Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Out of the Dark :
Un couple (Scott Speedman et Julia Stiles) et leur fille (Pixie Davies) s'installent en Colombie, pour y prendre la succession d'un parent à la tête d'une usine locale. Mais bien vite, il apparaît que les esprits de jeunes enfants morts hantent la région, et que ceux-ci veulent se venger des exactions passées des industriels locaux.
Une histoire de fantômes assez compétente, visuellement parlant, et qui évite le gimmick "touristes américains dans un pays étranger et barbare", mais qui s'avère tellement balisée, générique et soporifique qu'on finit par avoir fortement envie de passer à autre chose au bout d'une demi-heure.
Heureusement alors que la distribution assez convaincante, ainsi que l'environnement dépaysant, sont là pour assurer le minimum syndical, car le reste, franchement, c'est intérêt zéro.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Lost Soul - The Doomed Journey of Richard Stanley’s Island of Dr. Moreau :
Passionné par le roman original d'HG Wells, et auréolé d'une réputation glorieuse suite à la sortie de Hardware et de Dust Devil, le réalisateur Richard Stanley entreprend, au milieu des années 90, le tournage de L'île du Dr Moreau. Mais rapidement, le projet lui échappe totalement et vire au chaos improbable, entre figurants en délire, météo calamiteuse et acteurs-divas...
Un documentaire-making-of fascinant sur le tournage du film de 1996, et qui explique très clairement pourquoi le film, récupéré à mi-production par John Frankenheimer, est le désastre que l'on connaît.
La lente désagrégation du projet, passant de la vision très claire de ce Richard Stanley excentrique et mystique mais motivé, au bordel absolu sur lequel Frankenheimer a joué les mercenaires, fournit un portrait hallucinant de l'incompétence du système hollywoodien, et se permet même des moments ahurissants, comme lorsque l'on apprend que Stanley, banni du tournage par le studio et les avocats de ce dernier, a tout de même participé à une grosse partie du film en se déguisant sous un masque en latex, et en s'incrustant dans les scènes de foule.
4/6 (manquent tout de même les témoignages de quelques acteurs importants du film...)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Decoy Bride :
Traqués par les paparazzis, l'actrice Lara Tyler (Alice Eve) et son fiancé, l'auteur James Arber (David Tennant) ne parviennent pas à se marier en paix. C'est alors que leurs publicistes ont une idée : tenir le mariage sur l'île de Hegg, en Écosse, lieu où se déroule l'action du best-seller de James. Sur place, ils engagent alors Katie (Kelly MacDonald), une fille du pays récemment rentrée chez elle après une rupture douloureuse, pour faire semblant d'épouser James, et mener les paparazzis sur une fausse piste. Mais les quiproquos s'enchaînent, et bien vite, c'est toute l'attention de l'Angleterre qui se pose sur cette petite île perdue...
Une comédie romantique anglaise à la distribution particulièrement sympathique (mentionnons aussi Dylan Moran et Sally Phillips, entre autres), et aux décors naturels de toute beauté, qui rendent le tout éminemment regardable.
Après, il faut bien avouer que le récit est très moyennement rythmé, un peu décousu et chaotique, et que les personnages sont assez basiques et génériques.
Néanmoins, une rom-com dans laquelle la "rivale" de l'héroïne n'est pas une mégère insupportable bourrée de défauts, mais bien une fille sympa, jolie, et talentueuse, c'est rafraîchissant... et puis bon, j'ai un énorme faible pour l'accent de Kelly MacDonald, donc...
Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Monster in the Closet :
Une série de meurtres étranges secoue une banlieue californienne : une créature monstrueuse vit dans les placards, et en sort ponctuellement pour dévorer humains comme animaux, sans aucune distinction. Un reporter séduisant mais maladroit (Donald Grant) fait alors équipe avec un savant déjanté (Henry Gibson), une enseignante (Denise DuBarry) et le fils surdoué de cette dernière (Paul Walker) pour tenter d'arrêter la chose difforme avant qu'elle ne ravage tout San Francisco...
Un film distribué par la Troma, et qui s'avère un pastiche des films de monstres traditionnels, avec références à de nombreux autres métrages, le tout saupoudré d'une grosse métaphore sur l'homosexualité (sortir du placard, marcher sur San Francisco, le monstre qui tombe amoureux du journaliste, etc).
Dommage que le tout fasse à ce point fauché, et que le rythme défaillant empêche le film d'être vraiment drôle ou percutant.
Du petit budget regardable, en somme, plus par curiosité que par réel intérêt. Je m'attendais à quelque chose de plus drôle et débridé.
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From Romero to Rome - The Rise and Fall of the Italian Zombie Film :
Docu anglo-italien de 60 minutes, qui retrace l'histoire des films de zombies italiens, depuis leur naissance, peu de temps après le succès de La Nuit des Morts-Vivants de Romero, jusqu'à leur "mort", des années plus tard, après être tombés au champ d'honneur du cinéma d'exploitation italien et de ses dérives.
Plutôt intéressant, ce documentaire met en parallèle l'évolution des films américains avec celle des films italiens, illustrant ses interviews (avec un certain nombre de réalisateurs et d'intervenants anglais et italiens) d'images d'archive couvrant la majorité des "gros" films du genre, et des réalisateurs officiant alors (Fulci, Deodatto, D'Amato, et j'en passe).
Je ne suis pas assez familier du cinéma d'exploitation italien pour vraiment affirmer si oui ou non ce travail est complet (je suis sûr qu'il y aurait beaucoup plus à dire sur le sujet), mais dans l'absolu, c'est assez sympathique et bien mené pour instruire tout en divertissant.
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Under the Bed (aka Scare) :
Après deux ans passés loin de son foyer, suite à un terrible incendie meurtrier dont il était responsable, Neal (Jonny Weston) rentre dans sa famille, méfiant. Son père (Peter Holden) est au bord de l'explosion, sa belle-mère (Musetta Vander) le craint, mais son petit frère Paul (Gattlin Griffith) connaît, lui, les véritables raisons de l'incendie : Neal tentait de combattre une créature maléfique qui vit dans la maison, sous le lit des enfants. Aux deux frères d'affronter enfin la bête avant qu'elle ne les tue tous.
Un long-métrage bâtard et décousu, qui ne sait pas s'il veut être un film d'horreur gore dans la lignée de Nuits de Terreur, le récit de deux frères unis envers et contre tout et d'un foyer qui se déchire, ou bien un film 80s façon "enfants vs monstres sous le lit".
Le scénariste de Late Phases peine à nouveau à insuffler du rythme ou une unité de ton à son métrage, et c'est assez dommage, parce qu'il y a là (comme dans Late Phases) des scènes et des idées assez intéressantes, ainsi qu'une interprétation convaincante.
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Hell on Earth - The Story of Hellraiser 3 :
Suite du coffret 3 dvd couvrant toute la saga, ce bref documentaire d'une petite demi-heure s'avère assez là encore anecdotique, bien que plus facile à digérer grâce à son format plus concis et bref.
À nouveau, quasiment personne de la distribution n'apparaît à l'écran, Anthony Hickox est lui aussi absent, et ces 30 minutes finissent par être assez superficielles, tout le monde s'accordant pour dire que ce troisième volet, bien que tourné pour un public plus jeune, et avec moins d'argent, a été le plus amusant à produire, et probablement le plus rentable pour Barker (qui a été payé une première fois pour ne pas se mêler de la production du film, et une seconde fois pour finalement y jeter un oeil et donner son avis, ainsi que sa "caution").
On sent néanmoins qu'hormis Peter Atkins (dont c'est le script, et qui a énormément de bons souvenirs du film : il y jouait un Cénobite, il a rencontré sa femme sur le plateau, etc) et Doug Bradley (qui est la star du film), les autres intervenants sont un peu plus dubitatifs quant au résultat final de cette production délocalisée aux USA.
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The Faculty :
Lorsque les professeurs du Lycée Harrington (Famke Janssen, Salma Hayek, Piper Laurie, Bebe Neuwirth, Robert Patrick, Jon Stewart, Harry Knowles...) commencent, un à un, à adopter un comportement étrange, un petit groupe d'élèves disparates (Jordana Brewster, Shawn Hatosy, Josh Harnett, Laura Harris, Clea Duvall, Elijah Wood) se serre les coudes, et décide de repousser ce qui s'avère être une invasion venue d'une autre planète...
Alors oui, ce film est daté.
Entre son ouverture sur du Offspring, ses effets de réalisation et de musique typiques d'un Rodriguez et d'un Beltrami encore peu assurés, son Jon Stewart encore acteur, et ses dialogues estampillés Kevin Williamson des 90s, tout ici est clairement de son époque, pour le meilleur et pour le pire.
Mais reste que cet hommage plus ou moins dérivatif à Les Maîtres du Monde et autres Invasion des Profanateurs est tout de même très sympathique, gentiment rebelle (pour vaincre les aliens, rien de tel que de la drogue dans le nez !), et plutôt attachant, notamment grâce à sa distribution très bien castée, et à ses effets "en dur", comme son énorme gloumoute tentaculaire et animatronique.
Rien d'exceptionnel ou de génialissime, mais un petit métrage d'horreur typé 90s qui remplit bien son office.
Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...
The Dead Room :
Deux chercheurs cyniques (Jed Brophy & Jeffrey Thomas) et une jeune médium (Laura Petersen) sont envoyés par une compagnie d'assurance dans une maison fraîchement abandonnée, afin d'y enquêter sur les allégations de hantise de la famille qui y vivait.
Un bon gros ratage néozélandais, probablement tourné avec un budget minimaliste (à en juger par la qualité de certains effets), et qui peine à susciter le moindre frisson, la moindre angoisse, ou à créer la moindre atmosphère.
Çà et là, on se dit "ah, tiens, ça pourrait déboucher sur quelque chose d'intéressant", et puis non, le soufflé retombe presque aussitôt, principalement parce qu'un film d'épouvante qui repose sur trois acteurs, et sur un esprit invisible, cela implique que les acteurs en question soient compétents.
Ici, si les deux hommes sont acceptables (pas exceptionnels, mais suffisants dans leurs rôles), la demoiselle pseudo-gothique est tout simplement fausse 85% du temps. Et comme c'est à travers ses descriptions et ses réactions que le spectateur est supposé avoir peur et s'imaginer l'esprit, ça tombe constamment à plat.
Co-production américano-anglo-canadienne Fox/Global/ITV, qui suit, comme son nom l'indique, les enquêtes quasi-surnaturelles de Houdini le sceptique (Michael Weston), d'Arthur Conan Doyle le crédule (Stephen Mangan), et d'une fliquette (Rebecca Liddiard) de Scotland Yard, qui cache un lourd secret. Showrunné par le créateur de la franchise The Librarian/ Les Aventures de Flynn Carson et par l'un des showrunners/scénaristes de Dr House, et produit par la même maison de production que Les Enquêtes de Murdoch.
Un peu comme cette dernière série, le tout s'avère très regardable, mais assez limité dans son intérêt. Les personnages sont bien campés, pas trop mal développés, et attachants, mais le rythme des épisodes est assez aléatoire, les enquêtes pas très subtiles ou inventives (voire même assez inintéressantes dès que les scripts se concentrent sur la vie privée de la fliquette), et si l'opposition Science vs Foi est assez pertinente, elle est un peu traitée à la truelle, sans grand subtilité ni originalité.
Une série assez moyenne, en somme, qui, comme The Librarians, est sympatoche, mais ne casse pas des briques, loin de là.
Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...
The Spider Labyrinth (Il Nido Del Ragno) :
Jeune archéologue, Alan Whitmore (Roland Wybenga) est envoyé à Budapest pour enquêter sur le silence étrange du Professeur Roth, un collègue qui, comme plusieurs autres membres d'un projet international, travaillait à l'étude de manuscrits et inscriptions anciennes. Mais une fois arrivé sur place, Whitmore découvre rapidement que la situation est plus complexe qu'il n'y paraît, et que Roth est devenu la victime d'un culte religieux ancien, bien décidé à garder secrète l'existence de sa déité, une araignée aux pouvoirs surnaturels...
Un film italien de la fin des années 80, et qui affiche clairement ses influences, empruntant çà et là au giallo, à Lovecraft, et au cinéma de genre de l'époque (coucou, Argento), avec ce que ça a de qualités (esthétique, ambiance, inventivité) et de défauts (acteurs mal redoublés en studio, interprétation inégale, et rendu très très daté, notamment dans certains effets).
Néanmoins, quelque chose fonctionne indubitablement dans l'enquête surnaturelle de ce héros un peu distant et cassant, au sein d'une petite communauté de personnages étranges, tous cultistes, et qui observent fixement le moindre de ses mouvements...
Rien de révolutionnaire, ou d'exceptionnel, mais c'est loin d'être une perte de temps.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Le Livre de la Jungle (The Jungle Book) :
Les aventures de Mowgli (Neel Sethi), jeune garçon élevé par des loups, et qui peut compter sur ses amis Bagheera (Ben Kingsley) et Baloo (Bill Murray) pour survivre dans la jungle, malgré la menace omniprésente de Shere Khan (Idris Elba), un tigre carnassier.
Adaptation du dessin animé de Disney signée John Favreau, ce Livre de la Jungle en prises de vue semi-réelles m'a vraiment surpris.
Après le médiocre Tarzan récent (et toute la série d'adaptations inutiles en prises de vue réelles des classiques Disney : Maléfique, Cendrillon, etc), je n'attendais absolument rien de ce métrage, et ce bien que Favreau soit un faiseur à la main assurée.
Et pourtant, The Jungle Book s'avère un excellent film familial, bien adapté, bien rythmé, à la bande originale convaincante, qui a tellement confiance dans tous ses effets numériques qu'on ne peut qu'y adhérer à 200%, et qui fait passer un excellent moment aux petits et aux grands.
Le jeune Neel Sethi est parfait dans son rôle, les images de synthèse très bien intégrées, et le casting vocal est, globalement, tout aussi bon (petit bémol pour Scarlett Johansson, trop reconnaissable pour disparaître derrière son personnage, et pour Kingsley, un peu trop sérieux et pince-sans-rire pour rendre Bagheera attachant).
Grumper, un lutin ronchon, a dérobé le traîneau du Père Noël. Jingle, Bingle, Tingle, Dorabelle et Cheer, cinq lutins volontaires, décident alors de mener l'enquête...
J'avoue : je me suis fait encore avoir. Je suis tombé un peu par hasard sur cet Elfland, et au vu de sa jaquette et de sa durée limitée de moins de 70 minutes, je me suis dit "pourquoi pas ?". Et puis dès les premières images, avec un décor et des personnages fixes, une animation labiale sommaire et un doublage amateur, j'ai commencé à avoir des flashbacks traumatiques de The Halloween Family.
J'ai continué, mais chaque instant qui passait me confortait dans mon intuition. Et effectivement, à la fin de ce métrage d'animation ultra-laborieux, bavard et inintéressant (avec des champignons qui parlent, un pseudo-Groot et un pseudo-Jack O'Lantern), j'ai eu la confirmation de mes peurs : cet Elfland approximatif et bâclé était bien le résultat des "efforts" de WowNow Entertainment, sorte d'équivalent de The Asylum et de ses mockbusters, mais dans le domaine de l'animation pour enfants - des "films" produits à la va-vite à l'étranger, recyclant doubleurs, effets sonores, ressources visuelles, etc, et confiées à des talents de dernière zone, pour une sortie précipitée et opportuniste.
En bref, c'est de la m*rde.
1/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Un mois de juillet guère plus marquant que celui de juin, tant la planète traverse une passe vraiment étrange, mais les Téléphages Anonymes restent au rendez-vous !
Un mois principalement marqué par sa première quinzaine, la Quinzaine comédie française, qui comme tout les ans "célèbre" le monde magique de la comédie franchouillarde... avec les résultats que l'on sait : pas grand chose à sauver, hormis Premier de la classe et #JeSuisLà, plus proche de la comédie romantique que de la comédie à proprement parler, et bénéficiant largement du capital sympathie de Chabat.
À part tout cela, quelques nouveautés 2020 au programme, sorties directement en VOD pour cause de pandémie, et malheureusement pas très convaincantes (Irrésistible, Eurovision Song Contest, The Old Guard, La Famille Willoughby), quelques documentaires, quelques films d'action plus ou moins réussis (le premier Red se démarque, ainsi que Le Chinois - même si pour ce dernier, c'est plus pour des raisons nostalgiques), et c'est à peu près tout.
Un mois peu mémorable, à l'image de la situation actuelle.
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# Film(s) du mois :
Par défaut, les documentaires passés en revue ce mois-ci, Power of Grayskull et Circle of Books, dans des genres totalement différents, ainsi que le premier Red, à la décontraction très sympathique.
# Flop(s) du mois :
Du côté français, le remake inutile Just a Gigolo et le Toute Ressemblance... de Denisot, sans grand intérêt. Du côté international, The Old Guard, succédané quelconque d'Highlander, Irrésistible, satire politique de Jon Stewart qui arrive après la bataille, et Les Baronnes, un polar 70s générique au possible, malgré son girl-power affirmé.
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# Petit écran :
Beaucoup de séries passées en revue, ce mois-ci, en commençant par un Space Force en demi-teinte ; à l'identique, les deux premières saisonsde Miracle Workers étaient un peu inégales, avec une saison 1 trop superficielle pour convaincre vraiment, et une saison 2 radicalement différente.
I Am Not Okay with This, de Netflix, n'était pas désagréable dans le genre teen comedy fantastique, sans plus (le formatatypique dessert un peu le programme), tandis que The Big Show Show était bien trop formaté sitcom désuète pour vraiment fonctionner. Sans oublier Dummy, une sorte de sous-Willard féminin inabouti, ainsi que La Guerre des Mondes de la BBC, une relecture historique intéressante, mais à l'écriture parfois trop pataude. Et puis il y a eu la deuxième saison de la Twilight Zone de Peele : une saison à l'orientation différente, nettement moins empreinte de justice sociale maladroite et donneuse de leçons, mais tout aussi frustrante : le programme a vraiment intérêt à trouver une durée et un ton, car pour le moment, c'est trop inégal pour être satisfaisant.
Et puis, pour conclure ce mois chargé, Sygbab est repassé par ici, pour nous parler (et pas en bien) du Tekwar de Shatner : de quoi finir sur une note un peu piquante, mais plutôt appropriée.
Tous ces bilans sont, bien sûr, directement accessibles depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.
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# À venir :
En août, un programme assez tranquille, avec une première semaine consacrée à l’héroïsme et aux muscles de Conan et d'Hercule, suivie de trois semaines plus classiques, avec entre autres Jackie Chan l'archéologue, Christian Bale le pilote de course, Artemis Fowl, l'intégrale Future Man, et une plongée dans le monde des immortels (les vrais) avec le début d'une intégrale Highlander par Sygbab.
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
The Last Exorcism 2 :
La fille possédée du premier épisode s'est échappée, finit à l'hôpital, tente de reprendre une vie normale, and shit happens...
Je pensais initialement que ce serait du found footage, comme le premier, et en fait non.
Ça n'a donc pas grand intérêt, puisque c'est un énième film de hantise + exorcisme fait avec les pieds, qui repose entièrement sur l'interprétation (convaincante) de l'actrice principale, mais peine à instaurer le moindre semblant de tension, et préfère jouer ponctuellement la carte du jump scare creux et facile. À peine regardé, déjà oublié.
1/6
Fright Night 2 :
Une bande d'étudiants arrive en Roumanie pour y poursuivre ses études sous l'égide d'une maîtresse de conférence particulièrement vénéneuse.
Un film DTV fauché qui n'a quasiment aucun rapport avec le métrage précédent (déjà que le remake était, au mieux, oubliable et anecdotique), et qui se contente d'aligner les clichés du genre vampirique et des pays de l'est sur une bande originale synthétique horripilante, avec en prime une Jaime Murray qui cachetonne en recyclant toujours le même personnage, ici un peu plus habillé.
Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Cleaning up The Town - Remembering Ghostbusters (2020) :
Un documentaire sympathique fait pour les fans de la franchise Ghostbusters par des fans, en gestation depuis 2008 et finalisé grâce à un financement participatif : de quoi couvrir l'intégralité de la production du premier S.O.S. Fantômes, de sa conception à son parcours au box office, en passant par ses effet spéciaux, ses inspirations, sa musique, et son casting.
Une distribution d'ailleurs entièrement présente dans ce métrage (sauf deux acteurs - devinez lesquels !) et qui s'étend en long, en large et en travers sur leurs expériences (Sigourney Weaver, notamment, fait une excellente impression, comme souvent).
Avec en prime des screen-tests des autres actrices envisagées pour le personnage de Dana (Daryl Hannah, Denise Crosby), et un Ernie Hudson qui, aujourd'hui encore, a un peu de mal à digérer la manière dont l'ampleur de son personnage a été drastiquement réduite à la dernière minute.
Dans l'ensemble, les deux heures du métrage se regardent très facilement, surtout si l'on est fan, et on attend de voir ce que la même équipe va réussir à faire avec la suite du documentaire, qui sera consacrée à Ghostbusters 2.
4.5/6
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The Deep Ones (2020) :
Alex (Gina La Piana) et Petri (Johann Urb) louent une résidence balnéaire, et découvrent bien vite que la communauté locale, un peu étrange et très accueillante, a des croyances des plus archaïques et sinistres...
Un long-métrage à l'inspiration lovecraftienne revendiquée, mais d'une facture très... amateure, qui finit par priver le film de son intérêt.
Distribution très inégale et collagénée, direction d'acteurs approximative, écriture et prise de son très faiblardes, nudité racoleuse, bande originale synthétique de Richard Band, on est dans une relecture tentaculaire de Rosemary's Baby, et tout s'écroule complètement sur la fin, quand les cultistes invoquent Dagon, et qu'un pauvre mec en costume en caoutchouc, façon L'Étrange créature du lac noir (mais en plus cheap) sort de l'eau en agitant les bras.
1/6
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Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
The Halloween Family (2019) :
La nuit d'Halloween, Larry le zombie et Fred la momie se lancent dans une quête étrange, à la recherche du mythique Goul...
Aïe. Un film d'animation d'environ 80 minutes, et qui consiste, en gros, en 80 minutes de dialogues interprétés de manière caricaturale et fatigante par des doubleurs, et plaqués sur des personnages à l'animation sommaire, qui marchent dans des décors répétitifs.
Je vais être franc : après avoir été agréablement surpris par l'esthétique du décor global, dans les premières minutes, j'ai très rapidement déchanté, et j'ai même fini par totalement décrocher du film en cours de route - ce n'est pas intéressant, ce n'est pas drôle, ce n'est absolument pas rythmé, et ça a clairement été produit avec un budget microscopique... ce qui n'est pas forcément surprenant, quand on regarde les filmographies de son réalisateur et du studio, bourrées de mockbusters miteux.
Un généreux 1/6
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Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
The Right One (2021) :
Sara (Cleopatra Coleman), auteure de romances insipides en panne d'inspiration, au grand dam de son agent littéraire, Kelly (Iliza Shlesinger), et ne se remet pas de sa rupture avec son ex, il y a des mois de cela. Un jour, elle rencontre cependant Godfrey (Nick Thume), un homme étrange qui, à chaque fois qu'ils se croisent, a adopté une nouvelle identité et une nouvelle personnalité. Fascinée, Sara décide de se rapprocher de lui, d'autant qu'il l'inspire pour le roman qu'elle doit écrire...
Une comédie romantique indépendante assez amusante, car plutôt décalée, entre son héroïne un peu lunaire, son love interest aux problèmes psychiatriques évidents, et Iliza Shlesinger excellente en BBF de l'héroïne/agent littéraire aux dents longues et au franc-parler abrasif.
Le tout déroule ainsi un récit qui change un peu des clichés du genre (c'est bien), qui fait un peu dans le pathos facile (c'est moins bien, mais ça passe), et qui est bouclé en 95 minutes tout compris, sans trop de fioritures (et avec un caméo de David Koechner en prime).
Sympatoche.
4/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Un mois d'août un peu nerveux chez les Téléphages Anonymes, puisque j'ai pris un certain retard sur la programmation de ce blog, et que j'ai passé le mois en flux tendu. Rien de bien dramatique, cependant, et cela m'a permis de publier des critiques de nouveautés, nouveautés qui commencent enfin à revenir en salles...
Un mois qui a commencé de manière agréable, par un documentaire sympathique (bien qu'incomplet) sur la série MillenniuM, série culte s'il en est, et qui s'est terminé par une semaine consacré aux pirates et autres aventuriers des sept mers, de quoi faire le point sur la franchise Pirates des Caraïbes et les films qui l'ont influencée.
Entre ces deux pôles, beaucoup de variété et des nouveautés, et une évidence : la pandémie a permis aux studios de se débarrasser de leurs films les moins réussis, et le passage par la case streaming vaut désormais à ces métrages une certaine indulgence critique et publique, qu'ils n'auraient pas forcément eue s'ils étaient sortis en salle ("ouais, ce n'est pas terrible, mais inclus dans l'abonnement X ou Y, et regardé dans son canapé, ça passe").
Et réciproquement, certains films qui auraient été plutôt bien reçus en salle sont plus sèchement critiqués lorsqu'ils sortent directement en VOD, tant les conditions du streaming à domicile sont particulièrement adaptées à une critique superficielle, en quasi-temps réel, avec un œil sur le film et un autre sur sur les réseaux sociaux.
C'est regrettable, mais c'est ainsi pour le moment, et il faut donc prendre avec beaucoup de pincettes (enfin, plus que d'habitude), les critiques professionnelles et amateures qui fleurissent en ce moment un peu partout. Et je m'inclus dans le lot...
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# Film(s) du mois :
Un trio de tête particulièrement divertissant, entre le premier Pirates des Caraïbes, qu'on ne présente plus, le récent Jungle Cruise avec The Rock (un film qui marche directement dans les traces de la franchise POTC et de la Momie), et The Suicide Squad de James Gunn, qui redonne un peu de peps à l'univers DC cinématographique.
# Flop(s) du mois :
On a le choix, à vrai dire, mais se démarquent vraiment du lot Infinite, avec Wahlberg, une variationmédiocre et sans intérêt sur le thème de l'immortalité, avec des cascades numériques over-the-top ; d'ailleurs, en parlant de cascades numériques débiles, Fast & Furious 9, bigger, louder, et vraiment dumber ; et enfin, America, le film, un métrage d'animation qui ressemble à une version (très) longue d'un épisode de Drunk History, délayée sur plus de 90 minutes, insipide et pas inspirée.
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# Petit écran :
Un mois assez calme, consacré à la fin de mon intégrale Superstore (bilans de la saison 4, 5 et 6 accessibles en cliquant ici, là et là), une série sympathique mais qui n'aura jamais réussi à me convaincre pleinement, cherchant trop à centrer le programme sur une romance, et à reproduire ainsi le succès de The Office.
Autre intégrale, ce mois-ci, celle des trois saisons de la série animée Jurassic World - Camp Cretaceous (saison 1, 2 et 3) : rien de particulièrement qualitatif ou exceptionnel, mais un programme pour enfants agréables à suivre, avec des dinosaures réussis, et une intégration intéressante à la continuité des films.
Et pour finir, difficile de conclure sans mentionner Jack of All Trades, la série historico-rigolarde de Bruce Campbell : c'est léger, c'est fun, c'est estival, et ça rentre parfaitement dans une semaine Swashbuckling pleine d'aventures.
Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.
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# À venir :
En septembre, dernière ligne droite avant le début de l'Halloween Oktorrorfest 2021 : au programme, des sorties 2021 (Snake Eyes, Free Guy, The Green Knight...), de l'animation (Vivo, Boss Baby 2...), la publication d'un bilan MCU vs DCEU, et plein d'autres choses, dont de nouvelles séries fraîchement diffusées (Marvel's What If...?, Star Trek Lower Decks, Les Maîtres de l'Univers, Black Monday...).
Et comme toujours, vous pouvez retrouver toutes les mises à jour du blog sur la page Updates, ainsi que la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Le Forum en folie (A Funny Thing Happened on the Way to the Forum - 1966) :
Afin d'obtenir sa liberté, l'esclave romain Pseudolus (Zero Mostel) conclut un accord avec son jeune maître Hero (Michael Crawford), pas très futé : ce dernier est amoureux de Philia (Annette Andre), jeune courtisane de la maison voisine, déjà promise au Capitaine Miles Gloriosus (Leon Greene) ; à Pseudolus de tout faire pour qu'elle devienne la compagne de Hero...
Une comédie péplum adaptée d'une comédie musicale de Broadway, et qui a reçu un accueil critique assez positif à sa sortie, dans les années 60... malheureusement, je ne sais pas si ça a mal vieilli, ou si je suis réfractaire à la réalisation de Richard Lester et aux musiques de Stephen Sondheim, mais je n'ai pas du tout accroché au tout, et j'ai trouvé le temps assez long.
En même temps, ça cabotine beaucoup, ça ne m'a pas semblé très drôle (les poursuites en accéléré façon Benny Hill, ça a ses limites), et de manière globale, le rythme et le style de l'écriture finissent par être assez fatigants.
Un bon gros bof, donc.
2/6
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Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !
The Flag (2016) :
Alors qu'il traverse une mauvaise passe, Harry Hambridge (Pat Shortt) apprend qu'un drapeau irlandais, signé par son grand-père héros de l'Insurrection de 1916, est aux mains des Anglais depuis des décennies, conservé comme prise de guerre dans une caserne militaire anglaise. Il décide alors de réunir ses amis les plus proches, pour dérober le drapeau et le restituer à qui de droit...
Un film de casse à l'irlandaise qui, malheureusement, souffre d'une écriture très caricaturale, façon sitcom : les grosses ficelles prévisibles sont nombreuses, la caractérisation est très sommaire (les Anglais sont snobs et pédants, les Irlandais bons vivants, alcooliques et déconneurs, les jeunes anglais des hooligans, etc, etc, etc), et le tout donne l'impression d'un scénario approximatif, uniquement porté à bout de bras par l'énergie de ses interprètes.
Après... la romance principale est sympathique, quand le casse commence enfin, c'est amusant, et comme bon nombre de comédies de ce style, ça se regarde facilement, d'autant que ce n'est pas très long (dans les 80 minutes tout compris). Mais ça s'arrête là.
Un petit 3/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
The Viking Deception - Vinland : Viking Map or Million-Dollar Hoax ? (2004) :
Un documentaire télévisé de 45-50 minutes diffusé sur Channel 4 et PBS, et qui revient sur l'histoire de la carte du Vinland, qui a défrayé la chronique lorsqu'elle est apparue au début des années 60, présentée comme datant de 1440 et décrivant en détail les côtes américaines, telles que (supposément) découvertes par les vikings lors de leurs explorations.
L'œuvre d'un faussaire très doué, au point de tromper de nombreux experts, et de remettre en cause (paradoxalement à raison, compte tenu des découvertes archéologiques qui ont suivi) l'histoire de la découverte du continent américain - de quoi ulcérer considérablement la population italo-américaine, qui a toujours vénéré Christophe Colomb.
Bref, un documentaire utilisant de nombreuses reconstitutions pour détailler le parcours de la carte et les divers intervenants ayant donné naissance à cette polémique, et à cette histoire rocambolesque d'historiens, de faussaires et de sommes d'argent colossales.
Intéressant.
4.25/6
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Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Let The Wrong One In (2021) :
Matt (Karl Rice) vit avec sa mère à Dublin ; lorsque Deco (Eoin Duffy), son frère drogué et bon à rien, réapparaît un beau jour atteint de tous les signes du vampirisme, après avoir été mordu lors d'un enterrement de vie de jeune fille, Matt identifie immédiatement le problème. D'autant plus que Henry (Anthony Head) arrive bientôt sur les lieux, prêt à éliminer Deco, pour éviter que le mal vampirique ne se propage...
Une comédie vampirique irlandaise faite avec les moyens du bord, et visuellement assez fauchée (surtout au niveau des effets spéciaux), mais pas désagréable, pour peu que l'on accroche à l'humour local, aux accents incompréhensibles, et à la bonne humeur générale.
Je ne dirais pas que c'est un vrai bon film, mais on s'amuse globalement, notamment avec le caméo d'Anthony Stewart Head (le Giles de Buffy) en chasseur de vampires, et avec le côté gore totalement assumé et spectaculaire.
Inégal, mais plutôt agréable.
3.5/6
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Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
The Visitor (2022) :
Après la perte de leur premier enfant, une fillette, Robert (Finn Jones) et Maia (Jessica McNamee) partent s'installer dans le sud des États-Unis, où se trouve la demeure familiale de celle-ci, dont elle vient d'hériter. Mais rapidement, alors que le couple tente de concevoir un nouvel enfant et de reprendre un nouveau départ, Robert découvre, éparpillées dans divers demeures de la ville, d'étranges portraits à son effigie, intitulés "Le Visiteur". Ce qui, couplé à l'attitude étrangement chaleureuse et accueillante de tous les habitants du secteur, inquiète de plus en plus un Robert sujet à des crises d'anxiété...
Un thriller Blumhouse gentiment creux, avec un Finn Jones méconnaissable embarqué dans un sous-Rosemary's Baby cousu de fil blanc, parfois risible (la cérémonie sataniste, vers la fin), parfois intriguant, mais trop souvent plat et insipide, avec notamment une fin à rallonge qui tourne à vide.
Vraiment pas grand chose à dire de plus : c'est télégraphié de bout en bout, et ça peine à susciter l'intérêt, malgré les efforts des interprètes.
1.75/6
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