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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "decks trek"

Critique éclair : Other Space, saison 1

Publié le 19 Avril 2015 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Sitcom, Science-Fiction, Yahoo

Other Space s1 :

Une sitcom Yahoo en huit épisodes de 25 minutes, signés Paul Feig, et qui raconte l'histoire d'un équipage d'incapables à bord d'un vaisseau spatial perdu dans une dimension parallèle, et à la merci des aliens, d'une technologie dépassée, et de tous les phénomènes spatiaux imaginables.

Budget assez bas (les plans spatiaux sont cependant assez réussis) pour ce qui se résume à une workplace comedy avec des archétypes assez classiques (le leader incapable, sa soeur autoritaire et professionnelle, son meilleur pote musclé, un mutant étrange à la Data, un petit robot sarcastique, un slacker totalement déconnecté de la réalité, une pilote bimbo, et une incarnation holographique sexy  des systèmes du vaisseau, à la Andromeda...), et qui parodie assez ouvertement Star Trek et compagnie, avec des épisodes comme "il y a un extraterrestre parmi nous", "l'away-team est coincée sur une planète", "il faut que l'on aille chercher un minerai sur une planète pour remplir notre réservoir énergétique", "le vaisseau tombe totalement en panne", "un alien tente de communiquer par télépathie", "court martiale d'un membre de l'équipage", etc.

Assez inégal, et pas forcément totalement convaincant, puisque si la plupart des rôles secondaires sont sympas (mention spéciale à Conor Leslie, qui se démène de l'autre côté de son écran), le lead est assez agaçant, et n'a pas le capital sympathie d'un Steve Carrell.

De plus, il reste toujours ce fichu problème de rythme inhérent aux séries du web, sitcoms y compris : privé du format imposé par les coupures pub, le show prend gentiment son temps, et se laisse déborder par des dialogues redondants, ou des vannes qui tombent à plat et auraient été coupées au montage d'une diffusion télé. Et le côté méta de la télé-réalité filmée à leur insu est finalement assez inutile.

Cela dit, à défaut d'être rythmé ou de faire toujours mouche, ça reste tout à fait regardable, si on s'inscrit dans une perspective Red Dwarf/Hyperdrive.

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - 2x01 : Chapitre 9 (2020)

Publié le 8 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Disney, Drame, Comédie, Science-Fiction, Star Wars, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Suite à une première saison plutôt enthousiasmante, bien que non dépourvue de défauts (au nombre desquels on peut citer une fascination imméritée pour les traditions mandaloriennes, une réalisation inégale de l'action, et une gestion approximative du rythme des épisodes de la série), Dave Filoni et John Favreau remettent le couvert pour une nouvelle fournée d'épisodes de The Mandalorian, diffusés depuis fin octobre sur Disney +...

Star Wars : The Mandalorian - 2x01 - Chapitre 9 - The Marshal :

Désireux de retrouver d'autres Mandaloriens, afin d'en savoir plus sur les origines de l'Enfant, le Mandalorien retourne sur Tatooine. Là, il explore Mos Pelgo, une bourgade perdue dont le Marshal (Timothy Olyphant) porte une armure mandalorienne décatie, et défend ses concitoyens contre les assauts des Hommes des sables et d'un dragon krayt qui attaque la ville. Pour récupérer l'armure, le Mandalorien accepte alors de tuer le dragon, avec l'aide des villageois et d'une tribu d'hommes des sables...

Une bonne reprise de près de 50 minutes, qui suit le schéma habituel du Mandalorien-héros de western, avec tous les clichés incontournables qui vont avec, mais qui sont ici bien utilisés. Le fanservice n'est pas trop présent, Olyphant tient bien son rôle de Marshal portant une armure mal ajustée, l'action est très réussie, les créatures aussi, et dans l'ensemble, c'était un bon premier épisode de saison, qui repose les bases et relance la machine de manière efficace, sans les problèmes de rythme qui pouvaient entacher certains épisodes de saison 1.

Au rayon des bémols, on pourra mentionner toutefois le changement de ratio d'image à l'occasion de l'affrontement entre le dragon et le groupe du Mandalorien : je vois bien pourquoi il a été utilisé, pour donner de l'ampleur à la bataille, etc... mais au final, ça ne change pas vraiment grand chose à l'impact réel de la scène, et c'était donc plus inutile qu'autre chose (en plus de se remarquer plus que de mesure).

Quant à la toute fin de l'épisode, avec le caméo d'un Boba Fett buriné et marqué, je reste partagé entre une certaine lassitude vis à vis de la fascination démesurée des fans pour ce personnage, et la curiosité de voir un éventuel face à face entre Boba et le Mandalorien. On verra ce qu'il en est.

En tout cas, pour l'instant, c'est un début de saison nettement plus enthousiasmant que du côté de Star Trek.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1354 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une romance sans fin (2019)

Publié le 6 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une romance sans fin (Love on Repeat, aka Stuck Out of Love - 2019) :

Architecte peu satisfaite de son poste actuel, Amber (Jen Lilley) est célibataire depuis peu, après avoir rompu avec son collègue Kevin (Jonathan Bennett), séduisant mais un peu idiot. Un matin, elle se réveille, et réalise qu'elle revit sans cesse la pire journée de sa vie...

Un téléfilm Marvista qui ressemble fortement à une production refusée par Hallmark, ION ou UpTV, avec sa distribution habituée de ces chaînes, sa production assez fauchée (visuellement, tout est saturé, avec une colorimétrie plutôt laide), son surjeu un peu forcé, et son script très dérivatif : le film ne s'en cache pas, et le titre français est encore plus clair à ce sujet, on est là dans une énième relecture d'Un Jour sans Fin, avec une (petite) dose de romance entre Lilley et Andrew Lawrence.

Alors forcément, ça a des avantages et des inconvénients évidents : la formule est éprouvée, et difficile à saboter, mais elle est aussi plus qu'éventée. C'est un peu ce qui plombe cette version : un récit vraiment générique, en constant pilotage automatique, et qui n'apporte pas grand chose à ce concept.

À partir de là, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, à part une petite référence cachée à Star Trek lors d'une recherche internet sur le "déjà vu". Ce n'est pas un téléfilm calamiteux, et si l'on apprécie la distribution, ça passe, mais on aimerait tout de même un peu plus de folie et d'originalité.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 4 (suite et fin)

Publié le 4 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 4x15-22 :

- 4x15 : Début du diptyque "pourquoi-est-ce-que-les-Klingons-ont-le-front-plissé-une-fois-sur-deux", avec un joli toutéliage avec l'intrigue des Augments.

Bon, je me souvenais en grande partie de cet épisode, vu que c'était à peu près là que j'avais repris Enterprise de manière régulière lors de sa diffusion, donc pas de grande surprise : l'explication est amusante, la démission de Trip pas crédible un seul instant, le mindmeld en tant que béquille narrative est pitoyable, Malcolm en ex-agent de la section 31, grosse rigolade, et la relation Trip/T'pol jamais crédible.

Bref, à part la mythologie qui avance, l'épisode n'était pas génial. Et c'est quand même dramatique pour la série que je sois nettement plus intéressé par la Capitaine du Columbia et son équipage que par celui de l'Enterprise.

- 4x16 : Conclusion du diptyque. Plus faiblarde que le début. Notamment à cause de scènes débiles ("tiens, si on mettait l'Enterprise et le Columbia l'un en dessous de l'autre, en positions inversées, et si on faisait passer Trip entre les deux vaisseaux au bout d'un câble, le tout à Warp 5 ?") à grands renforts de caméra tourbillonnante, et ce dès les trois premières minutes de l'épisode, histoire d'instaurer un faux suspense. D'ailleurs, tout l'épisode, c'est ça : du faux suspense instauré à coup de comptes à rebours, de scènes d'action, et de répliques dramatiques totalement vides et gratuites. Pff.

- 4x17 : Manny Coto qui écrit un épisode sur les Orion Sex Slaves. Forcément, ça n'allait pas être finaud : on a donc de la bimbo siliconée peinte en vert, qui séduit l'équipage de l'Enterprise, façon Hathor dans SG1. Je n'avais pas franchement aimé à la première vision, je n'aime toujours pas. Surtout que le seul qui ne soit pas affecté, c'est Trip, "passque lui il aimeuh T'pol, et l'amoureuh cé la plus grande des forceuhs !" (la fin de l'épisode est d'ailleurs à se pendre). 

Bon, heureusement que les Orionnes ont été un peu mieux traitées par Abrams & ses potes, parce que là, les potiches, elles faisaient vraiment strip-teaseuses au rabais.

- 4x18 : Début du diptyque univers-miroir, avec un prégénérique et un générique alternatif qui cartonnent mo-nu-men-ta-le-ment.

Dommage qu'ensuite ce ne soit pas forcément à la hauteur, retombant dans les béquilles narratives classiques de l'univers-miroir, et dans un récit super bavard.

Au rayon des satisfactions : Hoshi a enfin un rôle potable ; Evil Porthos est  ; le surjeu d'Archer passe plutôt bien dans l'univers miroir ; la Tholian Web ; et revoir le Defiant de TOS (et sa passerelle !) fait vraiment plaisir. Au rayon des déceptions: l'Enterprise encore une fois à l'origine d'un élément de la continuité postérieure, en l'occurrence l'agony booth ; le Tholien en CGI, juste hideux.

- 4x19 :  L'épisode qui, à l'époque, m'avait convaincu qu'il était tout à fait possible de refaire une série Trek moderne avec les uniformes et les décors de la série originale, sans pour autant être particulièrement kitsch ou ridicule. Et par conséquent, qui m'avait convaincu de l'inutilité de la série Enterprise.

Cela dit, ce n'est pas pour autant que cet épisode est réussi: le Gorn en CGI est très moche, pas crédible, et il ne sert à rien du tout si ce n'est à meubler en faisant une référence supplémentaire à TOS ; l'éclairage de la passerelle fait, pour le coup, par moments un peu trop studio ; la scène en ombres chinoises est affreusement surjouée ; et en fin de compte, à 3 ou 4 épisodes de la fin de série, cet épisode ne servait à rien, tout en étant très bavard, à nouveau. Mais c'était toujours rigolo à regarder.

Et un Emmy Award à Bakula pour avoir réussi à cabotiner encore plus que Shatner dans ses grands jours. Ça devait être dans son contrat, apparemment. 

- 4x20-21 : Diptyque pas hyper-convaincant sur Peter Weller en leader terroriste xénophobe qui veut faire échouer la conférence de paix pré-fédérale.

Les idées sont bonnes, mais l'exécution est franchement molassonne. En vrac, Harry Groener est toujours parfait en politicien mielleux ; laule @ l'équipage de l'Enterprise en train de dire "si ça continue comme ça, personne ne se souviendra de nous dans les livres d'histoire" ; ils ont attendu les deux derniers épisodes pour donner quelque chose à faire à Travis, mais ça n'empêche pas ce dernier d'être mauvais comme c'est pas permis ; le shipping T'pol/Trip n'est toujours pas crédible ; Weller est très bon ; la zik est assez médiocre, frôlant par moments le sous-Carpenter ; et le bébé hybride est mignon comme tout (et donc fonctionne très moyennement en tant que symbole des dangers de l'hybridation - sans compter que le mélodrame totalement artificiel de sa mort fait vraiment forcé).

- 4x22 : Un mythe. Une légende. Un épisode final de saison, de série, et de franchise, qui est désormais inscrit dans l'Histoire comme la pire heure jamais produite pour un final de Star Trek.

Un tour de force improbable de Bermaga, qui reviennent pour l'occasion au scénario, et qui réussissent en 40 minutes à se mettre à dos 99% des fans de la saga.

En faisant de cet épisode final d'Enterprise une aventure holographique de Riker et Troi (sur l'Enterprise D), et en les plaçant sur le devant de la scène (au cours de scènes d'exposition laborieuses au possible), Bermaga signent leur arrêt de mort à la tête de la franchise, et s'en verront rapidement expulsés (alors qu'en en faisant le final de s3, ou un épisode de mi-saison, ça serait déjà passé beaucoup mieux).

Non seulement les fans d'Enterprise (enfin, ceux qui ont survécu aux 4 saisons d'avant) sont furieux1, mais les acteurs aussi renient désormais l'épisode2, les fans de STTNG font la gueule3, et ceux de DS9/VGR ne sont pas franchement contents non plus4. Quant à ceux de TOS, ils se sont déjà ouvert les veines depuis un bon moment, donc...

Bref, un chef d'oeuvre.

D'ailleurs le simple fait que la Paramount se soit sentie obligée de retconner tout l'épisode à posteriori dans deux romans5, histoire de sauver la face, montre bien que c'est un épisode final parfait.

 

1 et on les comprend: le cast d'Enterprise est relégué au second plan, les personnages n'ont pas évolué d'un pouce dans les 6 années qui séparent le 4x21 de cette aventure holographique, ils ont toujours les mêmes grades, les mêmes relations, et Bermaga décident de buter Trip comme une m*rde pour couronner le tout.

2 Blalock le trouve infâme et indigne de la série, les autres ne veulent pas en entendre parler tant ils trouvent que centrer l'épisode sur les deux vieux de Next Gen était un manque de respect, comme si Bakula & co ne pouvaient pas conclure leur série seuls.

3 bah, ouais, dans la grande tradition Braga, qui a l'habitude de donner à ses redshirts condamnés le nom de ses anciens collaborateurs avec qui il est fâché - Moore, Fuller, etc - , Bermaga ont ici décidé de saboter un épisode solide de Next Gen, The Pegasus, écrit par Ron D. Moore, en faisant des aventures d'Enterprise/Archer le véritable moteur de la croissance mentale et des décisions capitales de Riker dans l'épi de Next Gen. Autant dire qu'ils prennent indirectement et de manière rétroactive tout le crédit pour cette évolution de personnage essentielle de Riker...

4 vu que la fin de l'épisode, sensée clôturer (et rendre hommage à) la franchise Trek à la tv pour un bon bout de temps, montre les trois vaisseaux Enterprise tandis que leurs capitaines respectifs déclament le "boldly go blablabla". Pas de DS9 en orbite dans un coin, pas de Voyager, pas même un Enterprise A, B, ou C...
Dommage, parce que l'idée n'était pas mauvaise, et on a même un petit frisson durant l'enchaînement Ent D/Ent de TOS... mais pas quand ça se conclut par celui d'Archer, malheureusement.

5 et d'une manière assez ironique, ce sont Jake Sisko et Nog, des créations de Moore, qui y enquêtent, révélant que cet épisode final n'est pas un compte-rendu fidèle de ce qui s'est passé réellement, que c'est donc un récit apocryphe, dont ils listent alors toutes les incohérences de continuité pondues par Bermaga. De là à étendre ce raisonnement à toute la série, il n'y a qu'un pas que je vais m'empresser de faire... 

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 2 (première partie)

Publié le 9 Juin 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 2x01-14:

- 2x01 : Premier changement notable: les épisodes passent de 44/45 minutes à 38/39 minutes. Ça ne peut pas faire de mal. Deuxième changement : John Shiban (alias l'un des scénaristes les moins doués du genre) passe à la production en saison 2, ce qui explique probablement pourquoi cette saison est la pire du show.

Bon, l'épisode en lui même, maintenant : mou. En résumé, il ne se passe pas grand chose jusqu'au reboot final. Et s'ils ont le bon goût de ne pas rebooter la colonie détruite, saluons la présence d'esprit de Starfleet et des Vulcains, qui laissent repartir les Sulibans avec juste une petite tape sur les doigts, parce que ce n'est pas bien de tuer des gens innocents, qu'on ne vous y reprenne pas. Ah, et Hoshi topless. Et la métaphore de la gazelle. Double *soupir*.

- 2x02 : Épisode amusant. Il est toujours un peu agaçant de voir que l'Enterprise ou ses membres d'équipage découvrent/inventent encore de nouvelles choses incontournables au sein de la franchise et de l'univers - là, c'est Mamie T'pol qui, non contente d'être responsable du First Contact, "invente" le Velcro, WTF !? - mais l'épisode restait regardable. Faut-il y voir une coïncidence avec l'absence à l'écran de la majorité des acteurs habituels ?...

- 2x03 : Un épisode signé Shiban. Sur l'Enterprise qui heurte une mine camouflée (d'ailleurs, j'aime bien comment, dans Enterprise, toutes les races extraterrestres semblent posséder des dispositifs de camouflage, et pourtant, lorsque Kirk en voit un en rencontrant les Romuliens, il est stupéfait et ne sait pas ce que c'est), et sur l'équipage qui se promène sur la coque et qui discute tranquillement sous le regard consterné des Romuliens. Plein de trous de scénario, de contradictions, bref, la routine pour Enterprise, en somme.

- 2x04 :  De la continuité, un scénario pas trop soporifique, et un rythme prenant : enfin un épisode réussi !? Ah, non, la feinte de la mort du black de service (je précise d'ailleurs que l'expression "black de service" que j'emploie n'a aucune implication ou sous-entendu autre que le manque de caractérisation et d'intérêt du personnage, qui n'a aucun trait reconnaissable autre que sa couleur de peau ; le Token Black de la série, donc, pour citer South Park) était trop gratuite et téléphonée pour fonctionner, et donc la seconde partie de l'épisode tourne un peu à vide, le temps qu'ils s'aperçoivent qu'il n'est pas mort. Par conséquent, l'épisode était seulement sympathique, sans plus.

- 2x05 : J'aime beaucoup Porthos & Phlox. Mais là... non. Archer surexcité qui a des rêves érotiques au sujet de T'Pol, et qui se comporte comme un gros c*n parce qu'il a commis la bétise d'emmener son chien sur une planète extraterrestre (où ce dernier a uriné sur un arbre sacré et contracté un virus) et qu'il ne veut pas reconnaître son tort, c'est calamiteux.

- 2x06 : Le trio de l'Enterprise qui se la joue "mercenaires du pauvre" contre des maychants Klingons qui agressent des mineurs sans défense. Whouhou.

Quelle tension insoutenable que cet épisode plein d'affrontements sans aucun blessés ou morts... Notons tout de même que T'Pol se débarrasse de sa combinaison marron, pour enfiler... la même en blanc. Et puis elle fait du kung-fu. Whouhou (bis).

Je me suis presque demandé si Bermaga n'avaient pas revu A Bug's Life juste avant de proposer cet épisode.

- 2x07 : Avant d'être une scientifique vulcaine, T'Pol était une Texas Ranger de l'Espace, et elle a soudain des flashbacks de souvenirs réprimés, alors que son gouvernement l'envoie traquer une de ses anciennes proies...

Mouais, mais bon, à part Bruce Davidson et la cantina façon Trek, c'était... euh... bof. Et le black de l'équipage (non, je n'ai toujours pas retenu son nom, et ce n'est pas avec ses deux lignes par épisode que ça va changer) qui est présent à l'écran... et c'est tout. Il ne fait rien, ne dit rien, n'existe pas. Ce qui n'est pas plus mal, vu qu'il joue faux dès qu'il ouvre la bouche.

- 2x08 : Little Green Men-bis : les officiers de l'Enterprise oublient un communicateur sur une planète pre-warp (d'oh !), se font capturer en tentant de le récupérer (d'oh² !!), expliquent, pour détourner les soupçons, qu'ils sont des espions génétiquement modifiés au service de l'ennemi (d'oh² x d'oh² !!!), et les scénaristes sortent un vaisseau suliban de nulle part (enfin, si, de la cale de l'Enterprise) en guise de deus ex (D'OH !!!!).

- 2x09 : Tiens, un énième remake de l'Enterprise en Folie. Ah, non, pas tout à fait. M'enfin ce n'est pas franchement original, en tout cas. Alors oui, c'est amusant cinq minutes de voir tout l'équipage péter un câble, mais ça ne va pas bien loin, et ça ne sert qu'à montrer des membres d'équipage qui se disputent pendant 40 minutes. Ah, et je suis content d'apprendre que c'est cet équipage qui, une fois de plus, a inventé quelque chose d'essentiel: l'Alerte Rouge.

- 2x10 : Hoshi, qui n'a pas été développée depuis 1 saison et demi, panique après être montée dans le téléporteur, perçoit des visions bizarres et commence à lentement se déphaser sans que personne ne s'en aperçoive.

Un épisode ultra convenu, quelle que soit la série de référence... et pile quand on se dit que ça ne peut pas l'être plus, paf, le twist dit du "ah, en fait non, c'était juste un mauvais rêve, désolé." Rebooooooot !!!

(elle est vraiment soporifique, cette saison 2)

- 2x11 : Encore pire que ce que je pensais : l'Enterprise accueille une princesse bimbo-peste-insupportable qui est poursuivie par des maychants... et qui couche avec le redneck. Paris Hilton-bis sur Dagobah, ça ne fait pas un bon épisode. Du tout.

- 2x12 : Mouais, bof. Pas vraiment mauvais, mais... quelconque (par contre, ils ne sont même pas capables de se souvenir que oui, T'Pol a déjà fait du camping, en saison 1...).

- 2x13 : Tiens, un épisode de John Shiban, qui est un photocopillage intégral de Enemy Mine, le film de Petersen (et donc de la nouvelle originale). Avec un décor de surface de planète aussi fauché que dans les 60s. Nuff said.

- 2x14 : Dans la série "j'ai 25 ans de retard dans mes métaphores, mais ce n'est pas grave, je vais en profiter pour enterrer un peu plus la continuité de Trek, en faisant des Vulcains un peuple intolérant et équivalent à l'humanité des années 80", je voudrais cet épisode : on y apprend que seuls quelques rares Vulcains peuvent pratiquer le mindmeld (parce qu'ils sont nés avec cette capacité - ça doit être pour ça que tous les Vulcains rencontrés auparavant dans Trek pouvaient le pratiquer ), et qu'ils peuvent contracter ainsi une maladie grave (un "syndrome") uniquement transmissible par ce moyen.

Une maladie que tous les Vulcains connaissent (alors qu'il y a une demi-saison, on apprenait que le mindmeld était une technique ancestrale totalement oubliée, ici, on nous dit que tout le monde la connaît, et en connaît les risques ), et dont ceux qui en souffrent sont exclus de la société vulcaine, considérés comme des parias.

Non seulement la métaphore SIDA/homosexuels est transparente au possible (et arrive 20 ans après la bataille !), mais en plus la société vulcaine apparaît comme arriérée, pour le coup... surtout avec une T'Pol soudainement malade (parce qu'elle aurait été "violée" dans l'épisode de la s1, alors qu'elle était parfaitement d'accord pour son mindmeld), et un Trip qui passe par ailleurs l'épisode à flirter avec l'une des femmes de Phlox.

Youhou, Bermaga en force !!

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 3 (première partie)

Publié le 20 Novembre 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Allez, zou. Sans grande motivation après deux premières saisons ternes et peu enthousiasmantes, je continue mon intégrale de la série, avec sa saison 3 :  

3x01 - Basics part 2 :
Lors du bilan de la saison précédente, j'avais dit cela :
"(...) La brève réapparition de Suder dans l'épisode fait plaisir, cea dit, même si elle semble très clairement une mise en place pour un sacrifice ultérieur "pour le bien du vaisseau", avec rédemption du criminel, tout ça."

CQFD. En tant que conclusion à Basics Part 1, ça ronronne de manière prévisible, et ça a recours à toutes les solutions de facilité imaginables, tant tout tend vers un retour à la normale téléphoné pour l'équipage. De même, on a droit à une mort de red-shirt, et à Suder qui, malheureusement, se sacrifie bel et bien pour la cause. Bref, un show trop attendu, qui n'a comme intérêt que de mettre un terme à l'arc des Kazons (même s'il le fait de manière décevante, en butant Seska, et en faisant de son gamin celui du Kazon). Ah, et autant le gloumoute en cgi dans la grotte était sympa, autant les hommes prehistoriques de la planète sur laquelle l'équipage du Voyager est abandonné étaient risibles.

3x02 - Flashback :
Épisode anniversaire plein de bonnes intentions, avec le gros flashback à bord de l'Excelsior pendant Trek VI - The Undiscovered Country. Problème : tout ça est toutélié au scénar principal par une histoire de virus/souvenir réprimé pas très convaincante, et surtout - sacrilège - Braga se plante joyeusement dans la chronologie des évènements, condensant en quelques jours plusieurs mois des évènements du film. Dommage, parce que tout ce qui a trait à Tuvok fonctionne assez bien.

3x03 - The Chute :
Kim et Paris nous refont Oz & la Grande Évasion dans un pénitencier alien. Assez bien réalisé et joué, y compris par Garrett Wang, mais à part ça, ça ronronne quand même tranquillement par moments, avec un scénario de base convenu et rabaché, des aliens au maquillage minimaliste, et une Janeway intraitable assez agaçante (comme d'habitude, me direz-vous...).

3x04 - The Swarm :
Tout l'intro entre Torres et Paris en train de s'ennuyer en duo dans une navette était très sympa (et souligne bien que les personnages de toute série Trek ont besoin de vivre et d'interagir plus souvent s'ils ne veulent pas paraître froids et isolés) ; Le doc atteint d'alzheimer, et obligé d'avoir recours aux conseils de Zimmerman, n'était pas non plus une mauvaise idée ; mais bizarrement, le tout ne fonctionne que trop moyennement à mon goût, pas aidé par une crise forcée et anecdotique, qui oppose le vaisseau à un peuple hostile et sous-développé, dans une intrigue clairement rajoutée pour remplir l'épisode et meubler un peu. Rien de mauvais, toutefois (à part peut-être Janeway qui, une fois de plus, ignore le règlement quand bon lui semble, pour gagner du temps de voyage). 

3x05 - False Profits :
Aaah, un bon vieil épisode Ferengi, que la fanbase déteste tant !! Perso, j'aime bien l'humour de ces personnages, et cet épisode plus léger et dynamique qu'à l'habitude, ainsi que la continuité globale du truc. Bref, c'était sympa. Rien d'exceptionnel, cela dit... mais sympatoche.

3x06 - Remember :
Un Torres-centric assez consistant, et très bien joué par Roxann Dawson. Mais, car il y a toujours un mais, 1) ça fait toujours bizarre de voir B'elanna expliquer en détails à Chakotay qu'elle fait des rêves érotiques au sujet d'un alien, et qu'elle prend un pied monstre... alors qu'une saison plus tôt, elle était attirée par Chakotay, et ne semblait pas aussi proche de lui que ça, ou même suffisamment à l'aise pour aborder de tels sujets en sa présence. M'enfin bon, la continuité et Voyager, ça fait douze, de toute façon.
Et 2) le scénario en lui-même (le côté "B'el revit les souvenirs d'une alienne télépathe et découvre les secrets de la race-extraterrestre-de-la-semaine") est franchement téléphoné et cousu de fil blanc. Et comme d'habitude, la fin semble précipitée...

3x07 - Sacred Ground :
Arg, paglop, cette histoire de Kes qui profane un temple extraterrestre parce qu'on ne lui a pas appris qu'entrer sans autorisation dans des sites sacrés, ce n'est pas bien... et puis ensuite il faut la soigner, et faire un rituel spirituel à la con... Et Janeway qui engueule les aliens parce qu'ils ne peuvent pas aider... Un épisode gentiment creux de bout en bout dans sa forme, alors que le fond se veut profond et métaphysique. Je suppose qu'en théorie, tout l'épisode était sensé être une discussion sur la religion vs. la science, et sur la remise en question des convictions de Janeway... mais tout ce qu'il a accompli, c'est me donner envie de dormir. Surtout que le questionnement interne de Janeway, il ne resurgira jamais à l'avenir, donc... c'était bien utile.

3x08/09 - Future's End :
Du time-travel dans tous les sens, Sarah Silverman qui court avec enthousiasme (bouncy ! :mrgreen: ) mais qui joue toujours à la Sarah Silverman (comprendre qu'elle minaude beaucoup, avec un ton ironique et moqueur), des figurants qui reviennent toutes les trois minutes à l'écran pendant les scènes de foules, des fringues 90s, des dialogues WTF ("Who are you, people, and what is that thing in your pants !?"), un écran d'ordinateur qui ressemble à de l'Atari 2600, l'holo-émetteur portable du Doc qui fait sa première apparition, Torres et Chakotay qui sont pris en otage par des extrémistes de droite anti-gouvernement (huhuhu, l'intrigue qui ne sert à rien), et un rythme assez bancal, qui me fait dire qu'au lieu de 80 minutes, cette histoire aurait été plus efficace sur 40. M'enfin, ça se regardait (non sans être parfois un peu trop ennuyeux), et c'était même assez fun par moments (en partie parce que c'est déjà supra-daté)... mais le tout finissait quand même par se dégonfler gentiment... 

3x10 - Warlord :
Un running amusant (l'holoprogramme club de vacances de Neelix, à la fois hilarant de par l'esthétique sexy-mais-pas-trop/lamé à paillettes de toutes les potiches siliconées en bikini, et sympathique, parce que B'elanna en maillot :sweat: ), mais une histoire un peu bancale (Kes possédée par un despote alien appelé Tyran, qui veut conquir le mooooooonde, mouhahahahaha *riremaléfique*), sauvée par une Jenn Lien qui en fait trois tonnes, se prend pour l'Intendante Kira dans le Mirror Universe, et rend le tout joyeusement overzetaupe. Par contre, le black corpulent qui joue un moment les aliens sous les ordres de Kes était particulièrement mauvais.

3x11 - The Q and the Grey :
Un épisode apparemment détesté par le fandom (comme la majorité des épisodes "légers", d'ailleurs, parce que "TREK IS SERIOUS BIZNESS"), mais que je trouve toujours sympatoche, voire même réussi, jusqu'à la fin un peu bancale façon fusillade d'actioner forcée.

3x12 - Macrocosm :
Janeway & Neelix qui reviennent à bord, mais le vaisseau est vide, envahi par grosses bestioles virales agressives. Autrement dit, c'est Janeway en mode Ripley grimaçante avec un débardeur trempé et un gros gun. Gros gros bof, et des clichés à la pelle, mais apparemment, le fandom apprécie celui-là "si on met son cerveau de côté". Je retiens juste la scène de Tom & B'el qui s'engueulent à la cantine, et qui souligne une nouvelle fois que les persos secondaires devraient être plus souvent développés dans de petites scènes de ce genre.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1472 : CYCLE SCI-FI - C'était demain... (1979)

Publié le 30 Juin 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

C'était demain... (Time After Time - 1979) :

En 1893, HG Wells (Malcolm McDowell) présente à ses amis sa dernière invention : une machine à voyager dans le temps qui pourra, il l'espère, l'emmener dans le futur pour y découvrir l'utopie que l'humanité atteindra inévitablement. Mais l'un de ses compères, John Stevenson (David Warner), lui dérobe la machine pour échapper aux autorités, qui l'ont identifié comme étant Jack l'Éventreur. Se sentant responsable, Wells lui emboîte le pas, et se retrouve en 1979, à San Francisco, où il doit retrouver son ex-ami, avec l'aide de la séduisante Amy Robbins (Mary Steenburgen), une employée de banque...

On met un peu de côté l'anticipation et le space opera à gros budget, pour du voyage temporel à l'ancienne, adapté d'un roman et réalisé par Nicholas Meyer, qui reprendra ensuite certaines des idées de ce Time After Time pour Star Trek IV (qui avait aussi droit à des voyages temporels et à de la comédie très similaire).

Parce qu'il faut être très clair : ici, on est plus dans de la comédie de science-fiction en mode poisson hors de l'eau, mâtinée de romance, qui confronte un HG Wells dépassé à des années 70 bien loin de ce qu'il avait imaginé, plutôt que dans un thriller haletant bourré de rebondissements.

D'ailleurs, c'était là la première réalisation de Meyer, et ça se ressent au travers de certains cadrages un peu trop serrés, de poursuites un peu mollassonnes, de quelques maladresses çà et là, d'une bande originale de Miklos Rozsa un peu inutilement grandiloquente...

Rien de bien méchant, et ce Time After Time fonctionne tout de même assez bien dans l'ensemble, porté par le flegme décalé de McDowell, en Wells pas très doué, et par un David Warner efficace en Jack l'Éventreur, trop ravi de trouver dans les années 70 une époque violente et décomplexée aux innombrables victimes potentielles.

Un premier film imparfait, donc, et par certains aspects inévitablement un peu daté, mais néanmoins ludique et agréable à suivre.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1814 : Doctor Who Am I (2022)

Publié le 12 Avril 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, USA, UK, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Doctor Who Am I (2022) :

Un documentaire américain qui suit Matthew Jacobs, le scénariste désabusé du téléfilm Doctor Who des années 90, fortement décrié par les fans et les critiques, alors qu'il renoue avec les conventions et le fandom américain, 25 ans après avoir été sèchement rejeté par celui-ci.

Un portrait intéressant du scénariste, en filigrane, et l'occasion de s'attarder un peu plus longtemps sur la relation auteur/œuvre/fans, surtout lorsqu'il s'agit d'une œuvre culte comme Doctor Who (la même réflexion s'appliquerait tout aussi bien à Star Wars, Star Trek, etc)... mais une occasion un peu ratée, tout de même, en ce sens que le film ne s'intéresse jamais vraiment à la toxicité du fandom, au rejet, aux réactions épidermiques, au manque total de recul et de savoir-vivre de certains fans (qui interagissent directement avec Jacobs ici, lors de moments qui font grincer des dents).

Ça botte en touche, donc, et le métrage conserve un côté "ah là là, ces fans de Doctor Who que l'on trouve en convention, ils sont quand même gratinés" un peu goguenard, jamais vraiment explicite mais perceptible, pas forcément délibéré de la part de la production, qui en vient à la conclusion que la plupart des fans trouvent dans Doctor Who un échappatoire à la réalité, aux problèmes du quotidien, à la maladie, à la solitude, au harcèlement, etc.

Le fandom en tant que famille de substitution, donc, une conclusion qui n'apporte rien de vraiment nouveau sous le soleil, à vrai dire, si ce n'est la réalisation, par Jacobs, que lui aussi a trouvé, à l'époque, dans Doctor Who, un échappatoire à son enfance malheureuse, et à son père bipolaire (lui-même acteur dans un épisode de Doctor Who).

Et c'est bien là le véritable intérêt du métrage, la "rédemption" de Jacobs, qui boucle la boucle et trouve une certaine paix de l'esprit vis à vis de son expérience difficile avec la franchise Who. Le reste, trop superficiel, c'est la routine habituelle des métrages consacrés aux fans de tel ou tel univers : un peu de sympathie, un peu d'émotion, beaucoup de cringe, et rien de plus.

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1711 : Lucy and Desi (2022)

Publié le 9 Août 2022 par Lurdo dans Amazon, Documentaire, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Télévision, Histoire, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Lucy and Desi (2022) :

Un documentaire assez scolaire et académique, réalisé par Amy Poehler, et qui revient sur le destin de Lucille Ball et Desi Arnaz, couple d'acteurs comiques mariés qui ont su capitaliser sur le succès de leur sitcom I Love Lucy pour créer un empire (les studios Desilu, qui ont produit Star Trek, Mission Impossible, etc) malgré leurs difficultés maritales et les problèmes inhérents à la société américaine (racisme, anti-communisme, etc).

Plutôt intéressant, à vrai dire, pour nous autres français qui sommes totalement étrangers au phénomène Lucille Ball, véritable pionnière de l'industrie télévisuelle et cinématographique, et qui sert outre-Atlantique de modèle à bon nombre d'actrices/productrices d'aujourd'hui.

C'est probablement pour cela qu'Amy Poehler a décidé de réaliser ce métrage, et que le tout s'avère très admiratif de ses sujets : parfois, certaines interventions semblent étrangement sur la défensive (l'historienne qui a passé plus de 20 ans à étudier le couple et qui semble très investie dans leur histoire), et le tout se concentre vraiment sur l'histoire d'amour compliquée du duo (à grands renforts d'images d'archive, d'extraits audio d'entretiens et d'enregistrements faits par Lucille, et de vidéos familiales tournées par le couple), plutôt que de trop s'attarder sur les détails de leurs innovations et de ce qui faisait vraiment leur talent (ce sujet est tout de même largement abordé, mais c'est l’émotion et les sentiments qui intéressent vraiment Poehler).

Mais ce n'est pas plus mal ainsi, et Lucy and Desi parvient à émouvoir, notamment sur la fin, lorsque Lucille Ball reçoit une standing ovation de toute l'industrie lors d'une cérémonie de récompenses, quelques jours à peine après la mort de Desi, et quelques secondes après un message posthume de ce dernier particulièrement touchant.

4.5/6

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 2x09-10 (2019)

Publié le 24 Mars 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, CBS, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Discovery

Pas de diffusion de The Orville, la semaine dernière, et j'en profite donc pour prendre une double dose de Star Trek Discovery, dont la saison 2 prend cependant une tournure de moins en moins intéressante (et de plus en plus prévisible) à mes yeux...

Star Trek Discovery 2x09 - Project Daedalus :

Lorsque l'Amirale Cornwell (Jayne Brook) monte à bord du Discovery, elle explique à Pike que Starfleet a perdu tout contact avec Control, l'intelligence artificielle dirigeant la base secrète de la Section 31. Le vaisseau part aussitôt pour cette destination, avec pour objectif de redémarrer Control, afin de reprendre le dessus sur l'ordinateur...

Voilà voilà. Jonathan Frakes à la réalisation (mais ça tournoie et ça bouge toujours autant, donc ça doit faire partie du cahier des charges de la série, maintenant), la future showrunneuse du show au scénario, et... hum... disons qu'on devine tout de suite vers quoi s'est tournée la production pour s'inspirer.

Pour résumer, Control nous fait donc un Skynet, se révolte contre les humains, les extermine, et envoie un agent dans le passé pour contaminer Airiam, afin que celle-ci pirate les données de la sonde extraterrestre et les transmette au Control du passé, afin que celui-ci puisse évoluer en Skynet, et... euh... non seulement c'est une boucle logique paradoxale, mais en plus, du point de vue de Control, super-ordinateur de la Section 31 ayant accès à tous les systèmes fédéraux, et à toutes leurs informations, c'est vraiment se donner beaucoup de mal pour pas grand chose (il suffisait d'attendre que le Discovery transfère toutes ses informations à Starfleet, pour les récupérer par la suite).

(et pour rajouter à la comparaison avec Terminator, on a aussi droit à une héroïne badass, à quelqu'un enfermé dans un asile, et bien sûr, à la résistance du futur qui envoie un agent dans le passé pour essayer de changer le cours de l'histoire... et comme tout tourne autour de Burnham - encore une fois, c'est Airiam qui le dit - reste à savoir si l'Ange Rouge est Old Burnham, Burnham Jr, ou, si l'on continue avec la comparaison avec Terminator, l'équivalent de Kyle Reese pour Burnham... sa mère ?)

Airiam, d'ailleurs, est ici victime du syndrome des scénaristes incapables, lesquels n'ont pas été en mesure de développer les personnages secondaires de la série depuis deux saisons, et décident de précipiter tout le développement d'Airiam pour le faire tenir dans cet ultime épisode, avant de la sacrifier dans un déluge de gros violons et de larmes qui tombent à plat.

Voilà voilà, comme je le disais. L'épisode en lui-même a de jolies scènes d'action, pas forcément indispensables ou bien écrites (je m'amuse encore de Burnham qui passe cinq bonnes minutes à se battre puis à faire d'autres choses, sans même vérifier si sa collègue Nhan est encore en vie), mais distrayantes, et ça se précise sur de nombreux plans... malheureusement, tout le mélodrame Burnham/Spock est toujours insipide au possible (la tête :HMr2Umk: de Burnham quand Spock démolit le jeu d'échec m'a bien fait rire), et dans l'ensemble, ça manque vraiment d'un bon scénariste à la barre, avec une vraie vision d'ensemble.

Star Trek Discovery 2x10 - The Red Angel :

Peu de temps après la mort d'Airiam, l'équipage du Discovery découvre la vérité sur l'Ange Rouge : ses signes biologiques indiquent que c'est Burnham, porteuse d'une combinaison temporelle créée par la Section 31. Et pour mieux comprendre ce phénomène étrange, le Discovery décide de tendre un piège à l'Ange Rouge, en mettant la vie de Burnham en jeu...

Ouhlà le beau ratage, signé de deux scénaristes débutant sur la série. C'est bien simple, que ce soit sur le plan de la logique (notamment temporelle), de l'émotion, de la romance, ou de la tension, rien ne fonctionne... et ne parlons même pas des révélations et autres rebondissements !

Mais commençons par le commencement : une longue cérémonie d'adieux à Airiam, une cérémonie qui, comme je le disais à propos de l'épisode précédent, tombe totalement à plat du fait de l'absence totale d'attachement du spectateur aux personnages secondaires de Discovery.

Ensuite, juste avant le générique de début, grande révélation : l'Ange Rouge est Burnham, ou du moins, ils ont tous deux la même signature biologique. Première réaction du spectateur : merci, on s'en doutait ; deuxième réaction : pour qu'ils balancent ça de manière aussi peu cavalière dès le début, c'est qu'il y a une feinte quelque part.

Et effectivement, feinte il y a : l'Ange Rouge n'est pas Burnham, mais sa mère, comme on le découvre à la toute fin de l'épisode. Autrement dit, pour continuer le parallèle avec Terminator entamé la semaine dernière, ce n'est pas John Connor qui a remonté le temps, c'est Kyle Reese. Logique.

(disons que niveau surprise, c'est raté)

D'autant qu'en plus, entre deux scènes soporifiques de Burnham et Spock qui se réconcilient, de Burnham et Ash qui se réconcilient, de Culber en thérapie, de Stamets et Culber qui se réconcilient (pas tout à fait), ou encore de Giorgiou qui met mal à l'aise ces deux derniers avec des allusions balourdes et gênantes, les scénaristes et les personnages échafaudent un plan totalement stupide pour capturer l'Ange Rouge, un plan qui trahit très rapidement le fait que celui-ci ne peut pas être Burnham.

En effet, en menaçant de tuer Burnham pour attirer l'attention de l'Ange, ils créent une boucle paradoxale qui n'a pas grand sens, puisque si l'Ange-Burnham ne sauve pas Burnham, alors cette dernière meurt, et l'Ange-Burnham n'existe plus... et donc le Discovery n'enquête pas sur l'Ange, et Burnham ne meurt pas, et l'Ange existe, et le Discovery enquête, et Burnham meurt, et ainsi de suite.

(avec en bonus un grand moment de ridicule quand SMG joue l'agonie et la souffrance)

Sans oublier le fait que Skynet/Control veut clairement que l'Ange soit arrêté, et maintenant que le Discovery est en possession de la combinaison, il suffit de peu pour que Burnham décide de l'enfiler pour changer le cours de l'histoire...

Car, on nous avait prévenu (et on le savait bien), Mary-Sue Burnham est au centre de tout, ses origines sont tragiques, forcément liées à la Section 31, forcément liées au voyage temporel (une fois que le capitaine de la Section 31 explique - au cours d'une scène mollassonne qui aurait bien mérité un flashback - que les parents de Burnham travaillaient sur le voyage temporel, le twist final est grillé), blablabla...

Bref, un épisode décousu (un peu comme cette critique) et précipité, qui se sabote tout seul, et qui ne fait illusion que par son rythme assez soutenu. Je crains le pire pour la fin de saison.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici et ici.

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 52 - Elvira et le château hanté (2001)

Publié le 30 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Horreur

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Elvira et le château hanté (Elvira's Haunted Hills - 2001) :

Dans les Carpathes, en 1851, Elvira (Cassandra Peterson) et sa fidèle servante Zou Zou (Mary Jo Smith), fuient sans payer une petite bourgade et, après avoir croisé le chemin du séduisant Dr. Bradley Bradley (Scott Atkinson) trouvent refuge dans un lugubre château hanté. Là, Elvira découvre alors qu'elle est le portrait craché d'Elura, la femme décédée de l'étrange Comte Hellsubus (Richard O'Brien), propriétaire des lieux...

Second film mettant en vedette Elvira, ce Haunted Hills change radicalement d'optique, et opte pour une parodie des films gothiques de la Hammer et des adaptations de Poe de Roger Corman, avec Vincent Price : on a droit au vieux château en ruine traversé par une faille, à la famille hantée par une malédiction, au grand escalier dans ce qui est clairement un décor de studio (assumé comme tel), au doublage approximatif du palefrenier italien, aux passages secrets, aux apparitioons fantômatiques, à la chambre de torture, etc, etc, etc, le tout dans une ambiance bon enfant et rigolarde, avec une Elvira un peu plus calme que dans le film précédent, et des personnages secondaires qui cabotinent et s'amusent beaucoup.

Ah, et n'oublions pas une chanson grivoise façon cabaret, tout un côté cartoon à la Scooby Doo (avec les bruitages appropriés), et la dernière ligne droite, avec le château qui tremble les acteurs en mode Star Trek, qui se jettent à droite et à gauche pendant que la caméra tremblote non-stop.

Alors certes, ça reste un peu balourd, mais ça garde un certain charme, c'est toujours fait avec bonne humeur et légèreté, et c'est une déclaration d'amour à un genre auquel Cassandra Peterson a toujours été attachée (elle était amie avec Vincent Price, à qui le film est dédié).

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Christmas Yulefest 2023 - A Biltmore Christmas (2023)

Publié le 17 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Fantastique, Science Fiction, Histoire, Review, USA, Hallmark, Télévision, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

A Biltmore Christmas (2023) :

Scénariste désabusée devant écrire le remake de His Merry Wife!, une comédie romantique festive des années 40, Lucy (Bethany Joy Lenz) part séjourner quelques jours dans l'hôtel Biltmore, une luxueuse bâtisse où le film a été tourné. Là, par un tour du destin, elle découvre qu'elle est capable de remonter le temps, pour assister au tournage du film... et elle s'éprend alors de Jack Huston (Kristoffer Polaha), l'un des acteurs principaux du métrage.

Une comédie romantique Hallmark très bien accueillie par le public et les critiques outre-atlantique (souvent extatiques) et qui s'avère effectivement assez sympathique... sans plus.

Certes, la distribution est agréable (outre les leads, deux anciens de Star Trek, Jonathan Frakes et Robert Picardo, dans des petits rôles secondaires, un caméo de Rachel Boston et de Wes Brown), le récit est assez bien mené, les décors sont superbes, et dans l'ensemble, c'est efficace, mais pour être totalement franc, il aurait probablement fallu une vision/direction artistique un peu plus aboutie pour vraiment me convaincre : les images des années 40 sur lesquelles s'ouvre ce Biltmore Christmas paraissent assez cheaps et tournées à l'arrache (façon "filmons nos acteurs en HD 4K, retirons la couleur et surimposons des titres faits en trois minutes, ça fera illusion"), et l'illustration musicale, qui tente clairement de singer les bandes originales des films de l'époque, sonne souvent synthétique et parfois envahissante.

Cela dit, ça reste un projet un peu plus ambitieux que la moyenne, et hormis ce manque de "fini", A Biltmore Christmas reste une assez bonne surprise.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2014 - 10 - Impossible n'est pas Noël (2005)

Publié le 5 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Canada, Télévision, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Impossible n'est pas Noël (Deck the Halls - 2005) :

Après la mort soudaine de son mari il y a un an, Holly Hall (Gabrielle Carteris) est retournée vivre dans sa petite ville natale avec son fils Ben (Josh Hayden), âgé de huit ans. Elle accepte un travail dans l'usine de jouets de son père, espérant retrouver la sérénité, passer du temps avec ses parents, revoir sa meilleure amie Melody (Jocelyne Loewen), et son ami d'enfance, Kirk Olsen (Steven Culp), devenu à présent vétérinaire. Mais lorsque Holly fait la connaissance de son nouveau voisin, Nicholas Saint-Claire (Steve Bacic), rien ne va plus. Publicitaire impertinent, nonchalant et sarcastique, séduisant trentenaire aux longs cheveux et à la chemise hawaïenne qui travaille pour le père de Holly, Nick plaît à cette dernière tout autant qu'il l'horripile... et lorsque Ben se persuade que Nick est le Père Noël, et qu'il ferait un compagnon parfait pour sa mère, les choses se compliquent...

Un téléfilm canadien assez léger et second degré, ce qui en fait une bonne surprise, avec son Santa jeune et décomplexé.

C'est assez dynamique et agréable à suivre, même si ce n'est pas parfait pour autant : le métrage perd en effet pas mal d'énergie dans son dernier quart, lorsque les choses redeviennent un peu sérieuses, et certains choix ne m'ont pas convaincus dans cette dernière partie : choix musicaux (le montage sur "We Three Kings" en version rap, arg), visuels (la transformation finale, doublée d'une voix particulièrement ratée), et de jeu (Carteris, notamment, fait parfois des choix d'interprétation étranges).

M'enfin bon, rien de bien méchant, c'était tout de même assez sympathique, principalement grâce au charisme de Bacic, et à la feinte sur le protagoniste réel de la romance principale. 

3.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 62 - La Guerre des Guirlandes (2010)

Publié le 21 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Guerre des Guirlandes (Battle of the Bulbs) :

Dans la rue où il vit avec son épouse Mindy (Allison Hossack), sa fille Susie (Emily Tennant) et son fils Tim (Ryan Grantham), Bob (Daniel Stern) est le roi des décorations et illuminations de Noël. Mais lorsque Stu (Matt Frewer), un ennemi d'enfance de Bob, s'installe avec sa famille (Teryl Rothery & William Hutchinson) de l'autre côté de la rue, une compétition acharnée s'installe entre les deux hommes, une guerre des guirlandes qui va rapidement dégénérer, au grand dam de tout le voisinage...

En 2006 était sorti en salles Voisin contre Voisin (Deck The Halls), un long-métrage au budget confortable, qui mettait en scène un concours d'illuminations de Noël entre la famille de Danny DeVito et celle de Matthew Broderick. Un film à la distribution relativement sympathique (bien qu'inégale), mais finalement très classique, prévisible et assez peu intéressant. Du 3/6, en étant gentil.

Ici, Hallmark nous refait le même film, mais avec un budget moindre, et filmé au Canada... ce qui ne pose pas forcément problème, au contraire, puisque la distribution est ici nettement plus attachante que dans Voisin contre Voisin, car composée de seconds rôles habitués de nombreuses séries américaines et canadiennes.

Sur ce point précis, La Guerre des Guirlandes est donc supérieure à son modèle, ce qui est toujours ça de gagné. Malheureusement, le reste de cette comédie de Noël est à peu près équivalent à la production plus prestigieuse : ce n'est pas très bien rythmé, c'est très convenu, un peu parasité par des romances secondaires génériques, et surtout par une musique particulièrement envahissante et puérile, qui transforme le tout en pseudo-cartoon un peu agaçant.

Dommage, parce que pour une fois, l'environnement "californien" (en fait, Vancouver) n'est pas particulièrement gênant, et l'ambiance de Noël est globalement présente malgré l'absence de neige.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #537 : Paganini, le Violon du Diable (2013)

Publié le 15 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Histoire, Biographie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Paganini, le Violon du Diable (The Devil's Violonist) :

En 1830, au sommet de sa carrière, Paganini (David Garrett) est une superstar passant de scandales en scandales, sous l'influence de son imprésario, le diabolique Urbani (Jared Harris), qui manipule l'opinion publique comme personne. Jusqu'au jour où le violoniste arrive à Londres pour s'y produire, et loge chez John Watson (Christian McKay) : là, Paganini s'éprend de la fille de Watson, Charlotte (Andrea Deck), une jeune chanteuse à la voix d'or qui va bouleverser à jamais la carrière et la vie du virtuose...

Biopic pseudo-historique façon Amadeus, décrivant une période de la vie de Paganini, interprété ici par David Garrett, un violoniste-star de renom. Et ce choix de casting est assez logique, tous comptes faits, compte tenu de l'orientation du film : ici, Paganini est représenté comme une rock-star de son temps, avec groupie, drogue, sexe, solos de violon déchaînés et crises de conscience... donc choisir une rock-star de la musique classique actuelle pour l'interpréter, c'est assez cohérent.

D'autant plus logique que lors des séquences musicales de ce film, Garrett est impressionnant, et crédible de bout en bout. Dommage alors qu'il n'ait pas une once de charisme ou de présence lorsqu'il s'agit de jouer la comédie : malgré ses efforts, le personnage de Paganini est inexistant dès qu'il ne joue pas de son instrument, ce qui tire irrémédiablement vers le bas ce métrage, au script déjà assez vacillant.

Toute aussi vacillante, l'illustration musicale globale (la bande originale n'a pas grande logique ni cohérence), et la manière dont la majorité des personnages est écrite et interprétée : il y aurait pu avoir quelque chose de vraiment fascinant derrière l'idée qu'Urbani, peut-être, était véritablement le Diable, tentant de corrompre Paganini et ses auditeurs. Certes, cela aurait fait basculer le film dans quelque chose de plus surnaturel, mais ici, c'est une idée à peine effleurée : trop pour laisser le tout à l'état d'ébauche, et pas assez pour convaincre.

En résumé, le film est esthétiquement réussi, musicalement convaincant, mais son script est trop brouillon et superficiel, son lead pas assez charismatique, et le tout finit par manquer de direction et de cohérence. Dommage.

2.75/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 1 (première partie)

Publié le 14 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

1x01-02 - The Caretaker :

mouais. À chaque fois que je le revois (et je l'ai revu un paquet de fois, ce pilote, puisque ce fut à l'époque la première - et longtemps unique - VHS de Voyager en ma possession), de nouveaux défauts me sautent aux yeux, entre la mise en place du show somme toute précipitée et manichéenne (il faut protéger les gentils zelfes innocents des maychants klingons 2.0 !!!), les détails très rapidement oubliés par la suite (et qui ne sont pas très logiques : les Kazons qui ont des vaisseaux spatiaux puissants... mais pas d'eau, l'intégration catapultée du Maquis à l'équipage, qui plus est en uniforme, la manière dont Janeway oublie la Prime Directive, etc), la reproduction holographique du Kentucky par le Caretaker (WTF !?) et les personnages qui ne servent déjà à rien (dédicace à Kim). Bref, sans être nécessairement mauvais, ça ne vole pas très haut, et j'ai toujours un peu de mal à finir ce pilote d'une traite.

1x03 - Parallax :

Un Torres-centric = je suis client, mais bon... le reste du script, c'est du trek ultra-basique, avec cette anomalie spatio-temporelle qui confronte le Vgr à son double décalé dans le temps, du techno-babble creux, et le tout ronronne gentiment sans aller nulle part d'original. Niveau acting, Beltran a parfois un peu de mal à affirmer son autorité de manière naturelle et à débiter les dialogues formels inhérents au rôle de Chakotay, et Kes... hum... no comment, mais tout ça devrait se tasser rapidement...

1x04 - Time and Again :

Waouh, ils font fort : deuxième "vrai" épisode, deuxième histoire d'anomalie temporelle basique et quelconque blindée de techno-babble vide. Et cette fois-ci, c'est sans le développement intéressant d'un seul perso secondaire. C'est ce qu'on appelle un bon départ. Ou pas. Bref... Janeway semble soudain se rappeler que la Prime Directive existe, et qu'il faut l'appliquer de temps en temps (et tant pis si dans le pilote, elle est passée à l'as, cette directive), Kes continue de surjouer, la mécanique temporelle n'est pas forcément très limpide, et à la fin, zou, reboot. C'était bien utile.

1x05 - Phage :

Un peu de meublage à mi-épisode, mais un tout pas désagréable, même si à nouveau, l'application de la Prime Directive (et le sens de la justice de Janeway) est assez discutable... "messieurs les Viidiens, vous volez les organes vitaux d'autres espèces pour assurer votre survie et vous avez attaqué mon équipe... ce n'est pas bien, allez, filez, et qu'on ne vous y reprenne pas, vous avez de la chance que je sois une femme sensible, au bord des larmes et à la voix tremblotante.". Sans oublier la jalousie de Neelix envers Paris, qui ne donne pas trop envie de voir le Talaxien s'en sortir.

1x06 - The Cloud :

Bon, on passe sur le scénar über-basique à base de bestioles spatiales malencontreusement dérangées par le Voyager, ainsi que sur les maladresses toujours évidentes de l'écriture ("chez Sandrine" et ses clichés franchouillards en carton, au secours !!) et du jeu (même Mulgrew surjoue ponctuellement), et attardons nous sur un point plus sympathique : les interactions entre personnages, assez réussies, notamment Neelix qui trouve que l'équipage du Voyager est composé de boulets qui réagissent en dépit du bon sens et font trouzemille détours inutiles et dangereux. Cépafo.

1x07 - Eye of The Needle :

C'est quand même dommage d'utiliser le gimmick du "le Voyager trouve un moyen de rentrer à la maison, mais ça foire au dernier moment" si tôt dans la série, tant ça enlève beaucoup de l'intérêt et du suspens du récit... d'autant plus dommage que le reste de l'épisode (les espoirs de l'équipage, le développement de l'holodoc) est assez réussi. Par contre, la décision de l'équipage de ne pas tenter de rentrer dans le quadrant Alpha "parce qu'on risque d'influencer la timeline", blablabla, est particulièrement idiote et non-sensique.

1x08 - Ex Post Facto :

Arg, le coup récurrent du membre d'équipage accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, sur une planète étrangère... du recyclage médiocre. Avec une espèce alienne (et son chihuahua "extraterrestre" :facepalm: ) particulièrement cheap et honteuse.

1x09 - Emanations : ZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZ

zzzzzzzzzzzzLarésurrectionduKimZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzz

ZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzBragazzzzzzzzzzzzZZZZZZZzzzzz

1x10 - Prime Factors :

Voilà pourquoi les scénaristes n'auraient pas dû placer Eye of the Needle si tôt dans la saison : là, lorsqu'arrive cette nouvelle technologie pouvant ramener le Voyager à la maison en un clin d'oeil, ça fait déjà redite. D'autant plus embêtant que l'épisode est assez sympa, avec un semblant de mutinerie à bord quand vient le moment de décider quoi faire de la technologie, et un Tuvok assez surprenant en prime, sans oublier les tensions Maquis/Fédération qui ressurgissent (encore une belle occasion ratée d'avoir un arc narratif consistant, tiens). Bien entendu, tout cela n'aura aucune conséquence à long-terme, et l'équipage du Voyager sucks at diplomacy, mais on ne peut pas tout avoir.

(à suivre)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (12)

Publié le 4 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Critiques éclair

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x20 - Thinktank :

La combo Berman/Braga/Taylor au scénario n'augure jamais de quelque chose de particulièrement subtil, et là, on a droit à un scénario cousu de fil blanc, prévisible de bout en bout, jamais aussi malin qu'il ne pense l'être... et pourtant, ça se regarde assez tranquillement : le Voyager est traqué par des chasseurs de prime interstellaires (commandités par un client mystérieux), qui les dominent de leur nombre et de leur puissance de feu ; soudain, George Constanza apparaît à bord, se présente comme membre d'un think tank alien (à mi-chemin entre le Conseil des Xindis, dans Enterprise, et Kivas Fajo, le collectionneur qui voulait Data dans STTNG) supra-intelligent et avancé, qui est prêt à aider le vaisseau à échapper à ses poursuivant, en échange de... Seven of Nine.

Le concept de l'épisode est intéressant, mais le manque de subtilité du script l'handicape grandement : dès la scène d'ouverture, on nous présente Constanza & co comme sinistres et manipulateurs, donc forcément, le téléspectateur a vingt longueurs d'avance sur l'équipage du Voyager, qui ne découvre que tardivement que c'est le think tank qui a engagé les chasseurs de prime en premier lieu, afin de forcer le Voyager à leur céder Seven.

Aucune surprise sur ce plan là, donc, et on se demande même pourquoi le think tank s'est donné autant de mal, alors qu'il suffisait de proposer à Janeway de ramener tout l'équipage sur Terre en échange de Seven, pour poser exactement le même dilemme, mais avec des enjeux moraux nettement plus importants, tant du point de vue de Seven que de Janeway.

Ici, ces enjeux sont à peine développés, et rapidement éclipsés par les manigances du think tank, et par le fait que le méchant de l'épisode est George Constanza avec une perruque miteuse.

Mais comme je le disais, malgré tous ces défauts, l'épisode se regarde néanmoins assez bien, c'est maîtrisé dans sa forme et dans son rythme, et ça reste distrayant, malgré les nombreuses longueurs d'avance que le spectateur a sur le script et sur les personnages...

 

5x21 - Juggernaut :

....... mwé.

J'avais de grands espoirs en attaquant cet épisode : un B'elanna-centric, avec Bryan Fuller au générique ? Banco.

Et puis en fait, si l'on retrouve les petites touches de développement des personnages secondaires et antagonistes que Fuller aime apporter à ses scripts, on réalise vite que Fuller n'a que co-écrit cet épisode, un épisode qui a, encore une fois, la subtilité d'un tractopelle.

Ainsi, dès les premières minutes de l'épisode, on nous montre une B'elanna étrangement agressive (alors qu'elle s'était un peu calmée ces derniers temps), contrainte de faire de la méditation avec Tuvok, qui lui débite des platitudes sur le besoin de canaliser la colère, pour en faire une arme et un outil, blablabla. Tout de suite, on devine qu'on nous expose là la thématique principale de l'épisode, et que forcément, "la colère de B'elanna" jouera un rôle dans la résolution du problème de la semaine.

Ce qui ne manque pas de se produire, puisque le Voyager rencontre un vaisseau Malon en perdition (problème n°1 : le Voyager a laissé l'espace Malon à plus de 20 ans de voyage de là, donc leur présence devrait être impossible, mais bon...), sur le point d'exploser et de contaminer tout le secteur ; le Voyager envoie B'elanna, Chakotay et Neelix (problème n°2 : ces deux derniers ne servent absolument à rien) pour aider l'un des rares survivants Malons à désactiver le vaisseau avant qu'il soit trop tard, suspense, tension, vont-ils y arriver à temps ? Et quelle est cette créature mutante qui erre dans les coursives du navire ?

Le script est donc vraiment basique, reposant exclusivement sur une urgence et une tension qui ne fonctionnent jamais vraiment, tant l'environnement sombre et enfumé est peu intéressant, d'autant qu'on se doute bien que B'elanna va sauver le vaisseau in extremis.

Quant au mutant étrange dont les personnages parlent comme d'un mythe, et que la réalisation nous présente comme un Alien en puissance ? Un Malon revanchard oublié dans les entrailles du vaisseau (l'ouverture de l'épisode nous montrant le chef malon qui envoyait un sous-fifre à la mort dans les entrailles du vaisseau téléphonait déjà bien ce rebondissement).

Bref, on se retrouve devant un épisode assez inerte, malgré l'urgence supposément éprouvée par ses protagonistes, où tout sonne un peu forcé (j'avoue avoir bien ri en voyant B'elanna, à peine arrivée à bord du vaisseau Malon, immédiatement enlever sa veste d'uniforme et se mettre en débardeur moulant - la tenue officielle des femmes fortes et badass dans l'espace -, alors que tous les autres personnages restaient bien couverts ; idem pour la symbolique pataude - et racoleuse - de B'elanna dans la douche en conclusion d'épisode), et où, malgré quelques moments qui fonctionnent, on a l'impression de faire du surplace, que ce soit dans l'univers (le retour des Malons était inutile) ou au niveau du développement des personnages (le tempérament de B'elanna, encore et toujours, sans le moindre progrès).

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Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 1 (1999)

Publié le 30 Mars 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Drame, Science-Fiction, Action, Aventure, Australie, USA, Farscape

Après des années d'hésitation, et confronté à une pénurie totale de série de space-opéra, un jour, j'ai fini par m'essayer à Farscape. Et si les premières semaines n'ont pas forcément été convaincantes, bien vite, j'ai été conquis par le talent et la bonne humeur de Crichton & co. Retour sur ma découverte de ce qui est aujourd'hui l'un des piliers du genre...

​Farscape, saison 1 :

1x01 : Au premier abord, ça me rappelle un peu trop d'autres séries : les prisonniers évadés en compagnie d'un des ennemis, à bord d'un vaisseau vivant, c'est clairement Lexx, par exemple, mais c'est tout de même assez sympathique...

1x02 : Ouhlà, c'est déjà beaucoup moins bien... voire même assez mauvais... du niveau d'un SG1 vide.... déjà le scénario est quelconque au possible, dans la catégorie "déjà vu dans chacune des séries Trek", et en plus, quand on axe une grosse partie de l'épisode sur une anima-puppet, ça va ressembler forcément au Muppet Show à un moment ou un autre...

Je précise néanmoins que les Muppets ne me dérangent pas, en temps normal, mais là, visiblement, comme c'est le début de Farscape, les marionnettes ne devaient pas être totalement au point. En tout cas, passer tout un épisode sur le nabot à moustache qui essaie de détacher l'alarme du vaisseau, ce n'est pas le top.... tout simplement parce que le nabot en question a des gestes et des expressions limitées qui ne fonctionnent pas vraiment... principalement parce que l'on retrouve de temps en temps une posture ou une expression typiquement Muppet...

Quant au scénario, "On part à la recherche de quelque chose de vital sur une planète, et on se retrouve capturé par les indigènes qui ne connaissent aucune vie extraterrestre", c'est effectivement du vu, vu, et revu, y compris dans les SG1... et malheureusement, ici, ça n'a pas le ton humoristique d'un "Little Green Men" de Deep Space Nine, ce qui aurait pu faire toute la différence.

1x03 : celui avec les bestioles qui envahissent le vaisseau et font des clones. Amusant, notamment pour Crichton qui s'en prend plein la tête pour pas un rond.

1x04 : celui où Rygel se fait capturer par des Predator-like qui fonctionnent à une drogue injectée par leur bracelet de combat. C'est divertissant. Même si c'est très dérivatif, si les scènes d'action sont ultra mal réalisées depuis le début de la série, et si les feuilles d'arbres peintes en bleu, ça fait fauché. Mais il y a un poulpe géant extraterrestre, donc ça ne peut pas être mauvais.

1x05 : à peine 5 épisodes, et déjà une histoire de "voyage" temporel, avec Crichton qui voit le futur proche.... ces scénaristes sont courageux... l'épisode aurait pu être bon, d'ailleurs, si la méchante en chef ne jouait pas comme un pied... reste que Crichton est très marrant quand il mime l'attaque neurale scorvienne...  

Pour la suite, je ne vais pas forcément détailler tous les épisodes par le menu : disons plus simplement qu'à la mi-saison, le bilan de la série est assez mitigé.

Dans les points forts de Farscape, il y a clairement les acteurs principaux, leurs personnages, les relations qui existent et se créent entre eux, le côté décomplexé/second degré du tout, bref, tout ce qui touche aux personnages.

Dans les points faibles, il faut quand même avouer que le format 50 min de cette saison 1 est particulièrement mou et mal fichu : les épisodes ont régulièrement de fâcheuses baisses de rythme, voire sont soporifiques, surtout avec la musique trop souvent faiblarde. De même, les épisodes que j'ai vus sont à 80% des loners sans réel lien entre eux, et qui plus est des idées déjà vues ailleurs, que ce soit en mieux (dans du Trek & co) ou en pire (dans du SG1) :  Moya qui ne se comporte pas normalement parce qu'elle est malade, le Q de service qui fait s'affronter les personnages, la planète hospitalière qui cache un sombre secret, etc... Bref, on a vu plus original.

Cela dit, à la mi-saison, ça commence à prendre de la vitesse niveau scénario, à se structurer et à se peaufiner un peu (parce que certains décors ou maquillages de la saison 1 sont quand même plus fauchés que tout). Place à une fin de saison bien meilleure, donc...

Bilan de fin de saison 1 :

Comme je disais à la mi-saison, la saison 1 est loin d'être parfaite. Les 3/4 des scénarii des loners sont tout sauf originaux, la réalisation a tendance à ne pas suivre (ralentis bancals à gogo, etc), la musique est trop souvent synthétique et horripilante, et ça manque - pour la majeure partie de la saison - d'un arc directeur convenable et intéressant... sans oublier le manque flagrant de rythme inhérent au format.

Par contre, lorsque ça attaque sérieusement la mythologie du show, et que les épisodes cessent d'être de simples loners, Farscape devient passionnant. Forcément, puisque les personnages et leur relations sont très bien écrits (même si je regrette que la relation Aeryn/John de l'épisode sur "Terre" passe un peu à la trappe ensuite), que Scorpy a la classe, et qu'on accroche sans problème à cette bande de bras cassés de l'espace.

Un petit bémol, cependant : malgré ces qualités, la fin de saison n'arrive pas vraiment à être surprenante. Qui ne se doutait pas que Crais avait des vues sur mini-Moya ? Ou bien encore, dans l'épisode d'avant, que la frêle "victime" était en fait le méchant monstre ? Etc...

Rien de bien méchant, et le fait d'avoir vu une grosse majorité de ce qui s'est fait avant dans le genre ne doit pas aider non plus, mais bon, c'est un peu embêtant de commencer un épisode et d'aussitôt deviner ce qui va se produire ensuite. Cela dit, Farscape devient vite une série addictive... donc place à la saison 2 !

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Les bilans de Lurdo : Battlestar Galactica, pt. 3 - Saison 2.0

Publié le 15 Février 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Drame, SyFy, BSG

- 2x01 : J'ai eu un peu peur en voyant le Galactica séparé de la flotte, ça me rappelait trop Farscape et ses deux équipages séparés pendant une saison, mais en fait, c'est rapidement réglé, et ça donne l'occasion à Tigh de briller un peu, donc ce n'était pas un mal.

Par contre, je ne suis pas super chaud à l'idée de subir un Caprica-redux avec le groupe abandonné sur Kobol : d'accord, ça permet d'avoir une b-story (voir une c-story, puisqu'il y a toujours les autres touristes sur Caprica) toute prête, à laquelle retourner régulièrement (donc du point de vue des scénaristes, c'est idéal), et ce coup-ci, les acteurs impliqués sont plus sympathiques (Baltar et Callie, c'est à la base nettement plus sympa que Boomer et Helo), mais si c'est pour se farcir une saison de bidasses errant dans les forêts de Vancouver en essayant d'esquiver des Cylons, très peu pour moi...

Donc : ce qui se déroulait sur le BSG, intéressant, le reste, mouais.

- 2x02 : Pas passionnant. En même temps, comment ressentir la pression d'un siège à la First Contact quand les scénaristes préfèrent repasser régulièrement sur Helo & Boomer dans l'appartement de cette dernière, ou sur les bidasses sur Kobol (motherfrakkin' Callie est géniale ) qui pleurent un redshirt anonyme (c'est aussi là que le manque d'empathie envers la majorité des persos et les Cylons en CGI moyennement réussis sont un peu gênants)... quand est-ce qu'il réécrit un scénar, Moore ?

- 2x03 : À nouveau, pas mauvais, mais relativement prévisible et simpliste. Le pétage de plomb de Crashdown était téléphoné depuis un bail, et se déroule comme on aurait pu l'attendre (bien que l'identité de celui qui l'abat est une bonne surprise), après de longuettes scènes d'exposition et de dialogue. Heureusement, niveau action, c'est assez bien foutu, et ça met un terme à cette intrigue (chouette, on va pouvoir retourner sur la Cylon-occupied Caprica, youpi...). Sur le BSG, la transformation de Roslin-junkie en manque de médicaments en Émissaire des Prophètes admirée et respectée de tous est moyennement convaincante, car très (trop?) abrupte ; Quant à Tigh et ses problèmes de commandement, plutôt sympa, je commence à m'attacher au bonhomme (j'ai bien aimé la fin de l'épisode, notamment). Dommage que sa femme me donne envie de faire de l'avance-rapide dès qu'elle apparaît à l'écran, d'autant que son perso de Lady Macbeth-like n'est pas forcément des plus originaux...

- 2x04 : Tout ce qui prend place sur Caprica est juste ennuyant à mourir (oooh, une fusillade qui sert à rien, ooooh, des résistants menés par un bogoss qui va forcément finir dans le lit de Kara, oooh, un duel de "basketball" à la con...), par contre, tout le reste est très réussi (même si j'ai une très forte envie de baffer tous ceux qui soutiennent le camp de la Présidente, et l'aident à s'évader...), Callie a un rôle important (même si Nicki n'est pas toujours super juste dans son jeu), et les quelques notes du thème musical des Adama lorsque le fils vient dire au revoir au père inconscient sont les bienvenues.

- 2x05 : Bon, et bien pas de surprise sur Caprica d'un point de vue relations (), et l'intrigue de l'hôpital n'est pas forcément super passionnante, car cousue de fil blanc (sur la forme, parce que sur le fond, ça nous apprend tout de même un truc ou deux sur les Cylons). Ça ressemblait quand même un peu à du meublage, histoire de donner quelque chose à faire à Kara en attendant qu'elle quitte Caprica (par contre, je sens que Anders va forcément refaire surface un jour ou l'autre, son apparition subite dans le show semble le prédestiner à un rôle d'importance). Quant au BSG, c'est l'intrigue secondaire de l'épisode, et il ne s'y passe pas grand chose... si ce n'est une jolie scène pour Adama, et le départ d'un tiers de la flotte. Bon débarras ?

- 2x06-07 : Chouette dyptique, forcément écrit par les showrunners. Avec une seconde partie meilleure que la première, merci Ron D. Moore. Et comme par hasard, c'est un dyptique qui n'est pas alourdi par des scènes sur Caprica ou Kobol. Et en plus il y a James Remar.

- 2x08 : Mouais... je commence franchement à me lasser du gimmick "reportage" dans les séries de sf (Babylon 5, si tu nous regardes...). Certes, il y a Lucy Lawless - par ailleurs très jolie en blonde - dans cet épisode... mais le reste n'est guère passionnant... si ce n'est le twist de toute fin.

- 2x09 : Encore un épisode moyen. La solidarité générale et les interactions des ingénieurs qui reconstruisent un vaisseau furtif de toutes pièces, c'était sympa, mais la toute fin "spéciale dédicace au President Roslin" ne m'a pas convaincue (d'autant que pour le coup, l'utilisation du thème celtique des Adama sur le speech de Roslin n'avait pas grand sens). Quant à l'histoire du virus Cylon, et sa résolution à base de Boomer en intraveineuse, ça faisait un peu trop Star Trek pour être totalement satisfaisant (les Borgs, Seven, et ses nanites n'étaient franchement pas loin...)

- 2x10 : Tiens un vaisseau nommé Pegasus, avec un Amiral antipathique à son bord... Moore recycle ! D'autant plus que c'est une ancienne de Trek dans le rôle principal.  Très bon épisode, qui lance plein de pistes sympatoches et qui change la dynamique de l'ensemble... par contre, le teaser est affublé d'une zik affreuse, façon pop des 80s, et qui n'aurait pas dépareillé dans Labyrinthe, mais qui ici fait tâche. Un peu comme le morceau aux sonorités western lorsque Baltar fait sa déclaration à la Cylone du Pegasus.

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Blog Update ! - Juin 2022

Publié le 1 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

En juin, il commence à faire chaud, et sur le blog des Téléphages Anonymes, on perd donc un peu en motivation, d'autant que le programme de ce mois, il faut bien l'avouer, n'était pas des plus enthousiasmants...

#1660 : SEMAINE MIKE MYERS - Quand Harriet découpe Charlie (1993) - 4/6

#1661 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers (1997) - 4.25/6

#1662 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers 2 (1999) - 4/6

#1663 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers 3 (2002) - 3/6

#1664 : SEMAINE MIKE MYERS - Le Chat Chapeauté (2003) - 2/6

#1665 : SEMAINE MIKE MYERS - Love Gourou (2008) - 2.25/6

#1666 : SEMAINE MIKE MYERS - Supermensch (2013) - 4.5/6

#1667 : Koati (2021) - 3/6

#1668 : Jackass 4.5 (2022) - 3.75/6

#1669 : Good on Paper (2021) - 3.25/6

#1670 : My Summer as a Goth (2018) - 2.75/6

#1671 : Les Boxtrolls (2014) - 4/6

#1672 : Missing 411 (2016) - 2/6

#1673 : Agent Game (2022) - 2.25/6

#1674 : La Couleur de l'arnaque (1996) - 3/6

#1675 : Le Monde de Nate (2022) - 3.75/6

#1676 : Missing 411 - The Hunted (2019) - 1.5/6

#1677 : Master Moley - By Royal Invitation (2020) - 3.5/6

#1678 : Gold (2022) - 3.5/6

#1679 : L'Homme de Toronto (2022) - 2.5/6

#1680 : Miaou ! (2001) - 3.5/6

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# Bilan :

Un mois de juin qui a commencé par une semaine consacrée à Mike Myers, à l'occasion de la sortie de sa nouvelle série (cf la rubrique Petit écran ci dessous), et qui n'a fait que confirmer l'épuisement créatif du comédien depuis les années 90, et son recours toujours plus systématique et facile à de grosses ficelles pataudes.

Rien de vraiment mémorable ou remarquable, à part ça, puisque les quelques nouveautés critiquées n'avaient rien d'exceptionnel (non, je n'ai toujours pas trouvé le temps de regarder The Batman, ni Jurassic World 3, mais ça viendra), et que les films plus anciens étaient tous, globalement, très moyens.

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# Film(s) du mois :

Par défaut, le premier Austin Powers, qui n'avait pas encore usé les ficelles de sa formule jusqu'à la corde ; les Boxtrolls, un film d'animation Laika particulier, mais pas désagréable ; et Supermensch, un documentaire très ludique signé Mike Myers, sur un imprésario de légende...

 

# Flop(s) du mois :

Le Chat chapeauté, une tentative bancale de retrouver le succès de The Grinch avec un autre comique en lieu et place de Jim Carrey ; les deux documentaires Missing 411, déplorables ; et puis, histoire de conclure, L'Homme de Toronto qui, même s'il n'est pas forcément parmi les plus mal notés de ce mois, est vraiment une comédie/thriller générique au possible, un scénario de DTV à peine boosté par sa distribution...

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# Petit écran :

Pas mal de variété, ce mois-ci, en matière de série, avec de la science-fiction plutôt sympathique (Star Trek Strange New Worlds 1x04-06) ou anecdotique (Obi Wan Kenobi) ; la suite amusante d'un blockbuster DC (Peacemaker) ; le retour peu mémorable de Mike Myers, avec son Pentaverate ; une série testimoniale insipide gâchant Ed Helms et Randall Park (True Story with Ed and Randall) ; et la saison 2 du toujours inégal Upload.

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

En juillet, comme tous les ans, une semaine Comédie française du 11 au 17/07, avec notamment Kaamelott ou le dernier OSS 117. Et à partir du 25 juillet, une semaine consacrée à la science-fiction rétro avec des films comme Le trou noir, la trilogie Chérie j'ai rétréci les gosses, Explorers...

Et pour occuper le reste du mois, un programme plus classique, avec quelques films plus ou moins récents, en fonction de ma motivation, et des séries comme Girls5Eva, Sauvés par le Gong 2020, The Afterparty, Miss Marvel et la fin de Star Trek : Strange New Worlds.

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Avril 2023

Publié le 1 Mai 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Update, Review, Télévision

Nouveautés, séries récentes, films d'animation plus anciens, semaine Walpurgis : un mois d'avril assez divers et varié sur le blog des Téléphages Anonymes...

#1806 : Murder Mystery 2 (2023) - 3.5/6

#1807 : Osmosis Jones (2001) - 2.5/6

#1808 : Sea of Thieves - Voyage of a Lifetime (2023) - 4/6

#1809 - MCU - Phase 3.6 : Avengers - Endgame (2019) et Spider-man : Far from Home (2019)

#1810 : Crazy Bear (2023) - 2.25/6

#1811 : PÂQUES - L'Âge de glace : La grande chasse aux oeufs (2016)

#1812 - MCU - Phase 4.1 : TV + Black Widow (2021) et Shang-Chi et la légende des dix anneaux (2021)

#1813 : La Nuit au Musée - Le retour de Kahmunrah (2022) - 3/6

#1814 : Doctor Who Am I (2022) - 3.5/6

#1815 : Avoue, Fletch (2022) - 4/6

#1816 : La Folle histoire du monde (1981) - 3.25/6

#1817 : Life After the Navigator (2020) - 4/6

#1818 : Le nouvel espion aux pattes de velours (1997) - 2.25/6

#1819 : The Wild (2006) - 2/6

#1820 - MCU - Phase 4.2 : TV + Eternals (2021) et Spider-man : No Way Home (2021)

#1821 : Shazam ! - La rage des dieux (2023) - 2.5/6

#1822 - WALPURGIS : Hui Buh - Le Fantôme du château (2006) - 3.5/6

#1823 - WALPURGIS : Hui Buh et le château de la sorcière (2022) - 3.5/6

#1824 - WALPURGIS : Warhunt (2022) - 1.5/6

#1825 - WALPURGIS : Unwelcome (2023) - 3/6

#1826 - WALPURGIS : Une délicieuse petite sorcière (2018) - 4.25/6

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# Bilan :

Passons sur le bilan tardif des films du MCU, notamment sur les débuts inégaux de la phase 4, et attardons-nous plutôt sur les nouveautés critiquées ce mois-ci : la suite sympatoche mais un peu fainéante de Murder Mystery, la suite très fainéante et insipide de Shazam, un Crazy Bear jamais assez fou ou décomplexé pour mériter son buzz ; Avoue, Fletch, une comédie policière plutôt amusante ; ou encore Unwelcome, une comédie d'horreur irlandaise tout simplement moyenne, malgré son postulat rigolo.

D'ailleurs, en parlant d'horreur, avril était le mois de Walpurgis, la nuit des sorcières, et à cette occasion, les films fantastiques ont fait leur grand retour sur le blog, loin de l'Oktorrorfest du mois d'octobre. Le résultat, très axé films jeunesse, était plutôt agréable à regarder, Warhunt étant réellement le seul ratage de cette semaine spéciale.

 

# Film(s) du mois : 

À ma grande surprise, Une délicieuse petite sorcière se classe en tête de peloton, typiquement le genre de film que j'aurais aimé regarder le soir d'Halloween, lorsque j'étais plus jeune.

Non loin derrière, Avoue, Fletch, et deux documentaires, Life after the Navigator et la rétrospective Sea of Thieves.

# Flop(s) du mois : 

Comme je l'ai mentionné plus haut, Warhunt, un DTV horrifique jamais convaincant ; The Wild, un Disney à la production déléguée à un autre studio ; Le nouvel espion aux pattes de velours, un remake 90s ultra-daté ; et, à peine meilleur, Shazam 2.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, de la variété, en matière de série : la fin de saison 3 du Mandalorien, assez ternebrouillonne et décevante ; La Folle histoire du monde, deuxième partie, une suite inespérée et très inégale au film de Mel Brooks ; la première saison de That '90s Show, pas désagréable, mais somme toute assez inutile ; la première saison des Anneaux de Pouvoir d'Amazon, une préquelle au Seigneur des Anneaux assez agréable à suivre et globalement réussie, n'en déplaise aux jugements à l'emporte pièce du Web.

Et à l'occasion de la semaine Walpurgis, consacrée aux sorcières en tous genres, l'ultime saison de The Worst Witch 2017 : Amandine Malabul, Sorcière maladroite, plus sympathique que prévu malgré son changement d'actrice principale ; et la saison 1 de Chabracadabra, un programme jeunesse gentillet, bourré de défauts et d'approximations, mais qui se regarde néanmoins assez facilement.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En mai, des nouveautés (Opération Fortune, 65 - La Terre d'avant, Ant-man : Quantumania, Mayday...), des documentaires, des films d'animation anciens (Frère des Ours, La Ferme se rebelle, Fantasia 2000...), la suite de l'intégrale MCU - Phase 4, et, niveau séries, Star Trek Picard, Star Trek Prodigy, Vox Machina saison 2, Cyberpunk Edgerunners, etc...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Février 2022

Publié le 28 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Comme tous les ans, un petit mois de février au programme du blog des Téléphages Anonymes, avec notamment une grosse quinzaine Saint Valentin consacrée aux comédies romantiques et autres films sirupeux...

#1567 : Dirty Tricks (2021) - 3.75/6

#1568 : Le Forum en folie (1966) - 2/6

#1569 : Tous en Scène 2 (2021) - 2/6

#1570 : Last Night in Soho (2021) - 4/6

#1571 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Il était une fois au château de glace (2021) - 2.25/6

#1572 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon fiancé mystère (2020) - 2.25/6

#1573 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Playing Cupid (2021) - 3.75/6

#1574 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spontaneous - Adolescence explosive (2020) - 3.75/6

#1575 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Strikes Twice (2021) - 4/6

#1576 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Absolument Royal ! (2022) - 2/6

#1577 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spinster (2019) - 3.5/6

#1578 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Winter Palace (2022) - 2.5/6

#1579 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Senior Moment (2021) - 2.25/6

#1580 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Sirop d'Amour (2021) - 2.75/6

#1581 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Avance (trop) rapide (2021) - 2.5/6

#1582 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The 27-Hour Day (2021) - 2.5/6

#1583 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Just Swipe (2021) - 4/6

#1584 : Retour au bercail (2021) - 3.75/6

#1585 : That's Sexploitation ! (2013) - 2.75/6

#1586 : The King's Man - Première Mission (2021) - 2.25/6

#1587 : Club Eden - L'Île aux Fantasmes (1994) - 1.5/6

#1588 : Uncharted (2022) - 2.5/6

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# Bilan :

Un mois en deux parties : d'un côté, quelques films plus ou moins récents, entre comédies américaines, blockbusters récents (The King's Man, Uncharted), quasi-films d'auteur (Last Night in Soho) et animation anecdotique (Retour au Bercail, Tous en Scène 2) ; de l'autre, la quinzaine Saint Valentin, entre films génériques made in Hallmark et consorts (Netflix, notamment, qui semble avoir décidé de battre Hallmark à son propre jeu de la comédie romantique insipide et approximative) et quelques films indépendants plus excentriques (Spinster, Spontaneous, Just Swipe).

Rien de forcément mémorable, pour être franc, même si quelques métrages se dégagent du lot, comme par exemple Love Strikes Twice, une comédie romantique Hallmark plus décontractée et dont l'élément fantastique fonctionne bien, porté par une distribution très attachante.

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# Film(s) du mois :

Love Strikes Twice, donc, mais aussi Just Swipe, qui compense son manque de moyens par une approche sympathique de la pandémie ; et dans un tout autre genre, Last Night in Soho d'Edgar Wright, imparfait mais plutôt intéressant.

 

# Flop(s) du mois :

Club Eden,  une comédie ratée des années 90 ; Absolument Royal !, une comédie romantique royale assez  faisandée made in Netflix ; Tous en Scène 2, sans intérêt.

Et mention spéciale à The King's Man, totalement dénué de ce qui faisait le charme des deux premiers volets, ainsi qu'à Uncharted... totalement dénué de ce qui faisait le charme des jeux vidéo de la franchise !

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# Petit écran :

Là aussi, un petit mois télévisuel, rythmé par la fin de saison du Livre de Boba Fett, paradoxalement meilleure lorsqu'elle délaisse totalement son protagoniste, et par la suite de la saison 4 de Star trek Discovery, qui ne semble pas savoir où elle va (en plus de prendre largement son temps pour y aller).

Et puis la seule et unique saison de Schmigadoon!, un hommage parodique aux comédies musicales de l'âge d'or d'Hollywood, qui ne va malheureusement pas au bout de son idée et semble parfois un peu superficiel, malgré le capital sympathie de la distribution.

 

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# À venir :

En mars, un programme un peu plus soutenu, qui commence dès cette semaine par 7 jours consacrés aux séries télévisées - Discovery, Star Trek Prodigy, Psych, Jurassic World - Camp Cretaceous, et de l'animation, puis retour à un calendrier plus classique, avec alternance hebdomadaire de films et séries : Moonfall, Vengeance aux poings, de la comédie plus ancienne, de l'animation, et comme chaque année, une semaine spéciale consacrée à l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick.

 

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Critiques éclair - The Orville : New Horizons, 3x04-06 (2022)

Publié le 13 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Science-Fiction, Science Fiction, Orville, Star Trek, Télévision, Hulu

Quand bien même une certaine tranche des fans de Star Trek, dépitée par la direction de la franchise sous la direction de Kurtzman et compagnie, se prosterne désormais aveuglément à l'autel de Seth MacFarlane, le début de saison 3 d'Orville m'a semblé un peu décevant. Intitulé "Nouveaux horizons", il se contente en réalité de proposer des suites directes à plusieurs épisodes des saisons précédentes, une tendance qui ne fait que se confirmer avec le reste de la saison, et pour le moment, ce n'est guère mémorable.

The Orville : New Horizons, saison 3 (2022) :

- 3x04 : Les membres d'équipage de l'Orville accompagnent le président de l'Union sur la planète-mère des Krills, pour y signer un traité historique, alors même qu'une élection capitale s'y déroule. Et lorsque Teleya, ancienne amante de Mercer, remporte le suffrage et prend la tête de la nation Krill avec une rhétorique nationaliste et xénophobe, la délégation devient sa prisonnière...

Mouais. Dans l'absolu, cet épisode est un solide épisode de pseudo-Star Trek, avec un message sociétal et politique sous-jacent, des enjeux personnels pour l'un des personnages, et beaucoup d'effets spéciaux réussis pour mettre en images une planète extraterrestre très Blade Runneresque, ainsi qu'une immense bataille spatiale dans la dernière ligne droite de l'épisode.

Et c'est probablement pour ça que cet épisode a été particulièrement bien reçu par la critique et les fans, d'autant plus que son propos sur l'avortement est arrivé à quelques heures à peine d'une décision de justice très controversée outre-atlantique.

Et pourtant, c'est probablement justement ça qui m'a gêné : le côté très pataud du message de cet épisode signé Braga et Bermanis, qui nous enchaîne les élections problématiques, le parti nationaliste et violent, les discours manipulateurs, les fake news, le populisme, blablabla. Ça partait clairement d'une bonne intention, mais c'est tellement peu subtil et parfois facile (certaines ficelles narratives, comme l'enfant métissé qui pourrait apporter un rapprochement, le Chancelier arrêté et exécuté en quelques heures alors que les votes ne sont pas encore comptés et que le grand conseil n'a pas encore fait Teleya présidente, etc) que ça m'a agacé plus qu'autre chose.

Mais ce n'est pas mauvais, hein, et c'est techniquement plutôt réussi à l'écran... Avec une plume moins balourde (et j'avoue que je n'ai jamais été vraiment convaincu par les intrigues centrées sur Mercer et sur le jeu dramatique de MacFarlane), et avec dix minutes de moins, ça m'aurait probablement plus séduit.

- 3x05 : Topa, l'enfant de Bortus et Klyden, est malheureux, pas à l'aise dans sa peau. Pour éviter le drame, Kelly choisit alors de lui révéler qu'il est né du sexe féminin, et que ses parents, conformément à la tradition de leur peuple, ont choisi de faire d'elle un garçon. Les choses se compliquent lorsque Topa décide de retrouver son sexe biologique, mais que Klyden (et les autorités de l'Union) s'y opposent...

Je pourrais dire que j'ai quelques réserves au sujet de cet épisode : par exemple, le fait que MacFarlane et compagnie continuent de consacrer leur saison 3 à des "suites" d'épisodes des saison préalables. Ou encore que c'est une nouvelle fois un épisode "à message social" très américain dans son approche.

Mais (et exceptionnellement, je rejoins totalement l'ensemble des critiques et des spectateurs), c'était excellent. Pour une fois, MacFarlane, à l'écriture et à la réalisation, sait être sobre, doser ses effets, mesurer ses dialogues, cadrer ses acteurs, refuser le grand spectacle facile, pour un résultat à la fois touchant et percutant, porté par l'interprétation excellente d'Adrianne Palicki, de Peter Macon et de Chad L. Coleman.

Tous les autres personnages font peu ou prou de la figuration, et l'on pourrait toujours débattre de quelques facilités narratives, ici ou là, mais dans l'ensemble, le tout fonctionne très bien, et donne lieu à ce qui est, probablement, l'un des meilleurs épisodes de la série à ce jour.

- 3x06 : Suite à un incident, Gordon se retrouve coincé en 2015, sur Terre. L'équipage de l'Orville entame alors une mission de secours, mais arrive en 2025, où Gordon est heureux, père de famille, marié à Laura Huggins (Leighton Meester), et refuse de quitter cette nouvelle vie...

Encore un épisode faisant suite à un épisode précédent (c'est clairement le thème de la saison, de toute façon), encore un épisode qui a plu aux critiques, mais moi, je suis resté totalement de marbre devant tout ça, principalement parce que j'ai trouvé le tout affreusement forcé et transparent.

C'est bien simple, dès la scène maladroite où Gordon explique ce qu'est un téléphone portable (et sans même me souvenir de l'épisode correspondant en saison 2) et la mention de voyage temporel, on pouvait deviner ce qu'allait être cet épisode : Gordon, dans le passé, qui retrouve la demoiselle en question, fonde une famille, etc, avec une scène déchirante à la fin.

En soi, pourquoi pas, c'est un grand classique du genre. Mais à partir de là, le script enchaîne les facilités et les grosses ficelles narratives pour arriver à son résultat voulu : une grande scène dramatique entre Gordon, Kelly et Mercer (toujours raide comme un piquet, d'ailleurs, ce MacFarlane). Un peu comme si le script avait été construit à postériori autour de cette scène, sur la promesse de donner à Scott Grimes un moment dramatique, après lui avoir laissé en début d'épisode un moment pour pousser la chansonnette.

Entre les réactions brusques et peu naturelles (ou cohérentes avec leurs personnalités établies) de Kelly et Mercer, la mécanique temporelle bancale, les décisions de chacun, les quelques problèmes de logique interne (les personnages surpris de découvrir la nouvelle vie de Gordon alors qu'ils ont une biographie détaillée à son sujet ; plutôt que de tenter de forcer Gordon à rentrer, et de devoir ensuite remonter jusqu'en 2015 pour le récupérer suite à son refus, Mercer et compagnie auraient pu attendre un peu et aller directement en 2015, épargnant ainsi à Gordon, à sa famille et au spectateur toute cette confrontation parfaitement inutile), tout est clairement et maladroitement mélodramatique, et ça m'a profondément agacé.

MacFarlane, au scénario, tente clairement de présenter un dilemme temporel déchirant, mais l'écriture ne suit pas (pas aidée par un rythme toujours mal maîtrisé et par des sous-intrigues peu probantes - le shipping Talla/LaMarr sorti de nul part et au ton qui tranche radicalement avec le reste, Isaac - sous forme humaine - et Charly - toujours aussi caricaturale -  en vadrouille sur Terre chez des bikers clichés...).

Ça n'a pas fonctionné sur moi.

(à suivre...)

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #975 - QUINZAINE ALIENS - 11 - Alien : Covenant (2017)

Publié le 30 Mai 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Horreur, Thriller, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

Alien - Covenant :

Suite à un incident technique, l'équipage (Katherine Waterston, Billy Crudup, Danny McBride, Michael Fassbender) du Covenant, un vaisseau-colonie, capte un appel à l'aide, lancé par Elizabeth Shaw, du Prometheus. En le suivant, ils arrivent sur une planète habitable où ils ne trouvent que David (Michael Fassbender), l'androïde de bord du Prometheus et son ultime survivant. Mais celui-ci s'avère menaçant, et ses expériences ont donné naissance à une forme de vie des plus meurtrières...

Là aussi, un film déjà passé en revue sur ce blog, et qui souffre lui aussi clairement d'un revisionnage dans le cadre de cette saga.

Covenant, c'est "on prend les mêmes, et on recommence... littéralement" : Ridley Scott a beau s'être débarrassé de Damon Lindelof, son scénariste de Prometheus, il s'est rabattu sur John Logan (Star Trek Nemesis, Penny Dreadful, les derniers James Bond, et d'autres films pour lesquels son travail a été largement surestimé), et, visiblement, il lui a demandé de faire un bon gros remake d'Alien (et de Prometheus), histoire de remplir une bonne moitié des deux heures de ce Covenant.

Résultat : un film qui cumule tous les défauts de Prometheus (personnages incapables, mise en place mollassonne, réactions improbables, narration pataude, flûte, incohérences internes et avec le reste de la saga) sans en avoir les qualités (direction artistique, visuels mémorables), et qui se concentre à nouveau sur David, un androïde atteint de la folie des grandeurs, qui semble être la seule chose qui intéresse Ridley Scott dans cette franchise (probablement que Scott voit là quelque chose qui lui tient à cœur sur le rapport créateur/création qui échappe à ce dernier, notamment vis à vis de la franchise Alien).

Covenant n'a donc pas la moindre tension (il y a bien un peu d'action, mais bon), se contente d'accumuler les mauvais clichés, les créatures numériques au rendu discutable, et ressemble trop souvent à un mauvais slasher persuadé d'être profond et intelligent, vraiment très loin de ce qu'était initialement la franchise Alien.

Très mauvais, et énervant. Scott devrait arrêter de tenter de se réapproprier ce mythe qui lui a échappé depuis longtemps, tant ça empire de film en film.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 52 - 10 Cloverfield Lane (2016)

Publié le 10 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Science-Fiction

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

10 Cloverfield Lane :

Victime d'un accident de voiture, Michelle (Mary Elizabeth Winstead) revient à elle dans un bunker souterrain, où Howard (John Goodman), un inconnu, la maintient en captivité. Bien vite, cependant, il lui explique qu'une attaque biologique a eu lieu, là-haut, à la surface, et que seul ce bunker les maintient en vie, elle, lui, et Emmett (John Gallagher, Jr), un autre survivant. Méfiante, Michelle finit cependant par s'habituer à cette compagnie masculine... jusqu'à ce qu'elle ne supporte plus le comportement autoritaire et sinistre d'Howard. Un comportement qui pourrait bien cacher quelque chose de plus macabre encore...

Compétent, mais sans surprises.

Voilà comment je décrirais ce 10 Cloverfield Lane, sorte de version rallongée (pas forcément pour le meilleur) d'un épisode de la Quatrième Dimension ou d'Au-delà du Réel.

La réalisation ? Compétente, mais sans surprise. L'interprétation ? Compétente, mais sans surprise, les personnages et leur évolution ne laissant pas énormément de marge d'action aux interprètes pourtant très bons. Les décors et la direction artistique ? Compétents, mais sans surprises, et ils ne marqueront pas les esprits. La musique ? Compétente, mais sans surprise : Bear McCreary a recours à un thème principal assez inquiétant, mais malheureusement, il n'a fait que me rappeler le thème des Vulcains des Star Trek de Giacchino, tant dans ses sonorités très proches de l'ehru, que dans sa mélodie. Le rythme ? Compétent, mais sans surprises, puisqu'il déroule ses rebondissements de manière très prévisible et métronomique. Et cela découle très naturellement du script... compétent, mais absolument sans la moindre surprise.

J'ai presque envie de dire que le script est dérivatif au possible, tant il est entièrement prévisible de bout en bout ; pire, il grille l'une de ses cartouches principales (le doute du spectateur - et de l'héroïne - sur la réalité d'une catastrophe extérieure) avant même d'arriver à la moitié du récit, et se repose alors totalement sur le doute (franchement inexistant pour le spectateur, celui-là) éprouvé par Michelle au sujet d'Howard.

On se retrouve donc, pendant 75/80 minutes, avec un récit pas très palpitant, qui tourne un peu à vide en enchaînant les révélations et rebondissements évidents, tout en donnant l'impression de ne jamais oser passer la vitesse supérieure ni franchir le pas pour entrer de plein pied dans un film de genre qui serait moins grand public ; l'utilisation de l'acide en est un bon exemple : dans les années 80, les dégats causés par celui-ci auraient été montré face caméra, et auraient bénéficié d'un bon travail de prothèses en latex, joliment écoeurant (idem pour les plaies de la contaminée) ; ici, PG-13 oblige, on ne voit rien, quasiment tout est hors-champ, ce qui enlève aux scènes un impact certain, et donne un sentiment de demi-mesure assez agaçant.

Et quand arrive la fin (elle aussi télégraphiée), on a tout de même l'impression que celle-ci a été rajoutée de manière gratuite, pour apporter un peu de spectaculaire au métrage. Pourquoi pas, mais une fois de plus, c'est compétent, mais sans surprises. Décidément.

3.5/6

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