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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #review catégorie

Halloween Oktorrorfest 2023 - 38 - Zom 100 : La liste de la mort (2023)

Publié le 19 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Japon, Review, Netflix, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Zom 100 : La liste de la mort (Bucket List of the Dead - 2023) :

Exploité par son nouvel emploi, Akira Tendo (Eiji Akaso) trouve une porte de sortie inespérée lorsqu'une épidémie de zombies se propage à Tokyo et dans le reste du pays, et met un terme à toute vie "normale". Rapidement, il met au point une bucket list des 100 choses qu'il veut accomplir avant d'être tué par un zombie, et il entreprend de les réaliser, en commençant par se réconcilier avec son meilleur ami Kencho (Shuntaro Yanagi)...

Ouhlà, une adaptation par Netflix d'un manga + anime dont j'ignore absolument tout, ce Zom 100 est une comédie fantastico-horrifique japonaise (une zom-com, en somme) qui... hum... faute de trouver un meilleur moyen de traduire mon ressenti, disons que le matériau de base n'est jamais transcendé, et que le tout est très simple, immature (le personnage de Kencho, le traumatisme du match de foot, les deux hôtesses de l'air) et fait finalement très manga pour adolescents.

Entre la structure ultra-épisodique (on devine clairement ce que l'on suppose être les arcs du récit original), la satire sociale attendue, la lente dérive du ton global qui part d'un simili dérivé de Shaun of the Dead avec un certain potentiel et devient quelque chose de totalement nawak, avec combat en tenue de sentai contre un requin géant mutant doté de jambes humaines à croissance spontanée, la caractérisation sommaire des personnages secondaires, et une interprétation très... criarde de certains, il n'y a pas grand chose qui convainc le spectateur non familier de l'œuvre d'origine, surtout avec un film assez inerte, qui dure plus de deux heures.

Énorme bof, voire même un métrage assez agaçant dans sa dernière ligne droite, quand après avoir échoué à créer la moindre tension ou le moindre danger de tout le film, le métrage jette l'éponge et part en vrille.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 37 - Bird Box Barcelona (2023)

Publié le 19 Octobre 2023 par Lurdo dans Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, Thriller, Espagne, Netflix, Review, Cinéma, Critiques éclair

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Bird Box Barcelona (2023) :

Alors que les créatures mystérieuses poussant au suicide tous ceux qui les voient se répandent sur toute la planète, Sebastian (Mario Casas), lui, tente de survivre dans une Barcelone désertique. Son esprit brisé par un contact avec les entités, et désormais hanté par des visions religieuses - et par Anna, sa fille décédée, qui le guide dans ses actes -, Sebastian est prêt à tout, même à trahir son prochain, pour réaliser une destinée qu'il pense prophétique. Jusqu'à ce qu'il croise le chemin d'un groupe de survivants menés par Claire (Georgina Campbell), qui protège Sofia (Naila Schuberth), une fillette allemande perdue...

Sorti en 2018, Bird Box avait fait sensation (enfin, toutes proportions gardées) à son arrivée sur Netflix, mais avait peiné à vraiment me convaincre, handicapé par un format de deux heures typique de la plateforme, et jamais très probant.

2023 : la suite de Bird Box arrive enfin, ou plutôt, un spin-off du film arrive sur Netflix, déclinaison espagnole du film original, confiée à un duo de scénaristes-réalisateurs ayant fait leurs armes sur des films de genre, et notamment Infectés, avec Chris Pine.

Au programme : la même formule que le Bird Box original, mais en mode hispanique, avec à nouveau un film qui frôle les deux heures, et un accent mis (de manière très appuyée) sur la religion, la salvation, le deuil, etc.

Pas forcément surprenant vu le pays d'origine du film, et pas forcément inintéressant, avec ce protagoniste instable, illuminé, persuadé que les "entités" sont des archanges célestes venus juger les humains et les libérer de leur condition, et convaincu d'être un berger dont la destinée est de mener les autres humains à la salvation en les exposant aux créatures...

Un scénario qui fait donc passer le récit du point de vue de l'un des illuminés ayant survécu aux créatures, ce qui change un peu la dynamique globale. Pas tant que ça, cela dit, puisque le métrage garde une structure similaire à l'original, avec des flashbacks, et que la moelle du récit consiste toujours en des personnages qui tatonnent à l'aveugle, tentant d'échapper aux illuminés et aux créatures (de moins en moins mystérieuses dans leur modus operandi).

C'est un peu le souci de ce Bird Box Barcelona : ce n'est pas mauvais, c'est assez bien exécuté, et j'ai peut-être même préféré le tout à l'original, mais finalement, ça reste du déjà vu, malgré l'enrobage religieux plutôt intrigant. Et le rythme un peu en dents de scie n'aide pas forcément.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 36 - Jagged Mind (2023)

Publié le 18 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Romance, Thriller, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, USA, Hulu

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Jagged Mind (2023) :

Billy (Maisie Richardson-Sellers) vit à Miami et travaille dans le milieu des galeries d'art, mais souffre de pertes inexpliquées de connaissance et de trous de mémoire mystérieux. Jusqu'au jour où elle rencontre Alex (Shannon Woodward), une photographe aisée qui sait la séduire, et s'occupe d'elle lors de ses crises. Mais rapidement, le caractère possessif d'Alex se révèle... ainsi que quelque chose de plus sinistre et de surnaturel.

Un thriller surnaturel diffusé sur Hulu et qui, honnêtement, ressemble pas mal à un thriller Lifetime en mode "mon ex manipulateur", avec le côté LGBTQ et la touche de magie haitienne en prime : c'est assez classique au niveau relationnel, assez soft, pas très sexy (en même temps, ce n'est pas vraiment le but), et le côté surnaturel de la boucle temporelle est intéressant, mais finalement assez peu développé et restant superficiel.

L'interprétation est solide, c'est visuellement compétent, mais l'écriture n'est pas forcément au rendez-vous, et on reste sur sa faim.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 35 - Scream VI (2023)

Publié le 18 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

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Scream VI (2023) :

Lorsque deux étudiants obsédés par les films d'horreur, proches de Tara (Jenna Ortega) et Sam (Melissa Barrera), sont retrouvés assassinés après qu'ils aient eux-mêmes tué leur enseignante en portant le costume de Ghostface, les jeunes femmes et leurs amis réalisent qu'un nouveau tueur est à leurs trousses, à l'approche d'Halloween...

Scream 5, sans être un chef dœuvre, m'avait agréablement surpris : ici, on reprend les mêmes et on recommence pour un sixième volet, avec les mêmes scénaristes, les mêmes acteurs et les survivants du film précédent, pour un épisode toujours plus méta, et pas désagréable à suivre.

Pas désagréable, mais souffrant des défauts récurrents de la franchise et du volet précédent : des personnages principaux qui sont loin d'être au même niveau de charisme, des retours nostalgiques pas tout à fait convaincants (Hayden Panetierre en agent du FBI... mwé), une révélation finale peu probante, et des rebondissements parfois évidents, parfois capillotractés, souvent forcés - le nombre de fois où la bande se retrouve à cinq ou six contre un tueur, avec l'avantage de l'environnement, voire avec un tueur à moitié assommé, mais préfère s'enfuir en s'éparpillant, histoire de se faire dégommer plus facilement cinq minutes plus tard... ça en devient risible.

Après, ça se regarde, malgré une dernière ligne droite frustrante, et ce n'est pas pire que certains volets plus anciens... mais j'ai tout de même trouvé ça un cran en dessous du précédent.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 34 - Girls with Balls (2018)

Publié le 17 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, France, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Review, Action

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Girls with Balls (2018) :

Équipe de volley féminine coachée par le Coach (Artus), les Falcons (Dany Verissimo-Petit, Tiphaine Daviot, Manon Azem, Camille Razat, Anne-Solenne Hatte, Louise Blachère, Margot Dufrene) sont détournées de leur chemin au fin fond de la campagne, et se retrouvent aux prises avec des autochtones arriérés et probablement consanguins...

Une comédie d'horreur française diffusée sur Netflix et lorgnant fortement sur une version déconneuse de Détour Mortel, avec des caméos gratuits et inutiles (Orelsan, Guillaume Canet, Mathieu Madenian...), une écriture un peu balourde et approximative (nan, mais les personnages nommés Jeanne, Serge et Hazuki...), une facture technique pas exceptionnelle (pas mal de faux raccords), et du Shaka Ponk sur la bande son.

En fait, on sent bien que les intentions du métrage sont d'être vraiment décalées et forcées, mais le tout n'est jamais aussi drôle qu'il ne pense l'être réellement, et l'exécution pêche un peu ici ou là.

Après, les actrices sont globalement solides, Artus se démène, c'est généreux en sang, et c'est assez agréable à suivre (avec ses 77 minutes au compteur), donc pour un film de genre à la française, ça aurait pu être pire.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 33 - The Blackening (2023)

Publié le 17 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, USA, Review

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The Blackening (2023) :

Lisa (Antoinette Robertson), Allison (Grace Byers), Dewayne (Dewayne Perkins), King (Melvin Gregg), Nnamdi (Sinqua Walls), Shanika (X Mayo) et Clifton (Jermaine Fowler), un groupe d'amis noirs, vont passer le week-end de Juneteenth dans un chalet reculé, à l'invitation de Morgan (Yvonne Orji) et Shawn (Jay Pharoah). Mais sur place, ils deviennent rapidement les victimes d'un mystérieux tueur portant un masque de blackface, qui les oblige à jouer à un jeu portant sur la culture noire...

Une comédie d'horreur américaine réalisée par Tim Story (aïe) à partir d'un court-métrage d'une troupe comique afro-américaine, et qui rentre dans cette catégorie de films "par des afro-américains pour des afro-américains", un métrage très référentiel, qui se moque des stéréotypes ethniques et du genre de l'horreur, tout en y ayant recours pour provoquer de la connivence avec son public cible, bref, une comédie d'horreur qui parodie le genre de l'horreur, l'agrémente d'une couche de méta, et de blagues clairement afro-américano-centriques... qui ont probablement fait fureur dans les salles de cinéma bruyantes et très vocales des USA.

En gros, ça rappelle fortement le travail des Wayans sur les Scary Movie (en moins axé parodie directe de film), et c'est supposément un métrage hilarant et particulièrement mordant (à en croire la critique américaine). 

Supposément. Parce que pour être très franc, en tant qu'européen bien éloigné du communautarisme à  l'américaine (et aussi en tant que caucasien, forcément, ça joue), j'ai trouvé le tout ultra plat et générique : les vannes sont plates et prévisibles ("- est-ce que quelqu'un connaît un Blanc qui pourrait vouloir nous tuer ? - Bah oui, tous les Blancs !"), les personnages volontairement clichés (la grosse, le gay flamboyant, le sous-Urkel, le gangsta repenti, le beau gosse, les deux bff), l'interprétation outrée (Urkel et le gay en font trois tonnes, façon personnages de mauvais sketch - surtout Urkel), et le film ne décolle un peu qu'à mi-parcours, pour se finir de manière ultra-prévisible et télégraphiée, mollassonne, avec cependant un petit côté "critique du concours de blackitude à l'américaine" pas désagréable (bien que rapidement désamorcé).

Ça se regarde, quelques vannes et gags font mouche, mais rien de neuf sous le soleil : bof, donc.

2.75 ou 3/6 (parce que je ne suis clairement pas le public visé)

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 32 - Malum (2023)

Publié le 16 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Oktorrorfest, Horreur, Fantastique, Halloween, USA, Review

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Malum (2023) :

Jessica Loren (Jessica Sula), fliquette débutante, reçoit sa première mission : monter la garde pendant une nuit entière dans un ancien commissariat sur le point de fermer ses portes, là même où son père, policier héroïque, a fini ses jours dans la disgrâce après avoir massacré ses collègues. Malheureusement pour la jeune femme, les esprits du dangereux gourou sanguinaire ayant mené son père à la folie et de ses victimes hantent encore les lieux...

Un remake/reboot du film Last Shift (2014) par la même équipe créative, mais avec un budget qui semble un peu plus important, et plus de maturité et de maîtrise artistique de la part du scénariste/réalisateur, Anthony DiBlasi.

Du moins en théorie, puisqu'en pratique, DiBlasi profite surtout de ce remake pour redoubler d'effets pratiques (pour le meilleur ou pour le pire - le démon final et son design sont moyennement convaincants) et complexifier considérablement le background de l'héroïne, de sa famille et de la secte sataniste (au point d'affaiblir un peu le côté simple mais efficace de l'original).

Résultat : même si la tension est présente, on reste un peu sur sa faim, le tout perd en ambiguité, et la secte sataniste finit par être plus agaçante que menaçante, à force de caquètements et de jump scares incessants (pas forcément aidés par une interprétation assez inégale et/ou caricaturale). 

Ce n'est pas désastreux, mais j'ai préféré l'original.

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 31 - Bloody Muscle Body Builder in Hell (1995)

Publié le 16 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Oktorrorfest, Fantastique, Halloween, Japon, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Bloody Muscle Body Builder in Hell (1995) :

Naoto (Shinichi Fukazawa) accompagne son ex-petite amie journaliste Mika (Masaaki Kai) pour visiter la demeure de feu le père de Naoto, une maison laissée à l'abandon et réputée hantée. Avec eux, Mizuguchi (Asako Nosaka), un médium, qui réalise rapidement qu'un esprit torturé occupe les lieux... et tente de prendre possession des vivants.

Une comédie d'horreur japonaise populaire car présentée par les critiques et les fans comme "le Evil Dead japonais", Bloody Muscle Body Builder in Hell est écrit, réalisé en Super 8 et interprété par Shinichi Fukazawa, avec un budget clairement minimaliste.

Alors je comprends très bien la raison de cette comparaison avec le film de Raimi : le budget limité, la nonchalance du héros, le côté huis-clos, l'entité démonique gueulard, hystérique et rigolarde, l'humour et le gore décomplexé, le slapstick improbable, voire même des citations directes (le "groovy" quand il charge son fusil à pompe)...

Mais pour être parfaitement franc, ça s'arrête un peu là. De par sa durée (une soixantaine de minutes à peine, moins si l'on enlève le générique), sa facture très amateure (l'interprétation, la post-synchro, les effets, etc), et ses vingt premières minutes de remplissage, on est presque plus devant un fan-film que devant un véritable homologue nippon du travail de Raimi.

C'est amusant, sans plus.

3 + 0.5 pour la scène de "transformation à la Hulk, mais avec un bodybuilder maigrichon" = 3.5/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Lockwood & Co., saison 1 (2023)

Publié le 15 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Action, Jeunesse, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, UK, Review, Netflix, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Lockwood & Co., saison 1 (2023) :

Depuis 50 ans, le monde est ravagé par le « Problème » - pour une raison inexpliquée, des esprits vengeurs ont commencé à sortir de leur tombe, et à s'en prendre aux humains - et seules certains adolescents, encore capables de percevoir avec précision ces fantômes, sont habilités à les chasser, regroupés en agence réglementées et surpervisées. Mais face aux grandes agences ayant pignon sur rue, des agences plus artisanales ont vu le jour : c'est notamment le cas de Lockwood & Co, l'agence londonnienne d'Anthony Lockwood (Cameron Chapman), au passé mystérieux, qui travaille avec George (Ali Hadji-Heshmati), un jeune érudit excentrique, et avec Lucy (Ruby Stokes), aux talents d'écoute médiumnique hors du commun...

Seule et unique saison de cette série young adult adaptée par Joe Cornish (compère d'Edgar Wright, coscénariste de Tintin et du premier Ant-man, réalisateur et scénariste de Attack the Block et de The Kid who would be King) à partir des romans de Jonathan Stroud, Lockwood & Co a été sacrifiée par Netflix au mois de janvier dernier, un mois clairement peu propice aux histoires de fantômes et de surnaturel, et a été annulée sur la lancée, parce que Netflix ne sait pas faire autrement.

Et c'est bien dommage, parce que cette série en huit épisodes de 35-45 minutes environ s'avère plutôt sympathique, et très, très british.

Certes, on sent bien, ici ou là, des influences prononcées, que ce soit Ghostbusters, Sherlock, Doctor Who, Dirk Gently ou autre, et la série s'essouffle un peu dans son dernier tiers, quand les relations se font plus "adolescentes", que l'immaturité des personnages se fait plus prononcée, et quand les ficelles narratives s'épaississent un peu... mais globalement, l'univers présenté est intrigant, les personnages présentés intéressants (je suis moyennement fan de Flo, cela dit, de sa caractérisation et de son look excentrique assez forcé), les dialogues amusants, les interprètes compétents, l'illustration musicale originale (beaucoup de musique goth des années 80) et les effets spéciaux de bonne qualité.

Autrement dit, Lockwood & Co. est plutôt réussi, dans l'ensemble, avec notamment un univers convaincant, tant dans sa représentation visuelle que dans sa construction par petites touches, au détour d'un dialogue, d'un élément du décor, d'une référence, etc.

Ce n'est pas parfait, mais ça reste à voir, donc, même s'il faut très clairement regretter que ce programme ait vu le jour sur Netflix, ce qui le condamnait forcément à une annulation précoce et frustrante.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - What We Do In The Shadows, saison 5 (2023)

Publié le 14 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Review, USA, Romance, Sitcom, Télévision, Shadows

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

What We Do in the Shadows, saison 5 (2023) :

Las d'attendre le bon vouloir de Nandor, Guillermo a demandé à son compère Derek (Chris Sandiford) de faire de lui un vampire. Mais l'opération a des résultats inattendus, et le descendant de Van Helsing doit désormais composer avec ce secret de plus en plus lourd...

Cinquième saison des mésaventures de Guillermo et de ses colocataires/maîtres vampires (après une saison 4 assez rocambolesque mais qui revenait à un certain statu quo), une saison encore et toujours fidèle à son format habituel de 10 épisodes d'une vingtaine de minutes, avec cette fois-ci un générique retravaillé (Kristen Schaal fait désormais partie de la distribution régulière), et un fil rouge conséquent : en secret, Guillermo est devenu un vampire, mais la transformation ne prend pas.

Et alors qu'il doit absolument cacher son secret aux autres vampires (et surtout de Nandor), voilà que Lazlo en est informé, et décide d'aider "Gizmo" à comprendre le pourquoi de cette vampirisation incomplète.

De quoi tenir pendant les dix épisodes de la saison, à grands renforts d'expériences bizarres de Lazlo sur Guillermo, de création de clones-hybrides façon Docteur Moreau, de visite chez le Baron, et de grand final qui voit Guillermo traqué par un Nandor en mode Batman, bien décidé à éliminer son serviteur pour l'avoir trahi.

Une saison pas désagréable du tout sur le front de Guillermo, donc, qui est confronté à la réalisation de son rêve de toujours et, finalement, décide qu'être un vampire n'est pas fait pour lui.

Les autres personnages, eux, ne sont pas forcément aussi bien servis par le récit : Nadja se persuade qu'elle est maudite, fait tout son possible pour faire de bonnes actions, et découvre l'existence d'un quartier d'immigrants d'Antipaxos, comme elle. Nandor passe sa saison à être fidèle à lui-même, mais commence (un peu) à évoler dans ses rapports avec Guillermo ; Lazlo passe la saison en mode savant fou ; et Colin Robinson reste à la marge, mis en avant lorsqu'il tente brièvement de devenir Contrôleur de Staten Island et qu'il retrouve Evie (Vanessa Bayer), sa complice d'autrefois.

À part ça, la saison se permet des digressions amusantes : une visite au centre commercial, la gay pride locale, un échange de corps entre Nadja et sa poupée, Nandor qui part dans l'espace, une inondation médiatisée du quartier qui déclenche une panique chez les vampires, une soirée murder party dans un manoir étrange, la Guide qui peine à s'intégrer au groupe, et quelques caméos plutôt discrets...

La série permet donc à nouveau de s'amuser pendant quelques heures, avec toujours des moments très excentriques et amusants, même si je ne peux m'empêcher de me demander si tout le programme n'approche pas de sa conclusion : maintenant que Guillermo, le seul personnage a avoir véritablement un arc et une direction, est plus ou moins revenu à son point de départ, et n'a plus sa motivation principale, est-ce que la série ne risque pas de stagner, jusqu'à ce qu'acteurs comme scénaristes se lassent de la situation figée du programme ?

L'avenir nous le dira. 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 30 - Knock at the Cabin (2023)

Publié le 13 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Religion, USA, Review, Thriller

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Knock at the Cabin (2023) :

Alors que Eric (Jonathan Groff), Andrew (Ben Aldridge) et leur fille Wen (Kristen Cui) passent des vacances tranquilles dans leur chalet au milieu de la forêt, ils reçoivent la visite menaçante de quatre individus étranges, Leonard (Dave Bautista), Redmond (Rupert Grint), Adriane (Abby Quinn) et Sabrina (Nikki Amuka-Bird), persuadés que l'apocalypse est imminente, et que seul un sacrifice humain, effectué volontairement par Eric, Wen ou Andrew, peut sauver la planète...

Adaptation par M. Night Shyamalan d'un roman apocalyptique, KATC se veut un huis-clos plein de tension en mode home invasion, teinté de religion et de leçon de morale (le bon vieux "seriez-vous prêt à vous sacrifier pour le bien collectif ?"), et a été plutôt bien accueilli par la critique, principalement sur la force de son interprétation (Dave Bautista en tête, avec une prestation toute en retenue).

Malheureusement, je dois bien avouer être resté sur ma faim. Tant formellement (Shyamalan multiplie les face caméra, les plans débullés, les arrière-plans flous... la réalisation est très stylisée, et cela a plu à certains critiques, mais ça n'a pas réussi à me convaincre ou à parvenir à créer le malaise) que sur le fond, avec une écriture un peu didactique, et surtout très mécanique.

Après une arrivée convaincante de ces quatre simili-cavaliers de l'Apocalypse, le film s'engage en effet dans une routine alternant flashbacks sur la vie de couple d'Eric et Andrew, protestations des prisonniers, sacrifice de l'un des quatre cavaliers, et flash info sur une catastrophe naturelle. Le tout, en boucle, et sans la moindre surprise.

Le problème, en fait, c'est que dès le début du film, Shyamalan échoue à créer l'ambiguité sur la réalité des événements, à susciter le doute du spectateur sur les intentions des 4 agresseurs : on est immédiatement convaincu que l'Apocalypse est imminente, quoi qu'en pensent Eric et Andrew, et on attend donc patiemment que le couple principal fasse son choix, au travers du sacrifice de l'un ou de l'autre (parce que l'on se doute bien que la gamine en sortira indemne - contrairement au roman dont est tiré ce film).

Ça ronronne très vite, donc, et si c'est bien interprété, ça ne passionne jamais vraiment, voire même ça agace un peu par son manque de subtilité dans la morale globale, et dans la manière dont le tout a été traité (le même script, en format court à la Twilight Zone, en vrai huis-clos, et sans les nombreux effets spéciaux montrant les catastrophes, aurait probablement été plus efficace). 

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 29 - Brooklyn 45 (2023)

Publié le 13 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Critiques éclair, Thriller, Histoire, Guerre, USA, Review, Shudder, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Brooklyn 45 (2023) :

En décembre 45, à Brooklyn, des amis de longue date et anciens militaires - Marla Sheridan (Anne Ramsay), ex-interrogatrice, le Major Archibald Stanton (Jeremy Holm), soldat homosexuel accusé de crimes de guerre, le Major Paul DiFranco (Ezra Buzzington), aigle va-t'en-guerre - rendent visite, accompagnés de Bob (Ron E. Rains), le mari de Marla, au Colonel Clive Hockstatter (Larry Fessenden), officier supérieur déprimé par le suicide récent de son épouse. Rapidement, celui-ci leur révèle qu'il veut contacter feue son épouse par le biais d'une séance de spiritisme... mais l'expérience ne va pas se dérouler comme prévu.

Une production Shudder assez unique en son genre, qui s'ouvre et se ferme avec des changements de format d'image (4/3 noir et blanc -> 4/3 couleur -> format normal) et qui aurait très bien pu être une pièce de théâtre, puisque le tout est un gros huis-clos se déroulant dans une seule et même pièce, et que, finalement, le fantastique est limité à la brève séance du début, et à la dernière vingtaine de minutes.

Entre deux, trois quarts d'heure de thriller paranoïaque sur des militaires traumatisés par leur expérience durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui voient des Nazis partout : c'est tendu, c'est intense, parfois ambigü, ça en dit beaucoup sur la guerre et la manière dont elle marque les hommes, bref, c'est très réussi, même si l'on ne peut s'empêcher de se dire que le tout aurait fait un excellent épisode d'anthologie au format 60-65 minutes, plutôt qu'un bon long-métrage de 95 minutes.

C'est une excellente surprise, en tout cas, avec une interprétation impeccable et marquante.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 28 - Coupez ! (2022)

Publié le 12 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Halloween, France, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Japon, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Coupez ! (2022) :

Rémi Bouillon (Romain Duris), réalisateur sans ambition ni réel talent, est contacté par le Japon pour adapter un film d'horreur japonais à succès dans des conditions particulières : ce film de zombies à très petit budget devra être tourné en une prise, dans les conditions du direct, et durer 30 minutes. Plus facile à dire qu'à faire, surtout avec certains des acteurs dont dispose Bouillon...

Un remake français de Ne coupez pas !, comédie horrifique japonaise très sympathique, ici adaptée en France par Michel Hazanavicius, qui après Derrick contre Superman, La Classe américaine, The Artist, les deux premiers OSS 117, Le Prince oublié, ou encore Le redoutable, continue son approche référentielle, métadiscursive et sous influence du Cinéma.

Et honnêtement, si j'avais découvert ce Coupez ! sans avoir vu l'original, j'aurais probablement trouvé tout cela inventif et rigolo, bien qu'un peu longuet (avec un ventre mou dans la seconde partie). Mais voilà, j'ai vu l'original, et ce remake est ce qu'il est : un remake pas forcément utile ou indispensable, qui fait bien ce qu'il fait, mais ne transcende pas vraiment le matériau de base, ni ne lui apporte un éclairage particulièrement pertinent.

D'ailleurs, c'est un peu le propos même du film, qui rajoute la notion de remake au concept de base, puisque les protagonistes ont pour tâche de réaliser un remake à l'identique du film japonais, mais en en gardant les prénoms et certaines spécificités, sur l'ordre de la productrice japonaise, qui fait ici une apparition.

Une couche de méta rajoutée au méta, donc, avec des personnages qui regardent le film original pour lui être fidèle... ce qui commence à gêner aux entournures quand l'immense majorité des rebondissements (notamment la conclusion et sa pyramide humaine) sont des photocopies du scénario du film japonais, mais que les personnages semblent surpris par ces derniers.

Dans l'ensemble, un exercice honorable et compétent, donc, mais qui ne m'a pas convaincu plus que ça (contrairement à la plupart des critiques, qui semblent avoir trouvé ça génialissime).

3.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 27 - There's Something Wrong with the Children (2023)

Publié le 12 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

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There's Something Wrong with the Children (2023) :

Après avoir brièvement exploré un bâtiment souterrain abandonné au milieu de la forêt en compagnie de leurs parents, Ellie (Amanda Crew) et Thomas (Carlos Santos), et d'un couple d'amis de la famille, Margaret (Alisha Wainwright) et Ben (Zach Gilford), deux enfants (Briella Guiza, David Mattle) commencent à avoir un comportement des plus étranges, dont seul Ben semble s'apercevoir...

Un film Blumhouse à petit budget, réalisé par Roxanne Benjamin (réalisatrice de séries pour ados et productrice des premiers V/H/S) et dont le postulat de départ lorgne fortement sur celui du film mexicain Here Comes the Devil (2012), ou encore sur celui d'autres films similaires comme The Children, etc.

Pour ne rien arranger, ce There's Something Wrong... gâche toutes ses idées par le biais d'une exécution bancale, tant dans l'écriture approximative (les personnages sont à peine développés, ils passent de meilleurs amis inséparables à pires ennemis du monde en l'espace d'une scène de dispute mal écrite) que dans l'illustration musicale (une tentative de faire du synthé rétro façon années 80, qui finit par être souvent envahissante et hors-sujet), ou encore dans la réalisation et dans la mise en image (les enfants qui deviennent des "insectes" géants, c'est plus risible que menaçant).

Après, c'est à peu près bien interprété (même si la direction d'acteurs est limite, cela dit), mais ça s'arrête vraiment là.

1.75/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 26 - Evil Dead Rise (2023)

Publié le 11 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, USA, Nouvelle-Zélande, Review

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Evil Dead Rise (2023) : 

Lorsque leur immeuble vétuste de Los Angeles est frappé par une secousse tellurique, Danny (Morgan Davies) et ses deux sœurs Bridget (Gabrielle Echols) er Kassie (Neil Fisher) découvrent qu'autrefois, le bâtiment abritait en sous-sol une ancienne banque. Là, Danny découvre un vieux grimoire et des 33 tours, qui racontent les expériences de plusieurs religieux avec les incantations du livre. Mais il est déjà trop tard, car Danny a réveillé les forces démoniaques de l'ouvrage, et celles-ci prennent possession d'Ellie (Alyssa Sutherland), la mère des enfants. Seule Beth (Lily Sullivan), leur tante, pourra désormais les sauver...

Tout petit budget pour ce qui était initialement une suite à la franchise Evil Dead produite par le studio de Raimi et destinée aux plateformes de streaming, EDR a bénéficié d'une sortie cinéma suite à des projections tests enthousiastes et très positives ; à l'identique, une grande partie des critiques se sont emballés pour le métrage écrit et réalisé par Lee Cronin, un réalisateur irlandais assez récent dans le métier.

On se souvient cependant que le remake d'Evil Dead (2013) avait reçu un accueil très similaire de la part des festivals et des critiques, avec un résultat décevant (sans forcément être mauvais)... et sans surprise, il en va de même ici.

Evil Dead Rise a en effet beaucoup plus en commun avec ce remake ou avec un film de possession lambda qu'avec les Evil Dead de Bruce Campbell : pendant 45 minutes, le film est en effet ultra premier degré, très sérieux, frôlant l'horreur intelligente/elevated avec un semblant de propos sur la maternité, etc... C'est visuellement terne et délavé, les personnages secondaires sont à peine développés (tous les autres habitants de l'étage, notamment), et surtout, le postulat de départ est ultra-capillotracté, au point de paraître forcé au possible.

Ensuite, une fois la possession établie, ça fonctionne un peu mieux, notamment parce que les actrices se donnent à fond, et que le film est très généreux sur les litres de sang et les meurtres violents... mais bizarrement, ça s'arrête là. Le côté premier degré reste en effet très présent tout au long du métrage, ce qui crée un contraste assez violent et bancal lorsque le scénariste décide de commencer à placer maladroitement des one-liners et des éléments de la franchise originale (tronçonneuse, "come get some") dans la dernière ligne droite du film.

Soudain, on se rappelle que l'on est dans une déclinaison de la franchise Evil Dead qui passe totalement à côté de ce qui faisait le charme de celle-ci, et lorsque Cronin décide de rajouter un monstre final plus proche d'une création de Rob Bottin que d'un Deadite (sans en avoir nécessairement le budget ou le savoir faire), on finit par regarder le climax très prévisible avec une certaine indifférence paradoxale (d'autant que, je dois bien l'avouer, je n'ai pas été ultra convaincu par le mixage sonore global, par certains bruitages, ou par quelques passages de post-synchronisation approximative).

Bref, j'ai trouvé le tout un peu... moyen. C'est relativement bien tenu pour ce que ça veut accomplir, bien interprété, mais le film abandonne plein de pistes en cours de route, utilise des artifices narratifs inutiles (toute l'intro) et au final, on se dit "tout ça pour ça".

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 25 - Les Démons du maïs (2023)

Publié le 11 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, USA, Review, Children of the Corn

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Les Démons du maïs (Children of the Corn - 2023) : 

Parce que les adultes de la ville agricole de Rylstone, au Nebraska, font le choix de sauver leur économie en cessant l'exploitation du maïs et en détruisant les champs existants, Eden (Kate Moyer) mène les autres enfants de la bourgade à la révolte, et au massacre de tous les adultes, au grand dam de Boleyn Williams (Elena Kampouris), une adolescente environnementaliste sur le point de quitter Rylstone pour partir à l'université...

Depuis son arrivée aux mains de Dimension (puis de Lionsgate et maintenant de RLJE), la franchise Children of the Corn est définitivement passée en mode direct-to-video, avec des téléfilms ratés qui se succèdent, et sont souvent à peine rattachés au reste de la franchise, de manière artificielle, histoire de continuer à en exploiter les droits. D'où probablement la sortie en catimini et purement technique de cette version en salles, courant 2020, pendant quelques jours, et cette sortie officielle trois ans plus tard en vidéo...

Aux commandes de cette version 2023, Kurt Wimmer, retombé dans l'anonymat après Equilibrium et Ultraviolet, et qui se charge ici à la fois de l'écriture et de la réalisation d'une adaptation très libre de la nouvelle de Stephen King, en cela qu'il ne garde, grosso modo, que le concept des enfants tueurs et de l'entité maléfique qu'ils servent.

Et encore : pendant près d'une heure, on est dans du thriller quasi-dépourvu de fantastique, en mode enfants psychopathes, avec une Kate Moyer qui, certes, est très bien dans son rôle, mais se contente de se rebeller contre les adultes incapables et menteurs de la ville (il y a là un semblant de propos écolo tout à fait d'actualité, sur la conscience écologique des jeunes générations, etc, mais c'est à peine survolé).

Le côté fantastique, lui, entre vraiment en jeu dans la dernière demi-heure, quand Celui qui marche derrière les sillons fait son apparition... et là, ça coince. Parce que le film est "présenté" par Digital Domain, la compagnie d'effets spéciaux, et que Celui qui... est donc montré en long, en large et en travers. Une sorte de Groot moche en tout numérique, composé de maïs, et au design très film de monstre des années 90-2000. Dès qu'on le voit arriver, en mode King Kong, pour prendre une victime sacrifiée, ça commence à poser problème, et plus tard quand l'héroïne est face à lui, c'est pire.

Une héroïne qui, d'ailleurs, est très fébrile, constamment au bord des larmes : ce n'est pas la faute de l'actrice, mais je pense qu'elle aurait pu lever un peu le pied sur ce front là, si elle avait été bien dirigée.

Et puis, pour conclure de manière bien naze, on a droit à une grosse explosion numérique dans les champs, à la fin, et à une scène post-générique assez stupide.

Paradoxalement, ce n'est pas le pire Children of the Corn de la franchise, et ça ferait presque illusion dans sa première heure, notamment parce que les jeunes actrices sont convaincantes. Mais ça s'écroule trop vite, les effets spéciaux ne suivent pas, et au final, ça ne fait pas d'étincelles.

2.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 24 - Renfield (2023)

Publié le 10 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Action, Review, USA

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Renfield (2023) :

Parce qu'il ne peut plus supporter d'être l'esclave de Dracula (Nicolas Cage), qu'il fournit depuis des siècles en victimes, Renfield (Nicholas Hoult) décide de prendre part à des réunions d'entraide, qui l'amènent à se remettre en question. Progressivement, il reprend goût à la vie, surtout après avoir croisé le chemin de Rebecca (Awkwafina), une policière de la Nouvelle-Orléans dont il sauve la vie au cours d'une fusillade, et dont le courage le fascine. Mais Dracula, lui, a décidé qu'il était plus que temps de conquérir le monde, et il voit d'un mauvais œil les doutes de son serviteur...

Une comédie horrifique signée Chris McKay à la réalisation, et un scénariste de Rick et Morty au scénario, sur une idée de Robert Kirkman (The Walking Dead), Renfield s'est donné pour mission de dépoussiérer le mythe de Dracula en transformant cette histoire en buddy cop movie à superpouvoirs, ceux dont est doté Renfield dès qu'il avale un insecte.

Pourquoi pas, même si le résultat souffle un peu le chaud et le froid, à l'image de son introduction : un in media res pas très probant, suivi aussitôt d'un remake accéléré du Dracula de 1931, en noir et blanc, avec Nicolas Cage en lieu et place de Bela Lugosi.

Et la suite est du même acabit : Nicolas Cage cabotine et s'amuse beaucoup en Dracula, méritant que l'on jette un coup d'œil au film rien que pour lui, le reste de la distribution est tout à fait compétent et efficace (Awkwafina, Hoult, Ben Schwartz, Shohreh Aghdashloo...), c'est totalement décomplexé, sanglant, avec des affrontements dynamiques et maîtrisés... mais le scénario semble fréquemment sous-développé, ne donnant pas grand chose à faire à certains de ces acteurs, oubliant en cours de route un embryon de romance entre Renfield et Rebecca, et ressemblant, au final, au premier jet d'un script décomplexé et plein de potentiel, mais dont le développement aurait été mis en suspens une fois Nicolas Cage casté, comme si la production avait préféré se reposer sur le cabotinage de ce dernier et sur le buzz de cette proposition improbable, plutôt que sur un script plus abouti.

Très sympathique, certes, mais un peu frustrant.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 23 - We Need To Do Something (2021)

Publié le 10 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Horreur, Fantastique, Walpurgis, Critiques éclair, Comédie, USA, Review

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We Need To Do Something (2021) :

Lorsqu'une tornade frappe leur quartier, Melissa (Sierra McCormick), son petit frère Bobby (John James Cronin), son père colérique (Pat Healy) et sa mère infidèle (Vinessa Shaw) se retrouvent enfermés dans la salle de bains de leur maison, la porte barrée par un effondrement. Rapidement, cependant, il apparaît que, loin d'être naturelle, cette tornade était annonciatrice d'évènements plus sombres, alors que des créatures sanguinaires rodent autour de la demeure et que la faim s'empare de la famille. D'autant que Melissa et ses expériences de sorcellerie pratiquées avec sa petite amie Amy (Lisette Alexis) pourraient bien être à l'origine de cette situation...

Une assez bonne surprise que cette adaptation d'une nouvelle par son propre auteur : c'est un petit budget en huis clos, il y a quelques idées saugrenues, quelques moments forcés, quelques explications qui ne fonctionnent pas, quelques longueurs (avec 10 minutes de moins, ça aurait été bien meilleur, voire même au format Masters of Horror) et il est clair que la fin en queue de poisson en frustrera plus d'un... mais l'ambition du tout, le sens de l'humour noir qui sous-tend une partie du film, l'interprétation générale, et surtout, le fait de réussir à maintenir l'unité de lieu jusqu'à la toute fin, sans jamais cesser d'être surprenant et sanglant, font que j'ai passé un bon moment, alors que j'ignorais tout de ce métrage avant de le lancer.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 22 - The Vigil (2019)

Publié le 9 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Religion, Fantastique, Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, USA, Oktorrorfest, Halloween

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The Vigil (2019) :

Après avoir récemment quitté la communauté religieuse à laquelle il appartenait, Yakov (Dave Davis) accepte de servir pendant une nuit, moyennant finances, de "shomer", membre de la communauté censé passer la nuit près du corps d'un mort le temps de sa veillée funéraire, et le protéger spirituellement des mauvais esprits. Mais rapidement, il réalise que cette nuit-là, la menace démoniaque est bien réelle...

Une production Blumhouse à petit budget (c'est un huis clos, ni plus ni moins, dans un salon), ce Vigil est la production précédente du réalisateur du très médiocre Firestarter, et c'est déjà un bon niveau au-dessus.

Tourné en partie en yiddish, faisant preuve d'une sobriété visuelle assez efficace, The Vigil fonctionne globalement : c'est simple mais intriguant, il y a un second degré de lecture évident sur le chagrin et le traumatisme qui s'accroche à vous et se transmet de génération en génération (Holocauste, tout ça), c'est très ancré dans la culture juive, bref, ça se regarde plutôt bien.

Seul bémol, mais il est de taille et tire clairement (un peu) le tout vers le bas, la bande originale (du sound design envahissant et surmixé) qui irrite plus qu'elle ne sert le métrage et son ambiance.

Pas rédhibitoire, mais ça affaiblit néanmoins le résultat global.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 21 - Kids vs. Aliens (2023)

Publié le 9 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Jeunesse, Horreur, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Shudder, USA, Review, Halloween, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Kids vs. Aliens (2023) :

Trois adolescents, Billy (Calem MacDonald), Dallas (Isaiah Fortune), and Trish (Emma Vickers) harcèlent quotidiennement Gary (Dominic Mariche), Jack (Asher Grayson), et Miles (Ben Tector), plus jeunes et qui n'ont qu'une envie : tourner leur film de science-fiction dans leur grange, avec l'aide de la sœur aînée de Gary, Samantha (Phoebe Rex). Mais cette dernière n'est pas insensible au charme de Billy, séducteur impulsif, et se laisse convaincre d'organiser une grande fête chez elle, à l'occasion d'Halloween. Malheureusement, des extraterrestres sanguinaires, dont le vaisseau s'est récemment posé dans le lac tout proche, décident de profiter de l'occasion pour capturer tous les participants de la fête...

Version longue d'un segment assez oubliable de V/H/S/2, ce Kids vs. Aliens allonge la sauce en recadrant son récit (adieu le chien), en développant les relations de ses personnages, la personnalité de son héroïne et du bully de service, et en faisant tout son possible pour donner quelque chose d'amusant et de décomplexé, une sorte de film 80s avec des gamins qui jurent, qui font du catch et qui s'improvisent réalisateurs de cinéma, et malheureusement des aliens toujours très fauchés et caoutchouteux.

Et là, on retombe dans le problème du segment d'origine, ponctuellement amusant mais globalement fauché, pas trop mal interprété mais à l'écriture simpliste et caricaturale, et qui prend une grosse demi-heure avant que les aliens n'entrent en jeu (le film ne dure que 75 minutes, tout compris).

Ça se regarde, les quelques moments "gore" sont réussis (histoire de justifier la présence du film sur Shudder et dans la catégorie horreur) mais honnêtement, c'est très très anecdotique, avec sa fin en queue de poisson et ses visuels aux éclairages ultra-saturées.

Un petit 2.75/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Monstrous, saison 1 (2022)

Publié le 7 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Fantastique, Religion, Télévision, Les bilans de Lurdo, Corée, Review, Critiques éclair, Oktorrorfest, Halloween, Drame

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Monstrous, saison 1 (2022) :

Lorsqu'une tête de bouddha géante aux yeux masqués est déterrée dans une province de Corée du Sud, et qu'elle devient la pièce maîtresse d'une exposition locale, l'esprit maléfique habitant la statue se réveille, et commence à rendre fou quiconque croise le regard de pierre de la sculpture. Un archéologue passionné de surnaturel (Koo Gyo-Hwan) tente alors de mettre un terme à cette malédiction, alors même que la ville où est exposé le bouddha est placée en quarantaine, et couverte d'un épais brouillard inexplicable...

Une série sud-coréenne diffusée en streaming, coécrite par le réalisateur de Dernier Train pour Busan, de Peninsula et de Psychokinesis, pour un résultat en six épisodes d'une trentaire de minutes, et qui ne m'a pas vraiment convaincu.

La faute à un ton un peu éparpillé (les flashbacks dramatiques et larmoyants, auxquels répondent une interprétation très caricaturale et des moments comiques au niveau du Gouverneur de la région et de tous ses sbires obséquieux, et des passages d'enragés zombiesques qui tuent tout ce qui bouge), des sous-intrigues sans réelle conclusion satisfaisante (tout le rapport ultra-hostile et violent entre l'adolescent fils de la fliquette et la petite frappe qui le martyrise... qui se finit en queue de poisson, avec un bully qui meurt bêtement et un flashback qui n'explique pas grand chose) et des éléments assez peu probants (les moines bouddhistes qui font le rituel par téléphone portable et finissent la série en mettant des pouces verts sur YouTube)...

Après, ponctuellement, ça n'est pas désagréable à suivre, quelques moments sont assez sinistres et/ou brutaux/sanglants, mais globalement, c'est assez mal dosé (toutes les visions répétitives de l'ex-femme de l'archéologue auraient facilement pu être condensées), et ça reste très anecdotique. 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 20 - Tremors 7 : Shrieker Island (2020)

Publié le 6 Octobre 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA

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Tremors 7 - Shrieker Island (2020) : 

Quelque part dans le Pacifique Sud, sur une île privée appartenant à Bill (Richard Brake), directeur d'une entreprise de biotechnologie, des Graboïdes génétiquement modifiés ont été lâchés pour en faire les proies de chasseurs assoiffés de sang. Mais rapidement, les créatures s'en prennent aux autochtones, et menacent de s'échapper de l'île, poussant Jimmy (Jon Heder), un chercheur travaillant dans le secteur, à recourir aux services de Burt Gummer (Michael Gross), parti en exil sur une île déserte...

Le Roi Scorpion, RIPD, Un flic à la maternelle, Hard Target, Death Race, Bring It On, Chucky, Backdraft, The Munsters, Blade of the 47 Ronin, Tremors : Universal 1440 continue de produire des suites direct-to-video à toutes les (plus ou moins) grosses franchises dormantes du studio, et très souvent, le résultat est assez pitoyable.

Ici, avec ce Tremors 7, place à une formule simple : Jurassic Park mâtiné de Predator, avec des Graboïdes, sans le budget, featuring Burt Gummer et Napoleon Dynamite. Le tout, pour un dernier baroud d'honneur du personnage de Michael Gross, qui dit ici adieu à son personnage désormais septuagénaire et trop vieux pour ces conneries, dans un film réalisé et co-écrit par un faiseur habitué de nombreux films d'Universal 1440 (plus d'une dizaine de suites DTV à son actif depuis 2014).

On ne va pas se mentir : autant il y a du mieux par rapport au précédent épisode de la franchise, et à son Grand Nord tourné en Afrique du Sud, autant sorti des décors naturels exotiques, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça. Richard Brake s'amuse à cabotiner comme un méchant de cartoon, la brunette à forte poitrine de Orange is the new black n'est là que pour débiter des one-liners, la réalisation est assez laide (beaucoup de plans serrés cache-misère), énormément de remplissaage et de transitions bancales... ce n'est pas très bon, et les limites du budget se font constamment ressentir.

Après, il y a quelques scènes réussies, et les adieux de Burt Gummer sont à la hauteur du personnage, donc... pour peu que l'on sache à quoi s'attendre, ça se regarde.

2.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 19 - M3GAN (2022)

Publié le 6 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Thriller

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M3GAN (2022) :

Lorsque ses parents décèdent dans un accident de voiture, Cady (Violet McGraw) est confiée à sa tante, Gemma (Allison Williams), experte en cybernétique qui travaille dans une entreprise de jouets pour enfants, et qui est à la recherche d'un projet capable de satisfaire son patron David (Ronny Chieng). Pour apaiser les tourments de Cady et l'occuper, elle lui confie M3gan, un prototype de robot compagnon révolutionnaire doté d'une intelligence artificielle. Rapidement, cependant, alors que David décide de lancer la commercialisation à grande échelle de M3gan, le robot commence à faire preuve de comportements agressifs...

Mouais. Un film Blumhouse/James Wan conçu pour être "tous publics" et pour plaire aux ados, et qui a fait le buzz sur Tik-Tok et dans la communauté LGBTQ parce que... euh... c'est délibérément forcé et rigolard, et donc c'est forcément bien ?

Je ne sais pas, à vrai dire : dès la publicité d'ouverture, lourde et pas drôle, j'ai commencé à avoir peur, et je n'ai jamais vraiment accroché au ton global du métrage, léger et goguenard, entre tous les personnages basiques au possible (et pas forcément très sympathiques), la longue mise en place de plus d'une demi-heure, les rebondissements patauds et téléphonés, les grosses ficelles narratives, et la caractérisation approximative de tout le monde, y compris de M3gan...

On me rétorquera que tout ça, c'est voulu, que c'est une comédie d'horreur délibérément basique et outrée, que l'intérêt n'est pas dans le scénario ou dans la qualité de ce dernier... sauf qu'en fait, le film se retrouve le postérieur entre les deux chaises de la comédie et de l'horreur, jamais particulièrement horrifique et jamais suffisamment décomplexé pour être vraiment drôle, même en prenant le tout au vingt-cinquième degré.

Bref, malgré ce côté plus moqueur, rien de neuf sous le soleil, et je n'ai pas trouvé le tout particulièrement convaincant.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 18 - The Friendship Game (2022)

Publié le 5 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Friendship Game (2022) :

Zooza (Peyton List), Rob Plattier (Brendan Meyer), Courtney (Kelcey Mawema) et Cotton Allen (Kaitlyn Santa Juana) sont amis depuis toujours, mais la perspective de quitter le lycée et de se séparer les inquiète. Jusqu'à ce que Cotton trouve un objet mystérieux, "le Jeu de l'amitié", dans une brocante, et qu'ils en suivent les règles : en avouant au jeu leur souhait le plus sincère, ils vont savoir s'ils resteront amis toute leur vie... ou s'ils ne survivront pas à l'expérience.

Aïe. Forcément, quand un film commence, dans sa première demi-heure, par totalement déconstruire son scénario, à grands renforts de flash-forwards, de flashbacks et de montage segmenté concentré sur un personnage à la fois, avant même que le spectateur ait eu le temps de s'intéresser aux personnages, ça coince.

Et le film ne se remet jamais de ce faux départ, incapable de rendre son intrigue fluide ou intéressante, de rendre ces personnages attachants, et ce pendant près de 85 minutes. Je ne vais pas mentir : entre la narration volontairement brouillonne et décousue, le personnage du hacker, l'interprétation inégale et l'écriture assez bancale (notamment les dialogues, qui font souvent grimacer par leur manque de naturel), j'ai globalement assez détesté ce métrage.

Quand au jeu/à la boîte en elle-même, très sous-exploitée au demeurant, on en vient presque à se demander si tout le film n'est pas né de cette boîte, façon "tiens, j'ai fait construire cette boîte très inspirée d'Hellraiser, ce serait bien d'en faire un film, histoire de rentabiliser cet investissement".

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 17 - Smile (2022)

Publié le 5 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Smile (2022) :

Lorsqu'une jeune femme se suicide devant elle, à bouts de nerfs et affirmant être maudite, Rose Cotter (Sosie Bacon), psychiatre, s'aperçoit rapidement qu'elle est à son tour hantée par des visions effrayantes, comme si elle était traquée par une entité maléfique et souriante voulant la pousser au suicide...

Encore l'un de ces exemples de cinéma d'horreur intelligente (ou d'elevated horror) si populaire auprès des critiques outre-Atlantique, et dans lequel le surnaturel et l'horreur sont une métaphore des problèmes psychologiques de ses protagonistes, blablabla... j'avoue en avoir un peu assez de ce style, trop souvent associé à un certain cinéma indépendant maniéré et aux ambitions/prétentions pas forcément justifiées.

Ici, c'est un peu le même problème : premier métrage de son réalisateur (qui adapte ici l'un de ses courts), Smile propose quelques scènes efficaces, et des choix artistiques plus ou moins intéressants (l'illustration musicale est intrigante, notamment, et les transitions entre les scènes plutôt jolies ; les excentricités de cadrage et de réalisation, elles, semblent bien superflues), mais se perd rapidement dans un récit finalement ultra-dérivatif et inégal.

Smile, c'est le surnaturel comme manifestation d'un traumatisme refoulé qui pousse ses victimes au suicide, c'est la transmission (héréditaire ou non) des problèmes psychologiques, c'est plein de choses métaphoriques assez convenues, au service d'un récit dérivatif au possible, mélange de The Ring, de It Follows, etc, dans un format bien trop long pour son propre bien (près de deux heures).

Le tout est donc ultra balisé, rarement surprenant, avec des personnages secondaires à l'écriture un peu basique, une héroïne qui bascule en un clin d'œil de la quasi-catatonie à l'hystérie larmoyante et à la névrose tremblotante façon droguée en manque (Sosie Bacon, la fille de Kevin Bacon, est plutôt compétente, mais par moments, elle aurait peut-être dû être un peu retenue), des jump scares (prévisibles) à gogo, des feintes de scénario assez télégraphiées, et toute une dernière ligne en mode auto-thérapie, durant laquelle l'héroïne confronte ses peurs et le traumatisme de son enfance... avant d'échouer lamentablement, comme pour dire "les problèmes psychologiques, ça se soigne, la thérapie, c'est bien... sauf quand ça ne fonctionne pas : dans ces cas-là, une seule solution, le suicide.".

C'est un peu le problème de ces films métaphoriques : ça tente de concilier l'horreur surnaturelle et le propos plus "intelligent" en filigrane, mais ces deux versants partent parfois dans des directions différentes et incompatibles, et l'on se retrouve avec un film maladroit, en tout cas loin d'être ce nouveau chef d'œuvre instantané du genre que certains veulent bien voir dans Smile.

2.75/6 

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