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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Catch Review : WWE NXT TakeOver - Chicago (20/05/2017)

Publié le 28 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, WWE, NXT

Moins de 24 heures après le WWE UK Championship Special, et 24 heures avant WWE Backlash (que je ne chroniquerai pas dans ces pages, il ne faut pas abuser), place à la NXT.

WWE NXT TakeOver Chicago - 20/05/2017 :

- EY vs Roderick Strong.

Strong toujours avec l'entrée la plus insipide du roster (ça colle à son physique et à sa personnalité), et avec le finisher le plus bancal imaginable, pour un match méthodique et solide, qui ne fait pas d'étincelles, mais ouvre tranquillement la carte.

- Tyler Bate vs Pete Dunne, UK Title.

Match of the night, jusqu'à présent, et probablement match of the year pour la WWE, sans problème. Tellement réussi que le public a même fini par cesser de chanter "Ten !" dès que les catcheurs sont comptés hors du ring (comme ils le font toujours pour la NXT) et leur a fait une standing ovation en cours de match.

- Asuka vs Ruby Riot vs Nikki Cross, Women's Title.

Je n'aime pas du tout Super-Asukana, Ruby me laisse assez indifférent, et j'ai toujours apprécié Cross... donc un match parfois frustrant, parfois approximatif au niveau du timing, mais dans l'ensemble assez homogène et tout à fait honorable. Sauf le finish, assez bof.

- Hideo Itami vs Bobby Roode, NXT Title.

Le placement de ce match sur la carte trahit assez tôt le résultat de l'affrontement, et celui-ci est ce à quoi on pouvait s'attendre entre les deux hommes : un Roode stratégique, un Itami en demi-teinte qui passe son temps à donner des coups de pied, et un public qui s'endort un peu devant le match, çà et là, parce que c'est trop méthodique pour lui.

- Authors of Pain vs DIY, NXT tag titles, ladder match.

Contrairement aux fanboys de la NXT, je ne suis pas forcément grand amateur de DIY, donc le post-match m'a laissé totalement marbre, mais l'affrontement, en soi, était sympatoche. Pas forcément ultime, un peu mollasson çà et là et à la fin un peu décevante, mais sympatoche.

 

Dans l'ensemble, un show assez homogène, mais à la carte totalement éclipsée par Bate/Dunn. C'est dommage, parce que le reste était plutôt compétent, mais tout de même un bon niveau en-dessous du match de championnat UK.. Au final, tout de même, un très bon Takeover.  

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Les bilans de Lurdo : Legion, saison 1 - première partie (2017)

Publié le 28 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Fantastique, Action, Marvel, FX

Adaptation libre des comics Marvel centrés sur le personnage de Legion/David Haller, cette série en 8 épisodes est la première collaboration Marvel/FX, créée et showrunnée par Noah Hawley (Fargo), et produite par Bryan Singer.

Au programme, le destin improbable de David (Dan Stevens), schizophrène depuis son plus jeune âge, et qui découvre, après un séjour en hôpital psychiatrique, qu'il n'est peut-être pas fou : recueilli par Melanie Bird (Jean Smart), qui supervise un groupe de jeunes gens possédant des pouvoirs incroyables, David découvre qu'il est un mutant aux multiples dons psychiques particulièrement puissants et qu'il est la cible du gouvernement, ainsi que d'une présence maléfique qui hante ses souvenirs... 

Legion saison 1 - première partie

1x01 - Chapitre 1 :

Interrogé par le gouvernement, David explique comment, lors de son séjour dans un asile en compagnie de Lenny (Aubrey Plaza), il s'est épris de l'intouchable Syd (Rachel Keller) : une situation qui a rapidement dégénéré, et a débouché sur la mort de Lenny. Heureusement pour David, Melanie Bird et ses troupes veillent sur lui... 

Un pilote ébouriffant écrit et réalisé par Noah Hawley, et qui s'avère une note d'intention parfaite pour le reste de la série : c'est dense, c'est complexe, c'est maîtrisé de bout en bout, ça demande une attention constante du spectateur, et surtout, c'est très ambitieux, à la limite de l'expérimental.

On sent bien que Hawley a réellement pensé et construit ce pilote en amont, pour restituer au maximum sur le spectateur la réalité vacillante de David, au travers d'un jeu de formats visuels, d'effets spéciaux, et de l'interprétation très convaincante de Dan Stevens. Un excellent début, parfois déstabilisant, et qui laisse augurer du meilleur pour la suite.

 

1x02 - Chapitre 2 : 

Désormais entre les mains de Bird et de ses associés, David entame une thérapie grâce aux pouvoirs de Ptonomy (Jeremie Harris), capable d'explorer les souvenirs d'autrui. Mais ce qu'ils trouvent dans les souvenirs de David est des plus confus et sinistres, et il apparaît vite que les pouvoirs du nouvel arrivant dépassent tout entendement...

Le show continue d'être un immense puzzle que l'on continue d'assembler, pièce par pièce, notamment grâce aux explorations des souvenirs du héros. De quoi imposer une ambiance très étrange et pesante, constamment empreinte d'une menace indéfinissable et parfois improbable.

Noah Hawley reste à l'écriture, mais la réalisation de Michael Uppendahl se fait un peu plus posée, et un peu moins expérimentale : rien de bien dramatique, cependant, ni rédhibitoire.

Un bémol pour moi, pourtant : le personnage de Syd. Non seulement ses limites et son handicap sont vraiment trop proches de ceux de Rogue/Malicia pour me convaincre (bien que je me doute qu'à un moment ou à un autre, ils entreront en ligne de compte pour vaincre le Big Bad aux yeux jaunes), je ne suis pas vraiment convaincu par l'actrice, assez terne, et aux choix de jeu parfois assez moyens.

 

1x03 - Chapitre 3 : 

Décidé à mieux contrôler ses pouvoirs avant d'aller secourir sa soeur captive du gouvernement, David se plonge toujours plus profondément dans ses souvenirs, jusqu'à ce que Bird, Syd et Ptonomy découvrent qu'une présence maléfique aux yeux jaunes rode dans l'esprit du jeune homme...

Hawley n'est plus à l'écriture ni à la réalisation, et le tout semble s'assagir un peu, formellement, tout en restant assez inventif et original (mais un peu moins maîtrisé).

La lente montée en puissance de l'être aux yeux jaune est très bien amenée, tout comme l'exploration des souvenirs de David, qui prennent régulièrement un tour assez sinistre (tout ce qui a trait au livre d'enfant).

Je regrette néanmoins qu'Aubrey Plaza reste, pour l'instant, dans son registre habituel de la fille sarcastique, rebelle et ironique, et j'espère que cela va bientôt changer, pour quelque chose de plus intéressant.

 

1x04 - Chapitre 4 : 

Tandis que David est pris au piège sur le plan astral, où il rencontre Oliver Bird (Jemaine Clement), Syd, Ptonomy & Kerry partent mener l'enquête, pour tenter de démêler le vrai du faux de ce qu'ils ont observé dans les souvenirs de David.

Premier épisode qui me laisse un peu mitigé, la faute à un certain déséquilibre entre l'intérieur de l'esprit de David (très réussi visuellement, avec le scaphandrier, et Jemaine Clement totalement excentrique et déjanté), et l'enquête extérieure des compères de David, aux prises avec The Eye.

En théorie, les deux versants de l'épisode auraient pu donner quelque chose d'intéressant, mais en pratique, le temps de présence à l'écran de l'enquête écrase littéralement le reste de l'épisode.

Et là, double problème : non seulement on a l'impression d'une sous-intrigue sans beaucoup de contenu (et donc avec pas mal de meublage graphique et visuel, comme la mise en parallèle un peu pataude combat en pleine nature/pas de danse de Clement, alors que dans les épisodes chapeautés par Hawley, le script et les images n'étaient que rarement gratuits), mais en plus, on se retrouve avec un épisode grandement centré sur Jeremie Harris, Rachel Keller et Amber Midthunder.

Et autant je n'ai rien à redire à la prestation de Harris, classe et mystérieux, autant pour les deux autres, aïe. Midthunder est probablement la moins bien lotie des personnages de la série : les scénaristes ont tenté de jouer le mystère sur sa nature de "siamoise psychique" (malheureusement, on pouvait se douter de quelque chose de ce genre dès l'épisode précédent, si ce n'est avant), et par conséquent, elle est toujours restée en retrait... et finalement ce n'était pas plus mal, parce que l'actrice n'a pas vraiment les épaules pour son rôle. Elle semble un peu perdue et limitée, ses scènes d'action sont assez mal filmées, et par conséquent, on se moque bien de son sort.

Quant à Rachel Keller/Syd... *soupir*. Dès l'épisode 02, je sentais que quelque chose ne passait parfois pas avec son interprétation, et là, ça se confirme, entre sa voix off plate et générique, ses expressions pas toujours en accord avec ce qu'elle dit ou doit exprimer, bref, je ne suis définitivement pas fan.

En résumé, un épisode vraiment en demi-teinte, sauvé par tout ce qui se déroule sur le plan astral.
 

Bilan de mi-saison

Malgré ces réserves vis à vis d'une partie de la distribution féminine de la série, et d'un début de meublage visuel dès que Hawley n'est pas au scénario ou à la réalisation, je reste très optimiste pour la seconde moitié de la saison. De par son approche rétro-futuriste-70s, et son audace visuelle et narrative, Legion est déjà à mille kilomètres au-dessus des autres productions télévisées Marvel, qu'elles soient sur Netflix ou ailleurs.

Voire même - sacrilège, je sais - cette série semble nettement plus ambitieuse, créative et intéressante que le travail cinématographique de Bryan Singer sur la franchise mutante.

Certes, ce n'est pas forcément un exploit (la production télévisuelle Marvel est assez médiocre, et les derniers X-men de Singer sont trop souvent boursouflés et creux), mais c'est néanmoins à souligner.

Malheureusement, le revers de la médaille, c'est aussi que l'approche très particulière de Legion fait que cette série ne plaira clairement pas à tout le monde, c'est une évidence. En ce qui me concerne, pour l'instant, j'accroche, et je continue avec grand plaisir.

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Catch Review : WWE United Kingdom Championship Special (19/05/2017)

Publié le 27 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, WWE, UK

La WWE est bien décidée à dominer l'industrie du catch, partout autour de la planète, et cela passe par tous les styles régionaux : suite au succès de l'United Kingdom Championship Tournament de janvier dernier (cf ici et ), la compagnie se prépare à lancer une émission dédiée à la scène UK (un peu comme ce qu'ils ont fait pour 205 Live/les cruiserweights), et fait donc monter la pression avec cet épisode spécial de 90 minutes, en direct de Norwich, en Angleterre, commenté par Jim Ross et Nigel McGuinness.

WWE United Kingdom Championship Special :

- Wolfgang vs Joseph Conners.

Un affrontement méthodique, pépère, pas particulièrement mémorable, mais pas forcément mauvais pour autant, notamment parce que le selling de Wolfgang était consistant. Wolfgang et Conners ont cependant des apparences trop génériques pour vraiment marquer les esprits.

- Rich Swann & Dan Moloney vs TJP & Brian Kendrick.

Je ne suis pas certain de ce que ce match fait là, on n'est pas dans un 205 Live Special, mais bon... pas de surprise, un tag match solide, avec TJP & Kendrick qui jouent les super-heels, Moloney le favori du public, et Swann qui est de plus en plus un R-Truth 2.0. Solide, donc, mais pas exceptionnel ni mémorable, à nouveau.

- Trent Seven vs Pete Dunn, #1 Contender for the UK Title.

Dunn fait vraiment un méchant formidable, sadique et brutal, qui torture le bras blessé et les articulations de Seven avec un rictus sadique sur le visage. Un très bon match, plein de suspense, malgré les (ou grâce aux) limites imposées par le booking et la blessure de Seven.

- Tyler Bate vs Mark Andrews, UK Title match.

Un très bon match, tour à tour technique, dynamique, acrobatique, etc. Ça prouve encore une fois que s'il reste en bonne santé et évite les blessures, Tyler Bate devrait aller très loin dans ce business, possiblement même jusqu'à un ou plusieurs titres de la WWE. Et ça prouve aussi que la TNA a vraiment gâché le potentiel de Mandrews. 

 

Deux premiers matches anecdotiques, qui servaient de tour de chauffe pour le public anglais (très bruyant, mais aussi très dissipé), et deux matches finaux mettant la barre très haut, 24 heures avant NXT Takeover - Chicago. Les Anglais sont motivés, et si la WWE voulait bien les intégrer au roster principal, nul doute que Tyler Bate et Pete Dunn auraient une carrière en or, jusqu'aux sommets de leur profession.

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Les bilans de Sygbab - L'Homme de Nulle Part (1995-1996)

Publié le 27 Mai 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Fantastique, Thriller

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

L'Homme de Nulle Part (The Nowhere Man) :

The truth is out there.

Trust no one.

Si ces deux slogans sont fortement attachés à l'en-tête des épisodes de X-Files, ils auraient tout aussi bien pu être pleinement intégrés à un show qui surfe d'ailleurs sur la vague du succès rencontré par le monument télévisuel pré-cité. En effet, le concept du grand complot et la paranoïa qui y est liée sont des fondements majeurs de cette série créée en 1995 (soit un an après celle de Chris Carter). La grande différence provient du fait qu'au lieu de la délayer avec des loners baignant dans le fantastique, chaque épisode participe ici à la construction de l'intrigue générale, toujours plus complexe.

Dans un exercice aussi casse-gueule que de développer le thème de la conspiration, il faut féliciter les scénaristes pour avoir su conserver l'intérêt de chaque instant en évitant l'écueil de la prévisibilité, grâce à une perpétuelle remise en question de faits qui nous semblent acquis. L'évolution psychologique du personnage principal est à ce titre utilisée de manière remarquable pour brouiller les pistes et perturber le téléspectateur, qui s'identifie forcément à Tom Veil. Dès le pilote, le voir ainsi dépouillé des éléments qui représentent l'essence même de son existence à cause d'une simple photographie, et ce par une organisation à priori malsaine, ne peut que faire adhérer à sa quête de la vérité et à la lutte qu'il engage pour retrouver sa vie telle qu'elle était.

S'instaure alors un climat oppressant baigné d'une paranoïa aiguë, dans lequel Tom ne peut plus faire confiance à personne (ou alors, à ses risques et périls), d'autant que chaque moment de sa vie ou chaque personne qu'il a pu rencontrer par le passé semblent n'avoir jamais existé. Les événements pourraient commencer à devenir prévisibles à force de répétition d'un même schéma, mais la bascule s'opère lorsque est évoquée la possibilité que Tom aurait pu inventer les souvenirs auxquels il se raccroche tant.

Le doute ne s'installe pas que dans l'esprit du protagoniste mais également dans celui du public. Si ce n'était pas suffisant, l'idée d'une technologie pouvant aider à contrôler l'esprit des gens est introduite. Cela bouleverse à nouveau la tendance : et si celui que l'on voit évoluer depuis le début n'était en fait qu'un pantin dont les souvenirs ont été fabriqués de toutes pièces ? Le final semble aller en ce sens, mais peut-être n'était-ce qu'une nouvelle voie sans issue...

Ce jeu permanent influe bien évidemment sur la vision générale du personnage, qui passe du statut de héros prêt à tout pour défendre la vérité à celui de martyr victime d'une machination dont les ramifications dépassent l'entendement, et contre laquelle il ne peut rien faire. Son cheminement est une longue route vers l'enfer : après avoir été privé de sa famille, de ses amis, il est amené à douter de sa propre santé mentale, de ses souvenirs. Petit à petit, il est vidé de toute substance, mais il réussit à tenir encore et encore en se rattachant à l'importance des négatifs qu'il possède, sans pour autant en comprendre l'importance la plupart du temps.

C'est finalement sa quête qui lui donne la force d'avancer, un objectif en lequel il est bien obligé de croire. L'introduction de chaque épisode est représentative de cet état d'esprit : "I keep this journal to prove these events are real. I know they are. They... have to be."

Sa volonté de poursuivre ce but y est clairement affichée, mais ses doutes également, et cela démontre l'habileté des scénaristes : il est assez osé de nous dévoiler la trame principale de cette manière. La voix-off permet également, après le générique, de faire le point sur les états-d'âme d'un personnage qui se désociabilise de plus en plus, et pour nous informer sur ce qu'il compte faire afin de poser le contexte.

Ce procédé est essentiel dans la mesure où la série repose sur un seul et unique protagoniste dont la crédibilité est assurée par un Bruce Greenwood à la performance remarquable de bout en bout : il fait pleinement ressentir la perte de repères de son personnage ainsi que sa longue descente aux enfers. Mais il n'est pas le seul à exceller car de nombreux autres personnages - forcément éphémères - sont portés par des acteurs généralement impeccables.

Ces rencontres se font au gré des pérégrinations de Tom, ce dernier étant constamment en fuite. De fait, outre un manque de repères évident puisqu'il évolue toujours dans un environnement différent, cela l'oblige à naviguer entre les petits boulots afin de subvenir à ses besoins. Les scénaristes en tirent parti au mieux en n'hésitant pas à proposer des épisodes un peu différents, notamment en effectuant quelques incursions dans le monde du fantastique ou de la science-fiction.

Entre la rencontre avec un gamin doté de pouvoirs divinatoires, celle avec un adolescent génie de l'informatique et adepte de la réalité virtuelle, ou encore une histoire d'OVNI un peu alambiquée, les idées ne manquent pas. La présence de tels éléments peut étonner dans un premier temps, mais au vu des révélations finales il s'avère que c'est une manière supplémentaire de nous prévenir que la série n'est pas ce qu'elle semble être.

Malgré un acteur charismatique, une histoire solide et une ambiance étouffante, la série n'a malheureusement jamais trouvé son public et s'est trouvée stoppée dans son élan. Elle avait pourtant réussi à se démarquer admirablement de X-Files, prouvant une fois de plus que le traitement, ici sérieux et rigoureux, est plus important que le thème.

Encore l'une de ces trop nombreuses séries sacrifiées sur l'autel de l'audience, alors qu'elle avait un potentiel incroyable. Il n'en reste pas moins qu'elle marque les esprits, même si cette fin de saison prometteuse provoque une immense frustration de ne jamais pouvoir regarder une suite qui n'existe pas.

Un peu à l'image de son personnage principal...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 6 (7/9)

Publié le 21 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Review, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon passage en revue de la saison 6 de Star Trek Voyager, entamée il y a près de deux mois, une saison qui reste globalement assez toujours assez inégale, naviguant entre épisodes très moyens et d'autres plus sympathiques...

Star Trek Voyager, saison 6

6x19 - Child's Play :

Lorsque les parents de l'un des jeunes Borgs recueillis par le Voyager reprennent contact, ni Seven ni l'adolescent ne semblent prêts à se séparer l'un de l'autre...

Un épisode plutôt bien interprété, tant par le jeune acteur que par Jeri Ryan (ce qui n'est pas surprenant), plutôt bien écrit, et qui continue de développer une continuité d'une semaine à l'autre, avec ces quatre jeunes Borgs qui évoluent et se développent.

C'est particulièrement agréable, après 6 saisons d'épisodes indépendants et de reboots systématiques, et bien que cela entraîne quelques soucis, çà et là (on peut se demander où est passé le bébé borg animatronique ?), ça fait un bien fou.

Malheureusement, cela amène aussi un rebondissement de fin d'épisode un peu forcé et précipité, bien que finalement assez logique (après tout, le choix de Marc Sheppard dans le rôle de l'un des deux parents ne pouvait pas être anodin), et qui semble pourtant uniquement là pour justifier à posteriori l'état du cube borg dans Collective, ainsi que pour permettre un peu d'action gratuite et superflue dans les cinq dernières minutes.

Mais dans l'ensemble, c'était plutôt agréable à suivre, et le développement de la relation de Seven avec ses enfants adoptifs est très plaisante. 

 

6x20 - Good Shepherd :

Après leur évaluation décevante, Janeway décide de partir en mission en compagnie de trois sous-officiers : un quasi-autiste arrogant, un hypocondriaque, et une jeune bajoranne dépassée par les demandes de son poste... mais bien évidemment, la mission se complique.

L'équivalent de Lower Decks pour Voyager, avec des guests inégaux : autant Zoe McLellan est particulièrement attachante en bajoranne maladroite, autant les autres sont plus polarisants et clichés, entre le Sheldon Cooper-bis et le malade imaginaire.

En fait, l'épisode a beau être sympathique et très regardable, il arrive un peu tard dans la vie de la série, et aurait été nettement plus intéressant dans ses premières saisons (en plus de permettre d'établir des personnages secondaires sur la durée), un peu comme le 1x16 à l'époque.

De plus, au niveau des défauts, on a vraiment l'impression que le script a été amputé de toute sa conclusion, et qu'il se finit un peu de manière bâclée et frustrante. M'enfin bon... dans l'ensemble, c'était assez honorable.

 

6x21 - Live Fast And Prosper :

Alors que le Voyager connaît une vague de pannes techniques et a besoin de réparations, l'équipage découvre que des extraterrestres se font passer pour Janeway & co, et profitent de cette usurpation d'identité pour arnaquer de nombreuses peuplades aux quatre coins du quadrant...

Un épisode réalisé par LeVar Burton, plutôt sympathique dans l'ensemble, pas très sérieux, et qui manque simplement un peu de rythme pour être vraiment excellent.
 

À suivre...

(épisodes 6x01-03 ; 6x04-06 ; 6x07-09 ; 6x10-12 ; 6x13-15 ; 6x16-18)

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Les bilans de Sygbab - Invasion Planète Terre : Saison 5 (2001-2002)

Publié le 20 Mai 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Science-Fiction, EFC

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, et quand il n'aime pas ce qu'il a vu, il est plutôt virulent... Surtout quand il entame une conversation avec un téléspectateur qui ne comprend rien !

Invasion Planète Terre (Earth : Final Conflict) - Saison 5, a.k.a. Buffy the Space Vampire Slayer :

"- ...

- Euh, bonsoir. Vous n'avez pas l'air dans votre assiette dites donc, que se passe-t-il ?

- Oh, je sors d'une très mauvaise expérience télévisuelle, je suis en état de choc. Mais en même temps c'est un soulagement, j'ai l'impression de m'être débarrassé d'une sacrée corvée.

- Aussi mauvaise que la dernière fois ?

- Pardon ?

- Oui, vous ne vous rappelez pas ? Je vous reconnais, nous avions parlé ensemble de la saison 2 de cette magnifique série qu'est SeaQuest DSV.

- Ah... Et merde, c'est bien ma veine.

- Il s'agissait de quoi cette fois-ci ?

- La saison 5 d'une série posthume en l'honneur de Gene Roddenberry, qui en avait développé l'idée alors qu'il s'occupait de Star Trek. Earth Final Conflict, pour être plus précis.

- Ah oui je vois ! Mais encore une fois je ne vous comprends pas. Qu'est-ce que vous lui reprochez à cette saison ? Elle est très bien, c'est une sacrée conclusion à une grande série qui a su passionner tout au long de son existence.

- Oui, bien sûr... C'est vrai que voir un plan final sur une Renee Palmer qui part à la découverte de l'univers avec Liam, un Taelon et un Atavus, c'est tout à fait ce que j'attendais. La couleuvre est un peu grosse à avaler quand les scénaristes essaient de nous faire croire que le conflit final dont il est question depuis le début concerne la destinée d'une blondasse arrivée en cours de série, et qui se prend pour Buffy. Mais c'est bien, tous les personnages auront eu une destinée dans cette série : Boone, Liam, Juliet Street... Et à chaque fois, c'est complètement foireux. La destinée des scénaristes de la série serait-elle d'être des losers pour l'éternité ?

- Je vous trouve un peu dur avec Renee, c'est un personnage martyr qui lutte contre les aliens sans que personne ne lui apporte son soutien excepté son cercle d'amis très fermé, et qui endure beaucoup de pertes puisqu'elle voit disparaître tous les êtres qu'elle aime. Et je ne vois pas le rapport avec Buffy.

- Pourtant il est clair : une destinée, et une lutte contre des vampires. Sauf que ceux-ci sont des aliens. Mais elle n'est même pas crédible dans son rôle de combattante : elle commet sans cesse des erreurs, et elle passe son temps à compromettre son quartier général secret en y invitant tout le monde. En ce qui concerne le côté martyr du personnage, ça fonctionnerait si seulement on en avait quelque chose à foutre. Quand, la plupart du temps, un protagoniste est antipathique et qu'aucun background n'a jamais été développé, ça relève de l'exploit de s'y attacher. Il est donc difficile d'éprouver une quelconque émotion lorsqu'elle fait face au décès de l'un de ses proches. À part dans le cas de Boone, mais là c'est juste parce que c'est choquant, honteux, scandaleux, inadmissible de l'avoir fait revenir pour jouer dans deux épisodes, et d'avoir le culot de le tuer hors champ. Lamentable.

- Je peux concevoir que sa mort soit dérangeante, mais c'est logique non ? Après tout, il dit lui-même que ce n'est plus son combat puisqu'il a passé trois ans dans les limbes. Il n'est donc pas incohérent que son manque d'entraînement lui fasse perdre ses réflexes et le mène droit à sa mort, à cause d'un manque d'attention aux dangers qui l'entourent.

- Merci mais les conjectures je m'en cogne aussi, ce qui m'intéresse c'est le factuel. Et il est complètement évident qu'il n'y a plus personne aux commandes du navire et que l'ensemble est à la dérive totale. D'ailleurs, Boone n'est pas le seul à revenir pour repartir aussi sec, sans gloire : le cas Zo'or est tout aussi parlant. Mais là c'est pire, car l'actrice revient pour jouer une femelle Atavus habillée d'une tenue de cuir, histoire de mettre en valeur des atouts que sa combinaison Taelon ne laissait pas entrevoir. Bien entendu, le personnage est tué vulgairement. J'ai déjà dit lamentable ? Alors innovons : affligeant.

- Je ne suis pas d'accord, la ligne directrice est claire, avec les Atavus et notamment Howlan qui veut dominer la Terre.

- Mais c'est de la merde ! Franchement, qui peut croire que la fusion entre les Taelons et les Juridiens a pu donner une espèce antérieure à leur évolution parallèle, et qui en plus se considère comme supérieure ??? C'est d'une bêtise et d'une crétinerie incommensurables.

- Moi, j'y crois.

- Oui, ça ne m'étonne pas. Même quand on n'a aucun talent, on peut toujours compter sur quelques abrutis lents du cerveau qui vont gober tout ce qu'on leur propose.

- Vous êtes à nouveau insultant !

- Ça m'a plutôt l'air d'une vérité. Il faut être sacrément crédule pour croire que les Atavus sont sur Terre depuis des millions d'années, et qu'ils l'avaient auparavant colonisée. Les Taelons seraient venus sans savoir qu'il était possible de les ramener à la vie, et Ma'el ne se serait même pas aperçu de leur présence ? Mais oui, bien sûr... Heureusement, le lien possible entre leur ADN et fait que l'humanité soit le chaînon manquant entre les Taelons et les Juridiens n'est pas établi. Ouf, parce que pour le coup, ça aurait été calamiteux. C'est déjà bien assez gratiné comme ça...

- C'est pas une question de crédulité, après tout le background des Atavus est développé. On voit leur planète, le passé du leader Howlan et de Juda, leur fils... Ça aide, quand même.

- Stop ! Vous êtes sûr que vous avez une cervelle ??? Ou tout du moins que vous savez vous en servir ? Il faudrait donc, en plus de toutes les aberrations déjà citées, accepter que par le plus grand des miracles les Atavus nés de la fusion entre Taelons et Juridiens sont exactement les mêmes individus que ceux qui étaient en stase ? Avec leurs propres souvenirs, mais aucun qui soit rattaché aux deux différentes entités qui les composent ? Au secours quoi, vivent les incohérences.

- Moi je crois plutôt que vous cherchez le mal partout, il n'y pas de trahison à l'esprit de la série.

- Bah non, c'est sûr. Rien que dans le générique, la voix off de Renee Palmer dit : "They came with the promise of peace. They lied. Their true mission was to dominate us." Mais c'est totalement faux ! La véritable mission des Taelons était d'attendre l'évolution des humains à un stade supérieur pour éventuellement fusionner avec eux et sauver leur espèce, et c'est seulement sous la houlette d'un Zo'or illuminé par ses visions de grandeur - dont les méthodes divisaient d'ailleurs le Synod - que cette tendance est apparue. Ce n'est pas une trahison ? Mon cul oui.

- Vous n'êtes pas obligé d'être grossier. Et puis avec toutes ces manipulations génétiques et ces multiples plans, je pense que la domination de l'espèce humaine était à l'ordre du jour. À ce sujet, les humains sont encore plus mal embarqués avec les Atavus, qui sont impitoyables et dangereux.

- Oui, surtout Howlan qui ne fait rien de la saison à part être obsédé par Renee, faire des grimaces pour montrer qu'il n'est pas content avec son rugissement à la con, et crever comme une merde de manière totalement décevante. Non mais vraiment, représenter ces aliens comme des vampires se nourrissant de l'énergie vitale des humains est un choix plus que douteux. C'est également assez drôle de voir qu'en début de saison ils sont invincibles, à tel point que Renee a l'idée débile de laisser un tueur en série s'échapper de prison pour les éliminer. Et puis, comme par magie, ils deviennent de plus en plus vulnérables, jusqu'à ce qu'ils soient désintégrés au simple contact d'un laser alors qu'ils en absorbaient l'énergie auparavant... Non non, on ne se fout pas de nous.

- Vous réfléchissez trop je pense, il faut savoir se laisser porter de temps en temps.

- Si je vous dit de sauter, vous le faites ?

- Non.

- C'est bien dommage.

- Oui enfin bon, il y avait quand même de bonnes choses, et des épisodes vraiment excellents, dont le centième.

- Merci de ne pas évoquer ce souvenir douloureux. Je suis friand de ces épisodes symboliques, qui sont toujours l'occasion de faire quelque chose de spécial. Là, on a droit à un épisode vraiment lourd sur la rébellion de la jeunesse, les parias et les asociaux, en tirant un trait grossier sur l'attirance qu'ils peuvent éprouver envers leur côté noir en ces temps de trouble ; en l'occurrence ici en voulant être un Atavus. C'est totalement impersonnel et non-événementiel, tout comme le final de la série dans lequel il ne se passe rien, si ce n'est la mort de Sandoval qui a au moins le mérite de passer de vie à trépas en ne regrettant rien. Pas d'auto-apitoiement ou d'excuses, il assume. Youpi, les scénaristes ont au moins ça de bon. Ça rattrape son traitement chaotique depuis des années, lui qui trahissait tout le monde et n'importe qui à tout bout de champ et en dépit du bon sens.

- Vous n'avez vraiment pas aimé en fait, mais c'est dommage de faire la fine bouche.

- Désolé mais ça n'a jamais été alléchant. C'est nul. À chier. Point final.

- Encore une fois notre désaccord est marqué. Je pense que je vais vous laisser.

- Excellente idée. Au fait, on a oublié de se tutoyer.

- C'est vrai. À bientôt, j'espère.

- Pas moi non. T'es trop débile."

 

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Un film, un jour (ou presque) #518 : D'amour et d'orchidée (2016)

Publié le 19 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

D'amour et d'orchidée (Late Bloomer) :

Ancienne nerd autrefois martyrisée par la peste du lycée, Jenny (Italia Ricci) est désormais une botaniste émérite. Elle revient néanmoins dans sa ville natale pour y aider sa mère (Beth Broderick) à vendre la demeure où elle l'a élevée, et fait là la connaissance de Frankie (Madison Pettis), une jeune lycéenne dans la même situation qu'elle ; elle retrouve aussi Shane (Nathan Parsons), l'ancienne coqueluche du lycée qui avait brisé son coeur, et qui tente alors de faire amende honorable...

Une rom-com PixL qui a pour principal intérêt la mise en parallèle de multiples sous-intrigues régulièrement développées, et touchant toutes les générations : la mère, la fille, les adolescents.

La distribution, d'ailleurs, est assez sympathique et attachante (notamment Ricci, vue dans Supergirl et dans Designated Survivor ; Parsons, lui, est nettement plus transparent, et la frangine Thorne est trop vieille pour être crédible en lycéenne), ce qui permet au spectateur de ne pas trop s'ennuyer pendant que le script déroule ses rebondissements prévisibles.

Un script qui, d'ailleurs, ne fait jamais vraiment dans la subtilité, en exposant clairement toute sa thématique, et en téléphonant tout son déroulement, dès ses cinq premières minutes.

Néanmoins, Ricci se donne à fond, et encore une fois, c'est une rom-com plus fraîche et divertissante que bon nombre de productions Hallmark récentes.

3.25/6, sur la force de la distribution.

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Un film, un jour (ou presque) #516 : Nounou malgré elle (2015)

Publié le 17 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Jeunesse, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nounou malgré elle (The Reluctant Nanny) :

Programmatrice de jeu vidéo à la recherche d'un emploi, Libby (Jessy Schram) croise, par le fruit du hasard, le chemin de Dan (Aaron Hill), un officier de police célibataire, qui s'occupe actuellement de deux enfants orphelins, et qui aurait bien besoin d'une nounou pour les surveiller pendant son absence. Sans argent ni toit au-dessus de sa tête, Libby finit par accepter et, progressivement, se rapproche des enfants et de Dan...

Comédie romantico-familiale (plus familiale que romantique, en fait) de la chaîne PixL, nettement plus classique et dans le moule des productions Hallmark (voire même ABC Family) que certaines de ses productions récentes, mais bénéficiant d'une distribution et de personnages attachants (rien que la profession de l'héroïne évite le cliché sur pattes), qui contribuent beaucoup au charme tranquille du métrage.

3.5/6 (par contre, l'affiche, ce n'est vraiment pas possible)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 6 (6/9)

Publié le 14 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon passage en revue de la saison 6 de Star Trek Voyager, entamée il y a plus d'un mois et demi, une saison qui reste toujours assez inégale, naviguant entre épisodes très moyens et d'autres plus sympathiques...

Star Trek Voyager, saison 6

6x16 - Collective : 

En mission, Tom, Harry, Chakotay et Neelix tombent nez à nez avec un cube borg en piteux état, contrôlé par seulement 5 drones, et ils sont capturés. Au Voyager de les tirer de là, et de composer avec ce collectif inhabituel composé d'adolescents à demi-assimilés.

Une variation semi-intéressante des épisodes borgs habituels, même si bizarrement, il est difficile de se sentir totalement concerné par l'épisode, tant ce n'est que ça : une énième variation (pas vraiment rythmée) des épisodes borgs de Voyager, qui continue d'affaiblir la menace représentée par cette race, et n'apporte pas grand chose, à part des personnages vaguement récurrents (qui sont cependant assez bien interprétés), un bébé borg animatronique (assez glauque), et un Harry Kim en danger (dont on se contrefout royalement, soyons francs).

 

6x17 - Spirit Folk :

Parce que le programme holographique est activé 24h/24, la communauté de Fair Haven commence à connaître des bugs visibles, et les personnages commencent à s'apercevoir de l'étrangeté et des pouvoirs improbables des membres de l'équipage du vaisseau...

Une suite indirecte de l'épisode 6x11, qui tient ici de la farce éhontée demandant de fermer les yeux sur plein de grosses ficelles et de raccourcis, et de laisser son cerveau au vestiaire.

Pour peu qu'on y parvienne, et qu'on ne soit pas trop allergique aux accents, à la musique, et à l'interprétation des Irlandais de service (sur lesquels le gros de l'épisode repose), alors le tout est assez regardable, et par moments, c'est même amusant.

Mais ça reste très très anecdotique. Et très décevant de la part de Bryan Fuller.

 

6x18 - Ashes to Ashes :

Quand Lyndsay Ballard, une enseigne de vaisseau tuée des années plus tôt, retrouve soudain le Voyager, elle explique qu'elle a été ramenée à la vie par une peuplade extraterrestre, qui l'a remodelée à son image. Mais la réintégration de la jeune femme à l'équipage n'est pas si facile, surtout pour son meilleur ami Harry Kim...

Un épisode qui aurait pu s'appeler "Rétrocontinuité", tant il use et abuse de ce concept pour rendre son postulat de départ plausible... tout en refusant formellement de prendre en compte la continuité réelle de la série, puisque si l'on commence à réfléchir un peu à ce qu'on nous dit à l'écran (la chronologie, les conditions de la mort de Ballard, sa présence à bord, ses rapports avec Kim), absolument rien n'est possible.

Si l'on ferme les yeux sur tous ces problèmes, cependant, l'épisode est très regardable, et plutôt bien interprété, malgré un maquillage extraterrestre assez peu inspiré, à mi chemin entre le Cardassien pour les hommes, et la Reine borg pour les femmes.

En fait, l'épisode est bien meilleur en théorie qu'en pratique, et l'exécution n'est pas à la hauteur de son postulat, à l'image de la sous-intrigue de Seven et des enfants borgs : ce n'est pas désagréable, et la continuité avec le 6x16 est bienvenue, mais c'est un peu maladroit et surligné, et la scène final, qui tente de relier au forceps les deux intrigues de l'épisode, arrive comme un cheveu sur la soupe...

 

À suivre...

(épisodes 6x01-03 ; 6x04-06 ; 6x07-09 ; 6x10-12 ; 6x13-15)

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Les bilans de Sygbab - Seaquest DSV : saison 3 (1995-1996)

Publié le 13 Mai 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Science-Fiction, Aventure

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

SeaQuest DSV - Saison 3 (a.k.a SeaQuest 2032 - Saison 1) : 

La note d'intention pour cette ultime saison est contenue dans le titre remanié : nous avons droit à un reboot de la série, qui part dans une toute autre direction. Pour cela, l'équipe scénaristique n'hésite pas à employer les grands moyens en éludant complètement le catastrophique cliffhanger du final de la saison 2. En effet, tout l'équipage se retrouve sur Terre dix ans plus tard, grâce à une explication assez risible et qui est bien commode pour justifier la disparition de deux membres.

Le contexte politique a bien changé : pendant que le SeaQuest était sur une autre planète, la géopolitique a subi de profondes modifications et a vu l'émergence de la confédération Macronésienne - dirigée par le président Bourne - et de l'Alliance, sa force militaire. Grâce à ses liens étroits avec ce nouveau leader, Deon a également pu étendre son empire économique par le biais de son entreprise Deon Industries. L'UEO s'en trouve donc fragilisée, et la paix n'est plus à l'ordre du jour tant une troisième guerre mondiale menace d'éclater à tout instant.

Le retour du sous-marin tombe donc à point nommé pour devenir un atout indispensable dans l'arsenal de guerre de l'UEO, sous la main de fer du Capitaine Hudson. Exit Bridger, qui a décidé d'aller à la recherche de son fils qui serait toujours en vie. Un prétexte fallacieux qui trahit le personnage, dont les fondements étaient liés à son deuil suite au décès de sa femme et la perte de son fils au combat. Passons...

Cette nouvelle orientation offre donc une saison centrée sur de la géopolitique guerrière, mais le postulat de départ est assez grossier. Lors de l'ouverture de la saison, le capitaine Hudson explique que la disparition du SeaQuest a entraîné un manque de contrôle du commerce de la part de l'UEO, ce qui a permis à Deon de s'imposer mondialement et de financer l'armée de Bourne, qui n'aurait sinon pas pu contrôler un territoire marin si important dans un laps de temps aussi court.

Or, le SeaQuest a toujours été un sous-marin utilisé pour la recherche scientifique, et dans un second temps comme une force pacificatrice. Il n'a jamais été question d'intervenir dans la régularisation du commerce. Ce n'est donc pas crédible un seul instant.

Ce parti-pris a des conséquences fâcheuses, car les missions confiées au SeaQuest sont constamment associées à des magouilles de Deon Industries ou à un possible conflit avec la confédération Macronésienne, ce qui donne un côté répétitif et sans surprise puisque les épisodes se suivent et se ressemblent. La caractérisation des antagonistes n'est pas non plus des plus subtiles : Deon est un requin, Bourne un dictateur fasciste, et tous deux sont prêts à n'importe quoi pour renforcer leur pouvoir.

Cependant, la soi-disante menace que devrait représenter ce dernier ne se fait jamais réellement sentir. Et c'est bien dommage, car en plus d'avoir posé des bases au mieux bancales, les scénaristes n'exploitent même ce qu'ils ont mis en place. Mieux traité, l'aspect politique aurait pu être intéressant, et l'aspect guerrier aurait donné lieu à des batailles sous-marines explosives.

C'est néanmoins l'occasion de voir évoluer un Capitaine Hudson taillé pour la situation et caractérisé de manière convaincante, incarné par un Michael Ironside impeccable. Les rapports avec ses officiers sont très formels, et il n'accepte pas les civils. C'est la raison pour laquelle Dagwood et Lucas s'enrôlent, et dans le cas de ce dernier, cela lui donne plus de responsabilités,qui l'amènent à faire des erreurs mais également à gagner en maturité puisqu'il en tire des leçons.

La discipline imposée par Hudson rejaillit sur tout l'équipage et, chose étonnante, Piccolo en devient presque attachant - son apprentissage de la lecture étant plutôt bien géré. Les scénaristes ont enfin compris que le mettre en avant de manière excessive le rendait irritant, et appliquent le même raisonnement à Dagwood qui est moins présent. Mais c'est gênant de constater que leur temps d'antenne doit être réduit pour les apprécier : c'est bien qu'il y a un problème d'écriture.

Autre symptôme de cette incapacité à traiter les thèmes de cette saison : le meilleur épisode, dans lequel Bridger s'oppose au SeaQuest - reprend des éléments qui fonctionnaient à merveille dans la première saison, et notamment la relation père/fils entre Bridger et Lucas dont les opinions sont divergentes. L'utilisation de Darwin fait également plaisir, car le pauvre dauphin en est réduit à un rôle faire-valoir alors qu'il était dans la premère saison un élément essentiel ainsi qu'une des originalités de la série.

Mais c'est bien le seul épisode où Bridger est bien écrit : on apprend qu'il a supervisé plus jeune des expérimentations menées sur les GELF, alors qu'il était profondément choqué dans la saison 1 lorsqu'il découvrait avec son équipage qu'un savant fou avait créé ses propres enfants, en les dotant de branchies. Encore une trahison impardonnable du personnage...

Si par moments on s'ennuie ferme, cette saison reste largement supérieure à la précédente. Ce qui n'est pas un exploit en soi, mais parfois il faut savoir niveler par le bas... Évitons les mauvais jeux de mots, mais c'est un sacré gâchis d'avoir torpillé cette série qui avait un véritable potentiel. Bien exploité, cela aurait donné lieu à quelque chose de plus mémorable. Mais avec des si...

 

 

Retrouvez aussi le bilan de la saison 3 de Seaquest DSV publié sur ce même blog par Lurdo !

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Un film, un jour (ou presque) #512 : Parce que c'était toi (2015)

Publié le 11 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Parce que c'était toi (It Had To Be You) :

Contrainte d'intégrer l'agence publicitaire de son père (Corbin Bernsen) après que sa propre agence ait connu des difficultés financières, Darby (Torrey DeVitto) se trouve alors en compétition avec le Directeur Artistique de l'agence, Derrick (Michael Rady), dont la rivalité n'est pas que professionnelle...

Une rom-com de la chaîne PixL, qui prend place dans le milieu des publicitaires (absolument rien d'original ou de frais, donc), et qui est par conséquent assez basique et classique, mais dont l'intérêt réside, pour moi, dans le cahier des charges PixL TV qu'elle laisse deviner ; contrairement à Hallmark où tous les personnages principaux sont blancs, ont une meilleure copine ethnique (une, pas deux), et sont les seuls à avoir une intrigue et une évolution dans le récit, ici, comme dans Twist of Fate, on retrouve des choix créatifs qui ne peuvent pas être des coïncidences : une protagoniste principale métissée, une romance mixte, les meilleurs amis des deux héros qui sont tous deux de couleur, et finissent ensemble après une intrigue secondaire tout aussi développée que l'intrigue principale, et de manière générale, une tendance à donner plus d'épaisseur aux personnages que dans les rom-coms de la compétition.

J'ignore si cette tendance peut se généraliser à tous les téléfilms PixL, mais une chose est sûre, une alternative plus pluri-ethnique et ouverte d'esprit aux téléfilms Hallmark est toujours la bienvenue.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #509 : Un Été à New York (2016)

Publié le 8 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Été à New York (Summer in the City) :

Taylor (Julianna Guill) gère une boutique de prêt à porter dans une petite-ville de l'Ohio, où son sens du style fait merveille : à un point tel qu'elle impressionne Alyssa Shaw (Vivica A. Fox), propriétaire d'une boutique similaire au coeur de New-York. Shaw engage aussitôt Taylor pour gérer son entreprise, une tâche plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Taylor doit gérer les impératifs commerciaux de sa patronne excentrique, la jalousie de ses collègues (Marla Sokoloff, Christie Burke), et les attentions du séduisant Philip (Mark Bendavid)...

Rom-com Hallmark assez classique, qui met plus l'accent sur la comédie et sur les tracas professionnels de l'attachante Julianna Guill que sur son histoire d'amour... ce qui n'est pas désagréable du tout.

Et comme la distribution est plutôt sympathique et ne se prend pas au sérieux (avec un caméo de Natasha Henstridge en prime), le tout se regarde assez bien.

3.75/6

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Critiques éclair - Great News 1x01-04 (premières impressions)

Publié le 7 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Sitcom, NBC

Mécontente de sa carrière actuelle, Katie Wendelson (Briga Heelan), une productrice d'actualités télévisées locales, tente de se faire remarquer de son supérieur, Greg (Adam Campbell), en vain. Jusqu'au jour où Carol (Andrea Martin), la mère envahissante de Katie, devient stagiaire dans la chaîne de télévision de sa fille, travaillant désormais aux côtés de cette dernière, en tant qu'assistante personnelle de Chuck (John Michael Higgins), l'arrogant présentateur vedette des actualités.

Great News 1x01-04 :

Une sitcom de bureau NBC, produite par Tina Fey, et écrite/produite/conçue par Tracey Wigfield, scénariste de 30 Rock, pour laquelle elle a été primée. Il n'est donc pas étonnant de voir que ces premiers épisodes semblent tout droit appartenir au même univers que 30 Rock ou Kimmy Schmidt : une réalité décalée, improbable, avec une illustration musicale omniprésente reconnaissable entre mille, et un rythme très particulier.

Et c'est là où le bât blesse, puisque l'on sent que les producteurs/scénaristes tentent désespérément de reproduire la formule 30 Rock à l'identique, quitte à forcer un peu pour que ça passe (le montage est trop tendu, et tente d'apporter artificiellement du rythme, par exemple, ce qui finit par fausser la dynamique des scènes)... mais le show est loin d'avoir les personnages mémorables de 30 Rock.

Briga Heelan est tout à fait sympathique (elle était excellente dans Ground Floor, et l'un des rares bons points de Undateable), mais elle peine parfois un peu à se couler dans le moule très particulier des personnages de comédie "Tina Feyiens", et dans le rythme du show ; Higgins est en terrain connu, et ne se force pas trop ; Andrea Martin est fatigante en mère envahissante, insupportable et surjouée ; Adam Campbell (une sorte de croisement improbable entre Rockstar Spud et David Spade, qui était apparemment déjà dans Kimmy Schmidt, mais dont je ne garde absolument aucun souvenir) n'a pas grand charisme, et les autres personnages (dont Wigfield en Mme Météo survivaliste) sont inexistants.

En fait, la seul qui semble vraiment à l'aise et à sa place, à ma grande surprise, c'est Nicole Richie... dont le personnage n'est, ni plus ni moins, qu'un copier-coller de Jenna Maroney (Jane Krakowski) dans 30 Rock, en version un peu plus millennial.

Ajoutez à cela un humour très familier, donc, mais qui ne fonctionne pas vraiment (on  se dit régulièrement "tiens, cette vanne fait vraiment 30 Rock, mais là, elle tombe à plat à cause d'un manque de timing" ou bien "tiens, j'ai déjà vu ce cutaway gag dans Kimmy Schmidt"), reposant souvent sur un rapport générationnel assez éventé, ainsi qu'un ton global manquant de mordant, et on n'a pas trop de mal à comprendre pourquoi NBC liquide clairement les 10 épisodes de la série au rythme de 2 par semaine, au printemps, entre deux autres programmes...

(avec six mois de plus, histoire de recadrer un peu les scripts, et une diffusion à la rentrée 2017, ça aurait pu fonctionner et finir par trouver ses marques ; en l'état, c'est probablement peine perdue)

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Les bilans de Sygbab - Seaquest DSV : saison 2 (1994-1995)

Publié le 6 Mai 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Science-Fiction, Aventure, Fantastique

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, et quand il n'aime pas ce qu'il a vu, il est plutôt virulent... Surtout quand il entame une conversation avec un téléspectateur qui ne comprend rien...

SeaQuest DSV - Saison 2 :

"- Bonjour monsieur ! Vous allez bien ?

- Oui, merci, et vous ?

- On fait aller... Dites, vous connaissez la série Seaquest DSV ?

- Oui, je l'ai déjà vue.

- Je viens à peine de finir la saison 2. Rassurez-moi, je suis bien en train de regarder la même série qu'en saison 1 ?

- Oui, pourquoi ?

- Non mais je sais pas, les têtes me disent quelque chose, mais je me rappelais pas que c'était aussi nul.

- Hein, quoi ??? Mais vous êtes malade, C'est la meilleure saison jamais écrite ! De la science-fiction innovante avec des effets spéciaux à couper le souffle, des intrigues passionnantes, des personnages hauts en couleur développés de manière brillante, des épisodes exceptionnels, un bestiaire hallucinant, une maîtrise absolue de tous les sujets abordés : la qualité est bien supérieure à cette première saison emmerdante vu qu'on s'en bat les couilles de la science ! Où avez-vous vu mieux ?

- Dans ton cul.

- Pfff... C'est facile ça ! Je vous mets au défi de trouver des défauts à ce bijou.

- Ah ouais ? Ok ! Par quoi commencer... Déjà, la saison débute en introduisant les Daggers (ou GELFs). En soi, ça aurait pu être bien, si seulement on avait eu auparavant quelques éléments laissant penser qu'ils pouvaient exister. Or, dans la première saison, lorsque les membres de l'équipage du SeaQuest rencontrent le scientifique qui a créé de ses mains des enfants dotés de branchies, ils sont étonnés et se posent des questions d'ordre moral sur le procédé. Et là, on voudrait nous faire avaler que l'UEO possède des camps gardés sous haute sécurité, pour contenir des êtres génétiquement créés en masse afin d'en faire des super soldats ? Faut pas pousser Mémé dans les orties.

- Alors ça c'est de la mauvaise foi ! C'est une idée géniale, parce que ça permet de s'interroger sur la condition humaine, et d'inclure Dagwood dans l'équpage. C'est toujours bien d'avoir un personnage en quête d'humanité.

- Bah oui, bien sûr. Parlons-en, de Dagwood. Peter Deluise est peut-être attachant dans le rôle, mais voir les tribulations de Simplet ce n'est rigolo que deux minutes. Au bout d'une saison, ça l'est déjà moins. Pour le personnage en quête d'humanité qui étanche sa soif de connaissance on repassera ; c'est bien de pomper les idées de Star Trek mais il faut peut-être avoir un minimum de talent pour les traiter correctement. Et puis franchement, essayer de développer sa condition humaine par le biais d'un procès pour meurtre... Si au moins c'était fait intelligemment.

- N'importe quoi ! Dagwood est superbe tout au long de la saison, et puis c'est assez marrant de le voir constamment avec son frère à l'écran.

- Ha ha. Michael Deluise... Encore une idée de génie, c'est clair. Maintenant le SeaQuest verse dans la reconversion sociale en acceptant à son bord des criminels. Trop crédible. Un criminel, qui, au passage, a aussi des branchies suite à des expérimentations génétiques qui contredisent le fameux épisode de la saison 1 déjà cité. Super crédible dites donc. Et puis ce Deluise là, autant il peut être marrant une fois dans les nuées, autant il est plus qu'agaçant la majorité du temps. À claquer, le garçon. Ça n'aide pas son personnage..

- Non je ne suis pas d'accord. Il est uber-cool ! Et sa décontraction amène un peu de bonne humeur au sein d'un équipage qui a trop les fesses coincées. C'est tout à fait ce dont la série avait besoin, ça manquait grave d'humour.

- Ah bah oui, tout à fait d'accord, la série avait grandement besoin de ces remaniements de cast. D'un équipage chaleureux dont les relations sont écrites avec justesse et rendent tout le monde attachant, on passe à un équipage inexistant, ennuyeux, et phagocyté par les frères Deluise. Effectivement, je ne peux que m'incliner devant cet argument de poids... Simplet et Tête-à-Claques, le duo de choc. Trop drôle.

- Bah, ouais. Et puis les autres nouveaux membres apportent de la jeunesse et de la fraîcheur. Ça change de Chief Crocker qui était bien trop vieux, ou encore du Docteur Westphalen.

- J'avais oublié tiens. C'est vrai qu'au lieu de voir une relation ambiguë entre un capitaine qui a près de la soixantaine et un médecin qui approche la cinquantaine, il vaut mieux le voir tourner autour d'une femme légèrement plus jeune dont les tétons pointent à chaque fois que son haut est un peu moulant.

- C'est petit ça... Le docteur Smith est très intéressante de par son statut de télépathe.

- Télépathe, empathe, voyante... Les scénaristes ne savent jamais très bien comment déterminer son statut. Et pour cause, ils ont complètement merdé. Là où en saison 1 nous étaient présentés des empathes qui pouvaient ressentir des impressions et de déterminer avec une certaine marge d'erreur ce que les personnes sondées avaient l'intention de faire, on nous montre maintenant des pouvoirs télépathiques qui permettent de lire les esprits ! Wow, l'humanité a connu une évolution bien rapide, quelle chance. C'est d'autant plus foireux qu'une fois sur deux elle est incapable de contenir les pensées des autres, quand ça arrange les scénaristes. De plus, quid du don de Bridger ? On nous laissait entendre qu'il était un empathe latent, et là aucun développement ? Ridicule.

- Ouais bah quoi que vous pensiez d'elle en tout cas elle apporte de la fraîcheur, comme les autres !

- Les autres ? Ah oui, il y a bogoss blondinet qui ne sert à rien d'autre qu'à faire son malin pulse gun en main - des flingues qui ressemblent plus à des lasers qu'autre chose, ce qui est à mourir de rire tant c'est too much et tant les effets spéciaux sont moches - et la petite brunette qui flirte avec tout ce qui bouge et qui ne sert à rien non plus. Insignifiants, quoi. J'oublie quelqu'un ?

- Euh, non... Mais je maintiens ce que je dis.

- C'est bien de se voiler la face. J'aimerais bien être aussi crédule, ça doit être merveilleux le monde des Bisounours.

- Et moi j'aimerais autant que vous ne m'insultiez pas !

- Pardon, je pensais que ça passerait étant donné que pendant toute une saison l'arme de destruction massive qu'est l'équipe scénaristique a insulté votre intelligence.

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

- Oh. Et bien, je parle de tout ce qu'on a déjà évoqué, mais également du fait que sur 22 épisodes il ne doit y en avoir que 2 ou 3 de potables, le reste étant grosso modo de la merde. Mais bon, il ne faut pas chercher loin pour en connaître les raisons. Dans SeaQuest, il y a "sea", et "quest", et l'esprit de la première saison y collait parfaitement : une quête scientifique pour découvrir les merveilles du monde sous-marin. Chose étonnante, les quelques épisodes de cette saison 2 qui se passent sous l'eau sont regardables (sauf quand Poséidon roule une galoche à Médusa). Chose encore plus étonnante : le reste se déroule, à chaque fois grâce à des justifications au mieux rigolotes quand ce n'est pas purement débiles, sur la terre ferme. Là où on peut utiliser Darwin, et là où tout le potentiel du SeaQuest peut être utilisé (sarcasme). Là où on peut envoyer l'HyperReality Probe, qui a totalement disparue. Mais surtout, là où on peut laisser libre cours à toutes les dérives possibles pour saborder le show.

- Bah non, au contraire, ça permet de diversifier les intrigues !

- Oui, effectivement. Des aliens, des voyages dans le temps, des plantes carnivores géantes qui meurent à la lumière du jour, et j'en passe et des meilleures. Et encore, les aliens vus en saison 1 qui reviennent sur Terre, ça aurait pu passer, surtout que leur introduction était faite de belle manière par Kemper. Mais c'est là qu'on reconnaît un scénariste de talent, et ce n'est visiblement pas le cas de Clifton Campbell qui détruit toute l'aura mystérieuse autour de ces êtres en l'espace d'un seul épisode. En ce sens on peut parler de chef-d'oeuvre, parce que ça confine à l'art d'être aussi mauvais.

- Je crois que vous n'avez rien compris à cette saison 2. Elle montre que le SeaQuest n'est pas qu'une force pacificatrice vouée à servir dans le monde sous-marin mais que son équipage est capable de se sortir de toutes les situations auxquelles il est confronté.

- Ah bah ça c'est sûr. Ils ne sont même pas surpris quand le SeaQuest est transporté sur une autre planète. C'est beau, parce qu'en fin de saison 1 Bridger s'entretenait avec Westphalen sur le fait que la découverte d'une vie extra-terrestre était quelque chose auquel leur génération n'était pas préparée, et là il se sent comme un poisson dans l'eau.

- Oui, voilà, exactement ! C'est une évolution rare.

- Et totalement crédible, en plus. Non mais faut peut-être ouvrir un peu les yeux. Bridger, il est con, dans cette deuxième saison. Et c'est pas sa barbe qui le rend plus charismatique. Surtout pas avec un uniforme à la con qui porte des sangles de sac à dos. Où est passé le capitaine rempli de bon sens de la saison 1, qui passe du temps avec Darwin, et qui sert presque de père à Lucas ? Il a disparu, comme les deux relations dont je parle.

- Bah il peut pas tout faire, c'est quand même bien plus sérieux ce qui se passe pendant cette saison.

- Ou plus drôle, ça dépend du point de vue. Enfin, non, c'est pas drôle, je retire. Ça donne plutôt envie de se tuer d'une manière violente.

- On dirait que vous n'avez pas aimé.

- Ah, c'est seulement maintenant que vous remarquez ? Je comprends mieux pourquoi vous avez trouvé que c'était bien.

- Ça l'était quand même un peu, non ?

- Non non. C'était vraiment à chier. D'un bout à l'autre.

- Vous êtes sérieux ?

- Oui oui. Au fait, on peut se tutoyer ?

- Euh, oui.

- T'es vraiment trop con. "

 

Retrouvez ici tous les bilans de Sygbab, mais aussi le bilan de la saison 2 de Seaquest DSV publié sur ce même blog par Lurdo !

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Un film, un jour (ou presque) #508 : Le Destin au Bout du Fil (2016)

Publié le 5 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Comédie, PixL, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Destin au Bout du Fil (Twist of Fate) :

Lors d'un accident de voiture, Kelly (Cassie Steele) contacte son service d'assistance, et tombe sur Jeff (Ryan Kennedy), un ancien publicitaire charmant et veuf, qui débute tout juste dans le métier. Les deux célibataires ont aussitôt le coup de foudre l'un pour l'autre, mais une fois l'appel terminé, ils réalisent qu'ils ne connaissent pas l'identité de leur interlocuteur. Et pour ne rien arranger, le destin s'en mêle, alors que Kelly et Jeff passent leur temps à se manquer de peu, malgré les efforts des meilleurs amis respectifs du couple potentiel.

Une rom-com de la chaîne PixL, qui tente de concurrencer Hallmark sur ce créneau, en s'adressant aux mêmes compagnies de production, pour produire un métrage finalement assez sympathique et agréable à suivre, bien que très dérivatif et convenu.

Le capital-sympathie des deux interprètes principaux emporte cependant la donne, ainsi que la place non-négligeable laissée aux personnages secondaires, tout aussi attachants.

3.5/6 (avec en prime Paul McGillion dans un petit rôle)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 6 (5/9)

Publié le 30 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo

Je continue mon passage en revue de la saison 6 de Star Trek Voyager, entamée il y a un mois, une saison qui reste toujours assez inégale et frustrante, mais néanmoins plus homogène que certaines saisons passées...

Star Trek Voyager, saison 6

6x13 - Virtuoso :

Le Voyager rencontre un peuple méprisant et arrogant, qui pourtant s'éprend instantanément de l'Holodoc dès que ce dernier commence à chanter : aussitôt, le Doc devient une superstar, et finit par envisager de s'installer chez ces extra-terrestres...

Un épisode comique centré sur le Doc, avec un Paul Williams sous-exploité en alien fasciné par la musique, et des aliens globalement tous surjoués jusqu'à la caricature, en plus de mettre en scène un Holodoc qui trahit un peu ce que l'on sait du personnage lorsqu'il décide sans hésiter de quitter le Voyager pour devenir une superstar.

Dans l'ensemble, cependant, malgré des défauts évidents, et une seconde moitié qui s'essouffle, le tout est assez agréable à regarder, notamment pour sa scène de confrontation Seven/Holodoc.

 

6x14 - Memorial :

De retour d'une mission, Chakotay, Paris, Neelix et Kim commencent à souffrir d'hallucinations particulièrement réalistes, au cours desquelles ils s'imaginent prendre part à un conflit armé sur une planète inconnue...

Un épisode assez inégal : d'un côté, le postulat de départ est intéressant, tout le monde est mis en valeur, et les moments centrés sur B'elanna, Tom, et leur vie de couple sont agréables. De l'autre, ça surjoue occasionnellement un peu, ça peine notablement à maintenir le suspense et la tension sur toute la durée de l'épisode, et la décision finale de Janeway, comme souvent, est ultra-polarisante.

Au final, le tout s'équilibre pour donner un épisode assez moyen, aux intentions intéressantes, mais à l'exécution assez discutable.

 

6x15 - Tsunkatse :

Capturé en mission, Tuvok est blessé, et ses geôliers placent Seven dans une situation intenable : elle doit prendre part au Tsunkatse, un tournoi d'arts martiaux retransmis dans tout le quadrant, si elle veut que Tuvok soit soigné...

Seven of Nine vs The Rock, featuring Jeffrey Combs & J.G. Hertzler... forcément, on ne s'attend pas à de la subtilité et de la poésie, mais à quelque chose de cabotin, plein d'action et de spectacle.

On sourit donc un peu en voyant The Rock lever son sourcil, on s'amuse en voyant un Hirogen d'un mètre 60 entrer dans l'arène, on lève les yeux au ciel en voyant le combat Seven/Rock avec sa doublure évidente et sa chorégraphie très moyenne, on soupire en s'apercevant qu'on ne reverra pas The Rock du reste de l'épisode, on se lasse rapidement des pseudo-leçons d'arts martiaux données par Hertzler à Seven, on regrette que Chakotay le boxeur n'ait pas été utilisé en lieu et place de Super-Seven, et on apprécie le jeu enthousiaste de Jeffrey Combs comme toujours excellent...

Bref, c'est amusant, ça passe le temps, mais ça s'arrête là, sans plus.

 

À suivre...

(épisodes 6x01-03 ; 6x04-06 ; 6x07-09 ; 6x10-12)

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Les bilans de Sygbab - Seaquest DSV : saison 1 (1993-1994)

Publié le 29 Avril 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Science-Fiction, Aventure

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab est parfois très fainéant quand il écrit des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

SeaQuest DSV - Saison 1 :

Afin de décrire cette saison, la comparaison la plus adaptée serait de considérer qu'il s'agit d'un Star Trek : The Next Generation remanié, se déroulant en plein coeur des océans en lieu et place de l'espace. Bien évidemment, les possibilités de découverte sont moindres : l'univers est infini, ce qui n'est pas le cas des étendues d'eau recouvrant notre planète.

Cette limite est néanmoins compensée par un parti pris intéressant de la part des scénaristes : la plupart des épisodes sont basés sur des recherches existantes ou des faits scientifiques établis, conférant ainsi à l'ensemble un aspect quasi documentaire. Cette idée est renforcée par les apparitions de l'océanographe Bob Ballard à chaque fin d'épisode, afin de revenir sur quelques points en étayant le propos exemples à l'appui.

De ce choix découle une structure composée essentiellement d'épisodes indépendants, dont la qualité varie en fonction du sujet mais qui gardent toujours un aspect instructif. À cela s'ajoute une situation géopolitique nouvelle, conséquence directe de la colonisation des océans par la race humaine - ce qui place plutôt la série dans la catégorie anticipation, d'ailleurs.

En effet, le monde a été réorganisé en plusieurs confédérations gérant chacune un territoire marin, et cela crée forcément des tensions. L'une des missions du SeaQuest est d'assurer la paix, tout en continuant la recherche scientifique ; ce qui n'est pas sans rappeler l'Enterprise et renforce le lien avec Star Trek.

La ressemblance entre les deux séries ne s'arrête pas là : le fait que SeaQuest DSV soit plus axé sur les histoires racontées a un impact direct sur le développement des personnages puisque ceux-ci n'évoluent pas. Il y a tout de même une exception concernant la relation père/fils qui s'installe petit à petit entre Lucas et le capitaine Bridger.

Le premier est un adolescent surdoué bien plus sympathique qu'un Wesley Crusher tête à claques, le second possède visiblement un don de prescience qui pourrait être intéressant par la suite. En revanche, si l'équipage de l'Enterprise est généralement assez froid, celui du SeaQuest est solidaire et uni derrière son captaine, faisant apparaître un véritable aspect de groupe. Il existe donc quelques éléments qui permettent de différencier les deux séries.

Il faut tout de même noter que le programme spatial n'a pas été abandonné : l'annexion des océans n'est qu'une première étape, mais la découverte d'autres planètes habitables serait plus viable. C'est une donnée non négligeable qui pose la question de l'orientation qui sera donnée à la saison 2, puisqu'il y a un premier contact avec une race extraterrestre, et il n'est pas anodin que celle-ci se déroule sous l'eau et non sur la terre ferme

Sans être absolument indispensable, cette première saison bénéficie d'une écriture plutôt solide et d'une ambiance générale sympathique. Cela incite à plonger, juste après avoir repris sa respiration, dans un univers dont les bases qui ont été posées sont pour le moins intrigantes.

 

Retrouvez aussi le bilan de la saison 1 de Seaquest DSV publié sur ce même blog par Lurdo !

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Un film, un jour (ou presque) #499 : Amours et Vignobles (2016)

Publié le 24 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Romance, ION, Review, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Amours et Vignobles (Heart Felt) :

Spécialiste immobilière, Molly (Emmanuelle Vaugier) s'est séparée, le jour de la Saint Valentin, de son compagnon Jackson (Matthew MacCaull), lorsqu'elle a appris, en même temps que lui, qu'il était le père d'un nouveau-né conçu 10 mois plus tôt avec son ex. Désormais fiancée à Greg (Christopher Russell), un trader séduisant mais superficiel et immature, Molly s'installe un temps au Nouveau-Mexique, pour participer à la mise en vente d'un vignoble à la mode, au propriétaire mystérieux... mais lorsqu'il s'avère que c'est Jackson qui possède le vignoble, les choses se compliquent.

Rom-com de St. Valentin diffusée à la St. Valentin 2016 sur ION, ce téléfilm souffre d'un script un peu chaotique, qui part dans de nombreuses directions jamais totalement abouties (la virtual girlfriend, "Jean-Luc", les infidélités de Greg, le sidekick mexicain et la meilleure amie, etc), et d'un budget limité, comme toujours.

Cela dit, les rôles principaux sont bien castés (Vaugier et MacCaull ont une bonne alchimie ; Lydia Campbell et Edwin Perez font des sidekicks amusants, bien qu'affreusement clichés ; Christopher Russell trouve enfin là un rôle qui casse son image de poupée Ken plastifiée - cf Merry Matrimony et Le Prince de Minuit), et le ton général, peu sérieux, tout comme l'environnement néo-mexicain font que le tout a un semblant d'identité que les autres productions ION n'ont généralement pas.

Pas terrible, mais ça pourrait être pire.

2.25/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 6 (4/9)

Publié le 23 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Star Trek, Science-Fiction

Je continue mon passage en revue de la saison 6 de Star Trek Voyager, entamée il y a trois semaines, une saison qui reste toujours assez inégale et frustrante, mais néanmoins plus homogène que certaines saisons passées...

Star Trek Voyager, saison 6

6x10 - Pathfinder :

Sur Terre, Reginald Barclay a peut-être trouvé un moyen d'établir un moyen de communication durable et fiable avec le Voyager, mais ses névroses et son excentricité l'empêchent de convaincre ses supérieurs du bien-fondé de son idée. Après un entretien avec Deanna Troi, il décide de passer tout de même à l'action...

Un épisode événement, qui combine caméos de Marina Sirtis et de Dwight Schultz, fanservice jouant la carte de la nostalgie pour la Next Generation et pour Reginald Barclay, et un semblant de progrès quant à la situation du Voyager, désormais en contact avec la Terre.

C'est globalement bien interprété et écrit (même si par moments, Dwight et Marina sont un peu en surjeu, peinant à se remettre dans la peau de leurs personnages), c'est intéressant, ça fait évoluer Reginald dans une direction logique, et dans l'ensemble, c'est plutôt réussi... malgré des décors un peu fauchés (la vue depuis la fenêtre de l'appartement de Barclay), et un problème de scénario assez voyant : depuis la dernière fois que le Voyager a contacté la Terre, le vaisseau a traversé des distances improbables grâce à des raccourcis, gagnant plusieurs années de voyage (ne serait-ce que dans l'épisode précédent !!!).

Par conséquent, même avec toutes les approximations permises par les scénaristes, Reginald n'aurait jamais pu retrouver le vaisseau en se basant sur leurs coordonnées initiales... ce qui fait s'effondrer tout le postulat de départ de l'épisode.

Mais bon, fermons les yeux sur ce "détail", pour une fois que l'on change un peu d'environnement et d'approche...

 

6x11 - Fair Haven :

Alors que le vaisseau est pris dans une tempête, et que, dans l'intervalle, l'équipage est contraint de trouver un moyen de passer le temps, Janeway s'aventure dans l'holodeck, où elle s'éprend du tenancier du pub d'un petit village irlandais holographique créé par Tom Paris ; mais elle n'assume pas totalement cette relation...

Une romance impossible sans alchimie entre une Kate Mulgrew en surjeu, et un barman sans grand charisme : quel bonheur. Le pire, c'est que l'épisode en lui-même n'est pas forcément totalement désagréable, puisqu'il y a là une certaine décontraction intéressante, notamment dans les sous-intrigues secondaires, parfois amusantes. 

Mais le problème, c'est que l'intrigue principale - la romance - qui aurait pu déboucher sur quelque chose de nouveau, d'inédit et d'intéressant si le show avait eu une certaine forme de continuité, est une accumulation de clichés sur l'Irlande (rien que l'illustration musicale et les accents...), de raccourcis narratifs, et d'interprétation caricaturale, à la limite du soap.

Un bon gros bof, et l'on ne me fera pas croire qu'à bord du Voyager, perdu depuis 6 ans à l'autre bout de l'univers, l'holodeck n'est pas déjà devenu depuis bien longtemps l'échappatoire romantico-sexuel de l'immense majorité de l'équipage...

 

6x12 - Blink of An Eye :

Pris au piège de l'orbite gravitationnelle d'une planète où le temps s'écoule 60000 fois plus vite qu'à bord, le Voyager profite de l'occasion pour observer le développement de la vie et des civilisations de cet astre ; en parallèle, les civilisations de la planète en question se développent en observant les cieux, fascinées par une étoile qui brille plus que tout, et semble liée aux séismes qui frappent leur monde : le Voyager, qui devient tour à tour objet d'intérêt, de fascination, de vénération et de terreur.

Un épisode très chouette, sorte de variation inversée d'un épisode de TOS, Wink of an Eye, et qui développe une intrigue bien menée, toujours intéressante, et parfois même pertinente sur la futilité des religions, la versatilité de l'âme humaine, et le besoin, pour aller de l'avant, d'avoir quelque chose vers quoi tendre et aspirer.

On regrettera néanmoins un sacré manque d'inventivité et d'imagination au niveau de la civilisation extra-terrestre, vraiment trop humanisée pour être convaincante (ils parlent et écrivent anglais, ils ont des forteresses médiévales avec parapets, des robes de bure, des moines, des scaphandres, etc, etc, etc), des seconds rôles bien trop inégaux au niveau des aliens (c'est notamment très visible au niveau des deux astronautes qui montent à bord du Voyager : un jolie séquence, presque plombée par l'interprétation robotique de l'actrice, alors que ce bon vieux Daniel Dae Kim fait de son mieux pour injecter de l'émotion dans ses scènes), et une fin précipitée, avec beaucoup de pistes oubliées (la famille de l'Holodoc sur la planète, par exemple, ou encore le caméo inutile et sous-développé de Naomi Wildman) et/ou bâclées.

Pour une fois, ça aurait mérité un double épisode.

 

À suivre...

(épisodes 6x01-03 ; 6x04-06 ; 6x07-09)

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Les bilans de Sygbab - Invasion Planète Terre : Saison 4 (2000-2001)

Publié le 22 Avril 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Les bilans de Sygbab, Télévision, Science-Fiction, EFC

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Invasion Planète Terre (Earth : Final Conflict) - Saison 4 :

Enfin ! La flotte juridienne fait son apparition au tiers de la saison et prend tout le monde de court, provoquant la panique la plus complète chez les Taelons. Loin d'être préparés et pensant bénéficier d'un laps de temps plus long avant que leurs ennemis jurés ne découvrent les secrets du voyage interdimensionnel, cela les met au pied du mur et les oblige à faire face à leurs tergiversations envers la race humaine.

À cette occasion, Zo'or se révèle sous un jour peu glorieux : au lieu de prendre ses responsabilités en reconnaissant ses torts et de s'allier avec les humains pour combattre la menace du mieux possible, il décide d'abandonner la Terre sans autre forme de procès pour assurer sa survie. Mais au final, il s'avère que tous ces vaisseaux n'étaient qu'une illusion... Un twist du plus mauvais effet; qui pousse le téléspectateur à se demander si on ne serait pas en train de se moquer de lui.

Cette interrogation est justifiée : jouer avec les attentes du public est une chose, le faire en dépit du bon sens en usant de subterfuges aussi éculés en est une autre. Il n'y avait pas besoin de cela pour appuyer la duplicité de Zo'or, dont les idées de grandeur confinent à la folie et vont à l'encontre de ce que le Synod espérait. Cette fracture est mise en avant de manière plus intéressante quelques épisodes plus tard. En effet, les Taelons savaient déjà qu'ils étaient voués à l'extinction et que l'humanité représentait leur salut.

Depuis le début, la mission première du vaisseau-mère était de faciliter le contact entre les deux races et de partager leur culture, afin de comprendre comment l'énergie constituant le corps humain est fabriquée. Zo'or est très éloigné de cette optique, et doit faire face à une rébellion : tous ses codes d'accès sont bloqués, et il est menacé de ne plus avoir aucune autorité tant qu'il ne décide pas de changer son fusil d'épaule.

Malheureusement, comme toutes les bonnes idées de cette série (et elle n'en manque absolument pas), cette situation est évacuée assez rapidement, et cela n'impacte en rien la psychologie de Zo'or. C'est désespérant, voire même exaspérant de constater autant de frilosité et un manque de rigueur aussi criant.

Cela se traduit également dans le season premiere avec le même procédé que lors de la saison précédente : le cliffhanger est résolu rapidement, et ce qui avait été introduit (en l'occurrence la maternité de Lily, donnant naissance à un hybride humain et juridien) ne sert absolument à rien. Cette gestion aléatoire du fil rouge de la série et du développement des personnages font que l'ensemble devient chaotique, et la continuité ainsi que la cohérence de l'univers de la série sont soumises à rude épreuve.

L'exemple de Sandoval est sans doute le plus représentatif : selon son humeur, il a de sérieux doutes sur le statut de double agent de Liam ou lui fait presque entièrement confiance. Puis il trahit Zo'or, mais ce dernier lui sauve tout de même la vie et le laisse toujours en charge de sa protection avant d'être à nouveau trahi. Sandoval est un monstre, Sandoval a encore une once d'humanité... On ne sait plus sur quel pied danser, à force.

La complexité du personnage était auparavant un atout, mais à vouloir trop jouer sur ses multiples facettes il en devient presque fade. Fade comme Renee Palmer dont les rares tentatives de développement sont ratées, fade aussi comme la petite nouvelle de l'équipe, Julia Street.

Celle-ci remplace Augur au pied levé : vu que les scénaristes ne savaient plus quoi faire de ce dernier, c'était plus simple de s'en débarrasser et de le faire revenir uniquement quand c'est utile. Peut-être pensaient-ils mieux s'en tirer avec elle, mais c'est un échec. Se rendant sans doute compte que ses apparitions limitées n'aident pas à s'attacher au personnage, ils délivrent un épisode centré sur elle - linéaire et sans surprise - pour ensuite ne plus la faire apparaître pendant 5 épisodes ! Mais de manière tout à fait ingénue, ils essaient de nous faire avaler qu'elle est la clé pour découvrir le secret de l'énergie Taelon, parce qu'elle est la seule à pouvoir décrypter le code de Ma'el en neuf dimensions.

Une preuve de plus que les idées sont exploitées sans aucune finesse, quand elles ne sont pas abandonnées en cours de route. C'est le cas pour Da'an : sa dépendance au Kryss - substance produite par les humains après avoir ingéré une plante bien spécifique et permettant aux Taelons de supporter l'atmosphère humaine - est vite mise de côté, alors que cela pouvait donner une autre dimension au personnage.

Reste le cas Liam Kincaid. Il était évident que son côté Chimera se manifesterait à nouveau et qu'il utiliserait son shakarava, et le contexte dans lequel il le fait est d'ailleurs intéressant puisqu'il s'oppose à l'ANA (une alliance composée de membres éminents de gouvernements éparpillés un peu partout dans le monde, représentant en quelque sorte la nouvelle résistance) pour sauver les Taelons d'une extinction immédiate.

Mais comme son pouvoir a longtemps été laissé de côté grâce à un prétexte fallacieux et qu'il devient humain de manière définitive une fois qu'il s'en est servi, on peut une fois de plus regretter l'aspect commode de certains choix. Malgré tout, son apparente ultime destinée qui est de servir de conduit pour la réunion entre les Taelons et les Juridiens afin qu'ils retrouvent leur forme atavistique et assurent ainsi leur survie commune semble intéressante.

Sachant ce dont l'Atavus est capable lorsque les Taelons sont coupés de la communalité, l'apprivoisement de ce côté noir par les Juridiens sera-t-il suffisant pour équilibrer cette nouvelle "ancienne race" ? C'est en tout cas intrigant, et cette réunion de deux races qui ont suivi deux branches différentes de l'évolution avant d'en revenir à une souche commune est quelque part séduisante.

Dommage que cela soit développé dans une cinquième saison qui est unanimement considérée comme la plus mauvaise de toutes, parfois même reniée. De toute les façons, le passif des scénaristes sur la série n'incite pas à la plus grande confiance.

Parce que pour le moment, Earth Final Conflict, c'est presque un guide de tout ce qu'il ne faut pas faire dans une série de science-fiction. Pourtant, le potentiel est indéniable.

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Un film, un jour (ou presque) #494 : Une Célibataire à New York (2003)

Publié le 17 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, ABC Family, Review, Comédie, Télévision, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Une Célibataire à New York (See Jane Date) :

Éditrice dans une maison de publication new-yorkaise, Jane (Charisma Carpenter) n'a que quelques semaines pour trouver l'homme de ses rêves, à temps pour l'union de sa cousine Dana (Kim Schraner), à laquelle elle a été invitée. Mais entre sa famille insupportable, sa vie professionnelle compliquée - sa cliente, Natasha Nutley (Holly Marie Combs), actrice hollywoodienne, est aussi son ancienne rivale de lycée -, et ses deux meilleures amies Eloise (Rachelle Lefevre) et Amanda (Sadie LeBlanc), qui la poussent à se caser, Jane peine à mettre de l'ordre dans son quotidien...

Une comédie romantique diffusée sur ABC Family et adaptée d'un livre à succès, qui choisit d'adopter un ton léger et peu sérieux pour raconter les mésaventures amoureuses de sa protagoniste.

Malheureusement, ce téléfilm a de nombreux défauts, au nombre desquels Charisma Carpenter : non pas qu'elle joue mal, au contraire, elle est même attachante... mais il y a un véritable problème de réalisme lorsque l'on essaie de nous faire croire que Charisma/Jane - ultra-sexy, constamment dans des tenues particulièrement flatteuses, souriante, drôle, sympathique, facile à approcher, intelligente, etc - n'a aucun succès en amour.

Pire, on nous demande de croire que, parmi les nombreux hommes qu'elle croise durant le film, pas un ne soit particulièrement intéressé par elle - enfin si, un, Antonio Sabato Jr (par ailleurs calamiteux dans son rôle)... qui la trompe aussitôt.

Léger problème de crédibilité, donc, qui explique d'ailleurs probablement pourquoi Charisma n'a pas enchaîné les rom-coms dans sa carrière, alors que son style de jeu est particulièrement approprié à ce genre : elle est trop sexy pour ce genre de rôle, qui demande souvent une héroïne jolie-mais-pas-trop, à laquelle toutes les spectatrices peuvent s'identifier.

Mais passons. Ce téléfilm, donc, prend des allures épisodiques, enchaînant les rendez-vous manqués avec bon nombre de visages familiers (Joshua Malina, Zachary Levi, Sabato, etc).

Cela ne fonctionne pas trop mal en soi, d'autant que la distribution secondaire du film est assez sympathique : Rachelle Lefevre, Yannick Bisson, Yanic Truesdale... ; à l'identique, Holly Marie Combs est excellente, et donne corps à un personnage moins cliché qu'il ne semblait l'être à l'origine (à vrai dire, la vrai histoire d'"amour" du film, c'est entre elle et Jane, qui se réconcilient et apprennent à s'apprécier).

On ne peut pas en dire autant de tous les autres personnages secondaires : outre les deux meilleures copines de Jane, Natasha, et Max, tous ces protagonistes sont envahissants, insupportables, caricaturaux, etc, notamment la famille de Jane, qui n'a même pas droit à une scène bien sentie durant laquelle Jane la remettrait en place.

C'est d'ailleurs peut-être là l'autre problème du film : Jane est une serpillière. Elle se fait insulter/critiquer, on se moque d'elle, on la blesse sentimentalement, on la trompe, et Jane se contente trop souvent d'encaisser, passive et transparente.

Assez frustrant, surtout avec la fin du métrage, qui tente de se présenter comme une coïncidence heureuse, mais qui a des faux airs de "on sait ce qui est bon pour toi, alors continue de rester passive, et fais ce qu'on te dit".

2.5/6 (principalement pour la distribution)

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Catch Review : TNA One Night Only - Victory Road 2017 (14/04/2017)

Publié le 16 Avril 2017 par Lurdo dans Review, Télévision, Catch, TNA, ONO, Critiques éclair

Pour une raison obscure, Jarrett et compagnie ont décidé, cette année, de rebaptiser le Knockouts Knockdown annuel du nom d'un des anciens PPVs de la compagnie, Victory Road. On se retrouve donc avec ce Victory Road 2017, dans lequel de multiples compétitrices indépendantes affrontent les catcheuses sous contrat, avec à la clef un contrat d'un an avec la compagnie. Ce qui est toujours mieux que le titre de "Reine des Knockouts" qui était habituellement décerné... et aussitôt oublié !

TNA One Night Only - Victory Road 2017 - 14/04/2017 :

- Interview de Rachael Ellering (fille de Paul Ellering, aka Mr Road Warriors & Authors of Pain) en coulisses, interrompue par Lauren Van Ness, et mini-brawl. Relativement efficace.

- Comme d'habitude, JB dans le ring pour présenter, avec l'aide de Gail Kim, la soirée & les participantes :
# Kayci Quinn, vue dans quelques épisodes d'Impact récents, une rouquine entraînée par Jay Lethal, et assez moyenne au micro.
# Leva Bates, aka NXT's Blue Pants, ici en cosplay d'écolière manga que je ne reconnais pas, et qui fait une promo plutôt forcée.
# Amanda C. Rodriguez, ACR, elle aussi aperçue durant un épisode d'Impact, une grande latina dans une forme physique et une tenue très peu flatteuses, et qui nous fait une promo médiocre.
# MJ Jenkins, aperçue durant un épisode d'Impact, une black à la coiffure improbable, qui a fait 22h de bus depuis NYC, et qui semble très à l'aise au micro, et dynamique.
# Alisha Edwards (Alexxis Nevaeh), la femme d'Eddie Edwards, une petite blonde minuscule qui ne fait pas grande impression.
# Santana Garrett, que la compagnie avait totalement gâchée lorsqu'elle était sous contrat sous le pseudo de Brittany, et qui semble à l'aise.
# Rebel, de retour (alors qu'elle n'avait jamais vraiment quitté la compagnie, mais bon), qui pose énormément, et fait une promo assez forcée, là aussi.

- A-Love vs Kayci Quinn. Dix minutes tout sauf mémorables, et semblant être là pour qu'A-Love domine, fasse son numéro, et meuble beaucoup. Mwé. Ah, et on initialise ici le compteur des interventions extérieures pendant le match : 1/1.

- Allie vs Leva Bates. 12 minutes de comédie un peu maladroite et forcée (et un peu trop bavarde de la part d'Allie), qui ne débouche sur rien de vraiment intéressant. Gros bof. Compteur d'interventions : 2/2.

- Diamante vs ACR. Nettement plus solide et compétent que les deux matches précédents, même si le muffin top disgracieux d'ACR (qui passe son temps à rajuster son pantalon trop petit) l'empêchera probalement de décrocher un contrat télévisé pour le moment. Après, ce n'était pas particulièrement rythmé (tous les matches font une dizaine de minutes, ce soir, ce qui est trop), ou mémorable, et le compteur passe à 3/3.

- MJ Jenkins vs Rosemary. MJ n'est pas mauvaise au micro, mais ce match était assez décevant, avec une MJ qui tente de la voltige et des acrobaties, mais semble se déplacer au ralenti, être hésitante, et tout simplement ne pas être au niveau de Rosemary la plupart du temps. On va mettre ça sur le compte de sa nervosité. Compteur d'interventions extérieures : 4/4.

- Sienna vs Alisha. Un match compétent, même si Alisha n'est là que parce que c'est la femme d'Eddie Edwards. Non pas qu'elle soit particulièrement mauvaise, mais elle est simplement bien trop générique, dans le registre petite blonde qui refuse de s'avouer vaincue. Compteur d'interventions : 5/5.

- Santana Garrett vs Brandi Rhodes. Assez bonne surprise, avec une Brandi Rhodes qui tient le rythme, grâce à une Santana très expérimentée, qui l'a bien aidée pendant tout le match. Rien d'exceptionnel, mais vu le niveau de la soirée, ce n'était pas désagréable. Et pas d'intervention !

- Rebel vs ODB. Aïe. De la comédie pas drôle avec Earl Hebner, de l'action quelconque à tendance médiocre (Rebel s'est améliorée, mais bon, ce n'est pas encore ça ; ODB est en pilotage automatique), et globalement, une gentille perte de temps.

- LVN vs Rachael Ellering. Promo compétente de LVN en pré-match, et un affrontement assez classique entre la heel dominante, et la babyface blessée mais vaillante. Ellering est à sa place dans le ring, et le match est globalement efficace et solide.

- Tag Team Match entre toutes les gagnantes de la soirée. Pas désagréable, comme souvent, mais rien d'exceptionnel, d'autant que la gagnante était peu surprenante.

 

Dans l'ensemble, un show très décevant, qui ne méritait pas d'être rebaptisé, et au niveau in-ring assez médiocre. Les nouvelles lutteuses étaient, dans l'ensemble, assez  peu convaincantes, et le booking de l'ensemble de la soirée et des matches était particulièrement paresseux, ce qui est très agaçant. On saluera tout de même la performance de Brandi Rhodes, aidée par la toujours efficace Santana Garrett, et celle de Rachael Ellering, qui ferait une bonne recrue si elle n'allait probablement pas finir à la WWE après le tournoi féminin qui y est prévu...

Et donc, au terme de la soirée, deux lutteuses ont été signées : Alisha Edwards (forcément *soupir*) et MJ Jenkins (mwé). Décevant, comme je le disais.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 6 (3/9)

Publié le 16 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Star Trek, Science-Fiction

Je continue mon passage en revue de la saison 6 de Star Trek Voyager, entamée il y a deux semaines, une saison qui, pour l'instant, s'avère plutôt regardable, bien que soufflant le chaud et le froid...

Star Trek Voyager, saison 6

6x07 - Dragon's Teeth :

Lorsque le Voyager se réfugie sur une planète pour échapper à un peuple extraterrestre hostile, ils y découvrent les survivants d'une autre race, exterminée par leurs ennemis belliqueux. Mais une fois extirpés de leurs caissons d'hibernation, les rescapés ne semblent avoir qu'une chose en tête : reprendre le combat, et tant pis si le Voyager est pris entre deux feux...

Un épisode frustrant, à nouveau : les intentions ne sont pas mauvaises, l'interprétation est honorable, les scènes d'action ne sont pas désagréables (et même assez spectaculaires), et Neelix est utilisé de manière intéressante, mais dans l'ensemble, le script ressemble au premier épisode d'un double épisode de mi-saison, qui se serait vu réduit à 45 minutes suite à des coupes budgétaires.

La mise en place est ainsi longue et peu palpitante, et soudain, vers ses 3/4, le show s'emballe, et s'aperçoit qu'il faut tout boucler avant la fin de l'épisode, quitte à ce que ça soit un peu précipité.

Et puis le "à mon avis, on n'a pas fini d'entendre parler de ces aliens belliqueux" final sonne tellement creux (surtout que les aliens en question ne reparaissent jamais, il me semble), qu'il ne peut qu'agacer un peu. Si seulement les scénaristes avaient bien voulu faire un effort de continuité...

 

6x08 - One Small Step :

Lorsque le Voyager découvre une anomalie spatiale rarissime, qui a autrefois absorbé une mission d'exploration terrienne partie vers Mars, Chakotay parvient à convaincre Janeway de le laisser explorer l'anomalie en compagnie de Seven et de Tom, à bord du Delta Flyer, afin de tenter de récupérer le module spatial terrien.

Un épisode centré sur l'exploration scientifique, qui développe Chakotay et sa passion pour la science, et qui, s'il n'est pas très subtil dans son écriture (un épisode écrit à quatre mains, forcément, c'est toujours un peu bancal, et le développement et les réactions de Chakotay paraissent un peu forcés et sortis de nulle part) et déborde de technobabble, a le mérite de privilégier l'exploration, l'histoire et la science, plutôt que les extra-terrestres belliqueux habituels et quasi-interchangeables.

Pas forcément ultra-mémorable, et avec quelques problèmes de rythme, mais néanmoins plutôt rafraîchissant dans le genre.

 

6x09 - The Voyager Conspiracy :

Lorsque le Voyager rencontre un extra-terrestre ayant mis au point une catapulte galactique capable de raccourcir le voyage du vaisseau de plusieurs années, l'équipage est enthousiaste ; mais Seven, qui a récemment mis à niveau son alcôve avec un système de synthèse d'informations révolutionnaire, semble dubitative, et commence à se persuader qu'une immense conspiration se tisse autour d'elle, du vaisseau et de son équipage...

Seven of Nine se prend pour Fox Mulder dans un épisode particulièrement capillotracté, qui joue à fond la carte de la pseudo-continuité (Seven débite des kilomètres de dates et d'événements passés pour expliquer ses théories), quitte à finir par être un peu pataud et laborieux...

Malgré cela, pourtant, c'est par moments assez amusant à regarder, à défaut d'être très bien écrit ou le moins du monde crédible (non seulement les conspirations de Seven ne tiennent pas la route une seule seconde, mais en plus la manière dont Janeway et Chakotay acceptent totalement les délires de la Borg est totalement out-of-character), et puis pour une fois qu'un scientifique extra-terrestre n'est pas un traître fourbe et manipulateur, ça se fête...

 

À suivre...

(épisodes 6x01-03 ; 6x04-06)

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Les bilans de Sygbab - Invasion Planète Terre : Saison 3 (1999-2000)

Publié le 15 Avril 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Science-Fiction, EFC

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Invasion Planète Terre (Earth : Final Conflict) - Saison 3 :

Blablabla. Zzzzz. Oh, 22 épisodes sont passés ? Bien, bien. Mais est-ce que le schmilblick a avancé ? Non, pas vraiment, il serait même assez judicieux de dire qu'il est rare de voir une saison qui raconte si peu de choses. Cette troisième saison sonne le glas des intentions scénaristiques de l'équipe en charge, et l'impression donnée à l'écran se mue rapidement en certitude absolue : ils ne savent plus comment faire avancer leur histoire.

La seule chose à mettre à leur crédit, c'est la continuité : toutes les intrigues développées sont basées sur des éléments déjà introduits auparavant. Au moins ont-ils le courage d'assumer ce qu'ils ont mis en place, même si ce n'est pas toujours brillant. Pour autant, l'absence de prise de risques et un délayage criant sont désolants.

Ça l'est d'autant plus que la fin de saison 2 se terminait par un état d'urgence qui mettait la résistance dans la panade. Mais il est déjà levé à la fin du season premiere avec un pseudo retournement de veste de Doors auquel personne ne croit, et qui a pour conséquence de complètement évacuer la résistance.

La série est ainsi amputée de l'un des aspects les plus enthousiasmants de la première saison, en réduisant le traitement du mouvement libératoire au minimum syndical. Cela se résume à en montrer les trois protagonistes principaux que sont Augure, Renée Palmer - fraîchement arrivée dans la série et à la tête de Doors International - et Liam. Assez ridicule donc, puisque toute notion d'ampleur est inexistante.

Mais ce qui fait vraiment rager, ce sont les missions d'infiltration incessantes de Liam et Renée. Ce n'est pas crédible une seule seconde car il est impossible que Renée ne soit jamais reconnue, avec la position qu'elle occupe auprès des Taelons qui fait d'elle une figure publique présentée mondialement par Jonathan Doors lui-même. Encore une grossière erreur de la part des scénaristes, qui ne savent de toute façon pas gérer leurs personnages la plupart du temps.

En effet, ils s'empêtrent souvent dans des contradictions et ne vont pas au bout de leurs idées, quand ils ne décident pas tout simplement de se débarrasser arbitrairement de l'un des protagonistes. L'exemple le plus flagrant concerne Augur : dans un premier temps, celui-ci ne veut plus faire partie de la résistance afin de revenir à ses activités de hacker et d'être à la tête d'un immense empire financier qu'il a perdu de vue. La saison 1 l'ayant présenté tel quel,cela n'a rien d'incohérent en soi. Sauf que cette décison ne change rien :on le voit toujours en train de donner des coups de main à chaque épisode, avant que son passé de hacker le rattrape et le pousse à trahir ses anciens acolytes.

Sans conséquence : Lam et Renée lui en veulent (logique), mais se réconcilient avec lui dans le même épisode sans que cela n'ait d'impact par la suite sur leurs relations (pas logique du tout). En terme de développement, il y a sûrement moyen de faire mieux..La palme revient au traitement de Doors, qui est dans le générique alors qu'il n'apparaît qu'une demi-douzaine de fois, et qui disparaît d'une manière assez honteuse, sans aucune émotion. C'est d'ailleurs bien là le problème : il n'y a aucun attachement aux personnages.

L'élément le plus intéressant dans la saison reste l'opposition toujours aussi marquée entre Da'an et Zo'or, empreinte d'une révélation sur leur relation. Da'an est toujours aussi ambigu, mais c'est Zo'or qui se révèle puisqu'il commence à remettre en question les fondements même de sa civilisation. Il passe de plus en plus pour un extrémiste, et il ébranle les convictions les plus profondes en affirmant que la faiblesse de sa race vient de ce qui fait depuis longtemps leur fierté : leur communalité.

Bien que considérant toujours les humains comme une espèce inférieure, il est impressionné par leur instinct de survie qui à son sens ne peut provenir que du fait qu'ils sont avant tout une entité individuelle qui cherche à se sauver soi-même avant de sauver sa communauté. Un point de vue, selon Da'an, qui mènera leur civilisation à sa perte car Zo'or ne semble pas avoir compris toutes les subtilités de l'être humain et notamment sa capacité à se regrouper derrière une même cause, lorsqu'elle est juste et noble. Leurs dialogues ont donc généralement du poids, et il vaut mieux en profiter car les motifs de satisfaction ne sont pas légion.

Venons en au coeur même du schmilblick qui n'avance pas, puisque la fin de la deuxième saison accélérait les choses en laissant penser que l'on verrait plus de Juridiens, et que la résistance ne saurait plus où donner de la tête puisque des Taelons dissidents avaient également fait leur apparition. De tout ça, nous ne verrons que Sandoval kidnappant Lily Marquette pour l'envoyer dans l'espace à la rencontre des Juridiens. Ceux-ci l'interceptent en milieu de saison, et elle leur donne accès bien malgré elle à la technologie interdimensionnelle qu'il leur manquait pour arriver sur Terre.

Ça soulève beaucoup de questions sur la manière dont Sandoval a communiqué avec les Juridiens (mais ça lève le voile sur ses intentions), et le dernier épisode lance quelque chose qui laisse perplexe concernant Lily. Si le traitement qui y est réservé est aussi moyen que ce qui est proposé depuis le début de la deuxième saison, il n'y a pas de quoi être rassuré : le coup de l'hybride, ça a déjà été fait avec Liam, et ça a donné un personnage dont tous les attributs ont été oubliés (sûrement pour réapparaître à la convenance des scénaristes d'ailleurs...).

Enfin, maintenant que les Juridiens ont mis pied à Terre et ont les moyens de venir titiller des Taelons qui tergiversent un peu trop sur leur ligne de conduite, ça devrait peut-être bouger un peu... Wait & See, selon l'expression consacrée.

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Un film, un jour (ou presque) #490 : Un Mariage Exceptionnel (2016)

Publié le 11 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Mariage Exceptionnel (Ms. Matched) :

Libby (Alexa PenaVega) est une wedding planner de renom, toujours prête à se démener pour offrir à ses clients le mariage de leurs rêves. Ben (Shawn Roberts), lui, est un conseiller financier qui s'est spécialisé dans les mariages à petit budget. Opposés l'un à l'autre dans le cadre d'une exposition professionnelle, et à l'occasion du mariage d'Annie (Elise Gatien) et d'Alex (Andrew Francis), deux amis de Ben, Libby et ce dernier vont cependant finir par se rapprocher plus qu'ils ne s'y attendaient...

Une comédie romantique Hallmark de Mai 2016, et qui est techniquement compétente : l'interprétation est correcte, le rythme acceptable, les seconds rôles bien castés, et pour faire court, il y a bien pire dans le genre.

Malheureusement, pour une raison (pas réellement) inexpliquée, je me suis royalement ennuyé devant ce métrage.

Probablement parce que je ne me suis pas un seul instant attaché au couple principal, entre une Alexa PenaVega qui a pris un petit coup de vieux, et un Shawn Roberts trop musclé pour ses vestes de costume une taille trop petite, ce qui lui confère une apparence par moments assez risible.

Ajoutez à cela quelques problèmes de scénario - fin ultra-précipitée, trop de disputes et de cris, un paradoxe inexpliqué (Libby est une wedding planner populaire et réputée... mais elle semble pourtant être en panne de clients, et au bord de la faillite. Cherchez l'erreur !), et on se retrouve avec un téléfilm assez générique, et manquant cruellement d'une fantaisie nécessaire pour transcender son postulat bien trop classique.

2.25/6

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