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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Catch Review : TNA Impact (16/01/2015)

Publié le 17 Janvier 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après l'épisode de la semaine dernière, en quasi-live, qui a servi de transition entre la case horaire de Spike TV et la nouvelle chaîne diffusant le show, Impact s'installe dans sa case horaire finale, boosté par une promotion non-stop sur toutes les chaînes du groupe Discovery, ainsi que des encarts publicitaires dans diverses publications, comme USA Today. Destination America a clairement décidé d'investir un maximum dans le produit, et ça fait plaisir.

- Intro backstage des commentateurs, assez original et différent. Des commentateurs d'ailleurs installés en studio, dans une salle qu'on aperçoit parfois en vignette.

- Roode est furieux, il veut un match contre EY.

- Le Beatdown Clan dans le ring, pour expliquer qu'ils sont potes IRL depuis des plombes, et qu'ils se serrent les coudes. EY, avec une nouvelle coupe de cheveux improbable, qui explique qu'il se sent trahi par Roode : une double promo efficace. Lashley refuse de venir lorsque MVP l'annonce, et est remplacé par Angle, qui trolle un peu, et ça débouche sur Angle vs Joe ce qui fait plaisir aux fans.

- Joe vs Angle. Gros travail de soumission de Joe, bon selling de Kurt, un match assez solide, et un Joe qui finit par prendre un raccourci pour gagner, avant un passage à tabac de la part du BDC+EY. Roode vient sauver la mise à Angle.

- Roode dans le ring, pour répondre aux accusations de EY.

- Oooh, une interview exclusive et semi-shoot de Magnus, demain, dans Impact Unlocked, ça m'intéresse.

- Spud & Baldrash discutent backstage.

- La Revolution de Storm dans le public, ce qui donne lieu à quelques visuels réussis.

- Hardyz vs Wolves. #1 Contenders Match. Quelques moments WTF (Hardy qui fait du funambulisme sur la troisième corde avant de sauter dans le vide sur les Wolves O_o) pour un tag match très efficace.

- Bram très content du retour de Feast or Fired.

- King et MVP sont confiants, EY commence à redevenir psychotique.

- EC3 s'incruste backstage pour faire mumuse avec les caméras, et pour troller JB.

- EY vs Roode, No DQ. Un bon brawl gentiment brutal, et qui se finit de manière surprenante, proprement et sèchement. MVP le trolle en post-match.

- Low Ki pas impressionné pour un sou par le BDC.

- EC3 & Brodus patrouillent les couloirs.

- Assmacher, ultra-hypocrite (parce que oui, j'ai un peu regardé The Amazing Race, et comme tous les spectateurs du show, j'ai trouvé Brooke totalement insupportable, égocentrique et geignarde, tandis que Robbie était un clown sympatoche :p ).

- TBP vs Brooke & Taryn. Un tag match assez bref, mais honorable. En post-match, Kong se pointe, détruit A-Love & Zema, avant de se trouver face à face avec Havok.

- EC3 confronte JB backstage.

- James Storm présente Khoya au public, et explique le pourquoi de son surnom.

- Récap du concept de Feast or Fired.

- Low Ki vs Aries, X-Div Title. Un bon affrontement entre les deux hommes, qui se finit très logiquement par encore un nouveau champion, cette fois-ci par tricherie.

- MVP réintroduit Lashley... qui se pointe, cette fois-ci, endure les vantardises de MVP, mais finit par se rebeller, ce qui lui vaut de se faire passer à tabac par le BDC, qui part avec la ceinture. Un finish logique et efficace, notamment avec un Lashley ensanglanté.


Un Impact très chargé, avec en prime, cette semaine, un gros travail sur la présentation et les visuels, et des commentaires toujours dynamiques, judicieux et instructifs de Josh Matthews, définitivement une très bonne acquisition.

commentaires

Les bilans de Lurdo - R.L. Stine's The Haunting Hour : L'Heure de la Peur, saison 3

Publié le 16 Janvier 2015 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Hub, Jeunesse

Après la saison 1 (2010) et 2 (2011), saison 3 de cette série de 2010, inspirée par l'anthologie Nightmare Hour de R.L. Stine, et par le téléfilm The Haunting Hour : Don't Think About It (2007). Au programme, comme dans Chair de Poule, des histoires au format 23 minutes, parfois regroupés en double-épisodes pas forcément pertinents.

Épisodes :

3x01-02 :

Conformément à la tradition du show, ils recyclent un second rôle de la saison précédente pour en faire la lead d'un épisode de cette saison, en l'occurrence la sympathique Chanelle Peloso dans une histoire de retirement community remplie de vieux vampires grabataires, donc Christopher Lloyd. Le double épisode n'était pas forcément nécessaire, comme souvent, ça meuble beaucoup, m'enfin c'était regardable.

3x03 :

Un petit gros se casse le bras après avoir fait une mauvaise blague à une mamie excentrique, et il s'aperçoit bien vite que quelque chose vit dans son plâtre. Le pitch est intéressant, mais l'exécution est assez peu convaincante, toute fin exceptée.

3x04 :

Manny de Modern Family passe quelques jours chez la mère de l'un de ses amis, où il est confronté à une sorcière des marais qui vole des enfants. Encore une fois, Rico Rodriguez joue le rôle d'un gamin précoce et un peu peureux qui parle espagnol et raconte des histoires de son pays, donc pas grand changement par rapport à MF... sinon, un petit côté Dark Water sur la toute fin de l'épisode, pas désagréable, mais rien de forcément très marquant.

3x05 :

Un gentil repompage de Labyrinth, avec une ado jalouse, agacée par son petit frère, qui se tourne vers le royaume de Féérie. Et les fées (menées par la mimi Breanna O'Brien) de lui proposer de la débarrasser de son frère, en lui faisant miroiter un futur meilleur et des pouvoirs magiques. Forcément transparent comme ce n'est pas permis, et assez éhonté dans son repompage... tout Labyrinthe en 20 minutes, sans chansons, sans gloumoutes, ni Bowie en train de jongler avec ses boules, c'est sans intérêt.

3x06 :

Un gamin passionné d'espace reçoit à son arrivée dans son nouveau quartier un ancien casque de cosmonaute, offert par une voisine étrangement rétro. Bientôt, le casque s'anime, et retransmet les communications d'un cosmonaute perdu à l'autre bout de la galaxie. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus convenu et banal, mais en fait ça fonctionne plutôt bien, et c'est plus "gentil" que les épisodes habituels.

3x07 :

Une gamine découvre que son père, toujours en voyages d'affaires aux quatre coins de la planète, est en fait poursuivi par un esprit maléfique qui se manifeste par une ombre étrange sur des photos. La gamine ne joue pas trop mal, et la fin est joyeusement sombre, donc c'était plutôt sympathique.

3x08 :

Un jeune ado timide et réservé est tiraillé entre sa mauvaise conscience - son ami imaginaire, un mec plus âgé et rebelle nommé Travis - et son frangin. Mouais, gentiment téléphoné, tout ça, quand même.

3x09 :

Un jeune correspondant français s'avère être un alien menant une mission d'invasion, pour "protéger" les terriens d'une mystérieuse race parasite invisible, les "poofs de fromage". Très très con. Mais alors vraiment très très très con.

3x10-11 :

Double épisode sur le golem de la tradition juive, ici avec un toutéliage à la seconde guerre mondiale, les maychants nazis, et tout et tout. Avec le fils d'une mamie décédée qui est obligé de repartir au pays en compagnie de sa soeur aînée, pour briser la malédiction du golem. Un double interminable, sans grand intérêt, et avec un budget tellement limité qu'on ne voit que très brièvement, dans l'obscurité et par morceaux, la créature et son costume en caoutchouc.

3x12 :

Trois saisons, trois caméos de Bailee Madison, qui grandit à vue d'oeil. Ici, une histoire d'ado rêveuse qui se passionne pour un tableau, et pour la jeune fille qui y apparaît, au point de passer de l'autre côté du miroir. Très très prévisible, malheureusement.

3x13 :

Allison Hossack, Teryl Rothery, et l'un des acteurs de My Babysitter's a Vampire dans une histoire de famille contrainte de passer la nuit dans un hôtel sinistre sorti de nulle part, où les adultes sont encouragés à faire la fête à jamais, délaissant et oubliant leurs enfants qui sont alors absorbés par l'hôtel. Épisode assez moyen, qui ne dépasse jamais vraiment son postulat de départ, et dont le summum du malaise consiste en des parents avec des masques vénitiens en train de frapper des pinatas à l'effigie de leurs enfants. Mouais.

3x14 :

Une ado amoureuse du sportif de sa classe rencontre Cupidon (David DeLuise), et lui demande de les faire tomber amoureux. Mais lorsque son souhait s'exauce, la situation dégénère rapidement. Gros gros bof, ça n'a rien de vraiment effrayant/inquiétant dans ses idées, son scénario, etc, même lors du passage "psychopathe", bref, c'est gentiment hors sujet, et la scène à la Gollum était même assez ratée.

3x15 :

Joey King (qui grandit à vue d'oeil, c'en est déprimant) en petite soeur d'une ado qui fait une séance de spiritisme avec une copine, jusqu'à ce que les trois filles découvrent que les esprits ont répondu à l'appel. Cousu de fil blanc et pas très intéressant.

3x16 :

Un groupe d'ados en colle dans un lycée pendant un orage s'aperçoit que rien n'est très normal dans ce lycée abandonné. Le twist est évident dès les premières minutes (6è sens poweeeer), et les acteurs sont assez moyens, mais ça tente quelques trucs qui font que ce n'est pas un flop intégral.

3x17 :

Le fils de Jack Shephard dans Lost et sa petite soeur, enfants de parents séparés, vont rendre visite à une foire foiraine étrange, tout juste arrivée en ville, et l'ado commence à devenir accroc aux attractions du carnivale désert. Une jolie métaphore des effets du divorce, de l'addiction à la drogue, et de ses conséquences physiques et mentales. Pour une série pour gamins, c'était réussi. Et le maquillage difforme de l'ado était assez frappant.

3x18 :

Une ado aux parents absents reçoit en cadeau des poupées magiques qui exaucent les voeux, et elle souhaite avoir des parents plus présents... sans s'imaginer des conséquences désastreuses de son voeu. Inoffensif et instantanément oubliable.

3x19 :

Trois ados (dont une goth) se perdent dans les Lovecraft Woods, où ils sont traqués par une créature étrange. Une bête histoire de boucle temporelle assez convenue.

3x20 :

Le cadet des Jonas Bros dans une histoire d'arbre hanté par l'esprit d'un cowboy fantôme, qui le transporte, lui et son frère, pour un duel au Far West. Assez caricatural et surjoué.

3x21 :

Le jeune lead singer d'un groupe met la main sur une guitare maudite vendue par un étrange clone de Keith Richards, et le destin de son groupe change subitement... une version assez classique mais efficace du Devil Went Down To Georgia.

3x22 :

Un lycéen fait un pacte avec un fantôme, qui prend sa place, et lui vole sa petite amie. Mais la Mort n'est pas de cet avis. Un pitch intéressant, une Mort réussie, et une exécution globale assez convaincante et sombre. Bonne surprise.

3x23 :

Un génie en herbe prétend qu'il a construit un robot pour se venger des brutes du collège... mais le robot s'avère plus menaçant que prévu. Pas désagréable dans sa mise en forme, même si ça recycle un peu un vieux Fais-Moi Peur.

3x24 :

Des oeufs, produits d'une expérience de bio-ingénierie top secrète, finissent dans les mains des élèves d'une classe d'enfants... et lorsque l'oeuf d'un enfant turbulent éclot, un Critter vorace en sort. : absolument rien de notable dans cet épisode, hormis l'interprétation du gamin, un habitué des sitcoms Disney, et un caméo du Cigarette Smoking Man, qui cachetonne brièvement.

3x25 :

Un père et son fils retournent dans la maison d'enfance du paternel, où l'adolescent découvre un diorama de train électrique dans un grenier... diorama qui s'avère avoir des correspondances étranges avec la vie réelle. Meh.

3x26 :

Une variation de Smile Time d'Angel, avec ce show tv pour enfants mêlant marionnettes et présentateur, qui interagissent directement avec tous les enfants, blablablabla, boogeyman, etc. Avec le Young Shawn de Psych, qui a grandi (mais a désappris à jouer par moments), et une gamine un peu trop vieille pour interpréter sa petite soeur tel qu'elle le fait là. Étrangement, cela dit, ça fonctionne plutôt bien, avec du grand nawak visuel et musical, et un certain malaise qui finit par s'installer.

 

Bilan de la saison 3 :

Une saison à rallonge, interrompue par une pause de mi-saison qui a duré huit mois, et qui malheureusement s'est bien ressentie sur le rythme et la qualité du show. Au final, comme précédemment, on se retrouve avec des épisodes en grande majorité convenus et prévisibles, qui auraient besoin d'une dose de folie ou d'originalité pour vraiment emporter l'adhésion ; cela dit, gardons à l'esprit que le public visé n'a probablement pas les références d'un spectateur adulte, ni son expérience des shows pour enfants du même genre prédatant cette Haunting Hour... donc restons assez indulgent avec le programme.

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Critique éclair : Eye Candy 1x01

Publié le 15 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Drame, Thriller, MTV, Jeunesse

Eye Candy 1x01 :

Drama MTV () développé par Catherine Hardwicke () à partir d'un roman de RL Stine () sur Victoria Justice en super-hackeuse rebelle () traumatisée par l'enlèvement de sa soeur, qui se crée un profil sur un Tinder-like, et est rapidement traquée par un pervers-meurtrier-pirate-informatique non-identifié ; à elle et à ses amis de mener l'enquête pour trouver lequel des bôgosses athlétiques qu'elle croise est un dangereux psychopathe... ()

Voilà voilà, j'aime bien VJ, habituellement, mais là... nan, désolé, ça va pas être possible... MTV qui décide de surfer sur la vague des séries tv de serial killer glauque avec deux saisons de retard, ça n'est pas du tout pour moi.

Déjà que les séries équivalentes sur NBC et compagnie m'ont totalement laissé de marbre, alors là, rien que la narration occasionnelle en voix off du point de vue du psychopathe, à la Dexter, aouch.

Bon, cela dit, visuellement, ce n'est pas trop moche, merci Hardwicke, donc c'est toujours ça de pris. Mais le tout déborde tellement de clichés fatiguants, de personnages clichés, de visuels repiqués à Sherlock & co, et (à en juger par le trailer) de pseudo-gore/torture porn, que c'est rejet instantané de ma part.

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Critique éclair : Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers (The Librarians) 1x01-02

Publié le 13 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Action, Aventure, Comédie, Fantastique

Les aventures d'un groupe éclectique d'individus, choisis par Flynn Carsen (Noah Wyle), le Bibliothécaire, pour l'aider dans sa quête d'objets légendaires et magiques, et empêcher le maléfique Dulaque (Matt Frewer) de conquérir le monde...

1x01-02 :

Du bon gros blockbuster tv, avec un Noah Wyle qui a bien regardé les runs de Tennant et de Matt Smith sur Doctor Who, et a décidé de faire de Flynn Carsen le même genre de personnage déjanté, surexcité et porteur de noeud-papillon ; une bande d'archétypes ambulants de sidekicks interprétés par des acteurs sympatoches (dont Lindy Booth qui voit mentalement des trucs à la Sherlock) ; une secte de maychants "ninjas" menés par une maychante sexy avec un katana ; une Library qui est clairement un Tardis géant (bigger in the inside, voyageant dans le temps et l'espace, et possédant même sa propre cloister bell) ; un accompagnement musical qui singe très clairement le travail de Murray Gold ; et Matt Frewer qui cabotine en bad guy à la Bellock.

C'est exactement ce à quoi je m'attendais, ça ne vole pas très haut, c'est un peu cheesy par moments et pas toujours crédible (m'enfin ce n'est pas forcément plus cheap qu'un Agents of Shield, malgré les différences de budget entre les deux networks), mais comme j'ai toujours aimé ce genre de shows d'aventures internationales, je continue sans hésiter.

(d'autant que dans le trailer de la saison, Bruce Campbell en Santa Claus. MUST SEE.)

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Christmas Yulefest 2014 - 84 - Trilogie Donna VanLiere : Les Souliers de Noël, Le Miracle du Coeur & De l'Espoir pour Noël

Publié le 11 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Christmas, Noël, CBS, Lifetime, Drame, Romance

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Les Souliers de Noël (The Christmas Shoes) :

À l'approche de Noël, Maggie Andrews (Kimberly Williams-Paisley), professeur de musique au coeur défaillant, est contrainte de confier son poste à Kate Layton (Maria DelMar), l'épouse de Robert (Rob Lowe), un avocat carriériste dont le couple bat de l'aile.

Mais Robert n'apprécie guère cette idée, et entre les disputes et la mort de sa mère, l'avocat caractériel commence à perdre pied. Jusqu'au soir de Noël, lorsque, au bout du rouleau, il croise le chemin du fils de Maggie, désespéré par l'état critique de sa mère : Nathan (Max Morrow) tente d'acheter des chaussures pour faire plaisir à sa mère, mais il n'a pas l'argent nécessaire. Robert décide alors de l'aider...

Un téléfilm mélodramatique diffusé sur CBS en 2002, et qui, à l'origine, est adapté d'une chanson déprimante de NewSong, un groupe chrétien. Succès inattendu des fêtes 2000, la chanson est aussitôt adaptée en roman par Donna VanLiere, et en téléfilm par CBS : sans surprise, le tout est particulièrement larmoyant et déprimant, mais minimise les sous-entendus religieux un peu agaçants inhérents à la chanson (qui souffre de cet égocentrisme assez récurrent dans la religion made in America : "Dieu est là pour m'aider, Dieu est là pour m'envoyer un signe, parce que je crois plus en lui que les autres, et que j'ai une relation privilégiée avec lui, Dieu est grand, et s'il m'arrive de bonnes choses pendant que les autres souffrent, c'est que Dieu existe et qu'il a un oeil sur moi.").

Bref... ce téléfilm tire très fort (trop fort, en fait) sur les cordes sensibles, joue à fond la carte des caractérisations caricaturales, des traits forcés, et des clichés mélodramatiques (la mère qui meure, l'autre mère qui meure, l'enfant miséreux, l'opposition "famille pauvre mais heureuse, travailleuse et artistique/famille plus riche, mais carriériste, intellectuelle, et en crise"), et repose sur un postulat de départ tellement larmoyant et forcé qu'il en devient contre-productif.

Surtout quand arrive la chanson en question, illustrant une course au ralenti du gamin sous la neige, avec ses chaussures moches sous le bras...

2/6 (parce que c'est globalement tout de même compétent dans l'interprétation et la mise en images)

Le Miracle du Coeur (The Christmas Blessing) :

Désormais adulte après les évènements du film précédent, et devenu un médecin urgentiste las de sa carrière actuelle, Nathan Andrews (Neil Patrick Harris) rentre chez son père pour les vacances de Noël ; là, il tombe amoureux de Meghan (Rebecca Gayheart), une institutrice au foie défaillant, et s'attache à l'un de ses élèves, Charlie (Angus T. Jones), orphelin de mère et malade du coeur. Mais alors qu'approche Noël, la santé de Meghan et de Charlie se dégrade soudainement...

La suite "directe" du téléfilm précédent, à nouveau diffusée sur CBS, et bénéficiant à nouveau d'une adaptation de Donna VanLiere, ainsi que d'un accompagnement musical de NewSong.

La continuité relativement réussie (Rob Lowe, les chaussures, la casquette, certains personnages, les flashbacks) n'est pas désagréable, mais comme dans Les Souliers de Noël, le tout souffre d'un trait tellement forcé et caricatural que ça enlève beaucoup d'intérêt au récit.

Les clichés abondent en effet jusqu'à l'overdose : le père du gamin est veuf, dépressif, alcoolique, menteur et voleur ; le gamin est mourant et en surpoids ; la petite amie est malade et un peu autoritaire ; le héros est déprimé par sa carrière et son éducation, et préfèrerait retrouver une vie de mécano auprès de son père, dont il veut racheter la maison ; le père n'arrive plus à gérer sa vie sans sa femme, et veut tout plaquer... etc, etc, etc.

Et comme en plus le déroulement de l'intrigue est particulièrement téléphoné (on voit venir les dernières minutes très très loin en amont, que ce soit sur le front des maladies "croisées" et de leurs conséquences, que sur celui de l'avenir des personnages et des maisons...), voilà encore un métrage qui peine à convaincre, malgré des qualités équivalentes à celles du premier opus (interprétation, réalisation, etc), et un héros plus attachant que les personnages du film original.

Par contre, -0.25 d'office pour avoir NewSong et Blake Shelton qui se pointent en fin de film pour enchaîner deux chansons countrys insipides sur une scène devant les acteurs...

2/6

De l'Espoir pour Noël (The Christmas Hope) :

Patty Addison (Madeleine Stowe) a perdu son fils aux urgences où officie Nathan Andrews (Ian Ziering) ; depuis, elle se consacre à sa carrière de travailleuse sociale, préférant travailler plutôt que de faire face à sa vie de couple en perdition avec Mark (James Remar) qui, de son côté, tente d'aider le fils d'un ami. Un jour, cependant, à l'approche de Noël, Mark et Patty doivent accueillir une fillette orpheline : c'est là le déclic qui remet leur vie en place, et relie la destinée des divers personnages de la saga.

Troisième et dernier épisode de la série des Christmas Shoes, cette fois-ci diffusé sur Lifetime, et immédiatement, même si ça fonctionne sur le même principe global, on sent le changement d'orientation, Lifetime n'ayant pas les mêmes réserves que CBS sur tout ce qui touche à la religion.

Pour être franc, j'ai manqué de m'endormir devant cet épisode : la photographie est terne, le rythme anémique, les personnages ne sont jamais vraiment intéressants, et Ian Zering parvient à rendre insipide le personnage interprété par NPH dans le volet précédent.

Pire, le tout n'est que très faiblement relié aux deux autres épisodes (problème de droits, certainement), et donc n'a finalement pas grand intérêt, puisque, dépourvu de cette continuité, le récit n'est qu'une trame basique et générique, qui joue elle aussi beaucoup trop sur la corde sensible.

Bref, autant les deux précédents étaient médiocres, mais gardaient un niveau similaire, tant en intérêt qu'en qualité, autant là... zzzzz.

1/6

 

Voilà, c'en est fini de la Yulefest 2014, en espérant que vous aurez tous passé de bonnes fêtes, et vu plein de bons films. Les Téléphages Anonymes partent en vacances jusqu'à début février, mais ils reviendront avec leur rubrique habituelle : Un film, un jour... (ou presque) !

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Christmas Yulefest 2014 - 80 - The Man In The Santa Claus Suit (1979), Esprit de Famille (2005) & Le Médaillon de Noël (2014)

Publié le 9 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, NBC, Comédie, Drame, Hallmark

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

The Man in The Santa Claus Suit :

À New-York, le mystérieux propriétaire d'un magasin de costumes (Fred Astaire) loue un costume de Père Noël à trois hommes différents : Bob (Gary Burghoff), un professeur de mathématiques timide follement amoureux de Polly (Tara Buckman), déjà fiancée à quelqu'un d'autre ; Stan (John Byner), un ancien maître d'hôtel désormais sans domicile fixe, et qui tente de fuir la pègre ; et Gil (Bert Convy), un politicien, auteur de discours dépassé par son métier, et qui rend visite à son épouse et son fils, dont il est séparé. Grâce à l'influence magique du costume et de son propriétaire, la vie des trois hommes va soudain changer pour le meilleur...

Un téléfilm américain diffusé sur NBC en 1979, et qui est l'occasion pour un Fred Astaire vieillissant de tenir là son(ses) ultime(s) rôle(s) tv, de chanter en chevrotant un peu la chanson-titre, et de s'amuser dans la peau de ce bienfaiteur magique dont l'identité ne sera une surprise pour personne.

Le tout se regarde assez facilement, malgré un intérêt variable en fonction des protagonistes suivis, qui ont droit à des traitements assez différents, du plus sobre au plus improbable et caricatural : on n'échappe pas à des moments issus de leur époque (le disco, la modèle qui n'aspire qu'à une chose dans la vie : se marier), mais bon, le métrage a bon fond, c'est gentillet, et tout est bien qui finit bien, ce qui est finalement bien naturel pour un téléfilm de ce genre (et de cette époque).

3.25/6

Esprit de Famille (The Family Stone) :

Contrairement au reste de sa famille, Everett Stone (Dermot Mulroney) est un businessman sérieux et consciencieux ; pour Noël, il a décidé de présenter sa petite amie (et future fiancée) Meredith Morton (Sarah Jessica Parker) à ses proches. Mais dès leur arrivée, c'est le choc : coincée et conservatrice, Meredith est au centre de toutes les critiques de la part de la famille Stone, bohème, artiste, excentrique et ultra-libérale. Et quand Meredith demande à sa soeur Julie (Claire Danes) de la rejoindre pour l'aider, rien ne va plus...

Aouch. Si ce métrage avait eu une distribution moins prestigieuse, alors il aurait tout à fait été à sa place sur Lifetime ou Hallmark, et aurait été victime d'une critique lapidaire.

Tous les clichés sont là, et plus encore, puisque le problème principal de cette comédie, c'est que tous les personnages sont des caricatures ambulantes, jamais développées, qui n'existent que pour être placées dans des situations caricaturales et forcées. On a ainsi la mère cancéreuse ; le père calme et posé ; la soeur sarcastique ; la soeur enceinte ; le frère dragueur ; le frère sérieux ; le frère gay ; le petit-ami noir et gay ; l'héroïne réactionnaire, coincée et conservatrice ; sa soeur cool et compréhensive... etc, etc, etc. Autant de personnages-fonctions pouvant être décrits en deux ou trois mots chacun, et qui n'en bougeront pas du reste du film (pire : certains, comme l'afroaméricain gay, ne servent qu'à remplir un quota, et à dire deux phrases et demi de dialogues sur toute la durée du métrage).

On se retrouve ainsi à regarder ces protagonistes insipides (Sarah Jessica Parker fait du SJP, Mulroney est inexistant) interagir avec des protagonistes irritants (toute la famille Stone, supposément ultra-libérale et ouverte d'esprit, se comporte dès la première scène comme les pires hôtes qui soient avec leur invitée) dans des scènes gentiment surjouées (surtout SJP), et on ne peut que se dire qu'ils mériteraient tous des baffes.

Et quand Claire Danes entre en jeu, ça ne fait qu'empirer, d'autant que le réalisateur/scénariste tente de nous convaincre que SJP et Danes sont toutes les deux suffisamment attirantes pour qu'on tombe éperdûment amoureux d'elles au premier regard... car oui, en plus d'être antipathiques, voilà que ces personnages tombent amoureux les uns des autres : Mulroney de sa futur belle-soeur, SJP de son futur beau-frère ! Pourquoi ? Parce que visiblement, ces personnages n'étaient pas déjà assez horripilants, il fallait clairement en rajouter une couche !

Pfiou... et puis, cerise sur le gâteau, on nous achève avec un flash-forward final, dans lequel... oui, la mère est morte ! Une mort à Noël, le cliché typique de toutes les rom-coms américaines de type Lifetime ! Combo ultime !!

*soupir*

1/6 (pour la musique de Giacchino, et pour Rachel McAdams, toujours adorable, même dans un rôle imbuvable)

Le Médaillon de Noël (The Christmas Secret) :

À l'approche de Noël, la vie de Christine Eisley (Bethany Joy Lenz) se complique de jour en jour : elle perd son travail, reçoit un avis d'expulsion, subit le harcèlement de son ex-mari qui veut récupérer la garde de leurs enfants, et perd le médaillon fétiche qui lui porte chance. Heureusement, le retour en ville de Jason (John Reardon), le petit-fils d'un commerçant local, va déclencher une suite d'événements qui vont permettre à Christine de redécouvrir l'enchantement de la magie de Noël... 

Un téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Donna Van Liere (déjà à l'origine de Les Souliers de Noël, 2002 ; de Le Miracle du Coeur, 2005 ; et de De l'Espoir pour Noël, 2009 - trois mélodrames peu engageants et forcés, mais qui partagent un même sens du toutéliage global, cf ), et qui est typique du genre, avec son triangle amoureux entre l'ex détestable, et le futur petit-ami citadin et carriériste qui redécouvre la "small town life" et le bonheur... mais étrangement, ici, ça ne fonctionne pas trop mal.

La distribution est sympathique (les deux enfants sont assez naturels et attachants), le toutéliage global est prévisible, mais efficace, et le tout se regarde assez facilement, sans moment déplorable (hormis les réactions de l'ex, assez caricaturales). Il y a eu bien pire cette année, donc...

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 78 - Nils et les Oies Sauvages (2011) & Le Baron de Münchausen (2012)

Publié le 8 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Suède, Allemagne, Jeunesse, Fantastique, Aventure

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Nils et les Oies Sauvages (Nils Holgerssons Wunderbare Reise) :

À 13 ans, le jeune Nils Holgersson (Justus Kammerer) est un adolescent turbulent et impatient, las de travailler à la ferme de ses parents. Un jour, alors qu'il cumule les bétises, laisse un renard tuer l'une des oies familiales, et détruit une clôture avec un tracteur, il est maudit par un lutin agacé : Nils se retrouve miniaturisé, capable de parler aux animaux et bientôt, le voilà embarqué à dos d'oie jusqu'en Finlande, pour un véritable voyage initiatique qui le changera à jamais....

Version dvd français d'une mini-série pour enfant de près de quatre heures, co-produite par l'Allemagne et la Suède, et adaptant le récit de Selma Lagerlöf.

Et qui dit "version dvd français", dit VF, et mini-série raccourcie à moins de 90 minutes... d'où un récit décousu, bordélique, blindé de coupes abruptes et de transitions improbables, qui rendent le tout gentiment incompréhensible et/ou niais, et ne satisfera que les plus jeunes, amusés par les animaux qui parlent et par des effets visuels pourtant assez moyens.

Un vrai travail de boucherie qui ne donne qu'une envie : se replonger dans les livres, avant de mettre la main sur la mini-série complète, pour comparer.

2/6

Le Baron de Münchausen (Baron Münchausen) :

Un peu fatigué, le Baron de Münchausen (Jan Josef Liefers) raconte histoires improbables après histoires improbables dans les auberges et autres tavernes. Un soir, cependant, la petite Frida (Isabelle & Helen Ottman) vient à sa rencontre pour lui annoncer qu'elle est sa fille ; dubitatif, le Baron ne la croit pas, mais de fil en aiguille, il finit par partir à l'aventure avec la fillette...

Un téléfilm allemand en deux parties, pour près de trois heures de métrage, diffusées sur Das Erste. Je l'ai probablement déjà dit en ces pages, je suis grand fan du Les Aventures du Baron de Münchausen de Terry Gilliam, que je considère comme un film festif par excellence, et comme l'un des chefs d'oeuvre maudits du réalisateur.

Et là, le problème principal de ce téléfilm, c'est qu'il met trois heures pour raconter, avec moins de budget, moins de talent, moins de rythme, moins d'inventivité et moins de panache, exactement la même chose que le Gilliam. Oui, je sais, "c'est normal, vu que les deux métrages sont inspirés des mêmes récits originaux"... mais la moindre des choses serait tout même d'essayer de se démarquer au maximum de l'adaptation la plus mémorable.

Or là, avec son Münchausen (joué comme un Jack Sparrow du pauvre par un acteur ressemblant à un croisement entre Alexandre Astier et Robert Downey Junior) accompagné par une fillette, on retrouve vraiment les mêmes scènes, les mêmes interactions, etc. On s'ennuie donc assez rapidement, puisque cette adaptation rappelle constamment un autre film qualitativement supérieur, enrobant le tout d'un meublage conséquent, d'un rythme laborieux, de cascades approximatives, et d'une illustration musicale qui lorgne très fortement sur, justement, les Pirates des Caraïbes de Zimmer.

Cela dit, la production et les acteurs font tout de même des efforts, donc tout n'est pas négatif... mais ça reste très très en deça du Terry Gilliam.

2.5/6

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Catch Review : TNA Impact (07/01/2015)

Publié le 8 Janvier 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ça y est, après un mois et demi de hiatus, et de hype croissante grâce à un nouveau network visiblement décidé à promouvoir la compagnie au maximum, la TNA débarque sur Destination America, et l'internet est sur le pied de guerre :

- Grosse intro filmée, qui dégénère en grosse baston générale dans la rue, qui se poursuit dans l'arène ; Kurt Angle se pointe, annonce des matches de championnat dans tous les sens, MVP vient le troller, et Kurt annonce qu'il reprend du service, pour un street fight contre MVP. Un début de show bien nerveux, et avec une bonne ambiance.

- Josh Matthews >>>>> Mike Tenay.

- MVP vs Kurt, Street Fight. Finalement pas tant un Street Fight qu'un match classique dans le ring, intéressant parce que MVP tente de placer des prises de soumission ça et là ; sinon, ras.

- MVP engueule Kenny King.

- EC3 vient annoncer qu'il est là pour raser le crâne de Spud.

- Tenay explique ce que va être Impact Unlocked, avec des interviews exclusives, des stats, des opinions, etc.

- Storm explique qu'il en a marre de jouer le jeu pour la compagnie, et que la Révolution est là pour changer la donne.

- Storm & Abyss vs Wolves, Tag Titles. Les Hardys s'incrustent en pré-match. Grosse énergie des Wolves, et match sympa, malgré une toute fin un peu brouillonne.

- MVP passe un savon à Lashley, qui en a assez.

- JB interrompu par EC3, qui trolle le public, et par Tyrus, qui amène un Spud explosé. EC3 décide alors de raser le crâne de JB, sous les sifflets du public.

- MVP & King complotent backstage, et MVP a une idée en tête.

- Récap de l'histoire de la X-Div.

- Low-Ki vs Austin Aries, X-Div title. Très bon match d'X-Div.

- KO Battle Royale. Retour ultra-populaire de Robbie après son parcours durant l'Amazing Race, et un Battle Royale bordélique pour la ceinture qui voit le retour surprise (et inconséquent) de Brooke, ainsi que celui, inattendu, de Kong. Ça fait plaisir.

- Lashley vs Roode, HW Title. Main event très solide, et finish en queue de poisson, avec un triple heel turn (?) de Joe, Low-Ki et d'EY, qui semble être là en solo, et agacé de s'être fait kickbanner de la course au titre par toutes ces conneries.


Un retour d'Impact assez chargé en news en tous genres. Pour l'instant, je suis un peu mitigé sur la fin du show, qui étrangement est logique - EY a été éclipsé depuis son règne de l'année dernière, et MVP a toujours été proche de Ki et Joe, au point que ses tweets cryptiques de cette semaine (qui téléphonaient pourtant le heel turn des deux hommes) paraissaient innocents et IRL, mais quelque chose me dérange dans l'exécution. J'aurais probablement préféré qu'ils gardent tout ça pour après le match, ou pour la semaine prochaine, et que cette semaine, ils choisissent de bétonner leur show avec un match sans interruption. M'enfin bon, on ne peut pas tout avoir. J'espère qu'ils ont gardé des surprises sous le coude pour les shows à venir.

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Christmas Yulefest 2014 - 74 - Le Quatrième Roi Mage (1985)

Publié le 6 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Drame, Religion

Noël est passé, les Rois sont arrivés, et l'heure est venue pour la Christmas Yulefest de tirer sa révérence sur le blog des Téléphages Anonymes, et de mettre un terme à ce marathon de cinéma festif qui s'est tenu pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Quatrième Roi Mage (The Fourth Wise Man) :

Artaban (Martin Sheen), un jeune Mage, a l'intention de suivre l'Étoile du Berger en compagnie des trois autres Rois Mages, jusqu'au lieu de naissance du futur Messie. Avec lui, il emporte trois perles pour l'enfant, mais après s'être perdu en chemin, voilà qu'il arrive trop tard pour s'acquitter de sa mission. Commençent ainsi des années d'errance à la recherche de Jesus, dans une quête tant physique que spirituelle pour ce pauvre Artaban et son esclave...

Un téléfilm diffusé en syndication en 1985, scripté par Tom "trois tonnes de shows tv" Fontana, et qui adapte très librement une nouvelle de 1895.

Ça a assez bon fond, et le concept est intéressant, mais malheureusement le budget ultra-limité (les mattes paintings sont ultra-fauchés et voyants) et la distribution (difficile de prendre Martin Sheen et Alan Arkin au sérieux, pour des raisons différentes : Sheen est bon, mais c'est Martin Sheen, et il est impossible de ne pas se remémorer ses autres rôles ; Arkin, lui, est médiocre dans son rôle, et ne semble pas y croire) n'aident pas à s'immerger dans l'histoire.

Déjà que la durée de 70 minutes donne lieu à un récit un peu précipité et bancal... m'enfin pour ce que c'est ça va encore, et la fin parvient à être assez touchante.

3/6

 

Contrairement à ce qui était initialement prévu, la Yulefest 2014 va jouer les prolongations jusqu'à la fin de la semaine. Rendez-vous donc demain pour le Bonus Round de ce marathon cinématographique festif !

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Christmas Yulefest 2014 - 72 - De Retour Vers Noël (2014)

Publié le 5 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ION

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

De Retour Vers Noël (Back To Christmas / Correcting Christmas) :

Un an après s'être séparée de son compagnon Cameron (Michael Muhney), Allie (Kelly Overton) passe les fêtes de Noël seule et déprimée. Elle croise alors le chemin de Ginny (Jennifer Elise Cox), une femme étrange qui lui accorde un voeu : Allie peut retourner dans le passé pour revivre ce Noël désastreux, et tenter de réparer son erreur...

Une bonne surprise ION, écrite par la scénariste du non-moins sympathique Le Noël où tout a changé (2013), qui d'ailleurs avait déjà un postulat de départ assez similaire : une jeune femme qui a un rapport problématique avec Noël, et qui a la chance de remonter le temps pour tenter de changer son passé.

Pas de grande surprise sur le front du script et de ses idées, donc : il y a le fiancé intello, jaloux et carriériste qui fait passer sa carrière avant le reste ; l'ami d'enfance sympathique, tendre et attentionné, qui en plus travaille de ses mains (!) ; la famille un peu excentrique ; l'ange gardien... mais là où ce téléfilm fonctionne, c'est dans l'énergie globale du projet.

La réalisation et le montage sont assez dynamiques, les dialogues pétillent, et si Kelly Overton manque un peu de présence et de charisme, cela permet de mettre en avant l'excellent travail de casting effectué sur les personnages secondaires (la famille, l'ange gardien et les serveurs totalement décalés). On croit à cette famille, à leurs rapports décontractés et naturels, et ça permet de faire fonctionner toute cette histoire finalement pourtant assez convenue et basique.

Pour résumer, rien d'exceptionnel ou de particulièrement original, mais l'énergie du tout est assez rafraîchissante en comparaison de tous les autres téléfilms de Noël, souvent en pilotage automatique. Je crois que je vais garder un oeil sur cette scénariste, à l'avenir.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 70 - The Secret Santa (2014)

Publié le 4 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Documentaire, TLC, Found Footage, Fantastique, Romance, Comédie

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

The Secret Santa :

À Phoenix, une journaliste (Maura Kidwell) mène l'enquête sur une série de phénomènes inexpliqués liés à un certain Lucas A. Nast, et aux fêtes de Noël...

Quand TLC (en théorie, "The Learning Channel" ; dans les faits, de la télé réalité à gogo) décide de se mettre aux films de Noël, ça donne une approche amusante du sujet : le found footage/mockumentaire. Amusante, oui, mais aussi problématique, puisqu'au final, cette forme affaiblit considérablement le script, lui-même déjà trop classique.

Parce que le film ne fonctionne jamais vraiment sur le plan du pseudo-réalisme : outre le fait que l'actrice principale soit familière aux spectateurs avisés, la forme est trop médiocre pour être crédible. Les personnages sont clairement interprétés par des acteurs (qui sont tous trop beaux, trop bien maquillés, trop parfaits, etc), les plans et les angles de caméras sont clairement peu naturels (les éclairages sont à la fois trop professionnels pour être crédibles, et trop fauchés pour vraiment convaincre), les reconstitutions sont bancales, etc...

Et sur le fond, problème aussi, puisque tout est affreusement prévisible et téléphoné, tant sur le plan de la romance que de l'anagramme qui sert de révélation finale. Restent alors quelques moments efficaces et réussis (généralement les vidéos d'"ovnis", comme celle du traîneau dans le ciel filmé par un passager d'avion), et une interprétation globalement honorable... mais c'est peu, et au final, le tout reste un mockumentaire/found footage trop long pour son propre bien, et qui n'a de véritable intérêt que d'éviter le genre "horreur", et d'avoir très bon fond.

Et c'est précisément pour ça que, visiblement, ça a marché aux USA, puisque la critique du téléfilm par Variety se paie plus de 200 commentaires de gens outrés traitant le journaliste de tous les noms, etc, parce qu'il a osé expliquer que le film était bidon (ce qui est pourtant évident dès la première minute), et qu'il ne s'est pas forcément montré indulgent avec le programme.

Mais bon, voilà, le placement du métrage au sein d'une série de documentaires de la chaîne a suffi pour convaincre le grand public américain, qui y a cru et/ou qui voulait y croire, croire à la magie de Noël, de Dieu, de Jesus, des miracles, et à la survie de leur âme d'enfant (littéralement : c'est exactement le contenu d'un paquet de commentaires visibles sur le web).

2.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 69 - 1001 nuits (2/7) : Sinbad et le Minotaure (2011) & Le Fils de Sinbad (1955)

Publié le 4 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Comédie, Action, Aventure, Fantastique, Télévision, SyFy

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sinbad et le Minotaure (Sinbad and the Minotaur) :

Sinbad (Manu Bennett), son bras-droit Karim (Pacharo Mzembe), son équipage, et Tara, l'ex-esclave en fuite (Holly Brisley), partent à l'aventure en Crète, à la recherche du trésor du Roi Minos, enfoui au coeur du Labyrinthe. Sur leurs traces, les troupes du maléfique sorcier Al Jibbar, menées par Seif (Jared Robinsen), un cannibale meurtrier visiblement immortel...

Une production Syfy tournée en Australie, et qui mélange allègrement mythologie grecque (le Colosse de Rhodes, Minos, le Minotaure...) avec Sinbad, les 1001 nuits, etc, le tout avec un budget forcément ultra-limité.

Donc, sans surprise, l'interprétation est très limite (Manu Bennett - et son look moderne - est loin d'être convaincant ou charismatique ; Steven Grives est en mode cabotinage absolu, comme il l'était déjà dans Roar ou Beastmaster ; les filles ne sont guère meilleures ; et pour faire simple, tout le monde joue très approximativement), les effets spéciaux sont médiocres au possible, et ça n'a aucun souffle épique puisque c'est un gros gloubiboulga de mythes et légendes diverses (les possédés cornus = facepalm instantané), d'accents internationaux incohérents, de costumes et maquillages tendant vers le cosplay, de musique synthétique fauchée, de dialogues bancals... et d'une réalisation peu inspirée, qui peine à mettre en scène le moindre combat de manière crédible, et place même çà et là un micro-zoom numérique ridicule.

À vrai dire, ce téléfilm est qualitativement du niveau (voire en-dessous) d'un épisode d'Hercule, mais sans l'humour, sans la décontraction, et sans le charme d'une distribution ne se prenant jamais au sérieux, ni n'ayant aucune prétention.

Ici, tout est mortellement sérieux, surjoué, fauché, et comme en prime, en lieu et place du minotaure du titre, on a droit à un taureau maléfique géant en images de synthèse moches, qui est vaincu, sans grandes difficultés et à plusieurs reprises, par Sinbad... il y a vraiment de quoi pousser un profond soupir de lassitude et de désespoir.

1/6

Le Fils de Sinbad (Son of Sinbad) :

Le califat de Baghdad est en danger, menacé par Tamerlane, un dangereux envahisseur étranger : pour reprendre l'avantage, le calife se tourne vers un inventeur qui prétend connaître le secret du Feu Grec, gardé en mémoire sous hypnose par sa fille Kristina (Mari Blanchard). Mais bien vite, l'inventeur est assassiné, et sa fille enlevée. Alors qu'ils viennent d'être capturés par le calife pour avoir pénétré dans le harem de ce dernier, Sinbad (Dale Robertson) et son meilleur ami Omar (Vincent Price) sont alors libérés, et, avec l'aide des 40 voleuses, ils doivent sauver Kristina et son secret, avant qu'ils ne tombent en de mauvaises mains...

Un pastiche amusant des 1001 Nuits made in RKO, avec un Sinbad dragueur impénitent qui séduit tout ce qui bouge, un Vincent Price sarcastique et moqueur en sidekick, et des filles. Plein de filles. Partout. En tenues minimalistes.

Guère surprenant, à vrai dire, puisque apparemment, le métrage était un peu un gigantesque who's who des conquêtes passées, présentes et futures de Howard Hughes, par ailleurs producteur du film.

On se retrouve donc avec de jolies filles dans les quatre coins de l'écran, des morceaux de danse un peu envahissants (même s'il est amusant de découvrir la première scène de Pole Dance de l'histoire du cinéma), et un script qui fait la part belle aux escapades amoureuses du héros.

Le tout reste néanmoins amusant à suivre, puisque pas du tout sérieux, et la grande bataille finale entre Sinbad, les 40 voleuses (forcément !) et les troupes de Tamerlane est assez réussie.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 67 - Le Miracle de Noël (2013)

Publié le 3 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Télévision, UpTV, Religion

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Miracle de Noël (A Christmas Tree Miracle) :

Obnubilée par le matérialisme des fêtes de fin d'année, et par son train de vie luxueux (voitures, écoles privées, voyages, maisons), la famille George a perdu le vrai sens de Noël. Mais lorsque le père de famille (Kevin Sizemore) est renvoyé juste avant Noël, c'est la panique : refusant de délaisser le train de vie qui était le leur, les George finissent à la rue, et n'ont d'autre choix que de trouver refuge chez un éleveur d'arbres de Noël accueillant, veuf et excentrique. C'est là qu'ils vont devoir reprendre contact avec la réalité économique du monde, et qu'ils vont réapprendre le véritable sens du mot "Noël".

Un direct-to-dvd de 2013 récemment diffusé sur UpTV, et qui est particulièrement frustrant.

En effet, pour un petit budget, le métrage a des qualités : les intentions du récit, si elles sont évidentes (le message de charité chrétienne, bien que sans prosélytisme ou référence à Dieu, est très clair), sont toujours bonnes, et certains des acteurs s'avèrent plutôt bons dans leurs rôles respectifs (les parents, le vieux, la petite fille)... mais malheureusement, tout le reste de la production trahit clairement l'amateurisme de la production, et son absence de budget.

Dès le début, on a l'impression furieuse d'un film recadré à la va-vite : les images sont mal centrées, les axes ne sont pas pertinents, l'éclairage est faiblard, et les autres aspects de la production ne suivent pas plus. La post-synchro, notamment, est plus qu'évidente, et lorsque l'on aborde le problème de l'écriture... et bien disons qu'un film qui passe ses 50 premières minutes à te montrer la gloire et la déchéance d'une famille fortunée et antipathique, c'est loin d'être très captivant.

Tous les personnages sont en effet tellement caricaturaux et criards  que le tout devient rapidement un calvaire... jusqu'à ce qu'arrive le vieil excentrique. Le film commence alors enfin (à peu près une heure après son début ^^), mais soudain, on nous balance un antagoniste tout aussi caricatural que les personnages adolescents, le papy passe l'arme à gauche à vingt minutes de la fin, et le tout se conclue alors de la manière la plus prévisible possible.

Alors pourquoi est-ce si frustrant ? Parce qu'avec un budget plus important et/ou une équipe plus professionnelle derrière la caméra, ça aurait probablement pu jouer dans la ligue du dessus, aka Hallmark ou Lifetime. En l'état, ça reste fauché, amateur, et clairement victime de ses failles techniques, malgré ses jolies intentions.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 66 - Un Ex-Mari en Cadeau (2014)

Publié le 2 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Ex-Mari en Cadeau (Merry Ex-Mas) :

Jessie Rogers (Dean Cain), le directeur d'une compagnie de sécurité privée, est surpris en position compromettante avec sa cliente, une rock star allumeuse ; aussitôt, son épouse Noelle (Kristy Swanson) demande le divorce, malgré les proclamations d'innocence de Jessie. Ce dernier n'a plus qu'une chance : reconquérir sa belle, alors que toute la famille et leurs amis sont pris au piège par un blizzard envahissant...

Un nouveau téléfilm IonTV = un nouveau navet de compétition, avec ici un métrage non-sensique, avec des acteurs en roue libre, un scénario aussi inexistant que le budget (mais vraiment, on se demande si le tout n'a pas été improvisé entre potes, tant ça part dans toutes les directions sans la moindre raison, et tant les visages familiers viennent cachetonner les uns après les autres), des personnages tous caricaturaux et antipathiques, du slapstick débile, et des effets spéciaux affreux.

Les 87 minutes en paraissent le triple, et le seul moyen de supporter le tout est certainement d'être dans le même état que l'équipe technique lors de la production (et post-production : les doublages de post-synchro sont ri-di-cules) du film : sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue.

0.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 65 - Le Plus Beau Char de Noël (2014)

Publié le 2 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Plus Beau Char de Noël (The Christmas Parade) :

Présentatrice de show tv journalier, Hayley Temple (AnnaLynne McCord) découvre en direct que son fiancé Jason (Drew Scott) la trompe avec une actrice controversée ; furieuse, elle part au volant de sa voiture, manquant d'emboutir Logan (Jefferson Brown) dans un accident qui l'envoie au travers de la clôture du juge irascible d'une petite ville pittoresque. Condamnée à 25 heures de travaux d'intérêt général dans cette ville avant Noël, Hayley doit désormais aider les jeunes de la communauté à bâtir un char pour la parade locale, et retrouver, par la même occasion, l'amour ET l'esprit de Noël...

Ultime film Hallmark de la saison 2014, on a ici droit à un métrage assez léger et classique, qui reste plutôt rythmé malgré ses idées maintes fois vues et revues. C'est typiquement le genre de téléfilm qui repose intégralement sur le charme de sa distribution, et sur l'alchimie entre les acteurs principaux... et là, léger problème, McCord a un peu le même problème que Tricia Helfer : bien qu'elle soit plus expressive et énergique, elle reste assez froide et peu attachante.

Face à elle, les autres personnages ne sont guère plus mémorables, ce qui, par exemple, n'aide pas à adhérer au triangle amoureux au coeur du métrage. Néanmoins, le film se regarde d'un oeil indulgent, et l'on finit par faire abstraction des problèmes évidents de ce projet cependant totalement anecdotique.

Reste que cette Christmas Parade a l'immense privilège de présenter la pire scène d'accident automobile du petit écran depuis au moins cinquante ans, avec des rétro-projections tout droit sorties des années 60. C'est toujours ça de pris. :p

2.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 64 - 1001 nuits (1/7) : Noël au Royaume des Mille et une Nuits (2010) & Sinbad (1989)

Publié le 1 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Télévision, Allemagne, Comédie, Romance, Action, Aventure, Fantastique

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Noël au Royaume des Mille et une Nuits (Weihnachten im Morgenland) :

Sylviculteur solitaire depuis la mort de sa femme, Florian Droste (Walter Sittler) fait pousser des sapins en Allemagne, jusqu'au jour où, agacé par tous ses proches et leur caractère envahissant, il a un accident de voiture alors qu'il est au téléphone. Convaincue qu'il est dépressif et suicidaire, sa famille décide d'emménager avec lui mais préférant plutôt les fuir, Florian choisit plutôt d'accepter un contrat improbable : partir pour Dubai en compagnie de Milena (Anica Dobra), la séduisante assistante d'un Sheick local, qui a pour souhait de planter une forêt de sapins dans le désert. Mais ses proches décident de le suivre à l'autre bout du monde...

Un téléfilm allemand diffusé sur la ZDF, et qui parvient à emporter globalement l'adhésion par sa bonne humeur et sa légèreté sympathiques.

Bon, ça n'évite pas quelques maladresses relatives à la religion musulmane, et ça ressemble parfois à une vidéo de l'office du tourisme de Dubaï, mais ce ne sont que quelques moments insignifiants, qui n'éclipsent pas forcément le reste du métrage, et l'interprétation flegmatique de l'acteur principal.

Bref : après tout une saison de fêtes menée au rythme des clichés américains du genre, ça change un peu, ce qui n'est pas désagréable.

3.5/6

Sinbad (Sinbad of the Seven Seas) :

Afin de sauver la belle princesse Alina (Alessandra Martines), tombée aux mains du maléfique sorcier Jaffar (John Steiner ), Sinbad (Lou Ferrigno) et son équipage doivent s'aventurer aux quatre coins du globe à la recherche de cinq pierres magiques, indispensables pour reconquérir le royaume...

Que dire... que dire ? Un nanard improbable, une mini-série italienne avortée made in Cannon, retransformée à l'arrache en film-patchwork totalement décousu et bordélique, à peine tenu debout par le rajout d'une narration en voix off d'une mère à sa fille dans les temps modernes.

Presque tout y est raté et cheapissime : la musique synthétique, les effets spéciaux immondes, le brushing de Lou, l'interprétation de tous les acteurs (en roue libre), la post-synchonisation baclée, le rythme, les aventures, la logique, les combats au ralenti, la steady-cam qui tremble, etc...

Le pire, c'est qu'après quelques instants de doute (l'ouverture qui prétend que ce film est adapté d'Edgar Allan Poe, alors que pas du tout), les premières scènes au Moyen Orient sont assez convaincantes, visuellement : il y a des figurants, les décors sont réussis, les costumes potables, l'ambiance est là...

Mais en quelques minutes ça s'effondre, et ensuite, ce ne sont que 93 minutes de souffrance et de rires nerveux devant cet étron filmique qui finit par prendre des allures de comédie involontaire.

0.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 62 - La Liste de Noël (2014)

Publié le 31 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Liste de Noël (A Perfect Christmas List) :

Contrainte de s'installer à domicile avec sa famille après un accident, Evie (Marion Ross) confie à sa petite-fille Sara (Ellen Hollman) une liste de nombreuses choses à faire avec sa mère avant Noël, afin de réparer leur relation difficile. Persuadée (à tort) qu'Evie n'a plus très longtemps à vivre, toute la famille se plie alors en quatre pour la satisfaire...

Un téléfilm ION qui perpétue la tradition des téléfilms de la chaîne, avec un grand n'importe quoi bancal et à l'écriture improbable, clairement l'oeuvre d'un scénariste médiocre en roue libre (trois, en fait, déjà responsables cette année des piteux A Christmas Mystery et Christmas in Palm Springs).

On a ainsi deux personnages principaux névrosés, ultra-compétitives et parfois hystériques, la mère et la fille, qui sont prêtes à tout et surtout n'importe quoi pour accomplir leur liste (voler le sapin géant d'un centre commercial à grands coups de lasso ! Danser en tenue slutty sexy devant un centre commercial pour réunir des fonds !), et un médecin-patineur-réparateur-orphelin-cuistot-généreux-donateur-Santa-Claus-love-interest tellement parfait qu'il en devient ridiculement improbable.

Le tout enveloppé de péripéties manquant de structure et de punch, qui donnent un tout se regardant distraitement, mais peinant à captiver. Ça m'a un peu rappelé le récent One Christmas Eve de Hallmark, désordonné et bordélique, et qui confondait chaos épuisant avec énergie débordante mais maîtrisée. Ici, ça confond surjeu et bordel ambiant avec excentricité attachante et décalée.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 61 - Les Chassés-Croisés de Noël (2011)

Publié le 31 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Chassés-Croisés de Noël (Debbie Macomber's Trading Christmas)  :

Veuve et désireuse de passer Noël avec sa fille, étudiante à Boston, Emily (Faith Ford) décide d'échanger temporairement sa demeure dans l'Oregon avec celle de Charles (Tom Cavanagh), un professeur d'Anglais de Boston à la recherche de calme et de tranquillité pour les fêtes. Là, elle ne trouve que Ray (Gil Bellows), le frère de Charles, dont elle s'éprend ; Charles, lui, se trouve contraint de partager la demeure d'Emily avec Faith (Gabrielle Miller), la meilleure amie de celle-ci, au tempérament particulièrement explosif.

En 2004, Debbie Macomber (spécialiste des romances Harlequin généralement pleines de très bons sentiments, et si possible d'anges, qui ont été adaptées à de multiples reprises par Hallmark dans "Le Bonheur en Cadeau", 2009, avec James Van Der Beek et Erin Karpluk, "Miracle à Manhattan", 2010, avec Jewel Staite, et cette année, Monsieur Miracle) écrivait Trading Christmas, une histoire de couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; en 2006 sortait en salles The Holiday avec Cameron Diaz, Jude Law, Kate Winslet et Jack Black, sur des couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; en 2013, Hallmark diffusait "Une Nouvelle Vie pour Noël", sur des couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; et au milieu de tout ça, en 2011, il y avait ce Trading Christmas.

Une adaptation qui, par rapport aux deux autres métrages mentionnés ci-dessus, se trouve qualitativement pile au milieu : ce n'est pas aussi mauvais que "Une Nouvelle Vie pour Noël", avec sa distribution antipathique, mais ça n'a pas l'attrait de The Holiday, avec ses acteurs attachants.

Car c'est bien là tout le problème de ce Trading Christmas : Noël n'étant qu'un quasi-prétexte sans influence sur le récit ou son ambiance, le film repose entièrement sur sa distribution. Une distribution qui, sur le papier, n'est pas désagréable, mais dans les faits, fait de ce métrage quelque chose d'assez peu sympathique, et qui manque cruellement de subtilité dans son écriture et son interprétation.

Le premier couple (Cavanagh/Miller) souffre de l'agressivité du personnage de Miller. Elle est envahissante, abrasive, fatigante, et l'on est visiblement supposé trouver ce comportement décalé et attachant : perdu, elle est insupportable, et étouffe totalement Cavanagh en empêchant son personnage d'exister, et son charisme naturel de se manifester.

Et du côté de Ford/Bellows, ce n'est guère mieux, puisque Gil Bellows donne l'impression, dès la première scène, d'être en mode semi-séducteur-prédateur : ce n'est pas forcément de sa faute (le personnage est lui aussi écrit avec des moufles puisqu'il tente directement de séduire l'héroïne quelques instants après l'avoir rencontrée) mais Bellows joue le tout sur un mode pseudo-suave qui est contre-productif, et rend le personnage assez peu rassurant.

Bref, on se retrouve avec deux couples manquant cruellement d'alchimie et d'intérêt (malgré le capital sympathie de la plupart des acteurs), auxquels on ne croit pas vraiment, et le téléfilm se déroule donc en pilotage automatique, n'apportant jamais quoi que ce soit de nouveau ou d'original à son récit (si ce n'est une illustration musicale parfois étrange). Très gros bof, donc.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 59 - Dans la Peau Du Père Noël (2014)

Publié le 30 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Showcase, Canada, Comédie, Romance, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Dans la Peau Du Père Noël (The Christmas Switch) :

Arnaqueur de rue, Eddie Bennett (Brian Krause) reçoit la visite d'un homme mystérieux, qui lui fait une proposition improbable : en échange d'un million de dollars, et de la rédemption intégrale pour tous ses pêchés, Eddie va devoir échanger son corps avec celui de Sam (Cedric Smith), un Père Noël de grand magasin à la santé défaillante, qui a fait le voeu d'avoir un ultime Noël. Mais la situation se complique lorsque Eddie, dans le corps malade de Sam, fait la connaissance de Susan (Natasha Henstridge), la séduisante fille de ce dernier.

Un bon gros bof que ce téléfilm canadien diffusé par la chaîne Showcase : le budget étant clairement limité, le film se déroule principalement dans deux ou trois endroits (la chambre de Sam, un bureau du centre commercial, un hangar, une rue et quelques extérieurs), et prend énormément de temps avant de se mettre en place.

Si en plus on rajoute à ça un Brian Krause qui a pris un coup de vieux (et n'a d'ailleurs pas un grand temps de présence à l'écran), un rythme inégal, un accent trop prononcé mis sur la maladie de Sam, et quelques moments aux implications assez étranges (Eddie qui, dans la peau de Sam, trouve Susan très à son goût... okay), et l'on se retrouve avec un film de Noël assez peu mémorable et convaincant.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 58 - Sous le Charme de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sous le Charme de Noël (A Christmas Kiss 2/Another Christmas Kiss) :

À l'approche de Noël, Jenna (Elisabeth Harnois), assistante de l'éditrice d'un magazine de mode et designer en herbe, est embrassée par le séduisant playboy milliardaire Cooper Montgomery (Adam Mayfield) sous le gui, dans un ascenseur. Refusant de se laisser embarquer dans une relation sans avenir, Jenna décide de résister au charme de Cooper, par ailleurs le frère de sa patronne, Mia (Lola Glaudini). Pour le repousser, elle prétend alors être en couple avec son ami et voisin Sebastian (Jonathan Bennett), fraîchement célibataire...

Dans le premier Coup de Foudre pour Noël (2011), déjà pour ION TV, l'adorable Laura Breckenridge jouait le rôle d'une décoratrice d'intérieur qui, après un baiser impromptu avec le petit-ami (Brendan Fehr) de sa patronne (Elisabeth Röhm) dans un ascenseur, se trouvait embarquée dans une romance impossible alors qu'elle devait décorer la maison de celui-ci pour Noël. À l'époque, ce téléfilm assez classique s'avérait néanmoins plutôt sympathique, principalement grâce à sa distribution assez attachante.

Ici, pour cette "suite", ION ne se foule pas trop, et reprend les grandes lignes de son premier opus. Breckenridge cède sa place à la sympathique Elisabeth Harnois (qui a malheureusement toujours son air fatigué et sa trousse à sur-maquillage des Experts : Las Vegas, qui la vieillissent notablement), Elisabeth Röhm reprend son rôle le temps d'une poignée de scènes, le postulat de départ reste le même, l'action se déroule dans le même immeuble et le ton est toujours assez léger et sympathique.

Dommage alors que le playboy milliardaire, pourtant au centre du film, soit aussi terne et transparent (c'est un Mark-Paul Gosselaar du pauvre, en moins charismatique). Pire, pendant la plus grande partie du film, avant qu'il ne "décide de changer" pour les beaux yeux de l'héroïne, il est une véritable caricature de goujat odieux qui s'impose aux femmes de manière répréhensible, et profite de leurs moments de faiblesse ; autant dire qu'il est difficile de se ranger de son côté, d'autant qu'en parallèle, le personnage de Sebastian (écrit comme l'homme idéal pour Jenna, malgré leur relation totalement platonique et friend-zonée) est nettement plus sympathique (mais, pas de bol, il finit avec une moche... ^^).

Bref, une comédie romantique dans laquelle on ne croit pas vraiment au couple principal, c'est un peu embêtant, et ça ne convainc donc jamais vraiment. Et surtout pas lors de la grande déclaration finale, qui se conclue par un placement produit honteux pour une chaîne de bijoutiers américains.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 57 - L'Arnaque de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Drame, Religion, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Arnaque de Noël (The Santa Con) :

Nick DeMarco (Barry Watson), un petit escroc désabusé tout juste sorti de prison et logeant chez sa soeur autoritaire (Melissa Joan Hart), est contraint de jouer les Santa Claus dans un magasin. Dès sa première journée, il promet à un bambin que Santa va réunir ses parents pour Noël : une promesse difficile à tenir, d'autant que Carol (Melissa Sagemiller), la mère de l'enfant, s'avère des plus séduisantes, et que son ex est un alcoolique fini...

Un téléfilm Lifetime réalisé et interprété par Melissa Joan Hart et qui s'avère assez rapidement un récit très peu engageant. En effet, contrairement à Hallmark, qui est toujours plus familial et enjoué, Lifetime a parfois tendance à donner dans le mélodrame dégoulinant de bons sentiments (parfois même religieux).

Ici, en l'occurrence, ce qui commence (en théorie) comme un récit de comédie romantique typique (l'arnaqueur Père Noël de grand magasin obligé d'aider la mère célibataire à réparer sa maison sous un faux prétexte, et qui tombe sous son charme), finit (de manière sournoise) en apologie du pardon et du sacrifice chrétien, avec un protagoniste qui retrouve la foi, et en prime les sermons d'un(e) pasteur(e) sarcastique et moralisatrice, qui est en fait un ange.

Non, on ne peut pas dire que j'aie vraiment apprécié le tout. Déjà, les premières minutes donnent le ton : ça fait dans le sombre, dans le dramatique, dans le torturé, avec des personnages antipathiques qui passent leur temps à se critiquer et à hausser la voix - Nick est un loser sans foi ni loi, assez antipathique, qui passe son temps à subir les remontrances de sa soeur (qui ne sert à rien d'autre dans le film) ; Carol est mélancolique, son fils est dépressif, le père du gamin est un alcoolique qui ment, beugle, et finit par chercher le pardon ; tout le monde semble mécontent de son existence, etc...

Et puis progressivement, tout se met en place, comme dans les Anges du Bonheur : sous l'influence de l'ange, justement, le héros va changer et devenir un homme bien, qui va amener l'alcoolique à changer et devenir à son tour un homme bien, afin qu'il puisse retrouver sa famille à Noël... whouhou, youpi, c'est captivant... et je ne mentionne même pas l'histoire finale de l'incendie, et du sauvetage, tellement capillotractée et forcée que ça sent le scénariste désespéré.

Bref, c'est déprimant, c'est laborieux, c'est dirigé sans énergie, et en lieu et place d'un téléfilm de Noël, on se retrouve sur un mélodrame sur l'alcoolisme et le besoin de croire en Dieu pour s'en sortir. Mwé.

1/6

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Christmas Yulefest 2014 - 56 - La Plus Belle Fête de Noël (2014)

Publié le 28 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Plus Belle Fête de Noël (Best Christmas Party Ever) :

Tous les ans, Jennie Stanton (Torrey DeVitto) organise les fêtes de Noël les plus spectaculaires pour la compagnie, Petra's Parties. Mais cette année, Petra (Linda Thorson) prend sa retraite, et Jennie s'estime la meilleure candidate pour prendre sa succession... jusqu'à ce que Nick (Steve Lund), le neveu de sa patronne, un acteur nonchalant et arrogant, arrive à l'occasion des fêtes pour aider sa tante. Nick s'avère un compétiteur de taille pour Jennie, jusqu'à ce qu'ils soient forcés de collaborer pour organiser une méga-fête pour la communauté locale...

Nouveau téléfilm de Noël pour Torrey DeVitto, après Le Père Noël est tombé sur la tête (2012), et une histoire assez classique de rivalité professionnelle se transformant en relation amoureuse, comme Hallmark en fait de temps en temps pour Noël (ou à d'autres occasions).

Rien de vraiment passionnant ou original, à vrai dire, malgré le capital sympathie de DeVitto ; pire, Steve Lund a un visage, des tics et des expressions parfois tellement familiers (il rappelle parfois Shia LaBeouf, parfois Jake McDorman, etc) qu'il peine à s'imposer en tant qu'individu/personnage à part entière ; d'autant que son personnage de beau gosse impertinent n'est déjà pas particulièrement attachant à la base...

Bref, on se retrouve avec un téléfilm routinier, pas très convaincant, qui souffre d'un ventre mou certain, manque de naturel, et qui enchaîne les situations déjà vues sans grande motivation.

Rien de particulièrement mauvais, mais ça reste affreusement fade.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 55 - Un Fiancé pour Noël (2004)

Publié le 28 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Fiancé pour Noël (A Boyfriend For Christmas) :

À l'âge de treize ans, Holly (Kelli Williams) a demandé un fiancé au Père Noël (Charles Durning), qui lui a promis que dans les vingt années qui suivraient, elle trouverait l'amour de sa vie. Vingt ans plus tard, toujours célibataire et devenue assistante sociale, Holly ne croit plus en l'amour. Jusqu'à ce qu'un homme étrange, "Douglas" (alias Ryan, un avocat joué par Patrick Muldoon), vienne frapper à sa porte avec un sapin de Noël, et une note expliquant qu'il est celui qu'elle attend : décidant de jouer le jeu plutôt que de renouer avec son ex (Bruce Thomas), Holly accepte de faire sa connaissance, et l'emmène passer les fêtes dans sa famille, en le faisant passer pour son petit-ami...

Une romance de Noël assez routinière, un peu cheesy, qui souffre d'une structure bancale, et d'une évolution peu crédible des personnages et de leurs relations.

Dommage, parce que Williams et Muldoon fonctionnent assez bien ensemble... mais leur couple, malheureusement, semble forcé et trop improbable, pas forcément aidé par une interprétation inégale de Muldoon, surtout vers la fin, quand la musique devient brièvement, dans ses moments dramatiques, une mauvaise bande-originale de soap.

En prime, l'ouverture du métrage sur un pompage évident de la chanson "All I Want for Christmas is You" donne tout de suite une image assez malheureuse de ce téléfilm Hallmark, qui ne s'en remet jamais vraiment.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 54 - Monsieur Miracle (2014)

Publié le 27 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Debbie Macomber's Mr. Miracle :

Un ange gardien débutant, Harry Mills (Rob Morrow) arrive sur Terre, avec pour mission d'aider Addie (Britt Irvin), une jeune femme timide et réservée qui a besoin de confiance en soi. Mais la tâche est ardue, puisque Mills doit parvenir à réconcilier Addie avec son voisin et ennemi de toujours, et ce avant Noël...

Après les deux premiers Mrs. Miracle ("Le Bonheur en Cadeau", 2009, avec James Van Der Beek et Erin Karpluk, et "Miracle à Manhattan", 2010, avec Jewel Staite), Debbie Macomber remet ça pour Hallmark, avec ce qui semble être un backdoor pilot pour une éventuelle série dérivée Mr. Miracle.

Problème : Mr Miracle (ou plutôt Rob Morrow) est particulièrement insupportable dans ce métrage, (sur)jouant son personnage comme un autiste semi-attardé plus bizarre qu'attachant.

D'ailleurs, tout le reste du métrage est à l'identique, improbable, décousu, jamais vraiment convaincant, hésitant entre sérieux dramatique et décalage nawak (le chien magique qui est un ange gardien ^^)... bref, c'est tout sauf une réussite, malgré une Britt Irvin assez sympathique.

Si série il y a, avec pour seul point commun entre chaque épisode Rob Morrow, et l'écriture un peu maladroite et didactique, ça risque d'être très rapidement imbuvable.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 53 - Mon Beau Sapin (2014)

Publié le 27 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, UpTV

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mon Beau Sapin (The Tree that Saved Christmas) :

Pleine d'imagination, Molly Logan (Lacey Chabert) rêve d'une carrière artistique, mais est contrainte de jouer les assistantes d'un éditeur new-yorkais. Un jour, elle apprend par son frère que la pépinierie familiale de sapins va être saisie par la banque, et que leurs parents vont être expulsés : après avoir reçu un signe sylvestre, elle rentre précipitemment dans son Vermont natal, bien décidée à sauver l'entreprise familiale, et ce quand bien même il lui faudrait s'opposer à l'un de ses exs, employé de la banque...

Un téléfilm UpTv plein de bons sentiments, de pardon et de mélodrame, comme toujours, et qui permet à Lacey Chabert de tourner son second téléfilm annuel de Noël après A Royal Christmas.

Rien de vraiment captivant, à vrai dire, d'autant qu'un accent très fort est mis sur le couple de Lacey et de son ex, leurs regrets, leur jeunes années, etc... et qu'on a droit en prime à quelques personnages clichés (le banquier très très maychant ; les deux gamines très très gentilles, et leur papa très très veuf) et autres rebondissements un peu improbables (la ville en difficulté économique qui préfère préserver une entreprise familiale en faillite plutôt que d'accueillir un complexe touristique ; la maison et ses alentours classés au patrimoine historique... mais uniquement si la maison est déplacée en centre-ville, pour laisser la place au complexe touristique O_o)

Ce n'est même pas particulièrement mauvais, en fait, mais simplement affreusement convenu et prévisible, avec toujours ces mêmes valeurs traditionnelles typiques des films de Noël américains (campagne = bien, ville = pabien ; suivre ses rêves artistiques = bien, faire carrière = pabien ; famille et communauté = bien, argent = pabien). Mwé.

2.25/6

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