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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "the orville"

Halloween Oktorrorfest 2020 - 41 - Génération Perdue 3 : l'Origine du Mal (2010)

Publié le 22 Octobre 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Génération Perdue 3 : l'Origine du Mal (Lost Boys : The Thirst - 2010) :

Lorsqu'Edgar Frog (Corey Feldman) reçoit la visite de Gwen Lieber (Tanit Phoenix), auteur de bit-lit à succès qui cherche son frère Peter (Felix Mosse), enlevé par des vampires menés par le DJ X, le chasseur de vampires n'est pas très enthousiaste à l'idée de remettre le couvert. Mais le besoin d'argent et la possibilité de mettre un terme à la menace vampire en éliminant leur alpha l'amènent à faire équipe avec Zoe (Casey B. Dolan), une amie libraire, et Lars (Stephen Van Niekerk), star de tv réalité accompagnée de son caméraman, pour tenter d'interrompre l'immense rave party au cours de laquelle X et ses sbires vont distribuer une drogue constituée de sang vampirique...

Une chose est sûre, on ne pourra pas reprocher à ce Génération Perdue 3 d'être, comme le deuxième volet, une resucée du premier film signé Schumacher : ici, pour cet épisode DTV conçu avec la collaboration de Feldman, on est plus dans de la chasse aux vampires décomplexée et rigolarde, avec un Feldman qui en fait trois tonnes (mais moins que dans le 2), des personnages secondaires mal foutus (et à l'interprétation parfois assez mauvaise - Tanit Phoenix est loin d'être convaincante), des rebondissements un peu cons, de l'action approximative (il faut voir Feldman tenter de se battre à l'épée), et une Californie tournée en Afrique du Sud.

Et pourtant, bien que ce métrage ne soit pas franchement bon, je dois dire qu'en comparaison de l'épisode précédent, qui se prenait affreusement au sérieux, ici, on s'amuse nettement plus, que ce soit en tant que spectateur, ou devant la caméra.

Si le script est gentiment bordélique, il garde toujours un certain recul sur lui-même, et Feldman est même, par moments, assez juste ! Comme en prime, on a droit à de la continuité qui tente de remplir les zones d'ombre de la franchise, et que le tout est principalement à destination des fans, je dois bien avouer que j'ai envie de faire preuve d'une certaine indulgence : j'ai trouvé le tout sympathique, pour peu qu'on entre dans le délire comic-book du métrage.

Ce n'est pas bon, mais c'est sympathique.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 37 - Gretel et Hansel (2020)

Publié le 21 Octobre 2020 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Halloween, Horreur, Review, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Gretel et Hansel (Gretel & Hansel - 2020) :

Chassés de leur domicile par leur mère, Gretel (Sophia Lillis) et son petit frère Hansel (Sammy Leakey) errent dans les bois, à la recherche d'un abri, lorsqu'ils découvrent la demeure de Holda (Alice Krige), une vieille femme étrange. Rapidement, il apparaît alors que Holda possède des pouvoirs mystérieux, et qu'elle est particulièrement intriguée par Gretel, qui semble avoir un potentiel occulte inexploré...

Premier long-métrage d'Oz Perkins à avoir droit à une sortie en salles, ce Gretel et Hansel semble être sa réponse au The VVitch de Robert Eggers : même ambiance pesante et mystique, même rythme lancinant, même recours à une reconstitution "historique", même vieux parler, mêmes thématiques et métaphores sous-tendant le récit... et mêmes partis-pris stylistiques très polarisants, qui en laisseront plus d'un à la porte du film.

Je ne peux pas dire que j'ai vraiment "aimé" ce film, même s'il est bourré de qualités au niveau graphique et visuel : son rythme est trop nonchalant et contemplatif pour vraiment me séduire - un souci que j'ai avec tous les films de Perkins, généralement très artistiques et réussis formellement, mais souffrant d'un côté maniéré et d'un rythme glacial.

Mais il se dégage néanmoins de cette relecture de Hansel et Gretel quelque chose de fascinant et d'envoûtant (gros travail de direction artistique), qui parvient à faire revivre, l'espace d'une centaine de minutes, le mélange d'ambiance lugubre et d'innocence enfantine des contes de Grimm. C'est peut-être plus accessible que ses films précédents, plus maîtrisé, aussi - mais ça reste un film de genre très stylisé, qui repoussera probablement plus de spectateurs qu'il ne saura en séduire.

4 - 0.25 pour la voix off un peu trop explicative = 3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 31 - Noël en Escarpins (2019)

Publié le 15 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël en Escarpins (The Magical Christmas Shoes - 2019) :

Noelle (Erin Karpluk), jeune femme pétillante, a mis de côté ses aspirations artistiques pour devenir comptable. Jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de John Reid (Damon Runyan), héritier d'une chaîne de magasin de confiseries, qui tente de sauver l'une de ses boutiques : ensemble, Noelle et John décident de réinventer la vitrine du magasin, et cette décision créative va ranimer en eux une flamme artistique... et amoureuse.

Mouais.

Un long-métrage Lifetime assez peu convaincant, je dois dire, car assez brouillon, et souffrant d'un ton très inégal.

D'un côté, l'intrigue principale, très peu énergique, et en demi-teinte, contraste assez sérieusement avec le surjeu enthousiaste de Karpluk ; de l'autre, il y a Damon Runyan, généralement plus efficace en rival/antagoniste qu'en protagoniste amoureux, et qui ici souffre de daddy issues qui se finissent de manière larmoyante ; et puis il y a cette histoire de chaussures pseudo-magiques (spoiler : il n'y a pas une once de magie ou de fantastique dans ce téléfilm), un prétexte un peu bancal qui ne fonctionne pas vraiment, et sert surtout à justifier le titre, tout permettant au film de profiter du référencement de Les Souliers de Noëlle dans les moteurs de recherche web (c'est d'autant plus transparent que l'héroïne de ces Christmas Shoes portait un tout autre prénom dans la majorité des documents promotionnels originaux de Lifetime).

En résumé, un métrage assez mollasson sur la durée, et pas forcément très convaincant, comme souvent avec ces téléfilms indépendants achetés par les concurrents de Hallmark pour étoffer leur catalogue.

2.25 + 0.25 pour l'énergie de l'attachante Genelle Williams, en meilleur copine de l'héroïne = 2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1318 : La Nuit où on a sauvé Maman (2020)

Publié le 16 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Nuit où on a sauvé Maman (The Sleepover - 2020) :

Lorsque des criminels s'introduisent un soir chez eux et kidnappent leurs parents (Malin Akerman, Ken Marino), Clancy (Sadie Stanley), son frère Kevin (Maxwell Simkins), et leurs amis Lewis (Lucas Jaye) et Mimi (Cree Cicchino) découvrent soudain que la mère de Clancy et Kevin, Margot, est une voleuse internationale repentie, placée dans le programme de protection des témoins. Aux quatre enfants de tout faire pour sauver ces adultes, embarqués dans une sombre affaire pour le compte de la pègre, aux côtés de Leo (Joe Manganiello), l'ex-fiancé de Margot...

Que se passe-t-il lorsque Netflix décide de faire sa propre version des Spy Kids, mais sans la folie ou l'énergie de Roberto Rodriguez, et sans le budget ? On se retrouve avec ce Sleepover, une comédie jeunesse affreusement générique, qui aurait très bien pu être diffusée telle quelle sur Disney Channel lorsque cette dernière produisait encore des D-com familiales.

C'est assez plat, ce n'est pas très rythmé (tout en étant assez court), les personnages sont des clichés ambulants (le petit asiatique névrosé et sa mère oppressante, la copine latina dévergondée, le petit frère rondouillard, Ken Marino dans le rôle particulièrement ingrat du père de famille incapable), et il n'y a aucune véritable surprise à attendre du script ou de sa mise en images : ça occupera probablement les plus jeunes, mais les adultes peineront sans doute à rester intéressés par le récit cousu de fil blanc.

Mwébof.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1315 : Mon grand-père et moi (2020)

Publié le 11 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mon grand-père et moi (The War With Grandpa - 2020) :

Obligé de céder sa chambre à son grand-père (Robert De Niro) qui emménage dans la demeure familiale, Peter (Oakes Fegley), un jeune garçon se laisse embarquer dans une guerre ouverte avec ce dernier, où les farces se succèdent, toujours plus improbables et risquées...

Une comédie familiale (du réalisateur/scénariste de Joyeux Noël, Grumpy Cat et du film Bob l'Éponge) restée au placard depuis 2017, et qui s'avère être un film ultra-générique, comme on pouvait en voir en vidéo dans les années 90, sur une guerre ouverte entre un garçon et son grand-père : ça n'a pas la moindre originalité, ça reste ultra-convenu et balisé du début à la fin, c'est même par moments assez problématique dans le degré et les conséquences des farces que s'infligent les deux protagonistes... mais ça permet à tout le monde (Christopher Walken, Uma Thurman, Cheech Marin, Rob Riggle, Jane Seymour et bien entendu De Niro) de toucher un petit chèque et d'ajouter à sa filmographie un film tous publics, à montrer à ses enfants/petits-enfants.

Pas forcément pire ou plus honteux que la moyenne du genre, mais pas plus mémorable.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1313 : Todd McFarlane - Like Hell I Won't (2020)

Publié le 9 Novembre 2020 par Lurdo dans Animation, Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, Télévision, USA, SyFy

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Todd McFarlane - Like Hell I Won't (2020) :

Un mini-documentaire d'une heure diffusé sur Syfy et servant de portrait à Todd McFarlane, dessinateur de talent aux silhouettes particulières et excentriques, devenu un businessman affuté ayant connu le succès dans les domaines des jouets, des comics, et de la télévision.

Un portrait-rétrospective de sa carrière mis en parallèle de la publication du 300e numéro de Spawn, son personnage vedette. Plutôt agréable à suivre, ce moyen-métrage dépeint ainsi un McFarlane ambitieux et volontaire, un homme sensible dont les ambitions et les projets dépassent parfois ses connaissances, mais qui a parfaitement conscience de ses points forts, de ses points faibles, et de ses limites.

Dans l'absolu, Like Hell I Won't est la success story d'un self made man comme l'Amérique les aime tant, et c'est probablement pour cela que l'histoire de McFarlane fascine tant, aux USA. Marc Silvestri, Jim Lee, Joe Quesada, Robert Kirkman, les collègues de McFarlane n'ont que des compliments à faire à propos du dessinateur et businessman, et c'est peut-être là que le documentaire peine un peu à convaincre : à trop ressembler à une hagiographie du bonhomme, à trop passer sous silence ses échecs (le film Spawn, présenté comme un succès) pour se concentrer sur ses victoires, à trop le mettre en valeur par des plans contemplatifs et ronflants (McFarlane, seul dans le désert, ou en train de boxer un sac), sans réel point de vue contradictoire pour nuancer le tout, le documentaire peut frustrer, çà et là.

On se tournera ainsi vers The Image Revolution pour avoir un aperçu plus complet de la période Image et des ses dérives, et par ricochet, de la personnalité de McFarlane (que sa femme décrit effectivement d'ailleurs comme à deux facettes : celle du génie artistique sensible et sympathique, et celle du chef d'entreprise ambitieux, intense et implacable... un caractère qui n'est qu'effleuré dans ce métrage).

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1324 : Le seul et unique Ivan (2020)

Publié le 24 Novembre 2020 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Drame, Jeunesse, Review, USA, Disney+

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le seul et unique Ivan (The One and Only Ivan - 2020) :

Vedette d'un petit spectacle animalier dans un centre commercial américain, Ivan (Sam Rockwell) est un gorille paisible, ravi de son existence tranquille sous la supervision de Mack (Bryan Cranston) et de Julia (Ariana Greenblatt), la fille de l'un des employés. Jusqu'au jour où une petite éléphante timide, Ruby (Brooklynn Prince), rejoint son groupe : confrontée au traumatisme de la jeune arrivante, livrée à elle-même, et aux difficultés financières du spectacle dont il est la star, Ivan va remettre en question son petit confort, et tenter de répondre à l'appel de la nature...

Un long-métrage Disney + plutôt mignon et sympathique, avec une distribution efficace (Ariana Greenblatt surjoue un peu, mais rien de grave ; Brooklyn Prince est impeccable), des effets numériques très réussis (les animaux sont tous convaincants), et un propos qui n'est pas sans rappeler le Dumbo de Burton, en plus attachant et en plus réussi (notamment parce que ce One and Only Ivan n'a pas l'obligation d'être le remake d'un film culte).

Ces similitudes assez nombreuses (y compris la toute fin) sont probablement la raison du passage de ce métrage par la case Disney +, plutôt que par les salles de cinéma en post-COVID. Mais après tout, ce n'est pas forcément un mal : Ivan est gentil(let), relativement touchant, et malgré quelques facilités d'écriture évidentes, le film reste un divertissement tout à fait honorable, d'autant plus si l'on a des petits, à la maison, qui aiment les animaux.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 31 - La Course au jouet (1996)

Publié le 15 Décembre 2020 par Lurdo dans Action, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Review, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

La Course au jouet (Jingle all the Way - 1996) :

Pour avoir trop délaissé sa famille à l'approche de Noël, au profit de son travail, Howard Langston (Arnold Schwarzenegger) se lance dans une course effrénée pour mettre la main sur un Turbo Man, le jouet à la mode que son fils Jamie (Jake Lloyd) a demandé pour Noël. Mais le jouet est introuvable, et, prêt à tout pour en dénicher un, Howard doit faire face à la concurrence d'un autre père de famille (Sinbad)...

Une comédie de Noël que l'on ne présente plus, mais que, bizarrement (et malgré le fait que je la connaisse presque par cœur après l'avoir regardée chaque année durant mon enfance), je n'avais jamais critiquée sur ce blog (j'avais passé la suite/remake en revue, par contre).

Et je dois dire qu'il m'est difficile d'analyser tout ça de manière objective... produit par Chris Colombus, La Course au jouet est une comédie parfois un peu approximative, notamment visuellement parlant : la réalisation de Brian Levant est parfois assez laide, la fausse neige en arrière-plan se remarque parfois un peu trop, le surjeu délibéré de certains personnages secondaires est inutile, l'interprétation de Jake Lloyd est ce qu'elle est, et le mélange satire/slapstick pataud est un peu laborieux, avec des personnages aux réactions et aux motivations assez discutables...

Mais ce n'est pas non plus aussi mauvais que la critique veut bien le dire, encore aujourd'hui : le film a bon fond, il est rythmé, on ne s'ennuie jamais, Schwarzy se donne à fond, et les seconds rôles sont plutôt efficaces : Robert Conrad, James Belushi, Phil Hartman, Rita Wilson...

Au final, il y a à boire et à manger dans ce "classique" de Noël, y compris en version rallongée pour la sortie dvd (joli passage chanté de Belushi, d'ailleurs) : ce n'est pas forcément excellent, mais en tant que film pour enfants, ça remplit son office.

3.75/6 avec un fort facteur nostalgie et guilty pleasure.

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Un film, un jour (ou presque) #1463 : CYCLE SCI-FI - Timecop 2 : La décision de Berlin (2003)

Publié le 17 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Policier, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Timecop 2 - La décision de Berlin (Timecop 2 - The Berlin Decision - 2003) :

Pour éviter tout débordement de la TEC, qui police les couloirs du temps, une agence parallèle, la Société pour l'Authenticité Historique, a été créée, mais Brandon Miller (Thomas Ian Griffith), l'un de ses agents, est passé à l'ennemi : désormais persuadé qu'en changeant l'Histoire, il serait possible d'éviter bien des souffrances à l'Humanité, il a décidé de remonter le temps, et d'éliminer tous les agents du TEC avant qu'ils ne deviennent policiers, pour avoir enfin le champ libre... et par la même occasion, se venger de Ryan Chan (Jason Scott Lee), un agent du TEC qui l'a empêché de tuer Hitler, et qu'il rend responsable de la mort de sa femme.

Une vraie bonne surprise, avec cette suite DTV du Timecop de JCVD qui s'avère bien meilleure que son modèle, et ce sur tous les plans : Jason Scott Lee est meilleur acteur que Van Damme, ses aptitudes martiales sont bien mieux mises en valeur (par Steve Boyum, un ancien cascadeur devenu réalisateur), le postulat de la police du temps est nettement mieux exploité (avec une course-poursuite entre les époques), le bad guy plus charismatique (en plus d'avoir des motivations plus nuancées - et justifiables), et les personnages secondaires existent un peu plus.

Et comme en prime le scénario joue avec la notion de modification du continuum espace-temps, en en présentant explicitement les dangers, les enjeux, et en présentant plusieurs variations du "présent" en fonction des actes de Miller, ça fonctionne clairement mieux, avec un rythme plus soutenu.

Après, ça reste du DTV, avec ce que ça entraîne de moyens limités, de seconds rôles peu mémorables et de fin un peu précipitée, mais en comparaison du premier volet de cette franchise, c'est un bon cran au-dessus, et c'est nettement plus agréable à regarder.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1469 : CYCLE SCI-FI - L'Agence (2011)

Publié le 25 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, USA, Science Fiction, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Agence (The Adjustment Bureau - 2011) :

Sur le point de gagner un siège au Sénat américain, et de se lancer dans une carrière spectaculaire menant vers la Présidence des États-Unis, David Norris (Matt Damon) tombe amoureux d'une danseuse, Elise Sellas (Emily Blunt). Mais bien vite, il s'avère que cette relation est rendue impossible par l'intervention incessante d'hommes mystérieux, des agents du Destin qui semblent avoir décidé que ce couple ne devait pas être. Contre toute attente, et avec l'aide de l'un de ces agents (Anthony Mackie), Norris décide de se battre contre ces forces impossibles...

Une adaptation très libre d'une nouvelle de Philip K. Dick, ici transformée en quelque chose de plus romantique et sentimental, aux multiples rebondissements plutôt agréables à suivre.

Je crois que c'est ça le fin mot de ce film : ce n'est pas forcément une excellente adaptation, cela souffre ponctuellement de trous de logique et de maladresses d'écriture (le monologue de Terence Stamp), la bande originale de Thomas Newman est assez générique, le message et la métaphore sont assez évidents, mais ça se suit plutôt tranquillement, principalement parce que Damon et Blunt ont une bonne alchimie, et que le métrage reste dynamique.

Dans l'ensemble, donc, un film de quasi-science-fiction (on est plus dans de la théologie et de la philosophie, à vrai dire) romantique pas désagréable du tout, à défaut d'être un chef-d'œuvre du Septième Art.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1480 : Unlucky Stars (2016)

Publié le 9 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Unlucky Stars (2016) :

Lorsque Sam (Sam Hargrave), le fils d'un mafieux, tente de récupérer l'argent que lui doit Tomas De La Cruz (Jose Montesinos), une star de films d'action péruviens sur le retour, il fait appel à Ken (Ken Quitugua) et à son nouveau collègue Josh (Dennis Ruel). Mais rapidement, la situation dégénère alors que Sameer (Sari Sabella), un fanboy de De La Cruz, et David Palatkinov (Vlad Rimburg), un cascadeur bedonnant, s'en mêlent...

Une comédie d'action brouillonne, écrite, réalisée et interprétée par Dennis Ruel (pas le mec le plus charismatique au monde, soyons francs), et qui met en scène pléthore d'acteurs/cascadeurs en tous genres, de Ken Quitugua (plus récemment aperçu en méchant dans The Paper Tigers) à Sam Hargrave (le charismatique coordinateur des cascades des films du MCU) en passant par Vlad Rimburg (coordinateur des cascades et réalisateur des scènes d'action pour la télévision, notamment) et par plein d'autres seconds couteaux plus ou moins familiers aux amateurs de genre.

Le problème étant que tous ces visages donnent lieu à une intrigue brouillonne (comme mentionné plus haut), avec beaucoup trop de personnages et de sous-intrigues inutiles, des digressions superflues, un certain manque de charisme chez une grosse partie des personnages principaux, et une interprétation parfois bancale.

Ajoutez à cela une réalisation peu inspirée de Ruel (les plans débullés sur les scènes de dialogues, c'est rapidement fatigant) et une illustration musicale insipide au possible, et voilà un long-métrage un peu oubliable dans l'ensemble.

Dommage, car pour le coup, le côté hommage aux films de kung-fu hongkongais est plutôt sympathique, et les scènes d'action sont très efficaces (notamment le grand final sur trois fronts, qui s'entremêlent de façon très réussie grâce au montage).

Un minuscule 3/6 pour la qualité de l'action et pour la passion, mais dans l'ensemble, trop approximatif pour convaincre.

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Un film, un jour (ou presque) #1270 : SEMAINE AVENTURE - Hercule et le Monde des Ténèbres (1994)

Publié le 6 Août 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Romance, Hercule

Pendant une semaine, place à l'héroïsme, à la fantasy, aux mythes et à l'aventure sur le blog des Téléphages Anonymes...

Hercule et le Monde des Ténèbres (Hercules in the Underworld - 1994) :

Lorsqu'une faille menant directement aux Enfers s'ouvre dans un village reculé, Iole (Marley Shelton), une jeune vestale, part chercher le célèbre Hercule, qui passe une existence paisible aux côtés de son épouse Deianeira (Tawny Kitaen) et de leurs enfants. Mais Hera est bien décidée à faire souffrir le héros, en entretenant à la fois la jalousie de son épouse, et celle de son meilleur ami, le centaure Nessus (Cliff Curtis)...

À nouveau, un épisode au rythme un peu bancal, mais étrangement sympathique, car revenant sur le concept de la mortalité de notre héros, sur ses rapports tendus avec son père et sa belle-mère, et sur son amour pour son épouse, pour laquelle il est prêt à tout, y compris à partir aux Enfers.

Et puis c'est aussi là que le ton décomplexé de la série est particulièrement bénéfique : entre Michael Hurst (Iolaus), qui ici tient deux autres rôles (un anonyme alcoolisé qui décède dès les premières minutes du téléfilm, et un Charon, passeur des Enfers, à l'accent de chauffeur de taxi new-yorkais !), le Géant Gonzalez qui a probablement plus de dialogues dans ce métrage que dans toute sa carrière de catcheur professionnel, la jalousie du centaure (involontairement comique), les avances de Marley Shelton systématiquement rejetées par Herc, la bagarre générale aux Enfers, un autre caméo de Rose McIver, un autre caméo de Mark Ferguson en Hades (un Hades qui, visuellement, semble tout droit sorti des Monty Python !), et tous les chasseurs d'Hades qui tombent en morceaux, se reconstituant laborieusement après avoir été mis en pièces, le tout se regarde sans effort et dans la bonne humeur.

Ce, malgré les moments dramatiques du récit (le suicide de Deianeira, etc), et malgré les accents néozélandais que possède un personnage secondaire sur trois. ^^

Après, encore une fois, il y a toujours un problème de rythme et de péripéties décousues, qui font qu'on sent clairement que Hercules n'est pas fait pour être au format téléfilm, mais dans l'ensemble, c'était un épisode plutôt agréable de ce programme.

(et Cerbère passe plutôt bien à l'écran sous sa forme animatronique)

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Un film, un jour (ou presque) #1391 : La Vallée des lanternes (2018)

Publié le 12 Mars 2021 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Vallée des lanternes (Valley of the Lanterns - 2018) :

Dans la vallée où est établie sa petite bourgade, Olistene fabrique, depuis son enfance, les lanternes en papier qui servent lors de la fête annuelle de sa communauté. Mais vieillissante et malade, elle peine à poursuivre sa mission, alors même que, têtue, elle refuse toute aide de la part de son petit-fils Porter. Elle préfère se tourner vers une vieille légende locale, selon laquelle un certain portail de pierre, une fois illuminé par une lanterne éternelle, permet de revivre encore et encore la dernière année... et d'échapper au passage du temps.

Un film d'animation canadien au style particulier, mêlant des personnages en 3D au design prononcé à des arrière-plans et décors en 2D, pour un résultat qui évite le rendu habituellement fauché des films d'animation indépendants.

Ici, pour peu qu'on adhère à l'esthétique, cette Vallée des Lanternes s'avère un métrage gentillet sur la peur de la vieillesse et de la maladie, combiné à une histoire fantastique de boucle temporelle - c'est assez original et pas inintéressant, plutôt bien doublé et mis en musique, même si c'est loin d'être totalement maîtrisé : il y a des problèmes de rythme évidents, le tout manque un peu de péripéties probantes, et la sous-intrigue du parieur qui devient un antagoniste ne fonctionne que partiellement.

Relativement inégal, donc, mais pas désagréable à suivre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1502 : America - Le Film (2021)

Publié le 10 Août 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Netflix, Review, Science-Fiction, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

America - Le Film (America : The Motion Picture - 2021) :

Lorsque Benedict Arnold (Andy Samberg) sabote la signature de la Déclaration d'Indépendance, tue les pères fondateurs et égorge Abraham Lincoln (Will Forte), George Washington (Channing Tatum) décide de venger son meilleur ami et de sauver la nation en réunissant une équipe de super-patriotes, en la personne de Thomas Edison (Olivia Munn), de Samuel Adams (Jason Mantzoukas), de Paul Revere (Bobby Moynihan), de John Henry (Killer Mike) et de Geronimo (Raoul Trujillo)...

Aïe. Un film d'animation Netflix produit par Lord & Miller, réalisée par un producteur exécutif d'Archer, et écrite en solo par l'un des co-scénaristes de Doom, des Expendables, de Godzilla, de Retour à Zombieland, de Wonder Woman 84, de Mortal Kombat et de la série Jean-Claude Van Johnson (quel palmarès...), America se veut une relecture décapante et impertinente de l'histoire des États-Unis, en mode super-héros déglingué.

En réalité, ce qui aurait pu faire un court-métrage Adult Swim amusant (ou un épisode de Drunk History - show auquel ce métrage ressemble finalement beaucoup) d'une petite demi-heure, finit par donner un long-métrage de 98 minutes totalement plat, beauf (on est dans de l'humour de bro comedy), où une vanne sur dix fonctionne, et où l'irrévérence et la satire n'arrivent pas un seul instant à la cheville d'un South Park ou d'un Team America.

Autrement dit, ce film d'animation, même s'il fait des choix visuels intéressants, est à bout de souffle au bout de sa première demi-heure, et il est difficile pour le spectateur de reste intéressé jusqu'au bout. Cela dit, le travail de doublage est plutôt bon, et ça fair plaisir de retrouver certaines voix familières (notamment Judy Greer).

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1500 : Arnaque à Hollywood (2021)

Publié le 6 Août 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA

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Arnaque à Hollywood (The Comeback Trail - 2021) :

Dans les années 70, Max Barber (Robert De Niro), un producteur de cinéma à la dérive et endetté jusqu'au cou auprès du criminel Reggie Fontaine (Morgan Freeman), a l'idée de mettre en chantier le tournage d'un western mettant en vedette Duke Montana (Tommy Lee Jones), vedette décatie et suicidaire du grand écran. Son objectif : tuer Montana en plein tournage, lors d'une cascade ratée, et toucher l'assurance du studio. Mais rapidement, Montana va s'avérer difficile à éliminer...

Un remake d'un film de 1982 qui, déjà, évoquait fortement Les Producteurs de Mel Brooks, et qui réunit ici George Gallo (derrière la caméra) et De Niro, entouré d'un Tommy Lee Jones qui vieillit notablement, et de seconds rôles efficaces (Zach Braff, Emile Hirsch) finissant, malheureusement, par être sous-exploités.

C'est d'ailleurs un peu le mot d'ordre général du métrage, prévisible de bout en bout et assez générique : on voit tout venir avec 20 kilomètres d'avance, au point que le récit finisse par tourner à vide, jamais suffisamment rythmé pour ne pas être mollasson ou pour faire oublier qu'on a déjà vu peu ou prou la même histoire ailleurs, en mieux.

Mais bon, Morgan Freeman semble s'éclater à jouer les méchants cinéphiles, donc ça se regarde vaguement.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1494 : Un Homme en colère (2021)

Publié le 29 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, UK, France

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Un Homme en colère (Wrath of Man - 2021) :

Lorsque Patrick Hill (Jason Statham) rejoint Fortico Security, une entreprise de convoi de fonds, il ne fait pas grande impression sur ses collègues : taciturne, silencieux, il réussit de justesse les tests d'admission et ne se fait pas d'amis. Mais bien vite, lorsque son camion est braqué et qu'il élimine sans efforts tous les assaillants, ses collègues commencent à se demander ce que "H" cache vraiment...

Adaptation très libre du Convoyeur français (avec Dupontel), Un Homme en colère est réalisé par Guy Ritchie, après son Aladdin et The Gentlemen : une manière pour lui de remettre le pied à l'étrier sans trop se fouler, en produisant un thriller mettant Statham en vedette... sauf qu'en transposant le film original aux USA, Ritchie se prive d'une grande partie de ce qui fait habituellement son charme, à savoir le bagout et l'ambiance typiquement british de ses personnages.

Ici, on se retrouve avec un thriller à l'américaine, relativement compétent, mais aussi bien trop long pour son propre bien : frôlant les deux heures, le film souffre d'un ventre mou conséquent, et ne parvient jamais à surprendre, surtout dans sa dernière ligne droite.

Entre ses personnages sous-développés, son Statham monolithique qui ne desserre pas les dents de tout le film et son récit déstructuré qui n'est pas toujours utile, on reste un peu sur sa faim, surtout durant les flashbacks, qui ronronnent gentiment.

2.5 + 0.25 pour le générique d'ouverture et son thème musical très années 70 = un petit 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1507 : Ainbo, princesse d'Amazonie (2021)

Publié le 17 Août 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Fantastique, Pérou, Pays Bas

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Ainbo, princesse d'Amazonie (Ainbo - Spirit of the Amazon - 2021) :

Lorsque l'équilibre du pouvoir change dans son petit village de la forêt amazonienne, et que sa meilleure amie Zumi (Naomi Serrano) se retrouve à sa tête, la jeune apprentie chasseuse Ainbo (Lola Raie), 13 ans, doit faire face à la menace qui plane sur la communauté : déforestation et exploitation minière détruisent l'environnement, et le village d'Ainbo dépérit, en même temps que ses habitants... Mais pour l'aider, la jeune fille peut compter sur son courage et sur ses guides spirituels, Vaca le tapir et Dillo le tatou.

Un film d'animation péruvo-néerlandais visuellement plutôt réussi, mais narrativement classique au possible, pour ne pas dire générique. Il faut dire que tous les éléments sont là : l'héroïne orpheline, les sidekicks animaliers clones locaux de Timon et Pumba, le méchant très méchant et surnaturel, la vieille grand-mère qui conseille l'héroïne depuis l'au-delà, une chanson, etc.

Ainbo lorgne ainsi fortement sur toutes les productions Disney, mais avec une esthétique amazonienne ma foi agréable à regarder, et plutôt aboutie.

Rien d'exceptionnel, mais ça fera illusion auprès des plus petits.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1508 : Infinite (2021)

Publié le 18 Août 2021 par Lurdo dans Action, Science-Fiction, Science Fiction, Cinéma, Critiques éclair, Review, Fantastique, Religion, USA

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Infinite (2021) :

Persuadé d'être schizophrène, Evan McCauley (Mark Wahlberg) découvre un beau jour que ses souvenirs lui proviennent de ses réincarnations passées, et qu'il fait partie de l'un des deux camps d'immortels s'affrontant, au fil des époques, pour assurer l'avenir du monde. Avec l'aide de Nora (Sophie Cookson), l'une de ses semblables, Evan va alors tenter d'accéder à tous ces souvenirs pour affronter le maléfique Bathurst (Chiwetel Ejiofor), immortel suicidaire ayant décidé de détruire la race humaine pour éviter de se réincarner à nouveau...

Un film de science-fiction signé Antoine Fuqua (aïe) et vaguement adapté d'un roman auto-publié, The Reincarnationist Papers, cet Infinite est directement sorti en juin dernier sur Paramount+, une sortie catapultée qui a bien dû arranger le studio.

Parce qu'il faut bien avouer qu'il n'y a rien de vraiment probant ou intéressant dans ce long-métrage ultra-dérivatif, qui lorgne sur plein d'autres films de science-fiction, d'Highlander à Matrix, en passant par Cloud Atlas, Assassin's Creed, et un peu d'action numérique à la Mission Impossible.

Dérivatif et générique au possible, donc, mais aussi assez mou (Fuqua peine à insuffler la moindre énergie à son métrage), souvent fauché (certains effets sont approximatifs), bordélique, et manquant totalement de charisme ou de charme (c'est flagrant au niveau de la distribution, dont seul Chewetel Ejidfor se démarque avec un personnage de méchant efficace) - de quoi faire un blockbuster insipide au possible, parfois laborieux, et qui semble traîner en longueur malgré une durée somme toute raisonnable.

En même temps, quand un film s'ouvre sur le personnage principal qui t'explique l'univers du métrage en voix off, alors même que ces explications lui sont déjà données par un autre personnage, plus tard dans le film, on sent tout de suite que la production n'avait pas confiance en son scénario et en ses spectateurs.

À oublier très vite, en somme.

2/6​​​​​​

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Un film, un jour (ou presque) #1567 : Dirty Tricks (2021)

Publié le 1 Février 2022 par Lurdo dans Showtime, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Télévision, USA, Biographie

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Dirty Tricks (2021) :

Un documentaire Showtime qui présente le portrait de Lotan Fishe, Israélien champion du monde de bridge à la mémoire prodigieuse, accusé par un autre joueur rival d'avoir triché lors de ses innombrables victoires en tournoi, et qui retrace les scandales les entourant.

Plutôt intéressant et dynamique dans sa mise en images (façon film de casse), même si l'un des gros points faibles du métrage est de ne jamais vraiment expliquer le pourquoi du comment du bridge (le documentaire affirme d'ailleurs sur un ton goguenard que le bridge est vraiment trop compliqué à expliquer au spectateur, et que par conséquent, il ne va même pas essayer), ce qui le limite, tous comptes faits, à une opposition de points de vue, un "il affirme ceci, l'autre affirme le contraire" qui ne trouve pas vraiment de résolution au final.

D'un côté, Lotan, assez arrogant mais indéniablement doué, qui défend sa position et son innocence, encouragé en cela par le réalisateur du documentaire, lui aussi israélien, et par le soutien d'un statisticien célèbre ; de l'autre, le reste de la communauté internationale du bridge, très biaisée, et s'appuyant sur une chasse aux sorcières lancée par Boye Brogeland, rival de Lotan persuadé que celui-ci a toujours triché.

Il est probable que la vérité se trouve quelque part au carrefour de ces deux points de vue (surtout compte tenu de l'ampleur apparente de la tricherie dans le milieu), mais le scientifique qui sommeille en moi a tendance à se dire que statistiquement, effectivement, Lotan s'est un peu fait avoir sur ce coup-là, et qu'en face, on cherchait un prétexte pour le faire tomber.

Mais après, il faut aussi admettre que si ce documentaire évoque par moments The King of Kong, c'est aussi parce que l'on se demande, çà et là, à quel point le récit présenté est objectif ou biaisé.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1559 : Kate (2021)

Publié le 19 Janvier 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Review, Thriller, USA, Japon

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Kate (2021) :

Tueuse à gages exceptionnelle formée depuis sa plus tendre enfance par Varrick (Woody Harrelson), Kate (Mary Elizabeth Winstead) découvre soudain, au cours d'une mission à Tokyo contre un membre des yakuzas, qu'elle a été empoisonnée. Il ne lui reste ainsi que 24 heures pour se venger sur ceux qui ont commandité sa mort, et elle va trouver une compagne de route improbable en la personne d'Ani (Miku Patricia Martineau), la fille adolescente de l'une de ses cibles...

The Protégé, Jolt, Bloody Milkshake et tutti quanti : les films de tueuses à gage vengeresses (et assimilés) se suivent et se ressemblent tous, au point de n'avoir comme intérêt que leur interprète principale, plus ou moins convaincante selon les films, leur environnement, et leur éventuel style visuel.

Ici, MEW est clairement l'un des points forts du métrage, convaincante et impliquée dans son rôle... mais ça s'arrête là. Entre l'enchaînement de tous les clichés possibles et imaginables sur le Japon tel que vu de l'Occident, les personnages sous-développés, leurs relations clichées, les rebondissements télégraphiés, les éclairages au néon, et tout et tout, on s'ennuie rapidement, et le tout finit par paraître tellement générique et dérivatif qu'au final, on lève plus les yeux au ciel qu'autre chose.

Énorme bof pour ce métrage Netflix, du réalisateur (français) du tout aussi insipide Chasseur et la Reine des Glaces.

2.5/6 (pour l'implication de MEW et ses efforts, notamment dans les scènes d'action)

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Un film, un jour (ou presque) #1560 : Shanghaï Express (1986)

Publié le 20 Janvier 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Western, Hong-Kong, Chine

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Shanghaï Express (The Millionaires' Express - 1986) :

Ancien criminel, Ching Foon-Tin (Sammo Hung) tente de se faire pardonner des siens en ramenant la prospérité dans son village natal. Pour cela, il a prévu de saboter le trajet d'un train express de passage et transportant de nombreuses personnes fortunées, pour amener celles-ci à dépenser leur argent dans la bourgade - et dans son hôtel. Mais il ignore que le train est la cible de nombreux brigands voulant dérober un parchemin en possession d'émissaires japonais voyageant à son bord... des brigands qui vont finir par assiéger la ville.

Un long-métrage de 1986 signé Sammo Hung (devant et derrière la caméra), assez typique du cinéma de Hong-Kong de cette période : c'est bourré de visages connus et d'idées improbables, c'est bordélique, ça mélange tous les genres (comédie, action, western, etc), l'écriture est très approximative, tout comme la post-synchronisation, les effets visuels sont très moyens (la boule de neige, les accélérés), le générique final montre des images du tournage sur fond de pop très datée...

À partir de là, en sachant à quoi s'en tenir, on aime ou pas. Personnellement, j'ai trouvé le tout sympathique, sans plus : si l'action est effectivement très maîtrisée (le duel Sammo/Cynthia Rothrock, par exemple) et les cascades ponctuellement spectaculaires, le tout est vraiment trop décousu pour son propre bien, avec trop de personnages, trop souvent sous-développés, pour que le spectateur adhère totalement à ce qui lui est présenté. Ça manque un peu de rigueur, tout ça (ce qui n'est pas forcément surprenant pour le cinéma de l'époque et de la région).

3.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 23 - Noël dans les vignes (2020)

Publié le 11 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Yulefest, USA, Télévision

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël dans les vignes (Christmas on the Vine - 2020) :

Jeune cadre en marketing à Seattle, Brooke (Julianna Guill) va passer les fêtes de fin d'année dans sa petite ville natale, afin d'y aider un vignoble local en perte de vitesse. Là, elle rencontre Tyler (Jon Cor), le séduisant fils de la propriétaire, avec qui elle fait équipe pour redonner un goût de fête au vignoble et le sauver d'une businesswoman aux dents longues voulant racheter tout le secteur...

Aïe. Un téléfilm Lifetime qui a tous les passages obligés des roms-coms de type Hallmark (l'histoire globale, l'entreprise familiale à sauver, le festival de Noël à organiser, la jeune femme de la ville qui retombe sous le charme de la ruralité de son enfance, le quiproquo forcé du dernier quart d'heure, blablabla...) et qui se déroule en pilotage automatique, avec un couple principal peu probant : Julianna Guill (pourtant habituellement sympathique) est en mode enthousiasme ultra-exagéré et sourire constant (un peu la même critique que celle souvent faite à Ashley Williams par ses détractrices, mais en plus artificiel encore ici), et Jon Cor est assez quelconque, en plus d'être affublé d'une coupe de cheveux cache-misère assez peu flatteuse.

Et puis il y a cette thématique du vin, de l'œnologie et de l'héroïne qui sauve le vignoble en créant des vins au goût d'ourson gélifié... difficile de trouver quelque chose qui me parle moins.

Bref, je n'ai pas du tout accroché tant le tout est ultra-générique.

2.25/6 (dont 0.25 pour les paysages -vraiment - enneigés)

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Christmas Yulefest 2021 - 29 - Un château pour Noël (2021)

Publié le 18 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest, Écosse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un château pour Noël (A Castle for Christmas - 2021) :

Romancière à succès controversée après avoir tué l'un de ses personnages sous le coup des frustrations de son propre divorce, et avoir perdu tout contrôle sur un plateau télévisé, Sophie Brown (Brooke Shields) décide de se ressourcer en partant en Écosse, sur les traces de feu son père. Elle arrive alors au château de Dun Dunbar, où elle tombe sous le charme de la bourgade et de la vieille bâtisse, récemment mise en vente. Mais lorsqu'elle annonce vouloir l'acquérir, le propriétaire actuel, Myles (Cary Elwes), ne l'entend pas de cette oreille...

Un téléfilm festif produit pour Netflix, et qui, à ma grande surprise, s'est avéré plutôt sympathique et bien mené. Il faut dire que le tout ne commençait pas forcément très bien, avec un caméo de Drew Barrymore pour une séquence présentant une Brooke Shields en surjeu complet, et quelques faux raccords.

Et puis le métrage part pour l'Écosse, et tout de suite, il acquiert un charme conséquent qui fait passer la pilule à tous les niveaux : les décors sont superbes, la distribution attachante, Cary Elwes fait un bon duc écossais (son accent est plus discutable), l'illustration musicale est au diapason (même si l'on ne peut s'empêcher de noter une overdose de chansons en tout genre, notamment "She's the one" de Robbie Williams, qui traduisent clairement un budget plus important que la moyenne), et le tout ne se prend jamais trop au sérieux.

Ce qui est idéal pour cette romance entre quinquagénaires, une romance qui évite une grosse partie des clichés habituels du genre : ce n'est pas sans inconvénients, notamment au niveau des enjeux (Sophie est richissime, donc tous ses problèmes sont rapidement réglés en ouvrant son chéquier), il y a une scène crossover bien vilaine et hors-sujet, clairement rajoutée à postériori, avec deux personnages secondaires de la franchise La Princesse de Chicago, et l'on pourra toujours reprocher au film de ne pas être réellement un film de Noël (sur les 1h40 du métrage, il faut attendre une heure pour qu'on arrive en décembre), mais dans l'ensemble, c'est tout à fait honorable, et plutôt agréable à regarder.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1576 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Absolument Royal ! (2022)

Publié le 12 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Romance, Review, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Absolument Royal ! (The Royal Treatment - 2022) :

Responsable d'un salon de beauté new-yorkais, Isabelle (Laura Marano) est engagée pour s'occuper de la coiffure et du maquillage des participants au mariage arrangé du Prince Thomas (Mena Massoud), du royaume européen de Lavania. Mais sur place, Thomas commence à s'éprendre de la franchise et du caractère de la jeune femme, ce qui complique de beaucoup la situation...

Que se passe-t-il si l'on prend tous les clichés des métrages royaux de Hallmark et consorts (sur une jeune new-yorkaise populaire qui tombe sous le charme d'un prince européen quelconque lors d'un séjour dans son pays), que l'on y ajoute une bonne dose de L'éducatrice et le tyran (avec une Fran Drescher dont semble ici s'inspirer Laura Marano), une grosse rasade de diversité pataude à la Netflix (d'autant plus fragrante quand on est habitué à la blancheur caucasienne des autres téléfilms royaux de ce genre, et que le scénario précise bien que ce Royal Treatment prend place dans un royaume européen voisin de l'Aldovie, étrangement peuplé à 90% de personnes originaires d'ethnies exotiques, et baigné de tenues et de musiques caribéens et africains, d'accents néozélandais, etc), une écriture assez lourde et maladroite (toute la métaphore "de l'autre côté des rails" surlignée au possible, le côté justice sociale de l'héroïne), et un ton plus caricatural et outré, façon comédie Disney Channel (les copines de l'héroïne, la gouvernante "française" à l'accent pitoyable) ?

Et bien on se retrouve avec ce Royal Treatment générique au possible, à la production et au rendu vraiment assez fauchés et télévisuels (la réalisation, notamment, n'est vraiment pas terrible), tourné en Nouvelle-Zélande, et dans lequel Laura Marano, toujours sympathique, peine à créer de l'alchimie avec un Mena Massoud au sourire benet (il fonctionnait nettement mieux en Aladdin).

Bon, d'accord, elle n'est pas aidée par une absence totale de rythme ou d'énergie, mais tout de même. Je reste impressionné par la capacité de Netflix à produire des comédies romantiques qui parviennent à être encore plus insipides que les métrages Hallmark produits à la chaîne.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1584 : Retour au bercail (2021)

Publié le 21 Février 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Aventure, Animation, Netflix, Australie, USA

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Retour au bercail (Back to the Outback - 2021) :

Maddie (Isla Fisher), serpent d'un sanctuaire animalier australien, en a plus qu'assez d'être présentée comme un animal mortellement dangereux par son dresseur, Chaz (Eric Bana). Avec ses compères Frank (Guy Pearce), une araignée en chaleur, Nigel (Angus Imrie), un scorpion névrosé, Zoe (Miranda Tapsell), un lézard, Maddie décide alors de s'évader pour rejoindre les étendues sauvages de l'Outback. Mais cette évasion ne se déroule pas comme prévu, puisque Pretty Boy (Tim Minchin), le koala vedette du sanctuaire, arrogant et vaniteux, se joint involontairement à eux...

Un film d'animation australien né des cendres d'un projet Dreamworks avorté (c'est probablement pour cela qu'on retrouve des influences très prononcées de Madagascar et compagnie), et qui, dans un premier temps, ne fait pas grande impression, car très balisé et dérivatif.

Le métrage ne semble alors pas très drôle, pas très rythmé, les chansons pop choisies manquent de cohésion, bref, ce n'est pas très intéressant, malgré des doubleurs australiens impliqués et des personnages plutôt attachants. À mesure que le temps passe, cependant, la mayonnaise prend un peu, et l'on finit par se prendre au jeu de ce road movie aussie pas forcément très innovant, mais somme toute assez visuellement joli : certes, les messages sur les apparences dont il faut se méfier, ou encore sur l'importance d'une famille de substitution, ne sont pas très originaux, mais ils fonctionnent néanmoins, et la grosse poursuite finale est même plutôt dynamique, en plus d'être bien animée.

Inégal, donc, mais plutôt honorable pour une production Netflix.

3.75/6

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