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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "the orville"

Un film, un jour (ou presque) #1019 : See You Yesterday (2019)

Publié le 26 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Review, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

See You Yesterday (2019) :

Amis d'enfance et petits génies scientifiques, CJ (Eden Duncan-Smith) et Sebastian (Danté Crichlow) viennent d'inventer des sacs à dos leur permettant de remonter le temps. Mais lorsque Calvin (Brian Bradley), le frère aîné de CJ, est abattu par des policiers, le duo décide de tout tenter pour changer le cours de l'histoire...

De la science-fiction afro-américaine, produite par Spike Lee, avec des afro-américains devant et derrière la caméra, ainsi qu'à la musique, etc, ce qui, forcément, semble se traduire obligatoirement par un film "engagé", une sorte de The Hate U Give avec un argument temporel, prétexte pour dénoncer l'oppression policière subie par la communauté noire aux USA. #BlackLivesMatter.

Ce qui, forcément, plaît fortement aux critiques outre-atlantiques... mais moi, me laisse de marbre. Il faut dire que j'ignorais tout de ce métrage en le lançant, hormis la composante voyage temporel ; donc forcément, vu que See You Yesterday (adapté d'un court-métrage du même nom) est finalement assez creux et faiblard, techniquement parlant, que le technobabble ne veut absolument rien dire, et que sorti de son côté "woke", le film souffre de personnages qui ne sont guère attachants (l'héroïne, notamment, est impulsive, capricieuse, et assez énervante, en plus de passer son temps à prendre des décisions stupides alors qu'elle est supposée être géniale), difficile de se passionner pour le tout.

Sans compter qu'en jouant très fort la carte du fanservice, avec une apparition de Michael J Fox et un "Great Scott" moins de cinq minutes après le début du film, ce métrage Netflix m'a immédiatement mis dans une mauvaise humeur : difficile, ensuite, de me remettre dans le bain.

Bref, un film sous-développé (jolie fin en queue de poisson, façon "on n'avait que 10 minutes de matière, et on n'avait pas de fin"), au propos engagé simpliste et basique (le sermon militant en voix off), et qui est tellement pataud dans son approche de son sujet qu'il en devient agaçant.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1021 : Comme des Bêtes 2 (2019)

Publié le 30 Juillet 2019 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Illumination, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Comme des Bêtes 2 (The Secret Life of Pets 2 - 2019) :

Lorsque la maîtresse de Max se marie, tombe enceinte, et donne naissance à un petit garçon, le chien et son compère Duke doivent apprendre à protéger ce dernier, notamment lors de vacances à la campagne. Restés en ville, Gidget tente de récupérer la balle préférée de Max, tandis que Snowball, lui, est embarqué dans une aventure improbable, à la rescousse d'un tigre échappé d'un cirque...

Le premier Comme des Bêtes ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable (au point de voir sa note rabaissée à la seconde vision), je ne m'attendais pas à grand chose pour cette suite, une suite que personne ne demandait réellement.

Et dans les faits, cette suite s'inscrit exactement dans la continuité de l'original, tant dans ses défauts que dans ses qualités. Oui, les animaux sont toujours sympathiques, certains moments sont mignons, et les comportements animaliers sont bien croqués...

Mais ça s'arrête là. Plus que jamais, ce Comme des Bêtes 2 ressemble à une suite d'idées de courts-métrages sous-développées, et mises bout à bout de manière à former un vague récit : Max et Duke vs le bébé ; Max et Duke à la ferme ; Gidget chez les chats ; Snowball le super-héros et son tigre...

Autant d'idées pas forcément désagréables et bien animées, mais qui ne fonctionnent que séparément, et ne se marient jamais vraiment ensemble. Le film n'a pas d'axe central, il n'a pas de thématique ou de véritable sujet, il peine à former un tout homogène, bref, cela divertira les plus jeunes, mais lorsque le métrage se conclut, il ne reste pas grand chose en mémoire, à part peut-être la brève séquence 2D des aventures de Snowball.

Décidément, il manque vraiment quelque chose à cette franchise, qui ressemble souvent au premier jet d'un script, et qui peine à dépasser le stade d'aimable divertissement animalier très dispensable (en tout cas, on est loin, très loin de la charge émotionnelle que les Pixar peuvent atteindre).

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 47 - Satanic Panic (2019)

Publié le 22 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Satanic Panic (2019) :

Livreuse de pizzas débutante, Sam (Hayley Griffith) tombe en panne sur le seuil d'une demeure luxueuse, où l'on vient de la priver d'un pourboire. Bien décidée à récupérer son dû, elle se fraye un chemin dans la bâtisse, où elle découvre un groupe de satanistes de la haute société, mené par Danica (Rebecca Romijn), sur le point d'invoquer Baphomet. Malheureusement pour Sam, elle est vierge, et devient aussitôt la proie de ce groupe de cultistes improbables...

Une comédie horrifique décomplexée et grotesque, qui cependant ne m'a évoqué qu'une chose, pendant tout son déroulement : un film de fans, ces fans de films d'horreur tatoués, souvent aux looks improbables ou aux cheveux multicolores, qui se retrouvent devant leurs films d'horreur préférés avec une (ou plusieurs) bière à la main, et passent un bon moment déconneur devant même les pires navets.

Un public de festival, en somme, auprès duquel ce métrage devrait fonctionner... malgré ses très nombreux et évidents défauts : développement bancal des personnages, héroïne énervante, réalisation (littéralement) bancale (de la réalisatrice d'un épisode médiocre de Into The Dark), interprétation en roue libre (les acteurs les plus aguerris s'en sortent le mieux, les autres sombrent dans l'hystérie gueularde - et Jordan Ladd, elle, est méconnaissable - abus de chirurgie ou d'alcool ?), écriture laborieuse et maladroite qui donne lieu à des dialogues peu naturels...

Ce n'est pas un bon film, tout y est forcé, hystérique, gonzo, fatigant, et pourtant, ce n'est pas forcément désagréable à regarder, pour peu qu'on soit dans la bonne disposition d'esprit, et qu'on soit indulgent : les créatures et effets pratiques (d'un double finaliste de Face Off) sont sympathiques, et les acteurs s'amusent.

Mais dans l'absolu, ça reste très approximatif, lourd et inabouti.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #705 : André le Géant (2018)

Publié le 3 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Biographie, HBO, WWE, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

André le Géant (Andre the Giant) :

Très bon documentaire HBO/WWE sur la vie d'André Roussimoff, plus connu sous le nom d'André le Géant, figure incontournable du monde du catch dans les années 70-80, et en grande partie responsable de la montée en puissance de la WWF, sous l'égide de Vince McMahon.

Alors sans surprise (c'est du catch, après tout), le documentaire triche un peu sur certains faits historiques, et sur la véritable dimension mythologique d'André, mais c'est néanmoins très bien produit, et le métrage s'avère même particulièrement touchant.

À la fois touchant par l'histoire qu'il retrace, mais aussi touchant parce qu'il ne dissimule pas les épreuves tant morales que physiques qu'André a dû endurer, et qui ont fini par lui coûter la vie.

Et aussi, plutôt touchant par les témoignages nostalgiques de l'équipe du film Princess Bride, et par ceux, émus et quasi-larmoyants, de certaines figures incontournables du milieu, qui semblent vraiment tous n'avoir que du positif à dire sur André (voir Vince McMahon au bord des larmes car il regrette la manière dont il a parfois traité André, et dont les choses se sont terminées entre eux, ça a quelque chose de troublant).

On pourra regretter une mise en avant un peu trop prononcée de Hogan (documentaire WWE oblige) qui manque de phagocyter une partie du récit, ainsi qu'une vraie tendance à avoir la main lourde sur l'illustration musicale, pour rythmer le tout et rendre les témoignages toujours plus émouvants à base de violons tire-larmes... mais bon, rien de bien méchant.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #840 : Operation Odessa (2018)

Publié le 19 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Thriller, Policier, Showtime, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Opération Odessa :

Au début des années 90, trois compères - un mafieux russe surnommé Tarzan, un businessman douteux de Miami, et un criminel cubain à ce jour toujours recherché par les autorités - décident de s'associer pour acheter des hélicoptères de l'ancienne Union Soviétique, et les revendre à divers trafiquants en tous genres. Mais en chemin, cette opération évolue, et les trois hommes (devenus richissimes et imprudents) finissent par tenter de revendre un sous-marin nucléaire russe à des Colombiens...

Un documentaire de la même équipe que celle de The Seven Five, dont Opération Odessa partage le même sens du rythme, la même énergie et le même dynamisme : c'est coloré, le montage est astucieux, et ça permet de donner vraiment vie à ce qui ne serait, sans cela, qu'un enchaînement d'interviews face caméra, entrecoupées de photos d'archive.

Ici, c'est vivant, drôle et ça permet de donner corps à une histoire des plus improbables, celle de trois bras cassés pas particulièrement futés, mais qui pourtant ont plus ou moins réussi leur coup, puisqu'ils sont tous en liberté, et qu'ils témoignent tous dans le documentaire (ainsi que des représentants des forces de l'ordre, etc).

Bien entendu, il arrive par moments que la forme l'emporte un peu sur le fond, et ces criminels ne peuvent s'empêcher de faire preuve de prétention et de se donner des airs de caïds, mais on suit néanmoinscette affaire étrange avec beaucoup de plaisir et d'intérêt, tout en poussant occasionnellement de profonds soupirs atterrés par cette époque et cet environnement décidément des plus déglingués.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #818 : Ma Mère et Moi (2015)

Publié le 6 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Ma Mère et Moi (The Meddler) :

Peinant à se remettre de la mort de son mari, Marnie (Susan Sarandon) s'investit désormais de manière envahissante dans la vie de sa fille Lori (Rose Byrne), qui travaille à Hollywood. Elle quitte ainsi New-York pour s'installer à Los Angeles, mais, face à Lori qui est déprimée et toujours plus distante, Marnie se rabat sur des inconnus, dont elle fait la connaissance, et qu'elle décide spontanément d'aider à résoudre leurs problèmes.

Une comédie dramatique semi-autobiographique sur le deuil et les rapports enfant-parent, qui fonctionne principalement grâce à sa distribution remarquable : Sarandon, Byrne, J.K. Simmons, Lucy Punch, Jason Ritter, Shiri Appleby, Randall Park, Robert Picardo, Casey Wilson, Michael McKean, Harry Hamlin, Laura San Giacomo... tous dans des rôles plus ou moins importants, parfois à la limite de la figuration, mais qui font que l'ambiance générale du film est toujours détendue et agréable à suivre.

Sans oublier Cecily Strong, en mariée qui n'a jamais connu sa mère, et qui se montre juste et touchante lorsqu'elle délivre un discours plein d'émotion à Marnie, qui lui offre le mariage de ses rêves. Si seulement Strong n'était pas cantonnée au SNL, elle aurait probablement une carrière solide au cinéma.

Mais passons : le mot touchant décrit bien le film, en fin de compte. Ce n'est pas original, c'est très prévisible, on est clairement en terrain bien balisé, et le personnage de Rose Byrne est assez désagréable, mais ça reste sincère, et bien interprété.

Rien de calamiteux, mais rien d'inédit ou de particulièrement mémorable non plus. Et le placement produit Apple, ainsi que les 10 minutes de trop n'aident pas vraiment le film à s'élever au-dessus de la moyenne du genre.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 16 - Mayhem (2017)

Publié le 10 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Mayhem - Légitime Vengeance :

Lorsqu'un virus désinhibant ceux qui en sont infectés se répand dans l'immeuble d'une firme d'avocats sans scrupules, tous les employés perdent pied et commencent à s'entretuer. Derek Cho (Steven Yeun), récemment renvoyé, décide d'en profiter pour se venger de ses patrons, avec l'aide d'une ex-cliente (Samara Weaving) : commence alors une suite d'affrontements sanglants et brutaux opposant le duo à toute la hiérarchie de l'entreprise...

On pense forcément à The Belko Experiment en découvrant ce métrage signé Joe Lynch (Everly, Détour Mortel 2, Chillerama), tant les deux postulats ont des similarités. 

Mayhem, cependant, est nettement plus percutant et rythmé que le film de McLean : avec sa réalisation dynamique et assez ludique, et son propos décomplexé et ultra-bourrin, on se prend plus rapidement au jeu du film de Lynch, et au parcours de son protagoniste.

Malheureusement, l'énergie du métrage ne tient pas la distance, et une fois la moitié du film écoulée, Mayhem commence à devenir un peu répétitif, et à tourner en rond (comme Everly avant lui). L'interprétation en roue libre de tout le monde n'aide pas forcément non plus : à petites doses, ou plus maîtrisé, un tel jeu exubérant peut fonctionner. Sur 90 minutes, c'est plus compliqué.

Sans oublier la fin un peu précipitée, et qui tombe à plat.

J'ai nettement préféré à Belko (le duo principal de Mayhem, notamment, est assez sympathique), mais ce n'est pas exceptionnel pour autant.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 19 - Le Petit Vampire 3D (2017)

Publié le 12 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Animation, Jeunesse, Allemagne, Hollande, UK, Danemark

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Le Petit Vampire (The Little Vampire 3D) :

Le clan de Rudolph (Rasmus Hardiker), un petit vampire semblant avoir 13 ans, est menacé par un chasseur maléfique, Rookery (Jim Carter). Jusqu'à ce que Rudolph fasse la connaissance de Tony (Amy Saville), un garçon américain du même âge que lui, en vacances en Europe centrale, et qui est passionné par tout ce qui est macabre : aussitôt, les deux nouveaux amis décident de mettre leurs talents en commun pour sauver les proches de Rudolph, avant qu'il ne soit trop tard...

Une adaptation animée des romans d'Angela Sommer-Bodenburg, qui tient en fait beaucoup plus du remake du film de 2000 (on en retrouve les grandes lignes, la vache-vampire, et Jim Carter + Alice Krige au doublage) que d'une adaptation à proprement parler des livres d'origine.

Et malheureusement, on se trouve ici dans un film animé assez quelconque, et plutôt limité, techniquement parlant : si les décors sont assez réussis, les personnages sont particulièrement lisses, la direction artistique peu mémorable, et l'animation, dans son ensemble, assez inégale et limitée selon les personnages et leur importance.

Au niveau histoire, c'est un peu la même chose, avec un script qui passe beaucoup trop de temps sur Rookery, le méchant, et sur son acolyte, et qui néglige de développer les vampires, leurs personnalités diverses, etc.

Résultat, comme tout cela se combine à beaucoup de poursuites et de slapstick, on se retrouve devant un film d'animation un peu raide, un peu vide, et à réserver aux plus jeunes.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 36 - 10x10 (2018)

Publié le 22 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Thriller, UK

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10x10 :

D'apparence ordinaire, Lewis (Luke Evans) est obsédé par l'idée de se venger de Cathy (Kelly Reilly) : il la kidnappe ainsi sur un parking, et la ramène chez lui, où il l'enferme dans une cellule isolée, et tente de lui faire avouer un secret qu'elle est la seule à connaître...

Un thriller anglais écrit par Noel Clarke (Mickey de Doctor Who, décidément un scénariste assez médiocre, cf The Anomaly et Storage 24), se déroulant quasi-intégralement entre les quatre murs d'une maison, voire entre ceux d'une cellule, et qui repose intégralement sur l'interprétation très solide de Luke Evans et de Kelly Reilly...

Et ça s'arrête plus ou moins là, puisque dans l'absolu, le tout manque cruellement de subtilité et de vraisemblance, comme par exemple dans la manière dont cette prisonnière d'1m65, les mains ligotées, parvient à plusieurs reprises à prendre physiquement le dessus sur son ravisseur d'1m85, et est régulièrement sur le point de s'échapper ou de le tuer, avant d'être reprise in extremis...

Une fois, ça passe ; deux fois, à la limite ; mais quand ça se répète à de multiples reprises jusqu'à la fin, ça coince.

La crédibilité n'est donc pas forcément le point fort du film, d'autant que l'on devine très rapidement les tenants et les aboutissants de l'intrigue, et de ses rebondissements tous très prévisibles (la porte du garage, un fusil de Tchekhov vraiment trop surligné)...

La grande explication des raisons de cet enlèvement, notamment, semble clairement conçue pour faire basculer le film, et faire changer le spectateur de camp ; elle arrive cependant bien trop tard, et la caractérisation pataude des personnages fait que le film a beau s'énerver à l'écran, avec du sang et des cris, ça laisse globalement de marbre.

Pas grand chose à retenir, donc, si ce n'est l'interprétation des deux acteurs principaux.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 39 - Darkness Rising (2017)

Publié le 23 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Drame

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Darkness Rising :

Hantée par un passé tragique, Madison (Tara Holt) décide de revisiter sa demeure natale, la veille de sa démolition, en compagnie de son petit ami (Bryce Johnson) et de sa cousine Izzy (Katrina Law). Mais rapidement, les fantômes du passé resurgissent, et le trio se trouve pris au piège des quatre murs de cette bâtisse...

Un film d'horreur indépendant apparemment sorti en salles (alors qu'il avait vraiment tout du DTV ou du téléfilm SyFy) et dont on pourrait dire qu'il a des idées (parfois même assez intéressantes), mais qu'il échoue à les mettre en œuvre de manière pertinente à l'écran.

Écrit par le scénariste de The Dyatlov Pass Incident (de Renny Harlin), et réalisé par un ancien de la série Death Valley, le film tente ainsi de jouer la carte de la subtilité au niveau de ses effets fantômatiques, et de développer un semblant de mythologie pas forcément désagréable... mais ça s'arrête là, puisque dans l'ensemble, le métrage se contente de virer à l'hystérie à mesure que son intrigue progresse.

Une hystérie d'autant plus problématique qu'elle repose sur Tara Holt, qui manque cruellement de charisme, surtout en comparaison de Katrina Law, qui se donne totalement à son personnage. Ajoutez à cela des idées sous-exploitées ou sous-développées, voire même mal mises en image (le champ de force), une introduction hors-sujet avec Ted Raimi, une écriture assez pataude (incroyable, le nombre de dialogues d'exposition placés dans la bouche de Holt et de Law), et on finit avec un film de maison hanté manquant de rigueur, de moyens, et qui finit par être très brouillon.

2.25/6 (dont 0.25 pour quelques effets sanglants assez réussis)

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 42 - Hostile (2017)

Publié le 24 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, France, Science-Fiction, Romance, Drame

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Hostile :

Dans un futur post-apocalyptique proche, Juliette (Brittany Ashworth) traverse les étendues désertiques au volant de son véhicule, à la recherche de provisions et de réserves, lorsqu'un accident la prend au piège sous son véhicule endommagé. Et tandis qu'elle tente de se dégager, et d'échapper aux créatures mutantes qui arpentent le désert la nuit, Juliette se souvient de sa vie d'avant, et de sa romance avec Jack (Grégori Fitoussi), un propriétaire de galerie d'art...

Un long-métrage post-apocalyptique et horrifique français, produit par Xavier Gens, réalisé par Mathieu Turi, et tourné en anglais, avec Brittany Ashworth (déjà aperçue dans The Crucifixion de Gens, et dans Accident Man) dans le rôle principal.

Et dans l'ensemble, c'est assez inégal, puisque articulé en deux récits parallèles, qui ne sont pas sans rappeler la structure des épisodes de Lost, et que ces deux récits sont assez déséquilibrés : le film passe ainsi énormément de temps sur ses flashbacks, pour établir la relation amoureuse de Jack & Juliette, et s'avère finalement assez léger en action et en tension.

Les moments survival sont présents, mais ils n'ont pas forcément l'impact nécessaire, puisqu'à chaque fois, on repart en flashbacks, et que c'est souvent assez basique de ce côté là.

Ajoutez à cela des créatures moins impressionnantes que sur l'affiche, et une fin "à twist" qui ne fonctionne pas vraiment, à la fois trop forcée, artificielle et prévisible pour être totalement sincère, et on se retrouve avec un film qui a de bonnes intentions, mais ne parvient pas à totalement les concrétiser, principalement à cause de son écriture.

Dommage.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 45 - Devil's Gate (2017)

Publié le 25 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Science-Fiction

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Devil's Gate (AKA Abduction - 2017) :

Lorsqu'une femme (Bridget Regan) et son enfant sont soudain portés disparus, les autorités de Devil's Gate, dans le Dakota du Nord, se mobilisent. Colt (Shawn Ashmore), l'adjoint du shérif Sheriff Gruenwell (Jonathan Frakes), part ainsi pour la ferme Pritchard en compagnie de l'agent Francis (Amanda Schull), du FBI, pour y interroger Jackson (Milo Ventimiglia), le mari de la disparue. Mais sur place, ils découvrent un Jackson paranoïaque et hostile, replié dans une ferme transformée en forteresse piégée, et terrorisé par une menace venue du ciel...

Un long-métrage hybride assez étrange, qui commence comme une sorte de film d'horreur basique (façon slasher) pour évoluer en thriller policier à base de famille déchirée, de mari violent et religieux, d'enfant disparu... puis on bascule, à la barre de la demi-heure, dans ce qui est une sorte d'épisode des X-files parlant d'abduction, d'hybridation, de clonage, de remplacement, de téléportation, et prenant la forme d'un siège dans une ferme attaquée par des extra-terrestres.

Un "épisode" au budget effets spéciaux plutôt bien exploité, puisque, tant sur le plan numérique qu'au niveau des effets pratiques, le tout s'avère plutôt convaincant, et bien au-dessus de la norme des sorties vidéos habituelles. Idem pour l'interprétation, toujours au minimum solide, voire même très bonne (Ventimiglia fait décidément un psychopathe très crédible... c'est inquiétant ^^).

On regrettera cependant que la dernière demi-heure du film manque un peu de rythme, mais la petite touche sanglante est surprenante, les créatures mémorables, et dans l'ensemble, bien que ça ne bénéficie pas forcément de l'aura d'un réalisateur "prestigieux" (ici, ce n'est "que" le réalisateur de seconde équipe de L'Armée des Morts, de 300 et du remake de The Thing), et que ça n'en ait pas le budget, je n'ai pas trouvé ça pas particulièrement pire (ou meilleur) qu'un film du genre d'Annihilation.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 55 - Cat's Eye (1985) & Darkside, les Contes de la Nuit Noire (1990)

Publié le 30 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Comédie, Anthologie, Thriller, Jeunesse, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Stephen King's Cat's Eye (1985) :

Les pérégrinations d'un chat errant et ses visions d'une fillette en détresse (Drew Barrymore) qui l'appelle à l'aide...

Film anthologique de 1985 réalisé par Lewis Teague, adaptant deux nouvelles de Stephen King (tirées de Danse Macabre), et un segment inédit là-aussi écrit par King.

- Quitters, Inc : Dick Morrison (James Woods) s’inscrit dans une clinique spécialisée, pour réussir à arrêter de fumer... mais les méthodes de ses interlocuteurs sont des plus particulières et brutales, et le moindre écart de conduite est sévèrement puni.

Un segment au ton semi-rigolard, qui se résume à James Woods en roue libre du début à la fin, pendant que de sinistres employés de Quitters Inc. tournent autour de sa fille (une Drew Barrymore vaguement grimée) et de son épouse. Avec une utilisation assez pertinente de "Every Breath You Take" de The Police.

Malheureusement, dans l'ensemble, le tout est trop peu sérieux pour vraiment fonctionner, et l'on est presque plus dans un Conte de la Crypte assez faiblard et dépourvu de surprises que dans quelque chose de tendu, de nerveux ou d'inquiétant. Et puis la conclusion est vraiment plate et insipide.

- The Ledge : Tombé entre les mains de Cressner (Kenneth McMillan), un criminel d'Atlantic City avec l'épouse duquel il tentait de s'enfuir, Johnny Norris (Robert Hays), un joueur de tennis, se voit contraint de faire le tour d'un immeuble en marchant sur une corniche, s'il veut rester en vie.

Plus sobre et mesuré dans son interprétation (du moins, en ce qui concerne Hays, puisque McMillan en fait trois tonnes en gangster parieur invétéré), mais aussi plus tendu et direct dans son déroulement. Ce qui n'empêche pas une bonne dose d'humour noir à chaque fois que Cressner tente de faire tomber Norris.

Là aussi, on a vraiment l'impression d'un Conte de la Crypte, mais cette fois-ci, ça fonctionne nettement mieux.

- General : Terrorisée par un lutin maléfique décidé à lui dérober son souffle lorsqu'elle dort, Amanda (Drew Barrymore) ne peut compter que sur Général, son chat errant récemment adopté, pour la protéger durant la nuit...

Là, on est clairement plus dans un segment façon film fantastique pour enfants, avec un troll des plus réussis, qui se bat en duel singulier contre le chat de Drew Barrymore. Les effets sont plutôt convaincants pour l'époque, le troll a une bonne trogne et est joliment expressif, et si l'on pourra regretter la mère au jeu un peu forcé, dans l'ensemble, ça se regarde, notamment si l'on a un certain faible pour tout ce qui est récit parlant du Petit Peuple.

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Une anthologie globalement assez quelconque, un peu trop axée sur des histoires basiques, manquant de punch, manquant de noirceur, et bien trop légères pour leur propre bien. Des récits jamais particulièrement transcendés par l'écriture ou la réalisation, et souvent traités de manière assez caricaturale, ainsi qu'illustrés par une musique électronique très datée d'Alan Silvestri (qui va jusqu'à donner un thème héroïque assez kitsch au félin !).

Cela dit, ça se regarde gentiment, et il faut tout de même saluer le félin (et son dresseur), tant l'animal est expressif, naturel et convaincant à chacune de ses apparitions.

2.5/6

Darkside, les Contes de la Nuit Noire (Tales from the Darkside : The Movie - 1990) :

Anthologie adaptée de la série télévisée du même nom, considérée par certains comme le véritable troisième volet de la saga Creepshow, elle aussi supervisée par George Romero et Stephen King. On retrouve donc ici le format anthologie horrifique, avec trois segments réalisés par John Harrison, liés par un vague fil rouge, pour une qualité globale assez inégale.

- Fil rouge : Betty (Debbie Harry), une femme bien sous tous rapports, rentre chez elle pour préparer à dîner pour ses invités. Mais le dîner de cette sorcière - un jeune garçon en cage (Matthew Lawrence) - n'est pas décidé à se laisser faire, et il tente de distraire sa geôlière en lui racontant des histoires macabres...

Les 1001 nuits de Shéhérazade revues à la sauce Hansel & Gretel, avec un garçon plutôt juste, et une Debbie Harry plutôt moyenne. RAS.

- Lot 249 : la rivalité entre plusieurs étudiants en histoire (Steve Buscemi, Christian Slater, Robert Sedgwick, Julianne Moore) prend un tour des plus sinistres lorsque l'un d'entre eux ramène une momie égyptienne à la vie, afin de se débarrasser de ses ennemis...

Un segment adapté d'Arthur Conan Doyle par Michael McDowell, et qui bénéficie d'une distribution remarquable.

Ça s'arrête un peu là, malheureusement, puisque hormis son atmosphère pas désagréable, le tout s'avère un peu trop fauché (la momie fait un peu trop latex, les meurtres sont un peu cheap, les transitions façon balayage de l'écran sont inutiles), le rythme est un peu trop nonchalant, les personnages un peu trop antipathiques, et le grand final manque du punch qu'il aurait dû avoir, à la fois de par sa structure, mais aussi à cause de problèmes de ton (la momie découpée au couteau électrique, c'est un peu grotesque).

- Cat From Hell : un tueur à gages (David Johansen) est engagé par un vieil homme (William Hickey) pour tuer un chat qui hante sa demeure, et est déjà responsable de la mort de sa sœur, de son majordome et d'une amie.

Alors je n'ai jamais vu la série d'origine, mais si le ton y était le même que dans ce segment écrit par Romero, et adapté de Stephen King, alors ce n'est pas plus mal ainsi. Je n'ai tout simplement pas du tout accroché à cette farce grotesque, forcée et surjouée, à la réalisation assez laide, à la photographie guère meilleure (les immondes filtres bleus dans les flashbacks), et au final à la fois sanglant, ridicule et amusant.

C'est bien simple, sans cette fin (qui donne un autre sens au dicton "avoir un chat dans la gorge" ^^), j'aurais mis un zéro pointé à cette histoire.

- Lover's Vow : un artiste à la dérive (James Remar) assiste au meurtre d'un homme par une gargouille difforme, qui lui fait jurer de ne pas parler de ce qu'il a vu, en échange de sa vie. Il accepte, et rencontre bientôt la séduisante Carola (Rae Dawn Chong), une jeune femme qui lui apporte amour, succès et bonheur... jusqu'à un certain point. 

Une jolie ambiance, une scène de sexe totalement gratuite, un Remar qui se donne à fond, et une métamorphose sanglante à souhait... bref, de quoi donner le meilleur segment du tout, et (presque) un bon récit.

Presque, car malheureusement, le récit est un peu longuet (car vraiment transparent de bout en bout, et avec une ellipse de 10 ans assez moyenne), et le design de la gargouille, vraiment caricatural et cartoony, fait que l'on ne peut pas prendre un seul instant au sérieux toutes les scènes où elle apparaît... ce qui est regrettable, puisque le grand final est censé être ultra-sérieux et dramatique, et que la gargouille y tient une place de choix.

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En résumé, une anthologie assez médiocre, qui a certes la chance d'avoir une distribution des plus honorables et des effets spéciaux de KNB, mais qui souffre de récits faiblards, au style hésitant, et de choix artistiques très discutables. Un bon gros bof, en somme.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #807 : Mariage à Long Island (2018)

Publié le 22 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Mariage à Long Island (The Week Of) :

Kenny Lustig (Adam Sandler), un petit salarié juif, et Kirby Cordice (Chris Rock), prestigieux chirurgien afro-américain, n'ont rien en commun... sauf leurs enfants respectifs, qui vont se marier ensemble. Les deux hommes n'ont plus qu'une semaine pour organiser le tout, ce qui est plus facile à dire qu'à faire...

Je suis généralement assez tolérant et client des productions Happy Madison, y compris celles produites spécialement pour Netflix, malgré leurs nombreux défauts.

Mais là, avec ce métrage écrit et réalisé par Robert Smigel (et co-écrit par Adam Sandler), j'ai vraiment eu du mal.

Deux heures nonchalantes, filmées à la caméra portée naturaliste, sans réelle structure ni réels gags, mais simplement un film qui suit la dernière semaine de préparatifs d'un mariage, avec famille envahissante, maison surpeuplée façon Noël des Griswold, interprétation semi-sobre, accents du New Jersey, quelques visages familiers (Rachel Dratch, Steve Buscemi) et un ou deux moments "émotion" vers la fin (trop évidents et forcés pour vraiment fonctionner).

Rien de vraiment mémorable, rien de vraiment passionnant, rien de vraiment drôle (à part une scène ou deux qui font sourire), et dans l'ensemble, une production qui semble constamment en pilotage automatique, ce qui en fait probablement le métrage Sandler le plus faible de tout le catalogue Netflix (paradoxalement, si le film a reçu un accueil très hostile des critiques, comme souvent, certains trouvent que c'est au contraire le meilleur film Happy Madison depuis une dizaine d'années...)

1.75/6 (et comme à chaque fois, ça aurait été nettement meilleur avec une demi-heure en moins)

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Un film, un jour (ou presque) #915 : Dance Movie (2009)

Publié le 11 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Dance Movie (Dance Flick) :

Lorsqu'elle arrive dans son nouveau lycée artistique, Megan (Shoshana Bush), une apprentie-danseuse coincée et traumatisée par la mort de sa mère, se rapproche rapidement de Thomas (Damon Wayans Jr.), danseur urbain nonchalant, et de sa soeur Charity (Essence Atkins)...

Énième parodie made in Wayans Brothers, qui appliquent ici la formule Scary Movie aux films de danse et autres comédies musicales, pour un résultat... prévisible.

Disons que dès la première scène (une dance battle entre deux crews, au cours de laquelle Wayans lève la jambe et urine littéralement sur ses adversaires), le ton est donné, et inscrit directement le film dans la continuité du pire des Wayans.

D'autant que l'immense majorité des gags et des parodies est téléphonée et sans inspiration : on a souvent l'impression que les Wayans, à l'instar des parodies façon Friedberg et Seltzer, ont écrit leur film en pilotage automatique, se contentant d'aligner des références et des clins d’œil assez lourd à tout ce qui passait devant leurs yeux.

En vrac, on a ainsi des parodies de Footloose, de Save the Last Dance, de Ray (?), des Sexy Dance, de Flashdance, d'Il était une fois (?), de High School Musical, de Fame, de Twilight, d'Hairspray, de Black Snake Moan (?), etc, etc, etc.... des parodies (y compris musicales) trop souvent plates, creuses, éventées, surjouées, aléatoires, et qui tombent totalement à plat.

Ne reste alors, pour sauver un peu les meubles, que quelques moments amusants, et l'énergie de tout le clan Wayans : autant dire que l'intérêt global du métrage est limité, et qu'on oublie le tout à l'instant même où le film se termine...

1/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (10)

Publié le 27 Août 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x17 - The Disease :

Mouais.

Un épisode centré sur Harry Kim, généralement, ça n'augure pas de grandes choses, malgré les efforts de Garrett Wang.

Ici, ce cher Harry tombe amoureux d'une charmante extraterrestre (Musetta Vander) appartenant à une race xénophobe, et entretient avec elle, en secret, une relation amoureuse torride pendant un long moment, alors que les deux équipages collaborent sur des répartions complexes.

Une grosse métaphore un peu pataude assimilant l'amour à une maladie puisque non seulement Harry tombe malade (il se met à luire parce qu'il est amoureux - deuxième niveau de métaphore pataude !), mais le Voyager est lui-aussi contaminé par un parasite extraterrestre, contracté au contact des aliens.

Alors dans l'absolu, pourquoi pas : bien qu'Harry Kim ne soit pas la première personne qui vienne à l'esprit lorsque l'on dit "relation amoureuse torride" et que cet épisode semble faire volontairement l'impasse sur tous les cas précédents de relations membre d'équipage/alien de l'univers de Star Trek (Voyager y compris) pour placer Harry en position de martyr face à une Janeway inflexible et froide ("qui applique le règlement à la lettre"), un tel épisode aurait pu être, dans un univers parfait, l'occasion d'apporter un peu de changement à la série : intégrer Musetta à l'équipage de manière plus permanente, développer Harry au travers de sa relation, voire même lui donner une vie maritale, etc...

Mais non, on est dans Voyager, et le mot d'ordre, c'est "reboot à la fin de chaque épisode".

Dont acte : les scénaristes rajoutent une vague histoire de mouvement séparatiste et de sabotage (ça ne fonctionne pas vraiment, car la supposée xénophobie des aliens n'est jamais vraiment tangible), et voilà, le couple se sépare de manière tragique à la fin de l'épisode, et tout revient à la normale.

Comme je le disais un peu plus haut... mouais.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (11)

Publié le 3 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x18 - Course Oblivion :

Suite directe de l'épisode Demon, qui voyait une substance étrange dupliquer tout l'équipage du Voyager. Et bien là, apparemment, cette substance a même dupliqué le Voyager en lui-même, et cette équipage de clone navigue à son bord depuis tout ce temps, persuadés d'être le véritable Voyager et son équipage original.

Le postulat de départ est assez intéressant, l'écriture (de Fuller) plutôt convaincante, et tous les personnages semblent plus vivants et crédibles... ce qui est particulièrement frustrant, puisqu'ils finissent tous par mourir.

C'est probablement en partie pour cela que cet épisode polarise grandement la fanbase : outre les quelques raccourcis scénaristiques, le tout souligne tout de même le fait que pour avoir des développements intéressants des personnages principaux de Voyager (ici, le mariage de B'el et Paris), il faut attendre d'avoir affaire à leurs clones, qui sont immédiatement sacrifiés sur l'autel du reboot hebdomadaire.

C'est assez dommage, symptomatique de la série, mais heureusement, ça ne nuit pas vraiment à l'épisode, qui reste relativement prenant.

 

5x19 - The Fight :

Arf, un épisode particulièrement bordélique et soporifique, avec un Voyager échoué dans une région spatiale destructrice, et qui ne peut s'en échapper que grâce à l'aide de Chakotay, en contact avec les aliens autochtones qui, malheureusement, ne peuvent lui parler qu'en le rendant fou.

C'est donc un épisode centré sur Chakotay, qui apparemment est un grand fan de boxe (au bout de cinq saisons, on découvre encore des trucs de ce style, ce qui montre bien à quel point le développement des personnages secondaires est inexistant dans ce show), et dont la folie héréditaire se manifeste sous la forme d'un match contre un alien générique, avec Boothby en lieu et place du Mickey de Rocky.

Alors non seulement le tout est assez bordélique (tant visuellement que scénaristiquement, ou même du point de vue de l'illustration sonore), mais en plus, on a régulièrement l'impression d'assister à une repompe du Temple Céleste de Deep Space Nine, en plus décousu, et en nettement moins intéressant et pertinent, tant la plupart des pistes de développement amenées par le script finissent par être noyées sous la médiocrité de l'ensemble.

Un très gros bof, donc.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 114 - Ghostwatch (1992)

Publié le 30 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Documentaire, Télévision, BBC

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Ghostwatch :

Un téléfilm spécial d'Halloween made in BBC, inspiré par la hantise d'Enfield (voire aussi La Hantise d'Enfield et The Conjuring 2), et qui enterre en 90 minutes non seulement bon nombre de fictions d'horreur aux sujets similaires (dont les deux titres mentionnés plus haut), mais aussi et surtout tous les Ghost Hunters/Ghost Adventures et autres shows supposément réels que l'on a toutes les semaines sur les chaînes anglo-saxonnes.

Le concept est très familier : une émission tv d'investigateurs du paranormal, qui vont enquêter sur une affaire de poltergeist, en duplex avec la famille, pendant que le présentateur interroge des invités et commente les images en direct avec des spécialistes, depuis son plateau.

C'est présenté comme réel, et à l'époque, ça a fait sensation en Angleterre car personne n'avait compris que c'était de la fiction (malgré des effets de réalisation clairement mis en scène, et certaines actrices assez... hum... inégales), au point d'obliger la BBC à bannir le programme de son antenne pendant au moins 10 ans suite à plusieurs dizaines de milliers d'appels inquiets de spectateurs.

Et effectivement, c'est prenant et efficace de bout en bout, grâce à une présentation globalement naturelle et réaliste pour l'époque et pour la chaîne (à un ou deux moments près).

Alors il est sûr qu'avec du recul, et en sachant d'avance que c'est une fiction, on risque de sourire un peu devant certaines scènes, ou devant le final grandiloquent, qui se débarrasse de son réalisme pour partir dans une fiction surnaturelle spectaculaire.

Mais honnêtement, ça marche tout de même du tonnerre durant la majorité du métrage, et ça met à l'amende une grande partie des documenteurs surnaturels de ces dernières années.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 120 - Dead Air (2009) & L'Emprise (1982)

Publié le 1 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Thriller

Halloween, c'est terminé, et jusqu'à la fin de la semaine, on achève l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme la fin de ce marathon de cinéma fantastique et d'horreur qui a duré un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Dead Air :

Lorsqu'une attaque terroriste moyen-orientale voit la contamination des USA par un gaz toxique transformant les gens en psychopathes, Logan Burnhardt (Bill Moseley) et ses collègues tentent de survivre, cloîtrés dans les locaux de leur radio, alors que terroristes et victimes du gaz s'efforcent d'y pénétrer...

Ce DTV (qui rappelle un peu Pontypool) réalisé (et interprété) par Corbin Bernsen, n'est pas forcément désagréable à suivre, mais il souffre d'un propos super lourdingue, d'une musique de Mike Post gentiment datée (les passages arabisants sont assez risibles), et d'un manque de moyens flagrants, qui n'aide pas une distribution assez inégale (Patricia Tallman, qui a l'habitude des zombies, est impeccable, mais Moseley oscille entre le médiocre et l'acceptable, selon les scènes).

Pas vraiment de quoi se relever la nuit, mais ça aurait pu être pire.

Un tout petit 3/6

L'Emprise (The Entity) :

Attaquée et violée par une force invisible, Carla (Barbara Hershey), une mère célibataire, se tourne vers le Dr. Sneiderman (Ron Silver) pour avoir de l'aide. Mais lorsque celui-ci, persuadé que cette situation n'est que psychologique, découvre que le phénomène est bien réel, il n'a qu'une option : demander l'assistance de spécialistes en parapsychologie, pour tenter de vaincre cet esprit malfaisant...

"L'un des 10 films les plus effrayants de tous les temps", dixit Scorsese. Mouais.

Non, mais entre la rythmique à la guitare électrique lors de chaque manifestation de l'entité, la différence d'âge moyennement crédible entre la mère et le fils, les caméras qui penchent dans tous les sens pendant la première heure, une seconde heure bavarde et sans intérêt, qui casse toute l'atmosphère et la "réalité" du métrage à base de pseudo-parapsychologie même pas digne d'un Ghostbusters, et une fin bancale façon blockbuster... j'ai trouvé le tout assez ridicule, pour être franc.

2.25/6 (pour l'interprétation de Hershey, et pour quelques effets réussis)

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Un film, un jour (ou presque) #418 : Comme des Bêtes (2016)

Publié le 22 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Animation, Comédie, Illumination

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Comme des Bêtes (The Secret Life of Pets) :

Max (Louis C.K.), un Jack Russell, voit son quotidien new-yorkais très confortable être soudain chamboulé par l'arrivée de Duke (Eric Stonestreet), un énorme chien adopté dans une fourrière. Rapidement, l'opposition entre les deux canins est cependant mise de côté lorsqu'ils se trouvent confrontés, aux côtés de tous leurs amis (Bobby Moynihan, Lake Bell, Jenny Slate, Albert Brooks, Tara Strong, Chris Renaud, Hannibal Buress), à Snowball (Kevin Hart), un lapin nain psychopathe et rebelle qui dirige un mouvement de rebellion d'anciens animaux domestiques vivant désormais dans les égoûts.

Un film d'animation signé Illumination Entertainment (les créateurs de Moi, Moche et Méchant et des Minions), et auquel je n'ai absolument rien à reprocher sur un plan technique : c'est coloré, dynamique, drôle, c'est bien animé, les personnages ont tous des bouilles attachantes... bref, aucun problème sur ce plan-là.

À l'identique, le doublage est compétent (cela dit, j'ai eu un peu de mal avec Kevin Hart en antagoniste, tant il est omniprésent et envahissant, que la voix de Hart est immédiatement identifiable, et fait qu'on a tendance à le voir lui, plutôt que son personnage), et la bande originale de Desplat est adéquate (bien que très peu mémorable).

En résumé, donc, le métrage est assez sympathique pour ce qu'il est : une histoire de chiens et de chats qui se promènent, une sorte de Ferris Bueller animalier... et c'est tout.

C'est bien là mon problème avec ce Comme des bêtes : son scénario s'avère trop basique, trop classique, et beaucoup trop calibré et générique pour rester dans les mémoires, ou pour fonctionner d'un point de vue émotionnel (comme le font les meilleurs Pixars) ; et parallèlement, il manque un peu trop de punch, de folie et de gags originaux pour se démarquer du tout venant des productions Dreamworks et compagnie.

Une succession de vignettes pas désagréable, mais un peu creuse et anecdotique, et qui, c'est le plus embêtant, ne parvient jamais à être aussi amusante que pouvait l'être la bande annonce initiale.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #537 : Paganini, le Violon du Diable (2013)

Publié le 15 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Histoire, Biographie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Paganini, le Violon du Diable (The Devil's Violonist) :

En 1830, au sommet de sa carrière, Paganini (David Garrett) est une superstar passant de scandales en scandales, sous l'influence de son imprésario, le diabolique Urbani (Jared Harris), qui manipule l'opinion publique comme personne. Jusqu'au jour où le violoniste arrive à Londres pour s'y produire, et loge chez John Watson (Christian McKay) : là, Paganini s'éprend de la fille de Watson, Charlotte (Andrea Deck), une jeune chanteuse à la voix d'or qui va bouleverser à jamais la carrière et la vie du virtuose...

Biopic pseudo-historique façon Amadeus, décrivant une période de la vie de Paganini, interprété ici par David Garrett, un violoniste-star de renom. Et ce choix de casting est assez logique, tous comptes faits, compte tenu de l'orientation du film : ici, Paganini est représenté comme une rock-star de son temps, avec groupie, drogue, sexe, solos de violon déchaînés et crises de conscience... donc choisir une rock-star de la musique classique actuelle pour l'interpréter, c'est assez cohérent.

D'autant plus logique que lors des séquences musicales de ce film, Garrett est impressionnant, et crédible de bout en bout. Dommage alors qu'il n'ait pas une once de charisme ou de présence lorsqu'il s'agit de jouer la comédie : malgré ses efforts, le personnage de Paganini est inexistant dès qu'il ne joue pas de son instrument, ce qui tire irrémédiablement vers le bas ce métrage, au script déjà assez vacillant.

Toute aussi vacillante, l'illustration musicale globale (la bande originale n'a pas grande logique ni cohérence), et la manière dont la majorité des personnages est écrite et interprétée : il y aurait pu avoir quelque chose de vraiment fascinant derrière l'idée qu'Urbani, peut-être, était véritablement le Diable, tentant de corrompre Paganini et ses auditeurs. Certes, cela aurait fait basculer le film dans quelque chose de plus surnaturel, mais ici, c'est une idée à peine effleurée : trop pour laisser le tout à l'état d'ébauche, et pas assez pour convaincre.

En résumé, le film est esthétiquement réussi, musicalement convaincant, mais son script est trop brouillon et superficiel, son lead pas assez charismatique, et le tout finit par manquer de direction et de cohérence. Dommage.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #529 : Brother Nature (2016)

Publié le 5 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, SNL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Brother Nature :

Politicien ambitieux sur le point de se présenter pour un poste au Congrès américain, Roger (Taran Killam) va passer de brèves vacances en compagnie de sa compagne Gwen (Gillian Jacobs) dans le chalet lacustre familial de cette dernière. Là, il rencontre la famille nombreuse et excentrique de Gwen, notamment Todd (Bobby Moynihan), un animateur de camp de vacances exubérant et envahissant bien décidé à faire de Roger son meilleur ami, coûte que coûte.

Une comédie américaine estampillée SNL, produite par Lorne Michaels, et mettant en scène plusieurs membres du cast du SNL (Killam, Moynihan, Kenan Thompson, Aidy Bryant), ainsi qu'un bon paquet d'acteurs et actrices au capital sympathie certain (Gillian Jacobs, Rita Wilson, Bill Pullman, Kumail Nanjiani, Rachael Harris, David Wain...).

Seul problème : non seulement le métrage est assez dérivatif et convenu (la configuration "mec coincé et sérieux + petit gros saoûlant et envahissant mais qui a bon fond" est très classique, on pense notamment aux films de John Candy, cf The Great Outdoors), mais en plus, si Moynihan tient bien son personnage de trublion fatigant, Killam s'avère malheureusement trop terne pour faire un protagoniste intéressant.

Un film qui manque d'humour percutant, qui est trop calibré et basique pour son propre bien, et qui finit par lasser.

2/6 (pour la distribution)

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Un film, un jour (ou presque) #540 : L'Appel du Devoir (2015)

Publié le 20 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, PixL, Review, Télévision, Thriller, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

​L'Appel du Devoir (When Duty Calls) :

Jeunes mariés, Ellie (Daniella Monet) et Martin (Kelly Blatz) sont contraints de s'installer chez les parents d'Ellie (Judd Nelson & Daphne Zuniga) lorsque leurs deux carrières - lui est enseignant, elle est officier de police - se retrouvent au point mort. Là, dans l'espoir de se rapprocher du bureau du shérif, Ellie finit par rejoindre un programme bénévole de surveillance du voisinage, tandis que Martin décroche un poste à l'autre bout du pays. Et lorsque Ellie est confrontée à une série de cambriolages énigmatiques, la jeune femme doit choisir entre sa vocation professionnelle et son couple...

Un téléfilm PiXL particulièrement maladroit et bancal, qui commence par bâcler 25 minutes de mise en place et d'exposition, en les condensant en moins de 4 minutes : on a donc l'impression d'assister à un "précédemment dans...", comme on peut en voir dans les séries tv, sauf qu'ici, c'est supposé nous permettre de nous attacher aux personnages et à leur vie.

Raté, donc, malgré une distribution qui n'est pas désagréable (Monet est toujours très attachante, Blatz et Judd Nelson sont efficaces, idem pour une Olivia d'Abo enfin moins collagénée, Stanley de The Office est sympathique, et Daphne Zuniga... je ne suis pas sûr de ce qu'elle fait, mais elle est présente).

Et ensuite, le film adopte un ton jamais vraiment convaincant, à mi-chemin entre le drame policier et la comédie télévisée, avec énormément de sous-intrigues qui n'apportent rien (le père dépressif, la mère malade, le fils du garagiste, la carrière de Blatz, etc), et une intrigue principale cousue de fil blanc (il n'y a pas le moindre suspense quand aux responsables de la vague de cambriolages, on nous les montre dès le début).

Bref, on a l'impression d'un brouillon de script jamais vraiment finalisé, un peu décousu et plat, et en fin de compte, on ne retient absolument rien de ce métrage.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2016 - 08 - La Promesse de Noël (2016)

Publié le 4 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Promesse de Noël (The Mistletoe Promise) :

Lorsqu'ils se croisent dans un centre commercial, Elise (Jaime King) et Nicholas (Luke Macfarlane) découvrent qu'ils ont un point commun : ils détestent les fêtes de Noël, suite à de mauvaises expériences à cette période de l'année. Pour éviter la folie des Fêtes et l'insistance de leurs proches, Elise et Nicholas décident alors, sur un coup de tête, d'élaborer un contrat et de faire semblant d'être en couple, et ce jusqu'à Noël. Mais à mesure qu'ils apprennent à se connaître, les deux cadres se rapprochent, et redécouvrent les joies des fêtes de fin d'année.

Je l'ai déjà dit l'année dernière, je crois, mais le problème des téléfilms Hallmark, c'est qu'ils reposent en grande partie sur l'alchimie de leurs couples principaux. Si le couple ne fonctionne pas, c'est quasiment toujours rédhibitoire. Et ici, ça ne fonctionne pas.

Pas tant du côté de Luke Macfarlane, qui n'est pas désagréable dans son rôle, mais bien de celui de Jaime King, qui est ici totalement hors-sujet en tant qu'héroïne de comédie romantique festive : froide, distante, maigre, sur-maquillée, avec un chignon et des vêtements ultra-stricts, elle ne dégage aucune chaleur, aucune alchimie avec son partenaire de jeu, et aurait été nettement plus à sa place dans un rôle d'antagoniste et de rivale, que dans celui de l'héroïne. D'autant qu'en prime, elle ne joue pas forcément très bien, çà et là.

Et comme en plus le récit (apparemment adapté très librement d'un roman) est balisé au possible, régulièrement bâclé, et tout sauf mémorable (en plus d'être un peu cheap dans sa mise en images - la fausse neige calamiteuse, l'éclairage de certaines scènes, la post-synchro et son mixage audio, etc)...

1.5/6

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Catch Review : WWE NXT Takeover : Toronto - 19/11/2016

Publié le 26 Novembre 2016 par Lurdo dans WWE, NXT, Catch, Review

La veille du Survivor Series mythique de la WWE, la franchise secondaire de la compagnie de Vince avait son propre PPV, en terre là-aussi particulièrement conquise.

NXT Takeover - Toronto :

- Énorme ovation pour Roode, qui a droit à un choeur d'une cinquantaine de personnes pour chanter son thème.

- Tye Dillinger, lui aussi du pays, et lui aussi ovationné par son public.

- Bobby Roode vs Tye Dillinger. Une belle intensité, et un public motivé, pour un match solide et méthodique, sans plus.

- Dusty Rhodes Tag Team Classic Tournament Finals - Authors of Pain vs TM61. Deux high-flyers australiens contre deux colosses coachés par Paul Ellering (qui passe le match dans une cage suspendue au dessus du ring, comme au bon vieux temps). Un tag match assez basique, pas vraiment mémorable, mais sans rien de honteux.

- The Revival vs #DIY (Gargano & Ciampa), 2 out of 3 falls, NXT tag titles. Second tag match, nettement plus nerveux, avec un niveau nettement supérieur, et un rythme nettement plus élevé. Un très bon affrontement, et les trois ou quatre dernières minutes étaient épiques, surtout vu le public déchaîné.

- Asuka vs Mickie James, NXT Women's Title. Mickie, toujours en forme, et surtout, toujours aussi talentueuse dans le ring. Je ne serais pas surpris de la revoir de manière plus permanente à la WWE, dans un futur proche. Un très bon match, avec deux athlètes qui en ressortent grandies.

- Joe vs Shinsuke Nakamura, NXT Title. Nakamura qui se paye une demi douzaine de violonistes plus ou moins motivés pour son entrée, c'est toujours amusant. Un match assez brutal, comme d'habitude, mais avec un no-selling de Nakamura assez agaçant pendant la moitié du match, après que Joe ait passé cinq minutes à travailler sa jambe. Et les commentateurs de tenter de camoufler ce no-selling d'une manière bancale... "c'est l'adrénaline"... mwé.

Dans l'ensemble, un show plutôt satisfaisant, qui valait surtout pour son tag match de championnat, et pour son match féminin. À noter une réalisation totalement aux fraises, avec des gros plans forcés et moches sur le public, de manière totalement aléatoire.

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