Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Dora et la Cité Perdue (Dora and the Lost City of Gold - 2019) :
Après avoir passé toute son enfance dans la jungle avec ses parents archéologues (Michael Pena, Eva Longoria), Dora (Isabela Moner), exploratrice en herbe, doit affronter un monde qu'elle ne connaît pas : le lycée. Mais bien vite, il apparaît que ses parents ont disparu alors qu'ils cherchaient une cité perdue inca : embarquée à son insu dans cette aventure, Dora ne pourra compter que sur son singe Boots, son ami d'enfance Diego (Jeff Wahlberg), et plusieurs de ses camarades de classe (Nicholas Coombe, Madeleine Madden) pour tenter de sauver sa famille, et de découvrir un trésor inégalé...
Une comédie d'aventures qui adapte de manière assez ludique, décomplexée et parodique les aventures de Dora l'exploratrice, ici réinventée en adolescente excentrique et hors de son élément, mais toujours sincère et bienveillante.
Un film tout simplement amusant à suivre, même si l'on ne connaît rien du personnage, et que le métrage a des limites évidentes : décors qui sentent un peu trop la jungle de studio, scénario forcément prévisible, musique un peu passe partout, bad guy transparent et cabotin, et influences extérieures très présentes (notamment dans la manière dont le film reprend ouvertement des passages d'Indiana Jones et la Dernière Croisade, en guise d'"hommage")...
Heureusement, l'énergie et le capital sympathie d'Isabela Moner permettent de faire facilement oublier tous ces défauts minimes, et font passer un bon moment (inattendu) devant ce qui était pourtant, à la base, un projet des plus improbables.
Un 4/6 agréablement surpris.
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Bigger, Stronger, Faster* - * The Side Effects of Being American (2008) :
Un documentaire formellement plutôt réussi sur la fascination du muscle chez les Américains, mis en parallèle avec l'effondrement de l'American Dream, la popularisation du dopage stéroïdien, et les destinées de trois frères (Chris, le réalisateur, Mike et Mark), fans de catch, de bodybuilding, de cinéma d'action, et issus d'une famille en surpoids.
Très professionnel dans sa forme (bien monté, pertinent, bien rythmé - même s'il y a peut-être 10 minutes de trop) et intéressant dans son fond, le métrage approche cependant son sujet principal sous un angle assez particulier et problématique, qui finit par le desservir.
Sous prétexte d'une interrogation sincère sur le sujet des stéroïdes anabolisants, effectuée par un Chris ne prenant pas de stéroïdes, contrairement à ses frères, le documentaire semble souvent se ranger du côté des supporters de la pratique stéroïdienne, à grands renforts de fausses équivalences, et de comparaisons discutables.
Les stéroïdes sont-ils dangereux ? Il y a pire, et de toute façon, ils ont plein d'effets médicaux bénéfiques pour certains malades. Les stéroïdes ont-ils des effets secondaires ? Tout le monde ne les subit pas, et de toute façon, d'autres médicaments en ont aussi. Utiliser des stéroïdes, est-ce tricher ? Tout le monde triche, et de toute façon, l'important c'est de gagner. Est-ce que les détracteurs des stéroïdes ont des arguments valides ? Ils n'ont pas de preuves, et de toute façon, ce sont tous des vendus à la solde d'untel ou d'untel. Est-ce que les stéroïdes devraient être interdits dans le sport de haut niveau ? Le grand public demande des performances toujours plus spectaculaires, et de toute façon, tout le monde prend des médicaments en tous genres au quotidien, dans tous les domaines, pour être plus performant. Est-ce que les stéroïdes anabolisants peuvent provoquer des dépressions et de l'agressivité ? Non, au pire, ils ne font que les amplifier, et de toute façon, ce sont des symptômes pré-existants qui sont provoqués par la société.
Etc, etc, etc... systématiquement, le documentaire répond aux critiques les plus communes sur les stéroïdes en bottant en touche, en diagonale, en détournant l'attention, et en donnant la parole à des intervenants choisis avec soin : les détracteurs sont tous présentés comme des bouffons peu honnêtes, et les défenseurs (quasiment tous boursouflés de muscles) ont largement le temps et l'occasion de défendre leur point de vue.
Une position très orientée qui, en temps normal, serait suffisante pour m'agacer. Sauf que tout cela participe au message cynique et désenchanté qui se dégage du film, et qui constitue le sous-titre de ce dernier : les stéroïdes ne sont pas une cause de problèmes en Amérique, mais bien un symptôme du mal-être du pays, un pays uniquement fasciné par la gagne, et pas par les perdants. Un pays où seul compte la victoire et le succès, quels que soient les moyens employés pour y parvenir, et où "que celui qui n'a jamais pêché me jette la première pierre" est sincèrement utilisé comme une défense par tous ceux qui prennent des stéroïdes.
Là où le tout est assez triste, c'est que le réalisateur (et le documentaire) semble totalement résigné à cette culture de la triche, qu'il considère comme normale et qu'il a intégré dans sa vie : il n'est guère surprenant alors de constater que Bigger, Stronger, Faster est plus intéressant en tant que portrait d'une famille complexée et clairement en souffrance, en quête du Rêve Américain (comme la plupart des utilisateurs de stéroïdes présentés dans le documentaire, qui tous semblent utiliser ces substances pour pallier un manque ou un autre), qu'en tant qu'enquête biaisée sur les stéroïdes.
Au final, le documentaire n'est qu'un demi-succès, et tout l'argumentaire sur les stéroïdes ne parvient vraiment pas à convaincre. Mais ce qu'il dit sur la société américaine est loin d'être inintéressant, quand bien même ce ne serait qu'en filigrane, et même si sa défense bancale des stéroïdes finit par éclipser ce message.
3.5/6
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À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...
Stormquest - Kimbia, la Cité des Femmes (Stormquest -1987) :
Dans le royaume matriarchal de Kimbia, trois guerrières passent en jugement après avoir commis des crimes divers, dont celui d'avoir pris un amant. Dans un Royaume voisin, dirigé par la cruelle Stormqueen (Linda Lutz), des hommes tentent de se libérer de l'oppression et de la discrimination d'une société cruelle. Ensemble, hommes et femmes vont renverser l'ordre établi...
Ultime film de sword & sorcery made in Corman et tourné en Argentine, ce Stormquest est tellement mauvais qu'il est directement sorti en vidéo, bien des années plus tard.
Et encore, je dis qu'il est mauvais, mais ce n'est pas exact : il est peut-être même mieux produit que les précédents, avec moins de problèmes techniques (bien qu'il en reste toujours un certain nombre), mais le tout est compensé par un rythme inexistant, par une durée excessive (aucun autre métrage de cette semaine ne dépassait les 80 minutes - ici, on est facilement à 20 minutes de plus), et par un scénario tout simplement inintéressant, couplé à des acteurs médiocres, et à une bande originale fauchée.
Difficile de rester réveillé devant ce film, devant son propos pataud sur l'égalité des sexes, ou devant son humour particulièrement laborieux, entre bruitages "comiques", et insistance à faire des deux femmes en surpoids la cible de tous les "gags".
Ajoutez à cela une étrange propension au bondage sm sur des hommes "chiens", des stocks shots animaliers, et une poursuite finale interminable, et voilà : probablement le pire métrage de cette semaine.
1/6 (à noter, cependant, enfin une actrice afro-américaine au casting, et une absence totale - il me semble - de la nudité racoleuse des autres titres produits par Corman)
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À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...
Deathstalker 2 (1987) :
Lorsque le maléfique sorcier Jarek (John La Zar) usurpe son trône, et y place un double maléfique créé par ses soins, la Princesse Evie (Monique Gabrielle) cherche de l'aide. Sous l'identité de Reena, une voyante, elle tombe alors sur Deathstalker (John Terlesky), un héros réticent, qui finit par accepter de lui prêter main forte...
Que se passe-t-il lorsqu'un réalisateur/scénariste (Jim Wynorski) embauché par Corman décide de réécrire, avec son acteur principal (et ami de longue date), le script de ce Deathstalker 2, pour en faire quelque chose à mi-chemin entre une screwball comedy et d'un cartoon de Bugs Bunny ?
On se retrouve tout simplement avec le meilleur film de sword & sorcery made in Corman, une quasi-parodie au ton pas si éloigné que ça d'un Evil Dead 2, sorti la même année : entre le héros, façon Ash Campbell/Mad Martigan et sa répartie amusante, la princesse/voyante un peu naïve et cruche, le méchant sorcier assez... efféminé, et leurs aventures improbables (match de catch chez les Amazones avec une ancienne de GLOW, etc...), le métrage s'avère une parodie du genre "barbare" plutôt sympathique et dynamique, portée par un thème musical étonnamment entêtant.
Alors certes, les défauts habituels des productions Corman sont toujours présents (post-synchro, interprétation, décors, etc...), mais ici, ça passe sans problèmes, car le film ne se prend jamais au sérieux.
Sauf, étrangement, lors du duel final entre Deathstalker et Jarek, un duel bien chorégraphié, efficace et à peu près convaincant.
Et pour couronner le tout, le métrage se permet même un bêtisier durant le générique de fin : que demander de plus ?
3.5/6
(par contre, je ne vais pas m'infliger les deux Deathstalker suivants, puisque non seulement ils ne rentrent pas dans le cadre de cette semaine Corman en Argentine - ils ont été tournés au Mexique et en Bulgarie - mais en plus, l'acteur principal change de nouveau à chaque film, et le ton redevient plus sérieux et insipide)
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À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...
Amazons (1986) :
Après avoir eu une vision mystique, Dyala (Windsor Taylor Randolph), une Amazone, est envoyée à la recherche d'une épée magique, seule capable de vaincre le cruel sorcier Kalungo (Joseph Whipp). Pour l'aider, Tashi (Penelope Reed), la fille de son ennemie jurée, Tashinge (Danitza Kingsley)... mais Dyala ignore que Tashinge a trahi les Amazones, et qu'elle est la maîtresse de Kalungo.
Reconnaissons à cet Amazons un avantage sur beaucoup de ses congénères de la même période : son scénario, plus développé et structuré qu'à l'habitude. Et pour cause, puisque c'est une adaptation, par son propre auteur, d'une nouvelle publiée en 1979, et consacrée aux guerrières d'un royaume africain... ce qui explique clairement pourquoi tous les lieux et les noms de ce métrage sonnent africains, quand bien même les Amazones seraient toutes interprétées par des caucasiennes blondes peroxydées et siliconées !
Des Amazones d'ailleurs pas très douées, puisqu'elles passent leur temps à se faire battre au combat, kidnapper, menacer de viol, etc : la routine, en somme, pour ces films de sword & sorcery made in Corman, qui rajoute même ici une scène de sexe entre la traîtresse et le sorcier, comble de la gratuité, avec en prime des effets de montage assez risibles.
La routine aussi au niveau des combats approximatifs, de la musique médiocre, de la post-synchronisation et de l'interprétation assez discutables, des acrobaties de l'héroïne (il faut voir son attaque finale sur le sorcier, montée avec les pieds)... ajoutez à cela une Dyala qui passe tout le film à beugler comme une marchande de poissons, une lionne se transformant (forcément) en femme dénudée, et voilà, encore un film particulièrement laborieux au catalogue de Concorde Pictures.
2/6 (c'est un peu mieux que d'autres titres du catalogue, cela dit)
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À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...
Les Magiciens du Royaume Perdu (Wizards of the Lost Kingdom - 1985) :
Lorsque le sorcier Wulfrich (Edward Morrow), père de Simon (Vidal Peterson), est tué par son rival, le cruel sorcier Shurka (Thom Christopher), ce dernier prend alors la tête du royaume et tente de forcer la princesse à l'épouser. Simon, qui s'est échappé, décide de se venger du sorcier : avec l'aide de Gulfax, son monstre de compagnie, de Kor (Bo Svenson), un guerrier de légende vieillissant et de nombreux autres êtres fantastiques, Simon va tenter de reconquérir le trône...
Exception parmi les nombreux films d'exploitation tournés par Corman à cette époque, Wizards... est un film à destination du jeune public : pas de sexe, pas de sang, mais tout un éventail de créatures fauchées et d'efffets spéciaux primitifs, à commencer par Gulfax, une sorte de sous-Chewbacca albinos, fainéant et marmonneur.
Il y a des nains, des dragons, des chimères, des gnomes, des hommes-lézards, des nymphes, des mouches géantes, des hobgobelins, des chevaliers à l'apparence très Monty Python, des cyclopes, bref, c'est du grand n'importe quoi, mais ça a le mérite d'être généreux et de ne pas se prendre trop au sérieux (Kor et sa fiancée cyclopéenne ^^).
C'est probablement d'ailleurs ce qui fait que le film fonctionne en partie : il est sympathique.
Malgré tous ses problèmes, sa post-synchro approximative, ses effets ratés, ses combats baclés, sa musique recyclée, sa forteresse en carton-pâte, son prologue utilisant des séquences de Deathstalker et autres, etc, les personnages sont amusants (j'ai un faible pour Shurka, le sorcier colérique qui désintègre tous ses servants, et tente de remplacer la Reine par une princesse plus jeune ; et pour Kor, guerrier glandeur et décontracté), et dans l'ensemble, il se dégage un sentiment d'aventure pas désagréable, finalement assez proche de quelque chose comme La Caverne de la Rose d'Or.
Ce n'est pas bon, c'est souvent amateur, le jeune héros est clairement un pur produit des années 80, mais ça se regarde nettement plus facilement que certaines des précédentes productions Corman.
2.5/6
(On ne peut pas en dire autant de Wizards of the Lost Kingdom 2, tourné en 1989 en Californie (?), et qui parvient à faire encore plus fauché que le premier, sans son capital sympathie, mais avec un méchant sorcier mémorable (Sid Haig), ainsi que David Carradine et Lana Clarkson qui reprennent (à peu près) leurs rôles d'Amazone et de Kaine, histoire de faciliter le recyclage d'images de leurs films respectifs... Du 1/6, en étant généreux.)
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Barbarian Queen (1985) :
Lorsque la horde de guerriers du Seigneur Arrakur (Arman Chapman) s'abat sur le village de la Reine barbare Amathea (Lana Clarkson), le jour de son mariage, elle en réchappe de justesse, alors même que son fiancé Argan (Frank Zagarino) est passé à tabac, que sa soeur Taramis (Dawn Dunlap) est violée, et que tous deux sont enlevés par les assaillants. Accompagnée de Estrild (Katt Shea) et de Tiniara (Susana Traverso), Amathea part alors en quête de vengeance...
On retrouve le même scénariste que sur Deathstalker, et avec lui, une quantité énorme de viols en tous genres, d'orgies et de femmes maltraitées, humiliées et torturées.
Alors certes, ici, ça se marie un peu mieux avec le thème global du film - une sorte de gros rape & revenge - mais ça reste aussi totalement gratuit, et assez lassant à la longue : trop de nudité et de violence cinématographique tue la nudité et la violence cinématographique, et finit par agacer.
D'autant que le film n'est pas aidé par une distribution assez peu intéressante (toutes ces "barbares" au brushing 80s parfait ; le compagnon insipide d'Amathea ; les méchants transparents), par des personnages un peu énervants (toutes les barbares qui assistent l'héroïne), et par une post-synchronisation quasi-intégrale du film, particulièrement approximative, fauchée, et monotone.
Le résultat, c'est que malgré une bande originale de Christopher Young et de James Horner (!), on s'ennuie rapidement devant ce métrage, et devant sa fin catapultée, qui clôt une énorme bataille collective où personne ne sait se battre.
Un bon gros bof.
1.5/6
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Kaine le Mercenaire (The Warrior and the Sorceress - 1984) :
Ancien guerrier de légende offrant désormais son épée au plus offrant, Kain (David Carradine) arrive dans un village désolé où deux seigneurs de guerre, Zeg (Luke Askew) et Bal Caz (Guillermo Marin) se disputent le seul puits existant. Kain décide alors de manipuler les deux hommes en prétendant se ranger du côté de l'un ou de l'autre, avec pour seul objectif de libérer la sorcière Naja (Maria Socas), et de défendre les villageois...
Remake officieux mais assumé de Yojimbo de Kurosawa, Kaine le mercenaire est un bon cran au-dessus de Deathstalker, à tous les niveaux.
Oui, il y a toujours une dose énorme de nudité gratuite (la pauvre Maria Socas est topless du début à la fin du métrage) ; oui, l'interprétation est toujours très inégale ; oui, les effets sont approximatifs (le lézard qui parle marmonne est assez moyen ; bizarrement, un budget plus important semble avoir été consacré aux quatre seins d'une danseuse topless... allez comprendre ^^) et les combats encore plus...
Mais le film est globalement mieux structuré, les personnages mieux définis, Carradine a un certain charisme très efficace en mercenaire manipulateur vêtu de noir, et dans l'ensemble, le tout semble nettement plus maîtrisé, avec un petit côté western spaghetti pas déplaisant.
À noter une bande originale intéressante (bien que massacrée au montage), et un quota de viols nettement en recul par rapport à Deathstalker : c'est toujours ça de pris.
2.5/6
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À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...
Deathstalker (1983) :
Envoyé par une sorcière à la recherche d'un calice, d'une amulette et d'une épée de légende, Deathstalker (Rick Hill) rejoint le tournoi organisé par le maléfique Munkar (Bernard Erhard), détenteur du calice et de l'amulette. Armé de l'épée magique, il y croise le chemin de Salmaron (Augusto Larreta), d'Oghris (Richard Brooker) et de la belle Kaira (Lana Clarkson), et se fraie un chemin parmi tous les participants du tournoi... et parmi toutes les captives du harem de Munkar !
Scénario décousu, violence de cartoon, interprétation approximative, distribution sans charisme, tentatives de viols à gogo, trop-plein de nudité, maquillages à $2.50, bruitages fauchés : pas de doute, on est bien devant un film d'exploitation des années 80.
Un métrage pas très intéressant, qui peine à doser ses effets et son racolage, et qui n'a pas grand intérêt en soi. Il faut dire qu'avec un acteur principal aussi insipide, difficile de trouver grand chose à dire sur le métrage (quoi que : la scène où le sbire du méchant est transformé en femme, et manque de se faire violer par le héros est presque involontairement drôle).
1.5/6
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Tron : l'Héritage (Tron Legacy - 2010) :
Depuis la disparition de son père, le célèbre Kevin Flynn (Jeff Bridges), Sam (Garrett Hedlund) vit une existence de rebelle, refusant de prendre la tête de l'empire Encom bâti par son géniteur. Jusqu'au jour où il reçoit un message de Flynn, l'amenant à se rendre dans l'ancienne salle d'arcade familiale, désormais fermée : là, il trouve un passage vers le monde virtuel créé par son père, un monde désormais dominé d'une main de fer par Clu (Jeff Bridges), clone numérique de Flynn, bien décidé à émanciper les programmes de leur monde numérique, pour conquérir le monde réel. Mais face à lui se dresse Sam, son père et Quorra (Olivia Wilde), la protégée de ce dernier...
Le premier Tron est un film techniquement et visuellement révolutionnaire, qui compensait son script un peu approximatif par des idées et des images mémorables, et qui, malgré le petit coup de vieux qu'il a pris, tient toujours la route.
Cette suite, qui reprend grosso modo les grandes lignes du premier film et s'inscrit dans sa continuité, bénéficie des technologies d'effets spéciaux modernes, pour offrir un spectacle tout simplement splendide : c'est généreux, ça chatoie, c'est bourré d'idées visuelles, la direction artistique est mémorable, et surtout, ça ne souffre pas du facteur "costumes en mousse et frisbees en plastique" de l'original.
Tout est crédible, c'est beau, c'est spectaculaire... mais malheureusement, le film dépasse les deux heures, soit une bonne demi-heure de plus que le film original, et ça se ressent.
Le rythme de ce Tron Legacy est ainsi un peu défaillant, avec des ventres mous prétextes à de l'exposition et à des dialogues qui auraient mérité d'être coupés ou réécrits de manière plus dynamique... et ce qui n'aide pas, c'est Garrett Hedlund, un acteur tout à fait compétent, mais pas assez charismatique ou mémorable pour emporter l'adhésion, ou tenir un tel film sur ses épaules.
Dans son double rôle, Bridges est efficace, bien qu'un peu trop excentrique pour que le personnage soit vraiment sympathique, et Olivia Wilde, elle, apporte une énergie bienvenue à son personnage, immédiatement attachant.
Dommage, donc, que Tron Legacy ne soit pas plus rythmé, et que son protagoniste ne soit pas plus mémorable : en l'état, le film est un spectacle superbe, mais un peu froid et parfois inabouti (pas forcément surprenant, cela dit, puisque le film est écrit par les showrunners de Once Upon A Time - loin d'être un modèle de rigueur d'écriture - et que c'est le premier long-métrage de son réalisateur - issu du monde des effets spéciaux).
3.75/6
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Tron (1982) :
Lorsque Kevin Flynn (Jeff Bridges), informaticien de talent, découvre que Ed Dillinger (David Warner), l'un de ses supérieurs, s'est attribué tout le mérite de son travail, il décide de se venger en piratant les systèmes de l'entreprise. Mais ceux-ci sont dirigés par le Master Control Program, une intelligence artificielle décidée à étendre son influence sur le monde réel : Flynn se retrouve numérisé dans les systèmes de l'entreprise, et livré aux jeux du cirque du MCP, dominés par Sark, l'avatar de Dillinger. Pour s'en sortir, Flynn ne pourra compter que sur sa vivacité d'esprit, ses réflexes de joueur, et sur l'aide de Tron (Bruce Boxleitner) and Yori (Cindy Morgan), deux avatars de ses collègues, conçus pour se battre contre le MCP...
Un classique du cinéma de science-fiction des années 80, plus pour sa forme que pour son fond, il faut bien l'admettre (même si le propos sur les joueurs/utilisateurs en tant que dieux des programmes est intéressant).
Cela dit, même si le film a bien vieilli (entre les bruitages parfois un peu too much, les costumes en mousse, les frisbees repeints, et la bande originale qui s'aventure parfois un peu trop vers la Parade Électrique de Disneyland), et que le script aurait mérité un jet supplémentaire pour atténuer ses aspérités, le tout reste particulièrement inventif, original, intelligent et visuellement fascinant.
Pas un chef d'oeuvre, mais un vrai film culte (avec en prime un Jeff Bridges très sympathique).
4.25/6
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Teen Titans Go ! vs. Teen Titans (2019) :
Lorsque les Trigons de deux univers unissent leurs forces pour conquérir le multivers, les Teen Titans de multiples réalités sont contraints de s'associer pour tenter de sauver le monde, et d'éviter que les démons de Raven ne consument toute existence...
Long-métrage DC mettant en avant la franchise Teen Titans Go ! (toujours conspuée par les puristes malgré un Teen Titans Go ! To The Movies très réussi), ce Versus joue la carte de l'immense crossover, et ramène sur le devant de la scène les personnage de la série Teen Titans, ceux-là même que les fans réclamaient à corps et à cris.
Et pour un retour, c'est un sacré retour, avec un récit fidèle aux TTG : c'est absurde, puéril, ça chante, ça danse, ça se bat, ça se jalouse, ça assiège le Pôle Nord et ses habitants, et surtout, ça rend hommage à d'innombrables versions de ses personnages, de l'époque Hanna-Barbera au New52 du DCU animé, en passant par plein d'autres versions Elseworlds toutes plus déjantées les unes que les autres.
Autant de versions qui s'unissent pour vaincre le mal, dans un affrontement épique qui n'est pas sans rappeler une certaine autre franchise cinématographique, et son grand final à base de portails.
Alors certes, à nouveau, il est peu probable que ce film fasse changer d'avis les amateurs les plus radicaux de la franchise, qui regrettent le Teen Titans de leur enfance, et détestent l'orientation comique de TTG!. Mais les amateurs de cette dernière y trouveront une nouvelle fois leur compte, et riront de bon cœur devant ce méga-crossover improbable et déjanté.
4.5/6
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Stuber (2019) :
Stu (Kumail Nanjiani), conducteur Uber timide et hésitant, prend un beau jour comme passager Vic Manning (Dave Batista), inspecteur de police souffrant de cécité partielle passagère suite à une opération des yeux, mais qui malgré tout tente de retrouver l'assassin de sa partenaire (Karen Gillan). Une mission improbable dans laquelle Stu va être embarqué, à son grand dam...
Un buddy movie nonchalant et pépère, pas très drôle, pas très rythmé, pas très original, pas très bien réalisé, pas très bien écrit, et avec de l'action assez médiocre (malgré la présence de Iko Uwais de The Raid en bad guy)... autant dire que ça aurait tout du DTV, ou, si Batista travaillait encore avec la WWE, un film typique des productions cinématographiques WWE Studios des années 2000-2010.
Bref, c'est ultra-générique, ça se regarde sans jamais vraiment susciter l'intérêt ou l'amusement, et ça ne vaut que par le capital sympathie de sa distribution, de Batista à Nanjiani, en passant par Gillan, Betty Gilpin, Mira Sorvino, Natalie Morales, Steve Howey...
2.25/6 (principalement pour le cast)
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Chez les Téléphages Anonymes,d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Freddy contre Jason (Freddy vs. Jason - 2003) :
Oublié par les habitants de Springwood, Freddy Krueger (Robert Englund) décide de ramener Jason Voorhees (Ken Kirzinger) à la vie pour qu'il fasse régner la terreur dans la petite ville, et qu'il réveille le souvenir de Krueger, lui rendant par là-même ses pouvoirs. Mais Jason est incontrôlable, et Freddy réalise rapidement que Jason est un obstacle à sa résurrection. D'autant qu'un groupe de jeunes (Monica Keena, Jason Ritter, Kelly Rowland...) semble avoir compris les sombres desseins de Freddy, et monte les deux tueurs l'un contre l'autre...
Après des années de development hell, voilà enfin ce crossover entre Freddy et Jason, tous deux sous l'égide de New Line Cinema... et ça aurait pu être pire.
En l'état, ce n'est pourtant pas particulièrement bon : c'est assez mal écrit, assez mal interprété (Monica Keena, au wonderbra gonflé à l'hélium, surjoue beaucoup ; Kelly Rowland est médiocre), et ça opte pour conserver le pire des Jason (les jeunes idiots, la nudité gratuite - siliconée -, la phobie de l'eau !? ) sans en avoir le meilleur (Kirzinger fait un Jason tout à fait honorable, mais n'est pas Kane Hodder), mais la partie Freddy vs Jason, en tant que telle, n'est pas désagréable, principalement grâce à l'abattage de Robert Englund.
On se retrouve ainsi avec un film assez schizophrène, tiraillé entre ses deux protagonistes et leurs styles différents, sans jamais réussir à être totalement convaincant d'un côté ou de l'autre : Jason n'est qu'un outil bourrin manipulé par Freddy, et ses meurtres sont bien trop caricaturaux pour être crédibles (les victimes font des vols planés de plusieurs dizaines de mètres, à grand renfort de câblage et de doublures numériques), et à côté, les ados ne sont jamais suffisamment intéressants ou bien caractérisés pour faire des antagonistes intéressants pour Freddy.
Et puis il y a ces combats Jason/Freddy, où Freddy semble soudain maîtriser le kung-fu, et semble immortel, aussi bien dans le monde des rêves que dans le monde réel... les idées ne sont pas mauvaises, mais à nouveau, c'est souvent trop cartoonesque pour fonctionner (surtout dans le monde réel).
Bref, conceptuellement, il y a des moments intéressants dans ce Freddy vs Jason, et le postulat de base n'est pas désagréable du tout, mais c'est dans l'exécution que le tout pêche : on sent les réécritures, les reshoots, les scènes coupées en post-production, et tout cela donne un rythme bancal au métrage, pas aidé par des jeunes insipides insuffisamment caractérisés (pauvre Katharine Isabelle). Ajoutez à cela une illustration musicale assez médiocre (le mélange des deux thèmes fonctionne, le nu-metal nettement moins), une réalisation inégale (c'est joliment photographié et mis en scène, mais certains ralentis sont plus risibles qu'autre chose), et voilà : un crossover amusant à regarder, mais assez faiblard au final, pour deux personnages qui auraient mérité mieux.
Ça aurait pu être pire... mais ça aurait surtout pu être bien mieux.
2.5/6 (amusant de repérer Evangeline Lilly dans une petite scène au lycée)
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Chez les Téléphages Anonymes,d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Vendredi 13 - Chapitre IX : Jason va en Enfer (Jason Goes to Hell : The Final Friday - 1993) :
Lorsqu'il est réduit en miettes par le FBI, les morceaux du corps de Jason Voorhees finissent à la morgue. Mais rapidement, le Mal infestant le cœur de Jason se transmet d'hôte en hôte, tel un parasite, avec un objectif : trouver un descendant des Voorhees pour se réincarner, et redonner vie à Jason. Mais Creighton Duke (Steven Williams), un chasseur de primes, est sur la piste du tueur, et il va utiliser Steven (John D. Le May) et Jessica (Kari Keegan) pour parvenir à ses fins...
Premier film de la franchise sous l'égide New Line... et c'est un joli ratage : script très approximatif qui suit un parasite passant de corps en corps, et nous prive donc de Kane Hodder pendant les 3/4 du film ; un Jason laid au possible, sorte de grosse boursouflure au masque incrusté dans sa chair ; des personnages principaux insipides (dont un protagoniste ressemblant à la doublure lumière de Ted Raimi) ; une réécriture des origines de Jason qui n'est pas très cohérente avec le reste de la franchise (le Necronomicon et la dague kandarienne de la saga Evil Dead, voulus par le réalisateur/scénariste comme une explication de la résurrection perpétuelle et de la violence de Jason) ; un rythme anémique ; et pour ne rien arranger, des mises à mort inégales, parfois censurées pour la version cinéma (notamment les campeurs rajoutés lors des reshoots).
Bref, si Jason Goes To Hell peut avoir des moments amusants, et des effets physiques réussis (signés KNB), le film est vraiment pénible à suivre, entre son histoire de dernier parent éloigné des Voorhees (qui fait très Halloween), ses effets spéciaux datés années 90, et son fanservice cinématographique (qui case donc Evil Dead, Stephen King, Creepshow, John Carpenter, et bien sûr Freddy Krueger).
Probablement l'un des épisodes les plus faibles de la saga, si ce n'est le plus faible (alors que, bizarrement, je gardais le souvenir d'un métrage plutôt divertissant, là, j'ai vraiment lutté pour arriver au bout).
1.25/6
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Retour à Zombieland (Zombieland : Double Tap - 2019) :
Dix ans après s'être rencontrés, Tallahassee (Woody Harrelson), Columbus (Jesse Eisenberg), Wichita (Emma Stone) et Little Rock (Abigail Breslin) forment toujours une famille plus ou moins unie. Mais entre des zombies qui évoluent de manière agressive, et une Little Rock qui tente de s'émanciper, les choses se compliquent rapidement pour le groupe...
En voyant débarquer cette suite, 10 ans après l'original, je me suis aperçu que je n'avais aucun vrai souvenir de l'original, vu à sa sortie, et jamais depuis. J'ai donc décidé de revoir le premier opus avant sa suite, histoire de me rafraîchir la mémoire... et je n'aurais probablement pas dû.
En effet, Zombieland (2009) était un road-movie sympathique, bourré de l'humour typique des scénaristes de Deadpool, et avec une distribution attachante, mais qui souffrait ponctuellement d'un rythme un peu inégal (inhérent au format du récit) et d'une fin de film un peu approximative. Un 4/6 pépère, en somme, aidé par le fait que le film soit sorti assez tôt dans la vague des films de zombies.
Pour cette suite très tardive, il en va autrement : la vague zombie est venue, repartie, et a joliment épuisé la patience des spectateurs ; pire : avec le succès des Deadpool, les scénaristes ont gagné en confiance et en liberté de manœuvre, ce qui n'est pas forcément une bonne chose.
Et en effet, dans cette suite, si l'on reprend les mêmes (devant et derrière la caméra) et qu'on recommence, on a souvent l'impression que le film n'est qu'un tas d'idées diverses accumulées pendant 10 ans, et mises bout à bout de manière approximative et brouillonne.
En vrac : problèmes de couple, triangle amoureux (avec une Zoey Deutch en bimbo blonde idiote), séjour à la Maison Blanche, visite à Graceland, visite à Babylone et défense de ce paradis hippie, rencontre des "clones" (Luke Wilson et Thomas Middledich), notion d'évolution des zombies, etc, etc, etc.
Autant d'idées qui fragmentent le film, et lui donnent un côté épisodique assez frustrant, d'autant que chacune de ces idées n'est que superficiellement développée (les différents types zombies, par exemple, ne reviennent jamais dans le récit après leur présentation, running-gag du Homer excepté) ; et c'est là que l'on se souvient qu'en 2013, l'équipe du film avait tenté de décliner Zombieland en série tv pour Amazon, un projet avorté après le pilote.
Difficile alors de ne pas voir dans ce Zombieland Double Tap un recyclage des idées inexploitées d'une série éventuelle, qui expliquerait vraiment le côté épisodique de ce second épisode.
Et c'est bien dommage, tout comme l'est la numérisation à outrance des zombies, qui prennent l'aspect d'une horde façon World War Z, et le fait qu'à plusieurs reprises, le scénario s'avère très prévisible (le rebondissement concernant Madison, le retour de Nevada, le sort d'Albuquerque et de Flagstaff...).
D'autant plus dommage que les personnages restent sympathiques, que l'action est réussie, et que les nouvelles arrivantes (Rosario Dawson, Zoey Deutch), bien que sous-développées, sont amusantes.
Mais dans l'ensemble, sans m'être forcément ennuyé, je suis ressorti de ce Zombieland 2 assez déçu, façon "tout ça pour ça ?".
3/6 dont facilement 0.5 pour "Bill Murray contre les zombies", la scène du générique de fin.
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L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...
Costume Quest, saison 1 (2019) :
Dans la petite ville d'Auburn Hollow, capitale du nougat, quatre enfants - les jumeaux Wren (Gabriella Graves) et Reynold (Sloane Letourneau), Lucy (Allie Urrutia) et Everett (Isaac Ryan Brown) - découvrent que les Répugnants, des monstres issus d'une dimension parallèle, sont bien décidés à mettre la main sur tous les nougats de la ville, et à conquérir le monde en utilisant ces sucreries pour alimenter leurs pouvoirs. Pour les vaincre avant Halloween, les enfants ne peuvent compter que sur leur courage, et sur des costumes magiques découverts dans une boutique abandonnée, tenue par le mystérieux Norm (Fred Tatasciore)...
Adaptation des jeux Costume Quest du studio Double Fine par le studio d'animation Frederator, Costume Quest (la série) a été diffusée sur Amazon en deux parties, en cours d'année 2019, pour une première saison comptant 26 épisodes de 11 minutes (réunis sous la forme de deux demi-saisons de 6 et 7 double-épisodes de 23 minutes.
Au programme, donc, une série d'animation très sérialisée, à l'instar d'un Adventure Time (du même studio), d'un Over the Garden Wall (même scénariste) ou d'un Gravity Falls (auquel on pense très souvent devant ce Costume Quest). Progressivement, au fil de la saison et des costumes dont se parent les protagonistes, on découvre ainsi les secrets d'Auburn Hollow, la capitale mondiale du nougat, assiégée (en secret) par des monstres affamés : l'histoire de ces monstres, celle de Norm (le vendeur de costumes), les origines de ces costumes magiques, et l'existence, autrefois, d'un autre groupe d'enfants costumés, dont faisait alors partie Oona, la présidente actuelle de l'usine de nougats de la ville.
Une mythologie prise au sérieux par la série, assez dramatique et touchante, et qui n'est pas sans évoquer, là aussi, un certain Scoody-Doo : Mystères Associés (qui reste à ce jour la meilleure série Scooby Doo de tous les temps, rappelons-le), et qui reste intéressante, dans l'ensemble, y compris dans la manière dont le programme s'approprie totalement l'univers des jeux pour en faire quelque chose de très différent : dans ces derniers, en effet, pas de nougat, pas de Norm, et une histoire très différente.
Y compris au niveau des personnages, d'ailleurs : pas vraiment développés dans les jeux, les quatre enfants acquièrent ici des caractères plus prononcés, qui gardent les embryons de personnalité des protagonistes des jeux, pour les pousser un peu plus loin. Wren, la meneuse du groupe, est volontaire, abrasive, impulsive, et parfois presque antipathique ; son frère Reynold est peureux, angoissé et constamment sur la défensive ; Lucy reste discrète, passionnée de science ; et Everett est dynamique, admiratif de son grand frère, et un peu vantard.
Autre différence par rapport aux jeux, les antagonistes : si dans l'esprit, les monstres de la série (les Grubbins des jeux deviennent ici des Répugnants, dont les Grubbins sont une sous-classe) restent des créatures difformes amatrices de bonbons, ici, ils ont droit à un relookage (pas très convaincant, il faut bien le dire) et à de nouvelles capacités, puisque l'ingestion de nougat leur permet de se transformer en super monstres, façon sentai.
Mais c'est bien l'esthétique de la série qui frappe en premier : les jeux avaient déjà un aspect graphique très marqué et délibérément simpliste, et la série le pousse un peu plus loin encore, mélangeant cette esthétique à un style d'animation plus actuel et familier (encore une fois, on pense pas mal à diverses séries d'animation jeunesse assez populaires, déjà citées ici, mais aussi à Rick et Morty).
Ça plaira ou non, et j'avoue avoir eu du mal à adhérer aux premiers épisodes de la série, précisément à cause de la direction artistique de celle-ci. Au fil des épisodes, cependant, on s'habitue à ce graphisme particulier, et à ces monstres assez approximatifs, d'autant que la série est bien doublée, assez amusante, et dotée d'une bande originale efficace.
Sans oublier l'écriture, maîtrisée et sachant se montrer à la fois touchante et drôle ; je dois bien avouer qu'à l'approche de la fin de saison, en voyant toutes les sous-intrigues saisonnières (même les plus anecdotiques, comme celle de Roody Tootz, ou des deux Grubbins avec qui Lucy sympathise) converger de manière cohérente et logique, en voyant les forces en présence s'amasser pour un combat épique, en réalisant à quel point les scénaristes avaient pensé en amont et de concert les thématiques de la série, son propos (en filigrane) sur les réfugiés et l'immigration, et ses rebondissements, je me suis dit que mes réserves sur l'esthétique de la série ne pesaient finalement pas très lourd.
Reste que, comme pour toute œuvre animée, les parti-pris graphiques pourront en rebuter plus d'un ; et je suis d'ailleurs le premier à regretter certains des choix faits par la production, notamment en ce qui concerne les Grubbins. Mais dans l'ensemble, Costume Quest s'avère un programme très sympathique et ludique, qui permet de continuer, sous un autre angle, l'expérience des deux jeux déjà existants. En attendant l'épisode spécial de Noël, à venir très bientôt.
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Doom - Annihilation (2019) :
Une escouade de Marines de l'UAC (Amy Manson, etc) arrive sur Phobos, la lune de la planète Mars, où un laboratoire scientifique ne répond plus après avoir activé un portail ancestral et mystérieux...
Nouvelle adaptation de la franchise vidéoludique Doom, après un premier métrage très moyen, et ce malgré sa distribution sympathique (The Rock, Karl Urban, Rosamund Pike)... et ici, c'est encore pire.
Nettement, même, puisqu'on se trouve ici devant un DTV cheapouille, tourné dans les pays de l'Est, avec une distribution insipide, une écriture médiocre, des costumes fauchés, et des monstres au compte-goutte (si l'on omet les deux dernières minutes, il n'y a que de pauvres humains vaguement zombifiés, et un seul vrai monstre dans ce film, toujours le même cascadeur en costume qui se fait tuer et ressurgit un peu plus tard...), tout ça dans un métrage de couloirs sombres et de fusillades génériques.
Alors certes, il y a bien quelques moments ponctuellement intéressants (le clin d’œil à Wolfenstein, la brève visite finale dans la dimension démoniaque intégralement numérique), mais dans l'ensemble, entre son héroïne baptisée Joan Dark ("Jeanne d'Arc"), son BFG en plastique tenu n'importe comment, et l'inintérêt chronique de tout le script, c'est, dans l'ensemble, vraiment mauvais.
1.25/6
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En Eaux Troubles (The Meg - 2018) :
En explorant les profondeurs du Pacifique, l'équipage d'une plate-forme d'observation sous-marine libère un Mégalodon, qui décide de visiter la surface. Seul Jonas Taylor (Jason Statham), plongeur expert en opérations de secours, se dresse entre le requin et les innocents...
Pendant toute la première heure du film, je suis resté particulièrement perplexe.
Pourquoi ce métrage était-il si mou, à ce point dépourvu de rythme, de tension, de suspense, de direction d'acteurs ? Pourquoi, avec un tel postulat de base, le requin n'était jamais mis en valeur visuellement, notamment au niveau des jeux d'échelle ? Pourquoi les rares tentatives d'humour tombaient-elles systématiquement à plat ? Pourquoi un tel casting (Ruby Rose, avec sa coupe de cheveux immonde) ? Bref, pourquoi ce Meg était-il aussi plat est insipide ?
Et puis j'ai réalisé qui se trouvait derrière la caméra, et tout s'est éclairé. Jon Turteltaub, faiseur responsable des deux Benjamin Gates, déjà victimes d'une durée abusive, d'un casting inégal, d'un rythme et d'une direction d'acteurs inexistants...
Sans surprise, on retrouve ici tous ces défauts, avec en prime une bonne dose de financement chinois, qui se perçoit constamment à l'écran, dans toute l'approximation que cela entraîne (notamment au niveau de l'interprétation) et dans cette pseudo-romance principale qui ne fonctionne jamais.
Décousu, jamais suffisamment bon ou rythmé pour être un bon film, jamais suffisamment débile ou déconneur pour être un nanar sympathique, jamais suffisamment sanglant pour effrayer, avec un requin aux proportions qui varient selon les plans, The Meg passe tout son temps entre deux eaux, la définition même de la médiocrité et du film sans le moindre intérêt.
Et ce n'est pas le rebondissement télégraphié qui arrive à la barre des 70 minutes ("on a tué le requin géant, victoire ! Ah, non, il y en a un autre encore plus géant !") qui change quoi que ce soit, puisque tout retombe aussitôt pour verser dans l'émotion plate et forcée.
1.5 + 0.25 pour la petite fille amusante = 1.75/6
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Little Monsters (2019) :
Lorsqu'il découvre que son neveu doit partir en excursion scolaire avec son institutrice, la belle Miss Caroline (Lupita Nyong'o), Dave (Alexander England), un musicien raté, glandeur, et fainéant, se propose pour accompagner la sortie. Mais cette dernière tourne au cauchemar lorsqu'une épidémie zombie se déclenche dans une base militaire voisine, et se propage au parc animalier où les enfants se trouvent...
Une zom-com australienne globalement inégale, mais finalement assez distrayante. Le problème, en fait, c'est cette mise en place avec un humour très australien : pendant 20-25 bonnes minutes (jusqu'à l'apparition des zombies, en fait), on a droit à de la slacker comedy assez bas-de-plafond, graveleuse et lourde, centrée sur le protagoniste, guitariste raté et loser fini.
Un protagoniste irresponsable et guère sympathique, au parcours rédemptif cousu de fil blanc, et qui se voit confronté à un Josh Gad en roue libre, imbuvable, en animateur pour enfants façon Pee-Wee Herman, qui gueule, qui jure, qui boit, etc, etc, etc...
Tout ce côté humour bourrin et assez gueulard fatigue rapidement, même s'il est, heureusement, contrebalancé par une Lupita Nyong'o excellente, à la fois douce, intelligente et dure à cuire, et par des enfants (quasiment) tous sympathiques. Heureusement aussi, plus le film avance, et plus un équilibre précaire se crée entre comédie criarde et lourde, et moments plus tendres et sincères.
Alors certes, l'écriture reste toujours un peu pataude, et le film manque vraiment de capital sympathie au niveau de son interprète principal (avec quelqu'un comme Zachary Knighton dans ce rôle, ce serait nettement mieux passé), mais dans l'ensemble, ça se regarde, et surtout, ça s'améliore à mesure que le film avance.
Rien d'exceptionnel dans le genre, mais c'est honorable.
3.5/6
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Critters 4 (1992) :
Embarqué à bord d'une capsule spatiale avec les deux ultimes œufs de Crites récupérés sur Terre, Charlie (Don Keith Opper) passe plus de 50 ans dans l'espace, en cryogénie, avant d'être récupéré par un vaisseau à l'équipage hétéroclite (Angela Bassett, Brad Dourif, Paul Whitthorne, Anders Hove, Eric DaRe). Et tandis que le navire accoste une vieille station abandonnée pour y attendre les autorités, les oeufs éclosent, et les monstres se libèrent...
Aïe.
Les Critters in Space. Des Critters qui sont absents de 90% du film, un film tourné en simultané avec le précédent, et qui paraît donc particulièrement fauché et étriqué.
Déjà, la distribution n'aide pas, avec une majorité d'acteurs insipides et ternes, Brad Dourif et Angela Bassett qui cachetonnent, et des figurants en tenues de pseudo-stormtroopers, uniquement là pour faire du remplissage dans le dernier tiers du métrage.
Ensuite, tout le budget semble être passé dans Critters 3, déjà peu fameux, tant les décors et les costumes paraissent ici bas-de-gamme (mais c'est voulu, la station est "laissée à l'abandon"... *soupir*).
Enfin, le vrai problème, c'est qu'il ne se produit absolument rien dans la première demi-heure de Critters 4 (la capsule n'est ouverte qu'après la première demi-heure), et qu'ensuite, c'est un défilé de couloirs vides, d'effets numériques et graphiques vieillots, et de néant absolu.
Voilà. Critters 4, c'est le néant absolu, un néant qui se prend bien trop au sérieux, saupoudré de références à Star Wars, Blade Runner, Alien pour faire plaisir au chaland... et c'est probablement le métrage le plus faible de la série.
1.5/6
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Critters 3 (1991) :
Traquant désormais les derniers Crites, Charlie (Don Keith Opper) découvre qu'ils se sont établis dans un immeuble de Los Angeles, ramenés à leur insu par Annie (Aimee Brooks), son petit frère Johnny (Christian & Joseph Cousins) et leur père Clifford (John Calvin), de retour de vacances. Mais ces derniers ne pourront compter que sur l'aide de Josh (Leonardo DiCaprio), le beau-fils du propriétaire, et sur les autres occupants de l'immeuble pour tenter de vaincre les créatures...
Une suite des deux premiers épisodes, avec de la continuité (le personnage de Charlie revient, on mentionne la bourgade des premiers métrages, Ug revient dans le générique de fin) qui n'est pas désagréable, et des Critters nettement plus expressifs et mobiles, mais qui, malheureusement, ressemblent de plus en plus à des Gremlins (la scène dans laquelle ils rotent et pètent, le fait que leur leader soit affublé d'une mèche blanche, etc).
Le film, lui, s'embourbe dans une unité de lieu qui lui donne de faux airs de Troll (tout se déroule dans un immeuble, ce qui est pratique pour économiser de l'argent quand on tourne simultanément Critters 3 et 4), sans la fantaisie de ce dernier, et avec un nombre de personnages insipides trop importants pour le bien du film. On finit par regarder tout ça en étant très indifférent, et sans réellement s'amuser.
Ce qui est bien dommage.
2.25/6 (pour ne rien arranger, la musique synthétique est assez frustrante)
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Critters 2 : The Main Course (1989) :
Deux ans après l'invasion initiale des Crites, Brad (Scott Grimes), désormais âgé de 15 ans, revient à Grovers Bend pour passer le week-end de Pâques chez sa grand-mère (Herta Ware). Mais lorsque des œufs crites sont retrouvés dans l'ancienne ferme de la famille de Brad, et distribués en tant qu’œufs de Pâques, les créatures s'en prennent à la bourgade, alors même que les chasseurs de prime intergalactiques (Terrence Mann, Don Keith Opper, Roxanne Kernohan) reviennent sur Terre pour achever leur mission d'autrefois...
On prend les mêmes et on recommence avec cette suite directe du premier volet, cette fois-ci réalisée par Mick Garris, et écrite par David Twohy.
Le tout se prend nettement moins au sérieux que le premier volet, avec des Critters mieux mis en valeur (une grosse partie du film se déroule en pleine journée, et le reste est assez bien éclairé pour que les monstres restent visibles), et nettement plus proches des Gremlins de Dante dans leur comportement.
Une suite joyeusement barrée et détendue, bourrée d'idées, avec une distribution sympathique, des effets réussis, de la nudité gratuite, des monstres plus aboutis (le MÉGA-CRITTER ^^), bref, c'est très sympathique, et l'on ne s'ennuie guère.
4/6
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Critters (1986) :
Lorsque d'étranges créatures couvertes de poils - les Crites - commencent à envahir la ferme de la famille Brown - Jay (Billy "Green" Bush), Helen (Dee Wallace-Stone), April (Nadine Van Der Velde), et Brad (Scott Grimes) -, ces derniers doivent repousser ces êtres extraterrestres, alors même que deux chasseurs de prime métamorphes débarquent sur Terre pour traquer les Critters...
Je pensais avoir déjà chroniqué les Critters dans le cadre de l'Oktorrorfest, mais visiblement, ce n'est pas le cas, donc à l'occasion de la sortie de la mini-série Critters : A New Binge, retour sur une franchise poilue et affamée...
En ce qui concerne ce premier Critters, je ne sais pas si c'est le fait que j'ai découvert cette franchise très tardivement (près de 20 ans après sa sortie) qui a joué, mais j'ai toujours trouvé le premier épisode de la série assez médiocre et soporifique.
La mise en place, notamment, est interminable, avec près d'une bonne demi-heure avant que les Critters n'arrivent sur Terre, et que le film ne commence vraiment. Ce qui fait beaucoup sur un film de 85 minutes. Par la suite, le film tente de jouer la carte du suspens premier degré et du mystère en laissant ses monstres souvent dans l'ombre (probablement pour tenter de cacher leur nature de marionnettes en latex), ce qui, malheureusement, a tendance à rendre le tout assez peu intéressant ou dynamique, et ce malgré un Billy Zane et sa queue de cheval, ou un chasseur de prime à brushing permanenté façon hair metal.
Alors certes, on sourit parfois devant certains clins d’œil (ET, "Grover's Bend", Chewie) et en reconnaissant certains acteurs (Ethan Phillips, la frangine Shaye), mais le reste du temps, c'est quand même assez plat, tentant de rendre horrifique un concept et des créatures prêtant gentiment à sourire.
2.5/6
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Slaughterhouse Rulez :
Lorsque Don (Finn Cole) arrive dans le collège anglais privé de Slaughterhouse, il est confronté à un environnement scolaire étrangement autoritaire et glauque, où il sympathise avec Willoughby (Asa Butterfield), son compagnon de chambrée, et où il s'éprend de la belle Clemsie (Hermione Corfield). Mais rapidement, les opérations de fracking se déroulant à proximité semblent provoquer l'ouverture d'un trou béant dans le sol de la forêt, et le réveil de créatures sanguinaires y vivant...
Une comédie horrifique anglaise produite par Simon Pegg et Nick Frost, et qui, pendant près d'une heure, ressemble à du St Trinians, ou à une adaptation IRL (en plus soft) de Bully, le jeu de Rockstar, avec son collège anglais dégénéré, ses personnages trashouilles (le Drago Malefoy de service, le proviseur...), et son politiquement incorrect amusant...
C'est gentiment décousu, c'est gentiment inoffensif, c'est gentiment approximatif et brouillon, mais ce n'est pas désagréable.
Et puis au bout d'une heure, ça se décoince enfin, quand les monstres passent à l'assaut, et que les élèves se défendent... malheureusement, ça ne décolle jamais totalement, la faute à un rythme en dents de scie, et à un budget que l'on devine assez limité, notamment dans sa mise en image relativement "stratégique" de ses créatures.
Au final, c'est tout à fait regardable, voire même sympathique par moments (ça fait toujours plaisir de revoir Asa Butterfield et Hermione Corfield), mais ça reste totalement anecdotique (à l'image du caméo de Margot Robbie par webcam).
3/6, dont un demi-point pour le chien.
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