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Home Team (2022) :
Suspendu de la NFL pour des pratiques douteuses, Sean Payton (Kevin James) revient dans sa ville natale, où son ex-femme (Jackie Sandler) et son fils (Tait Blum) sont installés. Là, il reprend alors le coaching de la désastreuse équipe de football de son fils, pour tenter de la sauver de l'humiliation...
Une comédie familiale produite par Adam Sandler et Happy Madison, inspirée d'une histoire vraie, et qui ressemble ni plus ni moins à une grosse entreprise de réhabilitation de son personnage principal, un coach de la NFL qui s'est fait suspendre pour avoir versé des primes à ses joueurs s'ils parvenaient à blesser définitivement certains des joueurs vedettes de l'équipe adverse.
Il y a donc quelque chose d'assez bizarre dans cette comédie sportive particulièrement basique et quelconque, en mode "équipe de seconde zone reprise en main par un coach peu orthodoxe" comme il y en a eu de nombreuses, avec des enfants, des adultes, des prisonniers, des femmes, etc, etc, etc, qui élude totalement les accusations touchant son personnage principal, pour en faire un père de famille absent mais au grand cœur, passionné par son sport et tentant de se racheter de son absence auprès de son ex-femme et de son fils. Une sorte de victime mécomprise qui a droit à son caméo déguisé vers la fin (à l'occasion de laquelle Payton se lance à lui-même un "sans vous, coach, on était vraiment mauvais" plein d'autocongratulation) et qui est constamment mis en scène de manière triomphante et respectueuse.
Mais même en faisant abstraction de ce décalage assez étrange et douteux (dont les scénaristes auraient totalement pu se passer), il n'y a rien, ici, méritant que l'on s'attarde particulièrement sur cette production. Ce n'est pas vraiment drôle, pas vraiment rythmé, pas du tout original, et de manière générale, du casting aux personnages secondaires (avec caméos habituels des films de la bande - la famille Sandler, la famille James, Rob Schneider, Allen Covert), du déroulement du récit aux gags, tout paraît simplement fainéant, en pilotage automatique.
Un énorme bof, donc, aussi vite oublié que visionné.
2/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
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