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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1472 : CYCLE SCI-FI - C'était demain... (1979)

Publié le 30 Juin 2021 par Lurdo in Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

C'était demain... (Time After Time - 1979) :

En 1893, HG Wells (Malcolm McDowell) présente à ses amis sa dernière invention : une machine à voyager dans le temps qui pourra, il l'espère, l'emmener dans le futur pour y découvrir l'utopie que l'humanité atteindra inévitablement. Mais l'un de ses compères, John Stevenson (David Warner), lui dérobe la machine pour échapper aux autorités, qui l'ont identifié comme étant Jack l'Éventreur. Se sentant responsable, Wells lui emboîte le pas, et se retrouve en 1979, à San Francisco, où il doit retrouver son ex-ami, avec l'aide de la séduisante Amy Robbins (Mary Steenburgen), une employée de banque...

On met un peu de côté l'anticipation et le space opera à gros budget, pour du voyage temporel à l'ancienne, adapté d'un roman et réalisé par Nicholas Meyer, qui reprendra ensuite certaines des idées de ce Time After Time pour Star Trek IV (qui avait aussi droit à des voyages temporels et à de la comédie très similaire).

Parce qu'il faut être très clair : ici, on est plus dans de la comédie de science-fiction en mode poisson hors de l'eau, mâtinée de romance, qui confronte un HG Wells dépassé à des années 70 bien loin de ce qu'il avait imaginé, plutôt que dans un thriller haletant bourré de rebondissements.

D'ailleurs, c'était là la première réalisation de Meyer, et ça se ressent au travers de certains cadrages un peu trop serrés, de poursuites un peu mollassonnes, de quelques maladresses çà et là, d'une bande originale de Miklos Rozsa un peu inutilement grandiloquente...

Rien de bien méchant, et ce Time After Time fonctionne tout de même assez bien dans l'ensemble, porté par le flegme décalé de McDowell, en Wells pas très doué, et par un David Warner efficace en Jack l'Éventreur, trop ravi de trouver dans les années 70 une époque violente et décomplexée aux innombrables victimes potentielles.

Un premier film imparfait, donc, et par certains aspects inévitablement un peu daté, mais néanmoins ludique et agréable à suivre.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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