro-américains, A Christmas Tree Grows in Colorado (apparemment un jeu de mots inspiré d'un roman intitulé A Tree Grows in Brooklyn... vu que l'action de ce métrage se déroule à Brooklyn, Colorado) s'avère un film totalement générique et oubliable, qui peine vraiment à convaincre.
Il émane en effet de tout ça un sentiment d'artificialité qui ne satisfait jamais vraiment : l'organisation précipitée de l'événement, quelques semaines avant Noël, avec pour enjeu de sauver la ville en créant soudain, à la dernière minute, une attraction touristique ; la fille du Maire qui est au Conseil municipal et va succéder à son père ; la relation conflictuelle d'Erin avec le pompier - jamais assez conflictuelle pour rendre suffisamment naturelle et spontanée la dispute qui mène à leur baiser ; le rendez-vous d'Erin avec un autre homme, juste après ce baiser fougueux ; le quiproquo entourant cet homme, en fait homosexuel (et paf, les spectatrices US boycottent le film !) ; les dialogues de la fillette, pourtant adorable ; et même l'enthousiasme constant et exubérant de l'héroïne (l'actrice est pourtant sympathique, et elle a une bonne alchimie avec Mark Taylor)...
Rien de tout cela ne sonne particulièrement crédible et sincère, et cette impression ne fait pas vraiment de bien au film, déjà ultra-formaté de la façon la plus basique et quelconque possible (les montages musicaux, notamment le montage récapitulatif de fin, sont vraiment en pilotage automatique). Un bon gros bof.
À noter la présence de Laura Bertram (Andromeda !), dans le rôle de la meilleure amie caucasienne de l'héroïne (qui ne sert à rien, mais bon, ça fait toujours plaisir de la revoir).
2.5/6
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Un Noël plein de charme (A Little Christmas Charm - 2020) :
Jeune conceptrice de bijoux travaillant avec sa sœur enceinte (Britt Irvin) dans une friperie, Holly (Ashley Greene) découvre un bracelet à pendentifs oublié dans une tenue, et décide d'en retrouver le ou la propriétaire. Pour ce faire, elle s'associe avec Greg (Brendan Penny), un journaliste séducteur à la recherche d'un sujet d'article pour une publication à Noël...
Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui respecte la charte "Mysteries" de sa collection, mais qui, honnêtement, ne me laissera pas le moindre souvenir : adapté d'un roman, le déroulement de ce métrage est un véritable boulevard arpenté en pilotage automatique, qui n'a pour lui qu'un flirt plus ouvert et assumé qu'à l'accoutumée entre les deux protagonistes.
Ashley Greene (au visage de plus en plus taillé à la serpe) et Brendan Penny fonctionnent ainsi bien ensemble, mais l'histoire dont ils sont les héros est tellement générique et quelconque que je serais bien en peine, 24 heures après avoir vu le métrage, de me souvenir de ce qu'il s'y passe exactement (ah, si, à un moment ils portent des costumes rétro... pour une raison ou une autre).
Alors dans l'absolu, ce n'est pas forcément désagréable à regarder... pour peu que l'on fasse autre chose en même temps.
3 - 0.25 pour les bruitages "magiques" à chaque apparition du pendentif = 2.75/6
(cela dit, honnêtement, le film serait arrivé plus tôt dans la saison, je me serais probablement montré plus indulgent avec lui)
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Chroniqueuse bien-être très populaire renvoyée juste avant Noël par Tripp (Dylan Neal), son nouveau rédacteur en chef, Kayleigh (Danica McKellar) retourne dans sa famille pour les fêtes. À sa grande surprise, cependant, Tripp vient la retrouver chez elle, pour tenter de la reconquérir, tant professionnellement que sentimentalement...
Mouais. C'est probablement parce que la saison est désormais bien avancée, et que ma patience a des limites, mais... j'ai trouvé le tout assez médiocre, pour ne pas dire agaçant. Il faut dire que ce téléfilm Hallmark, écrit par une journaliste de NBC News, accumule tous les clichés du genre, de manière assez mécanique et approximative : on ne croit jamais vraiment à cette histoire de chroniqueuse lifestyle superstar (sa photo est sur tous les taxis de la ville, on la reconnaît dans la rue) qui est renvoyée sur un coup de tête par le nouveau rédac-chef, au détour d'une restructuration budgétaire, à quelques jours de Noël.
C'est bourré de raccourcis peu probants, de personnages secondaires quelconques (le meilleur ami gay est à la fois un cliché ambulant sorti des années 2000, et une fausse tentative de diversité frustrante, puisque le récit tourne nettement autour du pot de sa sexualité, comme si ce Christmas She Wrote avait été produit il y a 5 ou 10 ans), de visages familiers (Jerry Wasserman était le Scrooge de Evergreen 4) et l'essence même de l'intrigue est assez problématique au niveau éthique : le rédac-chef (incompétent) qui renvoie sa chroniqueuse vedette, part à l'autre bout du pays pour la rembaucher (et sauver son propre poste au passage), tombe amoureux d'elle, et tente de la convaincre de revenir en lui promettant (entre autres) d'engager de nouveau son meilleur ami fraîchement renvoyé... mouais (et ce n'est pas la décision de dernière minute "je ne veux plus être rédac-chef, je veux redevenir journaliste !", uniquement là pour désamorcer tout conflit d'intérêts, qui y change quoi que ce soit).
Et je ne parle même pas de la carrière de romancière sentimentale frustrée de l'héroïne, qui finit par décrocher un contrat de publication potentielle grâce à sa relation avec son patron, ou encore de ses conseils lifestyle, d'une platitude effarante. Ah, et bien sûr, j'oubliais la rivalité en carton entre Tripp et Dan, l'ex-petit-ami médecin sans frontières au charisme de poulpe mort...
Bon, je vais arrêter là les frais : pour une raison ou pour une autre, ce Christmas She Wrote ne m'a pas du tout convaincu, donc je n'ai aucune envie de me montrer généreux... et pourtant, j'aime bien Danica McKellar.
2.25/6
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L'Amour revient toujours à Noël (Time for Us to Come Home for Christmas - 2020) :
Parce qu'ils ont tous reçu une mystérieuse invitation à un séjour gratuit à la Snowfall Inn, cinq inconnus se retrouvent sur place à l'approche des fêtes de Noël, et apprennent à se connaître : Karen (Lini Evans), une institutrice divorcée, Ted (Peter Kelamis), qu'elle a brièvement fréquenté trente-cinq ans plus tôt, Jasper (Leon), un musicien veuf, Owen (Doron Bell), un père divorcé peinant à s'occuper de sa fille adolescente (Vienna Leacock), et Sarah (Lacey Chabert), une avocate au grand cœur qui, avec l'aide de Ben (Stephen Huszar), le propriétaire de l'hôtel, va tenter de percer le mystère de ces invitations anonymes...
Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui se veut un nouveau volet de l'anthologie inspirée des chansons de Blake Shelton, laquelle a donné lieu, par le passé, à À la maison pour Noël et au Fabuleux bal des neiges.
Ici, le lien avec la chanson de Shelton est ultra-ténu, pour ne pas dire inexistant (dans cette histoire, personne ne revient à la maison pour Noël), mais ce téléfilm assez discret, à l'énergie et au rythme modérés, correspond pour une fois pleinement à sa chaîne de diffusion : plus sérieux, plus "mystérieux", plus sincère, moins de romance (même si les clichés sont toujours là, entre les montages enthousiastes, les activités festives qui s'enchaînent, le profil de Ben - ancien trader reconvertir dans quelque chose de plus honorable, blablabla) mais une interprétation inégale des différents personnages (Chabert, notamment, s'est alignée sur l'énergie globale du film, et est assez effacée).
Ce n'est pas désagréable à suivre, le postulat de départ est intéressant (en plissant un peu les yeux, ça ressemblerait presque un peu à un Agatha Christie), mais bon dans l'ensemble, le tout est cousu de fil blanc, et le spectateur a trop rapidement dix longueurs d'avance sur les tenants et aboutissants du récit.
3/6
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Christmas in Evergreen 4 - Les petits miracles de Noël (Bells are Ringing - 2020) :
Alors que le mariage de Michelle (Holly Robinson Peete), la mairesse d'Evergreen, approche à grands pas, celle-ci tente de trouver quelqu'un pour s'occuper du musée de la ville, à l'ouverture imminente. Toujours à la recherche d'une direction à donner à sa vie, Hannah (Rukiya Bernard) se propose alors, au grand dam de son compagnon (Antonio Cayonne), aux ambitions professionnelles différentes, et qui trouve qu'Hannah s'éparpille déjà beaucoup trop...
La formule est désormais bien rodée, avec ce quatrième volet de la série des Christmas in Evergreen : il y avait le premier volet, Un Festival pour Noël, assez moyen et avec Ashley Williams en vedette ; le second volet, La Clé d'un Noël réussi, encore moins marquant, avec une Jill Wagner à l'enthousiasme un peu trop forcé ; un troisième épisode, Le Calendrier secret de Noël, avec Maggie Lawson, un volet un peu maladroit, mais paradoxalement le plus attachant du lot.
Et donc, dans ces trois téléfilms Hallmark, deux personnages secondaires récurrents : Michelle (Holly Robinson Peete), la mairesse de la ville d'Evergreen, et Hannah (Rukiya Bernard), qui devient ici le personnage principal du récit (et ce malgré la présence plus imposante de Peete et de son partenaire sur l'affiche du métrage).
Ce qui devrait être une bonne nouvelle, puisque cette actrice est attachante et naturelle... malheureusement, force est de constater que cet Evergreen 4 s'éparpille un peu, à l'image de son héroïne.
L'intention de la production était claire : deux intrigues parallèles mettant en vedette des personnages afro-américains, écrits par une co-scénariste elle aussi afro-américaine - autrement dit, faire de cet Evergreen 4 l'un des métrages représentatifs de la nouvelle direction de la chaîne, une direction ethniquement diverse et pluraliste.
Et pourquoi pas. Mais pour cela, il aurait fallu un scénario plus fort. Déjà, exit le schéma habituel de la romance qui se noue au fil du récit : les deux couples principaux sont déjà établis, et privé de cette tension romantique habituelle, le script semble se chercher.
Ici, on a Hannah confrontée à un Scrooge en puissance et à des jumelles excentriques ; là, les caméos habituels de certains des personnages récurrents de la série (Ashley Williams et Barbara Niven, oui, Jill Wagner ou les acteurs du troisième film, non) ; ailleurs, le mariage de Michelle, sa sœur, son père et son compagnon coincé à l'autre bout du pays pour cause de COVID mauvais temps (il passe tout le film à intervenir via Skype) ; sans oublier les histoires de couple d'Hannah, le chœur de la ville, etc...
En résulte un récit global qui manque un peu de cohésion et de point focal. Rien de vraiment rédhibitoire, d'autant que le film conserve, globalement, un capital sympathie et une petite touche de fantastique agréables, mais on sent clairement que la production a été plus chaotique que prévue, ce qui a probablement mené à des réécritures de dernière minute - tout ce qui a trait à Michelle est, pour faire simple, sous-développé et peu intéressant, et même le conflit principal, au cœur du récit, est un peu léger.
Bref, une cuvée plus faible que la précédente, ce qui est bien dommage pour Rukiya Bernard.
3/6
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Avocate new-yorkaise ambitieuse, Avery (Lacey Chabert) prépare son mariage, lorsque tout s'écroule. Soudainement célibataire, Avery choisit alors de ne pas annuler les leçons de danse de salon qu'elle avait réservée pour le mariage, motivée en ce choix par Roman (Will Kemp), le séduisant professeur qui dirige le studio...
Un duo principal déjà repéré dans Amour, romance et chocolat et dont l'excellente alchimie (ainsi que la danse, si l'on est friand de ce genre de danse de salon) fait l'essentiel de l'intérêt de ce téléfilm Hallmark assez générique.
Le script ne se fera ainsi pas remarquer par son originalité : l'essentiel des clichés est là, depuis le fiancé jaloux jusqu'à la meilleure copine afro-américaine, en passant par l'héroïne carriériste mais qui a des aspirations artistiques enfouie au plus profond de son âme... bref : c'est ultra-classique, pas forcément palpitant, mais Lacey Chabert est dynamique et particulièrement motivée (on devine que Hallmark a fait ce métrage sur mesure pour elle, probablement parce qu'elle prenait alors des cours de danse IRL), et face à elle, Will Kemp, danseur de formation, assure les chorégraphies avec un côté flegme british au sens de la répartie bien éprouvé.
Et puis le film se permet même un petit hommage aux classiques, avec un bref numéro de danse dans la rue, ce qui fait toujours plaisir.
3.5/6 pour moi, probablement un peu plus si l'on est un assidu de Danse avec les stars.
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Une Famille cinq étoiles pour Noël (Five Star Christmas - 2020) :
Sans en avertir sa famille (Jay Brazeau, Grace Beedie, Blair Penner, Barbara Patrick, Paula Shaw), Ted Ralston (Robert Wisden) a transformé la luxueuse demeure familiale en bed & breakfast, mais sans parvenir à la rentabiliser. À l'occasion des fêtes de fin d'année, sa fille aînée, Lucy (Bethany Joy Lenz) apprend qu'une célèbre critique hôtelière (dont l'identité réelle est inconnue) est de passage dans la région : vient alors le moment pour les Ralston de se faire passer pour les employés du B&B, afin de faire croire aux deux clients de passage (Victor Webster, Laura Soltis) que l'hôtel fonctionne à plein régime...
Tiens, une bonne surprise, pour ce métrage qui joue la carte de la farce familiale et du film collectif, et se démarque ainsi nettement du tout-venant de la saison Hallmark.
Et pourtant, ça ne partait pas forcément d'un très bon pied, avec une Bethany Joy Lenz comme souvent écrite comme volontaire, autoritaire, curieuse et ultra-compétitive : une personnalité assez abrasive, qui rend les premiers instants de ce métrage assez agaçants. Et puis, progressivement, malgré un manque de charisme chez certains membres de la famille Ralston, malgré quelques grosses ficelles, et malgré un Victor Webster empâté, la mayonnaise finit par prendre.
Ce n'est jamais suffisamment dynamique, drôle ou rythmé pour vraiment totalement fonctionner en tant que farce, jamais suffisamment subtil pour que les rebondissements surprennent ou que les sous-intrigues soient vraiment efficaces (la grossesse, les études de la plus jeune), mais dans l'ensemble, le tout est assez rafraîchissant, relativement original (le mot-clé étant "relativement"), et finalement assez mémorable en comparaison du reste de la saison.
4 - 0.25 pour la caractérisation de BJL = 3.75/6
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Noël, mon boss et moi (Christmas by Starlight - 2020) :
Parce qu'un développeur immobilier a prévu de démolir le café de ses parents, Annie (Kimberly Sustad), avocate, décide d'aller le rencontrer, pour tenter de le faire changer d'avis. Sur place, elle fait la connaissance de William Holt (Paul Campbell), le fils du développeur, un homme nonchalant et sarcastique qui ne semble pas vraiment passionné par son travail au sein de l'entreprise familiale : il accepte alors d'aider Annie, à condition que celle-ci lui serve d'avocate pendant quelques jours, le temps de régler quelques affaires...
Encore une histoire de petite ville qui dépérit, de méchant développeur immobilier qui veut y imposer sa loi, de petite entreprise à sauver juste avant Noël, de fête à organiser au dernier moment, etc... mais ici, ça fonctionne.
Probablement parce que cette comédie romantique Hallmark est écrite par ses deux acteurs principaux, des acteurs principaux qui se connaissent bien (cf Noël, romance et coïncidences, entre autres), qui s'entendent bien, et ont donc une excellente alchimie, assez dynamique et impertinente.
Résultat : tous les clichés du genre passent comme une lettre à la poste, portés par un rythme assez primesautier et par un ton jamais trop sérieux. Après, ça reste une rom-com Hallmark assez classique (malgré son couple de personnages secondaires gays), donc rien d'exceptionnel à se mettre sous la dent, mais la bonne humeur, la décontraction, le naturel et le sens de l'humour de tout le monde rendent ce Christmas by Starlight clairement sympathique.
3.75/6
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Passionnée de Noël, Christina (Mia Kirshner) prépare son restaurant pour les fêtes de fin d'année, en mémoire de sa mère adoptive décédée, lorsqu'elle découvre, au détour d'un test ADN, qu'elle a des origines juives. Rapidement, elle se rapproche alors d'une famille qui s'avère être celle de sa mère biologique (Marilu Henner), et elle rencontre David (Ben Savage), un critique culinaire qui la prend sous son aile pour lui expliquer les traditions de leurs ancêtres...
Mouais. Le seul téléfilm de Hanoucca du line-up Hallmark, ce métrage aurait honnêtement eu plus sa place sur la chaîne Hallmark Movies & Mysteries que sur la chaîne principale : ici, en effet, tout est plus mélodramatique, ça larmoie beaucoup (Marilu Henner est en effet à fleur de peau, un bon niveau au dessus de tout le monde en matière d'intensité des émotions), et le point central du métrage est clairement plus la découverte des traditions et de l'héritage de Christina que sa romance tiède avec un Ben Savage manquant un peu de charisme.
C'est d'ailleurs le cas de toute la distribution masculine du téléfilm, assez transparente ; en face, les femmes s'en sortent mieux, même si l'on peut se demander si Kirshner était enceinte durant le tournage : dotée de formes et de joues bien rondes pendant les trois-quarts du film, elle semble les perdre, çà et là, le temps d'une scène ou deux, signe d'un tournage dans le désordre.
Rien de bien grave, en soi, si la production ne faisait pas tout son possible pour dissimuler ses rondeurs en la cadrant au dessus de la poitrine, en la couvrant plus que de mesure, et en appliquant un flou artistique sur chacun de ses gros plans...
Mais peu importe. Love, Lights, Hanukkah ! reste tout à fait regardable, malgré son écriture assez laborieuse par moments (les explications des traditions juives sont didactiques, toute la mise en place est assez improbable et précipitée), et a le mérite de changer un peu de la routine habituelle. Cela dit, c'est loin d'en faire un indispensable, surtout si l'on préfère ses téléfilms Hallmark plus légers et dynamiques.
3.25 - 0.25 pour le "Château Jean-Marc" (facepalm) = 3/6
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