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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1670 : My Summer as a Goth (2018)

Publié le 17 Juin 2022 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

My Summer as a Goth (2018) :

Adolescente sarcastique et meurtrie par la mort de son père, Joey (Natalie Shershow) rencontre Victor (Jack Levis) lors d'un séjour en vacances chez ses grands-parents. Aussitôt fascinée par l'esthétique gothique du jeune homme, elle s'éprend de lui, et adopte son look mystérieux et ténébreux... sans réaliser qu'elle n'a pas forcément grand chose en commun avec Victor et ses amis.

Mouais. Une teen comedy/coming of age story romantique financée via Kickstarter et qui aurait pu être intéressante si elle n'était pas du niveau d'un téléfilm Disney des 90s, avec une vision affreusement périmée et caricaturale de la scène gothique.

Enfin, disons plutôt que le film singe une certaine scène gothique (qui existe), dans une certaine tranche d'âge (qui existe aussi), mais que ça se traduit à l'écran par tous les pires clichés périmés qu'on peut avoir sur les gothiques (mais aussi sur les "punks", avec de gros guillemets), simplifiés jusqu'à ce qu'ils deviennent presque insultants : Victor, le love interest de service, est ainsi un gothique flamboyant bisexuel ultra-maquillé, arrogant, narcissique et manipulateur, auquel il ne manque qu'un corset et des bas-résilles pour être un succédané de Frank'n'Furter, l'héroïne (au demeurant sympathique et attachante) saute à pieds joints dans la scène gothique et en conserve le look une fois l'été terminé, sans avoir la moindre affinité pour son esthétique ou sa musique, les deux "gentils goths" accumulent les poncifs en tout genre et ne servent que de comic-relief...

Bref, je dois être trop vieux pour tout ça (malgré mon affinité pour cette scène) car tout m'a semblé affreusement artificiel et caricatural, en plus d'être cousu de fil blanc, avec une résolution notamment assez précipitée sur le front de la relation de Joey avec sa mère.

Après, je dois dire que les grands-parents déjantés étaient amusants, et que le générique d'ouverture est plutôt agréable, tout en animation stylisée contrastée en noir et blanc (forcément) - mais je reste tout de même très mitigé devant le tout, et son budget plutôt limité (notamment dans les postiches et costumes).

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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