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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x05

Publié le 21 Octobre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek, CBS, Netflix, Action, Discovery

Cinq épisodes, et Star Trek Discovery ne décolle toujours pas...

​Star Trek Discovery 1x05 :

Burnham comprend que le tardigrade se meurt à chaque saut sporique : elle tente d'en avertir le capitaine Lorca, mais celui-ci est fait prisonnier par des Klingons, et rencontre Harry Mudd (Rainn Wilson) en cellule...

Je commence honnêtement à perdre patience, et cela s'est vraiment ressenti durant cet épisode, que je n'ai pas du tout aimé, et devant lequel j'ai vraiment trouvé le temps long.

Les personnages antipathiques restent un problème de taille, d'autant plus lorsque les scénaristes (ici, ils étaient trois) décident de rendre le seul protagoniste attachant (Saru) aussi borné et hostile que les autres.

Ensuite, toute l'intrigue de l'épisode (Lorca en prison) m'a semblé particulièrement forcée, non seulement au niveau de l'utilisation de Mudd (totalement inutile, si ce n'est pour faire du fanservice, et à la scène d'introduction très mal écrite, façon scénariste incompétent qui balance un mur d'exposition en vrac), mais aussi du propos et de l'utilité de toute la sous-intrigue, de la manière dont les Klingons sont montrés à l'écran (faibles, manichéens, et avec un maquillage vraiment sommaire, et des costumes régulièrement caoutchouteux), et au niveau de la résolution du tout (on va dire que tout était bien trop facile pour être crédible, et que je ne serais pas surpris que Ash Tyler soit un espion klingon, qui sera reconnu par le tribule sur le bureau de Lorca).

Vient ensuite l'intrigue du tardigrade, là encore écrite avec des moufles (encore un mur de techno-babble inutile), et se déroulant de manière vraiment trop convenue (dès l'apparition de l'hypospray, on devinait que soit Burnham soit l'ingénieur allait se l'injecter).

Après, bien entendu, histoire de bien montrer que Star Trek, maintenant, c'est dark & gritty & moderne & adulte, on a deux "fucks" bien gratuits (*soupir*), un couple gay (bon, ça, à la limite, peu importe, mais ça aurait pu être amené plus finement), et de la rétro-continuité qui sous-entend que les Klingons ont deux pénis (*facepalm*).

(et puis, bien sûr, aucun optimisme, une Burnham qui continue de désobéir à tous les ordres qu'on lui donne, et de faire la tête, et Starfleet qui, apparemment, est tellement militarisée qu'elle peut désormais enrôler de force des civils pour se battre... W.T.F.) 

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