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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #857 : The Price of Fame (2017)

Publié le 16 Janvier 2019 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Biographie, Religion, Catch

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Price of Fame :

Documentaire indépendant retraçant la carrière et l'évolution de Ted DiBiase, le célèbre Million Dollar Man des grandes années de la WWF, ainsi que l'impact que sa célébrité a eu sur sa vie de famille.

Et pendant trois bons quarts d'heure, le documentaire s'avère assez intéressant, avec de nombreux témoignages de stars de la discipline (Harley Race, Terry Funk, Jim Ross, Gene Okerland, Jim Duggan, Roddy Piper, Jake The Snake, George Steele, Virgil, Pat Patterson, Mick Foley, Lex Luger, Bruce Pritchard, Sean Waltman, Shawn Michaels...) et pas mal d'images d'archives qui illustrent la carrière du père de Ted Dibiase, sa propre carrière, et qui expliquent pas mal de choses (comme le fait que le personnage du Million Dollar Man est l'image que Vince McMahon a de lui-même ! ^^).

Le tout, encadré par une trame narrative familiale, sur Ted DiBiase Jr qui accompagne son père dans un pélerinage sur les lieux de son enfance, la tombe de son grand-père, etc.

Le problème, en fait, c'est que progressivement, le côté thérapie familial prend peu à peu le dessus, à mesure que l'on approche du moment où DiBiase a trouvé la Foi : le documentaire s'étend donc en long, en large et en travers sur la manière dont le succès de DiBiase a mené à des infidélités, à des problèmes au sein de son mariage, et comment son amitié de 30 ans avec un pasteur lui a fait voir la lumière.

À partir de là, la dernière demi-heure alterne entre témoignages emplis de platitudes béates de DiBiase et de ses proches, qui créditent Jesus de la transformation de Ted, et de sa vie actuelle, et scènes forcées de mélodrame familial durant lesquelles Ted Jr. est mis en scène de manière pataude, soit grimé en son père pour des scènes de flashbacks, soit pensif et dramatique, pour des scènes de réflexion intense. Le tout sur fond de mea culpa de Ted Sr., qui s'excuse platement devant ses fils pour tout ce qu'il a fait de mal, puis a droit à un monologue sombre et plein de regrets sur la tombe de son père, en guise de conclusion.

Un documentaire trop "moralisateur" et testimonial à mon goût (par moments, on est presque dans Confessions Intimes), et c'est bien dommage, car j'ai énormément de sympathie, à la base, pour DiBiase. De plus, je ne nie pas qu'il ait pu être "sauvé" par la religion, et que celle-ci occupe donc une place importante dans son existence.

Mais le constant recours à Dieu et à Jesus pour justifier la moindre chose positive étant arrivée aux DiBiase, et la manière dont tout tourne autour de ça dans la dernière demi-heure du métrage est assez fatigante, et j'ai fini par ne plus vraiment prêter attention à ce qu'ils racontaient, çà et là.

2/6 + 0.5 pour le dernier quart d'heure, post générique de fin, qui est une discussion décontractée entre DiBiase et Shawn Michaels, lesquels reviennent tranquillement sur leurs carrières respectives = 2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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