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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1080 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Barbarian Queen (1985)

Publié le 13 Novembre 2019 par Lurdo in Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review

À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...

Barbarian Queen (1985) :

Lorsque la horde de guerriers du Seigneur Arrakur (Arman Chapman) s'abat sur le village de la Reine barbare Amathea (Lana Clarkson), le jour de son mariage, elle en réchappe de justesse, alors même que son fiancé Argan (Frank Zagarino) est passé à tabac, que sa soeur Taramis (Dawn Dunlap) est violée, et que tous deux sont enlevés par les assaillants. Accompagnée de Estrild (Katt Shea) et de Tiniara (Susana Traverso), Amathea part alors en quête de vengeance...

On retrouve le même scénariste que sur Deathstalker, et avec lui, une quantité énorme de viols en tous genres, d'orgies et de femmes maltraitées, humiliées et torturées.

Alors certes, ici, ça se marie un peu mieux avec le thème global du film - une sorte de gros rape & revenge - mais ça reste aussi totalement gratuit, et assez lassant à la longue : trop de nudité et de violence cinématographique tue la nudité et la violence cinématographique, et finit par agacer.

D'autant que le film n'est pas aidé par une distribution assez peu intéressante (toutes ces "barbares" au brushing 80s parfait ; le compagnon insipide d'Amathea ; les méchants transparents), par des personnages un peu énervants (toutes les barbares qui assistent l'héroïne), et par une post-synchronisation quasi-intégrale du film, particulièrement approximative, fauchée, et monotone.

Le résultat, c'est que malgré une bande originale de Christopher Young et de James Horner (!), on s'ennuie rapidement devant ce métrage, et devant sa fin catapultée, qui clôt une énorme bataille collective où personne ne sait se battre.

Un bon gros bof.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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