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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Christmas Yulefest 2015 - 87 - Le Renne des Neiges (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Fantastique, Lifetime, Christmas, Noël, Comédie, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Renne des Neiges (Last Chance For Christmas) :

Lorsque Prancer, l'un des rennes du Père Noël, se blesse à quelques jours du 25 Décembre, John (Gabriel Hogan), le responsable de l'étable, part pour l'Alaska, où vit Annie (Hilarie Burton) et sa fille, qui ont un élevage de rennes en difficultés financières. Confronté à la méfiance d'Annie, John va devoir gagner la confiance de la mère et de sa fille, et les convaincre de lui prêter le renne Frankie pour Noël...

Encore un téléfilm Lifetime, et encore un semi-ratage, moins prononcé que les précédents téléfilms Lifetime de la cuvée 2015, mais tout de même.

En fait, ici, outre Hilarie Burton (décidément très générique, ici comme dans La Liste du Père Noël ou Autant en Emporte Noël), le vrai problème est que l'on a l'impression d'être devant l'un de ces téléfilms de Noël Disney des années 80... si le téléfilm en question était fait de manière bâclée, avec une étrange distanciation du script face à tout ce qui à trait à Noël.

Un peu comme si la production voulait faire passer comme message "oui, on sait que les téléfilms de Noël, c'est kitsch, et que le Père Noël, ses elfes, le Pôle Nord, tout ça, c'est pour les enfants, mais comme on est une chaîne à destination d'un public plus âgé, on va traiter tout ça de manière quasi-parodique et ironique".

Résultat : on ne croit jamais vraiment au Pôle Nord avec ses trois elfes, son pilote barbu, et ses décors limités ; on ne prend jamais au sérieux ce Père Noël paniqué et névrosé, et cette Mère Noël adjudant-chef autoritaire et austère ; et on ne s'investit jamais dans ces enjeux improbables de renne à remplacer (un postulat de départ qui, il faut bien le dire, est assez capillotracté, et ne tient pas vraiment la route dès lors que l'on y réfléchit un minimum).

Idem pour le méchant de l'histoire, qui change d'avis et de personnalité toutes les trente secondes, surtout vers la fin : tout ça est trop forcé pour sonner juste, et donc le film ne fonctionne jamais vraiment sur ce plan...

Cela dit, il ne fonctionne pas non plus vraiment sur le plan de la romance, puisque la relation de John et d'Annie est catapultée en quelques scènes, passant rapidement de l'hostilité au premier baiser en grillant bon nombre d'étapes.

Bref, hormis Gabriel Hogan, amusant dans son personnage coincé et mal à l'aise en société, et la fillette (Lola Flanery, la fille de Sean Patrick Flanery), plutôt sympathique malgré quelques moments surjoués, la mayonnaise ne prend globalement pas ; et dans ces rares moments qui fonctionnent, c'est à une pseudo-mayonnaise très allégée que l'on a affaire, sans véritable goût ni intérêt.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 85 - En Cavale pour Noël (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

En Cavale pour Noël (Debbie Macomber's Dashing Through The Snow) :

Coincée à l'aéroport, Ashley (Meghan Ory), une jeune femme souriante, radieuse et pétillante, accepte de partager la dernière voiture de location disponible avec Dash (Andrew W. Walker), un jeune vétéran séduisant. Ensemble, le duo fait alors route vers le nord, et apprend bon gré mal gré à se connaître, sans se douter qu'Ashley est traquée par des agents gouvernementaux, persuadés qu'elle est une dangereuse terroriste...

Cette saison, Debbie Macomber est tombée en disgrâce auprès de la chaîne Hallmark, et ce métrage, inspiré de l'un de ses livres, s'est retrouvé exilé sur la chaîne Hallmark Movies & Mysteries. Alors qu'il faut bien l'admettre, il n'a pas grand chose de commun avec les enquêtes des téléfilms de cette chaîne, et la seule raison pour laquelle il a fini exilé, c'est parce que Hallmark a préféré mettre en avant A Christmas Detour (au script très similaire) et s'assurer ainsi la collaboration de Candace Cameron Bure pour la présentation de leurs soirées festives.

Pas de chance : des trois films - A Christmas Detour, The Flight Before Christmas & Dashing Through The Snow - le meilleur s'avère clairement celui relégué en seconde division.

Dashing... bénéficie en effet d'une distribution sympathique (j'avais mes doutes au sujet de Ory, mais en fin de compte elle est très bien dans ce rôle), et d'un refus de se prendre trop au sérieux qui lui fait un bien fou.

Les agents gouvernementaux incompétents, notamment, imposent un rythme de pseudo-course-poursuite au récit, mais c'est surtout la personnalité du couple star qui évite le naufrage des deux autres métrages : au lieu d'une héroïne égocentrique et insupportable (ou sarcastique et insupportable, selon le film), on a ici une héroïne surexcitée, dynamique, et assez attachante, y compris dans ses défauts. Cela fait tout la différence face à un protagoniste masculin assez en retrait, comme souvent, et Ory finit par porter une grande partie du film sur ses épaules.

Si ce téléfilm est agréable à suivre, il n'est cependant pas pour autant parfait, avec au nombre de ses problèmes une structure un peu trop chaotique et brouillonne (certains personnages secondaires sont inutiles), un Père Noël de rue sage et avisé (encore un !), et un montage flashback mélodramatique, juste avant la grande réconciliation (là aussi, encore un !).

Mais dans l'ensemble, et dans la catégorie "un homme et une femme que tout oppose se rencontrent à l'aéroport et doivent partager une voiture/une chambre lorsque leur vol est annulé", ce Dashing... reste le plus maîtrisé et le plus sympathique du lot.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 84 - Joyeux Baisers de Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Télévision, Comédie, Romance, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Joyeux Baisers de Noël (Merry Kissmas) :

Fiancée à un chorégraphe égocentrique et autoritaire (David O'Donnell), Kayla (Karissa Staples) a le coup de foudre pour Dustin (Brant Daugherty), un mystérieux inconnu avec qui elle échange un baiser volé dans un ascenseur. Tiraillée entre les deux hommes, qui ont tous deux des défauts et des qualités, Kayla doit faire un choix...

Un métrage produit par MarVista (encore un), au budget microscopique, aux personnages antipathiques et tous plus ou moins infidèles, à l'interprétation caricaturale, à l'environnement ensoleillé et absolument pas festif, et aux rebondissements souvent non-sensiques (mention spéciale au caméo ultra-forcé et inutile de Doris Roberts en mamie-cougar qui se jette sur Daugherty dès qu'elle le croise dans l'ascenseur).

De quoi faire de ce téléfilm ION un flop supplémentaire, assez pénible à regarder, pas très bien joué, post-synchronisé ou casté, à la tonalité incertaine (ici, c'est premier degré et sérieusement romantique, là, c'est de la gaudriole improbable et cartoonesque, là encore, on a encore droit à un Père Noël de rue quasi-magique) et qui, par son artifice de départ (le baiser anonyme dans l'ascenseur) évoque étrangement le très supérieur et nettement plus attachant Coup de Foudre pour Noël.

1/6

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Christmas Yulefest 2015 - 83 - Une Mission pour Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ION, Religion

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Mission pour Noël (How Sarah Got Her Wings) :

Lorsqu'elle trouve la mort dans un accident, Sarah Fitzpatrick (Lindsey Gort) se retrouve au Purgatoire, où Daphne (Kathleen Rose Perkins), un ange, l'informe qu'elle n'a pas le droit d'entrer au Paradis ; elle a en effet jusqu'à Noël pour retourner sur Terre, et aider Jordan (Derek Theler), son ex-petit-ami, à trouver le bonheur. Une tâche plus facile à dire qu'à faire, comme Sarah s'en aperçoit rapidement...

Une très bonne surprise que cette petite comédie romantique de Noël, pourtant diffusée sur ION et estampillée MarVista, ce qui laissait présager du pire. D'autant meilleure, cette surprise, que le film s'ouvre, en guise de générique, sur trois minutes d'un slideshow de fonds d'écran de Noël clairement repiqués sur le web, que l'héroïne est encore une jeune femme blonde impertinente qui semble clonée sur l'héroïne de tant d'autres films de Noël d'ION/UPtv/Lifetime, et que le tout se déroule à Portland, sans le moindre flocon de neige à l'horizon.

Et pourtant, rapidement, on s'aperçoit que quelque chose est différent : avec un ancien de la série Greek au script, le film ne se prend pas au sérieux, ose la romance mixte, prend des chemins et des directions inattendues, et l'on finit par s'attacher rapidement à un couple de personnages qui semblent être les doublures de Kristen Bell et de Chris Pratt.

Résultat : le tout se regarde très agréablement, est même assez sympathique et amusant, et est globalement mieux produit et interprété que la moyenne des téléfilms Up/ION (probablement parce que MarVista n'en est que le distributeur, et n'a pas produit le film).

Ça fait plaisir.

4/6

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Christmas Yulefest 2015 - 82 - Un Merveilleux Cadeau pour Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Lifetime, Comédie, Drame, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Merveilleux Cadeau pour Noël (The Christmas Gift) :

Inspirée par le cadeau anonyme reçu à Noël lorsqu'elle avait 10 ans, Megan (Michelle Trachtenberg) est devenu une journaliste à la recherche d'un sujet. Suivant la suggestion de son patron (Rick Fox), elle tente alors de retrouver celui qui lui avait envoyé ce cadeau : Wesley (Sterling Sulieman), héritier d'un développeur immobilier ayant renoncé à une carrière toute tracée pour s'occuper d'un foyer pour jeunes orphelins. Convaincue de tenir là un sujet passionnant, et pas insensible au charme de Wesley, Megan se rapproche de ce dernier, malgré les bâtons qu'Alex (Daniel Booko), son ex jaloux, tente de lui mettre dans les roues.

Encore un téléfilm Lifetime produit par Hybrid/Fred Olen Ray, et encore un semi-échec, ici plus pour la monotonie et le manque d'énergie caractérisée du récit que pour ses clichés éventuels.

En effet, le récit (supposément inspiré d'une histoire vraie) a bon fond, l'interprétation est correcte, et le tout tient plutôt bien la route... mais qu'est-ce que c'est mou.

Sans compter le méchant caricatural, encore un montage flashback sur fond de musique pop, et une Michelle Trachtenberg qui, si elle est sympathique et joue bien, n'est absolument pas à son avantage, que ce soit au niveau de sa garde-robe, de son maquillage, de sa coiffure, ou de la manière dont elle est filmée.

Un minuscule 2.5/6, principalement parce que le couple principal est mixte, ce qui est suffisamment rare à la tv américaine pour être salué.

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Christmas Yulefest 2015 - 81 - Un Noël Magique (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Drame, Comédie, Christmas, Noël, Romance, Hallmark, Télévision

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël Magique (Magic Stocking) :

Depuis la mort de son époux, il y a trois ans, Lindsey (Bridget Regan) s'est refermée sur elle-même, et est devenue froide et distante avec autrui. Seule exception, sa fille Hannah (Imogen Tear), chaleureuse et intelligente. À l'approche de Noël, cependant, mère et fille mettent la main sur une chaussette de Noël hors-du-commun, dans laquelle apparaissent de petits objets de manière aléatoire... objets qui, d'une manière presque magique, améliorent la vie de ceux qui la possèdent.

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui n'a pas grand chose des téléfilms habituels de la chaîne et qui, sans être mauvais, s'avère assez anecdotique et oubliable.

Le problème principal, à vrai dire, outre le manque de véritable enjeu narratif, qui rend le récit assez prévisible, c'est le duo central : Bridget Regan est assez transparente en protagoniste déprimée et traumatisée, tandis que sa fille manque du peps et de l'énergie nécessaires pour rendre son personnage mémorable.

Dommage, car autour d'elles, la production est compétente (et n'est ni le fait de MarVista ou d'Hybrid), Victor Webster s'en sort malgré un rôle ingrat et sous-développé, l'environnement est assez agréable, et la grand-mère de Lindsey (Iris Quinn) est plutôt amusante, avec ses histoires de romance improbable, etc.

Un petit 2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 80 - Le Message de Noël (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Message de Noël (The Christmas Note) :

À peine rentrée dans sa ville natale en compagnie de son fils Ethan (Dylan Kingwell), Gretchen (Jamie-Lynn Sigler) fait la connaissance de sa voisine, Melissa (Leah Gibson). Partageant toutes deux une souffrance commune - Gretchen est séparée de son mari soldat, immobilisé dans un hôpital militaire en Allemagne ; Melissa vient de perdre sa mère, dont elle était éloignée depuis des années - les deux jeunes femmes apprennent alors que Melissa a un frère dont elle ignorait l'existence, quelque part en ville. Désireuses de résoudre le mystère de son identité, Gretchen et Melissa décident alors de mener l'enquête...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui colle bien à sa chaîne, puisqu'il prend la forme d'une enquête et d'un mystère à résoudre.

Seul problème, ce téléfilm est adapté d'un roman de Donna VanLiere, et par conséquent, il est typique des récits de l'auteur : le récit est donc un mélodrame bien appuyé et larmoyant, au déroulement bourré de coïncidences improbables et miraculeuses, qui finissent par déboucher par une révélation finale toutéliant tout le reste du film d'une manière peu plausible (mais paradoxalement totalement prévisible une fois que l'on a compris le fonctionnement des récits de VonLiere - voir aussi Le Médaillon de Noël et la trilogie des Souliers de Noël).

Ajoutez à cela (comme souvent dans les adaptations de VanLiere) une interprétation un peu forcée, des dialogues maladroits, un rythme pépère, et une musique assez dérivative, et l'on se retrouve avec un téléfilm techniquement compétent, mais très peu passionnant.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 79 - Embarquement immédiat pour Noël (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Embarquement immédiat pour Noël (The Flight Before Christmas) :

Ravie d'être sur le point d'emménager avec son petit-ami Brian (Gib Gerard), Stephanie (Mayim Bialik) se retrouve soudain célibataire (et sans domicile) à l'approche de Noël, lorsque Brian rompt soudainement avec elle. Contrainte de prendre l'avion pour rentrer chez ses parents, elle y fait la connaissance de Michael (Ryan McPartlin), son voisin de cabine, qui est sur le point de faire sa demande en mariage à sa compagne. Mais lorsque le vol est détourné par les intempéries, et que les passagers sont tous pris au piège dans une petite ville accueillante du Montana, Stephanie et Brian sont obligés de partager une chambre d'hôtel, et ce malgré leurs rapports assez tendus...

Troisième métrage Lifetime vu par mes soins cette année... et troisième flop. Et comme le film précédent, qui était à peu de choses près la version Lifetime d'un téléfilm Hallmark, ici, ce Flight Before Christmas s'avère la version Lifetime de A Christmas Detour, de Hallmark. À croire que quelqu'un de chez Lifetime s'est procuré la liste de films en tournage chez Hallmark, et a décidé de lui faire de la compétition...

Mais peu importe, car ce téléfilm est tout aussi peu intéressant ou attachant que A Christmas Detour.

Mayim Bialik en fait en effet trois tonnes en passagère névrosée insupportable, et face à elle, McPartlin ne convainc pas en businessman. Ce n'est pas vraiment de sa faute, c'est tout le téléfilm qui sonne faux et paraît forcé, entre le Santa magique qui se balade incognito, l'apparence vestimentaire de McPartlin, la romance improbable et peu plausible (qui éjecte la compagne de McPartlin sans la moindre hésitation), la distribution globalement à côté de la plaque (c'est sympa d'avoir les deux parents de La Vie De Famille dans des petits rôles, mais il ne servent à rien d'autre qu'à donner de bons conseils avisés aux protagonistes, et tous les autres personnages sont insipides et mal castés), etc.

On se retrouve donc avec un film qui repose sur une romance à laquelle on ne croit jamais vraiment, tant ses deux protagonistes semblent dans des films et des univers différents, l'un dans une romance classique, et l'autre dans une sitcom sarcastique et moqueuse.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 78 - Juste à temps pour Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Juste à temps pour Noël (Just In Time For Christmas) :

Enseignante en psychologie et auteur en devenir, Lindsay (Eloise Mumford) doit soudain choisir entre sa carrière florissante et sa vie de couple lorsque son compagnon, Jason (Michael Stahl-David) lui fait une demande imprévue en mariage. Après avoir hésité, Lindsay se retrouve seule dans un parc, où un mystérieux cocher (William Shatner) aux pouvoirs magiques la propulse trois ans dans le futur, pour y découvrir son existence à venir...

Le Hallmark Hall Of Fame movie de cette année, autrefois un gage de qualité, mais désormais synonyme de "on a un ou deux acteurs connus, et un peu plus de budget que d'habitude".

L'année dernière, c'était le médiocre Objectif Noël, avec Anne Heche, cette année, c'est cette énième relecture de La Vie Est Belle de Capra, avec cette sempiternelle opposition entre succès professionnel et bonheur conjugal, blablabla...

On est clairement en terrain balisé (comme le prouvent les innombrables films de Noël basés sur le même concept), mais ici, le tout a pour variation supplémentaire le fait que, dans cette hypothétique vie future, tout le monde est heureux. Je répète : dans la ligne temporelle où l'héroïne choisit sa carrière plutôt que son compagnon, tout le monde est heureux. La mère, le grand-père, le petit-ami, la collègue, et même l'héroïne, qui semble adorer son succès : tout le monde est heureux. Et Lindsay, très égoïstement, choisit en fin de compte de remettre tout ça en question parce qu'elle veut récupérer son ex-petit ami.

Difficile de se ranger de son côté, pour être franc, d'autant que Mumford, si elle n'est pas mauvaise actrice ni antipathique, n'est jamais vraiment crédible en psychologue tellement douée que son ouvrage change des vies et devient un best-seller international. M'enfin vues les platitudes que lui fait débiter le script... ce n'est pas très étonnant.

Bref. Une distribution assez quelconque (Christopher Lloyd sort tout de même du lot, et Shatner est malheureusement sous-exploité), un script qui n'est pas très assuré malgré le fait qu'il avance en terrain très connu, une héroïne qui finit par perdre son capital-sympathie, un montage-flashback des meilleurs moments du couple sur fond de pop mélancolique (*soupir*), et un métrage se déroulant sur la côte ouest des USA, sans le moindre coup de froid, ou la moindre neige = un Hallmark Hall of Fame movie médiocre, et totalement oubliable (d'autant que ce même concept a déjà été fait en mieux auparavant).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 77 - Un Prince Pour Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Prince Pour Noël (A Prince For Christmas, aka Small Town Prince) :

Séduisant prince européen destiné à un mariage arrangé par sa mère, la Reine Ariana (Kelly LeBrock), le Prince Duncan (Kirk Barker) décide de s'enfuir pour l'Amérique, à la recherche d'une vie normale et du grand amour. Là, dans une petite bourgade enneigée, il fait la connaissance d'Emma (Viva Bianca), une serveuse au quotidien morose, dont il s'éprend aussitôt...

En 2014, Hallmark produisait Un Noël de Princesse, sur un prince européen qui ramenait dans son royaume une humble travailleuse américaine (Lacey Chabert) dont il était tombé amoureux en Amérique, au grand dam de sa mère la Reine (Jane Seymour) qui le destinait à un mariage arrangé.

Cette année, en 2015, Hallmark a diffusé Once Upon A Holiday, dans lequel une princesse européenne lasse de ses obligations profitait d'un voyage en Amérique pour s'enfuir, et pour trouver l'amour avec un Américain.

En quelque sorte, les deux chapitres d'une histoire très similaire, que la chaîne ION TV s'est empressée de repomper allègrement cette année, en les fusionnant dans ce métrage.

Ici, contrairement à Un Noël de Princesse, on ne passe quasiment aucun moment dans l'hypothétique royaume européen : alors que le film Hallmark se concentrait sur l'arrivée de Lacey Chabert à la cour, et sur la comédie qui en découlait, A Prince For Christmas préfère lorgner sur Once Upon a Holiday, et narrer la rencontre de ses protagonistes en terre yankee. Le postulat est toujours le même, les personnages sont toujours affreusement similaires, mais l'avantage, c'est qu'en se concentrant sur cette rencontre aux USA, ION fait d'énormes économies de tournage.

Pas besoin de château, de tournage en Europe de l'Est, etc : une petite ville américaine rustique et très joliment enneigée suffira (ce qui, paradoxalement, fait nettement plus "Noël" et festif que le royaume méditerranéen ensoleillé de Un Noël de Princesse). Et les économies se retrouvent à tous les niveaux : l'écriture, donc, qui se contente de repomper des films préexistants (et nous inflige un affreux "montage flashback des moments forts de la relation sur fond de chanson triste"), la réalisation, assez basique, mais aussi la distribution, particulièrement bon marché.

En lieu et place de Lacey Chabert, Viva Bianca, précédemment vue en très petite tenue (voire sans tenue du tout) dans la série Spartacus... et qui fait une héroïne bien peu attachante, charismatique ou tout simplement intéressante ; son prince est assez quelconque ; le rival amoureux (Aaron O'Connell de 12 Gifts of Christmas) est une caricature ambulante ; quand à la Reine, on troque une Jane Seymour impeccable contre une Kelly LeBrock tellement refaite de partout qu'elle en est méconnaissable.

On n'y gagne pas vraiment au change, puisque la distribution est globalement affreusement transparente et insipide... ce qui condamne rapidement cet énième ersatz du genre "conte de fées royal à Noël" à une indifférence certaine.

Avec un récit à ce point balisé, une romance aussi forcée et sans alchimie, et une distribution aussi générique, il n'y a en effet rien à quoi se raccrocher pour le spectateur qui a déjà vu l'un des autres films du genre.

On s'ennuie donc assez fermement, et on doit alors se contenter de paysages campagnards agréables, et des scènes dans laquelle apparaît la jeune soeur d'Emma (interprétée par Brittany Beery), dont l'énergie, le naturel et le capital sympathie font qu'elle a une bonne alchimie avec tout le reste de la distribution.

C'est peu.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 76 - La Promenade de Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, UpTV

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Promenade de Noël (A Dogwalker's Christmas Tale) :

Étudiante en design d'intérieur, Luce (Lexi Giovagnoli) est superficielle, égocentrique et irresponsable. À l'approche de Noël, cependant, elle se trouve contrainte de jouer les dogsitters pour des amis de la famille, les Paxton (Dina Meyer et Patrick Muldoon) afin de pouvoir s'offrir le bijou de ses rêves, que la carte bancaire de ses parents ne lui permet pas de s'offrir. En promenant l'animal dans un parc pour chiens voisin, elle rencontre alors les autres utilisateurs du parc, parmi lesquels se trouve Dean (Jonathan Bennett), un apprenti-vétérinaire sarcastique et séduisant. Mais lorsqu'elle apprend que le parc pour chiens va bientôt être rasé par l'entreprise des Paxton, Luce se trouve tiraillée entre son coeur et son avenir professionnel.

Téléfilm UpTV typique des productions de la chaîne (voire aussi Noël au Soleil), dans ce que ça a de pire : c'est ultra-fauché, assez mal écrit, l'interprétation est très basique (ça surjoue beaucoup, et Muldoon est, comme toujours, mauvais), avec un paquet de clichés (l'angry black woman), et particulièrement basique.

Ce qui est d'autant plus frustrant que le récit n'est pas forcément désagréable à suivre, et que quelques-uns des choix faits ici (l'héroïne atypique, plus jeune que d'habitude ; les enjeux du récit ; l'attitude du personnage de Dina Meyer ; l'illustration musicale) auraient pu donner quelque chose de plutôt sympathique si le tout avait été produit par une autre chaîne (ou du moins, pas dans des conditions techniques aussi discount).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 70 - Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : Miracle à Manhattan (2010)

Publié le 24 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : Miracle à Manhattan (Debbie Macomber's Call Me Mrs. Miracle) :

Bien décidé à prouver à son père irascible que leur grand magasin de jouets peut très bien survivre sans vendre le dernier jouet technologique à la mode, Jake Finley (Eric Johnson) peine à équilibrer les comptes de son entreprise ; de son côté, spécialiste en marketing sous-estimée et sous-exploitée par sa patronne égocentrique (Lauren Holly), Holly Wilson (Jewel Staite) tente de concilier son emploi décevant et l'éducation de son neveu, qui veut un jouet bien précis pour Noël. Malgré leurs quotidiens radicalement différents, Jake et Holly vont finir par se trouver, sous l'influence magique de la mystérieuse Mrs. Miracle (Doris Roberts), une nouvelle employée du département jouets du grand magasin Finley.

Suite de Mrs. Miracle (2009), ce téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Debbie Macomber (qui sera suivi par Monsieur Miracle) est loin d'atteindre le niveau du premier opus, la faute, principalement, à un script et une réalisation qui peinent à trouver un ton satisfaisant et convaincant.

D'un côté, on a Jewel qui, même un peu plus joufflue et moins à son avantage que d'habitude, tente de rendre sa romance crédible et touchante, malgré un récit qui ne laisse pas à celle-ci le temps de se développer suffisamment, et un Eric Johnson un peu transparent ; de l'autre, une Doris Roberts en pilotage automatique, qui continue son numéro de fouineuse, heureusement un peu plus en retrait et moins impertinente que dans le premier film ; un peu plus loin, les histoires du neveu de Jewel, de son père militaire, du père râleur de Jake, de sa romance avec l'employée hispanique, etc, etc, etc ; et enfin, on a Lauren Holly en surjeu total, complètement botoxée et incontrôlable, qui se croit dans une farce improbable, totalement déconnectée du reste du téléfilm.

Sans oublier l'intro façon comédie décalée, avec générique à la Saul Bass, musique très inspirée de Dead Like Me, et une Jewel maladroite et volubile : des traits de caractère et un ton global qui disparaissent presque aussitôt...

Bref : le tout ne parvient jamais à être suffisamment homogène, et finit donc par décevoir en comparaison de la simplicité et de l'efficacité du premier film.

Dommage, car si ce métrage avait été un peu plus réussi, peut-être aurait-il laissé un meilleur souvenir à Jewel Staite, qui aurait alors peut-être retenté l'expérience dans un autre téléfilm de ce genre...

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 69 - L'Ange de Noël (2015)

Publié le 23 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Drame, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Ange de Noël (Angel of Christmas) :

Journaliste détestant les fêtes de Noël, mais recherchant désespérément un sujet festif afin d'être publiée, Susan (Jennifer Finnigan) décide de consacrer un article à l'Ange de Noël que sa famille se transmet de génération en génération, et qui est supposé avoir des pouvoirs magiques. Elle mène alors l'enquête, révélant une romance impossible entre son grand-père et une actrice de Broadway, romance qui reflète étrangement la situation actuelle de Susan, tiraillée entre Derek (Tahmoh Penikett), un collègue ambitieux et totalement centré sur sa carrière, et Brady (Jonathan Scarfe), un artiste-peintre excentrique et optimiste.

Un film de Noël Hallmark qui n'est pas vraiment à sa place sur cette grille de programmation, car nettement plus proche des téléfilms diffusés sur Hallmark Movies & Mysteries : ces derniers sont en effet généralement plus sérieux, plus travaillés, moins sirupeux et superficiels, et centrés sur l'enquête menée par leur protagoniste.

Ce qui a donc des avantages et des inconvénients, et produit un résulta final assez mitigé. Au rayon des bons points, la structure globale du film, en flashbacks sur les années 20, n'est pas inintéressante, et la distribution de ce métrage est globalement sympathique (même si je dois dire que le lifting de Jenn. Finnigan est un peu gênant, et que la fusion de David Spade et de Rockstar Spud qu'est Jonathan Scarfe dégage une aura assez étrange par moments).

Au rayon des mauvais points... l'investigation (qui en soi a déjà un rythme très mollasson et pas particulièrement captivant) se conclue par un toutéliage abusif que certain(e)s trouveront peut-être formidable, mais qui m'a paru vraiment trop forcé pour fonctionner ; l'ange en bois est particulièrement laid, et ressemble à toutes ces actrices de 45 ans botoxées et collagénées qui pullulent à Hollywood ; Finnigan en fait par moments un peu trop, notamment lorsqu'elle boit son café, ou agit en Grinch au début du film (une absence de subtilité qui se retrouve dans la présentation de Brady, au visage couvert de peinture histoire de bien faire comprendre au public qu'il est peintre) ; et enfin, la production a clairement abusé de la neige artificielle, qui tombe en mousse drue dans 95% des scènes, et dont des couches de coton sont répandues sur de nombreux décors, çà et là.

Bref, un téléfilm qui n'est pas aussi "joyeux" et "léger" que toutes les productions Hallmark diffusées jusqu'à présent... mais qui n'est pas plus passionnant ou réussi que ces dernières. Ce n'est pas particulièrement mauvais, mais ce n'est pas non plus particulièrement bon, donc :

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 68 - Un Cadeau Sur Mesure pour Noël (2015)

Publié le 23 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Cadeau Sur Mesure pour Noël (A Gift-Wrapped Christmas) :

Personal shopper énergique et enthousiaste, Gwen (Meredith Hagner) a tendance à en faire toujours trop pour ses clients, quitte à largement dépasser le budget qu'ils lui allouent, et à franchir certaines limites professionnelles. Son nouveau client, Charlie (Travis Milne) est un cadre surbooké, père célibataire qui néglige son fils Owen à l'approche des fêtes de fin d'année. Toujours prête à se mêler de la vie des autres, Gwen décide alors de forcer Charlie à retrouver l'esprit de Noël, quoi qu'il lui en coûte, et ce faisant, elle se rapproche notablement de son client...

Pour faire simple, ce Gift-Wrapped Christmas, c'est 12 Gifts of Christmas par la chaîne Lifetime, avec un gamin robotique en plus, et une actrice principale sympathique et charismatique en moins.

C'est plat, c'est insipide, c'est laborieux et forcé, c'est esthétiquement assez "particulier" (tous les personnages ont un look relativement marqué, et pas forcément très convaincant), l'héroïne est envahissante et fouineuse (en plus de fortement évoquer Emily Osment de par son jeu, son attitude et son hyper-enthousiasme... sans avoir son charme ou son naturel), et de manière générale, la distribution toute entière semble à côté de la plaque et transparente au possible.

Bref, c'est un bon gros flop pour la chaîne Lifetime, qui semble bien mal engagée cette année, entre Turkey Hollow et ce navet. Bon, cela dit, l'avantage, c'est qu'en comparaison, j'ai presque envie de rajouter un demi-point au 3/6 de 12 Gifts of Christmas, uniquement parce que ce Gift-Wrapped Christmas était vraiment calamiteux.

1/6

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Christmas Yulefest 2015 - 67 - L'Escapade de Noël (2015)

Publié le 23 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

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L'Escapade de Noël (A Christmas Detour) :

Sur le point de prendre un avion afin de rejoindre son fiancé à l'autre bout du pays pour Noël, Paige (Candace Cameron Bure) est rapidement prise au piège par les éléments dans l'aéroport, en compagnie de Dylan, un gérant de bar cynique et sarcastique (Paul Greene), et d'un couple marié, Maxine et Frank Harper (Sarah Strange et David Lewis), qui ont perdu la flamme de la passion. Afin de ne pas rester coincés là, tous quatre montent dans une voiture de location, et prennent la route dans la tempête... jusqu'à ce qu'un accident les force à s'arrêter un temps dans une petite bourgade idyllique.

Ouhlà. Alors déjà, je dois avouer qu'en temps normal, Candace Cameron Bure me laisse globalement de marbre. Je n'ai rien contre elle, mais elle ne m'a jamais vraiment convaincu en protagoniste principale d'un téléfilm ou d'un film.

Donc là, ce métrage Hallmark partait déjà avec un handicap certain.

Et malheureusement, le handicap n'a fait que s'aggraver à mesure que le film avançait : le personnage de CCB est égocentrique, niais, agaçante, immature, et romantique jusqu'à l'écoeurement, ce qui en fait une héroïne particulièrement rebutante, d'autant plus qu'elle ne tenait visiblement pas beaucoup à son fiancé, vue la facilité avec laquelle elle est tombée sous le charme de Paul Greene.

Pire encore : la post-sychro des scènes extérieures et la bande originale accompagnant le téléfilm sont affreuses. Le score est en effet omniprésent, envahissant, soulignant la moindre ligne de dialogue ou le moindre mouvement, dans un bel exemple de mickey-mousing particulièrement raté.

Enfin, pour ne rien arranger, le couple formé par David Lewis et Sarah Strange est nettement plus sympathique et charismatique que le couple principal, ce qui s'avère assez problématique, en fin de compte.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 66 - Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : le Bonheur en Cadeau (2009)

Publié le 22 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Fantastique

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Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : le Bonheur en Cadeau (Mrs. Miracle) :

Architecte veuf élevant seul ses deux enfants turbulents, Seth (James Van Der Beek) est trop souvent dépassé par les événements, et a besoin d'aide. De son côté, Reba (Erin Karpluk), une jolie responsable d'agence de voyages, a abandonné sa carrière théâtrale, et a coupé tous les ponts avec sa soeur aînée lorsque celle-ci lui a volé son fiancé, bien des années plus tôt. Malgré leurs destins radicalement différents, Seth et Reba vont alors se trouver réunis lorsque Mrs Merkle (Doris Roberts), une nounou aux pouvoirs angéliques, intervient dans leurs vies, et amène Reba à s'occuper du spectacle de fin d'année de la classe des jumeaux de Seth...

Dans ma grande tradition de Nanny McPhee, Mary Poppins, et, oui, des Anges du Bonheur, un téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Debbie Macomber (et qui sera suivi de Miracle à Manhattan, et de Monsieur Miracle), sur Doris Roberts qui vient régler tous les problèmes de la vie de JVDB et d'Erin Karpluk d'un goût de baguette magique.

Pas de grande surprise à attendre d'un tel récit, donc, qui est très balisé et prévisible, mais qui fonctionne tout de même relativement bien, passant d'une comédie familiale à base d'enfants insupportables et d'illustration musicale surlignant la moindre action, à une comédie romantique plus classique, sobre et sincère, reposant principalement sur le capital sympathie du couple vedette.

JVDB est efficace dans son rôle, Erin Karpluk, charmante, l'est tout autant, et le récit se déroule tranquillement, malgré une Doris Roberts qui, finalement, n'est pas si sympathique que ça, avec son personnage impertinent, sarcastique, et assez fouineur.

Mais bon, ça reste honorable, dans le genre.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 65 - La Liste du Père Noël (2012)

Publié le 22 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

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La Liste du Père Noël (Naughty or Nice) :

Krissy Kringle (Hilarie Burton) n'aime pas Noël, malgré son nom, son adresse (sur Candy Cane Lane) et ses parents  excentriques. Chaque année, en Décembre, elle reçoit en effet des milliers de lettres destinées au Père Noël, ce qui l'agace prodigieusement. Cette année, pour ne rien arranger, elle se fait renvoyer peu de temps avant de recevoir un livre étrange par la poste : la liste du Père Noël, qui recense les enfants sages et les enfants turbulents. Et rapidement, elle s'aperçoit qu'en prononçant à voix haute un nom devant ce livre, Krissy peut découvrir les pires secrets de cette personne : un pouvoir surprenant, qu'elle exploite aussitôt à son avantage, mais qui va finir par lui échapper...

Un téléfilm Hallmark de 2012 qui prouve ma théorie avancée dans la critique de Coup de Foudre pour Noël, à savoir "pour faire une bonne comédie (romantique ou non) de Noël, le plus important, c'est sa distribution" . Sauf qu'ici, c'est l'exact opposé du film sus-nommé qui se produit : le script de ce Naughty or Nice est amusant, décalé, il ne se prend jamais au sérieux et est relativement original, voire plein de potentiel ; la production est compétente, le rythme aussi, et de manière globale, il ne manque pas grand chose pour que ce film soit réussi.

Pas grand chose, sauf une distribution appropriée.

Non pas qu'Hilarie Burton soit mauvaise, non, elle met de l'énergie dans sa prestation, elle est juste, etc... c'est simplement qu'elle est particulièrement générique et interchangeable avec n'importe quelle autre actrice blonde de son âge ; idem pour Matt Dallas, beau mais fade ; idem pour sa patronne, pour sa collègue fourbe, pour sa voisine... de manière globale, la distribution de ce film est affreusement transparente, ce qui tire le récit vers le bas (ou du moins, vers l'oubli).

Alors certes, les parents excentriques sont Michael Gross et Meredith Baxter, qui jouaient déjà un couple dans la sitcom Sacrée Famille, dans les années 80... donc pour les nostalgiques, c'est un clin d'oeil sympathique, mais les deux acteurs ont vraiment trop peu à faire pour parvenir à marquer le spectateur ; et le meilleur ami de Krissy (Marco, interprété par Gabriel Tigerman) a le problème d'être écrit comme le cliché d'un meilleur ami gay typique... sauf qu'on est dans un téléfilm Hallmark, et que chez Hallmark (contrairement à la chaîne Lifetime, déjà plus progressiste), les gays n'existent pas (ou sont invisibles), donc on lui place, au détour d'un dialogue, une copine qu'on ne verra jamais... et c'est là l'essentiel de son développement.

Bref - parce que je ne vais pas épiloguer là-dessus -, ce même Naughty or Nice, avec une distribution plus inspirée, cela aurait facilement donné un 4/6, voire plus selon les acteurs.

Là, en l'état, c'est un petit 3/6, et encore...

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Christmas Yulefest 2015 - 64 - How Murray Saved Christmas (2014)

Publié le 22 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Animation, Comédie, NBC

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How Murray Saved Christmas :

Dans la ville reculée de Stinky Cigars vivent tous les personnages festifs les plus symboliques et iconiques : Père Noël, Lapin de Pâques, Nouvel-An, La Liberté, etc... Tout le monde est heureux dans cette ville, excepté Murray Weiner (Jerry Stiller), le patron du diner local, toujours bougon et râleur. Mais lorsque Santa Claus (Kevin Michael Richardson) est victime d'un accident aux mains d'Edison Elf (Sean Hayes), un lutin inventeur, Murray s'avère le seul capable d'assurer la tournée du 24 Décembre...

Un moyen-métrage musical de Noël diffusé sur NBC, écrit par un scénariste des Simpsons (déjà auteur du livre dont est adapté ce dessin animé) et animé par le studio réalisant Futurama.

En dépit de ce pedigree intéressant, cependant, ce Christmas Special peine malheureusement à convaincre : principalement parce que son humour est particulièrement daté, ce qui en fait une oeuvre dont il est difficile de cerner le public-cible. Est-ce les enfants, comme semblent l'indiquer les personnages colorés, l'histoire simpliste, la morale basique, les origines littéraires pour plus jeunes ; ou bien est-ce les adultes quadragénaires, qui seuls comprendront les blagues à base de Three Stooges, de Richard Nixon, de Woody Allen, etc ?

Résultat : ce cartoon se traîne pendant une bonne heure, le cul entre deux chaises, ralenti par des chansons quelconques, par une narration toute en rimes forcées, et par un ratio de blagues réussies/blagues ratées assez inégal (surtout que certains gags - sur les homosexuels, par exemple - sont immédiatement désamorcés par les personnages, comme si les scénaristes voulaient être sûrs que personne ne soit choqué par quoi que ce soit).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 63 - Il était une fois à Castlebury (2011)

Publié le 21 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Il était une fois à Castlebury (A Princess For Christmas/A Christmas Princess/A Castlebury Christmas) :

Antiquaire américaine récemment mise au chômage, Jules Daly (Katie McGrath) élève seule son neveu Milo (Travis Turner), ado rebelle, et sa nièce Maddie (Leilah de Meza), après la mort tragique de leurs parents. Mais un soir de Décembre, Paisley (Miles Richardson), majordome du Duc Edward de Castlebury (Roger Moore), le grand-père des enfants, vient les trouver, pour les inviter à passer les fêtes de Noël dans le manoir de Castlebury, quelque part en Europe. Méfiante envers le Duc pour la manière dont il a traité feue sa soeur, Jules accepte à regret, mais une fois sur place, la voilà bien décidée à insuffler un peu d'esprit de Noël dans ce vieux manoir glacial, quitte à encourir la colère du Duc, et celle de Lady Arabella Marchand du Belmont (Charlotte Salt), qui voit d'un mauvais oeil le rapprochement de Jules et du Prince Ashton (Sam Heughan)...

Un téléfilm de Noël réalisé, écrit et produit par un acteur des Feux de l'Amour (tout de suite, ça donne le ton), ce métrage s'avère particulièrement balisé, à l'instar du plus récent Un Noël de Princesse, partage avec cette production les mêmes clichés des origines royales cachées, de la figure princière au grand coeur, de l'héroïne d'extraction modeste qui change le palais pour le meilleur, de la figure royale coincée et initialement hostile, de la promise du Prince jalouse, arriviste, et manipulatrice, et bien sûr du personnel de maison sympathique et attachant.

À contrario de Noël de Princesse, ici, l'ambiance des fêtes de Noël fonctionne très bien, grâce aux décors naturels roumains enneigés, mais aussi grâce à la musique employée, qui repompe ouvertement plusieurs compositions d'Alan Silvestri, dont le thème principal du film Les Ensorceleuses.

Cette qualité, cependant, est contrebalancée par un récit qui, dans l'ensemble, est tout simplement forcé (alors que Noël de Princesse fonctionnait de par sa décontraction) : tout est trop facile, trop rapide, on ne croit ni à cette cellule familiale recomposée Jules/Maddie/Milo (pas aidée par un Milo à baffer), ni au désespoir de Jules (McGrath n'a rien d'attachant ou de sympathique, son accent américain est médiocre, elle surjoue un peu, et je commence à croire qu'elle n'est devenue si populaire que pour sa vague ressemblance avec Keira Knightley), le changement d'attitude de Roger Moore (qui cachetonne allègrement) est trop soudain pour être crédible, et les personnages restent tous des clichés ambulants, sans véritables personnalités.

En somme, difficile de se passionner pour ce récit dont les protagonistes sont assez peu engageants... d'autant que la réalisation peine à mettre en valeur ces décors naturels (et architecturaux) pourtant très jolis. Tant pis.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 62 - La Guerre des Guirlandes (2010)

Publié le 21 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Guerre des Guirlandes (Battle of the Bulbs) :

Dans la rue où il vit avec son épouse Mindy (Allison Hossack), sa fille Susie (Emily Tennant) et son fils Tim (Ryan Grantham), Bob (Daniel Stern) est le roi des décorations et illuminations de Noël. Mais lorsque Stu (Matt Frewer), un ennemi d'enfance de Bob, s'installe avec sa famille (Teryl Rothery & William Hutchinson) de l'autre côté de la rue, une compétition acharnée s'installe entre les deux hommes, une guerre des guirlandes qui va rapidement dégénérer, au grand dam de tout le voisinage...

En 2006 était sorti en salles Voisin contre Voisin (Deck The Halls), un long-métrage au budget confortable, qui mettait en scène un concours d'illuminations de Noël entre la famille de Danny DeVito et celle de Matthew Broderick. Un film à la distribution relativement sympathique (bien qu'inégale), mais finalement très classique, prévisible et assez peu intéressant. Du 3/6, en étant gentil.

Ici, Hallmark nous refait le même film, mais avec un budget moindre, et filmé au Canada... ce qui ne pose pas forcément problème, au contraire, puisque la distribution est ici nettement plus attachante que dans Voisin contre Voisin, car composée de seconds rôles habitués de nombreuses séries américaines et canadiennes.

Sur ce point précis, La Guerre des Guirlandes est donc supérieure à son modèle, ce qui est toujours ça de gagné. Malheureusement, le reste de cette comédie de Noël est à peu près équivalent à la production plus prestigieuse : ce n'est pas très bien rythmé, c'est très convenu, un peu parasité par des romances secondaires génériques, et surtout par une musique particulièrement envahissante et puérile, qui transforme le tout en pseudo-cartoon un peu agaçant.

Dommage, parce que pour une fois, l'environnement "californien" (en fait, Vancouver) n'est pas particulièrement gênant, et l'ambiance de Noël est globalement présente malgré l'absence de neige.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 59 - Le Courrier de Noël/Lettres au Père Noël (2010)

Publié le 20 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION, Fantastique

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Le Courrier de Noël / Lettres au Père Noël (Christmas Mail) :

Matt (A.J. Buckley), facteur célibataire dans une petite ville, s'occupe seul de sa nièce Emily (Piper Mackenzie Harris) et lutte contre la déprime, tout en supportant les excentricités de son supérieur Mr Fuller (Lochlyn Munroe). Celui-ci, justement, vient de décider d'arracher Matt à ses tournées, pour l'envoyer espionner Kristi North (Ashley Scott), une nouvelle employée fraîchement arrivée en ville, et spécialement chargée de réceptionner et de répondre à toutes les lettres adressées au Père Noël... une Kristi qui s'avère être bien plus qu'elle n'y paraît, et qui est peut-être bien directement liée au célèbre bonhomme en rouge !

Un téléfilm de Noël ION TV, tourné en Californie, et qui souffre autant de cet environnement ensoleillé que de son budget très limité, et de sa distribution assez moyenne : Buckley ne fait pas un protagoniste très intéressant ou charismatique, et Ashley Scott minaude un peu trop, en mode "innocente naïve et radieuse", ce qui l'empêche de dépasser son statut de caricature, et donc d'être totalement crédible.

Cela dit, Piper Mackenzie Harris a une bonne bouille, et Lochlyn Munroe fait un méchant pas très subtil, mais amusant.

M'enfin globalement, bof, d'autant que le tout est très mal rythmé.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 58 - Une Nounou pour Noël (2010)

Publié le 20 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Nounou pour Noël (A Nanny For Christmas) :

Publicitaire motivée, Ally (Emmanuelle Vaugier) perd son emploi à l'approche des fêtes de fin d'année, lorsqu'elle commet un impair lors d'une présentation pour Danny Donner (Dean Cain), un industriel du chocolat. Sur le conseil de sa meilleure amie (Sarah Thompson), elle postule pour un job dans la firme publicitaire de Samantha (Cynthia Gibb) et décroche un emploi... de nounou, auprès des deux enfants de Samantha (Jared Gilmore et Sienna McCormick). Ally fait alors la rencontre de Justin (Richard Ruccolo), le collègue de Samantha, dont elle tombe amoureuse, après lui avoir menti sur son véritable métier. Et lorsque Justin doit trouver une idée de campagne pour Danny Donner, la situation se complique pour la nounou de Noël...

Un téléfilm romantique de Noël généralement rediffusé sur Lifetime chaque année, et qui s'avère assez générique, sans être toutefois désagréable.

En fait, si les dialogues sont un peu laborieux (façon "résumons ce qui vient de se passer dans le dernier quart d'heure pour les spectateurs distraits"), et si l'enthousiasme de la nounou et des enfants est parfois un peu forcé, le tout ne fonctionne pas trop mal (principalement parce que la distribution est professionnelle et sympathique, y compris au niveau des enfants) et serait tout à fait honorable (du 3.25/6) si, malheureusement, le récit ne se déroulait pas en Californie, avec son soleil, ses palmiers, etc.

Ambiance de fêtes quasi-nulle, donc, ce qui tire ce métrage vers le bas, jusqu'à un petit

2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 55 - Une Couronne Pour Noël (2015)

Publié le 19 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

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Une Couronne pour Noël (Crown For Christmas) :

Femme de chambre dans un hôtel luxueux de New York, Allie (Danica McKellar) se fait renvoyer à quelques jours de Noël, et est alors contrainte d'accepter un poste temporaire de gouvernante en Europe, dans un petit royaume situé près du Luxembourg. Sa mission : s'occuper de la Princesse Theodora (Ellie Botterill), au tempérament très affirmé, alors que son père, le Roi Maximillian (Rupert Penry-Jones), gère les affaires de son royaume. Mais rapidement, Allie s'attache à la fillette et à son père, alors que Celia (Alexandra Evans), promise à Maximillian depuis leur enfance, arrive à l'occasion des festivités de fin d'année...

Une rom-com Hallmark ultra-classique, clairement dérivative (on pense à Le Roi et Moi, ou à La Mélodie du Bonheur, entre autres), et particulièrement balisée, mais qui, malgré quelques écrans verts assez moches, quelques scènes surjouées, et des clichés à la pelle, s'avère étrangement sympathique.

La bande originale, notamment, est plutôt réussie, et la distribution est globalement satisfaisante (petit bémol pour Celia, assez quelconque, mais Rupert Penry-Jones, lui, fait un très bon Roi coincé et anglais au possible).

Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde tranquillement.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 51 - Animation en vrac (4)

Publié le 17 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Animation, Aventure, Disney, Jeunesse, Télévision, CBS

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Frosty, le Bonhomme de Neige (Frosty, The Snowman - 1969) :

Lorsque le chapeau d'un magicien se pose sur sa tête, Frosty, le bonhomme de neige, prend vie pour le bonheur de tous les enfants qui l'ont créé. Mais lorsque Frosty décide de partir pour le Pôle Nord, afin de ne jamais fondre, le magicien décide de récupérer son chapeau avant qu'il ne soit trop tard, et il monte en secret sur le train pour le Pôle, à bord duquel Frosty et la petite Karen ont déjà embarqué.

Un dessin animé de 25 minutes diffusé sur CBS en 1969 et signé Rankin-Bass, qui applique là la même formule que pour leurs films d'animation en stop-motion, mais en s'essayant ici à l'animation 2D traditionnelle.

Le résultat n'est pas désagréable, même s'il repose quasi-intégralement sur la chanson Frosty The Snowman, au point de l'utiliser quasiment en boucle pendant les 10-12 premières minutes.

On fait rapidement une overdose, donc, mais heureusement, la seconde moitié est nettement plus jolie et mignonne (avec le Père Noël, les animaux de la forêt, etc), et permet de faire passer un peu mieux la pilule.

Joyeux Noël, Charlie Brown ! (A Charlie Brown Christmas - 1965) :

Comme toujours dépressif, Charlie Brown se plaint du mercantilisme des fêtes de Noël, et Lucy lui suggère de devenir le metteur en scène du spectacle de Noël de l'école, afin de lui changer les idées. Il accepte, mais la tâche s'avère plus que compliquée pour le jeune garçon...

Bon, je crois que c'est définitif. Après Grosse Citrouille, l'épisode d'Halloween que j'ai découvert cette année (mais qui a été diffusé outre Atlantique un an après cet épisode de Noël), ce Joyeux Noel, Charlie Brown ! confirme que Snoopy, Peanuts et compagnie, ce n'est pas fait pour moi.

En même temps, un épisode de Noël qui commence sur un paysage froid et enneigé, avec des enfants malheureux et geignards qui arpentent des rues et des paysages vides, pendant qu'une chanson mélancolique t'explique que "Christmas time is here, happiness and cheer"... forcément, je ne pouvais que rejeter en bloc.

On me répliquera que c'est voulu, que ça illustre parfaitement la déprime de Noël de Charlie Brown, etc... mais le problème, c'est que tous ces enfants sont assez antipathiques, et que par conséquent, je n'ai absolument aucun intérêt dans leur parcours.

Lucy, arrogante et donneuse de leçons, et son stand de psychologie de comptoir ? Je n'ai qu'une envie, lui mettre des baffes. Ou plutôt, arrêter sur le champ ce dessin animé pourtant classique, aux USA (d'un autre côté, pas trop difficile de devenir un classique lorsque l'on est à ce point ancré dans l'inconscient collectif national, parce que l'on a été l'un des rares dessins animés de Noël disponibles - et donc diffusés en boucle - tous les ans à la télévision américaine depuis 1965).

Bref, une expérience à nouveau très désagréable pour moi, entre cette bande originale jazzy, dépressive et froide, qui illustre de manière paradoxale des scènes parfois pleines d'action, leur conférant un manque d'énergie et de joie chronique, ainsi qu'une atmosphère contemplative et sombre typiquement neurotique.

Énorme bof.

Mes amis Tigrou et Winnie : Un Noël de super détectives (Super Sleuth Christmas Movie - 2007) :

Winnie l'Ourson, la jeune Darby et tous leurs amis de la Forêt des Rêves Bleus sont aux anges, car Noël est proche ! Mais bientôt, ils apprennent que le sac de jouets du Père Noël a été perdu, et qu'un petit renne nommé Holly est à sa recherche... heureusement, Petit Gourou et Lumpy l'ont retrouvé à temps. Reste alors à ramener Holly au Pôle Nord, une tâche qui est plus facile à dire qu'à faire...

Un petit épisode spécial de 45 minutes, en images de synthèse et à destination des plus petits, avec une Darby qui s'adresse directement aux jeunes spectateurs, les interpelle, leur pose des questions, etc... et de multiples chansons, heureusement suffisamment brèves pour ne pas être insupportables.

D'ailleurs, je dois dire que le tout est assez mignon, tant dans le style utilisé que dans le doublage (je l'ai vu en VO anglaise, avec tous les jeunes animaux qui parlent avec des petites voix à l'accent adorable)... bref, c'est sympathique comme tout, et puis rien que pour voir Bourriquet en train de tirer le traîneau du Père Noël, ça vaut le déplacement. :D

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Christmas Yulefest 2015 - 45 - Maman Noël (1996)

Publié le 15 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, CBS, Hallmark, Comédie, Musique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Maman Noël (Mrs Santa Claus) :

Une semaine avant Noël, en 1910, la Mère Noël (Angela Lansbury) s'ennuie ferme au Pôle Nord, alors que son époux (Charles Durning) est obnubilé par le 25 Décembre. Afin de lui prouver qu'elle n'est pas inutile, elle prend les rennes et le traîneau afin de vérifier un nouveau parcours pour la tournée, mais à cause de la météo horrible, elle est contrainte de se poser en urgence à New York, dans un quartier populaire. Là, alors que l'un de ses rennes, blessé, se remet lentement, "Mme Nord" passe une semaine en compagnie des nombreux immigrants qui l'entourent, et dont elle découvre - et parfois transforme - le quotidien.

Comédie musicale télévisée, diffusée sur CBS en 1996, produite par Hallmark, et qui met en scène une Angela Lansbury en pleine forme malgré ses 71 ans.

Visuellement, le tout est clairement téléfilmesque et scénique (les angles de caméra sont très  basiques, le rendu, les décors et les éclairages assez théâtraux) ; l'interprétation est inégale (les accents, notamment, sont parfois discutables), tandis que l'écriture, elle, appuie un peu fort sur le côté justice sociale de l'intervention de la Mère Noël, entre l'intégration raciale, les suffragettes, l'exploitation des enfants, etc...

D'ailleurs, c'est bien là le problème principal de ce métrage : plutôt que de les laisser en filigrane et de permettre à la magie de Noël faire son oeuvre, le script fait passer au premier plan du récit tous les problèmes sociaux rencontrés par la Mère Noël, jusqu'à en faire l'un de ses sujets principaux.

Des ambitions qui sont louables, mais qui ont tendance à faire de cette comédie musicale quelque chose de trop laborieux et de morne, qui freine des quatre fers entre ses passages chantés. Cela dit, heureusement, le tout reste assez honorable grâce à ces derniers, du moins, pour peu qu'on apprécie les comédies musicales.

À ce niveau, rien d'exceptionnel ; cependant, les compositions très "yiddishs" de Jerry Herman (par ailleurs compositeur de Hello, Dolly! et de la version musicale de La Cage aux Folles) restent assez entraînantes, et bien interprétées par la distribution du métrage.

Mais bon... il faut bien avouer que pour une comédie musicale sur la Mère Noël, le film est étrangement peu festif ou magique. D'autant qu'en parallèle de toute cette histoire, on revient régulièrement sur le Père Noël, qui déprime seul au Pôle Nord. Youpi.

Dommage, car Lansbury est ici excellente, et aurait mérité de se produire dans une oeuvre plus légère, et moins "réaliste".

3.5/6

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