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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""semaine française""

Un film, un jour (ou presque) #1618 : 100 % Loup (2020)

Publié le 13 Avril 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Australie, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

100 % Loup (100% Wolf - 2020) :

Héritier d'une dynastie de loup-garous destiné à prendre la tête de son peuple, Freddy (Ilai Swindells) attend avec impatience le jour de sa transformation, lors de son 13e anniversaire. Mais à sa grande surprise, il se transforme en caniche ridicule, et se retrouve banni de son clan par son oncle qui a pris le pouvoir. Désormais sans toit et sous forme canine, Freddy croise le chemin de Batty (Samara Weaving), une chienne des rues, qui la prend sous son aile...

Une coproduction franco-germano-australo-belgo-néerlandaise animée pas forcément désagréable à suivre, mais pas mémorable pour autant, puisque lorgnant fortement sur d'autres œuvres du genre, le Roi Lion en tête, et consacrant un trop long moment à la séquence "Freddy le chien est à la fourrière, et doit s'en échapper avec ses nouveaux amis canins", vue et revue.

Ce qui n'aide pas, en prime, c'est que l'on sent très clairement que la nature de coproduction du métrage a donné lieu à diverses influences et instructions parfois contradictoires dans la direction artistique : outre le ton parfois fluctuant du film, on peut citer ces moments étranges où l'on voit par exemple les enfants mimer du hard rock en regardant une vidéo de hard rock, alors que le film utilise "Who let the dogs out" des Baha Men. Mouais.

Bref, un film d'animation qui m'a laissé mitigé, paraissant à la fois nonchalant (ça ronronne vite) et frénétique, et dont la distribution vocale (Jai Courtney, Jane Lynch, Rhys Darby) est finalement assez sous-exploitée.

Bof.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1625 : Home Team (2022)

Publié le 20 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA, Netflix, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Home Team (2022) :

Suspendu de la NFL pour des pratiques douteuses, Sean Payton (Kevin James) revient dans sa ville natale, où son ex-femme (Jackie Sandler) et son fils (Tait Blum) sont installés. Là, il reprend alors le coaching de la désastreuse équipe de football de son fils, pour tenter de la sauver de l'humiliation...

Une comédie familiale produite par Adam Sandler et Happy Madison, inspirée d'une histoire vraie, et qui ressemble ni plus ni moins à une grosse entreprise de réhabilitation de son personnage principal, un coach de la NFL qui s'est fait suspendre pour avoir versé des primes à ses joueurs s'ils parvenaient à blesser définitivement certains des joueurs vedettes de l'équipe adverse.

Il y a donc quelque chose d'assez bizarre dans cette comédie sportive particulièrement basique et quelconque, en mode "équipe de seconde zone reprise en main par un coach peu orthodoxe" comme il y en a eu de nombreuses, avec des enfants, des adultes, des prisonniers, des femmes, etc, etc, etc, qui élude totalement les accusations touchant son personnage principal, pour en faire un père de famille absent mais au grand cœur, passionné par son sport et tentant de se racheter de son absence auprès de son ex-femme et de son fils. Une sorte de victime mécomprise qui a droit à son caméo déguisé vers la fin (à l'occasion de laquelle Payton se lance à lui-même un "sans vous, coach, on était vraiment mauvais" plein d'autocongratulation) et qui est constamment mis en scène de manière triomphante et respectueuse.

Mais même en faisant abstraction de ce décalage assez étrange et douteux (dont les scénaristes auraient totalement pu se passer), il n'y a rien, ici, méritant que l'on s'attarde particulièrement sur cette production. Ce n'est pas vraiment drôle, pas vraiment rythmé, pas du tout original, et de manière générale, du casting aux personnages secondaires (avec caméos habituels des films de la bande - la famille Sandler, la famille James, Rob Schneider, Allen Covert), du déroulement du récit aux gags, tout paraît simplement fainéant, en pilotage automatique.

Un énorme bof, donc, aussi vite oublié que visionné.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1575 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 20 ans à nouveau ! (2021)

Publié le 11 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

20 ans à nouveau ! (Love Strikes Twice - 2021) :

Avocate ambitieuse de Chicago, Maggie (Katie Findlay) privilégie sa carrière à son couple avec Josh (Wyatt Nash), qui connaît actuellement des difficultés. D'autant que Rick (Marshall Williams), son ex-petit ami de lycée, ressurgit dans sa vie, et amène Maggie à se poser bien des questions. À l'occasion d'une visite dans sa famille, Maggie fait alors le souhait d'avoir une seconde chance de trouver le bonheur... et lorsqu'elle se réveille, elle se retrouve transportée 15 ans plus tôt.

Un téléfilm Hallmark à la fois assez typique de la chaîne (le postulat de départ a déjà été exploité plein de fois, notamment à Noël, il y a toujours une histoire de bâtiment historique à sauver) et atypique, puisque le ton global est très différent, beaucoup plus léger et dynamique, avec une Katie Findlay très attachante, spontanée et naturelle, et quelques personnages secondaires amusants (le frère nerd interprété par Matthew Lupu).

Le tout se regarde assez facilement, donc, même s'il faut bien admettre que les deux prétendants de Maggie sont assez transparents et quelconques, ce qui fait qu'ils sont totalement éclipsés par l'énergie de Katie Findlay, qui semble vraiment bien s'amuser.

Mais à part, c'était plutôt agréable à suivre (notamment tout le passage façon film de casse au country club).

3.75 + 0.25 pour Findlay, une vraie bouffée d'air frais = 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1616 : The Great Hip Hop Hoax (2013)

Publié le 11 Avril 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Musique, Review, UK, USA, Écosse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Great Hip Hop Hoax (2013) :

Un documentaire improbable sur Silibil n' Brains, un duo de deux jeunes rappeurs écossais à l'accent à couper au couteau qui, au début des années 2000, ont décidé de mentir et de se faire passer pour des rappeurs californiens au look de skateurs afin de signer un contrat avec Sony UK et de connaître le succès.

D'autant plus improbable que les deux jeunes étudiants ne sont pas dénués de talent, et auraient probablement pu se faire une place bien à eux dans le monde de la musique. Mais l'industrie du disque étant ce qu'elle est, les apparences comptent plus que le talent, et après de multiples auditions où leur accent les a systématiquement disqualifiés, ils ont mis en place cette supercherie, une supercherie qui, malgré ses grosses ficelles et ses traits caricaturaux (avec du recul, les personnages inventés par les deux Écossais ressemblent vraiment à des clichés grossiers de skaters californiens sortis tout droit de la sphère Jackass), a totalement fonctionné pendant plusieurs années.

Mais paradoxalement, si le groupe a fini par exploser, ce n'est pas parce que la supercherie a été découverte par quelqu'un, non : pris dans la tourmente de la restructuration de Sony Music, le duo s'est autodétruit, sous le poids du mensonge, de la drogue, de l'argent et de l'alcool.

Désormais brouillés, les deux membres de Silibil n' Brains ont repris des existences bien différentes : l'un est père de famille et opérateur de maintenance sur une plate-forme pétrolière en Mer du Nord, l'autre continue de faire de la musique à Londres, sans grand succès.

Un métrage intéressant et ludique, qui souligne, s'il le fallait encore, combien l'industrie de la musique n'a aucune idée de ce qu'elle fait.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1627 : Evolution (2001)

Publié le 22 Avril 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Evolution (2001) :

Lorsqu'une météorite s'écrase dans le désert de l'Arizona, Ira Kane (David Duchovny) et Harry Block (Orlando Jones), deux enseignants de l'université locale, arrivent sur place pour découvrir que des formes de vie microscopiques venues de l'espace s'y développent, évoluant à une vitesse incroyable. Bien vite, l'armée s'en mèle, et avec l'aide du Dr. Reed (Julianne Nicholson), du CDC, et d'un apprenti-pompier benêt, Wayne (Sean William Scott), Kane et Block vont devoir sauver la planète de cette invasion venue d'ailleurs...

Production Dreamworks de 2001 ayant pour objectif avoué, de la part d'Ivan Reitman, de donner naissance à un Ghostbusters moderne, cet Evolution a déçu à l'époque... et c'est toujours le cas aujourd'hui.

Bande originale un peu trop caricaturale de John Powell, humour pipi-caca pas très inspiré (l'extraction anale de l'insecte, ou encore tout le grand final avec le sphincter géant, qui a une belle énergie, mais reste ultra-bas de plafond), effets spéciaux numériques qui ont pris un coup de vieux, Sean William Scott qui fait du Sean William Scott, une caractérisation simpliste : ça ne fonctionne pas vraiment, et ça tombe un peu trop souvent à plat.

Après, le bestiaire est amusant, les seconds rôles aussi (Sarah Silverman, Ethan Suplee, Ty Burrell, Dan Aykroyd), et Duchovny et Jones forment un bon duo, mais le tout ne décolle jamais vraiment, et reste un peu trop plat pour son propre bien.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1628 : Metal Lords (2022)

Publié le 25 Avril 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Review, Romance, USA, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Metal Lords (2022) :

Métalleux invétéré, Hunter (Adrian Greensmith) a entraîné son meilleur ami Kevin (Jaeden Martell) dans ses rêves de célébrité, et ensemble, ils ont formé le groupe Skullfucker. Mais alors qu'une Bataille des groupes se profile à l'horizon, les deux lycéens ostracisés doivent bien se rendre à l'évidence : ils sont loin d'être au niveau. Peut-être que qu'Emily (Isis Hainsworth), violoncelliste souffrant de troubles du comportement, s'avèrera la clef de leur réussite... ?

Une teen comedy écrite et produite par les scénaristes de Game of Thrones, et qui s'avère plutôt attachante et sympathique à suivre, bien que balisée de bout en bout.

Le tout est en effet très prévisible, mais ce n'est pas forcément rédhibitoire lorsque la distribution est à ce point efficace (le trio de tête est excellent, et Greensmith campe très bien le petit con rebelle torturé), lorsque la bande originale enchaîne à ce point les classiques, et lorsque le son proposé est crédible (Tom Morello, de RATM, a collaboré à l'écriture des chansons de Skullfucker).

Ça ne révolutionnera rien, certains personnages sont un peu sous-développés, et c'est souvent cousu de fil blanc, mais dans l'ensemble, c'est plutôt agréable et dynamique, à l'image de ces quelques caméos mémorables (Joe Manganiello, et toutes les apparitions lors de la scène du jacuzzi).

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1623 : SPÉCIAL PÂQUES - Max et Emmy : Mission Pâques (2022)

Publié le 18 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Allemagne

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Max et Emmy : Mission Pâques (Die Häschenschule 2 - Der große Eierklau - 2022) :

Alors que Max revient à l'École des lapins pour tenter de devenir un Maître Lapin, une manigance des renards et d'un gang de lapins menace de mettre un terme à la fête de Pâques, et de priver l'Oeuf doré de tous ses pouvoirs...

Suite de l'École des lapins, un métrage finalement assez anecdotique et manichéen, ce Max et Emmy (qui à vrai dire devrait plutôt s'intituler Max et Ferdinand, tant Emmy tient un rôle particulièrement anémique) m'a agréablement surpris, en cela qu'il délaisse le côté gentils très gentils et méchants très méchants simpliste et quasi-spéciste du premier film, pour apporter de la nuance des deux côtés de la barrière.

Ici, c'est en ajoutant un lapin rebelle et pseudo-punk qui prend en héros en grippe et veut ruiner Pâques pour faire des vues sur le web, et en faisant de l'un des renards (Ferdinand, donc), un apprenti "renard de Pâques", qui doit faire ses preuves auprès de la communauté des lapins, et se faire pardonner de sa famille qu'il "trahit".

Tout de suite, c'est plus sympathique, plus équilibré et plus dynamique. Après, ce n'est pas parfait, avec notamment des passages chantés toujours peu probants, notamment doublés, et un style graphique qui m'a paru un peu différent, moins cell shadé et plus anonyme, façon animation 3d classique.

Reste que le tout a bon fond, que l'écriture semble plus maîtrisée, et que j'ai plus apprécié le tout.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1619 : Vacances très mouvementées (1988)

Publié le 14 Avril 2022 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Review, Romance, USA

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Vacances très mouvementées (The Great Outdoors - 1988) :

Alors que Chet (John Candy), son épouse Connie (Stephanie Faracy) et leurs deux fils (Chris Young, Ian Giatti), originaires de Chicago, partent passer des vacances au bord d'un lac du Wisconsin, ils sont rejoints, de manière inattendue, par Kate (Annette Bening), la sœur de Connie, Roman Craig (Dan Aykroyd), un investisseur magouilleur, et leurs deux jumelles. Aussitôt, les vacances se compliquent, et peu à peu, la pression monte entre les deux familles...

Une comédie américaine écrite et produite par John Hughes juste avant Le Sapin a les boules, et ça se sent, puisque ce Great Outdoors ressemble à un nouveau volet des Vacation de la famille Griswold, un volet dont le scénario n'en serait encore qu'à son premier jet, et qui manquerait de rythme et de structure.

En soi, ça se regarde, et les acteurs s'acquittent très bien de leurs rôles, mais il est difficile de ne pas imaginer ce que ce film aurait pu donner avec un Chevy Chase alors à son sommet d'acteur comique. Et puis pour être totalement franc, la grande rédemption pleine d'aventure et d'action du personnage d'Aykroyd, à la fin, sur fond de musique de western, ainsi que le face à face gueulard avec l'ours, ne fonctionnent pas réellement... tout comme la romance adolescente de l'un des fils de Chet.

Tout ça manque d'énergie, d'humour et de développement, bref, ça tombe un peu à plat sans être forcément désastreux.

Un petit 3/6, pour le capital sympathie de tout le monde et pour les séquences sous-titrées entre les ratons-laveurs.

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Un film, un jour (ou presque) #1620 : 355 (2022)

Publié le 15 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA, Chine

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355 (The 355 - 2022) :

Un groupe d'espionnes internationales - Mason Brown (Jessica Chastain), de la CIA ; Khadijah (Lupita Nyong'o) ancienne du MI6 ; Marie Schmidt (Diane Kruger), du BND ; Lin Mi Sheng (Fan Bingbing), du MSS ; et la psychologue colombienne Graciela (Penelope Cruz) - unissent leurs forces pour tenter d'empêcher qu'un dangereux dispositif technologique ne tombe entre les mains d'une organisation criminelle terroriste...

Une critique qui va être très rapide pour ce thriller d'espionnage sino-américain écrit et réalisé par Simon Kinberg : c'est insipide au possible, clairement pensé d'abord comme "et si on faisait un film d'espionnage, mais avec des femmes", ce qui se traduit, dans les faits, par du girl power pseudo-féministe de pacotille (à la date de péremption clairement dépassée), des péripéties génériques, des rebondissements télégraphiés, et un casting United colors of Benetton qui, paradoxalement, manque de charisme malgré les actrices regroupées ici (Chastain, notamment).

Énorme bof, en somme, avec de l'action très moyenne, de la musique quelconque, une écriture basique et évidente, et une impression constante que l'on regarde un DTV (ou une production Netflix) un peu friqué, mais sous-développé, sans la moindre personnalité et immédiatement oubliable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1621 : SPÉCIAL PÂQUES - L'école des lapins (2017)

Publié le 16 Avril 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'école des lapins (Die Häschenschule – Jagd nach dem Goldenen Ei - 2017) :

Jeune lapin des villes moderne et cool, Max se retrouve accidentellement perdu au milieu de la forêt, où il découvre la mythique École des lapins, qui apprend aux jeunes lapins de la forêt à créer et distribuer les œufs de Pâques. Mais les renards, qui vivent non loin de l'École, sont jaloux des lapins, et vont tout faire pour mettre un terme à cette tradition...

Un film d'animation allemand librement inspiré d'un livre pour enfants populaire outre-Rhin, et qui a pour qualité principale son animation numérique semi-cell shadée, plutôt réussie et assez agréable à l'œil.

Le scénario, lui, est plus inégal dans sa structure et dans son rythme, un peu dérivatif (les leçons de maître zen/Yoda de la professeure sur fond de musique asiatique, le rival arrogant de l'école, le vieux proviseur gâteux, Ma Dalton et de ses fils incapables Maman Renard et ses fils incapables) et peine à donner de la consistance à ces méchants un peu en carton (ce qui n'aide pas, c'est que j'aime beaucoup les renards IRL, et que cette caractérisation sommaire de "race de rednecks stupides et criminels" est bien trop simpliste pour me convaincre).

Dans l'ensemble, ça se regarde (notamment si l'on fait partie d'un public jeune), mais ça ne décolle jamais vraiment plus que ça.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1624 : Catnip Nation (2019)

Publié le 19 Avril 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA

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Catnip Nation (2019) :

Un documentaire sur plusieurs Américains, souvent retraités, qui, aux quatre coins des USA, ont décidé de prendre soin de diverses colonies de chats sauvages et errants, des colonies provoquant souvent l'hostilité des communautés locales, voire même la violence de certains (la chasse au chat avec un arc, whouhou...).

Il y a un couple de septuagénaires du Kansas surveillés par la police, et arrêtés pour avoir nourri et donné à boire à des chats errants dans les rues de leur petite ville ; un retraité de l'état de New York, qui a été contraint de voir la colonie dont il s'occupait mourir de faim et de soif lorsque les autorités républicaines lui ont interdit de s'en occuper, avec barrages de police armés, en guise de représailles pour un conflit de politique locale ; un ancien militaire et surfeur du New Jersey dont le maire a ordonné la mise à mort de tous les chats de la colonie établie sur les quais depuis des décennies ; des responsables d'association, impuissants face aux lois et aux décisions politiques...

Bref, autant d'histoires assez similaires, opposant des particuliers au grand cœur à des autorités souvent impassibles et hostiles, qui voient les félins comme des nuisibles à exterminer, et pas comme des animaux domestiques méritant des soins ou un peu d'aide.

Bon, d'un point de vue documentaire, ce Catnip Nation est assez simple, militant et forcément très biaisé en faveur des félins et de ceux qui les protègent, qui ont droit à des portraits détaillés (pas toujours totalement pertinents) qui reviennent sur leur dévotion à la cause, sur leurs failles psychologiques, etc... donc chacune de ces histoires reste à prendre avec des pincettes.

Mais dans l'ensemble, c'est un métrage touchant sur des personnes à la compassion plus grande que celle de leurs congénères ou que la peur de représailles judiciaires. Ça fait toujours plaisir à voir.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1643 : Le journal d'un dégonflé (2021)

Publié le 12 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA, Disney

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Le journal d'un dégonflé (Diary of a Wimpy Kid - 2021) :

Sur le point d'entrer au collège, Greg (Brady Noon) est inquiet de ce qui l'attend sur place, d'autant que ni lui ni son meilleur ami Jefferson (Ethan William Childress) ne font nécessairement partie des enfants les plus populaires...

Cinquième incarnation de la série des Journal d'un dégonflé après quatre épisodes en prises de vues réelles (dont il me semble que j'ai vu le premier, sorti en 2010), cette version animée d'une durée d'une heure à peine ressemble plus à un "animated special" qu'à un réel long métrage adapté du livre de 2007.

Et pour cause : initialement conçu comme un épisode animé de trente minutes pour la Fox, le projet a été remanié encore et encore, pour finir sous sa forme actuelle, diffusée en décembre dernier sur Disney +, avec à la clef un accueil assez tiède des critiques.

Un accueil effectivement mérité, tant ce métrage n'a pas grand chose de mémorable ou d'intéressant. Non seulement le portage 3D du trait original est assez moyen (disons que ce n'est vraiment esthétique), mais en plus, le tout m'a semblé assez décousu, perdant un peu la structure journalière de l'original pour un récit plus brouillon.

Ajoutez à cela un doublage inégal, pour des personnages pas très attachants, et voilà, une adaptation animée assez quelconque et oubliable, qui manque de rythme et de punch.

Cela dit, la durée assez courte du tout occupera les enfants pendant une petite heure.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1645 : Kuzco, l'Empereur mégalo (2000)

Publié le 16 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Histoire, Jeunesse, Review, USA

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Kuzco, l'Empereur mégalo (The Emperor's New Groove - 2000) :

Empereur inca mégalomane et égocentrique, Kuzco (David Spade) est transformé en lama par la maléfique Yzma (Eartha Kitt) et son sbire Kronk (Patrick Warburton) ; aux côtés de Pacha (John Goodman), un humble paysan, l'empereur déchu va alors apprendre l'humilité et l'humanité qui lui font tant défaut...

Un film d'animation Disney réputé pour avoir eu une genèse très compliquée (cf le documentaire interdit The Sweatbox, critiqué en ces pages), et qui tranche effectivement notablement avec le style Disney en vigueur dans les années 90.

Oubliées les comédies musicales et la fournée de métrages classiques des années 90 (de la Petite Sirène à Tarzan), et place à un hommage assumé aux cartoons de Chuck Jones et aux Looney Tunes, dont on retrouve ici le côté plus mordant, le slapstick, un trait plus caricatural et expressif, et un certain mickey-mousing de la bande originale, qui font que fréquemment, on se dit que Bugs Bunny n'aurait pas dépareillé à l'écran (de la même manière que certaines bribes des restes du score de Marc Shaiman, refusé et remplacé par celui de John Debney, auraient eu leur place dans La Famille Addams).

Et c'est probablement aussi la raison pour laquelle ce Kuzco a moins marqué les esprits des spectateurs et des critiques, ou du moins, l'a fait d'une manière un peu différente : avec ses méchants cultes (Eartha Kitt est géniale au doublage d'Yzma, et Warburton excellent en Kronk) qui éclipsent facilement son Kuzco volontairement antipathique, The Emperor's New Groove prend le contrepied des récits Disney habituels, préférant narrer une fable morale souvent absurde dans laquelle le protagoniste apprend à changer et à respecter autrui.

Le problème étant que le film s'éparpille dans des mini-sketches très énergiques et nerveux, mais peine à vraiment être autre chose qu'un cartoon excentrique et décalé : c'est amusant, ça se regarde très bien, mais ça ne laisse pas forcément un souvenir impérissable.

Sympathique, sans plus.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1640 : Brian Wilson - Long Promised Road (2021)

Publié le 9 Mai 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Drame, Musique, Review, USA

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Brian Wilson - Long Promised Road (2021) :

Un peu comme en écho au Love & Mercy de 2014, passé en revue dans ces pages, voici Long Promised Road, un documentaire consacré à Brian Wilson, la tête pensante des Beach Boys, rattrapé en plein succès par ses problèmes psychologiques et par ses dépendances à diverses substances.

Ici, on suit donc une sorte de road-trip de Brian Wilson, quasi-octogénaire frêle, tremblant, anxieux et touchant, revisite les lieux marquants de ses jeunes années, au rythme de ses hits d'antan, et conduit dans ce périple par Jason Fine, un ami journaliste qui l'aide à se reconstruire depuis des années.

Et l'on ne peut qu'être ému par ce vieux monsieur hanté par son passé, rongé par ses peurs et ses phobies, et qui ne vit plus qu'au travers de la musique de ses jeunes années, toujours au bord des larmes lorsqu'il songe à ses frères décédés, ou lorsque Fine, par mégarde, lui apprend qu'un de ses anciens collaborateurs est mort depuis quelques années.

Difficile de ne pas compatir avec un musicien de génie (comme en attestent dans le documentaire de nombreuses célébrités - Elton John, Bruce Springsteen, etc), qui n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même (il faut le voir en concert, tenter de chanter ses hits d'autrefois d'une voix chevrotante et mal articulées), mais qui malgré tout semble avoir trouvé une certaine paix intérieure, ou du moins, un peu de bonheur au sein de sa famille.

Un documentaire qui, malgré sa forme assez simple et le côté superficiel et amical des questions posées par Fine, est plutôt poignant.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1641 : Les Héritiers affamés (1994)

Publié le 10 Mai 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Héritiers affamés (Greedy - 1994) :

Parce qu'il est richissime, vieillissant et malade, les héritiers de l'Oncle Joe (Kirk Douglas) sont prêts à tout pour entrer dans ses bonnes grâces, quitte à magouiller, à mentir et à se manipuler mutuellement. Pour l'anniversaire de Joe, ils retrouvent même Daniel (Michael J. Fox), son neveu préféré, un joueur de bowling professionnel à la carrière au point mort. Rapidement, Daniel réalise cependant qu'il n'est qu'un pion dans les manipulations de Joe, de ses héritiers potentiels et de Molly (Olivia d'Abo), sa jeune infirmière sexy...

Une comédie américaine un peu bizarre, en cela qu'elle n'est jamais vraiment drôle ou rythmée, et finit donc par tomber assez à plat, malgré un postulat de départ ouvrant la porte à de la comédie noire et satirique, et une distribution bourrée de comédiens éprouvés (Jere Burns, Phil Hartman, Ed Begley Jr, Bob Balaban, etc).

Mais non, la mayonnaise ne prend jamais vraiment, malgré les efforts de tout le monde : le film est assez bavard, dure près de deux heures, et si ça fait toujours plaisir de voir Michael J. Fox, Kirk Douglas ou encore Olivia d'Abo, aucun des personnages n'est particulièrement intéressant ou amusant.

Finalement, le tout se retrouve le postérieur entre deux chaises, jamais suffisamment déjanté pour fonctionner en tant que comédie, jamais suffisamment mordant pour être une satire, et jamais assez touchant ou sincère pour être une comédie dramatique plus sentimentale et touchante.

2.25/6 (pour la distribution)

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Un film, un jour (ou presque) #1655 : Tic et Tac, les Rangers du Risque (2022)

Publié le 30 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Policier, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Tic et Tac, les Rangers du Risque (Chip 'n Dale : Rescue Rangers - 2022) :

Parce que leur ancien collègue Monterey Jack (Eric Bana) a disparu, probablement enlevé par une bande de malfrats bootleggers de dessins animés, Tic (John Mulaney) et Tac (Andy Samberg) sont contraints de renouer trente ans après s'être séparés en de mauvais termes...

Une comédie familiale Disney réalisée par l'un des membres des Lonely Island (le groupe de comiques auquel appartient Andy Samberg, qui double ici Tac), écrite par des scénaristes de sitcom, et qui lorgne très fortement sur une version un peu plus cynique et moderne (époque et humour Lonely Island obligent) de Roger Rabbit, avec cet univers où humains et toons cohabitent, et où les personnages de tous les studios se mélangent.

Et c'est plutôt amusant, dans l'ensemble, que ce soit au niveau du doublage (le passage où tous les personnages de Seth Rogen apparaissent ensemble à l'écran, J.K. Simmons qui s'amuse en chef de la police), des caméos (réels ou animés), des idées improbables (la rédemption d'Ugly Sonic), l'illustration musicale, et la facture technique globale, tout à fait honorable, mélangeant les styles d'animation et leur rendu à l'écran.

Après... ça reste une comédie un peu goguenarde qui, sous le prétexte d'une enquête policière, se contente de chambrer pendant 90+ minutes l'industrie cinématographique et le monde de l'animation : c'est sympa, on sourit fréquemment (surtout si l'on a toutes les références), mais le rythme et des dialogues inégaux, ainsi qu'un trop-plein de coups de coude au spectateur, font que finalement, ça reste bien en dessous de son modèle.

Je m'attendais à apprécier un peu plus, mais finalement, ça manque clairement de folie et c'est trop balisé pour vraiment marquer les esprits.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1656 : Hollywood Bulldogs (2021)

Publié le 31 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Hollywood Bulldogs - The Rise and Falls of the Great British Stuntman (2021) :

Un documentaire assez intéressant consacré aux grands noms du monde des cascadeurs anglais, ceux que l'on a retrouvé au fil des ans dans tous les grands métrages cultes du Septième Art : les Indiana Jones, les James Bond, tous les films d'action et d'aventure des années 60-70-80, et bien plus encore.

Au travers de nombreuses interviews de ces incontournables toujours bien vivants (Vic Armstrong, Raymond Austin, Jim Dowdall, Richard Hammatt, Frank Henson, Greg Powell, etc), de nombreuses images d'archive et extraits de films, et du commentaire très... british de Ray Winstone, ce documentaire complet et nostalgique retrace les débuts très amateurs du métier, qui attirait alors criminels, boxeurs, et anciens soldats, et qui a évolué en quelque chose de plus familial, voire presque parfois de mafieux, et qui au fil des ans, s'est professionnalisé jusqu'à devenir une référence en son domaine.

Plutôt exhaustif et ludique, tout ça, en plus de s'intéresser, bien entendu, aux réactions plus personnelles de tous ces hommes face au danger, au deuil et aux sacrifices inhérents à leur discipline, ainsi qu'à l'évolution de celle-ci, avec les effets numériques et les nouvelles générations aux origines et aux vocations bien différentes.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1658 : Supercool (2022)

Publié le 2 Juin 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Romance, USA, Finlande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Supercool (2022) :

Meilleurs amis au lycée, Neil (Jake Short) et Gilbert (Miles J. Harvey) rêvent de faire partie des ados cools de l'établissement. Lorsque Neil se réveille un beau matin dans la peau d'un jeune homme au physique de mannequin, tout change soudain pour lui ; avec l'aide de son meilleur ami, et de Jimmy (Damon Wayans Jr.), un voisin charismatique, Neil va tout faire pour passer une soirée folle, et pour séduire l'élue de son cœur, Summer (Madison Davenport)...

Mouais. Énorme bof, en fait, que cette teen comedy écrite et réalisée par des Finlandais, mais se voulant être dans la tradition des teen comedies américaines classiques. Le problème étant qu'il n'y a ici rien du tout d'original et de mémorable, le film se contentant d'étaler ses influences sans rien réinventer, ressemblant fréquemment à une sorte de comédie Disney ou Nickelodeon sur laquelle on aurait greffé des dialogues et des scènes graveleuses.

Il faut dire que le casting n'aide pas forcément à se défaire de cette impression, puisque plusieurs membres de la distribution (au demeurant compétents) sont issus de séries tv Disney/Nick - Jake Short, notamment, qui est loin d'être physiquement convaincant en nerd coincé fan de comic-books (ce n'est pas de sa faute, il a juste un physique de tv), et dont la transformation en Josh Cranston est presque contre-productive, tant l'insipidité du physique de ce dernier est notable.

À côté, il y a bien Damon Wayans Jr., qui tourne à vide, et Iliza Shlesinger, dans un petit rôle amusant, mais dans l'ensemble, le tout ronronne immédiatement, dès sa première demi-heure, et ne passe jamais la seconde. Supercool a ainsi beau multiplier les éléments décalés et déglingués, comme les morceaux étrangement datés ou très européens (de l'eurodance, en particulier), la mayonnaise ne prend jamais vraiment.

2.25/6

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x11

Publié le 20 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek, Action, Aventure, Drame, CBS, Discovery

La semaine dernière, Star Trek Discovery a repris le cours de la seconde moitié de sa saison, envoyant ses personnages dans l'univers miroir, sans toutefois apporter grande originalité à sa narration et à ses rebondissements...

​Star Trek Discovery 1x11 :

Dans l'Univers Miroir, Burnham continue de se faire passer pour son double, tandis que Tyler, lui, commence à perdre pied.

Je... je ne sais pas vraiment quoi dire. Ça aurait dû être un épisode plein de rebondissements imprévisibles et de moments choquants, et puis... non. J'ai trouvé ça soporifique, sans grand intérêt, au point que j'ai mis l'épisode en pause à mi-parcours, et que je n'y suis pas revenu avant plusieurs heures.

Le problème, c'est cette écriture, qui a passé d'innombrables épisodes à établir la relation Burnham/Tyler, une romance sans la moindre alchimie et à la conclusion évidente : comme les scénaristes sont incapables de se montrer surprenants, et enchaînent les rebondissements télégraphiés (je n'attends plus que "Lorca vient de l'univers-miroir", dans un épisode à venir), tout tombe à plat, pas aidé par un rythme bancal.

Je ne parle même pas de tout ce temps passé sur Tilly, une cadette - même pas une enseigne, hein, une cadette, à savoir une étudiante en stage d'observation en milieu professionnel - sans expérience médicale, placée seule en charge du cas de l'ingénieur comateux, sans même un médecin présent. D'accord.

Et puis comme toute la série tourne autour de Burnham, qui est tellement exceptionnelle, blablabla, que tout se doit d'être relié à elle (son compagnon est un espion torturé, sa meilleure amie Tilly est la capitaine du vaisseau dans l'univers-miroir et s'occupe seule de Stamets sur le Discovery, Mirror-Burnham est la capitaine la plus badass de l'univers-miroir, son mentor-miroir est impératrice, son père d'adoption est Sarek, qui est aussi le conseiller des peuples alliés de l'univers miroir - d'ailleurs Sarek éminence grise de la rébellion et Spock premier officier de l'Enterprise, bonjour les réunions de famille - , etc) que ça en devient lassant, à deux doigts d'une mauvaise fanfiction.

Bref, j'ai vraiment énormément de mal avec la tournure que prend la série, et j'ai hâte que le Discovery quitte l'univers-miroir pour passer à autre chose, en espérant que ça redonne un petit coup de fouet au tout.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x06

Publié le 28 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, CBS, Action, Star Trek, Discovery

Six épisodes, et Star Trek Discovery divise toujours autant, entre ceux qui n'aiment pas du tout, et préfèrent Orville, et ceux qui insistent qu'il faut "attendre un peu, car les premières saisons de toutes les séries Trek sont médiocres"...

​Star Trek Discovery 1x06 :

Burnham, Tilly et Tyler, promu chef de la sécurité, partent secourir Sarek, blessé à bord de sa navette lors d'un attentat extrémiste vulcain, tandis que Lorca reçoit la visite de l'Amirale Cornwell (Jayne Brook)...

Mouais.

Plus les semaines passent, et moins je trouve à dire sur la série. Il faut dire qu'elle ne me passionne pas du tout, et que malgré ses 42 minutes hebdomadaires, je trouve le temps long.

La faute à l'écriture (ici, l'épisode est co-signé Joe Menosky, qui a longtemps œuvré sur Voyager), qui manque affreusement de maîtrise et de subtilité, notamment dans tout ce qui tourne autour de la relation de Sarek et Burnham. Une Michael Burnham Sue tellement exceptionnelle et spéciale qu'elle a un morceau de l'âme de Sarek en elle, et qu'elle mérite apparemment que les scénaristes recadrent et réécrivent toute la relation de Spock/Sarek à l'aune de la relation de ce dernier avec Burnham.

Un Sarek particulièrement émotif, d'ailleurs, ce qui surprend toujours. Mais bon, les Vulcains héritent bien d'extrémistes logisticiens, dans cet épisode, des terroristes qui prônent la pureté raciale et idéologique. Pourquoi pas, au point où on en est...

En parallèle, le Discovery est toujours présenté comme un vaisseau assez  désagréable, qui utilise sans broncher le chef-ingénieur (qui semble aller de plus en plus mal) comme super-ordinateur de navigation aux spores (ce qui ne gêne personne), qui fait d'un illustre inconnu un peu louche le chef de la sécurité du navire, et qui a comme Capitaine un menteur atteint de stress post-traumatique, qui envoie l'amirale au casse-pipe après avoir couché avec elle, histoire de protéger ses arrières.

Ça fait rêver.

Et pour couronner le tout, la production se sent obligée d'insérer à la truelle de l'action, que ce soit sous la forme d'une fusillade holographique d'entraînement, ou de combats mentaux d'arts martiaux vulcains, particulièrement laids et mal filmés.

Mouais.

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Un film, un jour (ou presque) #1676 : Missing 411 - The Hunted (2019)

Publié le 27 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA

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Missing 411 - The Hunted (2019) :

"Suite" du précédent documentaire Missing 411 qui reposait beaucoup sur le facteur émotionnel des disparitions d'enfants, et ne présentait pas beaucoup d'arguments convaincants pour appuyer ses pseudo-arguments sous-entendant un mystère ou une conspiration, voire l'implication d'un cryptide...

Ce Missing 411 - The Hunted applique la même formule que le précédent documentaire (des interviews des familles des disparus, des reconstitutions, etc), mais en change le style, puisque cette fois-ci, David Paulides se met nettement plus en avant : il narre tout en voix off, explique en introduction le succès de ses livres et son parcours, et apparaît constamment à l'écran, dans le rôle du journaliste proche de ses sujets, etc.

Une mise en avant qui ne fait rien pour donner confiance dans le récit, et dans ses hypothèses faiblardes : si toutes les personnes disparues de ce métrage (tous des chasseurs aguerris) ont été portées manquantes dans les forêts américaines, ce n'est pas parce qu'elles étaient clairement âgées, criblées de problèmes de santé, ou suite à un accident, mais bien parce qu'il y a un mystère mystérieux inexplicable, si ce n'est par l'existence d'une force surnaturelle inexplicable probablement du type Bigfoot ou extra-terrestre (la reconstitution du témoignage de la femme d'un ufologue est ainsi en plein plagiat de Predator).

Un documentaire "Les chasseurs chassés", donc, bourré de raccourcis, d'hypothèses foireuses, de statistiques bancales, etc, et qui oublie totalement son postulat journalistique ou true crime à mi parcours pour virer à l'ufologie crédule.

*soupir*

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1677 : Master Moley - By Royal Invitation (2020)

Publié le 28 Juin 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Télévision, UK

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Master Moley - By Royal Invitation (2019) :

Lorsque le grimoire magique du monde des taupes se réveille, les taupes des quatre coins du monde arrivent à MoleTown pour y élire le nouveau gardien du livre, choisi parmi les taupes les plus héroïques. Et c'est Moley (Warwick Davis), jeune taupe timide éprise de Mona Lisa (Gemma Arterton), qui devient le nouveau gardien du grimoire, après avoir rendu une visite aux jardins de la Reine d'Angleterre pour y dérober une rose chatoyante aux mains du cruel jardinier royal (Richard E. Grant)... lequel cherche à se venger.

Pilote festif d'une série d'animation britannique adaptée d'histoires pour enfants écrites par un entrepreneur anglais ayant décidé d'en faire un empire multimédia et de dominer le secteur (selon ses propres mots), ce court-métrage d'une petite demi-heure présente le personnage principal et son univers, dans un récit joliment animé, à la distribution vocale assez sympathique, et typiquement british (Davis, Arterton, Richard E. Grant, Charles Dance, Julie Walters).

Agréable à regarder, même s'il reste tout de même pas mal d'éléments inutiles et maladroits (le livre magique omnipotent, le côté Élu malgré lui, le numéro musical, l'accent français du personnage d'Arterton) ; cela dit, ça a bon fond.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1678 : Gold (2022)

Publié le 29 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, Australie

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Gold (2022) :

Dans un futur proche et dystopique, deux hommes qui ne se connaissent pas traversent un désert en voiture pour rejoindre un avant-poste reculé, lorsqu'une panne les amène à s'arrêter au milieu de nulle part... près d'une énorme pépite d'or enfouie dans le sol. Les deux hommes se séparent alors, le premier (Zac Efron) restant à proximité de la pépite, le second (Anthony Hayes) repartant en ville pour y chercher l'équipement nécessaire pour déterrer ce trésor. Mais lentement, la solitude, la soif et la folie s'emparent du prospecteur solitaire resté au milieu de nulle part...

Un one man show de Zac Efron qui cherche clairement, ici, à se défaire de son étiquette de beau gosse en s’infligeant les pires sévices au cours d'un survival australien très stylisé, aux visuels ultra-désaturés et aux paysages naturels désertiques très appropriés à un métrage post-apocalyptique.

Après, le côté post-apo est finalement assez anecdotique : on m'aurait dit que le tout se déroulait au fin fond du bush australien, de nos jours, je n'aurais pas été surpris. Après tout, le sujet de l'avidité et de la soif de l'or est éternel, et l'on aurait pu faire le même film à l'époque de la ruée vers l'or, des prospecteurs et des caravanes.

Et il faut bien avouer que le film lutte un peu à tenir ses 90 minutes sur un postulat se résumant à "un homme dans le désert". Ce n'est pas la faute des acteurs, plus que compétents, ni de la réalisation, qui parvient à donner corps à une atmosphère particulièrement étouffante et oppressante, mais le script manque un peu de substance pour son propre bien.

Intéressant, mais imparfait.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1669 : Good on Paper (2021)

Publié le 16 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, USA, Biographie

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Good on Paper (2021) :

Comédienne de stand-up populaire, Andrea Singer (Iliza Schlesinger) croise le chemin de Dennis (Ryan Hansen), un gestionnaire de fonds spéculatifs pas très séduisant, mais qui devient rapidement le meilleur ami d'Andrea. Il finit même par lui avouer ses sentiments : malgré quelques réticences, Andrea finit par céder, et par s'engager dans une vie de couple routinière mais sûre. Jusqu'à ce qu'elle commence à avoir des soupçons sur tout ce que Dennis lui a dit sur sa vie, sa famille et son métier ; avec l'aide de sa meilleure amie Margot (Margaret Cho), Andrea mène alors l'enquête...

Une comédie semi-romantique que j'aurais presque pu intégrer à la Quinzaine Saint Valentin de février dernier... sauf qu'en fait, le côté romance du tout est presque plus un prétexte qu'autre chose dans ce récit écrit et interprété par Iliza Schlesinger, qui s'est ici inspirée d'une histoire lui étant véritablement arrivée pour donner naissance à cette histoire digne d'un téléfilm Lifetime, mais en nettement plus décalé et mordant.

On retrouve en effet bien le sens de l'humour de Schlesinger, qui commente une partie du film en voix off, entrecoupe le récit de brefs moments de stand-up, et se permet de petits moments plus déjantés, notamment dans la dernière ligne droite du métrage.

On appréciera aussi l'alchimie de Schlesinger et de Margaret Cho, qui forment un duo terrible, qui donne lieu à des réactions plutôt naturelles et drôles des deux actrices, alors même que les circonstances deviennent improbables à mesure que le film progresse.

Après, le tout peut paraître parfois brouillon (ça reste un premier film), la caractérisation et l'écriture sont ponctuellement un peu forcés, et je reste mitigé sur la nécessité d'enlaidir à ce point Ryan Hansen pour tenir son rôle (il aurait été plus simple de le laisser tel quel, ou de choisir un autre acteur, si vraiment un physique passe-partout était à ce point nécessaire)... mais ça reste tout de même relativement sympathique, dans l'ensemble, à défaut d'être totalement réussi.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1670 : My Summer as a Goth (2018)

Publié le 17 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Review, Romance, USA

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My Summer as a Goth (2018) :

Adolescente sarcastique et meurtrie par la mort de son père, Joey (Natalie Shershow) rencontre Victor (Jack Levis) lors d'un séjour en vacances chez ses grands-parents. Aussitôt fascinée par l'esthétique gothique du jeune homme, elle s'éprend de lui, et adopte son look mystérieux et ténébreux... sans réaliser qu'elle n'a pas forcément grand chose en commun avec Victor et ses amis.

Mouais. Une teen comedy/coming of age story romantique financée via Kickstarter et qui aurait pu être intéressante si elle n'était pas du niveau d'un téléfilm Disney des 90s, avec une vision affreusement périmée et caricaturale de la scène gothique.

Enfin, disons plutôt que le film singe une certaine scène gothique (qui existe), dans une certaine tranche d'âge (qui existe aussi), mais que ça se traduit à l'écran par tous les pires clichés périmés qu'on peut avoir sur les gothiques (mais aussi sur les "punks", avec de gros guillemets), simplifiés jusqu'à ce qu'ils deviennent presque insultants : Victor, le love interest de service, est ainsi un gothique flamboyant bisexuel ultra-maquillé, arrogant, narcissique et manipulateur, auquel il ne manque qu'un corset et des bas-résilles pour être un succédané de Frank'n'Furter, l'héroïne (au demeurant sympathique et attachante) saute à pieds joints dans la scène gothique et en conserve le look une fois l'été terminé, sans avoir la moindre affinité pour son esthétique ou sa musique, les deux "gentils goths" accumulent les poncifs en tout genre et ne servent que de comic-relief...

Bref, je dois être trop vieux pour tout ça (malgré mon affinité pour cette scène) car tout m'a semblé affreusement artificiel et caricatural, en plus d'être cousu de fil blanc, avec une résolution notamment assez précipitée sur le front de la relation de Joey avec sa mère.

Après, je dois dire que les grands-parents déjantés étaient amusants, et que le générique d'ouverture est plutôt agréable, tout en animation stylisée contrastée en noir et blanc (forcément) - mais je reste tout de même très mitigé devant le tout, et son budget plutôt limité (notamment dans les postiches et costumes).

2.75/6

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