Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1106 : Jojo Rabbit (2019)

Publié le 28 Janvier 2020 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Histoire, Nouvelle-Zélande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Jojo Rabbit (2019) :

Âgé de dix ans, Jojo Betzler (Roman Griffin Davis) vit avec sa mère Rosie (Scarlett Johansson) en Allemagne, alors qu'approche la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Passionné par Hitler (Taika Waititi), qui est par ailleurs son ami imaginaire, Jojo décide de rejoindre les Jeunesses Hitlériennes, mais un accident le blesse sérieusement, et l'oblige à rester un temps alité. Il découvre alors que sa mère dissimule une jeune fille juive, Elsa (Thomasin McKenzie), dans les murs de sa maison : indigné mais curieux, Jojo décide d'apprendre à mieux connaître celle-ci, afin d'écrire un livre décrivant en détail les mœurs des Juifs, et, à terme, d'impressionner le Fuhrer...

Dernier film de Taika Waititi (Thor Ragnarok, Vampires en toute intimité, Hunt for the Wilderpeople), adapté d'un livre, ce Jojo Rabbit était fréquemment vendu comme une comédie décomplexée sur les nazis, une sorte de Springtime for Hitler de 90 minutes, avec un Waititi cabotin dans le rôle d'un Hitler imaginaire.

Dans les faits, Jojo Rabbit est loin d'être cette satire déconneuse façon Papy fait de la Résistance : si toute la mise en place du film (un gros quart du métrage) est en effet de cet acabit, rapidement, le métrage évolue dans une direction plus dramatique, sincère et touchante. L'humour typiquement Waititien cède alors la place à plus d'émotion, et à un ton plus sérieux : un mélange des genres et des variations de tons qui ne fonctionnent pas toujours de manière optimale, mais qui restent tout de même intéressants de bout en bout, notamment grâce à une distribution convaincante (Johansson, Waititi, Sam Rockwell, Alfie Allen, Stephen Merchant, sans oublier les deux enfants, Thomasin McKenzie et Roman Griffin Davis, impeccables) et à la bande originale ludique de Giacchino.

Après, comme pour Wilderpeople, j'ai eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose pour totalement me convaincre. Peut-être une trame narrative plus forte et moins prévisible, je ne sais pas. Mais dans l'ensemble, ça reste très sympathique à suivre.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

Commenter cet article