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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "the orville"

Un film, un jour (ou presque) #343 : Get A Job (2016)

Publié le 21 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Get A Job :

Will (Miles Teller), sa petite amie Jillian (Anna Kendrick) et tous leurs amis stoners (Christopher Mintz-Plasse, Nicholas Braun, Brandon T. Jackson) viennent de finir leurs études : désormais, ils doivent se confronter au monde du travail... ce qui est plus facile à dire qu'à faire. D'autant que Roger (Bryan Cranston), le père businessman de Will, vient lui aussi de perdre son poste à cause de son âge...

Une comédie rythmée, mais brouillonne et qui peine à trouver ses marques, sur une génération de glandeurs qui se croient spéciaux, et sont en fait totalement ordinaires et insipides.

Du moins, c'est dans cette direction que le film semble parfois se diriger ; à d'autres moments, il semble parfaitement content d'être une stoner comedy basique et graveleuse, avec une Cameron Richardson qui se met topless dans un rôle ingrat de strip-teaseuse au grand coeur ; à d'autres encore, il se contente d'être un film sur la crise (professionnelle) de la quarantaine de Cranston ; ou encore une comédie de bureau comme tant d'autres, peuplée de seconds rôles très sympathiques (Alison Brie, Greg Germann, Jorge Garcia, John C. McGinley, Marcia Gay Harden, Bruce Davison) mais finalement sous-exploités.

Et puis il se finit sur une conclusion finalement assez "appropriée" à la génération mise en scène, confortée dans ses opinions : "oui, tu as raison de te croire spécial, tu l'es, et le monde du travail ne te mérite pas, toi et ton génie, trouve ton propre chemin et f**k the world !".

Guère surprenant d'apprendre alors que ce métrage a été tourné en 2012, et est resté quatre ans sur le banc de touche avant de sortir enfin en salles et en VOD.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #438 : La Légende de Manolo (2014)

Publié le 27 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Animation, Musical, Review, Musique, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Légende de Manolo (The Book of Life) :

Dans la ville mexicaine de San Angel, Manolo (Diego Luna) et Joaquin (Channing Tatum) ont grandi avec la belle Maria (Zoe Saldana), dont ils sont tous deux épris. Manolo est fils de matador, mais plutôt que de suivre la tradition familiale, il préfèrerait passer son temps à chanter et à jouer de la guitare ; Joaquin, lui, est devenu militaire, et un héros de son peuple. Mais lorsque le maléfique Chakal menace la ville, les deux hommes se trouvent pris au coeur de ce conflit ; d'autant que Xibalba (Ron Perlman) et La Muerte (Kate Del Castillo), deux déités querelleuses, ont fait de leur triangle amoureux l'objet d'un pari céleste...

Un long-métrage animé produit par Guillermo Del Toro, pas désagréable, mais au fond assez basique, pas forcément compensé par une forme souffrant de problèmes très clairs à mes yeux.

Déjà, le character design et la direction artistique globale sont très tranchés, et peuvent laisser de marbre : ce fut globalement le cas pour moi, du moins jusqu'à ce que le film s'énerve un peu, et visite l'Au-Delà, dans sa seconde moitié.

Et on touche là à l'autre problème du film : son rythme et sa structure, très très inégaux.

Toute la première partie est ainsi assez générique, pas aidée par des chansons modernes revisitées à la sauce mexicaine, et par un artifice de narration tout simplement inutile ; la seconde moitié tient nettement plus la route, et est plus mouvementée/divertissante, mais c'est franchement un peu tard.

En l'état, un métrage assez moyen, surtout si l'on n'accroche pas trop à la direction artistique.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 11 - La Forêt (2016)

Publié le 24 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Forêt (The Forest) :

Lorsque Jess, sa soeur jumelle vivant au Japon, cesse de donner de ses nouvelles, Sara (Natalie Dormer) est bien décidée à découvrir ce qui lui est arrivé. Persuadée qu'elle est toujours en vie, Sara part alors pour le Japon, où elle apprend que Jess a disparu dans la forêt maudite d'Aokigahara, lieu de tous les suicides et de tous les mauvais esprits. Accompagnée par Aiden (Taylor Kinney), un autre occidental vivant en terre nippone, elle s'enfonce donc dans ces bois sinistres, à la recherche de sa soeur...

Un film produit et conçu par David Goyer (avec trois autres scénaristes. Trois !) après qu'il ait découvert l'existence de la forêt d'Aokigahara en lisant sa page Wikipedia, ce qui en dit long sur la genèse du projet.

Mais bon, de toute façon, ça ne change pas grand chose au résultat final : on a en effet constamment l'impression, en regardant ce métrage, de faire un saut dans le passé, dix ou quinze ans en arrière, quand c'était la grande mode des remakes américains médiocres et estampillés j-horror.

Résultat : on se paie ici tous les clichés de l'Américaine qui arrive en Asie (enfin, en Serbie, là où a été tourné le plus gros du film), découvre les traditions exotiques et bizarres du pays, et est confrontée à des phénomènes surnaturels inexplicables.

Le tout façon "les scénaristes ont lu la page wiki et ont vu un reportage sensationnaliste, dont ils intègrent les anecdotes au script", mis en image de manière ultra-insipide et plate (les jump-scares sont anémiques et prévisibles au possible), sans le moindre frisson au rendez-vous, et avec une héroïne ignorante, pas très maligne, et assez agaçante (malgré la sympathique Natalie Dormer dans le rôle principal).

Un bon gros flop qui arrive une décennie trop tard, qui n'a rien appris de ses aînés, et qui n'a pas grand intérêt.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 16 - Cabin Fever (2016)

Publié le 26 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Cabin Fever :

Une bande d'étudiants arrive dans un chalet en pleine forêt, sans savoir que la région est contaminée par un virus nécrosant qui va bientôt les décimer un à un...

Le premier Cabin Fever ne s'était fait remarquer, en 2002, que pour sa nature bancale, à moitié film d'horreur gore au concept fort, et à moitié comédie noire et absurde, avec bon nombre de scènes qui n'avaient pas grand sens. Le problème étant, à l'époque, que le film n'était paradoxalement pas assez drôle, pas assez absurde, pas assez gore et pas assez effrayant/tendu pour convaincre, quelle que soit la catégorie.

Néanmoins, la recette très particulière du métrage, et le sens très prononcé du buzz d'Eli Roth, avaient fait que le film avait connu son petit succès, visiblement suffisant pour lancer un remake quatorze ans plus tard.

Et là, on se demande vraiment "pourquoi ?", vu que ce remake est tourné à partir du même script, utilise bon nombre des mêmes angles de caméra et des mêmes scènes, et, pour faire simple, est une photocopie de l'original. Mais une photocopie délavée, avec une distribution encore plus insipide, un humour absurde encore moins présent, du gore à peine plus appuyé, une réalisation encore plus laborieuse, et un rythme encore plus médiocre.

C'est donc totalement redondant et superflu, et totalement dénué du moindre intérêt intrinsèque.

Quant à l'hommage à The Shining, en ouverture, il fait plus pitié qu'autre chose.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 17 - Dummie la Momie 2 : Dummie et le Sphinx de Shakaba (2015)

Publié le 27 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Jeunesse, Hollande, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Dummie la Momie 2 - Dummie et le Sphinx de Shakaba (Dummie de Mummie en de Sfinx Van Shakaba) :

Habitant toujours chez Gus (Julian Ras), Dummie (Yahya Gaier) la momie égyptienne comprend un jour qu'il ne grandira jamais, et connaît alors une crise existentielle qui l'amène à se remettre en question. Dummie décide alors de devenir célèbre, quoi qu'il en coûte, et choisit de participer à un concours de peinture. Parallèlement, Dummie, Gus et leurs proches découvrent l'existence d'une statuette antique contenant une huile aux pouvoirs merveilleux, capable de guérir toutes les blessures, et de rendre son apparence humaine à Dummie : ils partent alors à sa recherche, espérant la retrouver à temps pour que Dummie devienne humain avant de devenir célèbre...

Suite directe du précédent Dummie the Mummy, chroniqué ici, et qui était un film fantastique néerlandais pour enfants gentillet, sur la momie d'un jeune égyptien qui, revenu à la vie par magie, finissait par s'installer dans la ferme d'un petit garçon, et par aller à l'école avec lui.

L'année dernière, lorsque j'ai regardé le premier épisode, c'était pour me laver le cerveau après une suite de navets horrifiques, dans le cadre de l'Oktorrorfest 2015. Je fais donc de même cette année, même si, je dois bien l'avouer, nous sommes encore assez tôt dans cette saison 2016 (ce qui n'augure pas forcément du meilleur pour les semaines à venir...).

Malheureusement, comme souvent lorsqu'une suite est mise en production de manière précipitée, moins d'un an après le film original, le résultat n'est pas à la hauteur du premier épisode.

Ici, on a beau reprendre les mêmes et recommencer, on se retrouve devant un film pour enfants assez décousu, qui ressemble à une suite de mésaventures et d'épisodes mis bout à bout de manière un peu anarchique, sans avoir le charme scolaire ou musical du premier opus.

Assez dommage, je dois dire, puisque le premier film avait un capital sympathie certain (sans être pour autant un chez d'oeuvre, loin de là), alors qu'ici, c'est simplement quelconque (à l'image des rêves animés des protagonistes, laids, simplistes, et nettement en dessous des flashbacks animés du premier opus).

2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (2)

Publié le 14 Mai 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager :

5x03 - Extreme Risk :

B'elanna ne se sent pas bien, B'elanna est distante, froide et distraite, B'elanna passe ses nuits dans l'Holodeck à mettre sa vie en danger, bref : B'elanna est en dépression, alors même que ses services sont requis pour construire une nouvelle navette, le Delta Flyer (amusant d'entendre l'équipage se plaindre que leurs navettes sont vraiment merdiques, et qu'elles sont insuffisantes pour l'épopée du Voyager ; comme si les scénaristes avaient enfin décidé de prendre les critiques des fans en compte...), et pour prendre de vitesse les extraterrestres pollueurs de l'épisode précédent.

C'est un épisode centré sur B'elanna, donc j'aurais dû être très enthousiaste, d'autant que Roxann Dawson est toujours très efficace dans son rôle. Malheureusement, entre les extraterrestres inintéressants, le fait qu'ils nous ont déjà fait le coup du personnage déprimé et suicidaire avec Janeway deux épisodes plus tôt, et le manque total de continuité - B'elanna est supposément en dépression depuis des mois (depuis que Chakotay lui a annoncé la mort de la plupart de leurs collègues du Maquis, durant la saison précédente), mais n'en a jamais montré le moindre signe... et n'en montrera plus jamais le moindre signe ensuite, j'ai trouvé ça plus frustrant qu'autre chose.

Si Voyager avait été une série aussi feuilletonnante que DS9, ça aurait pu marcher.

 

5x04 - In The Flesh :

Le Voyager tombe sur une base holographique de l'espèce 8472, base à l'image du QG terrestre de Starfleet où les extraterrestres (modifiés pour avoir une apparence humaine) apprennent à infiltrer l'Humanité. Chakotay décide de leur rendre la monnaie de leur pièce, et infiltre les rangs des 8472 humanoïdes, afin de découvrir ce qu'ils cachent...

Un épisode techniquement compétent, mais qui demande une telle suspension d'incrédulité - il faut accepter que les 8472 aient réussi à obtenir des informations tellement détaillées sur la Terre, ses habitants, etc, qu'ils sont capables de les reproduire dans leurs moindres détails, de prendre forme humaine, de tomber amoureux d'humains, etc - que ce concept a l'effet inverse de celui escompté.

Plutôt que de s'intéresser aux négociations pacifistes entre Janeway et les 8472, j'ai passé mon temps à me dire que c'était un gâchis énorme, et que les scénaristes venaient de réduire en miettes l'un des rares ennemis réussis de Voyager, en les faisant passer de "menace incompréhensible, indescriptible, et mortelle, venue d'ailleurs" à "pacifistes humanoïdes fascinés par la complexité de l'âme humaine".

Mouais.

Mouais mouais mouais.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 42 - La Nurse (1990)

Publié le 6 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Nurse (The Guardian) :

Jeune couple optimiste et heureux, Kate (Carey Lowell) et Phil (Dwier Brown) engagent la jeune Camilla (Jenny Seagrove) en tant que nourrice pour leur jeune bébé, afin de les assister au quotidien, lorsqu'ils travaillent. Mais rapidement, il apparaît que Camilla détient des pouvoirs étranges, et qu'elle vénère une entité malfaisante vivant au coeur de la forêt...

Un film de 1990 signé Friedkin, et qui, dès son ouverture pataude sur du texte t'expliquant ce que sont les druides, puis enchaînant sur un générique inutilement grandiloquent, et sur un prologue aux effets vieillots (la bonne vieille forêt de studio !), semble indiquer que si le métrage est considéré comme étant "mineur" dans la carrière du réalisateur de l'Exorciste, ce n'est pas sans raisons.

Le reste du métrage est à l'identique, entre un script assez creux et cousu de fil blanc, une distribution très moyenne, et une photographie très générique, qui peinent à instaurer la moindre ambiance ou la moindre angoisse.

Résultat : le tout tombe franchement à plat, voire même est involontairement drôle lors d'une tentative de viol forestier organisée par trois loubards clichés au possible, façon "on a pris trois figurants qui passaient par là, on leur a mis des gants cloutés et des vestes en cuir, et on leur a dit de jouer les gros durs".

Autant dire qu'à part quelques scènes intéressantes, sur la fin (ainsi que l'idée des visages des nourrissons sacrifiés qui sont incrustés dans le tronc de l'arbre maléfique), il n'y a pas grand chose à retenir de ce film finalement regardable, mais très médiocre.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 44 - Le Village des Damnés (1995)

Publié le 7 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Horreur, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Le Village des Damnés (John Carpenter's Village of the Damned) :

Dix mois après que la petite ville californienne de Midwich ait été plongée dans un coma généralisé et temporaire totalement inexplicable, dix femmes locales donnent naissance à des enfants étranges, tous pâles, blonds, froids et distants. Rapidement, Alan Chaffee (Christopher Reeve), un médecin de Midwich, et Susan Verner (Kirstie Alley), qui travaille pour le gouvernement, comprennent que ces enfants viennent d'ailleurs, et qu'ils possèdent des pouvoirs incroyables...

Un remake du film du même nom datant de 1960, ici signé John Carpenter, qui exécutait là un travail de commande écrit par un scénariste dont la carrière se résume à cinq films... et malheureusement, le manque d'enthousiasme et d'intérêt de Carpenter pour ce projet se ressent totalement, tant ce remake fait clairement partie des oeuvres mineures de sa carrière, pour ne pas dire des ratages.

Les problèmes de ce Village des Damnés sont nombreux : le rythme est laborieux, la structure du script est bancale, le casting est assez générique et peu inspiré (Christopher Reeve mis à part), la musique est quelconque, et le tout finit par se transformer en fusillade généralisée durant sa dernière partie, sans que ce ne soit jamais particulièrement intéressant.

Un bon gros bof, en somme.

2.25/6 (pour Reeves, qui y croit, et parce que Carpenter reste un bon technicien)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 56 - Marebito (2004)

Publié le 11 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Japon

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Marebito :

Journaliste indépendant à l'équilibre mental fragile, Takuyoshi Masuoka (Shin'ya Tsukamoto) est obsédé par le concept de la peur et de la terreur. Fasciné par l'effroi ressenti par un homme s'étant planté un couteau dans l'oeil dans le métro, il décide d'aller enquêter sur place, persuadé que la réponse à ses interrogations se trouve sous terre. Là, dans un dédale sinistre et étrange, il trouve une femme muette, F (Tomomi Miyashita), qu'il ramène bientôt chez lui, intrigué ; mais F cache en réalité un secret des plus sinistres...

Takashi Shimizu, le réalisateur des Ju-On et des The Grudge, profite apparemment de huit jours de pause entre deux tournages pour semi-improviser de film à petit budget, en grande partie filmé en vidéo/caméra portée, ce qui donne à ce Marebito une étrange nature hybride de semi-found footage, et de semi-film traditionnel.

Malgré l'image assez mauvaise, ce format permet de camoufler un peu le budget minimaliste du tout (les effets restent régulièrement fauchés au possible), et de jouer la carte de l'ambiguïté scénaristique, en utilisant le gimmick du narrateur incertain : le protagoniste est dépressif, déséquilibré, et c'est à partir du moment où il cesse de prendre ses médicaments qu'il sombre dans un monde improbable, fait de monstres, de fantômes, et d'une ex-femme qu'il ne semble pas reconnaître, et qui l'accuse d'avoir enlevé leur fille et de la maintenir captive.

Malheureusement, en tant que long-métrage, ce film ne fonctionne que trop occasionnellement à mon goût : c'est mal rythmé, c'est assez moyennement joué, il n'y a jamais aucune tension ni angoisse dans le film (paradoxal compte tenu de la quête du protagoniste), les personnages ont tendance à débiter des discours pompeux et/ou trop référentiels (qui donnent l'impression d'un copier-coller des lectures récentes du réalisateur), et au final, malgré quelques moments intéressants (notamment lorsque le film s'intéresse à la découverte du monde souterrain), le tout finit par tourner un peu trop à vide, par être particulièrement creux, et par manquer cruellement de rigueur formelle et structurelle.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #365 : Popstar - Never Stop Never Stopping (2016)

Publié le 21 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Popstar - Never Stop Never Stopping :

Superstar de la pop-music contemporaine, Conner (Andy Samberg) doit tout son succès à ses débuts au sein des Style Boyz, un trio de hip-hop qu'il formait avec Owen (Jorma Taccone) et Lawrence (Akiva Schaffer). Mais le succès aidant, Conner a totalement oublié ses compères, et a laissé la célébrité lui monter à la tête. Jusqu'au jour où son second album fait un flop, alors même qu'une équipe documentaire le suit au quotidien : Conner doit désormais faire face à ce qu'il est devenu, et trouver un moyen de ne pas sombrer...

Une déception à la hauteur de l'attente, puisque j'aime beaucoup Andy Samberg et The Lonely Island, et que je m'attendais à quelque chose de vraiment délirant et décalé.

Mais non, en l'état, ce Popstar ressemble vraiment à un Digital Short du SNL étiré pour remplir 90 minutes, un métrage gentillet, mais qui rappelle directement beaucoup d'autres films préexistants (on pense à Zoolander, à Spinal Tap, à des films de Will Ferrell comme Walk Hard ou Ricky Bobby : Roi du circuit, voire même à Fatal de Michael Youn) sans vraiment apporter quoi que ce soit de vraiment mémorable ou innovant à cette formule.

Ajoutez à cela quelques moments de surjeu (toute la parodie de TMZ est assez naze), des caméos soit envahissants, soit sous-exploités (Imogen Poots, notamment, disparaît aussi vite qu'elle est présentée), et une parodie pas assez mordante des carrières de Bieber et Timberlake, et on se retrouve avec un mockumentaire décevant, et finalement assez inoffensif.

Dommage.

3/6 (j'ai même eu envie de lui mettre juste en dessous de la moyenne, franchement, mais ça reste suffisamment bien produit pour inciter à l'indulgence)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 78 - Nina Forever (2015)

Publié le 18 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, UK

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Nina Forever :

Après la mort de sa petite-amie Nina (Fiona O'Shaughnessy) dans un accident de voiture, Rob (Cian Barry), suicidaire et un peu dépressif, finit par retrouver goût à la vie dans les bras d'une collègue, Holly (Abigail Hardingham), jeune femme de 19 ans qui se cherche, aime le danger, et possède une part d'ombre qu'elle n'assume pas vraiment. Mais alors que Rob et Holly passe à l'acte, Nina revient d'entre les morts, sarcastique, démembrée et ensanglantée, pour les hanter et se moquer d'eux dès qu'elle en a l'occasion...

Une comédie noire anglaise très bien accueillie par la critique, et qui ressemble un peu à une version plus sombre, malsaine et sexuelle du Burying the Ex de Joe Dante, avec en prime une touche de réalisme populaire typiquement anglais.

Nina Forever s'avère un métrage relativement intéressant, surtout pour un premier film, mais le tout donne tout de même une impression d'inabouti : la faute à un propos fondamental - la métaphore au coeur même du film et de son concept, et qui fait de Nina la manifestation physique de la culpabilité, des insécurités, et des problèmes psychologiques des protagonistes - pertinent, mais bien trop délayé, et un peu répétitif au final, avec un schéma un peu trop basique dans sa narration.

À l'identique, les effets de style et de montage prennent parfois le pied sur la limpidité et l'efficacité du récit, et ce dernier en perd alors notablement en puissance et en intérêt, malgré des interprètes particulièrement motivés.

Un film imparfait, donc, mais, pour un premier film, encore une fois, c'est tout à fait honorable, et ça augure du meilleur pour la suite de la carrière des frères Blaine.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 79 - Les Ailes de la Nuit (1997)

Publié le 19 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Les Ailes de la Nuit (The Night Flyer) :

Journaliste de tabloïd hargneux et amer, Richard Dees (Miguel Ferrer) n'apprécie guère que son patron le mette en concurrence avec Katherine Blair (Julie Entwisle), une jeune reporter naïve et débutante, sur une affaire des plus sanglantes : un pilote privé, qui ne vole que la nuit, laisse derrière lui une traînée de cadavres exsangues, marqués de tous les signes du vampirisme. À bord de son avion personnel, Richard fait alors tout son possible pour traquer le tueur, qu'il a baptisé le Night Flyer...

Adaptation de Stephen King particulièrement marquée années 90s dans son style, sa réalisation et ses effets, ce métrage vaut principalement pour l'interprétation et le charisme de Ferrer, qui parvient à intéresser le spectateur malgré un personnage assez antipathique, et une intrigue globalement assez peu palpitante ou rythmée.

Ajoutez à cela des effets assez inégaux, un dernier quart qui tire franchement à la ligne (voire même frôle le ridicule dans sa dernière séquence à la mise en images ultra-mélodramatique, qui pourtant arrive après une scène de vision hallucinatoire très réussie) et une interprétation à l'identique (Entwisle est très moyenne), et on se retrouve avec un long métrage pas désagréable, mais plutôt anecdotique.

Heureusement que la créature est assez réussie, visuellement, dans la scène où elle se dévoile.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #390 : Coup de Foudre avec une Star (2016)

Publié le 25 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Coup de Foudre avec une Star (Date With Love) :

David (Quinn Lord), un jeune lycéen, n'a personne pour aller au bal de sa promotion. Désespéré, il copie alors les vers d'un poème écrit par son instituteur, Mr. Walsh (Andrew W. Walker), et publie une vidéo en ligne, demandant à une star hollywoodienne de l'accompagner au bal. Justement en pleine crise de relations publiques, Alex (Shenae Grimes-Beech), la star en question, accepte aussitôt, mais lorsqu'elle croise le chemin de Mr. Walsh, son coeur s'emballe...

Rom-com Hallmark diffusée fin mai dernier, et qui étrangement, ressemble presque plus à un script de Disney-com qu'à un téléfilm habituel Hallmark : entre l'ouverture du film sur l'ado et sa meilleure copine (Bailee Madison) qu'il ne remarque pas, toutes les références aux teen movies des 80s (rien que l'école s'appelle John Hughes High School), le fait que tout tourne autour des deux adolescents, et se déroule dans un lycée, etc, on est vraiment en grande partie dans de la teen comedy assez balisée, mais pas forcément désagréable.

Sauf que c'est une teen comedy qui, en plus, doit accommoder les clichés de la romance made in Hallmark, en se concentrant plus que de mesure (mais pas forcément totalement assez) sur les deux adultes de service. Shenae Grimes-Beech et Andrew Walker (deux nouveaux favoris de la chaîne, visiblement, déjà là lors de la saison de Noël dernier, avec le très moyen Christmas Incorporated  et le déjà un peu meilleur Dashing Through The Snow) ont une alchimie convaincante, leurs personnages ne sont pas trop mal écrits, mais on n'évite malheureusement pas le gros cliché du quiproquo de troisième acte, tellement habituel et usé qu'il en est agaçant.

Au final, une rom-com mâtinée de teen-com, qui n'est pas forcément suffisamment l'une ou l'autre, et se retrouve un peu le fessier entre deux chaises... sans que ça ne soit forcément très dommageable au final, puisque ça change un peu de la routine. Un peu.

3/6

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Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 1

Publié le 6 Août 2016 par Lurdo dans Catch, WWE, CWC, Review

Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.

Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 1 :

Le tournoi commence donc, avec quelques matches plutôt sympathiques, Mauro Ranallo+Daniel Bryan aux commentaires, et une présentation sportive (avec micro-portraits de présentation avant chaque match) efficace.

- Gran Metalik (Mexico) vs Alejandro Saez (Chili) : de la voltige façon lucha (forcément), à peine 4 min et quelques d'action, un Saez qui surjoue un peu beaucoup, mais dans l'ensemble, un match d'ouverture honorable.

- Hoho Lun (Hong-Kong) vs Ariya Daivari (Iran) : le frangin de Daivari tente de marcher dans les traces de ce dernier, mais ce match (là encore 5 minutes à peine) n'est pas très marquant, assez basique et terre à terre, avec un Daivari qui joue les heels.

- Clement Petiot (France) vs Cedric Alexander (USA) : plutôt solide, équilibré, avec une opposition de style entre Petiot, tout en force, technique et agressivité, et Alexander plus en voltige typiquement indy US.

- Kota Ibushi (Japan) vs Sean Maluta (Samoa) : Encore un cousin de The Rock, pour changer, et qui fait ici de la figuration face à Kota, et se fait battre, notamment après avoir semi-raté un saut acrobatique. Un main event plus long, mais sans surprise.

 

Dans l'ensemble, on est typiquement dans des matches de premier round, qui en gardent beaucoup sous le coude, pour ne pas lasser le public et les spectateurs. Néanmoins, c'est un bon début de tournoi, le booking était assez évident, mais ça augure d'une suite plutôt sympathique.

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Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 3

Publié le 13 Août 2016 par Lurdo dans Catch, CWC, WWE, Review

Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.

Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 3 :

- Zack Sabre Jr. (UK) vs Tyson Dux (Canada) : Un affrontement excellent, avec un Zack Sabre Jr impressionnant de technique et de fluidité, et un Dux qui est plus en force et en muscles.

- Harv Sihra (India) vs Drew Gulak (USA) : Un peu de voltige bollywoodienne vs de la brutalité et de la technique de soumission américaine. Un peu brouillon et bordélique, et probablement trop déséquilibré pour son propre bien : Sihra semble dominer tout le match, et perdre sur une prise de soumission... bizarre, ce booking.

- Tony Nese (USA) vs Anthony Bennett (USA) : Un match moyen, là encore, avec un Nese qui a l'avantage du muscles et de de la force (et de l'expérience). Tout allait bien jusqu'au finish, botché par Bennett, et recommencé trois secondes plus tard, de manière un peu forcée, suivie d'un arrêt de l'arbitre (inquiet pour Bennett) juste avant le finisher de Nese... arrêt qui ne sert à rien, puisqu'il finit par laisser Nese placer son finish. Dommage.

- Raul Mendoza (Mexico) vs THE Brian Kendrick (USA) : Bon main event, principalement parce que Kendrick nous la joue über-heel fourbe et prêt à tout pour regagner les sommets, alors qu'en face, Mendoza voltige et domine, impressionnant.

 

Sur le papier, cette semaine promettait des matches de haute volée. Dans les faits, tout le monde en garde cependant beaucoup en réserve, et les matches de ce premier round restent gentillet, sans plus, et assez inégaux.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 89 - Hellmouth (2014)

Publié le 22 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Hellmouth :

Gardien de cimetière atteint d'une maladie incurable ne lui laissant que deux ans à vivre, et pressé de partir les passer en Floride dès son départ en retraite imminent, Charlie (Stephen McHattie) est contraint d'aller remplacer un collègue disparu, dans un autre cimetière à la sinistre réputation. En approchant du cimetière, cependant, il rencontre Faye (Siobhan Murphy), une auto-stoppeuse mystérieuse dont il s'éprend aussitôt... mais bien vite, lorsqu'elle disparaît, Charlie réalise que son nouveau lieu de travail est à deux doigts de se faire engloutir par l'Enfer, et que s'il veut sauver Faye, il doit la retrouver dans l'au-delà, et confronter celui qui l'y retient en otage...

En voilà une surprise agréable.

Film indépendant canadien, financé en partie via indiegogo, et réalisé/écrit par les responsables de The Hexecutioners (et de Pontypool), ce métrage entièrement tourné sur fonds verts pourrait être résumé à une sorte de Sin City/Captain Sky macabre et horrifique, qui commence comme un film des années 50 en noir et blanc, évolue comme un Dellamorte Dellamore, et bascule progressivement dans une fresque épique façon Orphée aux Enfers, avec carte parcheminée, talisman, démons, monstres, montagnes sinistres, passeur du Styx, choeurs religieux, et langages inventés.

Un métrage expérimental et surprenant, donc, très bien interprété par Stephen McHattie, mais qui divisera très certainement de par la force de ses partis-pris visuels et narratifs : si l'on n'accroche pas au tout CGI, il est probable qu'on s'ennuie parfois à mourir, et qu'on se demande comment un tel OFNI a pu être produit.

Par contre, si l'on adhère à l'esthétique particulière du film, ainsi qu'à sa narration, alors c'est, comme je le disais, une bonne surprise (parfois un peu brouillonne dans ses enjeux et ses objectifs, mais bon).

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #388 : He Never Died (2015)

Publié le 23 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

He Never Died :

Solitaire, asocial, et misanthrope, Jack (Henry Rollins) mène une existence de reclus, ne s'occupant que de ses affaires, et ne sortant de chez lui que pour se fournir en sang frais, pour jouer au bingo, et pour passer brièvement au diner local, où il a tapé dans l'oeil de Cara (Kate Greenhouse), une serveuse intriguée. Car Jack est un homme plein de mystères : il semble invulnérable, arbore d'étranges cicatrices dans son dos, et lorsqu'il n'a pas sa dose de sang ou de chair fraîche, il devient incontrôlable... une situation problématique, notamment lorsqu'il se découvre une fille (Jordan Todosey), et que celle-ci est enlevée par des criminels locaux...

Un film fantastique qui n'est pas inintéressant, mais qui s'avère aussi un peu frustrant de par son approche minimaliste du genre : le budget était clairement limité, et on a un peu l'impression, quand arrive la fin, qu'il reste énormément à raconter... mais néanmoins, le tout fonctionne plus ou moins.

Le jeu volontairement raide, monotone et distant de Rollins sied bien à son personnage, "Jack" est charismatique, et l'univers dépeint ici est intéressant ; dommage cependant que le rythme ne soit pas forcément là, et que les scènes d'actions soient plutôt limitées et médiocres.

Dommage, en effet, car avec un réalisateur plus aguerri ou talentueux, capable d'iconiser son protagoniste principal, on aurait pu tenir là un bon équivalent des The Crow et autres films cultes des années 80/90...

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 95 - Black Mountain Side (2014)

Publié le 24 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Black Mountain Side :

Quelque part dans le nord du Canada, un groupe de chercheurs et de techniciens (Shane Twerdun, Michael Dickson, Carl Toftfelt, Timothy Lyle, Marc Anthony Williams, Andrew Moxham, Steve Bradley) découvrent, enfouie dans le sol, une étrange structure vieille de plusieurs dizaines de milliers d'années. Intrigués, ils tentent alors d'en comprendre l'origine, alors même qu'au sein de leur camp de base, l'isolement croît de plus en plus, ainsi que les tensions, la paranoïa, et les morts tragiques... tout cela, sous l'influence énigmatique d'une entité qui semble vivre là.

Ah là là là, avec un concept comme celui-ci, marchant à ce point dans les traces de Carpenter et de Lovecraft, j'aurais tant aimé tomber sur une petite perle de tension méconnue, un film indépendant captivant et pesant de bout en bout, frôlant l'horreur cosmique comme Big John a su le faire à tant de reprises... mais en l'état, ce Black Mountain Side ne parvient pas à transcender son côté dérivatif grâce à son récit, ou même à sa facture technique.

Pourtant, les extérieurs et les décors naturels sont assez beaux, les effets sont assez réussis, et sur papier, il n'y a rien de vraiment mauvais dans le script. Sauf que le réalisateur/scénariste ne parvient pas vraiment à gérer sa tension, à mettre de la pression, et à créer une ambiance nerveuse et paranoïaque telle que la vivent supposément ses personnages.

C'est à la fois un manque d'ambiance sonore (The Thing, par exemple, avait constamment un vent glacial qui soufflait dans les hauts-parleurs, en arrière-plan), un manque de rythme, mais aussi une question de budget (la voix de l'entité est à ce titre assez fauchée, ce qui enlève toute aura imposante et mystique à cette créature énigmatique).

Enfin, la toute fin est assez téléphonée, dans le genre, pour qui a prêté attention au film.

Dommage.

Un minuscule 3/6 (pour les intentions, le concept, les mutations, etc)

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Un film, un jour (ou presque) #705 : André le Géant (2018)

Publié le 3 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Biographie, HBO, WWE, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

André le Géant (Andre the Giant) :

Très bon documentaire HBO/WWE sur la vie d'André Roussimoff, plus connu sous le nom d'André le Géant, figure incontournable du monde du catch dans les années 70-80, et en grande partie responsable de la montée en puissance de la WWF, sous l'égide de Vince McMahon.

Alors sans surprise (c'est du catch, après tout), le documentaire triche un peu sur certains faits historiques, et sur la véritable dimension mythologique d'André, mais c'est néanmoins très bien produit, et le métrage s'avère même particulièrement touchant.

À la fois touchant par l'histoire qu'il retrace, mais aussi touchant parce qu'il ne dissimule pas les épreuves tant morales que physiques qu'André a dû endurer, et qui ont fini par lui coûter la vie.

Et aussi, plutôt touchant par les témoignages nostalgiques de l'équipe du film Princess Bride, et par ceux, émus et quasi-larmoyants, de certaines figures incontournables du milieu, qui semblent vraiment tous n'avoir que du positif à dire sur André (voir Vince McMahon au bord des larmes car il regrette la manière dont il a parfois traité André, et dont les choses se sont terminées entre eux, ça a quelque chose de troublant).

On pourra regretter une mise en avant un peu trop prononcée de Hogan (documentaire WWE oblige) qui manque de phagocyter une partie du récit, ainsi qu'une vraie tendance à avoir la main lourde sur l'illustration musicale, pour rythmer le tout et rendre les témoignages toujours plus émouvants à base de violons tire-larmes... mais bon, rien de bien méchant.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #840 : Operation Odessa (2018)

Publié le 19 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Thriller, Policier, Showtime, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Opération Odessa :

Au début des années 90, trois compères - un mafieux russe surnommé Tarzan, un businessman douteux de Miami, et un criminel cubain à ce jour toujours recherché par les autorités - décident de s'associer pour acheter des hélicoptères de l'ancienne Union Soviétique, et les revendre à divers trafiquants en tous genres. Mais en chemin, cette opération évolue, et les trois hommes (devenus richissimes et imprudents) finissent par tenter de revendre un sous-marin nucléaire russe à des Colombiens...

Un documentaire de la même équipe que celle de The Seven Five, dont Opération Odessa partage le même sens du rythme, la même énergie et le même dynamisme : c'est coloré, le montage est astucieux, et ça permet de donner vraiment vie à ce qui ne serait, sans cela, qu'un enchaînement d'interviews face caméra, entrecoupées de photos d'archive.

Ici, c'est vivant, drôle et ça permet de donner corps à une histoire des plus improbables, celle de trois bras cassés pas particulièrement futés, mais qui pourtant ont plus ou moins réussi leur coup, puisqu'ils sont tous en liberté, et qu'ils témoignent tous dans le documentaire (ainsi que des représentants des forces de l'ordre, etc).

Bien entendu, il arrive par moments que la forme l'emporte un peu sur le fond, et ces criminels ne peuvent s'empêcher de faire preuve de prétention et de se donner des airs de caïds, mais on suit néanmoinscette affaire étrange avec beaucoup de plaisir et d'intérêt, tout en poussant occasionnellement de profonds soupirs atterrés par cette époque et cet environnement décidément des plus déglingués.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #818 : Ma Mère et Moi (2015)

Publié le 6 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Ma Mère et Moi (The Meddler) :

Peinant à se remettre de la mort de son mari, Marnie (Susan Sarandon) s'investit désormais de manière envahissante dans la vie de sa fille Lori (Rose Byrne), qui travaille à Hollywood. Elle quitte ainsi New-York pour s'installer à Los Angeles, mais, face à Lori qui est déprimée et toujours plus distante, Marnie se rabat sur des inconnus, dont elle fait la connaissance, et qu'elle décide spontanément d'aider à résoudre leurs problèmes.

Une comédie dramatique semi-autobiographique sur le deuil et les rapports enfant-parent, qui fonctionne principalement grâce à sa distribution remarquable : Sarandon, Byrne, J.K. Simmons, Lucy Punch, Jason Ritter, Shiri Appleby, Randall Park, Robert Picardo, Casey Wilson, Michael McKean, Harry Hamlin, Laura San Giacomo... tous dans des rôles plus ou moins importants, parfois à la limite de la figuration, mais qui font que l'ambiance générale du film est toujours détendue et agréable à suivre.

Sans oublier Cecily Strong, en mariée qui n'a jamais connu sa mère, et qui se montre juste et touchante lorsqu'elle délivre un discours plein d'émotion à Marnie, qui lui offre le mariage de ses rêves. Si seulement Strong n'était pas cantonnée au SNL, elle aurait probablement une carrière solide au cinéma.

Mais passons : le mot touchant décrit bien le film, en fin de compte. Ce n'est pas original, c'est très prévisible, on est clairement en terrain bien balisé, et le personnage de Rose Byrne est assez désagréable, mais ça reste sincère, et bien interprété.

Rien de calamiteux, mais rien d'inédit ou de particulièrement mémorable non plus. Et le placement produit Apple, ainsi que les 10 minutes de trop n'aident pas vraiment le film à s'élever au-dessus de la moyenne du genre.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 16 - Mayhem (2017)

Publié le 10 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Mayhem - Légitime Vengeance :

Lorsqu'un virus désinhibant ceux qui en sont infectés se répand dans l'immeuble d'une firme d'avocats sans scrupules, tous les employés perdent pied et commencent à s'entretuer. Derek Cho (Steven Yeun), récemment renvoyé, décide d'en profiter pour se venger de ses patrons, avec l'aide d'une ex-cliente (Samara Weaving) : commence alors une suite d'affrontements sanglants et brutaux opposant le duo à toute la hiérarchie de l'entreprise...

On pense forcément à The Belko Experiment en découvrant ce métrage signé Joe Lynch (Everly, Détour Mortel 2, Chillerama), tant les deux postulats ont des similarités. 

Mayhem, cependant, est nettement plus percutant et rythmé que le film de McLean : avec sa réalisation dynamique et assez ludique, et son propos décomplexé et ultra-bourrin, on se prend plus rapidement au jeu du film de Lynch, et au parcours de son protagoniste.

Malheureusement, l'énergie du métrage ne tient pas la distance, et une fois la moitié du film écoulée, Mayhem commence à devenir un peu répétitif, et à tourner en rond (comme Everly avant lui). L'interprétation en roue libre de tout le monde n'aide pas forcément non plus : à petites doses, ou plus maîtrisé, un tel jeu exubérant peut fonctionner. Sur 90 minutes, c'est plus compliqué.

Sans oublier la fin un peu précipitée, et qui tombe à plat.

J'ai nettement préféré à Belko (le duo principal de Mayhem, notamment, est assez sympathique), mais ce n'est pas exceptionnel pour autant.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 19 - Le Petit Vampire 3D (2017)

Publié le 12 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Animation, Jeunesse, Allemagne, Hollande, UK, Danemark

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Le Petit Vampire (The Little Vampire 3D) :

Le clan de Rudolph (Rasmus Hardiker), un petit vampire semblant avoir 13 ans, est menacé par un chasseur maléfique, Rookery (Jim Carter). Jusqu'à ce que Rudolph fasse la connaissance de Tony (Amy Saville), un garçon américain du même âge que lui, en vacances en Europe centrale, et qui est passionné par tout ce qui est macabre : aussitôt, les deux nouveaux amis décident de mettre leurs talents en commun pour sauver les proches de Rudolph, avant qu'il ne soit trop tard...

Une adaptation animée des romans d'Angela Sommer-Bodenburg, qui tient en fait beaucoup plus du remake du film de 2000 (on en retrouve les grandes lignes, la vache-vampire, et Jim Carter + Alice Krige au doublage) que d'une adaptation à proprement parler des livres d'origine.

Et malheureusement, on se trouve ici dans un film animé assez quelconque, et plutôt limité, techniquement parlant : si les décors sont assez réussis, les personnages sont particulièrement lisses, la direction artistique peu mémorable, et l'animation, dans son ensemble, assez inégale et limitée selon les personnages et leur importance.

Au niveau histoire, c'est un peu la même chose, avec un script qui passe beaucoup trop de temps sur Rookery, le méchant, et sur son acolyte, et qui néglige de développer les vampires, leurs personnalités diverses, etc.

Résultat, comme tout cela se combine à beaucoup de poursuites et de slapstick, on se retrouve devant un film d'animation un peu raide, un peu vide, et à réserver aux plus jeunes.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 36 - 10x10 (2018)

Publié le 22 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Thriller, UK

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

10x10 :

D'apparence ordinaire, Lewis (Luke Evans) est obsédé par l'idée de se venger de Cathy (Kelly Reilly) : il la kidnappe ainsi sur un parking, et la ramène chez lui, où il l'enferme dans une cellule isolée, et tente de lui faire avouer un secret qu'elle est la seule à connaître...

Un thriller anglais écrit par Noel Clarke (Mickey de Doctor Who, décidément un scénariste assez médiocre, cf The Anomaly et Storage 24), se déroulant quasi-intégralement entre les quatre murs d'une maison, voire entre ceux d'une cellule, et qui repose intégralement sur l'interprétation très solide de Luke Evans et de Kelly Reilly...

Et ça s'arrête plus ou moins là, puisque dans l'absolu, le tout manque cruellement de subtilité et de vraisemblance, comme par exemple dans la manière dont cette prisonnière d'1m65, les mains ligotées, parvient à plusieurs reprises à prendre physiquement le dessus sur son ravisseur d'1m85, et est régulièrement sur le point de s'échapper ou de le tuer, avant d'être reprise in extremis...

Une fois, ça passe ; deux fois, à la limite ; mais quand ça se répète à de multiples reprises jusqu'à la fin, ça coince.

La crédibilité n'est donc pas forcément le point fort du film, d'autant que l'on devine très rapidement les tenants et les aboutissants de l'intrigue, et de ses rebondissements tous très prévisibles (la porte du garage, un fusil de Tchekhov vraiment trop surligné)...

La grande explication des raisons de cet enlèvement, notamment, semble clairement conçue pour faire basculer le film, et faire changer le spectateur de camp ; elle arrive cependant bien trop tard, et la caractérisation pataude des personnages fait que le film a beau s'énerver à l'écran, avec du sang et des cris, ça laisse globalement de marbre.

Pas grand chose à retenir, donc, si ce n'est l'interprétation des deux acteurs principaux.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 39 - Darkness Rising (2017)

Publié le 23 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Drame

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Darkness Rising :

Hantée par un passé tragique, Madison (Tara Holt) décide de revisiter sa demeure natale, la veille de sa démolition, en compagnie de son petit ami (Bryce Johnson) et de sa cousine Izzy (Katrina Law). Mais rapidement, les fantômes du passé resurgissent, et le trio se trouve pris au piège des quatre murs de cette bâtisse...

Un film d'horreur indépendant apparemment sorti en salles (alors qu'il avait vraiment tout du DTV ou du téléfilm SyFy) et dont on pourrait dire qu'il a des idées (parfois même assez intéressantes), mais qu'il échoue à les mettre en œuvre de manière pertinente à l'écran.

Écrit par le scénariste de The Dyatlov Pass Incident (de Renny Harlin), et réalisé par un ancien de la série Death Valley, le film tente ainsi de jouer la carte de la subtilité au niveau de ses effets fantômatiques, et de développer un semblant de mythologie pas forcément désagréable... mais ça s'arrête là, puisque dans l'ensemble, le métrage se contente de virer à l'hystérie à mesure que son intrigue progresse.

Une hystérie d'autant plus problématique qu'elle repose sur Tara Holt, qui manque cruellement de charisme, surtout en comparaison de Katrina Law, qui se donne totalement à son personnage. Ajoutez à cela des idées sous-exploitées ou sous-développées, voire même mal mises en image (le champ de force), une introduction hors-sujet avec Ted Raimi, une écriture assez pataude (incroyable, le nombre de dialogues d'exposition placés dans la bouche de Holt et de Law), et on finit avec un film de maison hanté manquant de rigueur, de moyens, et qui finit par être très brouillon.

2.25/6 (dont 0.25 pour quelques effets sanglants assez réussis)

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