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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""semaine française""

Un film, un jour (ou presque) #942 : Incoming (2018)

Publié le 17 Avril 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Incoming :

Dans un futur proche, après une vague d'attentats meurtriers, la Station Spatiale Internationale a été transformée en prison de haute sécurité où les leaders du Wolfpack (Alaa Safi, Arkie Reece, Vladimir Aleksic, Milan Kovacevic, Milan Jovanovic Strongman, Vahidin Prelic), l'organisation terroriste responsable, sont torturés sous la seule supervision de Kingsley (Lukas Loughran). Mais lorsque Reiser (Scott Adkins), un agent de la CIA aux sombres motivations, arrive sur place en compagnie d'un pilote (Aaron McCusker) et du Docteur Stone (Michelle Lehane), les six terroristes s'échappent de leurs cellules, prêts à tout pour s'évader, et pour faire s'écraser la Station sur Moscou...

Un film d'action/science-fiction qui rappelle assez fortement Lock Out, avec Guy Pearce, sans en avoir un centième du budget : ici, tout a probablement été tourné en Europe de l'Est, pour 3€50, et ça se sent, puisque tout le film se limite à des extérieurs aux effets spéciaux dignes des années 90, et à des intérieurs se résumant à trois couloirs et deux pièces sous-éclairées.

C'est dommage, parce que dans l'absolu, avec plus de moyens et un réalisateur plus compétent (ici, c'est vraiment service minimum, notamment dans les scènes d'action), ça aurait pu donner une série B sympatoche, comme on en produisait à l'époque de JCVD et compagnie. Mais non, Scott Adkins est sous-exploité, le personnage féminin est à baffer, et dans l'ensemble, si ça se regarde, ça reste tout de même vraiment très médiocre, à tendance mauvais.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #806 : Tag (2018)

Publié le 21 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Tag :

Depuis leur plus tendre enfance, Hogan (Ed Helms), Bob (Jon Hamm), Randy (Jake Johnson) et Kevin (Hannibal Buress) jouent à chat, une fois par an, pendant tout le mois de mai : l'occasion pour eux de ne pas perdre contact, et de tenter, avec l'aide d'Anna (Isla Fischer), l'épouse de Hogan, d'attraper Jerry (Jeremy Renner), le dernier membre du groupe, un athlète surentraîné capable de tout pour éviter d'être le "chat". Mais cette année, Jerry se marie avec Susan (Leslie Bibb), et la bande (qui n'est pas invitée à la cérémonie) décide de profiter de cet instant unique pour frapper...

Un casting quatre étoiles pour une comédie assez typique de la scène américaine actuelle, avec ses grands enfants immatures, et ses visages très familiers. Ici, cependant, dans ce métrage inspiré d'une histoire improbablement vraie, et écrit par le scénariste de Service Non Compris et de sa suite, on suit cette bande de grands imbéciles avec un certain amusement.

En effet, en poussant le bouchon un peu plus loin que la norme, et en s'aventurant ouvertement dans le territoire du quasi-cartoon, avec bonne dose de slapstick (il faut voir Jeremy Renner en ninja un peu beauf adepte du crossfit, qui virevolte dans tous les sens, et analyse toutes les attaques en mode Sherlock Holmes de Guy Ritchie, pour les contrer de manière démesurément violente ^^), le film donne un peu d'ampleur à un concept amusant, mais finalement assez simpliste.

Les scènes d'action s'avèrent ainsi plutôt divertissantes et convaincantes, et l'on passe un bon moment devant les mésaventures rocambolesques de ces bras-cassés qui jouent à Chat.

Et puis, encore une fois, Tag a la chance de bénéficier d'une distribution très motivée et de qualité - mention spéciale à Isla Fischer, à fond dans son personnage ; on regrettera néanmoins que Rashida Jones ne fasse qu'une petite apparition sous-développée, qu'Annabelle Wallis ne serve tout simplement à rien du tout dans ce métrage (comme dans La Momie, elle est affreusement transparente et insipide), et que les dix dernières minutes semblent un peu bâclées, avec un virage dramatique pas exceptionnellement convaincant, et une fin un peu en queue de poisson.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #834 : Chasseuse de Géants (2017)

Publié le 28 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Drame, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Chasseuse de Géants (I Kill Giants) :

Alors que sa vie de famille est de plus en plus compliquée, Barbara Thorson (Madison Wolfe), 12 ans, prend de plus en plus de risques lorsqu'elle se lance dans un combat à mort contre des géants menaçants qui attaquent sa petite ville, et qu'elle est la seule à voir...

Le problème de ce métrage familial, produit par Chris Colombus et adapté d'une série d'ouvrages, c'est qu'il arrive bien après la bataille des autres films "métaphoriques", dans lesquels un enfant surmonte un traumatisme (familial ou autre) en s'imaginant un univers fantasmagoriques et improbables. On a eu Le Secret de Terabithia, Le Labyrinthe de Pan, Quelques Minutes après Minuit, ou encore (en forçant un peu la comparaison) Max et les Maximonstres.

Et donc, ce Chasseuse de Géants, vendu comme un film de fantasy pour enfants, s'inscrit encore dans cette tendance... ce qui sape forcément une grosse partie de son intérêt. Dès le début, on comprend que tout ceci se déroule dans la tête de cette fillette dépressive et sarcastique (ce qui, en plus, la rend peu sympathique), et on attend donc mollement que le film parvienne enfin à la même conclusion (ce qui lui prend 60-70 minutes, sur ses 100-110 minutes au total).

Alors dans l'absolu, c'est assez bien joué, et les créatures numériques ne sont pas désagréables, mais personnellement, j'ai trouvé le temps particulièrement long, et le tout assez inutilement larmoyant, basique, et cliché (la morale, notamment).

2.5/6 (mais j'aurais probablement mis une meilleure note si je n'avais pas déjà vu aussi souvent ce type de récit)

(ça faisait plaisir de revoir Imogen Poots dans un petit rôle, cela dit)

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Un film, un jour (ou presque) #869 : Puddle Cruiser (1996)

Publié le 1 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Puddle Cruiser :

Parce qu'ils ont été pris sur le fait alors qu'ils pillaient la cafétéria de l'université, Matt (Paul Soter) et Grogan (Kevin Heffernan) doivent passer devant le tribunal universitaire, pour être jugés. Désignée pour assurer leur défense, Suzanne (Kayren Butler) se trouve cependant tiraillée entre son petit ami Thunder (Jamison Selby), et Felix (Steve Lemme), le complice de Matt et Grogan, bien décidé à conquérir le coeur de la jeune femme, quitte à se livrer pour cela à un match de rugby endiablé...

Une comédie universitaire indépendante tournée par la troupe des Broken Lizard sur le campus de leur université, avec des fonds limités, et qui constitue le premier long-métrage de la petite bande.

Honnêtement plutôt compétent au niveau de la production et de la forme globale, ça reste un film assez classique et basique sur le fond : une comédie de campus très (trop ?) axée romance, et saupoudrée du sens de l'humour des Lizard (en un peu plus sage que d'habitude), mais souffrant d'un rythme assez plat, et d'un manque d'énergie notable.

Rien de désastreux, mais vraiment rien d'exceptionnel non plus, ou de mémorable.

3/6

(et encore, ça vaut probablement un peu moins, mais comme c'est un premier film, j'ai envie de me montrer gentil)

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Un film, un jour (ou presque) #915 : Dance Movie (2009)

Publié le 11 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

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Dance Movie (Dance Flick) :

Lorsqu'elle arrive dans son nouveau lycée artistique, Megan (Shoshana Bush), une apprentie-danseuse coincée et traumatisée par la mort de sa mère, se rapproche rapidement de Thomas (Damon Wayans Jr.), danseur urbain nonchalant, et de sa soeur Charity (Essence Atkins)...

Énième parodie made in Wayans Brothers, qui appliquent ici la formule Scary Movie aux films de danse et autres comédies musicales, pour un résultat... prévisible.

Disons que dès la première scène (une dance battle entre deux crews, au cours de laquelle Wayans lève la jambe et urine littéralement sur ses adversaires), le ton est donné, et inscrit directement le film dans la continuité du pire des Wayans.

D'autant que l'immense majorité des gags et des parodies est téléphonée et sans inspiration : on a souvent l'impression que les Wayans, à l'instar des parodies façon Friedberg et Seltzer, ont écrit leur film en pilotage automatique, se contentant d'aligner des références et des clins d’œil assez lourd à tout ce qui passait devant leurs yeux.

En vrac, on a ainsi des parodies de Footloose, de Save the Last Dance, de Ray (?), des Sexy Dance, de Flashdance, d'Il était une fois (?), de High School Musical, de Fame, de Twilight, d'Hairspray, de Black Snake Moan (?), etc, etc, etc.... des parodies (y compris musicales) trop souvent plates, creuses, éventées, surjouées, aléatoires, et qui tombent totalement à plat.

Ne reste alors, pour sauver un peu les meubles, que quelques moments amusants, et l'énergie de tout le clan Wayans : autant dire que l'intérêt global du métrage est limité, et qu'on oublie le tout à l'instant même où le film se termine...

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #863 : The Wizard of Lies (2017)

Publié le 24 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie, Télévision, HBO, Thriller

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The Wizard of Lies :

L'histoire vraie de Bernie Madoff (Robert De Niro), magnat américain de la finance et de la bourse, qui, en 2009, a été accusé et condamné pour la plus grande fraude financière de l'histoire des USA, après avoir dérobé plus de 65 milliards de dollars à ses victimes...

Un téléfilm dramatique HBO adapté d'un livre et signé Barry Levinson, qui s'intéresse à cette affaire vraiment très médiatisée en se concentrant sur ses protagonistes et leurs proches, et en en dépeignant les motivations et l'état d'esprit durant cette crise tant humaine que financière.

On a donc droit ici à 2h10 d'un métrage plutôt bien dirigé, et pas inintéressant, mais qui s'avère aussi particulièrement sobre et mesuré, à l'excès : à force de multiplier les tranches de vie mises en scène sous forme de flashbacks et de les alterner avec des séquences d'entretien avec l'auteure du livre, le film a tendance à se perdre un peu en route, d'autant qu'il hésite entre décrire Madoff comme un sociopathe manipulateur, mythomane et maniaque, ou comme un vieil homme un peu dépassé par les événements. Deux facettes d'un même personnage que le film peine à concilier de manière vraiment convaincante ou homogène....

Et puis, ponctuellement, Levinson se lâche, avec notamment un cauchemar halluciné, à l'occasion de Noël : pas forcément très subtil ou inspiré, mais ça fait son petit effet.

Dans l'ensemble, cependant, The Wizard of Lies s'avère trop long pour son propre bien, et même l'interprétation excellente de De Niro et Pfeiffer (ainsi que les apparitions, dans des rôles secondaires, de Kristen Connolly et Hanz Azaria) ne peut rien y faire.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #851 : Father of the Year (2018)

Publié le 8 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse

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Father of the Year :

Amis de toujours, Ben (Joey Bragg) et Larry (Matt Shively) sont sur le point de quitter leur petite ville tranquille pour s'installer à New York, lorsqu'un débat anodin déclenche une rivalité improbable entre leurs pères, Ben (David Spade), un redneck bon à rien, et Mardy (Nat Faxon), un chercheur. Une rivalité qui dégénère rapidement entre les deux adultes, et coûte à Ben le poste qu'il allait occuper...

Un film Netflix/Happy Madison assez classique, avec les compères habituels de Sandler dans de petits rôles (Faxon, avec ici pour épouse Mme Sandler ; le frère d'Adam Sandler ; Kevin Nealon en voix off ; et bien sûr David Spade, qui reprend presque son rôle de Joe La Crasse) mais un film Netflix/HM qui a cependant ceci de différent qu'il est en fait une teen comedy (le film est nettement plus centré sur les adolescents que sur leurs parents) qui ne dure, qui plus est, que 90 minutes.

Ça change des films à rallonge de Sandler, et ça rythme un peu mieux le tout. Ce n'est cependant pas pour autant que le métrage s'avère un tant soit peu mémorable : tout le monde, derrière la caméra, et parfois même devant, semble être en pilotage automatique, et quand bien même la distribution serait sympathique (ça fait plaisir de voir Shively et Bridgit Mendler), cela ne suffit à marquer un seul instant les esprits.

Vraiment très anecdotique.

2 + 0.5 pour le cast = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #866 : Shawn Michaels - Heartbreak & Triumph (2007)

Publié le 29 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Catch, Action, Biographie, Religion, WWE

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Shawn Michaels - Heartbreak & Triumph :

Un excellent documentaire WWE retraçant la vie et la carrière de Shawn Michaels, le Heartbreak Kid et Showstopper, de sa naissance à son match contre John Cena, à Wrestlemania 23.

Tout y passe, de ses débuts dans les territoires, à son succès en solo avec Sensational Sherri, en passant par son équipe avec Marty Jannety, le fameux épisode du Barber Shop, la construction de la Clique, la naissance de DX, le Montreal Screwjob, sa tendance à abuser de toutes les substances illicites (mais pas des stéroïdes !), son caractère arrogant, sa "dépression" suite à son départ en retraite pour blessure au dos, son mariage, ses enfants, et bien sûr, la manière dont il a trouvé la religion, et comment cela l'a changé.

Par chance, le documentaire ne s'étale pas en long, en large et en travers sur ces derniers points (contrairement au documentaire indépendant consacré à Ted DiBiase), préférant montrer comment cela a permis à Shawn de revenir sur le ring, pour des matches toujours plus mémorables. Et il faut bien avouer que, lorsque l'on se repasse sa carrière de cette manière, au fil de ces deux heures de métrage, on ne peut qu'admettre que Shawn Michaels est un grand de ce sport, si ce n'est pas la taille, au moins par le talent.

Et l'on ne peut aussi qu'applaudir la franchise et la sincérité avec laquelle Michaels aborde tous ces sujets : le bonhomme est clairement en paix avec lui-même, en paix avec son passé, et il a désormais suffisamment de recul pour ne plus être le lutteur caractériel qu'il était au faîte de sa gloire.

Cela ne signifie pas pour autant que le documentaire est sans reproche : on a droit, ici ou là, à quelques moments de révisionnisme historique typiques de la WWE ; le documentaire (dans sa forme originelle) mélange un peu des images aux formats divers et variés (widescreen, full screen), ce qui donne une impression de patchwork audiovisuel ; et au niveau de l'illustration musicale, on sombre parfois dans du sous-Harry Potter et du sous-épique symphonique assez déplacés et risibles, comme si les tonnes de louanges (à la limite de la brosse à reluire) que tous les intervenants faisaient au Shawn Michaels d'aujourd'hui ne suffisaient pas à comprendre qu'il est exceptionnel, et que ses matches étaient souvent hors-du-commun.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #815 : Skyscraper (2018)

Publié le 3 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, USA, Chine, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Skyscraper :

Ancien agent du FBI ayant perdu une jambe dans l'exercice de ses fonctions, Will Sawyer (Dwayne Johnson) est désormais responsable de la sécurité de grands immeubles, partout dans le monde. Mais lorsque de dangereux terroristes mettent le feu à l'immeuble le plus haut de la planète, où Will et sa famille se trouvent justement, Sawyer doit tout faire pour sauver les siens avant qu'il ne soit trop tard, alors même que les autorités le croient responsable de l'incendie....

Après Jumanji et Rampage, troisième film récent mettant The Rock en vedette, pour une sorte de mélange entre Die Hard et La Tour Infernale, un mélange très premier degré, visant clairement le marché asiatique, et quasiment dépourvu de la moindre touche d'humour.

Guère surprenant, donc, de constater que le résultat est vraiment en demi-teinte : oui, c'est spectaculaire, et oui, Dwayne fait toujours un héros très attachant, mais à part ça, c'est vraiment très cliché, très balisé, et parfois assez décevant (la fin, à ce titre, tombe joliment à plat).

Sans même parler de tout le dispositif de la tour ultra-moderne, frôlant la science-fiction, qui pousse le bouchon un peu trop loin pour que l'on s'imagine à la place de The Rock.

Bref, un film qui se regarde mollement, avec son casting un peu trop basique (les traîtres sont évidents dès leur première apparition à l'écran - cela dit, ça fait plaisir de revoir Byron Mann en policier), sa musique insipide de Jablonsky, et son déroulement cousu de fil blanc.

Du niveau de San Andreas, en fait, avec peut-être un peu plus de moments marquants.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #908 : Freaky Friday (2018)

Publié le 28 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Disney, Comédie, Musique, DCOM, Fantastique, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Freaky Friday :

Ellie (Cozi Zuehlsdorff) et sa mère Katherine (Heidi Blickenstaff) passent leur temps à se disputer à l'approche du remariage de cette dernière. Mais lorsqu'un sablier magique se brise au cours de l'une de leurs disputes, la mère et la fille se retrouvent dans le corps l'une de l'autre, et doivent apprendre à découvrir le monde sous un autre angle...

Quelque part, à un moment ou un autre, en voyant le succès des High School Musical, Teen Beach Movie, Descendants, etc, quelqu'un, chez Disney, a décidé qu'il serait bon de transformer toutes leurs nouvelles productions télévisées en comédies musicales.

Dont acte, avec cet énième remake de Freaky Friday : Dans la Peau de ma Mère, transformé ici en comédie musicale insipide - ou plutôt, pour être exact, en adaptation filmique de la comédie musicale scénique elle-même adaptée du (des) film (films) original (originaux) et du roman qui a tout lancé.

Et franchement, pour être gentil et indulgent, c'est... hum... imbuvable. Les chansons sont de la soupe superficielle et creuse, typique de ce qui se fait de pire, aujourd'hui, à Broadway, les personnages ne sont pas du tout attachants ou intéressants, les clichés abondent en tous sens, et même l'énergie des deux actrices principales (pas plus charismatiques que ça) ne suffit pas à rendre le tout vaguement regardable.

Du moins, de mon point de vue, puisqu'à la diffusion du métrage, les critiques professionnels avaient adoré... tandis que les spectateurs, eux, avaient cordialement détesté, parfois pour des raisons valables, et parfois nettement moins ("la seule version valable, c'est l'originale avec Lindsay Lohan", "ras-le-bol de cette diversité ethnique forcée dans nos programmes tv !").

Bref, je déconseille vivement.

2/6 - 0.5 pour ce moment gênant où la mère, dans la peau de sa fille, pousse une chansonnette dans laquelle elle explique que ses hormones la travaillent et que le jeune lycéen de sa classe lui fait de l'effet... = 1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #858 : Action Point (2018)

Publié le 17 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Action Point :

Propriétaire d'Action Point, un parc d'attractions au rabais supervisé, à la fin des années 70, par une bande de bras-cassés incapables, D.C. (Johnny Knoxville) reçoit la visite de sa fille adolescente, Boogie (Eleanor Worthington Cox) alors même qu'un parc d'attractions rival et mieux achalandé ouvre ses portes à proximité. Prêt à tout pour sauver son parc, D.C. mobilise alors ses troupes, et décide de faire d'Action Point le parc le plus dangereux de la planète.

Retour au cinéma de Johnny Knoxville, pour un film inspiré d'une histoire vraie, celle de l'Action Park du New Jersey, réputé, dans les années 80-90, pour être le parc d'attractions le plus dangereux au monde.

Ici, sous l'impulsion de Knoxville, producteur et co-scénariste, cette histoire improbable et déjantée se transforme en un film peu convaincant, car manquant d'énergie et de direction, en plus d'être assez convenu.

Déjà, le choix de construire le film sous forme d'un gros flashback, façon Papy Grenier, avec un Knoxville grimé en vieux grand-père, laisse perplexe. C'est un artifice inutile, qui n'apporte rien au métrage, et donne simplement l'impression d'être là pour servir de remplissage.

Le cœur du film, lui, s'avère étrangement timoré. Çà et là, notamment grâce à la présence de Chris Pontius, le film fait dans le graveleux et vulgaire ; ailleurs, dans les gamelles à la Jackass (assez mal filmées, puisque l'on n'a quasiment jamais l'impression que Knoxville les fait lui-même, alors que c'est pourtant le cas, à en croire le bêtisier de fin) ; ailleurs encore, dans la comédie dramatique sur un père et sa fille... mais jamais le film ne s'engage vraiment dans une direction ou une autre, et il finit par paraître en demi-teinte, comme s'il n'assumait pas son statut de comédie réservée aux plus de 17 ans.

Ça manque de punch, ça manque d'originalité, bref, ça manque tout simplement d'intérêt.

2.5/6 parce que ça a bon fond et que Knoxville se donne toujours complètement, mais un bon gros bof tout de même.

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Un film, un jour (ou presque) #403 : La Filature (2016)

Publié le 13 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Aventure, Chine, USA, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Filature (Skiptrace) :

Après la mort tragique de son partenaire aux mains des hommes du cruel Matador, Bennie Chan (Jackie Chan) est prêt à tout pour faire tomber celui qu'il suspecte d'être le Matador, Victor Wong (Winston Chao). En chemin, il finit par s'associer, bon gré mal gré, avec Connor Watts (Johnny Knoxville), un arnaqueur américain ayant en sa possession un téléphone appartenant au criminel...

Buddy comedy sino-américaine réalisée par Renny Harlin, et qui donne l'impression arriver avec 15 ans de retard, tant elle ressemble à ces buddy comedies que Chan tournait aux USA au début des années 2000 (Rush Hour, Shangaï Kid, Le Smoking, Le Médaillon, etc) ... en nettement moins réussie, et sans leur énergie.

Ici, tout semble laborieux, à commencer par le rythme et le montage : le métrage se traîne en effet gentiment, sorte de road trip injustifié à l'échelle de la Chine, qui finit par ressembler à un guide touristique sans grand intérêt autre que ses paysages.

En effet, les combats de Jackie sont (mal) bricolés (montage, accélérés, doublures, câblage, numérique, chorégraphie) de manière à camoufler au maximum l'âge de l'acteur, l'action est décousue et approximative, la post-synchronisation de la majorité des acteurs asiatiques est calamiteuse, le score musical est bien souvent hors-sujet, et l'on se demande parfois ce que certaines scènes font là (la reprise collective d'Adèle dans le village mongol, euh... okay).

Bref, malgré le capital sympathie des deux acteurs principaux, la présence surprenante (et efficace) d'Eve Torres dans le rôle d'une brute russe (à l'accent ridicule), et quelques moments réussis, dans l'ensemble, c'est un ratage, tout simplement.

Un minuscule 2/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 114 - Ghostwatch (1992)

Publié le 30 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Documentaire, Télévision, BBC

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Ghostwatch :

Un téléfilm spécial d'Halloween made in BBC, inspiré par la hantise d'Enfield (voire aussi La Hantise d'Enfield et The Conjuring 2), et qui enterre en 90 minutes non seulement bon nombre de fictions d'horreur aux sujets similaires (dont les deux titres mentionnés plus haut), mais aussi et surtout tous les Ghost Hunters/Ghost Adventures et autres shows supposément réels que l'on a toutes les semaines sur les chaînes anglo-saxonnes.

Le concept est très familier : une émission tv d'investigateurs du paranormal, qui vont enquêter sur une affaire de poltergeist, en duplex avec la famille, pendant que le présentateur interroge des invités et commente les images en direct avec des spécialistes, depuis son plateau.

C'est présenté comme réel, et à l'époque, ça a fait sensation en Angleterre car personne n'avait compris que c'était de la fiction (malgré des effets de réalisation clairement mis en scène, et certaines actrices assez... hum... inégales), au point d'obliger la BBC à bannir le programme de son antenne pendant au moins 10 ans suite à plusieurs dizaines de milliers d'appels inquiets de spectateurs.

Et effectivement, c'est prenant et efficace de bout en bout, grâce à une présentation globalement naturelle et réaliste pour l'époque et pour la chaîne (à un ou deux moments près).

Alors il est sûr qu'avec du recul, et en sachant d'avance que c'est une fiction, on risque de sourire un peu devant certaines scènes, ou devant le final grandiloquent, qui se débarrasse de son réalisme pour partir dans une fiction surnaturelle spectaculaire.

Mais honnêtement, ça marche tout de même du tonnerre durant la majorité du métrage, et ça met à l'amende une grande partie des documenteurs surnaturels de ces dernières années.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 118 - La Nuit des Démons 1 (1988) & 2 (1994)

Publié le 1 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Comédie

Halloween, c'est terminé, et jusqu'à la fin de la semaine, on achève l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme la fin de ce marathon de cinéma fantastique et d'horreur qui a duré un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Nuit des Démons (Night of the Demons) :

Invités par Angela (Amelia Kinkade) à une fête d'Halloween se déroulant dans un funérarium abandonné, un groupe d'adolescents se trouve alors confronté à des démons sanguinaires lorsqu'une séance de spiritisme tourne mal.

Générique animé de début très sympathique... et c'est à peu près tout, tant le film est amateur, fauché, joué avec les pieds, monté de manière encore plus incompétente, affreusement rythmé (ça ne démarre qu'à la moitié du film), bref, c'est du mauvais ciné d'horreur des 80s. Cela dit, c'est assez généreux en nudité, donc

1/6

La Nuit des Démons 2 (Night of the Demons 2) :

Six ans après le précédent massacre, un nouveau groupe d'adolescents se retrouve dans le funérarium abandonné pour y fêter Halloween. Mais Angela, désormais détentrice de pouvoirs démoniaques, profite d'un rituel pour revenir à la vie, et massacrer ces jeunes visiteurs.

Un peu l'équivalent de ce qu'était Evil Dead 2 par rapport au premier : un remake/suite avec plus de moyens, un meilleur rythme, une réalisation plus solide, des acteurs plus compétents, plus d'imagination, et de manière générale, un ton beaucoup plus léger et déconneur.

Du +2 à la note du premier volet, donc, sauf que forcément, comme le premier était assez calamiteux, le second ne donne pas un chef d'oeuvre, mais simplement un film sympatoche du début des 90s, gentiment kitsch, mais assumé comme tel (la nonne qui se prépare au combat façon Rambo, et qui joue des nunchakus avec ses chapelets :P).

3/6 + 0.5 pour la créature serpentine finale = 3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 120 - Dead Air (2009) & L'Emprise (1982)

Publié le 1 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Thriller

Halloween, c'est terminé, et jusqu'à la fin de la semaine, on achève l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme la fin de ce marathon de cinéma fantastique et d'horreur qui a duré un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Dead Air :

Lorsqu'une attaque terroriste moyen-orientale voit la contamination des USA par un gaz toxique transformant les gens en psychopathes, Logan Burnhardt (Bill Moseley) et ses collègues tentent de survivre, cloîtrés dans les locaux de leur radio, alors que terroristes et victimes du gaz s'efforcent d'y pénétrer...

Ce DTV (qui rappelle un peu Pontypool) réalisé (et interprété) par Corbin Bernsen, n'est pas forcément désagréable à suivre, mais il souffre d'un propos super lourdingue, d'une musique de Mike Post gentiment datée (les passages arabisants sont assez risibles), et d'un manque de moyens flagrants, qui n'aide pas une distribution assez inégale (Patricia Tallman, qui a l'habitude des zombies, est impeccable, mais Moseley oscille entre le médiocre et l'acceptable, selon les scènes).

Pas vraiment de quoi se relever la nuit, mais ça aurait pu être pire.

Un tout petit 3/6

L'Emprise (The Entity) :

Attaquée et violée par une force invisible, Carla (Barbara Hershey), une mère célibataire, se tourne vers le Dr. Sneiderman (Ron Silver) pour avoir de l'aide. Mais lorsque celui-ci, persuadé que cette situation n'est que psychologique, découvre que le phénomène est bien réel, il n'a qu'une option : demander l'assistance de spécialistes en parapsychologie, pour tenter de vaincre cet esprit malfaisant...

"L'un des 10 films les plus effrayants de tous les temps", dixit Scorsese. Mouais.

Non, mais entre la rythmique à la guitare électrique lors de chaque manifestation de l'entité, la différence d'âge moyennement crédible entre la mère et le fils, les caméras qui penchent dans tous les sens pendant la première heure, une seconde heure bavarde et sans intérêt, qui casse toute l'atmosphère et la "réalité" du métrage à base de pseudo-parapsychologie même pas digne d'un Ghostbusters, et une fin bancale façon blockbuster... j'ai trouvé le tout assez ridicule, pour être franc.

2.25/6 (pour l'interprétation de Hershey, et pour quelques effets réussis)

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Un film, un jour (ou presque) #404 : Circle (2015)

Publié le 14 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Circle :

Cinquante individus se réveillent soudain dans une même pièce circulaire, à l'équipement étrange et inconnu : incapables de bouger de la place qui leur a été assignée, sous peine de mort immédiate, ces cinquante personnes, toutes différentes en âge, sexe, origine et classe sociale, vont alors être contraintes de participer à un jeu mortel. À intervalle très rapproché, l'un d'entre eux est exécuté par une machine, au hasard... mais les captifs ont en réalité le choix : ils peuvent voter pour qui sera le prochain exécuté. Commence alors une partie improbable, dans laquelle humanisme, logique et individualisme vont s'affronter jusqu'à la mort...

Un thriller de sf indépendant en provenance des USA, et qui s'avère être, au final, une sorte d'épisode de la Quatrième Dimension ou d'Au-delà du Réel développé sur 90 minutes : c'est à la fois sa force - on a plus le temps de s'intéresser aux personnages, et à leurs choix - et sa faiblesse, puisqu'on sent clairement qu'un délayage a eu lieu, et que le tout tire un peu à la ligne.

D'autant que les arguments avancés çà et là par les protagonistes sont assez intéressants, mais qu'au bout d'un moment, on est un peu fatigué de ces jeux de pouvoir, de ces manipulations, et de ces engueulades finalement pas si différentes que ça de ce qu'on peut lire tous les jours sur le web, lorsque le moindre sujet un peu politique ou controversé est abordé.

Bref, ça se regarde, sans être exceptionnel, c'est globalement bien joué (à noter Julie Benz, dans le rôle de l'une des cinquante victimes), mais la toute fin paraît un peu trop polarisante pour son propre bien.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #417 : L'Odyssée de Pi (2012)

Publié le 21 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

L'Odyssée de Pi (Life Of Pi) :

Après avoir choisi de s'installer au Canada, la famille Patel prend le bateau en compagnie de toute la ménagerie de son zoo. Mais une tempête coule le navire, et Pi (Suraj Sharma) le fils Patel, se retrouve bientôt seul sur une embarcation de secours, en compagnie d'un tigre du Bengale. Débrouillard et intelligent, Pi doit désormais découvrir comment survivre en pleine mer, jusqu'à pouvoir rejoindre la civilisation...

Un film plutôt joli, signé Ang Lee, et qui fonctionne sur plusieurs niveaux évidents (la métaphore et le discours sur la Foi, l'odyssée, etc), sans toutefois être parfait.

En effet, non seulement le métrage met un temps certain à vraiment se mettre en place (des coupes auraient peut-être permis de redynamiser tout ça), mais en plus, il se dégage une sorte d'impression d'artificialité dans le procédé et le traitement, qui peut gêner par moments : l'artifice du narrateur peu fiable, et de l'interview par le journaliste (qui explique lourdement au spectateur la métaphore et les thématiques du film, sur la fin), est un peu facile, et le trop plein d'effets numériques est un outil à double tranchant, qui peut totalement enchanter, comme paraître laid et toc le temps d'une scène ou deux.

Néanmoins, une fois l'aventure débutée, on ne voit pas le temps passer, et Ang Lee maîtrise totalement son art.

Un très joli tour de force technique, qui aurait probablement mérité de raccourcir son prologue, pour rajouter encore d'autres péripéties marines (histoire de vraiment mériter le titre français d'Odyssée).

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #678 : Back in Time (2015)

Publié le 27 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Back in Time :

Un documentaire américain sur le film Retour vers le Futur, la dévotion de ses fans, et la lucrative franchise qui a découlé du succès de ce métrage.

Pendant un premier tiers de ces 90 minutes, on se dit que ce documentaire est assez sympathique : concentré sur le premier métrage de la trilogie, le métrage bénéficie d'interviews de presque tout le monde, de Silvestri à Spielberg et Zemeckis, en passant par toute la distribution (Thomas F. Wilson et Crispin Glover exceptés), et par bon nombre d'invités, qui permettent tous de retracer de manière plutôt intéressante la genèse du film, sa production, et son influence.

Et puis soudain, passé la première demi-heure, on a droit à un immense coup de frein, puisque le documentaire s'intéresse alors à la DeLorean, aux fans obsessifs qui la collectionnent et la restaurent, etc. Back in Time devient alors totalement redondant, et assez plat, basculant d'un documentaire sur Retour vers le Futur, à un documentaire sur les fans de Retour vers le Futur. On commence à s'ennuyer, on remarque que le temps commence à passer, et on finit par se dire qu'il ne reste qu'une petite demi-heure pour traiter de Retour vers le Futur 2 et 3, ce qui est peu.

Et effectivement, les deux suites sont résumées par Dan Harmon, interrogé face caméra, et qui, toujours aussi cynique et lourd, nous explique que BTTF 2 et 3 sont de grosses merdes qui n'existent pas (un peu comme les fans d'Indiana Jones qui aiment à faire l'impasse sur le quatrième opus, dont on apprend d'ailleurs que la scène du réfrigérateur provient du script du premier Retour vers le Futur). C'est à peu près là toute l'étendue du traitement critique et du retour sur les deux suites de la franchise, qui sont presque plus ignorées que tous les produits dérivés produits depuis.

Tout au plus le documentaire revient-il sur les innovations technologiques du deuxième film (l'hoverboard, les voitures volantes, etc), mais ça s'arrête là.

Très décevant, en fin de compte, Back in Time ressemble à une ébauche de rétrospective, totalement incomplète, et peu satisfaisante, que ce soit pour les fans ou pour les novices.

Un minuscule 3/6 (et encore, je suis généreux)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Un film, un jour (ou presque) #412 : Zoom (2016)

Publié le 14 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Zoom :

Emma (Alison Pill), employée dans une fabrique de sex dolls, est frustrée par sa poitrine ; elle passe le temps en dessinant les aventures d'Edward (Gael Garcia Bernal), un réalisateur de blockbusters très bien membré voulant s'essayer au cinéma d'art et d'essai, en filmant la vie de Michelle (Mariana Ximenes), une mannequin voulant se reconvertir dans l'écriture, mais devant faire face aux préjugés de son entourage ; cette même Michelle qui, dans son carnet, raconte les aventures d'Emma...

Une comédie indépendante brésilo-canadienne qui fait un peu penser au cinéma de Charlie Kaufman, mais en nettement moins maîtrisé et intéressant.

Ça commence pourtant assez sympathiquement, avec un duo Pill/Labine qui fonctionne bien, de l'humour et du second degré, et tout un propos (pas très subtil, il faut bien l'avouer) sur les complexes physiques, les apparences, l'objectification, etc... et puis rapidement, alors que le film se plonge dans les deux autres réalités (le rendu visuel façon "Take on me" de l'histoire d'Edward est d'ailleurs très réussi), on commence à rapidement s'ennuyer.

Si on y retrouve effectivement les mêmes thématiques (plus ou moins bien traitées), l'émasculation virtuelle et réelle d'Edward n'est pas plus drôle que ça, et l'intrigue de Michelle est littéralement filmée comme un film d'art et d'essai, à savoir de manière expérimentale, et soporifique.

On se surprend donc à attendre avec impatience que le métrage revienne sur Emma, mais là, malheureusement, le tout bascule progressivement dans une histoire de trafic de drogues particulièrement insipide et improbable.

On se retrouve donc avec un film qui finit par tourner en rond, et qui ne retrouve brièvement un peu d'intérêt que lorsque les trois mondes convergent, à la toute fin.

Mais c'est un peu trop tard pour convaincre.

Un minuscule 3/6 (pour Alison Pill, comme toujours attachante)

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Un film, un jour (ou presque) #415 : Hunt For The Wilderpeople (2016)

Publié le 17 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Aventure, Nouvelle-Zélande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hunt For The Wilderpeople :

En Nouvelle-Zélande, Ricky (Julian Dennison), un garçon rebelle passant de famille d'accueil en famille d'accueil, arrive dans la ferme de Bella (Rima Te Wiata) et de son époux Hec (Sam Neill), un baroudeur grognon. Mais lorsque Bella décède subitement, Ricky décide de s'enfuir plutôt que d'être repris par les services sociaux. Cependant, Hec finit par le retrouver, et le duo, accusé d'avoir tué Bella par les autorités, n'a d'autre choix que de fuir dans les forêts néo-zélandaises...

Une comédie d'aventure néo-zélandaise signée Taika Waititi, le réalisateur de Vampires en toute intimité, et du futur Thor Ragnarok, ce Hunt for the Wilderpeople est bien filmé, plutôt bien écrit et interprété, et l'environnement naturel néo-zélandais est vraiment bien mis en valeur à l'écran.

Un métrage qui a donc tout pour plaire, et qui a logiquement reçu les louanges de bon nombre de critiques et de spectateurs... malheureusement pour moi, je suis complètement passé à côté.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais je ne me suis pas amusé, je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages, je n'ai pas aimé l'illustration musicale et je me suis même un peu ennuyé sur la longueur, tout en voyant clairement à l'écran les qualités tant louées par autrui.

Donc je ne saurais quoi dire sur ce film... c'est compétent, mais je n'ai pas accroché (d'un autre côté, je suis généralement réticent au cinéma de Wes Anderson, comme par exemple Moonrise Kingdom, auquel Wilderpeople est régulièrement comparé, donc ceci explique peut-être cela)

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #418 : Comme des Bêtes (2016)

Publié le 22 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Animation, Comédie, Illumination

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Comme des Bêtes (The Secret Life of Pets) :

Max (Louis C.K.), un Jack Russell, voit son quotidien new-yorkais très confortable être soudain chamboulé par l'arrivée de Duke (Eric Stonestreet), un énorme chien adopté dans une fourrière. Rapidement, l'opposition entre les deux canins est cependant mise de côté lorsqu'ils se trouvent confrontés, aux côtés de tous leurs amis (Bobby Moynihan, Lake Bell, Jenny Slate, Albert Brooks, Tara Strong, Chris Renaud, Hannibal Buress), à Snowball (Kevin Hart), un lapin nain psychopathe et rebelle qui dirige un mouvement de rebellion d'anciens animaux domestiques vivant désormais dans les égoûts.

Un film d'animation signé Illumination Entertainment (les créateurs de Moi, Moche et Méchant et des Minions), et auquel je n'ai absolument rien à reprocher sur un plan technique : c'est coloré, dynamique, drôle, c'est bien animé, les personnages ont tous des bouilles attachantes... bref, aucun problème sur ce plan-là.

À l'identique, le doublage est compétent (cela dit, j'ai eu un peu de mal avec Kevin Hart en antagoniste, tant il est omniprésent et envahissant, que la voix de Hart est immédiatement identifiable, et fait qu'on a tendance à le voir lui, plutôt que son personnage), et la bande originale de Desplat est adéquate (bien que très peu mémorable).

En résumé, donc, le métrage est assez sympathique pour ce qu'il est : une histoire de chiens et de chats qui se promènent, une sorte de Ferris Bueller animalier... et c'est tout.

C'est bien là mon problème avec ce Comme des bêtes : son scénario s'avère trop basique, trop classique, et beaucoup trop calibré et générique pour rester dans les mémoires, ou pour fonctionner d'un point de vue émotionnel (comme le font les meilleurs Pixars) ; et parallèlement, il manque un peu trop de punch, de folie et de gags originaux pour se démarquer du tout venant des productions Dreamworks et compagnie.

Une succession de vignettes pas désagréable, mais un peu creuse et anecdotique, et qui, c'est le plus embêtant, ne parvient jamais à être aussi amusante que pouvait l'être la bande annonce initiale.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #420 : Les Racines de l'Amour (2016)

Publié le 24 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Racines de l'Amour (Love on a Limb, aka Seeds of Love) :

Lorsque le maire d'une petite ville engage Kyle (Trevor Donovan), un spécialiste, pour couper le vieux chêne qui trône au milieu de la place du village, Aimie (Ashley Williams), une activiste qui est de toutes les causes, décide de se mobiliser, et de s'enchaîner à l'arbre. Mais lentement, Kyle et Aimie vont découvrir qu'ils ont beaucoup en commun...

Je l'ai déjà dit en ces pages, j'aime beaucoup Ashley Williams, qui possède une fraîcheur et un enthousiasme qui manquent à de nombreuses actrices de rom-com. Mais là, dans ce Love on a Limb (titre sans rapport avec le film, d'ailleurs ; le titre original, Seeds of Love, n'était guère meilleur), bof.

La faute au script, ultra-basique, et qui tente de faire en 90 minutes ce que bon nombre de séries télévisées ont fait en 25 ou 40 minutes (le concept de l'arbre à sauver, c'est un classique) ; la faute à l'écriture, qui trop régulièrement, fait de l'héroïne une donneuse de leçons arrogante, irritante et prétentieuse, persuadée que tout le monde partage forcément son opinion, et qu'elle doit l'imposer à tous ceux qui ne la comprennent pas... un personnage assez antipathique, que même le capital sympathie de l'actrice ne parvient pas à sauver ; et la faute à quelques sous-intrigues sans grande utilité (la romance de Marilu Henner, ses problèmes financiers...), et à des personnages secondaires peu mémorables, ce qui tire un peu plus ce téléfilm Hallmark vers le bas.

Non pas qu'il soit particulièrement mauvais, mais... c'est vraiment assez insipide, et parfois agaçant.

(et puis entre la pseudo explication psychologique expliquant l'attachement de l'héroïne à l'arbre, le cliché habituel du "bel homme qui a abandonné un métier urbain pour se consacrer à quelque chose de plus rural et physique, pour ne pas dire viril", et la solution trouvée pour tout régler, à la fin, au secours...)

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #537 : Paganini, le Violon du Diable (2013)

Publié le 15 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Histoire, Biographie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Paganini, le Violon du Diable (The Devil's Violonist) :

En 1830, au sommet de sa carrière, Paganini (David Garrett) est une superstar passant de scandales en scandales, sous l'influence de son imprésario, le diabolique Urbani (Jared Harris), qui manipule l'opinion publique comme personne. Jusqu'au jour où le violoniste arrive à Londres pour s'y produire, et loge chez John Watson (Christian McKay) : là, Paganini s'éprend de la fille de Watson, Charlotte (Andrea Deck), une jeune chanteuse à la voix d'or qui va bouleverser à jamais la carrière et la vie du virtuose...

Biopic pseudo-historique façon Amadeus, décrivant une période de la vie de Paganini, interprété ici par David Garrett, un violoniste-star de renom. Et ce choix de casting est assez logique, tous comptes faits, compte tenu de l'orientation du film : ici, Paganini est représenté comme une rock-star de son temps, avec groupie, drogue, sexe, solos de violon déchaînés et crises de conscience... donc choisir une rock-star de la musique classique actuelle pour l'interpréter, c'est assez cohérent.

D'autant plus logique que lors des séquences musicales de ce film, Garrett est impressionnant, et crédible de bout en bout. Dommage alors qu'il n'ait pas une once de charisme ou de présence lorsqu'il s'agit de jouer la comédie : malgré ses efforts, le personnage de Paganini est inexistant dès qu'il ne joue pas de son instrument, ce qui tire irrémédiablement vers le bas ce métrage, au script déjà assez vacillant.

Toute aussi vacillante, l'illustration musicale globale (la bande originale n'a pas grande logique ni cohérence), et la manière dont la majorité des personnages est écrite et interprétée : il y aurait pu avoir quelque chose de vraiment fascinant derrière l'idée qu'Urbani, peut-être, était véritablement le Diable, tentant de corrompre Paganini et ses auditeurs. Certes, cela aurait fait basculer le film dans quelque chose de plus surnaturel, mais ici, c'est une idée à peine effleurée : trop pour laisser le tout à l'état d'ébauche, et pas assez pour convaincre.

En résumé, le film est esthétiquement réussi, musicalement convaincant, mais son script est trop brouillon et superficiel, son lead pas assez charismatique, et le tout finit par manquer de direction et de cohérence. Dommage.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #414 : Yoga Hosers (2016)

Publié le 16 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Canada, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Yoga Hosers :

Colleen C. (Lily-Rose Depp) et Colleen M. (Harley Quinn Smith), deux adolescentes canadiennes employées d'une supérette, sont invitées à une fête par le garçon le plus populaire de leur lycée (Austin Butler). Mais elles sont rapidement confrontés au sombre passé nazi du Canada, qui se manifeste sous la forme improbable de saucisses nazies bipèdes et psychopathes (Kevin Smith), qui s'introduisent dans l'anus de leurs pauvres victimes...

Une critique que je vais faire simple et directe : c'est un désastre.

Depuis que Smith s'est mis à la marijuana de manière intensive et qu'il a réalisé que sa fanbase était suffisamment importante et dévouée pour financer tous ses films de manière quasi-indépendante, le bonhomme se contente d'enregistrer des podcasts, de fumer, et de tourner, de temps à autre, un film à partir d'une idée débile survenue en plein podcast enfumé.

Et donc, après Tusk, déjà bien bancal, voici Yoga Hosers : jamais drôle (l'essentiel du film repose sur un unique concept : "les accents canadiens sont désopilants"), jamais rythmé, jamais bien écrit, totalement à la gloire des filles de Kevin Smith et de Johnny Depp, plein de caméos inutiles (Depp et Vanessa Paradis en tête), de meublage honteux (trois morceaux chantés), un sous-Clerks au féminin pendant 50 minutes, et un vague semblant de comédie fantastique aux effets déplorables pendant le dernier tiers, avec un méchant interprété par un pote de podcast de Kevin Smith qui fait des imitations (et qui se fait le porte parole de Kevin Smith en voulant buter tous les critiques d'art - et donc de cinéma).

Le pire étant que les deux héroïnes (amies d'enfance IRL) ont une bonne alchimie et sont assez naturelles... mais c'est tout le reste du film qui est à jeter.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #529 : Brother Nature (2016)

Publié le 5 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, SNL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Brother Nature :

Politicien ambitieux sur le point de se présenter pour un poste au Congrès américain, Roger (Taran Killam) va passer de brèves vacances en compagnie de sa compagne Gwen (Gillian Jacobs) dans le chalet lacustre familial de cette dernière. Là, il rencontre la famille nombreuse et excentrique de Gwen, notamment Todd (Bobby Moynihan), un animateur de camp de vacances exubérant et envahissant bien décidé à faire de Roger son meilleur ami, coûte que coûte.

Une comédie américaine estampillée SNL, produite par Lorne Michaels, et mettant en scène plusieurs membres du cast du SNL (Killam, Moynihan, Kenan Thompson, Aidy Bryant), ainsi qu'un bon paquet d'acteurs et actrices au capital sympathie certain (Gillian Jacobs, Rita Wilson, Bill Pullman, Kumail Nanjiani, Rachael Harris, David Wain...).

Seul problème : non seulement le métrage est assez dérivatif et convenu (la configuration "mec coincé et sérieux + petit gros saoûlant et envahissant mais qui a bon fond" est très classique, on pense notamment aux films de John Candy, cf The Great Outdoors), mais en plus, si Moynihan tient bien son personnage de trublion fatigant, Killam s'avère malheureusement trop terne pour faire un protagoniste intéressant.

Un film qui manque d'humour percutant, qui est trop calibré et basique pour son propre bien, et qui finit par lasser.

2/6 (pour la distribution)

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