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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Critiques éclair - Pilotes en vrac (2016) - The Good Place

Publié le 25 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Comédie, Sitcom, Religion

The Good Place 1x01-02 :

Sitcom NBC du créateur de Parks & Rec et de Brooklyn 99, sur Kristen Bell (en mode Amy Schumer - injures, alcool, fêtarde, sexe, etc) qui se réveille au Paradis, où elle est coachée par Michael (Ted Danson), et est l'installée dans une petite communauté idyllique, où elle rencontre son âme soeur (un jeune professeur de morale et d'éthique d'origine africaine). Sauf que la présence de Kristen Bell au Paradis est une erreur administrative, et que ses mauvaises habitudes détraquent immédiatement son environnement.

Alors une vision excentrique de l'Au-delà, pourquoi pas, dans l'absolu, mais étrangement, ma première réaction face à cette vision de la vie et de la mort affreusement formatée et américaine, où tout le monde est surveillé en permanence de son vivant, où seuls les plus vertueux d'entre tous finissent dans la "Good Place", où tout y est Stepford Wifisé à outrance, mielleux, et écoeurant... ça a été de trouver ça assez sinistre, en fait.

Et si le tout est assez léger et amusant (mais probablement très coûteux, vus les effets spéciaux), je ne suis pas certain que les scénaristes ont pleinement conscience du caractère "malsain" de ce Paradis aseptisé où quelques milliers de personnes vivent en perpétuelle béatitude, pendant que le reste de l'humanité brûle dans les feux de la Bad Place. Par moments, on a pourtant l'impression que le personnage de Bell est là pour s'indigner contre ce système, pour en montrer les failles, et pour apporter un peu de mordant... et puis ces brefs moments qui vont à contre-courant sont rapidement éclipsés par la narration, par la sérialisation, par des effets spéciaux et par des vannes ou des images absurdes, qui font sourire, et recadrent rapidement les ambitions du show.

Bref, sur la forme, pourquoi pas, tout le monde est plutôt compétent, et ça se regarde tranquillement (même si je ne donne pas cher de la peau de la série sur le long-terme) ; sur le fond, je suis nettement plus dubitatif.

 

EDIT

1x03 :

cet épisode donne une impression beaucoup plus claire de ce que le show veut être, et ça fonctionne un peu mieux, notamment avec son retournement final, qui montre que les showrunners n'ont pas peur d'abattre leurs cartes rapidement, et que tout n'est pas aussi manichéen que le pilote le laissait sous-entendre (Danson, notamment, est ici un peu plus excentrique et détendu que dans les deux premiers chapitres).

Néanmoins, je reste dubitatif sur la durée de vie de la série, trop excentrique pour convaincre un large public, même sur NBC.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 10 - Up All Night : The Friday Download Movie (2015)

Publié le 23 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Jeunesse, UK, Halloween, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Up All Night - The Friday Download Movie :

Alors que Dionne, Shannon, Bobby, George, et Richard - les animateurs du show Friday Download, sur la CBBC - prennent des vacances bien méritées, leur van tombe en panne en pleine campagne anglaise, non loin d'un manoir menaçant. Dans celui-ci vivent Caleb (Tyger Drew-Honey) et Clara (Louisa Connolly-Burnham), un frère et une soeur particulièrement sinistres, qui semblent indifférents aux nombreuses manifestations surnaturelles qui hantent leur demeure, et acceptent d'héberger le petit groupe pour la nuit. Bien vite, il apparaît que Caleb et Clara sont sur le point de perdre leur maison familiale, s'ils ne réunissent pas une somme considérable pour payer un promoteur immobilier. Les jeunes animateurs tv décident alors d'organiser un concert caritatif sur les terres du manoir, afin de réunir des fonds. Mais Fraser (Ethan Lawrence), un chasseur de fantômes maladroit, mène l'enquête sur les véritables motifs de Caleb et Clara...

Une comédie anglaise à destination du public de la CBBC, dont on retrouve par ailleurs deux des acteurs de Wolfblood (Bobby Lockwood et Louisa Connolly-Burnham), et qui rappelle un peu ce que Nickelodeon ou Disney Channel peuvent faire aux USA : un film à la gloire des vedettes de leur chaîne, et qui se finit en chansons, avec des groupes populaires du moment.

Autant dire qu'en théorie, l'intérêt est théoriquement assez limité pour quiconque est âgé de plus de 14 ans, d'autant que les personnages principaux sont à peine caractérisés, et que la dernière demi-heure est à 50% musicale... mais - et c'est là qu'on reconnait le savoir-faire anglais - je dois avouer que j'ai été agréablement surpris par le métrage dans son ensemble : visuellement, il est assez crédible, les acteurs sont solides pour leur âge, c'est dynamique, et surtout, l'histoire de fond est toujours prise au sérieux, même lorsque le ton se fait un peu plus léger et décalé.

Bref, ça ne prend pas ses spectateurs pour des attardés (contrairement à ce que l'on peut faire par chez nous lorsque l'on fait une comédie familiale), ça parvient presque à créer de la tension lors des premiers moments de hantise, et ça se regarde sans aucune difficulté, allant même jusqu'à faire de son personnage le plus pitoyable - le chasseur de fantômes - le véritable gagnant de cette histoire. En résumé : ça aurait pu être bien pire.

Objectivement, pas plus de 3/6, sauf si l'on est dans la catégorie démographique ciblée.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (fin)

Publié le 17 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Review, Critiques éclair, Star Trek

Conclusion de mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, juste avant le début de l'Oktorrorfest 2016, dès lundi...

5x26 - Equinox :

Le Voyager sauve l'Equinox (un vaisseau scientifique de Starfleet perdu dans le Delta Quadrant) d'une destruction certaine aux mains d'aliens venus d'une autre dimension. Mais l'équipage de l'Equinox semble cacher bien des secrets...

Pas désagréable en soi, cette première partie, même si on est dans du two-parter de fin de saison assez classique et pétéradant, et qu'on peut déjà deviner ce qui va se produire ensuite. Le problème étant l'absence totale de nuances et de subtilité dans l'écriture des membres d'équipage de l'Equinox qui, une fois leurs scènes d'introduction terminées, passent directement en mode manigances et messes basses.

D'autant que l'un d'entre eux est Titus Welliver, et est par conséquent instantanément louche et suspect, surtout lorsqu'il vient semer la zizanie dans le couple B'el/Paris.

 

Bilan saison 5 :

Une saison très inégale, à laquelle je donnerais la note de 3.5/6 : Jeri Taylor a rendu son tablier, c'est Braga le showrunner, désormais, et ça se sent, avec un status-quo toujours plus envahissant, et un manque de continuité qui est imposé par le nouveau patron.

Tellement imposé, en fait, qu'il est directement responsable du départ de Ron D. Moore de la franchise Trek, et que ce dernier est parti lancer Battlestar Galactica, histoire de montrer à son collègue comment faire une bonne série spatiale avec de la continuité.

M'enfin bon. Cette saison 5, contrairement à la saison 4, manque de direction : en s'intéressant nettement moins à Seven of Nine, désormais globalement bien intégrée (notamment dans ses scènes avec Naomi Wildman, toujours impeccable), le show perd son point focal, et retombe rapidement dans ses travers habituels. On se retrouve donc avec un équipage sous-exploité, au développement inexistant (quand il n'est pas contradictoire), et au final, il se dégage vraiment de cette année une impression de surplace.

Voyager ne va nulle part, tant à l'échelle de la série que du vaisseau : dès que la série semble progresser et construire quelque chose, elle fait aussitôt marche-arrière, et dès que le Voyager semble progresser et se rapprocher de sa destination, il retombe sur des extraterrestres familiers pourtant laissés à des années de voyage, ou bien il est confronté à des situations déjà vues, déjà affrontées.

À l'époque de la diffusion originale de la série, j'avais plus ou moins décroché au milieu de la saison 6, et je n'avais ensuite regardé qu'un épisode de ci de là... peut-être que je vais revoir ces deux dernières saisons à la hausse, avec un peu de chance !

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (14)

Publié le 11 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Star Trek, Critiques éclair, Review

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x24 - Relativity :

Un sabotage temporel provoque l'explosion du Voyager : Seven est alors recrutée, juste avant sa mort, par l'équipage de l'USS Relativity, un vaisseau du Département des Investogations Temporelles de Starfleet, qui la renvoie dans le passé, lors de l'inauguration du Voyager, puis lors d'une attaque Kazon, pour tenter d'arrêter le saboteur avant qu'il ne soit trop tard.

Un épisode temporel amusant, dynamique et bien mené, co-signé Bryan Fuller, qui ne se prend pas trop au sérieux, et qui s'avère une bonne surprise (bien qu'un peu prévisible).

 

5x25 - Warhead :

Un Kim & Doc-centric, dans lequel une away-team découvre un missile enfoui sur une planète, missile doté d'une intelligence artificielle guerrière prête à tout pour accomplir sa mission d'origine, quitte à prendre possession de l'Holo-Doc, et à forcer le vaisseau à le mener à bon port.

Un script assez dérivatif, et une mise en images pas très inspirée, pour un épisode qui commence assez bien (Picardo en solo, qui interagit avec des bips électroniques ; une promesse de développement pour Kim), mais finit par se résumer à Picardo en surjeu, qui beugle des ordres à droite et à gauche sans que rien n'avance vraiment dans un sens ou dans l'autre.

Bof, mais un bof mineur, car il y a un embryon de bonne idée, là-dedans, sans que le résultat soit particulièrement probant.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (13)

Publié le 10 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x22 - Someone to watch over me :

L'Holo-Doc apprend à Seven ce qu'est la romance, pendant que Neelix tente de superviser un alien ascéte de passage qui découvre tous les plaisirs décadents du Voyager.

De la comédie légère, assez classique, mais bien interprétée, et par moments assez touchante.


5x23 - 11:59 :

Braga & Menosky s'associent pour une tentative de faire du Far Beyond The Stars avec Janeway, qui raconte à Neelix, en flashback, ce qu'elle croit être la vie de l'une de ses ancètres du 21è siècle.

Un épisode centré sur Mulgrew et sans grand intérêt pour moi, tant tout semble mécanique et forcé pour arriver à une conclusion donnée assez artificielle (ce qui n'aide pas, c'est qu'il n'y a pas grande alchimie entre Mulgrew et Kevin Tighe). Bon gros bof, donc.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (12)

Publié le 4 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Critiques éclair

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x20 - Thinktank :

La combo Berman/Braga/Taylor au scénario n'augure jamais de quelque chose de particulièrement subtil, et là, on a droit à un scénario cousu de fil blanc, prévisible de bout en bout, jamais aussi malin qu'il ne pense l'être... et pourtant, ça se regarde assez tranquillement : le Voyager est traqué par des chasseurs de prime interstellaires (commandités par un client mystérieux), qui les dominent de leur nombre et de leur puissance de feu ; soudain, George Constanza apparaît à bord, se présente comme membre d'un think tank alien (à mi-chemin entre le Conseil des Xindis, dans Enterprise, et Kivas Fajo, le collectionneur qui voulait Data dans STTNG) supra-intelligent et avancé, qui est prêt à aider le vaisseau à échapper à ses poursuivant, en échange de... Seven of Nine.

Le concept de l'épisode est intéressant, mais le manque de subtilité du script l'handicape grandement : dès la scène d'ouverture, on nous présente Constanza & co comme sinistres et manipulateurs, donc forcément, le téléspectateur a vingt longueurs d'avance sur l'équipage du Voyager, qui ne découvre que tardivement que c'est le think tank qui a engagé les chasseurs de prime en premier lieu, afin de forcer le Voyager à leur céder Seven.

Aucune surprise sur ce plan là, donc, et on se demande même pourquoi le think tank s'est donné autant de mal, alors qu'il suffisait de proposer à Janeway de ramener tout l'équipage sur Terre en échange de Seven, pour poser exactement le même dilemme, mais avec des enjeux moraux nettement plus importants, tant du point de vue de Seven que de Janeway.

Ici, ces enjeux sont à peine développés, et rapidement éclipsés par les manigances du think tank, et par le fait que le méchant de l'épisode est George Constanza avec une perruque miteuse.

Mais comme je le disais, malgré tous ces défauts, l'épisode se regarde néanmoins assez bien, c'est maîtrisé dans sa forme et dans son rythme, et ça reste distrayant, malgré les nombreuses longueurs d'avance que le spectateur a sur le script et sur les personnages...

 

5x21 - Juggernaut :

....... mwé.

J'avais de grands espoirs en attaquant cet épisode : un B'elanna-centric, avec Bryan Fuller au générique ? Banco.

Et puis en fait, si l'on retrouve les petites touches de développement des personnages secondaires et antagonistes que Fuller aime apporter à ses scripts, on réalise vite que Fuller n'a que co-écrit cet épisode, un épisode qui a, encore une fois, la subtilité d'un tractopelle.

Ainsi, dès les premières minutes de l'épisode, on nous montre une B'elanna étrangement agressive (alors qu'elle s'était un peu calmée ces derniers temps), contrainte de faire de la méditation avec Tuvok, qui lui débite des platitudes sur le besoin de canaliser la colère, pour en faire une arme et un outil, blablabla. Tout de suite, on devine qu'on nous expose là la thématique principale de l'épisode, et que forcément, "la colère de B'elanna" jouera un rôle dans la résolution du problème de la semaine.

Ce qui ne manque pas de se produire, puisque le Voyager rencontre un vaisseau Malon en perdition (problème n°1 : le Voyager a laissé l'espace Malon à plus de 20 ans de voyage de là, donc leur présence devrait être impossible, mais bon...), sur le point d'exploser et de contaminer tout le secteur ; le Voyager envoie B'elanna, Chakotay et Neelix (problème n°2 : ces deux derniers ne servent absolument à rien) pour aider l'un des rares survivants Malons à désactiver le vaisseau avant qu'il soit trop tard, suspense, tension, vont-ils y arriver à temps ? Et quelle est cette créature mutante qui erre dans les coursives du navire ?

Le script est donc vraiment basique, reposant exclusivement sur une urgence et une tension qui ne fonctionnent jamais vraiment, tant l'environnement sombre et enfumé est peu intéressant, d'autant qu'on se doute bien que B'elanna va sauver le vaisseau in extremis.

Quant au mutant étrange dont les personnages parlent comme d'un mythe, et que la réalisation nous présente comme un Alien en puissance ? Un Malon revanchard oublié dans les entrailles du vaisseau (l'ouverture de l'épisode nous montrant le chef malon qui envoyait un sous-fifre à la mort dans les entrailles du vaisseau téléphonait déjà bien ce rebondissement).

Bref, on se retrouve devant un épisode assez inerte, malgré l'urgence supposément éprouvée par ses protagonistes, où tout sonne un peu forcé (j'avoue avoir bien ri en voyant B'elanna, à peine arrivée à bord du vaisseau Malon, immédiatement enlever sa veste d'uniforme et se mettre en débardeur moulant - la tenue officielle des femmes fortes et badass dans l'espace -, alors que tous les autres personnages restaient bien couverts ; idem pour la symbolique pataude - et racoleuse - de B'elanna dans la douche en conclusion d'épisode), et où, malgré quelques moments qui fonctionnent, on a l'impression de faire du surplace, que ce soit dans l'univers (le retour des Malons était inutile) ou au niveau du développement des personnages (le tempérament de B'elanna, encore et toujours, sans le moindre progrès).

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (11)

Publié le 3 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x18 - Course Oblivion :

Suite directe de l'épisode Demon, qui voyait une substance étrange dupliquer tout l'équipage du Voyager. Et bien là, apparemment, cette substance a même dupliqué le Voyager en lui-même, et cette équipage de clone navigue à son bord depuis tout ce temps, persuadés d'être le véritable Voyager et son équipage original.

Le postulat de départ est assez intéressant, l'écriture (de Fuller) plutôt convaincante, et tous les personnages semblent plus vivants et crédibles... ce qui est particulièrement frustrant, puisqu'ils finissent tous par mourir.

C'est probablement en partie pour cela que cet épisode polarise grandement la fanbase : outre les quelques raccourcis scénaristiques, le tout souligne tout de même le fait que pour avoir des développements intéressants des personnages principaux de Voyager (ici, le mariage de B'el et Paris), il faut attendre d'avoir affaire à leurs clones, qui sont immédiatement sacrifiés sur l'autel du reboot hebdomadaire.

C'est assez dommage, symptomatique de la série, mais heureusement, ça ne nuit pas vraiment à l'épisode, qui reste relativement prenant.

 

5x19 - The Fight :

Arf, un épisode particulièrement bordélique et soporifique, avec un Voyager échoué dans une région spatiale destructrice, et qui ne peut s'en échapper que grâce à l'aide de Chakotay, en contact avec les aliens autochtones qui, malheureusement, ne peuvent lui parler qu'en le rendant fou.

C'est donc un épisode centré sur Chakotay, qui apparemment est un grand fan de boxe (au bout de cinq saisons, on découvre encore des trucs de ce style, ce qui montre bien à quel point le développement des personnages secondaires est inexistant dans ce show), et dont la folie héréditaire se manifeste sous la forme d'un match contre un alien générique, avec Boothby en lieu et place du Mickey de Rocky.

Alors non seulement le tout est assez bordélique (tant visuellement que scénaristiquement, ou même du point de vue de l'illustration sonore), mais en plus, on a régulièrement l'impression d'assister à une repompe du Temple Céleste de Deep Space Nine, en plus décousu, et en nettement moins intéressant et pertinent, tant la plupart des pistes de développement amenées par le script finissent par être noyées sous la médiocrité de l'ensemble.

Un très gros bof, donc.

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Un film, un jour (ou presque) #396 : Arrêtez ce Mariage ! (2016)

Publié le 2 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Romance, Hallmark, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Arrêtez ce Mariage ! (Stop The Wedding) :

Anna (Rachel Boston), une jeune avocate carriériste, apprend un beau jour que sa tante Belle (Lini Evans), qui l'a élevée, vient de décider subitement d'épouser son nouveau voisin, le célèbre acteur Sean Castleberry (Alan Thicke), à la réputation de tombeur invétéré, et aux trois divorces retentissants. Lorsqu'elle arrive chez sa tante, cependant, elle tombe sur Clay (Niall Matte), le fils médecin de l'acteur, lui aussi bien décidé à mettre un terme à cette mascarade. Malgré leurs rapports tendus, les deux célibataires vont alors faire cause commune, et tenter de convaincre leurs parents de ne pas se préciter ainsi dans un mariage éclair...

Encore un titre naze pour ce téléfilm Hallmark, mais cette fois-ci, le titre est hérité du livre dont le métrage est l'adaptation, donc la chaîne a une excuse.

Et d'ailleurs, Stop The Wedding fait illusion, pendant un moment : la mise en place prend confortablement son temps, Niall Matte et Rachel Boston sont sympathiques, et ont une bonne alchimie, il y a un caméo de Teryl Rothery, et le récit conserve un rythme suffisant... et puis, en cours de route, le film s'égare, part dans de multiples directions (Vegas !?), révèle ses faiblesses (au nombre desquelles des personnages principaux un peu capillotractés - tous les deux orphelins de mère, tous les deux malheureux en amour, et victime d'un/e partenaire peu regardant/e - et un Alan Thicke assez médiocre, qui a redoublé platement la moitié de ses répliques en studio), et finit par n'intéresser que partiellement, ce qui est assez dommage.

Un peu comme la majorité des films du printemps 2016, Stop the Wedding finit par être regardable, sans plus, et par reposer entièrement sur l'alchimie de son duo principal.

3/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (10)

Publié le 27 Août 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x17 - The Disease :

Mouais.

Un épisode centré sur Harry Kim, généralement, ça n'augure pas de grandes choses, malgré les efforts de Garrett Wang.

Ici, ce cher Harry tombe amoureux d'une charmante extraterrestre (Musetta Vander) appartenant à une race xénophobe, et entretient avec elle, en secret, une relation amoureuse torride pendant un long moment, alors que les deux équipages collaborent sur des répartions complexes.

Une grosse métaphore un peu pataude assimilant l'amour à une maladie puisque non seulement Harry tombe malade (il se met à luire parce qu'il est amoureux - deuxième niveau de métaphore pataude !), mais le Voyager est lui-aussi contaminé par un parasite extraterrestre, contracté au contact des aliens.

Alors dans l'absolu, pourquoi pas : bien qu'Harry Kim ne soit pas la première personne qui vienne à l'esprit lorsque l'on dit "relation amoureuse torride" et que cet épisode semble faire volontairement l'impasse sur tous les cas précédents de relations membre d'équipage/alien de l'univers de Star Trek (Voyager y compris) pour placer Harry en position de martyr face à une Janeway inflexible et froide ("qui applique le règlement à la lettre"), un tel épisode aurait pu être, dans un univers parfait, l'occasion d'apporter un peu de changement à la série : intégrer Musetta à l'équipage de manière plus permanente, développer Harry au travers de sa relation, voire même lui donner une vie maritale, etc...

Mais non, on est dans Voyager, et le mot d'ordre, c'est "reboot à la fin de chaque épisode".

Dont acte : les scénaristes rajoutent une vague histoire de mouvement séparatiste et de sabotage (ça ne fonctionne pas vraiment, car la supposée xénophobie des aliens n'est jamais vraiment tangible), et voilà, le couple se sépare de manière tragique à la fin de l'épisode, et tout revient à la normale.

Comme je le disais un peu plus haut... mouais.

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Un film, un jour (ou presque) #390 : Coup de Foudre avec une Star (2016)

Publié le 25 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Coup de Foudre avec une Star (Date With Love) :

David (Quinn Lord), un jeune lycéen, n'a personne pour aller au bal de sa promotion. Désespéré, il copie alors les vers d'un poème écrit par son instituteur, Mr. Walsh (Andrew W. Walker), et publie une vidéo en ligne, demandant à une star hollywoodienne de l'accompagner au bal. Justement en pleine crise de relations publiques, Alex (Shenae Grimes-Beech), la star en question, accepte aussitôt, mais lorsqu'elle croise le chemin de Mr. Walsh, son coeur s'emballe...

Rom-com Hallmark diffusée fin mai dernier, et qui étrangement, ressemble presque plus à un script de Disney-com qu'à un téléfilm habituel Hallmark : entre l'ouverture du film sur l'ado et sa meilleure copine (Bailee Madison) qu'il ne remarque pas, toutes les références aux teen movies des 80s (rien que l'école s'appelle John Hughes High School), le fait que tout tourne autour des deux adolescents, et se déroule dans un lycée, etc, on est vraiment en grande partie dans de la teen comedy assez balisée, mais pas forcément désagréable.

Sauf que c'est une teen comedy qui, en plus, doit accommoder les clichés de la romance made in Hallmark, en se concentrant plus que de mesure (mais pas forcément totalement assez) sur les deux adultes de service. Shenae Grimes-Beech et Andrew Walker (deux nouveaux favoris de la chaîne, visiblement, déjà là lors de la saison de Noël dernier, avec le très moyen Christmas Incorporated  et le déjà un peu meilleur Dashing Through The Snow) ont une alchimie convaincante, leurs personnages ne sont pas trop mal écrits, mais on n'évite malheureusement pas le gros cliché du quiproquo de troisième acte, tellement habituel et usé qu'il en est agaçant.

Au final, une rom-com mâtinée de teen-com, qui n'est pas forcément suffisamment l'une ou l'autre, et se retrouve un peu le fessier entre deux chaises... sans que ça ne soit forcément très dommageable au final, puisque ça change un peu de la routine. Un peu.

3/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (9)

Publié le 20 Août 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Critiques éclair

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x15-16 - Dark Frontier :

Un double épisode centré sur les Borgs, et au budget plus important que d'habitude : on y suit l'équipage du Voyager, qui tente de piller un navire borg endommagé, afin (comme d'habitude) d'accélérer leur retour vers la Terre ; pour cela, ils demandent à Seven de se plonger dans les archives de ses parents (ce qui donne lieu à des flashbacks très réussis), une activité qui trouble l'ex-Borg, et l'amène à tomber dans un piège tendu par une Reine Borg (nouvelle actrice, un peu plus classique et générique qu'Alice Krige dans le rôle).

Un quasi-long-métrage qui est loin d'être désagréable, bourré d'effets spéciaux et d'action, et techniquement intéressant (en plus d'avoir une nouvelle fois des scènes très réussies avec la petite Naomi Wildman)... mais il faut bien admettre qu'il faut, pour cela, fermer les yeux sur des enjeux un peu trop flous (la Reine parle tellement de manière énigmatique que ses intentions restent trop vagues), sur une continuité assez bancale (notamment sur la découverte des Borgs), et sur un problème toujours récurrent : l'envoi de tout le senior staff (Chakotay excepté) en mission commando, quel que soit le danger.

Je sais bien que c'était la norme à l'époque de TOS, parce que "Kirk, homme d'action", mais même en ce temps-là, ils avaient des red shirts avec eux. Là, un accident un peu sérieux, et le Voyager se retrouve sans gradé aux commandes.

(les jeux vidéos avaient contourné le problème, en créant l'Elite Force entraînée par Tuvok #nostalgie)

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Un film, un jour (ou presque) #384 : Les Demoiselles d'honneur s'en mêlent (2010)

Publié le 17 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, ABC Family, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Demoiselles d'honneur s'en mêlent (Revenge of the Bridesmaids) :

De passage dans leur petite ville natale du sud des USA, Abigail (Raven-Symoné) et Parker (JoAnna Garcia), deux New-Yorkaises, découvrent que leur amie d'enfance Rachel (Chryssie Whitehead) est la demoiselle d'honneur de Caitlyn (Virginia Williams), riche héritière qu'elles connaissent depuis toujours. Seul problème : Rachel est dévastée, car Caitlyn épouse son ex-fiancé Tony (Lyle Brocato). Agacées par ce mariage de raison, et par la famille prétentieuse de la mariée, Abigail et Parker décident alors de s'improviser demoiselles d'honneur, et de faire capoter cette union problématique...

Une comédie ABCFamily qui repose principalement sur l'excellent duo Raven-Symoné & JoAnna Garcia, qui font une paire très sympathique et attachante, à l'alchimie indubitable. D'ailleurs, le casting dans son ensemble est assez réussi, avec de nombreux seconds-rôles amusants (Brittany Ishibashi, notamment)...

Quel dommage alors que le film ne conserve pas son énergie et son rythme de manière satisfaisante et homogène : on se retrouve ainsi devant un métrage soufflant le chaud et le froid, alternant moments de comédie décomplexée (souvent portés par Raven) et moments relationnels plus sérieux et quelconques. Vraiment dommage.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #381 : Quand la demoiselle d’honneur s’en mêle (2016)

Publié le 12 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Quand la demoiselle d’honneur s’en mêle (Wedding Bells) :

Lorsque des problèmes financiers remettent en question le mariage de Amy et James (Tammy Gillis et Christopher Russell), Molly (Danica McKellar) et Nick (Kavan Smith), respectivement demoiselle et garçon d'honneur, décident de tout faire pour trouver une solution. Le duo - que pourtant tout sépare - choisit alors de remettre en état l'auberge autrefois tenue par le père acariâtre de Nick, Charlie (Bruce Boxleitner), pour en faire le lieu de la cérémonie. Mais progressivement, alors que Molly et Nick apprennent à se connaître, ils se rapprochent de plus en plus...

Du bon et du moins bon dans cette comédie romantique Hallmark de juin dernier.

Le bon, c'est Danica McKellar, attachante comme toujours, et dont le duo avec Kavan Smith fonctionne plutôt bien (Kavan s'empâte un peu et sa coupe de cheveux est ratée, mais il a une nonchalance qui se marie bien avec l'énergie de McKellar) ; c'est aussi la relation entre Nick et son père, assez touchante, et bien interprétée ; et c'est enfin l'environnement où se déroule le métrage, une jolie ferme/auberge verdoyante, qui fait un décor tout à fait charmant.

Le moins bon, c'est le titre ultra-banal et générique ; c'est le couple d'amis, insipide et même assez agaçant ; c'est le scénario un peu baclé sur la fin, avec demande en mariage et cérémonie précipitées ; c'est enfin le script dans sa globalité, un peu trop forcé et capillotracté pour vraiment fonctionner et paraître crédible.

Bref, des qualités et des défauts, mais le tout parvient néanmoins à être suffisamment enlevé pour ne pas ennuyer, d'autant que son couple principal est assez sympathique.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #373 : Pour l'Amour de Rose (2016)

Publié le 2 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Pour l'Amour de Rose (Tulips in Spring) :

Jeune designeuse d'intérieur sur le point de décrocher un contrat juteux, Rose (Fiona Gubelmann) est cependant contrainte de mettre son métier et son petit ami de côté pour rentrer dans sa ville natale, où ses parents (Iris Quinn et Kevin McNulty) sont sur le point de perdre la ferme de tulipes familiale, suite à un accident du chef de famille. Avec l'aide de Tom (Lucas Bryant), un jeune collègue de son père, Rose va alors tenter de remettre la ferme d'aplomb, sans cesser de jongler, en parallèle, avec sa vie de citadine.

Une comédie romantique Hallmark d'apparence banale, mais qui en fait n'est pas vraiment une comédie romantique typique de la chaîne, puisque les vrais enjeux et le vrai sujet du métrage sont l'avenir de la ferme de tulipes, et celui de l'héroïne.

La relation amoureuse passe ainsi clairement à l'arrière-plan, et évite par ailleurs bon nombre des clichés du genre : la rivale professionnelle (Aliyah O'Brien) n'est jamais une concurrente sérieuse dans le coeur de Tom ; le compagnon de Rose n'est ni infidèle ni un goujat, et leur rupture se fait à l'amiable, d'un commun accord ; il n'y a pas de quiproquo ou de malentendu entre Rose et Tom aux 3/4 du film ; il n'y a pas de mariage soudain en fin de récit... bref, sur le plan de la romance, c'est plutôt en mode mineur, et c'est particulièrement rafraîchissant.

D'autant plus que Fiona Gubelmann (qui est pétillante, attachante et, je l'espère, réapparaîtra dans des films de ce genre) et Lucas Bryant n'ont qu'une alchimie très en retrait, ce qui aurait pu être un défaut dans un autre film, mais ne pose pas trop de problèmes ici.

Après, une fois dépourvu de toute réelle tension romantique, il faut bien avouer que le reste du script n'est pas pour autant particulièrement passionnant ou captivant, et traîne un peu la patte jusqu'au dénouement très prévisible.

Néanmoins, entre le côté romantique mis en sourdine, l'héroïne sympathique au possible, et les décors fleuris particulièrement lumineux et printaniers, Tulips in Spring se démarque un peu de la norme des films Hallmark. Un peu.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #369 : Wendy Wu (2006)

Publié le 27 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Action, Disney, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Wendy Wu (Wendy Wu - Homecoming Warrior) :

Wendy Wu (Brenda Song) est une lycéenne californienne prête à tout pour devenir la reine du bal de promo, mais alors que la date fatidique approche, Shen (Shin Koyamada), un jeune moine chinois, arrive en ville pour avertir Wendy : elle est en réalité l'héritière d'une longue dynastie de guerrières aux pouvoirs mystiques, destinées à affronter le Mal à chaque génération, pour le bien de l'humanité. Mais pour y parvenir, Wendy va devoir s'entraîner dur...

Un téléfilm Disney de 2006 qui lorgne très clairement sur Buffy, mais à la sauce asiatique, et qui fonctionne plutôt bien, je dois dire. J'en suis le premier surpris, mais hormis quelques flottements au niveau du rythme, une musique insipide et une interprétation parfois inégale (notamment chez Koyamada), le tout tient plutôt bien la route, tous comptes faits.

Bon, ça reste de la télévision, mais la combo de Brenda Song, ultra-attachante et sympathique, et de toute la composante "arts martiaux" du métrage, donne finalement lieu à un métrage qui n'a pas forcément à rougir en comparaison de certaines productions cinématographiques : les quinze dernières minutes de combats cablés contre les soldats de terre cuite sont tout à fait honorables, et Koichi Sakamoto, le chorégraphe/réalisateur des scènes d'actions (responsable martial des franchises Power Rangers et Kamen Rider) rend le tout plutôt crédible et réussi visuellement (ça aide que Song soit assez physique et crédible durant les affrontements).

En somme, une agréable surprise pour ce qui n'aurait pu être qu'une D-com fauchée de plus.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #368 : Capturing the Friedmans (2003)

Publié le 26 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Documentaire, Policier, HBO

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Capturing the Friedmans :

Retour sur le procès Friedman qui, dans les années 80, a vu toute l'Amérique se passionner pour une affaire de pédophilie dans laquelle Arnold Friedman et son fils Jesse ont été accusés d'avoir violé bon nombre d'enfants dans leur petite ville...

Un documentaire HBO nominé aux Oscars, et qui s'avère assez captivant, car refusant (quasi) perpétuellement de choisir son camp.

D'un côté, les Friedman, une famille assez peu attachante, qui se filme constamment et se donne constamment en spectacle (que ce soit à l'époque, en Super 8, ou aujourd'hui, en vidéo) avec un détachement étrange, un père pédophile qui a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés (tout en en admettant quelques autres), trois garçons hyperactifs et soudés, et une mère névrosée, dépressive, et malheureuse dans son couple, qui n'avait, lors du procès, qu'une idée en tête : opter systématiquement pour les solutions de facilité, afin que tout ça se termine au plus vite (quitte à inciter ses proches à plaider coupable).

Et de l'autre, la justice et le public aux opinions préconçues, une communauté qui se lance dans une chasse aux sorcières, un avocat manipulateur, des témoins qui se rétractent les uns après les autres, et des allégations faites par des enfants apeurés par les forces de l'ordre et/ou sous hypnose, allégations bien souvent tout simplement physiquement impossibles et jamais prouvées.

On passe donc son temps à hésiter entre se ranger du côté des Friedman, clairement victimes dans un procès à charge qui les dépassaient, et se dire que quelque chose sonne faux dans certaines de ces vidéos domestiques omniprésentes, comme si les Friedman se donnaient tant en représentation au quotidien, que c'était désormais leur mode par défaut, et qu'on ne pouvait plus les prendre au sérieux. Bref.

Un documentaire qui laisse perplexe, qui incite au débat et qui - malheureusement - complique encore un peu plus la situation lorsque l'on apprend que certains aveux et témoignages à charge n'ont pas été pris en compte par l'équipe du documentaire, ou bien ne sont arrivées qu'après sa diffusion. En l'état, cependant, un travail assez fascinant.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #366 : Le Prince de Minuit (2014)

Publié le 22 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Prince de Minuit (Midnight Masquerade) :

Lorsqu'Elyse Samford (Autumn Reeser) hérite de la compagnie familiale, Samford Candy, elle ne se doute pas qu'elle va devoir aussitôt s'engager dans un procès pour contrefaçon de marque. Elle a alors recours au cabinet Higgins & sons, dirigé par Carter Higgins (Chris Gillett) et ses deux fils arrogants (Damon Runyan & Danny Smith). Là, travaille aussi le séduisant Rob Carelli (Christopher Russell), un jeune avocat balbutiant et hésitant, exploité par ses supérieurs : il tombe aussitôt sous le charme d'Elyse, mais cette rencontre ne se concrétise réellement que durant le bal d'Halloween, lorsque Rob, déguisé en prince masqué, séduit la belle femme d'affaires. Mais Elyse ignore tout de sa véritable identité, ainsi que du complot ourdi par les Higgins afin de la déposséder de son entreprise...

Un téléfilm Hallmark vaguement d'Halloween (quelques décorations + se déroule au mois d'octobre), mais qui en fait se contente de refaire (explicitement, en le citant à deux ou trois reprises dans les dialogues) Cendrillon en inversant les sexes, et en entourant le tout d'une histoire d'avocats véreux pas très intéressante.

Mais à la limite, tout ceci aurait pu fonctionner plus ou moins bien (d'ailleurs, la distribution secondaire est sympathique, il y a Richard Burgi, Helen Colliander est sympa, et le héros a trois collègues ethniques, explosant ainsi les records de la chaîne :p) si le couple principal était attachant.

Or Autumn Reeser est un peu trop en retrait en femme d'affaires sérieuse, et surtout, Chris Russell pose le même problème dans ce rôle que dans La Star de Noël ou dans le plus récent Merry Matrimony : il sonne faux de bout en bout. Et c'est à la fois son interprétation (il tente de nous faire un Clark Kent-bis timide et balbutiant, mais surjoue assez régulièrement, notamment dans ses plans de réaction) et son physique (coupe de cheveux improbable et gominée, bronzage et maquillage peu naturels, menton taillé à la serpe et dentition ultra-brite) qui donnent cette impression d'artificialité constante, malgré les efforts de l'acteur.

Pas grande alchimie dans ce couple principal, donc, et un téléfilm plombé par une musique synthétique fauchée et envahissante, qui n'aide pas à donner de l'intérêt à un postulat pourtant potentiellement intéressant.

2/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (8)

Publié le 17 Juillet 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x14 - Bliss :

Un épisode un peu paradoxal, puisque sur papier, c'est dérivatif au possible, sans la moindre originalité (ce n'est qu'une relecture de Moby Dick et de l'Odyssée, mâtinée de gimmicks habituels à Star Trek dans son ensemble, et à Voyager en particulier), mais à l'écran, ça fonctionne plutôt bien, c'est accessible, et c'est globalement bien mené.

Pourtant, pris dans le détail, il n'y a vraiment rien de formidable : Seven et Naomi Wildman reviennent de mission, et découvrent tout l'équipage euphorique, car ils ont trouvé un wormhole qui mène jusqu'à la Terre, et qu'ils reçoivent des lettres de la Terre trop belles pour être vraies. Seven se méfie, découvre qu'en fait, ils sont tous la proie d'un monstre spatial géant qui dévore des vaisseaux en les attirant avec des illusions irrésistibles façon Nexus et, seule contre tous (mais avec l'aide de l'Holodoc, de Naomi, et d'un vieux chasseur de monstres bourru décidé à tuer la bête), elle doit sauver le Voyager, blablabla.

On a donc bien pas mal de clichés de Voyager mais ça fonctionne tout de même, principalement parce que le duo Naomi/Seven est toujours très efficace, et que le rythme du tout est heureusement suffisamment soutenu pour que la familiarité et de la routine du script ne dérangent pas trop.

On pourra toujours s'amuser de la décision (finalement assez dérisoire) de Janeway de partir au plus vite de là en laissant derrière eux ce qui se résume à un panneau "attention danger", à la toute fin (comme si la créature, qui se nourrit de vaisseaux piégés depuis des centaines de milliers d'années, n'allait pas décider de changer de quartier en voyant sa source de nourriture se târir à cause du panneau en question ^^), mais bon...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (7)

Publié le 16 Juillet 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x13 - Gravity :

Tuvok, Paris et l'Holo-Doc s'écrasent en navette (encore une navette de moins) et doivent survivre sur une planete hostile et désertique, avec l'aide de Noss (Lori Petty), une extraterrestre qui s'éprend de Tuvok.

Une étude du personnage de Tuvok, co-écrite par Bryan Fuller, et qui se regarde assez tranquillement, même si elle enchaîne pas mal de clichés, et que Tom Paris, étrangement, se comporte en gros boulet insistant et donneur de leçons, incitant assez lourdement Tuvok à répondre aux avances de l'extraterrestre locale...

Un épisode malgré tout assez anecdotique, en fin de compte, malgré quelques plans extérieurs à la grue qui changent un peu (enfin un peu d'ambition dans la réalisation !), des flashbacks pas inintéressants, et une assez jolie scène d'adieux entre Tuvok et Noss.

(mais pour un épisode qui parle de l'amour, des sentiments, de l'isolation, etc, Paris et Torres semblent bien peu inquiets l'un pour l'autre... le manque de continuité de ce show me tue)

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Un film, un jour (ou presque) #350 : Le Choix du Coeur (2014)

Publié le 30 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, UpTV, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Choix du Coeur (Coffee Shop) :

Donavan (Laura Vandervoort), patronne d'un coffee shop en difficultés financières, doit choisir entre son ex-compagnon Patrick (Josh Ventura), cadre ambitieux à qui elle tient toujours, mais qui veut revendre le café, et Ben (Cory Grant), un dramaturge en panne d'inspiration que Kevin (Jason Burkey) et Becky (Rachel Hendrix) lui font rencontrer...

Une comédie romantique banale et convenue diffusée sur UpTv (avec mentions de la Bible à la clef, forcément), qui souffre d'une écriture maladroite avec de nombreuses scènes superflues, et d'un montage sans rythme.

Ajoutez à cela une bande originale mélodramatique, au piano, et qui devient rapidement saoulante ; une poignée de chansons "interprétées" par Vandervoort, toujours au piano ; un triangle amoureux périmé entre artiste et businessman, entre petite bourgade et grande ville, entre coeur et argent ; et un "magical negro" bien honteux, et l'on se retrouve avec quelque chose d'éminemment oubliable et dispensable.

2/6

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Catch Review : TNA Slammiversary 2016 (12/06/2016)

Publié le 25 Juin 2016 par Lurdo dans Catch, Review, TNA, Télévision, Sport

Après toutes ses mésaventures récentes, la TNA a besoin de buzz, afin de faire oublier ses problèmes financiers, et le feud Jeff vs Matt Hardy, qui a fait parler de lui tant il est ridicule... va-t-elle y parvenir avec ce Slammiversary ?

TNA Slammiversary 2016 :

- Une minute de silence pour les victimes de la fusillade. Simple, mais touchant.

- Générique d'ouverture à demi-avorté par l'annonce du Full Metal Mayhem de JB. Premier botch, ça commence mal.

- Sans surprise, le show s'ouvre sur le X-division 4-way pour la ceinture : DJZ vs Eddie Edwards vs Trevor Lee vs Andrew Everett. Un match plutôt solide, avec un joli corkscrew moonsault depuis la troisième corde, mais je dois dire que le résultat final me laisse assez indifférent.

- Promo backstage d'EC3.

- The Tribunal w/ Al Snow vs Shera & Grado. Tag match assez quelconque.

- Braxton Sutter croise James Storm backstage, et zou, c'est probablement lui son adversaire pour ce soir. Ou alors ils vont se mettre en équipe, allez savoir.

- Récap à rallonge de Gail vs Maria. Assez inutile, vu que Gail est blessée (kayfabe), et Maria est blessée (IRL).

- Allie me fait mal aux oreilles ; Maria tente d'esquiver, Corgan confirme, et rajoute Gail au match de championnat. Of course. :\

- Gail vs Sienna vs Jade, KO title. Un match un peu brouillon, mais assez honorable dans l'ensemble. Si l'on ferme les yeux sur la fin, blindée d'interventions en tous genres, et d'une SuperGail sur le point de gagner, avant que quelqu'un ne lui vole la victoire. Forcément.

- Bobby s'est bien amélioré, niveau promos.

- James Storm au micro, pour donner une chance à Braxton Sutter, un petit jeune (qui n'a techniquement que deux ou trois ans de moins que Storm, de mémoire :mrgreen:).

- Storm vs Sutter. RAS.

- Eli Drake très bon au micro, comme toujours.

- Eli Drake vs Bram, KOTM title. Drake a un peu de mal avec les cordes du ring, ce soir. Sinon, RAS, un match compétent, mais pas très mémorable.

- Mike Bennett solide au micro.

- EC3 vs Mike Bennett. Plutôt réussi, même si, à nouveau, trop d'interventions et de triche.

- Promo nawak de Matt Hardy, comme d'habitude.

- Récap du feud le plus facepalmesque de 2016.

- Matt vs Jeff Hardy, Full Metal Mayhem. Entrée ridicule de Matt, et un match hardcore particulièrement bordélique, qui ne fonctionne que parce que les deux frères se donnent à fond, avec une intensité qui fait plaisir. Mais bon, ça reste un gros bordel quand même. Cela dit, si on aime le style hardcore, ça peut être très plaisant.

- Promo sympa du Decay.

- Decay vs Bromans, tag titles. Vraiment RAS, un tag match pas désagréable, mais ultra-basique... et puis cette fin surbookée *soupir*

- Galloway vs Lashley, Tap Out or KO match. Très bon match, très axé soumissions. On regrettera l'arbitre qui compte lorsqu'un catcheur est dans les cordes (alors que bon, pas de DQ, ça implique qu'il peut compter jusqu'à 200 s'il veut, il ne pourrait pas punir le catcheur qui refuserait de lâcher prise), et une fin étrangement précipitée, qui n'a pas du tout été mise en place préalablement, par exemple en soulignant que Lashley est un excellent boxeur, ou un truc du genre. Mais ça reste tout de même du haut niveau, ce match.

 

Dans l'ensemble, un PPV qui était exactement là où je l'attendais : assez solide, globalement, sans match vraiment mauvais (au pire, c'était moyen), avec un main event qui m'a surpris en bien (pour une fois que je trouve Galloway intéressant), et d'autres matches qui satisferont les fans des catcheurs impliqués...

... mais un PPV qui ne créera pas le moindre buzz, et qui sera oublié dans un mois, tant il était assez anecdotique, avec trop de finishes sur interventions ou tricheries, et pas la moindre surprise. Pour l'instant, en tout cas, ça ne m'a pas redonné envie de reprendre la TNA de manière régulière.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (6)

Publié le 12 Juin 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager :

5x11 - Latent Image :

Après un accident l'ayant amené à choisir entre la survie de Kim et celle d'un autre membre d'équipage, l'Holodoc est entré en dépression, et Janeway a dû prendre une décision de taille : effacer tout souvenir de cet incident de sa mémoire, pour éviter qu'il ne s'auto-détruise. 18 mois plus tard, cependant, le Doc retrouve des indices de cette reprogrammation, et il décide de mener l'enquête...

Un épisode cosigné, entre autres, Braga et Menosky. Ce qui veut dire, comme souvent, que le postulat de départ est intéressant, mais que sa mise en oeuvre, elle, est plus ou moins bancale. Déjà, les bons points : l'interprétation de Picardo, excellente, bien qu'elle frôle un le peu le surjeu par moments (mais c'est principalement en contraste avec l'interprétation de Mulgrew, un peu en sous-jeu) ; le postulat global, sur le dilemme posé à chaque praticien médical ; et le mystère de ces bribes de souvenirs effacés, qui se révèle progressivement au fil de l'épisode d'une manière assez efficace.

Maintenant, les problèmes, principalement inhérents à l'écriture. Ainsi, le postulat de départ, s'il est intéressant, est aussi malheureusement amené au forceps, et assez artificiel : au fil de la série, le Doc a déjà eu à prendre des décisions bien plus graves et complexes que de choisir entre la survie de Kim, un officier principal du vaisseau, et celle d'une enseigne de vaisseau anonyme, et inventée par les scénaristes pour cet épisode (d'ailleurs, encore une fois, le manque de continuité et de personnages secondaires récurrents est vraiment dommageable au show ; l'intro de l'épisode, avec Naomi Wildman, laissait supposer que sa mère aurait pu être la victime en question, ce qui aurait pu donner quelque chose de nettement plus poignant à tous points de vue).

Toujours au niveau de l'écriture, Janeway est par ailleurs un peu étrange, beaucoup plus froide et distante que d'habitude, jouée de manière trop stoïque et autoritaire par Mulgrew, et sa tirade comparant le Doc à une machine à peine plus évoluée qu'un réplicateur sonnait particulièrement faux, surtout compte tenu de ce que l'on a vu du Doc et de son évolution dans la série.

Bref, en fin de compte, un épisode assez mitigé, qui vaut principalement pour l'interprétation du Doc, mais qui, Voyager oblige, n'aura pas la moindre conséquence sur le reste du show, et est donc finalement assez vain.

 

5x12 - Bride of Chaotica :

Qu'est-ce que je disais ! Dans le 5x11 l'Holodoc était ultra-dépressif, et au bord de la folie, ici, il joue le Président de la Terre dans une holo-reconstitution du Capitaine Proton. Aucune continuité. M'enfin bon. Alors que Tom et Harry prennent part à une nouvelle aventure de Captain Proton, le Voyager se trouve échoué dans une zone de l'espace étrange, alors même qu'un peuple extraterrestre holographique tente de contacter le vaisseau, et finit par entrer en guerre avec le maléfique Chaotica...

Un épisode co-écrit par Bryan Fuller, et il n'est pas difficile d'identifier ce qu'il a écrit : la moitié de l'épisode qui se déroule dans la reconstitution est sympathique et légère, la moitié qui se déroule à l'extérieur est basique, ultra-premier degré, et assez générique. Assez déçu, je dois dire, car en comparaison des épisodes Holodecks de Deep Space Nine, par exemple, ce Bride of Chaotica ne décolle jamais, constamment tiré vers le bas par une réalisation et un rythme absolument plats et anémiques.

Résultat : le script et les acteurs (qui pourtant s'amusent) sont desservis par le tout, et on finit par s'ennuyer devant certaines qui durent trop longtemps, alors qu'elles auraient dû pétiller de bonne humeur et de légèreté. Assez frustrant, même si le Satan's Robot reste particulièrement amusant (le moment où il beugle INVADERS ! avant de se prendre une baffe de la part de Paris, qui lui ordonne de se taire... et le robot de repartir en trainant les pieds et en marmonnant "Invaders" à mi-voix :mrgreen:)

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Catch Review : WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016)

Publié le 11 Juin 2016 par Lurdo dans Catch, Review, WWE, NXT, Télévision

Nombreuses rumeurs menaçantes au sujet de NXT, vis à vis du titre visiblement définitif de ce Takeover, et de la réorganisation imminente des brands de la WWE. Espérons que NXT ne va pas en pâtir...

WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016) :

# Pre-show #

- Étrange ambiance, avec les trois présentateurs qui se demandent ce que peut bien signifier "The End", et si c'est la fin de la brand, etc...

- "NXT, sponsorisé par Babymetal." :mrgreen:

- Toujours du mal à voir, dans ce push de Nia Jax, quoi que ce soit d'autre que "hey, encore une cousine de The Rock, si on en faisait une superstar" ; et honnêtement, ça serait sympa qu'Asuka travaille son anglais, parce que ça fait tâche, là.

- Tease pour le début d'Andrade "Cien" Almas, un luchador qui fait ses débuts démasqué ce soir.

- Récap de Shinsuke Nakamura vs Austin Aries. C'est prometteur.

- Récap de Revival vs American Alpha. Interview de The Revival... je n'y peux rien, je les trouve beaucoup trop génériques, ces deux-là.

- Récap de Joe/Balor. J'ai toujours du mal avec Balor, mais bon...

 

# The End #

- Grosse récap de toute l'histoire de la NXT, et promesse de la fin du commencement, du commencement de la fin, et du début d'une nouvelle ère. Le show est rebaptisé "The End of the beginning", ce qui est déjà nettement moins inquiétant.

- Perfect Ten Tye Dillinger vs Andrade Cien Almas. Dillinger a un costume ridicule, mais est assez solide dans le ring (un peu le même style que Cesaro, en fait), et le match est particulièrement peu mémorable. Rien d'exceptionnel, mais rien de désastreux non plus.

- Revival vs American Alpha, NXT Tag Titles. Un tag match très compétent, avec un public motivé. Pas forcément fan de la toute fin, ou de cette nouvelle équipe managée par Paul Ellering.

- Aries vs Shinsuke Nakamura. Excellent match, qui a su narrer une histoire intelligente, celle d'un Aries qui se donne à 200%, et perd sur une seule erreur regrettable.

- Asuka vs Jax, NXT Women's Championship. Mwé. Jax est clairement un bon niveau en dessous, nettement plus lente, et se contente de profiter de sa taille et de sa force en abusant du no-selling... mais c'était regardable, bien qu'un peu brouillon çà et là, et avec une fin assez peu marquante.

- Joe vs Finn, Cage match, NXT title. Mwé (bis). Un match en cage, ça limite forcément l'action plutôt que de permettre de la décupler, donc déjà ce n'est pas mon style de match favori, surtout avec cette tendance actuelle à passer par la porte pour s'échapper de la cage. Et pour ne rien arranger, j'ai toujours du mal avec Balor, qui est un bon catcheur, mais a été tellement surhypé sur la base de son maquillage et de son entrée que j'ai toujours du mal à me passionner pour ses matches. Un match de championnat honorable, mais moins spectaculaire que ce que j'espérais.

 

Un NXT Takeover assez mineur, en fin de compte, mais qui n'est nullement mauvais ; le seul problème, c'est que la compagnie a placé la barre tellement haut durant certains shows passés, notamment au niveau de la division féminine, que forcément, derrière, ça déçoit dès que ça n'est plus aussi excellent.

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Un film, un jour (ou presque) #327 : La Fête à la Maison, l'histoire interdite (2015)

Publié le 1 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Fête à la Maison, l'histoire interdite (The Unauthorized Full House Story) :

De ses débuts discrets en 1987, jusqu'à son succès international dans les années 90, l'histoire et les coulisses de la sitcom La Fête à la Maison...

Un téléfilm Lifetime plat et générique au possible, un peu comme son équivalent pour Sauvés par le Gong, mais en pire, puisque outre la reconstitution bancale (que ce soit au niveau de l'époque, des costumes, des coiffures, des événements, ou même de la distribution, tout est totalement à côté de la plaque), il ne se passe tout simplement rien d'intéressant dans ce métrage (en même temps, il n'y a absolument rien à raconter - du moins rien de politiquement correct et de diffusable sur Lifetime sans risquer un procès - sur les coulisses de Full House, donc le film ne raconte rien).

L'écriture est donc assez laborieuse et surexplicative, tentant de meubler un peu en intégrant des anecdotes et de l'exposition de manière tout à fait forcée dans les dialogues, et peinant à dépasser le postulat de départ "Bob Saget était un comédien vulgaire et provocant qui n'aimait pas l'humour niais de la sitcom... mais tout le monde s'entendait bien quand même".

Reste tout de même un Garrett Brawith qui tient assez bien l'imitation et la voix de Bob Saget (et la petite Dakota Guppy, qui fait, elle, un clone convaincant de Jodie Sweetin).

1.5/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (5)

Publié le 28 Mai 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager :

5x09 - Thirty Days :

Un intéressant Paris-centric qui, sous le prétexte de narrer à postériori comment Tom a fini rétrogradé au rang d'Enseigne de vaisseau, et en cellule pour 30 jours, raconte la découverte par le Voyager d'une planète composée entièrement d'eau et habitée par un peuple extraterrestre qui en exploite les ressources.

De très bons effets spéciaux, un environnement qui change un peu des planètes habituelles, un Paris qui a enfin l'occasion de sortir de son rôle de simple pilote sarcastique, les soeurs Delaney, un monstre sous-marin géant : bref, c'était très sympathique, tout ça, et si ce n'était pour la réaction disproportionnée de Janeway, qui d'ailleurs condamne le peuple extraterrestre à plus ou moins court terme, ce serait un excellent épisode.

Mais bon, les scénaristes de Voyager ont vraiment du mal à être cohérents et homogènes sur le code moral de Janeway et de l'équipage, donc...

 

5x10 - Counterpoint :

Un épisode initialement intrigant, sur Janeway qui s'éprend du représentant officiel d'un peuple extraterrestre oppresseur et totalitaire, qui traque les télépathes, et soumet le Voyager à des contrôles réguliers et des fouilles constantes tant que le vaisseau est sur son territoire.

Initialement intrigant, donc, car l'utilisation de musique classique apporte un ton très particulier à l'épisode, renforcé par une réalisation un peu plus maniérée que d'habitude, pour le meilleur et pour le pire.

Malheureusement, la romance de Janeway ne fonctionne jamais vraiment, malgré une alchimie correcte entre les deux acteurs : Mulgrew est trop émotive et en surjeu, l'évolution de la romance paraît précipitée, et l'alien arrogant ne semble jamais vraiment digne de confiance.

Résultat, lorsque le script tente d'être malin et d'enchaîner des retournements de situation, sur la toute fin, on les avait déjà vus venir depuis au moins 10 minutes... et le tout finit par tomber à plat.

Loin d'être catastrophique, avec un changement de rythme qui est le bienvenu, mais ce n'est pas dénué de problèmes de script, notamment à la fin, qui "oublie" d'expliquer, d'une manière bien pratique, comment les Vulcains qui étaient à bord ont fait pour échapper à l'ultime fouille du Voyager, et comment Tuvok finit sur la passerelle à temps pour conclure l'épisode.

M'enfin bon.

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