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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1091 : Terminator - Dark Fate (2019)

Publié le 26 Novembre 2019 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Terminator - Dark Fate (2019) :

Lorsqu'un robot tueur venu du futur, le Rev-9 (Gabriel Luna), surgit dans la vie de Dani Ramos (Natalia Reyes), une jeune mexicaine, et tente de l'éliminer, la jeune femme ne doit sa vie qu'à l'intervention de Grace (Mackenzie Davis), une humaine cybernétiquement améliorée venue protéger Dani. Les deux femmes recevront alors l'aide inattendue de Sarah Connor (Linda Hamilton), fugitive paranoïaque ayant fait sienne la mission de traquer et d'éliminer les Terminators venus du futur...

Après deux long-métrages des plus médiocres, les propriétaires de la franchise Terminator ont décidé de suivre l'exemple Halloween, et de rebooter le tout, en se tournant vers James Cameron pour le scénario (ou du moins, quelques idées de base), en rameutant les deux acteurs iconiques de la franchise (Schwarzi et Linda Hamilton), et en décrétant que ce nouvel opus allait s'inscrire directement dans la continuité de Terminator 2 (effaçant au passage de la continuité le reste de la franchise).

C'est bien pratique pour se donner une légitimité, mais forcément, il faut se montrer à la hauteur de ses ambitions.

Et là, une nouvelle fois, ce n'est malheureusement pas le cas.

Pire : de part sa médiocrité, ses idées scénaristiques improbables et/ou recyclées (il n'y a rien de bien original dans ce métrage, ou qui n'ait déjà été abordé par l'une ou l'autre des déclinaisons précédentes de la franchise), sa réalisation anonyme, ses effets numériques inaboutis (les doublures numériques sont très laides et approximatives), sa musique transparente, ses thématiques balourdes (les immigrés mexicains, le côté girl power, etc), et sa distribution en gros déficit de charisme (Hamilton joue la même partition de grand-mère badass que Jamie Lee Curtis dans Halloween 2018, Schwarzie joue les comic relief vieillissants, et Mackenzie Davis fait son possible pour exister, mais tous les autres sont inexistants, le nouveau Terminator en tête), Dark Fate finit par être profondément soporifique.

Alors certes, le réalisateur de Deadpool tente de faire dans la surenchère d'effets numériques et d'action (à ce titre, le dernier quart du film vire au grand n'importe quoi bigger and louder, avec vol en zéro-G, crash d'avion, parachutage en Hummer, et tout et tout), mais le tout finit par être très répétitif, à abuser des ralentis, et à lasser profondément le spectateur.

D'un autre côté, on ne peut pas dire que la franchise tombe de haut : surexploitée, en panne d'idées, la franchise Terminator est sur les rotules depuis bien longtemps. Et ce n'est donc pas ce nouvel épisode qui apporte quoi que ce soit d'intéressant à la saga, et certainement pas quoi que ce soit qui justifie l'existence de ce nouveau volet.

1.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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