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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""semaine française""

Un film, un jour (ou presque) #1127 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Coup de foudre vertigineux (2019)

Publié le 9 Février 2020 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un Coup de foudre vertigineux (Love Takes Flight - 2019) :

Directrice administrative, le Dr. Lizzie Beauman (Nikki DeLoach) fait tout son possible pour que son établissement soit sélectionné pour une opération prestigieuse, afin d'attirer des fonds et de la publicité pour l'hôpital. Pour y parvenir, elle recrute Charley Allen (Jeff Hephner), pilote d'hélicoptère un peu tête brûlée, dont le père veuf, Walter (Tom Thon), vient de se lier d'amitié avec Quinn (Skylar Olivia Flanagan), la fille de Lizzie...

Un téléfilm estampillé Hallmark Hall Of Fame, ce qui signifie plus de drame familial et de larmes que dans une rom-com lambda de la chaîne . Dont acte : effectivement, ici, la romance principale est en filigrane, faisant une place plus importante au mélodrame familial des Allen, et à l'amitié entre la fillette et le vieillard.

Et tout cela fonctionne plutôt bien, grâce notamment à la distribution sympathique et efficace. Cela dit, encore faut-il vraiment aimer le genre téléfilm larmoyant : si l'on est allergique à cela, ou si l'on veut une romance plus classique, du genre habituel de la chaîne, mieux vaut passer son chemin.

3.5/6 (parce que dans l'absolu, ça reste très classique et basique, et que ça ne m'a pas plus passionné que ça)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1108 : Queens (2019)

Publié le 30 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Biographie, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Queens (Hustlers - 2019) :

Lorsque la crise financière de 2008 fait vaciller Wall Street et les prive d'une partie de leurs revenus, un groupe de strip-teaseuses locales (Jennifer Lopez, Constance Wu, Keke Palmer, Lili Reinhart...) décide de mettre les bouchées doubles et de passer à la vitesse supérieure, en dépouillant de tout leur argent, à grand renfort de drogues et d'alcool, leurs quelques clients restants...

Une comédie dramatique de la réalisatrice du très moyen Ma Mère et Moi, ce Queens (Arnaque en Talons, au Canada, qui pour une fois a une traduction plus efficace du titre) est supposément adapté d'une histoire vraie... mais cela n'en fait pas pour autant quelque chose de très mémorable.

Un peu comme Ma Mère et Moi, en fait, on se trouve là devant quelque chose de tout à fait regardable, mais aussi de très mécanique et prévisible ; une sorte de Oceans 11 dans le milieu du strip-tease, avec des personnages assez classiques, une relation fusionnelle entre Lopez et Wu, une sorte de famille recomposée par ces strip-teaseuses, de la solidarité féminine, une crime story au parfum de girl-power/#MeToo valorisant ("empowering", comme disent nos amis américains)... bref, exactement tout ce à quoi l'on pouvait s'attendre sur la base du postulat de départ et de l'affiche.

Le côté girl power et la présence de femmes devant et derrière la caméra ont ainsi probablement beaucoup joué dans l'appréciation du film par les critiques anglo-saxons : une réception critique très enthousiaste et admirative, pour un film qui n'en méritait pas tant.

En effet, le scénario est vraiment classique, la structure en interview (Julia Stiles fait de la figuration) n'est pas très pertinente, et dans l'ensemble, le côté un peu clinquant du tout ne cache pas l'aspect répétitif de ce qui est narré.

Heureusement que le tout reste suffisamment court et dynamique pour ne jamais ennuyer, et que la distribution est particulièrement efficace (Jennifer Lopez, quinquagénaire à couper le souffle, est aussi productrice, et n'a pas perdu de ses talents d'actrice ; moins convaincu, cela dit, par les caméos de Lizzo et de Cardi B) : cela évite que l'on s'ennuie devant un film qui peine cependant à passionner.

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1107 : Escaping the NXIVM Cult - A Mother's Fight to Save Her Daughter (2019)

Publié le 29 Janvier 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, Télévision, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Escaping the NXIVM Cult - A Mother's Fight to Save Her Daughter (2019) :

L'histoire vraie de Catherine Oxenberg (Andrea Roth) qui, après avoir participé à NXIVM, un séminaire de développement personnel et professionnel, avec sa fille India (Jasper Polish), s'aperçoit progressivement qu'il s'agit là d'une secte créée par Keith Raniere (Peter Facinelli), et que sa fille est désormais l'esclave sexuelle de celui-ci et de sa compagne, l'actrice Allison Mack (Sara Fletcher)... 

Un téléfilm Lifetime de la collection "Ripped from the Headlines" de la chaîne qui, comme son nom l'indique, adapte des faits divers médiatisés sous forme de métrages plus ou moins fidèles.

Ici, l'affaire NXIVM, que je suis en filigrane depuis plusieurs années, et qui est la seule raison pour laquelle j'ai jeté un coup d'oeil à ce téléfilm : une dramatisation assez typique de la chaîne, produite et introduite par la véritable Catherine Oxenberg, et relativement fidèle au déroulement réel de l'affaire.

Bon, ça reste un téléfilm Lifetime, avec ce que ça comporte d'écriture parfois un peu maladroite, d'interprétation parfois un peu inégale (Andrea Roth galère un peu avec son accent), et de raccourcis narratifs (la chronologie est compressée, certains dialogues sont forcés), mais dans l'ensemble, ça reste un bon résumé du tout, un résumé qui, de manière assez amusante (mais pas surprenante), semble étrangement prude sur tout le côté sexuel de l'organisation.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1106 : Jojo Rabbit (2019)

Publié le 28 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Histoire, Nouvelle-Zélande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Jojo Rabbit (2019) :

Âgé de dix ans, Jojo Betzler (Roman Griffin Davis) vit avec sa mère Rosie (Scarlett Johansson) en Allemagne, alors qu'approche la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Passionné par Hitler (Taika Waititi), qui est par ailleurs son ami imaginaire, Jojo décide de rejoindre les Jeunesses Hitlériennes, mais un accident le blesse sérieusement, et l'oblige à rester un temps alité. Il découvre alors que sa mère dissimule une jeune fille juive, Elsa (Thomasin McKenzie), dans les murs de sa maison : indigné mais curieux, Jojo décide d'apprendre à mieux connaître celle-ci, afin d'écrire un livre décrivant en détail les mœurs des Juifs, et, à terme, d'impressionner le Fuhrer...

Dernier film de Taika Waititi (Thor Ragnarok, Vampires en toute intimité, Hunt for the Wilderpeople), adapté d'un livre, ce Jojo Rabbit était fréquemment vendu comme une comédie décomplexée sur les nazis, une sorte de Springtime for Hitler de 90 minutes, avec un Waititi cabotin dans le rôle d'un Hitler imaginaire.

Dans les faits, Jojo Rabbit est loin d'être cette satire déconneuse façon Papy fait de la Résistance : si toute la mise en place du film (un gros quart du métrage) est en effet de cet acabit, rapidement, le métrage évolue dans une direction plus dramatique, sincère et touchante. L'humour typiquement Waititien cède alors la place à plus d'émotion, et à un ton plus sérieux : un mélange des genres et des variations de tons qui ne fonctionnent pas toujours de manière optimale, mais qui restent tout de même intéressants de bout en bout, notamment grâce à une distribution convaincante (Johansson, Waititi, Sam Rockwell, Alfie Allen, Stephen Merchant, sans oublier les deux enfants, Thomasin McKenzie et Roman Griffin Davis, impeccables) et à la bande originale ludique de Giacchino.

Après, comme pour Wilderpeople, j'ai eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose pour totalement me convaincre. Peut-être une trame narrative plus forte et moins prévisible, je ne sais pas. Mais dans l'ensemble, ça reste très sympathique à suivre.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1280 : Wunderkammer - World of Wonder (2019)

Publié le 19 Août 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Fantastique, Review, France, Italie, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Wunderkammer - World of Wonder (2019) :

Documentaire franco-italo-anglais d'un peu moins de 90 minutes, consacré à ces cabinets de curiosités réunissant tous ces objets étranges, fantaisistes, historiques, taxonomiques ou encore pseudo-surnaturels parfois conservées autrefois dans des pièces dédiées des demeures des nobles, des rois, et de toute personne un peu excentrique et fortunée.

Un métrage assez austère et scolaire/studieux, qui n'aurait pas dépareillé sur Arte, et qui décrit en long, en large et en travers les différents types de cabinets de ce type (scientifiques, exotiques, fantastiques, naturels, mécaniques et plus récemment, préhistoriques ou cinématographiques), au travers d'entretiens assez statiques avec des propriétaires ou des responsables de musées aux quatre coins de la planète.

Je mentirais si je disais que j'ai été passionné par le métrage, qui fait un peu défilé de collections mis en images sur une bande originale un poil grandiloquente, et qui passe un si grand nombre de ces derniers en revue, en fait, qu'on finit par survoler les différents contenus : le macabre ? Trois secondes et demi. Les chimères ? 20 secondes. Les astrolabes, globes et autres sphères armillaires ? Moins d'une minute. Les automates ? À peine plus.

Par contre, quand il s'agit de placer de longues séquences touristiques filmant l'architecture des châteaux, ou de laisser des excentriques bohèmes partir dans des digressions sur le sens profond de l'Art et sur la manière dont, à leur yeux, leur cabinet révèle la profondeur de l'âme humaine parce que blablabla, ça, pas de problème.

Un peu frustrant, donc, mais au moins, c'est esthétiquement intéressant à regarder.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1278 : Le Flingueur (2011)

Publié le 17 Août 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Le Flingueur (The Mechanic - 2011) :

Tueur à gages sans pitié, émotionnellement froid et distant, Arthur Bishop (Jason Statham) travaille pour une mystérieuse organisation dont l'un des dirigeants, Harry (Donald Sutherland), est son mentor de toujours. Jusqu'au jour où BIshop reçoit la mission de tuer Harry, qui a apparemment trahi l'organisation. Il s'exécute mais, empli de remords, Bishop finit par prendre sous son aile Steve (Ben Foster), le fils paumé et violent de Harry, et par le former au métier de "mécanicien"...

Un remake d'un film de Charles Bronson de 1972, ce Mechanic signé Simon West (Tomb Raider, Expendables 2) s'avère un thriller tout à fait honorable, dans le genre, porté par le charisme de ses deux acteurs principaux.

J'en suis d'ailleurs le premier surpris, m'attendant à un énième film d'action creux façon EuropaCorp : en réalité, c'est à quelque chose de plus stylisé (d'ailleurs, on regrettera cet étalonnage numérique assez laid, notamment tout le prologue en Colombie, à l'image passée au filtre jaune dégueulasse), à mi-chemin entre une adaptation officieuse de Hitman (Statham a déjà la tête de l'emploi pour incarner l'Agent 47 !), un actioner moderne, et son ADN de thriller 70s, plus posé.

Rien de révolutionnaire, et outre l'étalonnage, on pourra aussi critiquer certains choix de montage, ou encore le choix de ce final qui aurait nettement gagné à laisser planer le mystère sur le sort de Bishop, plutôt que de faire cette happy end clichée... mais ça aurait pu être bien pire, dans l'ensemble.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1273 : Dino De Laurentiis - The Last Movie Mogul (2001)

Publié le 10 Août 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Review, Télévision, UK, BBC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dino De Laurentiis - The Last Movie Mogul (2001) :

Un documentaire BBC de la collection Omnibus qui revient, à l'époque de la post-production d'Hannibal (Ridley Scott, 2001), sur la carrière du producteur mythique Dino De Laurentiis, l'un des dernières empereurs du cinéma, qui a probablement produit autant de films ratés (King Kong 1976 et 1986, Orca, Rumpelstilskin...) que de films entrés dans l'histoire du 7è Art (Conan le Barbare, Serpico, La Strada, Ragtime)... et entre deux (Flash Gordon, Evil Dead 2 et 3, Danger : Diabolik).

Un métrage d'une heure, relativement sage et scolaire, dépeignant le producteur de façon assez hagiographique, avec interventions admiratives de nombreux noms de l'industrie (Anthony Quinn, Anthony Hopkins, John Milius, Ridley Scott, Sydney Pollack, David Lynch, Jonathan Mostow), qui tous applaudissent le caractère iconoclaste et rebelle du producteur.

De Laurentiis, producteur fonctionnant à l'instinct, était en effet un homme entier, aux opinions très affirmées, et qui n'hésitait pas à aller à contre-courant et à investir ses propres fonds dans les projets auxquels il croyait... pour le meilleur ou pour le pire. Il a ainsi connu une ascension fulgurante et un succès souvent insolent (qui lui ont valu d'être entouré de nombreuses rumeurs d'association avec la mafia, entre autres), récompensés en 2001 par un Oscar - une cérémonie dont on assiste à la préparation, du point de vue de Dino.

Le documentaire laisse en effet une grande place à la parole de De Laurentiis, et à sa vie de famille, la vie d'un homme débrouillard toujours passionné par son métier, encore plein de vie et d'idées, et pour qui le cinéma reste une vocation, malgré son âge : c'est intéressant à voir, sans être pour autant passionnant, mais la gouaille et l'accent du bonhomme font qu'on s'attache tout de même à ce grand caractériel du monde du cinéma, décédé en 2010 à l'âge de 91 ans.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1285 : Misbehaviour (2020)

Publié le 26 Août 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Histoire, Review, UK, BBC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Misbehaviour (2020) :

En 1970, alors que le concours Miss Monde va prendre place à Londres, présenté par le comédien américain Bob Hope (Greg Kinnear), le Mouvement de libération de la Femme décide d'envahir la scène pour promouvoir son message d'égalité et de respect. Emportée dans la tourmente, Sally Alexander (Keira Knightley), étudiante en histoire las de la patriarchie dominant ce domaine, et Jennifer Hosten (Gugu Mbatha-Raw), Miss Grenade, qui va gagner le concours envers et contre tout...

Une comédie dramatique anglaise tout à fait dans l'air du temps, avec ses thématiques de libération de la femme, d’intersectionnalité des luttes, du privilège blanc, du racisme, de la pauvreté, etc... mais aussi une comédie dramatique anglaise tout ce qu'il y a de plus anglaise. Film produit par la BBC, réalisatrice de The Crown, scénaristes de tv et de documentaires, reconstitution historique, histoire vraie : malgré l'affiche, il ne fallait pas s'attendre à une comédie décalée et énergique, bien au contraire.

Ce n'est donc pas surprenant de découvrir ici un period drama anglais assez studieux et académique, jamais particulièrement drôle, dramatique, surprenant ou audacieux, qui tente de jouer sur tous les tableaux sans jamais froisser personne (l'opposition entre les féministes militantes anglaises blanches, privilégiées, et les participantes au concours, souvent issues de pays baignant dans le racisme, et qui voient dans leur participation un symbole politique et racial, est un peu esquissée, mais sans vraiment déboucher sur grand chose), et qui finit par laisser globalement de marbre, tant le tout est sage et scolaire.

C'est compétent, mais j'ai beaucoup baillé.

3/6 (et encore)

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Un film, un jour (ou presque) #1282 : Opération Condor (1991)

Publié le 21 Août 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Hong-Kong

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Opération Condor (Armour of God II : Operation Condor - 1991) :

Jackie (Jackie Chan) est engagé par le Comte Bannon (Božidar Smiljanić) pour le compte des Nations Unies, afin de retrouver un trésor de guerre nazi enfouie au beau milieu du désert nord-africain. Avec lui, Ada (Carol Cheng), une experte coincée, Elsa (Eva Cobo De Garcia), petite-fille du nazi ayant caché le trésor, et Momoko (Shoko Ikeda), une jeune vendeuse qu'ils rencontrent en chemin. Mais ils ne sont pas les seuls à chercher ce trésor : Adolf (Aldo Sambrell) et ses mercenaires sont sur leurs traces, et deux espions arabes incapables (Daniel Mintz, Jonathan Isgar) les suivent de près...

Alors là, après la semi-déception Mister Dynamite, qui a très mal vieilli, voilà qui fait plaisir : Opération Condor n'a pas du tout vieilli, et reste à ce jour pour moi l'un des meilleurs Jackie Chan. Un peu comme si, cinq ans après Mister Dynamite, Chan avait repris toutes les idées de ce film, toutes ses ambitions, et avait décidé de reprendre les grandes lignes du film pour les réinventer avec un plus gros budget, et un savoir-faire plus assuré.

Résultat : cet Armour of God 2 est exotique, bien rythmé, totalement déjanté, à la fois drôle et spectaculaire, avec un trio de personnages féminins amusants et à la caractérisation suffisamment distincte pour être mémorable, des méchants incapables, des cascades incroyables, un thème musical qui reste en tête, des combats inventifs et décomplexé, et des scènes WTF, comme celle de la soufflerie.

Que dire de plus ? Que cet Opération Condor est un peu le mariage parfait de la comédie hong-kongaise, du film d'arts martiaux à la Jackie Chan, et du film d'aventures occidental, un mariage que Jackie Chan tentera de retrouver, en vain, dans les années 2000 avec Kung Fu Yoga, ou avec Armour of God 3 : CZ12...

Incontournable.

5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1241 : Red (2010)

Publié le 2 Juillet 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, DC, Review, Romance, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Red (2010) :

Alors qu'il a pris sa retraite de la CIA et qu'il vit dans le plus grand anonymat, Frank Moses (Bruce Willis) devient la cible de mystérieux assassins, qui l'obligent à embarquer Sarah Ross (Mary-Louise Parker), qu'il connaît à peine, dans une cavale improbable. Au cours de celle-ci, Moses va renouer avec ses anciens collègues (Morgan Freeman, John Malkovich, Helen Mirren) et ennemis (Brian Cox), tous plus ou moins retraités, pour tenter d'échapper aux autorités (Karl Urban), et de trouver qui est responsable de cette situation...

Film d'action plutôt agréable qui a pour lui une distribution d'acteurs confirmés, et un ton assez léger et dynamique : adapté d'un comic-book DC, Red commence comme une comédie romantique festive improbable entre Bruce Willis et une Mary-Louise Parker toujours attachante - ce qui donne l'occasion à Willis de jouer la comédie !

Miracle : ce n'était pas arrivé depuis bien longtemps, l'acteur optant pour le pilotage automatique dans la majorité des métrages qu'il tourne depuis 20 ans. Mais là, il s'amuse clairement, il est expressif, ses interactions avec Morgan Freeman, John Malkovich et Helen Mirren sont drôles et enjouées, bref, ça fait plaisir à voir.

Et le film se déroule ainsi à l'image de ce Bruce Willis : dans la bonne humeur et l'action décomplexée, filmées avec style et énergie par le réalisateur allemand de R.I.P.D : Brigade Fantôme, de Hors du Temps et de Divergent 2, et avec quelques caméos sympathiques d'Ernest Borgnine, de Richard Dreyfuss, etc.

Après, on pourra regretter que la durée de près de deux heures impose un rythme un peu en dents de scie, qui aurait probablement pu être optimisé avec quelques coupes au montage, mais dans l'ensemble, ça reste un actioner plutôt sympathique et ludique.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1240 : Les Baronnes (2019)

Publié le 1 Juillet 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Histoire, Review, Policier, Thriller, USA

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Les Baronnes (The Kitchen - 2019) :

Lorsque leurs compagnons respectifs, membres de la pègre irlandaise, sont arrêtés, trois new-yorkaises décident de prendre les choses en mains, et de poursuivre les affaires de leurs époux : Kathy (Melissa McCarthy), qui voit là l'occasion d'aider la communauté, Ruby (Tiffany Haddish), qui a épousé l'héritier de cet empire du crime, et Claire (Elisabeth Moss), battue par son époux. Mais rapidement, elles se retrouvent dans une situation difficile, prises entre rivalités internes, ambitions démesurées, autorités pressantes et influences extérieures...

Un crime movie adapté d'un comic-book DC/Vertigo et réalisé/écrit par Andrea Berloff (déjà à l'origine de l'écriture de World Trade Center et de Straight Outta Compton, et dont c'est là la première réalisation).

Au programme, un polar en costumes 70s, avec des actrices comiques utilisées à contre-emploi, pour un propos girl-power malheureusement pas très subtil (en même temps, le ton est donné dès l'ouverture du film sur "It's a Men's World"), pas très inspiré (le film semble involontairement tiraillé entre son propos pro-femme et les actes criminels dont ses personnages sont coupables, et ne semble pas en avoir vraiment conscience, comme s'il voulait que le spectateur trouve ces femmes fortes, braves et héroïques alors qu'elles tuent, démembrent et exécutent), et tout simplement pas très intéressant ou crédible (la relation sanguinaire de Moss et de Dohmnall Gleeson n'est pas convaincante du tout).

C'est bien interprété, et la reconstitution 70s est efficace (bien que très hollywoodienne), mais dans l'absolu, ce n'est tout simplement pas très original, surprenant ou intéressant, et une main plus affirmée aurait probablement été la bienvenue.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1261 : La Famille Willoughby (2020)

Publié le 24 Juillet 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, Netflix, Review

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La Famille Willoughby (The Willoughbys - 2020) :

Méprisés et délaissés par leurs parents (Jane Krakowski, Martin Short), les enfants Willoughby (Will Forte, Maya Rudolph, Sean Cullen) décident de s'improviser orphelins, en envoyant leurs parents à l'autre bout du monde. Mais les services sociaux s'emparent d'eux, et ils ne peuvent désormais compter que sur leur ingéniosité et leur lien indéfectible pour s'en sortir, avec l'aide de Linda (Maya Rudolph), leur nourrice excentrique...

Un long-métrage d'animation adapté de livres pour enfants, et produit pour Netflix par les studios Bron Animation (un nom qui n'évoque pas grand chose au cinéphile que je suis, si ce n'est le très médiocre Henchmen), pour une sortie en plein milieu du confinement : pas sûr qu'il y ait vraiment là de quoi justifier l'accueil critique enthousiaste que ce métrage a reçu, mais bon...

Rythme effréné, visuels saturés et acidulés, propos familial gentillet, casting vocal compétent (Ricky Gervais, Will Forte, Maya Rudolph, Terry Crews, Martin Short, Jane Krakowski), direction artistique prononcée, il y avait effectivement là de quoi distraire les enfants cloîtrés à domicile, et je suppose que, pour la plupart des parents, c'était amplement suffisant.

En ce qui me concerne, je n'ai pas franchement accroché à la proposition Willoughbys. En partie parce que le tout m'a paru inutilement hystérique et gentiment décousu, certes, mais aussi et surtout parce que ça m'a semblé étrangement dérivatif : la relation passionnée des parents est clairement modelée sur celle de Gomez et Morticia Addams, les malheurs d'enfants débrouillards évoquent immédiatement les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire, tout comme la narration sarcastique et désabusée d'un personnage extérieur, la musique au clavecin primesautier rappelle tour à tour Burton et les Addams...

Alors certes, c'est assez réussi visuellement, et c'est suffisamment excentrique pour intriguer, mais dans l'ensemble, la mayonnaise n'a pas pris pour moi, et je suis resté globalement de marbre devant ces Willoughbys décalés.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1260 : Expendables - Unité Spéciale (2010)

Publié le 23 Juillet 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA, Aventure

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Expendables - Unité Spéciale (The Expendables - 2010) :

Engagés par un agent gouvernemental, Mr Church (Bruce Willis), pour se rendre sur l'île sud-américaine de Vilena et assassiner le Général Garza (David Zayas), un dictateur local, Barney Ross (Sylvester Stallone) et son équipe d'Expendables (Jason Statham, Jet Li, Randy Couture, Terry Crews) découvrent bien vite qu'ils doivent, en réalité, éliminer James Munroe (Eric Roberts), ex-agent gouvernemental ayant retourné sa veste et utilisant des mercenaires pour aider Garza à contrôler son pays d'une main de fer...

Un film d'action qui, il faut bien l'avouer, n'est qu'un gros DTV un peu friqué, où le principal intérêt est ce défilé de visages familiers, tant au rang des premiers rôles qu'au niveau des seconds couteaux (Steve Austin, Charisma Carpenter, Gary Daniels, Mickey Rourke, sans même mentionner Bruce Willis et Schwarzy).

À partir de là, difficile d'en attendre plus : l'écriture se plie en quatre pour caser tous ces personnages et ces acteurs emblématiques, c'est parfois forcé au possible, mais c'est un peu là tout l'intérêt du film ; les quelques scènes d'action sont filmées avec les pieds par Stallone, à la shaky-cam, et surdécoupées au point d'en être souvent illisibles, mais quand il ouvre les vannes et fait tout exploser lors de la dernière scène du film, c'est spectaculaire ; les à-côtés sont nombreux, et pas toujours passionnants, mais les acteurs semblent s'amuser, et leurs interactions rigolardes (notamment Statham/Stallone) sont agréables à suivre ; la bande-originale de Brian Tyler est aussi peu subtile que le film, mais elle est efficace...

Bref : en soi, ce n'est pas forcément très bon, Stallone fait un peu peur à voir, entre sa musculature stéroidée, son bouc, son botox, etc, et la réalisation n'est pas convaincante dans l'action... mais ce n'est pas non plus forcément très mauvais, et ça remplit relativement bien son office : montrer des action stars sur le retour, en pleine crise de la cinquantaine, remettre une nouvelle fois le couvert dans une ambiance décomplexée et semi-rigolarde.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1094 : The Turkey Bowl (2019)

Publié le 29 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Sport, Thanksgiving, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Turkey Bowl (2019) :

Patrick Hodges (Ryan Hansen), ancienne star de football de sa petite ville de l'Oklahoma, est désormais bien rangé, et sur le point d'épouser la fille d'un futur candidat à la Maison-Blanche. Jusqu'à ce qu'il reçoive un message l'informant de la mort de Mitchell (Matt Jones), son meilleur ami : contre toute attente, Patrick retourne dans sa ville natale à l'occasion de Thanksgiving, mais il découvre bientôt que Mitchell est en pleine forme, et qu'il a simulé sa mort pour forcer Patrick à revenir, et à prendre part à un match de football américain contre une équipe rivale, menée par leur ennemi juré, Ronnie (Alan Ritchson)...

Un film du scénariste de Sorority Boys et des deux Mise à l'épreuve, qui utilise des grosses ficelles habituelles du genre pour présenter un récit très convenu, une sorte de romance Hallmark au masculin, avec un peu d'humour "bro" en dessous de la ceinture pour compléter le tout, et une bonne dose de sport.

Les amateurs du genre (et les Américains) apprécieront probablement (c'est compétent, les acteurs sont efficaces, et ça conserve une pointe d'humour pas désagréable), les autres resteront probablement un peu plus de marbre devant la durée du métrage (plus de 2 heures), devant une Kristen Hager assez fade, et devant un déroulement cousu de fil blanc à tous les niveaux.

Mwébof.

3 - 0.25 pour le rythme = 2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1075 : Teen Titans Go ! vs. Teen Titans (2019)

Publié le 6 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Science-Fiction, DC, DCAMU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Teen Titans Go ! vs. Teen Titans (2019) :

Lorsque les Trigons de deux univers unissent leurs forces pour conquérir le multivers, les Teen Titans de multiples réalités sont contraints de s'associer pour tenter de sauver le monde, et d'éviter que les démons de Raven ne consument toute existence...

Long-métrage DC mettant en avant la franchise Teen Titans Go ! (toujours conspuée par les puristes malgré un Teen Titans Go ! To The Movies très réussi), ce Versus joue la carte de l'immense crossover, et ramène sur le devant de la scène les personnage de la série Teen Titans, ceux-là même que les fans réclamaient à corps et à cris.

Et pour un retour, c'est un sacré retour, avec un récit fidèle aux TTG : c'est absurde, puéril, ça chante, ça danse, ça se bat, ça se jalouse, ça assiège le Pôle Nord et ses habitants, et surtout, ça rend hommage à d'innombrables versions de ses personnages, de l'époque Hanna-Barbera au New52 du DCU animé, en passant par plein d'autres versions Elseworlds toutes plus déjantées les unes que les autres.

Autant de versions qui s'unissent pour vaincre le mal, dans un affrontement épique qui n'est pas sans rappeler une certaine autre franchise cinématographique, et son grand final à base de portails.

Alors certes, à nouveau, il est peu probable que ce film fasse changer d'avis les amateurs les plus radicaux de la franchise, qui regrettent le Teen Titans de leur enfance, et détestent l'orientation comique de TTG!. Mais les amateurs de cette dernière y trouveront une nouvelle fois leur compte, et riront de bon cœur devant ce méga-crossover improbable et déjanté.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1073 : Endiablé (2000)

Publié le 4 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Religion, Review, Romance

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Endiablé (Bedazzled - 2000) :

Risée de ses collègues (Orlando Jones, Paul Adelstein, Toby Huss et Miriam Shor), et incapable de s'intégrer socialement, Elliot (Brendan Fraser) rêve de trouver l'amour dans les bras de la belle Alison (Frances O'Connor), qui travaille dans son immeuble. Jusqu'au jour où le Diable (Elizabeth Hurley) décide de lui accorder 7 vœux en échange de son âme...

Un remake du film de 1967 de Peter Cook et Dudley Moore, ce Bedazzled signé Harold Ramis s'avère une comédie fantastique tout à fait honorable et regardable... mais qui ne va jamais bien plus loin.

Avec son trait vraiment forcé (Fraser fait tout son possible pour donner vie à ses personnages, et c'est parfois trop), et ses postiches/son maquillage souvent peu naturels, le film est un peu trop caricatural pour son propre bien, et souffre aussi d'un casting inégal : les collègues d'Elliot n'ont pas grand chose à faire, O'Connor n'est pas forcément très sympathique et est un peu fade dans son rôle de love interest, et il y a quelque chose de bizarre dans le casting d'un Brendan Fraser, naturellement grand, athlétique, charismatique et séduisant dans le rôle d'un personnage coincé rêvant justement d'être grand, athlétique, charismatique et séduisant.

Reste que tout le monde se donne à fond à son rôle (notamment Liz Hurley, avec ses multiples changements de costume dans chaque scène), ce qui fait que le script un peu épisodique et décousu (les vœux ne sont pas traités sur un pied d'égalité, et on a l'impression qu'après les deux premiers vœux, le film opte pour un survol des vœux suivants, réduits à un gag ou deux, à chaque fois) fonctionne tout de même à peu près, porté par l'énergie des acteurs.

Pas désagréable, sans plus.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1088 : Wonder Woman - Bloodlines (2019)

Publié le 21 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, DC, Fantastique, Jeunesse, Review, DCAMU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Wonder Woman - Bloodlines (2019) :

Le parcours de Diana (Rosario Dawson), princesse des Amazones, qui quitte son peuple pour aider Steve Trevor (Jeffrey Donovan) et le monde des Hommes, mais doit revenir sur Themyscira lorsque sa présence dans le foyer du Dr. Kapatelis (Nia Vardalos) amène Vanessa (Marie Avgeropoulos), la fille de celle-ci, à se tourner vers le monde du crime...

Un long-métrage d'animation DC pas forcément désagréable à suivre, mais qui est néanmoins bourré de problèmes, au premier lieu desquels le fait qu'il est ultra-redondant : encore une fois, on a droit aux origines de Diana, à sa rencontre avec Trevor, blablabla, et le tout marche tellement dans les traces du film avec Gal Gadot que ça peine à susciter l'intérêt (malgré une relation Trevor/Diana sympathique, et le fait que ce soit transposé à notre époque).

Et puis ensuite, le script joue très fort sur le côté sentimental et sincère de Diana, dans ses relations avec les Kapatelis, etc : pourquoi pas, mais cela a tendance à ralentir un film déjà pas très dynamique.

Enfin, pour ne rien arranger, le scénario souligne vraiment à quel point la galerie d'antagonistes de Wonder Woman est faiblarde, surtout réinventée pour cette version New52 : un Docteur Poison transparent, un Docteur Cyber tout droit sorti de GI Joe, une Silver Swan ressemblant à un sous-X-men, une Giganta insipide, et une cyber-Medusa assez peu convaincante... soit autant de personnages génériques qui peinent à faire une impression.

Reste cependant Etta Candy (en mode lesbienne afro-américaine qui tente de séduire des Amazones), amusante, et Veronica Cale (une Constance Zimmer qui s'amuse avec son personnage), ainsi qu'un gros affrontement final assez réussi, visuellement... mais c'est peu.

3/6, en étant gentil.

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Un film, un jour (ou presque) #1087 : Dora et la Cité Perdue (2019)

Publié le 20 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Animation

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Dora et la Cité Perdue (Dora and the Lost City of Gold - 2019) :

Après avoir passé toute son enfance dans la jungle avec ses parents archéologues (Michael Pena, Eva Longoria), Dora (Isabela Moner), exploratrice en herbe, doit affronter un monde qu'elle ne connaît pas : le lycée. Mais bien vite, il apparaît que ses parents ont disparu alors qu'ils cherchaient une cité perdue inca : embarquée à son insu dans cette aventure, Dora ne pourra compter que sur son singe Boots, son ami d'enfance Diego (Jeff Wahlberg), et plusieurs de ses camarades de classe (Nicholas Coombe, Madeleine Madden) pour tenter de sauver sa famille, et de découvrir un trésor inégalé...

Une comédie d'aventures qui adapte de manière assez ludique, décomplexée et parodique les aventures de Dora l'exploratrice, ici réinventée en adolescente excentrique et hors de son élément, mais toujours sincère et bienveillante.

Un film tout simplement amusant à suivre, même si l'on ne connaît rien du personnage, et que le métrage a des limites évidentes : décors qui sentent un peu trop la jungle de studio, scénario forcément prévisible, musique un peu passe partout, bad guy transparent et cabotin, et influences extérieures très présentes (notamment dans la manière dont le film reprend ouvertement des passages d'Indiana Jones et la Dernière Croisade, en guise d'"hommage")...

Heureusement, l'énergie et le capital sympathie d'Isabela Moner permettent de faire facilement oublier tous ces défauts minimes, et font passer un bon moment (inattendu) devant ce qui était pourtant, à la base, un projet des plus improbables.

Un 4/6 agréablement surpris.

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Tout savoir sur "Michael Jackson's This Is It"

Publié le 8 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Documentaire musical créé à partir des répétitions filmées du spectacle de Michael Jackson, "This Is It" est un film de Kenny Ortega, sorti le 28 octobre 2009. Ultime occasion pour le public de découvrir Michael Jackson sur scène, le film est un succès commercial total, reflété par des critiques unanimes, louant l’hommage rendu dans ce film à l’artiste décédé.

Genèse

En 2009, confronté à des problèmes financiers, Michael Jackson prépare ses adieux au monde de la musique, au travers d’une ultime série de cinquante concerts. L’évènement, intitulé "This Is It", s’avère monumental et doit être inauguré à l’O2 Arena de Londres dès le mois de juillet.

Commence alors une période de répétitions et de préparation intenses, filmées à la demande de Jackson. Le 25 juin 2009, cependant, MJ est retrouvé mort, à moins d’un mois de son premier concert.

Kenny Ortega, chorégraphe et réalisateur des "High School Musical", est alors confronté à un dilemme de taille.

Engagé pour filmer les répétitions et mettre en place certaines chorégraphies et mises en scène du spectacle, Ortega se trouve en possession de nombreuses heures de métrage. Rapidement, la décision est prise d’en tirer un film de deux heures, afin d’offrir aux fans éplorés un dernier aperçu du talent de Jackson.

Sortie

Pendant plusieurs mois, Ortega travaille sur le montage du métrage, tandis que les dernières questions d’ordre légal se règlent devant les tribunaux. Enfin, une bande annonce voit le jour en septembre 2009 : un coup d’éclat.

Les images inédites de Michael déchaînent les passions, tout comme l’annonce d’un nouveau single, puis d’un album imminent, pour accompagner "This is It", le film.

"Michael Jackson’s This Is It" sort alors en salle le 28 octobre 2009 : aux USA, tous les billets sont vendus depuis des semaines et le métrage remporte plus de 100 millions de dollars le week-end de sa sortie. Alors, le succès ne se dément pas et "This is It" enchaîne les records, devenant le documentaire musical le plus rentable de tous les temps.

Une unanimité publique qui se retrouve chez les critiques : touchée par la sincérité de la production et le professionnalisme de Michael Jackson, la presse réserve un accueil positif au documentaire, malgré quelques réserves sur l’exploitation inévitable de l’image de Michael.

Michael Jackson's This Is It
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Un film, un jour (ou presque) #1452 : Buddy Games (2020)

Publié le 2 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA

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Buddy Games (2020) :

Plusieurs années après que l'un d'entre eux aient subi une blessure scrotale traumatisante lors des Buddy Games, une compétition amicale de défis physiques et mentaux stupides, un groupe de compères (Josh Duhamel, James Roday, Kevin Dillon, Dan Bakkedahl, Dax Shepard, Nick Swardson) se réunit et remet le couvert, avec 150 000 $ à la clef.

Une coproduction WWE Films et Saban, coécrite par Josh Duhamel, avec de multiples visages familiers à la distribution (Olivia Munn, James Roday, Kevin Dillon, Daw Shepard, Nick Swardson, Neal McDonough, Jensen Ackles, Sheamus, etc) et dont le ton est donné dès la première scène, avec des bros immatures de 45 balais qui se tirent dans les bollocks avec des billes de paintball, se frappent au visage avec leurs testicules moites et nous refont Jackass, au travers de concours de nourriture, de cascades approximatives, etc...

Voilà voilà... tout ça pour réaffirmer leur virilité, pour célébrer la masculinité fraternelle des mecs, les vrais, ceux qui s'électrocutent entre eux, qui se tirent dessus avec de véritables flèches, et qui se disent leurs quatre vérités en avalant des Pina coladas au sperme, car il n'y a que comme ça que l'on peut grandir intérieurement et avancer dans la vie.

Vu que c'est inspiré de la vie de Duhamel et de ses amis, on se dit que ce film de potes plaira bien à un certain public... en tant que tel, cela dit, et en ce qui me concerne, ça a un intérêt proche du néant.

1.25/6 (pour certains des acteurs que j'apprécie)

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Un film, un jour (ou presque) #1453 : Magic Camp (2020)

Publié le 3 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Jeunesse, Review, Romance, USA

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Magic Camp (2020) :

Magicien en perte de vitesse, Andy (Adam Devine) accepte l'invitation de son ancien mentor Roy Preston (Jeffrey Tambor) à rejoindre le temps d'un été l'Institut de la magie, un camp de vacances où les enfants apprennent à devenir des magiciens. Sur place, il retrouve Kristina Darkwood (Gillian Jacobs), sa grande rivale et ancienne partenaire, qui s'occupe d'un autre groupe : bien décidé à la vaincre lors du spectacle annuel opposant les apprentis illusionnistes, Andy va tout faire pour transformer les enfants dont il a la charge...

Un long-métrage de Mark Waters (qui a fait ses preuves dans le genre comédie Disney familiale et a un CV long comme le bras) tournée en 2016-2017, et à la sortie suspendue jusqu'en 2020, sur Disney +. Traduction : Disney n'allait pas se risquer à un flop en salles, et a préféré sauver les meubles en prétendant que ce film avait été spécialement tourné pour sa plateforme de VOD naissante.

Et honnêtement, on peut les comprendre : Magic Camp n'est pas honteux, mais c'est clairement d'un calibre télévisuel, une production qui aurait été à sa place sur Disney Channel à l'époque des D-coms en tous genres, une histoire ultra-générique (Rock Academy, mais dans le monde de l'illusion) pleine de bons sentiments calibrés, avec un Adam Devine qui fait son numéro habituel (même s'il a une bonne alchimie avec Gillian Jacobs), un Jeffrey Tambor qui cachetonne mais s'amuse, et des enfants inégaux (Isabelle Crovetti est excellente, cela dit).

Ajoutez à cela une bonne dose d'illusion "cinématographique" (comprendre que les tours de magie, lorsqu'ils ne sont pas aidés par des effets numériques, sont assez mal filmés), et voilà, un film totalement anecdotique, et qui, effectivement, remplira le fond de catalogue de Disney +... mais pas beaucoup plus.

2.75/6 (le public-cible du métrage et les parents seront probablement plus indulgents)

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Un film, un jour (ou presque) #1454 : Mon chat, l'elfe malicieux et moi (2019)

Publié le 4 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Russie

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Mon chat, l'elfe malicieux et moi (The House Elf / Domovoy - 2019) :

Lorsqu'elles s'installent avec leur chat dans un appartement luxueux de Moscou, Vika (Yekaterina Guseva) et sa fille Alina (Aleksandra Politik) se réjouissent de la bonne affaire qu'elles viennent de conclure. Mais elles ignorent que l'appartement est occupé (pour ne pas dire hanté) par un Domovoy (Sergey Chirkov), un elfe de maison agressif et hostile, prêt à tout pour expulser les nouvelles occupantes de sa demeure. Et pour ne rien arranger, une sorcière (Olga Ostroumova-Gutshmidt) et son fils incapable (Olga Ostroumova-Gutshmidt) ont des vues sur le bâtiment, qui abrite dans ses murs un trésor...

Une comédie familiale russe assez classique dans sa construction (façon hantise et poltergeist) et qui souffre de problèmes habituels au genre et à la production cinématographique russe (rythme bancal, slapstick parfois méchant, côté superstitieux très appuyé, casting parfois compliqué, etc) mais en a aussi certaines qualités (la bande originale symphonique, les effets spéciaux, l'approche un peu différente et sentimentale du genre).

Après, je l'ai vu en français, donc avec un doublage inégal, et les décors de l'appartement font fréquemment très "tournage en studio", mais globalement, ça se regarde sans trop de problèmes. En fait, je n'ai pas grand chose à dire sur ce métrage : ça occupera les plus jeunes, et ça ne donnera pas aux adultes envie de se défenestrer, ce qui est déjà bien.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1422 : Meet the Patels (2014)

Publié le 21 Avril 2021 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, USA, Romance, Review, Animation, Inde

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Meet the Patels (2014) :

Documentaire écrit et réalisé par Ravi Patel (un acteur) et sa sœur Geeta, tous deux indo-américains, et qui, à l'approche de la trentaine, sont confrontés aux traditions de leur famille et de leur culture, à savoir le mariage arrangé.

Sous la caméra de Geeta, on suit ainsi Ravi, fraîchement séparé d'une Américaine après deux ans de relation, et qui, encore blessé par cette rupture, se laisse embarquer dans le tourbillon des rendez-vous arrangés par ses parents, plus que décidés à trouver une "âme sœur" à leurs deux enfants.

Un tourbillon qui l'emmène aux quatre coins des USA, mais aussi en Inde, et qui le confronte à de nombreux thèmes assez intéressants, comme les classes sociales, l'élitisme de certains groupes ethniques, les sites de rencontre spécialisés, etc... des thèmes qui tiraillent Ravi, situé au carrefour de l'Inde et des USA, entre tradition et modernité.

Plutôt sympathique, ce métrage, car assez dynamique, ludique (il alterne séquences animées et séquences filmées), et visiblement sincère, même si l'on ne peut s'empêcher de voir venir la fin du métrage bien à l'avance, compte tenu de la personnalité du protagoniste, et du fil narratif évident développé dans le documentaire.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1427 : Way Down (2021)

Publié le 28 Avril 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, Espagne

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Way Down/The Vault (2021) :

Jeune ingénieur de génie, Thom (Freddie Highmore) est contacté par une bande de criminels menés par Walter (Liam Cunnigham), un chasseur de trésor voulant remettre la main sur un coffre découvert par ses soins en pleine mer, et confisqué par le gouvernement espagnol. Sa mission : les aider à s'introduire dans les coffres souterrains de la Banque d'Espagne pour récupérer son bien, alors que tout le pays (et les autorités) est distrait par la Finale de la Coupe du Monde 2010...

Jaume Balaguero (créateur de la série des REC) aux commandes d'un film de casse qui donne l'impression d'être un projet de commande, façon "fais-nous une version plus spectaculaire de Casa De Papel, ça devrait cartonner".

Le problème, c'est que tout est générique au possible, avec tous les clichés du genre (montage musical, réunions impliquées autour d'écrans numériques et de plans fixés aux murs, bricolages inventifs, trahison, pièges, histoire d'amour, flic pugnace), un ton global assez premier degré, un rendu visuel jaunâtre/verdâtre et délavé plutôt moche, et un Freddie Highmore (que j'apprécie en temps normal) qui passe tout le film avec un petit sourire goguenard bien agaçant sur les lèvres.

Autrement dit, Way Down n'a pas une once de personnalité, passe beaucoup de temps à faire de l'exposition, et, pour ne rien arranger, dure près de deux heures. Alors oui, c'est formellement compétent, et quand ça démarre (enfin) vraiment, ça fonctionne à peu près, mais dans l'ensemble, je me suis ennuyé, alors que je suis plutôt client du genre.

2.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1418 : Monsieur Link (2019)

Publié le 15 Avril 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

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Monsieur Link (Missing Link - 2019) :

En 1886, Sir Lionel Frost (Hugh Jackman), chasseur de créatures légendaires, lance un défi au club d'explorateurs dont il aimerait faire partie : il va trouver le Sasquatch, et ramener la preuve de son existence. Mais lorsqu'il rencontre enfin ce Sasquatch (Zach Galifianakis), il s'aperçoit que ce dernier est un être paisible et civilisé qui n'a qu'une envie : voyager jusqu'au Tibet, pour y trouver ses cousins les Yétis. Frost accepte alors de l'y emmener, sans savoir que ses rivaux, au club, ont envoyé sur leurs traces un chasseur de primes (Timothy Olyphant)...

Un film d'animation des studios Laika assez fidèle à la réputation de ce dernier, à savoir des films en stop-motion techniquement bluffants, au service de récits sympathiques et attachants, à défaut de jouer dans la même catégorie que les "grands" studios d'animation.

Ici, avec cette histoire très Tour du Monde en 80 jours, au doublage plutôt bon, on visite le monde de manière ludique et aventureuse, en compagnie de personnages attachants et bien caractérisés (j'ai vraiment apprécié ce Sasquatch timide, poli et gentleman, doublé par Zach Galifianakis), et le tout finit par rapidement trouver un rythme de croisière et un humour agréables.

Après, ça reste du Laika : je n'ai jamais eu (sauf exception), une affinité particulière pour les films du studio, qui manquent toujours d'un petit je-ne-sais-quoi pour vraiment me séduire, et ce Missing Link ne change pas la donne : c'est sympathique, c'est gentillet, c'est impressionnant (techniquement parlant), mais ça ne me marquera pas outre mesure.

4/6

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