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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #review catégorie

Christmas Yulefest 2022 - 29 - A Christmas Karen (2022)

Publié le 19 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Fantastique, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Christmas Karen (2022) :

Karen (Michele Simms), une femme de Floride détestable, raciste et haineuse qui pense que le monde lui appartient et doit lui obéir, est confrontée, la nuit de Noël, à la visite de trois fantômes (Rolin Alexis, Leyla Lawrence, Lee Karlinsky) venus la mettre en face de ses erreurs...

Une comédie indépendante au budget limité (les effets spéciaux trahissent fréquemment le manque de moyens) qui revisite le Conte de Noël de Dickens en le modernisant et en le transposant en Floride, en plein territoire républicain, avec une caractérisation délibérément très caricaturale et comique.

Et ça fonctionne franchement bien, au point d'être une excellente surprise : c'est drôle, les dialogues sont efficaces, l'interprétation globalement efficace (quelques personnages secondaires sont un peu inégaux, mais bon), inventif, et ça ressemble un peu à un projet qui aurait très bien pu être conçu pour Melissa McCarthy, et qui aurait alors sans doute eu un budget et des caméos plus importants.

En l'état, c'est globalement très sympathique et tout à fait compétent, pour peu que l'on ne soit pas trop à cheval sur les limites du budget.

4.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2022 - 27 - Menorah in the Middle (2022)

Publié le 18 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Noël, Yulefest, Christmas, Hanoucca, Hanukkah, Télévision, Hulu, Review, Critiques éclair, USA, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Menorah in the Middle (2022) :

Sarah Becker (Lucy DeVito) rentre dans sa famille pour Hanoucca, afin de présenter à ses parents (Bruce Nozick, Gina Hecht) et à son frère (Adam Busch) son fiancé, Chad (Cristián de la Fuente), un investisseur goy musculeux. Mais à son arrivée, elle découvre que la boulangerie familiale est en difficultés financières, que la santé de son père commence à lui faire défaut, et que Ben (Jonah Platt), son ami d'enfance, est revenu dans les parages... 

Ce soir commence Hanoucca, et c'est donc l'occasion pour moi de passer en revue cette comédie indépendante américaine consacrée à la fête des lumières, un métrage assez surprenant qui, dès ses premiers instants, donne le ton : une reconstitution rigolarde de vacances dans un Paris de pacotille, avec mime, béret, croissant, macaron, etc, accompagnée en chanson par un guitariste qui devient, en quelque sorte, le narrateur de toute cette histoire (un narrateur sarcastique dont les personnages s'aperçoivent parfois de la présence).

À partir de là, on sait à quoi s'attendre : une comédie typiquement juive, avec beaucoup d'humour et de répondant, qui s'amuse à exploiter les figures incontournables de la rom-com de Noël (la boutique à sauver, le petit-ami aux dents longues, le choc des traditions et des cultures, le père malade, le deux ex de dernière minute, l'ex-ami d'enfance devenant un prétendant potentiel, etc) pour les détourner avec malice, et les intégrer dans un récit plus large sur une famille juive pendant les fêtes de fin d'année (la romance n'est qu'au second, voire au troisième plan).

Alors certes, d'un point de vue technique (rythme, montage, réalisation), c'est parfois approximatif, ce qui trahit la nature indépendante du métrage, et je reste persuadé qu'il y aurait eu un moyen d'intégrer les sœurs Silverman de manière plus fluide et moins maladroite, mais dans l'ensemble, le tout s'avère très sympathique et rafraîchissant en cette saison de téléfilms trop souvent photocopiés les uns sur les autres.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2022 - 25 - The 12 Days of Christmas Eve (2022)

Publié le 17 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Lifetime, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The 12 Days of Christmas Eve (2022) :

Grand patron acariâtre et avare, Brian Conway (Kelsey Grammer) se retrouve face au Père Noël (Mitch Poulos) suite à un malencontreux accident de voiture survenu le 24 décembre. Celui-ci lui offre alors de revivre douze fois cette veille de Noël pour tenter d'éviter un sort funeste, et de finir dans un au-delà peu enthousiasmant. L'occasion pour Conway de tenter d'expier ses fautes et de renouer avec sa fille (Spencer Grammer)...

Vraiment pas aimé cette énième variation du Conte de Noël de Dickens, mâtinée d'Un jour sans fin, et qui n'a même pas le bon goût de changer suffisamment son titre en VO pour éviter de rappeler le titre original, identique, de 12 jours avant Noël, avec Steven Weber et Molly Shannon, un téléfilm nettement plus sympathique et attachant.

Ici, ce n'est jamais particulièrement drôle, jamais particulièrement touchant, jamais particulièrement bien rythmé ou écrit (la caractérisation du Père Noël est assez bizarre, comme si la scénariste avaient voulu éviter de reproduire de trop près son modèle, où Molly Shannon jouait le rôle d'un ange), et je dois bien dire que Kelsey Grammer, qui cabotine totalement du début à la fin, comme Jim Carrey à la grande époque, m'a agacé plus qu'autre chose.

Alors forcément, quand ça tente de faire dans l'émotion, il faut faire abstraction des 60 minutes précédentes d'un Grammer grimaçant et en surjeu, ce qui n'a clairement pas fonctionné pour moi, notamment avec un script maladroit et pataud.

2/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 23 - Un mystère de Noël (2022)

Publié le 16 Décembre 2022 par Lurdo dans Christmas, Noël, Yulefest, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Critiques éclair, Policier, HBO Max, HBO, Review, USA

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Un mystère de Noël (A Christmas Mystery - 2022) :

Dans la ville de Pleasant Bay, les grelots magiques du Père Noël (objet d'une légende locale leur attribuant la responsabilité de la prospérité de la communauté) disparaissent un beau jour, alors que tout accuse George (Drew Powell), le père du jeune Kenny (Santino Barnard). Mais Violet (Violet McGraw), la fille du shérif (Eddie Cibrian), n'y croit pas un instant, et décide de mener sa propre enquête, à l'aide de Kenny, de sa sœur aînée Maddie (Lauren Lindsey Donzis) et de Harrison (Leonardo Cecchi), le frère aîné de Kenny.

Une comédie jeunesse diffusée sur HBOMax et clairement indépendante, avec ce que ça comporte de budget limité et de simplicité dans le scénario.

Mais finalement, ça ne dessert pas trop le produit fini, un récit pour enfants dans la droite lignée de Nancy Drew et autres jeunes enquêteuses plus malignes que les adultes : ce Christmas Mystery se déroule ainsi tranquillement, sans grande surprise, et la composante "Noël" semble presque un ajout de dernière minute (tant l'élément festif pourrait être remplacé par un sou fétiche, un trophée, les clefs de la ville, ou que sais-je encore) pour faire d'un téléfilm jeunesse lambda un "film de Noël"... mais ça se regarde agréablement, notamment parce que la jeune distribution est plutôt sympathique.

Ça s'arrête là, cependant.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 19 - Prancer : un conte de Noël (2022)

Publié le 14 Décembre 2022 par Lurdo dans Drame, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA

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Prancer : un conte de Noël (Prancer : A Christmas Tale - 2022) :

Depuis la mort de son épouse, Bud (James Cromwell) a perdu goût à la vie, et laisse sa boutique et sa demeure à l'abandon. Jusqu'à ce qu'à l'approche de Noël, il manque de percuter un renne sauvage, qu'il évite de peu, finissant sur le bas-côté de la route, accidenté. Toute sa famille se réunit alors autour de lui, inquiète pour sa santé mentale, notamment lorsqu'il paraît obsédé par cet animal qu'il retrouve régulièrement dans les bois autour de chez lui. Mais alors que le fils de Bud songe à le placer en maison de retraite, Gloria (Darcey Ewart) est intriguée par ce grand-père fantasque et acariâtre, et par sa relation avec le renne... 

La branche DTV d'Universal frappe encore, avec cette fois-ci la résurrection de la franchise Prancer (une série de films à la base assez inégaux) pour une "suite" ma foi très honorable, écrite par le scénariste des deux volets précédents (par ailleurs scénariste de Saint Nicolas et le nouveau monde, Petit papa voleurLa promesse de Noël : un secret bien gardé, The Christmas Box et le Jumanji de 2017), et qui parvient à combiner une touche de réalisme et de tristesse (avec des thématiques comme le deuil, la sénilité, les maisons de retraite, les difficultés financières, la dépression, etc) avec du fantastique festif, et un véritable renne qui fait plaisir à voir (malgré quelques moments numériques approximatifs).

Niveau interprétation, c'est assez solide (la petite fille est amusante, je dois dire, avec un sarcasme très anglais), c'est plutôt joliment mis en images (il y a quelques plans superbes du renne dans la nature et sous la neige), la musique de Mark McKenzie est efficace (bien qu'un peu synthétique par moments), et le tout se regarde plutôt bien, malgré quelques coups de mou çà et là.

Un conte de Noël très premier degré, qui m'a agréablement surpris.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 18 - Le Secret de mon Père Noël (2022)

Publié le 13 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Drame, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Secret de mon Père Noël (My Southern Family Christmas - 2022) :

Journaliste spécialisée dans les voyages, Campbell (Jaicy Elliot) part pour la Louisiane, pour y faire le portrait d'Everett (Bruce Campbell), le nouveau Père Noël d'une petite ville locale. Mais la jeune femme a aussi un intérêt tout personnel dans cette histoire, car Everett est son père biologique, et Campbell hésite à lui avouer la vérité... 

Une comédie romantique festive Hallmark un peu atypique, qui ressemble plus à un film Hallmark Movies & Mysteries tant il fait passer la romance au second plan, pour se concentrer sur l'émotion©™® familiale et sur les festivités de Louisiane.

Pas de chance, ce dernier élément n'a pas eu grand impact sur moi (Noël en Louisiane, au soleil, dans la verdure, avec de la musique cajun, ça me laisse complètement de marbre) et la romance n'a pas non plus vraiment fonctionné (bien qu'elle soit un peu différente des autres protagonistes Hallmark, tant dans son physique que dans son caractère, Jaicy Elliot - vue dans Grey's Anatomy - n'a pas grande alchimie avec Ryan Rottman, artificiellement relooké nerd, et leur relation est plus ou moins catapultée à mesure que la fin du métrage approche).

Le côté émotion finit cependant par emporter un semblant d'adhésion, notamment grâce à Bruce Campbell, qui joue ici une partition un peu différente de d'habitude.

Après, même si je n'ai pas été plus convaincu que ça, le film a été plutôt bien reçu outre-atlantique, donc on va dire que je ne faisais pas partie du public visé, et il reste tout de même une distribution secondaire pas désagréable, que ce soit Bruce Campbell ou les deux demi-sœurs de l'héroïne, plutôt sympathiques et naturelles.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 17 - Christmas with You (2022)

Publié le 13 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Télévision, Netflix, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Musique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas with You (2022) :

Superstar de la pop latino, Angelina (Aimee Garcia), en panne d'inspiration et en perte de vitesse, doit réussir à produire un nouveau single de Noël avant la fin de l'année, sous peine d'être abandonnée par son label. Elle décide alors de partir, avec son assistante Monique (Zenzi Williams), rendre visite à Cristina (Deja Monique Cruz), sur le point de fêter sa quinceanera, et dont la reprise d'un hit d'Angelina, publiée en ligne, a attiré l'attention de cette dernière. Là, elle fait alors la connaissance de Miguel (Freddie Prinze Jr), le père de Cristina, professeur de musique dont l'une des compositions inspire Angelina...

Honnêtement, je m'attendais à pire. Une comédie romantique Netflix à l'ambiance latino, avec un Freddie Prinze Junior en papa latino (?) qui se déplume et séduit une pop-star, ça ne rassurait pas forcément, surtout lorsque l'on connaît le niveau qualitatif des productions Netflix du genre.

Mais finalement, si ce Christmas With You est loin d'être exceptionnel (visuellement, notamment, il y a quelque chose d'ultra-cheap dans cette photographie abusant du filtre de diffusion et des halos sur les éclairages et les intérieurs décorés, et FPJ donne vraiment l'impression d'avoir au moins 10 ans de plus qu'Aimee Garcia), finalement, ça ne fonctionne pas trop mal, porté par l'enthousiasme et l'énergie de Garcia, et par cette touche latino qui apporte un vrai plus au tout. 

Après, ça reste une rom-com lambda, avec des personnages principaux sous-développés, des obstacles un peu basiques (l'ex petit ami, star de telenovela), un budget décoration mal exploité, et un FPJ qui est un peu trop en retrait. Mais je m'attendais à pire.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 15 - Spirited : l'esprit de Noël (2022)

Publié le 12 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Musique, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, USA, AppleTV, Critiques éclair, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Spirited - L'esprit de Noël (2022) :

Après des siècles de bons et loyaux services, le Fantôme des Noël présents (Will Ferrell) rêve de prendre sa retraite et de mener une vie normale sur Terre. Mais sa "victime" la plus récente, Clint Briggs (Ryan Reynolds), un consultant médiatique sans scrupules, s'avère bien plus compliquée à gérer que les autres, et bien vite, l'esprit se retrouve impliqué dans une aventure qui le dépasse...

Une comédie musicale festive diffusée sur Apple Tv, et qui revisite le Conte de Noël de Dickens de manière un peu inégale, mais pas désagréable du tout.

En fait, la faiblesse principale du métrage, c'est qu'il tente d'être trop de choses à la fois : une buddy comedy, une variation méta du Conte de Noël de Dickens, un récit festif, une comédie romantique, une comédie musicale façon Broadway...

Tous ces genres se mélangent de manière un peu bordélique et brouillonne, pas toujours très bien rythmée (le film dure plus de deux heures), pas toujours parfait dans l'interprétation (on sent parfois que Ferrell est sur le point de retomber dans une comédie plus lourde et caricaturale, ses chansons sont un peu trop autotunées, Reynolds est en pilotage automatique), avec quelques décors et postiches fauchés au possible (la perruque de la sœur du réalisateur, notamment), et sans réelle surprise de scénario (le script tente bien quelques rebondissements, sur l'identité de Ferrell, sur la fin du film, etc, mais tout est très téléphoné bien à l'avance)... mais il est difficile de ne pas apprécier les efforts de tout le monde, des interprètes principaux, des chorégraphes, des danseurs, etc.

Le ton général fait passer la pilule sans trop de difficultés, en somme, et fait plus ou moins oublier les nombreuses maladresses du film. Ça se regarde, donc. Et puis honnêtement, il y a si peu de films de Noël à "gros" budget qu'on a envie de se montrer indulgent...

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 14 - Une Histoire éternelle pour Noël (2022)

Publié le 11 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Télévision, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Une Histoire éternelle pour Noël (Christmas Bedtime Stories - 2022) :

Trois ans après la disparition de son mari militaire (Charlie Weber) sur le terrain, Danielle (Erin Cahill) a reconstruit sa vie et élève seule sa fille, fiancée à l'un des amis de son époux, Pierce (Steve Lund), beau-père et compagnon idéal, qu'elle fréquente depuis près de 10 mois. En parallèle, pour répondre aux demandes de sa fille, elle commence à lui raconter, chaque soir au coucher, comment elle et son père se sont rencontrés... et bientôt, elle se persuade que ce dernier est toujours en vie, et qu'il lui envoie des signes.

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui m'a feinté, car sur la base du titre, je n'avais pas du tout réalisé que c'était l'un de ces métrages "l'Armée américaine est formidable, vive les soldats et leur retour à la maison pour Noël" que la chaîne aime tant... et qui ont tendance à gentiment m'agacer.

Là, c'est peut-être même encore pire, à vrai dire, puisque tout le métrage est axé sur la lente spirale de Danielle dans l'obsession : dans un autre contexte, on aurait pu voir là l'histoire dramatique d'une femme incapable de faire son deuil et qui se raccroche à des signes pseudo-surnaturels pour éviter d'aller de l'avant dans la vie ; dans un autre contexte plus festif, on aurait pu avoir une histoire de mari militaire qui, depuis l'au-delà (ou depuis le Paradis), tente d'aider Danielle à se reconstruire et à retrouver le bonheur avec un nouveau compagnon bien sous tous rapports.

Mais non : ici, Hallmark patauge totalement, et décide que la conclusion naturelle de cette histoire, c'est qu'après trois ans d'emprisonnement à l'étranger, le père militaire est libéré à quelques jours de Noël et arrive, en pleine forme et pile au bon moment, pour accompagner sa fille au bal de Noël. Ce qui valide par là-même tous les "signes" perçus par Danielle, et se traduit par un Steve Lund tout simplement évacué de la vie de Danielle et sa fille, en une scène et demi ("bon, ça fait des années qu'on se connaît, neuf mois qu'on est ensemble, tout va bien, on s'aime, ma fille t'aime bien, mais depuis quelques jours, je repense à mon mari décédé, c'est un signe que toi et moi, ça ne peux pas fonctionner, au revoir").

Le téléfilm, au déroulement de moins en moins convaincant, se casse donc totalement la figure sur la fin, qui semble involontairement donner pour message qu'une femme de militaire disparu ne devrait jamais chercher à passer à autre chose et à se reconstruire une existence, parce que la magie de Noël/du destin/Dieu peut tout changer en un clin d'œil. (facepalm)

Au moins, la distribution est sympathique, que ce soit Cahill, Lund, ou la petite Alice Comer (aperçue dans Bly Manor et dans A Mrs. Miracle Christmas) - le père militaire, par contre, a le charisme d'un poulpe mort. 

1.5/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 13 - A Christmas Number One (2021)

Publié le 10 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Musique, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Review, UK, Sky, Drame

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A Christmas Number One (2021) :

Pour exaucer le souhait de Nina (Helena Zengel), sa nièce adolescente atteinte d'un cancer incurable, Blake (Iwan Rheon), bassiste de métal, accepte d'écrire une chanson de Noël sirupeuse et clichée, mais sincère. Le morceau attire alors l'attention de Meghna (Freida Pinto), manager aux dents longues mécontente d'un boys band en perte de vitesse, qui décide d'acheter les droits du morceau... mais Blake, lui, est réticent : il accepte, mais tient à produire le morceau, d'autant que Nina est fan du groupe.

Un métrage diffusé l'année dernière par Sky, la chaîne anglaise, et qui s'appuie sur une grande tradition musicale britannique, celle des singles de Noël : tous les ans, à l'approche des Fêtes, des artistes sortent des chansons de Noël qui tentent toutes d'arriver en première place des classements... Love Actually en avait fait l'une de ses sous-intrigues, et voilà une comédie dramatico-romantique qui y est consacrée... au premier abord.

Ici, en effet, le duel du boys band et du musicien passe presque au second plan, éclipsé par la composante comédie, et notamment comédie romantique ; si le côté comédie british décalée fonctionne assez bien, ludique et rythmée, la romance est plus discutable.

Déjà, parce que le caractère antipathique et carriériste du personnage de Freida Pinto est probablement trop prononcé et caricatural pendant la première moitié du métrage pour vraiment être évacué en un clin d'œil lorsque vient le temps de la romance. Et puis parce que le tout est encadré par la maladie de Nina (jeune actrice au demeurant très attachante), et qu'il n'y a pas tant de place que ça pour que la romance soit correctement développée.

Après, ce n'est pas non plus bien grave, et dans l'ensemble, le film fonctionne, malgré ces quelques défauts et une main un peu lourde sur le côté pathos larmoyant de la fin. C'est simplement un peu brouillon, et les mélodies du songwriter de Robbie Williams sont inégales.

4/6

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Christmas Yulefest 2022 - 12 - Christmas at the Golden Dragon (2022)

Publié le 9 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas at the Golden Dragon (2022) :

Lorsque leurs parents leur annoncent la fermeture du Golden Dragon, le restaurant familial, peu de temps avant Noël, Romy (Kara Wang) et Rick Chen (Osric Chau) voient leur quotidien bouleversé, et se remettent en question. Il en va de même pour les employés et les nombreux habitués du restaurant (Barbara Niven, Sara Canning, Antonio Cuppo, Jason Fernandes, etc), qui accueillent cette annonce avec plus ou moins d'inquiétude...

Une comédie collégiale Hallmark qui change du tout-venant de la chaîne, sans être pour autant exceptionnelle : en se concentrant sur tous les clients du restaurant et sur leurs parcours qui se croisent et s'entremêlent, le métrage évite la majorité des clichés du genre, voire même s'en moque gentiment au travers du personnage de Romy, qui est tellement obsédée par l'idée d'un Noël parfait, "comme dans les téléfilms", qu'elle déchante sérieusement (quitte à paraître immature et puérile) quand rien ne se déroule comme elle l'attendait.

Mais cela a aussi pour effet de générer une interprétation inégale, un rythme inégal, et tout simplement un intérêt inégal, en fonction des personnages, des sous-intrigues, et des interprètes.

C'est dommage que le tout ne soit pas un peu plus abouti, car en l'état, apporter plus de diversité au catalogue Hallmark est toujours un plus (surtout quand, en face, en réponse à la "dégénérescence de Hallmark", on a la chaîne GAC qui redouble d'effort sur les téléfilms caucasiens hétéros et chrétiens, avec quelques anciennes vedettes de Hallmark), que le tout n'est pas désagréable à suivre, et qu'il y a même une pointe d'émotion, en plus d'un message sur la solidarité, le sens de la communauté, et le mélange des traditions et des origines.

Mais ça s'arrête là, et l'essai n'est pas totalement transformé.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 11 - Les Six Pères Noël (2022)

Publié le 8 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Critiques éclair

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Les Six Pères Noël (Six Degrees of Santa - 2022) :

Issue du monde des nouvelles technologies, Harper (Kathryn Davis) est revenue à des choses plus simples, et a conçu le programme Six Degrees of Santa, qui permet à des inconnus de s'offrir un cadeau mystère à usage limité (un livre, un puzzle...) et de le transmettre ensuite anonymement à une autre personne, et ainsi de suite. Jusqu'à ce que cela attire l'attention de Jason Sparks (Steve Lund), génie de la tech qui se persuade que la personne à l'origine du cadeau mystère qu'il a reçu est son âme sœur. Harper, qui est à l'origine du cadeau mais déteste Sparks, recrute alors sa voisine, Zoe (Alex Jade), influenceuse, pour se faire passer pour la femme mystère...

Énorme bof pour cette comédie romantique Lifetime qui avait pourtant un postulat de départ intéressant (le programme en question) et une distribution sympathique et efficace. Mais non, le syndrome Reel One frappe encore, et très vite, dès la fin du premier quart d'heure, l'écriture maladroite, le rythme bancal, la caractérisation et les détails approximatifs m'ont fait comprendre que ce métrage n'allait pas du tout me convaincre.

J'ai donc été jusqu'au bout du téléfilm, mais sans jamais m'y intéresser réellement, tant la mayonnaise ne prenait pas à mes yeux.

D'autres apprécieront peut-être plus.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 08 - Coup de foudre pour l'esprit de Noël (2022)

Publié le 5 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Noël, Christmas, Yulefest, Fantastique, Hallmark, Critiques éclair, USA, Télévision, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Coup de foudre pour l'esprit de Noël (Ghosts of Christmas Always - 2022) :

Tous les ans, d'innombrables équipes de trois fantômes se rendent sur Terre, et tentent de changer la destinée de certains humains, comme dans le cas de Scrooge. Cette année, cependant, un trio de fantômes des Noël passés (Lori Tan Chinn), présents (Kim Matula) et futurs (Reginald VelJohnson) se voit attribuer le cas de Peter (Ian Harding), un homme généreux et sympathique, dont ils ne savent que faire...

Voilà, ce n'était pas compliqué de faire un film festif un minimum original, dynamique et à la distribution sympathique. En fait, c'est bien simple, ce métrage inspiré du Conte de Noël de Dickens m'a directement renvoyé aux téléfilms Hallmark des années 90, quand la marque et ses productions avaient encore une certaine aura, et ne tombaient pas dans tous les clichés qui ont fait du genre une caricature.

Ici, entre sa structure en flashbacks (héritée de Dickens), qui remonte les époques et revisite la vie de Peter, les interactions entre les trois fantômes très sympathiques, le côté administration bordélique de l'Au-delà (classique, mais efficace), les petites touches d'humour et d'émotion, et même la romance (prévisible, mais qui fonctionne grâce à une bonne alchimie entre les deux acteurs), ce Ghosts of Christmas Always sait surprendre, ludique et bien mené.

Le meilleur de la saison, pour le moment.

4.5 - 0.25 pour la musique, qui repompe allègrement Danny Elfman et John Williams = 4.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 07 - A Gingerbread Christmas (2022)

Publié le 4 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Romance, USA, Discovery

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Gingerbread Christmas (2022) :

Déçue de ne pas avoir reçu la promotion qu'elle attendait, Hazel (Tiya Sircar), une architecte, retourne dans sa famille, à Chicago, à l'occasion des fêtes de Noël. Là, elle réalise que la boulangerie-pâtisserie familiale est en difficultés, malgré les efforts de James (Marc Bendavid), recruté par son père : l'ennemie jurée d'Hazel, Shelby (Kyana Teresa), a ouvert une boulangerie non loin, et leur vole toute leur clientèle. Pour se refaire, Hazel et James décident alors de participer à un concours national de maisons en pain d'épices, supervisé par une star de la télévision (Duff Goldman)...

Production Marvista pour Discovery+ (et pour Food Network, d'où la participation de Duff Goldman), ce Gingerbread Christmas est cousu de fil blanc, du début à la fin. Tous les clichés habituels sont là, héroïne carriériste (mais créative) au caractère bien trempé, prétendant divorcé à la fillette souriante et précoce, meilleure amie ethnique, concours de cuisine, montages musicaux, petit commerce en difficultés, promotion, etc, etc, etc

Difficile de se passionner pour tout ça, donc, d'autant que certains choix créatifs laissent un peu perplexes, comme par exemple, la caractérisation immature de Hazel, qui en veut toujours à Shelby de lui avoir volé son petit-ami au lycée ; ou encore la musique latino, qui ne correspond pas à grand chose...

Et puis pour être totalement franc, autant Tiya Sircar m'est sympathique, autant son jeu peut être très inégal, comme je le signalais dans mes critiques de ses téléfilms précédents, avec notamment un côté assez cassant pouvant la rendre ponctuellement antipathique et capricieuse, et un aspect artificiel de ses réactions (les regards et les soupirs pour exprimer la tristesse ou l'émotion, tout ça, ça sonne un peu faux).

En somme, pas grand chose de mémorable au programme, et même les réalisations finales en pain d'épices manquent un peu de spectaculaire. Si l'on n'a jamais vu de film de Noël, ça peut passer, sinon, c'est aussitôt oublié.

2.5 + 0.25 pour la diversité naturelle du cast (une musulmane, un couple gay, un couple lesbien, etc), qui s'intègre bien au récit = 2.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2022 - 06 - Le Mystère de Noël (2019)

Publié le 3 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Jeunesse, Fantastique, Aventure, Noël, Christmas, Norvège, Yulefest, Critiques éclair, Review

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Le Mystère de Noël (Snekker Andersen og Julenissen : Den vesle bygda som glømte at det var jul - 2019) :

Le village d'Elise (Miriam Kolstad Strand), une fillette, est atteint d'une étrange malédiction, qui fait que ses habitants y oublient tout, comme par magie. Perspicace, Elise pense que le 24 décembre est une date spéciale, mais elle ignore pourquoi... jusqu'à ce que Mr Andersen (Trond Espen Seim) passe brièvement dans le magasin du père de la fillette, et ranime la flamme de Noël chez Elise. Avec lui, Elise va alors rendre visite au Père Noël, pour remettre son village sur les cartes et la liste de distribution du vieux bonhomme...

Un film familial norvégien qui fait suite à L'étrange Noël de M. Andersen (que je n'avais pas vraiment apprécié, je dois dire), et qui ressemble un peu parfois à un conte générique pour enfants accolé un peu à l'arrache à ce premier volet, histoire de réutiliser les mêmes acteurs d'Andersen et du Père Noël (avec sa voix de fausset horripilante).

Après, contrairement au premier film, ici, c'est un peu plus maîtrisé, à commencer notamment par une très belle ouverture de film en mode livre de contes en pop-up ; le rythme est plus solide (à nouveau, avec 70 minutes à peine au compteur, difficile de s'ennuyer) ; et si les décors de la ville font toujours autant décors de studio et neige artificiel, ça ne gêne pas forcément...

Par contre, il est vrai qu'un spectateur adulte se posera plein de questions logistiques sur le fonctionnement de cette ville amnésique qui oublie tout et son contraire d'un jour sur l'autre (y compris ce qu'est un lit, et plein d'autres choses de ce genre), et qu'au final, ça reste un métrage basique, qui déroule son script sans tenter de surprendre ou de faire preuve d'originalité.

Mais ça passe comme conte de Noël visant à occuper les plus petits pendant une heure.

3/6

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Christmas Yulefest 2022 - 04 - Krampus : The Naughty Cut (2015)

Publié le 1 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Horreur, Fantastique, Christmas, Noël, Yulefest, USA, Review

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Krampus - The Naughty Cut (2015) :

Alors que leurs proches envahissants (David Koechner, Allison Tolman, Conchata Ferrell) s'invitent chez eux pour fêter le 24 décembre, la famille Engel (Adam Scott, Toni Collette, Stephania Owen, Emjay Anthony) perd rapidement l'esprit de Noël : il n'en faut pas plus pour que Krampus, le Père Fouettard de la tradition germanique, s'abatte sur leur quartier, et commence à massacrer tout ce qui bouge. Les Engel n'ont alors d'autre choix que de se cloîtrer chez eux, et de tenter de résister aux assauts du démon et de ses sbires...

Retour sur un film déjà passé en revue dans ces pages, pour une version Unrated de 102 minutes, soit 4 minutes environ de plus que la version cinéma... et honnêtement, je n'ai pas vraiment vu la différence. Après quelques recherches, il s'avère que cette version longue consiste principalement en des dialogues rallongés et quelques scènes plus longues : rien de bien probant, donc, ou du moins, rien ne méritant réellement le détour si l'on a vu le métrage original.

Krampus reste ainsi un film d'horreur ambitieux, festif et ludique d'excellente facture, à défaut d'être parfait : ça manque un peu de nerf, le rythme est légèrement en dents de scie, la neige sur le sol fait trop artificielle, les nuages de vapeur numériques lorsque les personnages sont dans le froid manquent de naturel, mais dans l'ensemble, comme toujours chez Dougherty, il y a là un sens du visuel, du détail malicieux et de l'image qui restent très agréables et satisfaisants.

4.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 03 - Noel Next Door (2022)

Publié le 30 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Critiques éclair, Review, USA, Canada

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Noel Next Door (2022) :

Handicapé suite à une attaque cérébrale, Jeremy (Corey Sevier), un compositeur de musique classique, peine à se réacclimater à la vie quotidienne, et se transforme lentement en véritable Scrooge, râleur, solitaire et belliqueux. Surtout à l'approche de Noël, et lorsque Henry (Callum Shoniker), un jeune garçon de son quartier, provoque des nuisances sonores agaçantes. Seul rayon de lumière dans son brouillard quotidien, Noelle (Natalie Hall), serveuse locale à la répartie cinglante, et au charme de laquelle Jeremy n'est pas insensible... sans savoir qu'elle est la mère d'Henry.

Une rom-com Hallmark plutôt agréable et rafraîchissante, tournée dans des décors naturellement enneigés, en hiver, avec un couple principal à l'alchimie et aux échanges assez dynamiques, et des éléments un peu plus originaux que la moyenne : le fait que les personnages soient divorcés et aient un passif établi, que le protagoniste masculin soit handicapé, qu'il n'y ait pas de véritable quiproquo (hormis celui intégré au postulat de base)...

Ce n'est pas parfait, il y a quelques moments à l'interprétation un peu forcée, d'autres à l'écriture parfois un peu maladroite (lorsque Jeremy remet en place un chevelu agressif), Henry est un peu tête à claques, mais dans l'ensemble, ça se démarque suffisamment du tout venant des productions Hallmark de base pour que l'on passe un assez bon moment.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 02 - Il faut sauver la boutique de Noël (2022)

Publié le 29 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Il faut sauver la boutique de Noël (Christmas in Toyland - 2022) :

Analyste de données pour une grande chaîne nationale de magasins de jouets, Charlie (Vanessa Lengies) apprend que les cadres de l'entreprise ont prévu de fermer toutes les boutiques de la chaîne à l'approche de Noël, afin de dématérialiser leurs opérations. Mais lorsqu'elle s'aperçoit qu'une boutique en particulier, tenue par Grant (Jesse Hutch), dépasse toutes les attentes commerciales de la société, elle voit là l'occasion de sauver des milliers d'emplois, et se rend sur place pour tenter de comprendre ce qui fait le succès du magasin...

L'un des premiers téléfilms Hallmark de la saison, diffusé durant l'été dernier, ce Christmas in Toyland m'a surpris, et pas en bien : je la pensais en effet révolue, cette époque des rom-coms festives Hallmark où l'héroïne, coincée, corporate, logique et rigide, est envoyée dans une petite ville aux valeurs traditionnelles de communauté, d'entraide, de tradition, où elle succombe au charme rugueux d'un beau célibataire spontané, bordélique et fonctionnant au feeling, capable de travailler de ses mains et particulièrement proche de sa nièce ou de son neveu précoce ; tout ça au cours d'un combat désespéré pour sauver une petite boutique de l'appétit insatiable de la grande machine capitaliste, avec des délais et une logique commerciale improbables, et pour se conclure sur une héroïne qui plaque sa carrière florissante pour s'installer sur place et repartir de zéro avec une vocation plus "traditionnelle" (en l'occurrence, concevoir des jouets en bois).

Oui, ce Christmas in Toyland donne, étrangement, l'impression de revenir 10 ans dans le passé, quand les scripts des comédies romantiques Hallmark étaient formatés au possible, et conçus pour apaiser un certain public traditionnaliste et rural, opposé aux grandes villes, aux grandes entreprises, aux femmes ambitieuses et libérées, etc.

Le tout, en pilotage automatique du début à la fin, téléphonant tous ses effets et ses rebondissements, et souffrant d'une direction artistique franchement pauvre et fauchée (on ne croit jamais à cette grande chaîne  nationale de magasins de jouets aux logos faits en trois minutes sous Paint, aux locaux aux décorations génériques, aux boutiques désespérément vides de jouets autres que décoratifs, au moment "nous devrions aller acheter un vrai sapin de Noël" qui s'enchaîne sur un marché aux sapins où trône, en plein milieu, un bel arbre en plastique...)

Et pourtant, le métrage a la chance d'avoir une distribution sympathique qui sauve les meubles, notamment Lengies, Hutch, et l'interprète de sa meilleure amie, Lara Amersey (que j'aimerais revoir dans un premier rôle, à l'avenir), et qui fait que le tout se regarde vaguement, sans vraiment intéresser ou mériter que l'on s'attarde pendant 85 minutes sur cette histoire cousue de fil blanc, vue et revue.

La saison commence faiblement...

2.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 01 - Un Noël de rêve en Suisse (2022)

Publié le 28 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Critiques éclair, Télévision, Lifetime, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël de rêve en Suisse (Merry Swissmas, aka A Christmas in Switzerland - 2022) :

Ravie de retourner passer Noël en famille en Suisse, dans l'auberge que sa mère va ouvrir, Alex (Jodie Sweetin) déchante en apprenant que son ancienne meilleure-ami d'enfance sera de la partie, et avec elle, son compagnon, l'ex d'Alex. Heureusement, elle rencontre sur place Liam (Tim Rozon), père veuf gérant de l'auberge, qui lui demande son aide pour gérer les évènements, lui promettant en échange de lui faire découvrir toutes les traditions de Noël locales...

Une comédie romantique festive Lifetime assez quelconque, se déroulant supposément en Suisse (mais tournée au Québec, ce qui a des bons points - la neige - et des mauvais - les devantures en français local, les accents de certains personnages secondaires, la présence forcée d'un drapeau suisse dans une scène sur deux en extérieur), et souffrant principalement d'un manque cruel de budget et d'énergie : c'est une production Reel One Entertainment, aux budgets généralement limités, et souvent défaillants à divers niveaux de la production.

Là, en l'occurrence, outre le Québec-Suisse, on a un peu l'impression qu'il n'y avait plus de budget pour le maquillage, la coiffure et le casting. En effet, à part Jodie Sweetin, comme toujours dynamique et sympathique (même si ses choix de rom-coms sont rarement les plus probants), personne ne laisse la moindre impression, voire même, c'est assez globalement transparent. Notamment au niveau de Tim Rozon, globalement assez mou et insipide. Et puis l'écriture ne suit pas vraiment non plus, toute la réconciliation entre Alex et sa meilleure amie trainant en longueur, et éclipsant un peu trop le reste du récit.

Le tout reprend un peu de peps vers la fin, grâce aux interactions sympathiques de Sweetin avec le petit garçon, très attachant, et il est louable de voir enfin un métrage de ce type dans lequel des personnages portent d'énormes doudounes pour faire face au froid, et pas de petites tenues légères trahissant un tournage au mois de mai... mais bon, dans l'ensemble, un bon gros bof.

2.25 ou 2.5/6, pas plus.

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Blog Update ! - Novembre 2022

Publié le 27 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Review, Les bilans de Lurdo, Télévision

Un mois de novembre court mais dynamique, après une Halloween Oktorrorfest 2022 assez dense, et avant une Christmas Yulefest qui le sera tout autant dans les pages des Téléphages Anonymes.

#1735 : SEMAINE ANIMATION - Ginger's Tale (2020) - 3/6

#1736 : SEMAINE ANIMATION - Les Minions 2 (2022) - 2.25/6

#1737 : SEMAINE ANIMATION - Luck (2022) - 3/6

#1738 : SEMAINE ANIMATION - Le Monstre des mers (2022) - 3.75/6

#1739 : SEMAINE ANIMATION - Mortal Kombat Legends : Snow Blind (2022) - 2.5/6

#1740 : Black Adam (2022) - 3/6

#1741 : GoldenEra (2022) - 4/6

#1742 : Clerks III (2022) - 3.75/6

#1743 : Batman et Superman - La bataille des super fils (2022) - 4.5/6

#1744 : Pinocchio (2022) - 2/6

#1745 : Laddie - The Man Behind the Movies (2017) - 4.25/6

#1746 : Clifford (2021) - 3.5/6

#1747 : Samaritan (2022) - 3.5/6

#1748 : L'École du Bien et du Mal (2022) - 3/6

#1749 : Weird - The Al Yankovic Story (2022) - 4/6

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# Bilan :

Une première semaine consacrée à l'animation, et beaucoup de nouveautés de 2022 durant ce mois de novembre qui m'a servi de rattrapage après un mois d'octobre consacré à l'horreur.

Beaucoup de nouveautés, mais aussi beaucoup de films moyens, comme Luck, le premier film animé issu de la collaboration Apple Tv/Lasseter, L'école du bien et du mal, de Paul Feig, Clifford et son chien géant rouge, ou encore Black Adam, dans lequel The Rock serre les dents, et peine à marquer les esprits.

À chaque fois, ce n'est pas désastreux, mais c'est simplement... mouais.

 

# Film(s) du mois : 

Outre les documentaires, comme d'habitude, je dirais que le film d'animation Batman et Superman : la bataille des super-fils m'a agréablement surpris, tandis que le biopic parodique Weird, consacré à Al Yankovic , était à peu près aussi déjanté que ce à quoi l'on pouvait s'attendre.

Mention spéciale à Clerks 3, dont je n'attendais absolument rien, et qui parvient à boucler la boucle et à faire une sorte de bilan méta de la carrière de Kevin Smith par la même occasion.

 

# Flop(s) du mois : 

Un seul véritable flop se dégage, ce mois-ci : l'adaptation, par Disney, de Pinocchio en prises de vue réelles. Pourtant, je n'ai pas véritablement d'affection particulière pour le dessin animé d'origine, et j'aime beaucoup Tom Hanks, mais là... ce n'était ni fait, ni à faire.

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# Petit écran :

Pas énormément de séries au programme, ce mois-ci : la saison 3 de Lower Decks n'était pas désagréable, mais m'a paru moins maîtrisée que les précédentes ; She-Hulk, de Marvel, m'a déçu. Ce n'était pas désastreux, et je vois tout à fait ce que la série tentait d'accomplir, mais je parlais de maîtrise faiblarde pour Lower Decks - ici, la maîtrise est absente, et la série a probablement échappé à ses scénaristes, écrasés par le format et par les limites imposées par les effets spéciaux.

J'ai failli m'endormir à de multiples reprises devant la saison 2 de The Witcher, à mon grand regret ; et si Star Wars : Tales of the Jedi est sympathique, c'est aussi particulièrement anecdotique, de par son format très limité.

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Comme tous les ans, plus d'un mois après que les chaînes américaines aient entamé leur diffusion, et quelques semaines après que la France se soit mise au diapason, les Téléphages Anonymes s'attaquent à Noël pour la Christmas Yulefest 2022, et son marathon quotidien de films de Noël, avec un ou plusieurs films de Noël récents critiqués chaque jour sur ce blog, et ce jusque début janvier.

Toujours plus de films diffusés, toujours plus de délais serrés, mais progressivement, je réduis le nombre de critiques publiées ici aux films les moins mauvais : de 73 films en 2019, nous sommes redescendus à 65 l'année dernière, alors même que toutes les plateformes possibles et imaginables s'y mettent, et que le niveau qualitatif global en pâtit de plus en plus.

Quel sera le bilan 2022 ? Rendez-vous demain pour les premières critiques de Noël, et peu après le 6 janvier pour faire le point sur cette saison festive...

 

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Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Star Wars - Tales of the Jedi, saison 1 (2022)

Publié le 26 Novembre 2022 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Star Wars, Review, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Action, Aventure, USA, Comédie, Fantastique, Disney

Nouvelle série anthologique Disney+ en six épisodes d'une quinzaine de minutes, supervisés et écrits (pour la plupart) par Dave Filoni, Tales of the Jedi s'inscrit dans la continuité des Clone Wars de ce même Filoni, notamment dans le style graphique du programme, et dans sa distribution vocale...

Star Wars - Tales of the Jedi, saison 1 (2022) :

Six chapitres de la vie d'Ahsoka Tano et du Comte Dooku, à diverses périodes de l'histoire de la République et de l'Empire...

1x01 - Life and Death : la naissance et l'enfance d'Ahsoka, ainsi que la première manifestation de ses pouvoirs d'utilisatrice de la Force, alors que, bébé, elle devient la proie d'un grand félin dans les forêts de sa planète natale.

Une tranche de vie paisible et agréable, joliment mise en images. Rien de plus.

1x02 - Justice : envoyés sur une planète reculée, le Jedi Dooku et son apprenti Qui-Gon Jinn tentent de secourir le fils kidnappé d'un sénateur cruel...

Un épisode intéressant, qui associe des personnages rarement vus ensemble, et qui développe de manière efficace l'ambiguïté de Dooku, prompt à la colère mais alors toujours animé d'intentions bénéfiques. Avec en prime une atmosphère plutôt réussie.

1x03 - Choices : Mace Windu et Dooku enquêtent sur la mort d'une de leurs consœurs Jedi, mais ce qu'ils découvrent ébranle un peu plus la foi de Dooku dans les motifs et l'indépendance de l'ordre...

Un épisode plus axé enquête policière, et qui approfondit intelligemment l'ambivalence croissante de Dooku vis à vis de l'Ordre Jedi et du Sénat. 

1x04 - The Sith Lord : peu de temps après la mort de Qui-Gon aux mains des Sith, Yaddle découvre que Dooku collabore en secret avec Darth Sidious...

La chute de Dooku est ici confirmée, avec un Dooku torturé et moins manichéen que dans les films, un côté synthétique (on est à Coruscant, après tout, Blade Runner n'est pas loin) et épique de la musique, et une Yaddle (Bryce Dallas Howard) qui fait plaisir à enfin voir à l'écran, et qui a droit à un moment de bravoure final très réussi.

1x05 - Practice Makes Perfect : pour aider Ahsoka à s'améliorer, Anakin Skywalker conçoit pour elle un programme d'entraînement contre le Capitaine Rex et un groupe de clones, programme qu'elle passera des années à perfectionner... jusqu'à ce que cela lui sauve la vie à l'occasion de l'Ordre 66.

Un épisode beaucoup plus court et qui développe un peu plus les liens entre Anakin et Ahsoka, ce qui est une bonne chose. À part ça, ce n'est pas non plus un épisode indispensable.

1x06 - Resolve : après la chute de la République et la mort d'Amidala, Ahsoka, désabusée, part en exil mais est bien vite trahie, et traquée par les Inquisiteurs...

Une mini-adaptation d'un roman détaillant la vie d'Ahsoka post-prélogie, cet ultime épisode bouche quelques trous de la vie de la Jedi, expliquant comment elle a repris du service bien après la chute de la République, pour rejoindre la Rébellion. Assez classique, en soi, même si le duel en lui-même est très joliment mis en images et en musique. 

- Bilan saisonnier - 

Un saison courte mais efficace, avec un gros travail visuel, sonore et musical. Sans être indispensable, c'est réussi et ça reste intéressant, même si comme moi, on n'a jamais vraiment suivi Clone Wars ou les séries animées postérieures.

Lucasfilm Animation a donc réussi son pari ici, quand bien même l'on peut se demander si tout cela n'aurait pas pu être condensé en deux moyens métrages de 45 minutes, l'un consacré à Dooku, l'autre à Ahsoka.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1749 : Weird - The Al Yankovic Story (2022)

Publié le 25 Novembre 2022 par Lurdo dans Biographie, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, USA, Roku, Romance, Musique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Weird - The Al Yankovic Story (2022) :

L'histoire fantasmée de Weird Al Yankovic (Daniel Radcliffe), son ascension fulgurante au rang de superstar de la musique, son histoire d'amour compliquée avec Madonna (Evan Rachel Wood) et son talent incommensurable...

Ah, je suis un peu embêté par ce Weird, un film co-écrit par Weird Al Yankovic, produit par Funny or Die (c'était à l'origine un court-métrage parodique Funny or Die), et diffusé sur la plateforme Roku : d'un côté, je suis totalement client de cette parodie de biopic à Oscars, qui en manie totalement les clichés pour les détourner de manière souvent absurde, qui considère que la polka est un genre musical transgressif et underground, que Yankovic a inventé Beat It, qu'il a massacré tout le campement de Pablo Escobar pour libérer Madonna, qu'il a révolutionné l'industrie de la musique avec le genre des "parodies", etc, etc, etc

C'est du grand n'importe quoi, ça n'a pas la moindre plausibilité (et c'est voulu), il y a énormément de caméos sympathiques, et c'est très amusant à suivre... un temps.

Parce que d'un autre côté, 1 h 50 de film, c'est un peu long, et je dois bien avouer que toute la partie Madonna (la "chute" de Weird Al après son ascension) accuse un petit coup de mou, et qu'au bout d'un moment, les chansons de Weird Al Yankovic peuvent être lassantes, répétées en boucle par le métrage.

Après, comparé à Télé Ringards, c'est plus cadré, plus maîtrisé, et plus efficace, notamment en tant que satire du genre des biopics (même si, dans cette catégorie, Walk Hard continue de dominer). Ça reste très regardable, donc.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1748 : L'École du Bien et du Mal (2022)

Publié le 24 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Netflix, Critiques éclair, Jeunesse, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'École du Bien et du Mal (The School for Good and Evil - 2022) :

Meilleures amies depuis toujours, Sophie (Sophia Anne Caruso) et Agatha (Sofia Wylie) sont bien différentes. La première est persuadée d'être destinée à devenir princesse, tandis que la seconde, rebelle, se satisfait très bien d'être vue comme une fille de sorcière. Jusqu'au jour où toutes deux sont emportées jusqu'à l'École du Bien et du Mal, où Sophie est placée du côté du Mal, et Agatha du côté du Bien. Et alors que les deux jeunes filles tentent de convaincre les responsables de l'École (Charlize Theron, Kerry Washington) qu'elles ne sont pas à leur place, une menace ancestrale plane sur l'établissement...

C'est amusant, on m'aurait dit, il y a quelques semaines, que Paul Feig (Mes meilleures amies, Ghostbusters, Les flingueuses, Spy, Last Christmas : que des films trop longs, mal rythmés et trop souvent mal pensés) aux commandes d'une adaptation d'un roman young adult ultra-dérivatif et balisé (à mi chemin entre Harry Potter, Roméo et Juliette, les Descendants de Disney et la série Once Upon a Time, entre autres) pour Netflix, à la durée abusive (près de 2 h 30) et aux visuels affreusement clinquants et kitschs, ça allait être regardable, je ne l'aurais jamais cru.

Et pourtant, c'est le cas. Oui, cette École du Bien et du Mal mange allègrement à tous les râteliers, traine en longueur, s'essouffle totalement lors de sa dernière ligne droite dégoulinante d'effets numériques et de rebondissements téléphonés, déroule sa critique bancale contre le manichéisme, la conformité, la vision binaire du monde tout en écrivant tous ses personnages de la manière la plus basique possible, sous exploite tous les acteurs qui ne sont pas les deux héroïnes (tous les professeurs, notamment), manque cruellement d'énergie et rate un peu son coup en choisissant, pour Sophie (la princesse de conte de fées sur laquelle tout le monde se retourne, et dont le prince aux faux airs d'un jeune Henry Cavill tombe instantanément amoureux) une crevette blonde aux lèvres de poisson, aux cheveux filandreux décolorés, aux épais sourcils sombres, et à l'interprétation un peu trop forcée (elle vient de Broadway), instantanément antipathique, même avant qu'elle ne bascule du côté obscur...

Mais bizarrement, ça se laisse regarder. Probablement parce que tout le budget semble passé dans la direction artistique et les effets spéciaux, que Ted Shapiro s'amuse bien à la musique, et que Sofia Wylie, elle, est très attachante et sympathique dans son rôle.

Alors certes, cela n'est pas suffisant pour sauver le tout de la médiocrité, mais j'en attendais un désastre (et par certains aspects, ça l'est, notamment tout ce qui tourne autour du relookage gothique de Sophie, et de sa mise en image risible, ou encore de l'utilisation de Toxic de Britney pour illustrer la grande bataille finale entre l'École du Bien et celle du Mal), et ce n'est que très moyen. C'est toujours ça de pris !

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1747 : Samaritan (2022)

Publié le 23 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Action, Fantastique, Science-Fiction, Science Fiction, USA, Thriller, Amazon, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Samaritan (2022) :

À Granite City, l'affrontement de Samaritan et de Nemesis, deux frères ennemis, est entré dans la légende. Mais désormais, les deux surhommes ne sont plus, morts au terme de leur combat fratricide. Le jeune Sam Cleary (Javon Walton), cependant, est persuadé que Samaritan est toujours vivant, vivant sous les traits de Joe Smith (Sylvester Stallone), l'un de ses voisins... et lorsque Cyrus (Pilou Asbæk), un criminel, décide d'endosser l'identité de Nemesis pour semer le chaos dans la ville, Smith est contraint de reprendre le combat...

Un film de superhéros semi-indépendant diffusé sur Amazon, au script initial adapté en comic-book, et qui finit ici par trouver une incarnation cinématographique avec Sylvester Stallone dans le rôle principal. Un Stallone vieillissant et un peu trop boursoufflé/botoxé pour son bien, mais qui reste crédible en superhéros à la retraite, épuisé et en quête de rédemption.

En soi, le film (signé Julius Avery, réalisateur d'Overlord) n'apporte pas grand chose de neuf au genre : il évoque Incassable, le méchant et ses visées politico-socio-anarchiques est un croisement entre le Bane de Nolan et le Joker de Todd Phillips, le tout rappelle bon nombre de films où un vieux héros ronchon finit par reprendre du service au contact d'un jeune enfant enthousiaste, et Stallone reste en pilotage automatique pendant les deux premiers tiers du métrage.

Mais contrairement à la majorité des films à faible budget de ce type, qui font visuellement très pays de l'est, ici, Samaritan assure le spectacle dans sa dernière ligne droite : une grosse scène d'action spectaculaire, au cours de laquelle Stallone se réveille et retrouve sa vigueur d'antan, avec un rebondissement scénaristique télégraphié mais qui fonctionne tout de même, et un final satisfaisant sur de nombreux plans.

Dans l'ensemble, donc, un métrage plutôt agréable à suivre, malgré ses limites apparentes, très DTV. Mais ça reste une surprise relativement sympathique, surtout si l'on n'en attend rien à la base.

3.75 - 0.25 pour les effets numériques laids utilisés pour rajeunir Stallone dans les flashbacks = 3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1746 : Clifford (2021)

Publié le 22 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Clifford (Clifford the Big Red Dog - 2021) :

Solitaire et malheureuse, Emily (Darby Camp) n'a pas d'amies de son âge, et lorsqu'elle est confiée, pour quelques jours, à son oncle glandeur et fainéant, Casey (Jack Whitehall), elle s'attend au pire. Mais une rencontre avec Mr. Bridwell (John Cleese), un étrange vieillard, amène chez Emily un petit chiot rouge à la croissance étonnamment fulgurante. Ce qui va attirer l'attention de Zac Tieran (Tony Hale), pdg d'une multinationale de biotechnologie...

Une comédie fantastique familiale adaptée d'une série de livres pour enfants, et qui s'avère tout à fait regardable, mais aussi complètement anecdotique : le script est simpliste au possible, avec des gentils très gentils, des méchants très méchants, la distribution est compétente, sans plus (Whitehall joue les Américains slackers, Hale le grand méchant, Sienna Guillory fait de la figuration, il y a des acteurs du SNL, John Cleese joue les vieux magiciens mystérieux et la petite Darby Camp, déjà vue dans les Chroniques de Noël de Netflix, est toujours sympathique), le chien a quelques animations un peu étranges (surtout lorsqu'il est bébé) mais les effets spéciaux sont honorables pour une production à 60M de dollars, et lorsque le film s'énerve un peu, se transformant en grande course poursuite à travers New York, ça se laisse suivre sans difficultés.

Après... comme je le disais, ça s'arrête là. Basique mais divertissant, surtout pour les plus jeunes.

3.5/6

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