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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #critiques eclair catégorie

Christmas Yulefest 2019 - 13 - Une Romance de Noël en Sucre d'Orge (2019)

Publié le 6 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Une Romance de Noël en Sucre d'Orge (Merry & Bright - 2019) :

Nouvelle patronne de Merry & Bright, une entreprise familiale de cannes à sucres en difficultés financières, Cate (Jodie Sweetin) reçoit la visite de Gabe (Andrew Walker), consultant dépêché par une firme new-yorkaise pour tenter de sauver la société. Malgré leur vision radicalement différente de l'avenir de l'entreprise, Cate et Gabe vont finir par se rapprocher, pour sauver Merry & Bright...

Un téléfilm Hallmark qui, au premier abord, paraît vraiment générique et éventé, entre son entreprise en difficulté, sa patronne privilégiant la tradition, son cadre new-yorkais professionnel et froid, ses personnages secondaires excentriques, etc : on a déjà vu ça des dizaines de fois chez Hallmark, et sur le papier, M&B n'apporte rien de nouveau.

Et pourtant, progressivement, on s'aperçoit que l'écriture est un peu plus dynamique que d'habitude, que les dialogues sont plus détendus, que les clichés imposés par la chaîne sont gérés de manière intelligente et mature, bref, que M&B parvient à se démarquer un peu du tout-venant de la chaîne, et ce malgré une histoire somme toute banale.

Il faut dire qu'entre le couple principal Sweetin/Walker, qui fonctionne très bien (je le dis chaque année, mais Sweetin apporte à ses films une énergie et un rythme plus soutenu que bon nombre d'autres actrices - la formation sitcom, je suppose), la sous-intrigue amusante des fiançailles, celle de la mère de Cate (Sharon Lawrence) et son chien, et donc, cette écriture plus maîtrisée (le script a été écrit par deux scénaristes de tv, qui ont travaillé sur Boston Legal, entre autres, et signent là leur premier métrage pour Hallmark, sous la supervision d'une scénariste habituelle de la chaîne), Merry & Bright finit par être un peu au-dessus de la moyenne sur tous les plans, ce qui est une bonne surprise.

Pas indispensable, pas exceptionnel, mais sympathique.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 12 - Flocons d'amour (2019)

Publié le 6 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Noël, Review, Romance, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Flocons d'amour (Let It Snow - 2019) :

La veille de Noël, dans l'Illinois, une neige épaisse amène Dj Keon (Jacob Batalon) à organiser une fête dans le diner où il travaille. Autour de lui se rassemblent ainsi de nombreux autres jeunes aux relations complexes : Dorrie (Liv Hewson), serveuse éprise d'une cheerleader (Anna Akana) n'assumant pas son homosexualité ; Julie (Isabela Moner), à la mère malade, et qui croise le chemin de Stewart (Shameik Moore), une pop-star solitaire ; Tobin (Mitchell Hope), névrosé, qui aime désespérément sa meilleure amie Angie (Kiernan Shipka) ; Addie (Odeya Rush), possessive et jalouse de son petit-ami...

Comédie romantique chorale Netflix façon Love Actually ou les Valentine's Day/Happy New Year de Garry Marshall, adaptée d'un livre de l'auteur de Nos Étoiles Contraires, et qui décide de réunir tout un ensemble de jeunes acteurs et actrices populaires auprès des jeunes générations, pour tenter de reproduire une formule déjà un peu bancale.

Sans surprise, le résultat est un peu décousu, avec de multiples sous-intrigues à l'intérêt assez variable (que ce soit à cause de leur sujet même, ou de leurs interprètes - j'ai énormément de mal à apprécier Kiernan Shipka, et sa sous-intrigue m'a vraiment laissé de marbre), et une écriture pas forcément à la hauteur de ses ambitions (notamment au niveau de la caractérisation parfois sommaire des personnages).

Le métrage, ni particulièrement bon, ni particulièrement mauvais, donne ainsi l'impression d'avoir subi des coupes assez importantes pour tenir dans les 90 minutes (en réalité, on est plus près de 75 minutes + le générique de fin) imposées par Netflix : il y a ainsi bon nombre de transitions, de discussions à cœur ouvert et de réactions qui semblent un peu forcées ou précipitées, et l'évolution des relations finit par ne pas sembler très naturelle et spontanée.

Ce qui ne veut pas dire pour autant que le tout soit raté : la distribution est très sympathique (dans l'ensemble ; dans le détail, outre Shipka, Odeya Rush ne m'a pas fait grande impression), ça reste suffisamment court pour être rythmé et dynamique (à contrario des roms-coms de Marshall et compagnie, qui dépassent les deux heures), et la neige abondante et naturelle du Canada rend le tout assez agréable à regarder.

Reste que ça ne casse pas trois pattes à un canard cul-de-jatte, et que dans l'ensemble, c'est assez anecdotique.

3/6 (mention spéciale au personnage très John Hughes de Joan Cusack)

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Christmas Yulefest 2019 - 11 - La Chasse au trésor de Noël (2019)

Publié le 5 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Chasse au trésor de Noël (Christmas Scavenger Hunt - 2019) :

Lorsque Belinda (Kim Shaw) rentre dans sa bourgade natale à l'occasion des fêtes de Noël, c'est pour y conclure la vente d'un vieux musée à un développeur immobilier. Mais sur place, elle se retrouve embarquée dans la traditionnelle chasse au trésor de Noël de la ville, et elle doit faire équipe avec son ex-petit-ami, Dustin (Kevin McGarry)...

Un téléfilm Hallmark pas forcément désagréable à suivre, mais dont on sent que c'est un métrage indépendant acheté par Hallmark, et repassé au filtre de la chaîne pour y être diffusé : entre les paysages véritablement enneigés, le concept même du métrage (la chasse au trésor, qui propulse le récit vers l'avant), l'énergie un peu différente du tout, et son casting secondaire (Tom Arnold, le nez bouché et à bout de souffle !?), on perçoit qu'il y a là un film moins formaté qui tente de subsister, mais qui est submergé par les clichés imposés par le cahier des charges Hallmark : montages à gogo, fiancé obsédé par son métier, héroïne qui revient dans sa ville natale et retrouve son ex, relation conflictuelle avec ce dernier, enfant qui fait le souhait de voir sa mère militaire rentrer pour Noël, éléments festifs insérés à la truelle, méchant développeur immobilier qui menace de raser un lieu historique, etc...

Ce formatage tire ainsi un peu le tout vers le bas (notamment au niveau du rythme, gentiment cassé par tous les passages obligés du scénario), ainsi que certains choix de casting (Tom Arnold, donc, mais aussi le personnage de la meilleure copine de l'héroïne, totalement transparente, et même cette dernière, une Kim Shaw déjà vue dans Un Réveillon sur Mesure, et dont les expressions parfois un peu forcées ou ahuries peuvent frustrer - même si, au demeurant, elle est assez sympathique) mais Christmas Scavenger Hunt reste un téléfilm tout à fait regardable, à défaut d'être très mémorable.

3/6 (mention spéciale à la rupture adulte et mature, ce qui est rare)

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Christmas Yulefest 2019 - 10 - À Noël, Mon Prince Viendra 2 (2019)

Publié le 5 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV, Politique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

À Noël, Mon Prince Viendra 2 : Becoming Royal (Christmas with a Prince 2 : Becoming Royal - 2019) :

Un an après leur rencontre, Tasha (Kaitlyn Lebb) part passer les vacances de Noël à San Saverre, avec son compagnon, le Prince Alec (Nick Hounslow), mais elle réalise rapidement que Miranda (Anastasia Marinina), sa rivale, est prête à tout pour provoquer la rupture du couple princier.

Produit par Brain Power Studio, cette maison de production canadienne à petit budget qui tente de devenir un concurrent aux producteurs habituels de films de Noël et de romances de Lifetime, Hallmark et compagnie, le premier Christmas with a Prince s'était avéré, l'année dernière, une bonne surprise relative.

Bien que ne bénéficiant pas du même budget que la compétition, ce téléfilm proposait une variation agréable sur le thème de la romance  princière de Noël, avec un Prince jet-setteur, une héroïne pédiatre et volontaire, des personnages secondaires décalés, etc. Certes, le métrage finissait par retomber dans le schéma habituel de la romance, du bal, etc, dans sa dernière ligne droite, mais au moins, le postulat de départ était différent, et assez rafraîchissant.

Pour cette suite, à nouveau, on ne pourra pas dire que le scénariste et la production jouent la carte du formatage et du convenu... en effet, ce second opus, façon "mariage royal", passe en fait le plus clair de son temps à s'intéresser aux manigances de Miranda, la rivale de l'héroïne : une rivale manipulatrice, qui n'hésite pas à faire arrêter Tasha, à faire chanter la famille royale, à mentir ouvertement, à détourner des ressources humanitaires, etc, de la manière la plus transparente et assumée possible, et à grands renforts de regards foudroyants et d'accent russe à couper au couteau.

Le métrage adopte donc un ton beaucoup plus dramatique et qui repose beaucoup plus sur son intrigue que les romances basiques d'Hallmark et compagnie. Ce qui ne veut pas dire pour autant que c'est une réussite totale : à trop se reposer sur son intrigue, CwaP 2 trahit rapidement ses points faibles, à savoir son manque de budget, sa direction d'acteurs parfois inégale (certains personnages secondaires en font trois tonnes), son écriture parfois maladroite...

Alors certes, c'est décomplexé, c'est plus ambitieux que la norme, mais c'est aussi assez décousu, et peu captivant sur la longueur : on est parfois assez proche d'un soap, une impression pas aidée par un Nick Hounslow toujours plus botoxé et manscapé, et par conséquent, on se trouve un bon niveau en dessous du précédent (notamment parce que le personnage du frère est mis en retrait, au profit de Charles Shaughnessy, qui est nettement plus présent dans le récit).

Dommage.

2.5/6 (par contre, pour caster Jack Foley dans le rôle d'un Santa Claus façon Grant Morrisson, c'est quand ils veulent)

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Christmas Yulefest 2019 - 09 - Noël sous le gui (2019)

Publié le 4 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël sous le gui (Christmas Wishes & Mistletoe Kisses - 2019) :

Après de longues années sabbatiques passées à élever son fils, Abbey (Jill Wagner) décide de revenir à la décoration d'intérieur, et décroche, contre toute attente, un contrat d'envergure pour Noël : redécorer en un mois la propriété de Nick Sinclair (Matthew Davis), un richissime businessman célibataire qui n'a pas grand esprit de Noël, et qui doit organiser un gala de Noël aux enjeux financiers colossaux... 

Premier téléfilm officiel de la saison Hallmark, ce Christmas Wishes est adapté d'un roman de type Harlequin (de la même romancière que Un Noël à Ashford, dont on retrouve pas mal des ressorts narratifs et des clichés) et ça se sent plus que jamais.

Tout est tellement centré sur la romance principale qu'on réalise vite qu'il n'y a pas grand chose autour (à part un petit garçon amusant), et cette telle absence d'enjeux, de rythme, d'énergie ou de rebondissements fait qu'à moins d'être captivé par le côté "c'est un riche businessman grognon, elle est une pauvre mère célibataire qui tente de vivre son rêve, vont-ils réussir à dépasser leurs différences de classe sociale pour se retrouver ?", il n'y a pas grand chose de vraiment intéressant là-dedans.

À l'image des pseudo-triangles amoureux que le script semble un temps vouloir mettre en place, avec un séduisant médecin (Brandon Quinn du Loup-Garou du Campus), ou avec l'associée de Mr Sinclair : deux personnages sous-développés, auxquels le film ne croit jamais vraiment, et qui finissent par faire de la figuration (et par finir ensemble), parce que de toute façon, il n'y a de place dans ce métrage que pour le couple qui est sur l'affiche.

Bref, la distribution fait son possible, et si l'on est sensible à ce type de récit, ça peut marcher, mais c'est tout sauf mémorable, et surtout, c'est trop mollasson pour convaincre.

2.5/6 - 0.25 pour la photographie qui m'a semblé un peu trop terne = 2.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 08 - Comme Cendrillon 5 : Un Conte de Noël (2019)

Publié le 4 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Musique, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Comme Cendrillon 5 - Un Conte de Noël (A Cinderella Story : Christmas Wish - 2019) :

Apprentie-chanteuse orpheline, Kat Emerson (Laura Marano) vit désormais avec sa belle-mère Deirdra (Johannah Newmarch) et ses deux demi-sœurs, la vaniteuse Joy (Lillian Doucet-Roche) et l'idiote Grace (Chanelle Peloso), qui la traitent comme une esclave et dilapident son héritage. Jusqu'à ce qu'elle rencontre, dans le Santaland où elle travaille, le séduisant Dominic (Gregg Sulkin), Père Noël remplaçant au charme duquel elle n'est pas indifférent... et qui s'avère être le fils du propriétaire du parc, un riche milliardaire.

Mouais.

Techniquement, j'ai de la sympathie pour cette distribution, de Marano à Peloso, en passant par la sympathique Isabella Gomez en meilleure copine décomplexée ; la direction artistique du tout n'est pas désagréable, avec des costumes amusants pour le parc, etc ; et Marano/Sulkin fonctionnent bien ensemble.

Mais ce qui aurait pu donner un téléfilm regardable mais générique (du 3.25/6, en somme) s'écroule totalement dès lors qu'il tente d'être une comédie musicale. Déjà parce qu'il n'y a que trois ou quatre chansons dans tout le film, mais aussi et surtout parce que toutes ces chansons (sauf une) sont de la soupe immonde et affreusement autotunée, qui ne donne qu'une envie : arrêter immédiatement le métrage.

Tout le côté musical est donc un flop intégral, et pour ne rien arranger, on se retrouve aussi avec un trio de "méchantes" en cabotinage total (surtout Newmarch, qui semble tenter d'imiter Carolyn Hennesy), que l'écriture inégale rend assez fatigantes sur la durée.

Bref, le tout est tiré vers le bas par ces défauts, et c'est assez dommage de gâcher ainsi ces acteurs et leur talent.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 07 - L'Amour sonne à Noël (2019)

Publié le 3 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Amour sonne à Noël (A Merry Christmas Match - 2019) :

Bien qu'elle ait toujours rêvé de devenir metteuse en scène de théâtre, Corey (Ashley Newbrough) a toujours refusé de quitter sa petite ville natale, où elle travaille dans la boutique d'antiquités de sa mère. Jusqu'au jour où elle croise le chemin de Ryder (Kyle Dean Massey), un célibataire très prisé en provenance de Los Angeles, qui l'incite à remettre en question ses choix de vie...

Premier téléfilm Hallmark de la saison, initialement prévu au mois de juillet, puis repoussé et relégué sur Hallmark Movies & Mysteries, habituellement la chaîne des téléfilms de Noël plus sérieux, dramatique et larmoyants... sauf que ce métrage n'a rien de vraiment sérieux, de dramatique ou de larmoyant.

A Merry Christmas Match est en effet un téléfilm Hallmark tout ce qu'il y a de plus lambda et quelconque, mollasson, générique, et dont la programmation en début de saison n'est franchement pas surprenante, tant rien ne fonctionne vraiment dans ce métrage.

Surtout pas le couple principal, et pour une raison que je vais tenter d'exprimer de manière politiquement correcte : dès sa première scène, mon gaydar s'est affolé en voyant Kyle Dean Massey.

Je n'avais jamais vu l'acteur dans ses œuvres, je ne le connaissais ni d'Ève ni d'Adam, je ne savais rien de sa vie privée (qui, après vérification, confirme largement tous mes soupçons) et pourtant, dès sa première scène, j'ai tiqué. Difficile de déterminer ce qui m'a dévoilé le pot-aux-roses - la posture cambrée et le port de tête de Massey, son apparence, sa garde-robe, son absence totale d'alchimie avec Newbrough, ou sa tendance à forcer ponctuellement un peu son jeu pour paraître viril et séducteur... - quoi qu'il en soit, j'ai immédiatement repéré la "supercherie", et par conséquent, je n'ai jamais pu prendre cette romance et ce film au sérieux.

D'autant qu'à côté, les personnages secondaires ne sont guère mieux lotis, entre la copine rondouillarde comic-relief, la meilleure amie actrice et chanteuse (une Lindsey Gort uniquement là pour pousser la chansonnette, et qui aurait été plus intéressante en lead), le compagnon de celle-ci (un John DeLuca sous-utilisé), l'assistant antiquaire insipide (un mannequin à l'interprétation assez plate, et lui aussi clairement du même bord que Massey), Kathleen Kinmont et Stepfanie Kramer n'ont pas grand chose à faire...

Bref, par moments, on a l'impression que les rôles ont été chamboulés au dernier moment lorsque le téléfilm (initialement produit par Gaumont) a été acheté par Hallmark, et l'on se surprend à penser que le tout aurait été nettement plus original et intéressant en inversant un peu les rôles : par exemple, éliminer le personnage de Gort, donner à celle-ci le rôle principal, utiliser DeLuca en lieu et place de Massey, et avoir une romance entre Massey et l'assistant, en guise de sous-intrigue...

Mais non. À la place, on se retrouve avec un début de saison Hallmark des plus médiocres, qui, espérons-le, ne présage pas de la suite du calendrier de la chaîne.

2/6 en étant gentil.

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Christmas Yulefest 2019 - 06 - Un Noël 5 Étoiles (2018)

Publié le 3 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, Yulefest, Italie, Politique, Noël

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël 5 Étoiles (Natale A 5 Stelle - 2018) :

Franco Rispoli (Massimo Ghini), Président du Conseil italien, décide de profiter d'un voyage diplomatique à Budapest, à l'occasion des fêtes de Noël, pour passer quelques nuits avec sa maîtresse, la Sénatrice Giulia Rossi (Martina Stella), de l'opposition. Pour cela, il compte sur la discrétion de Walter Bianchini (Ricky Memphis), son secrétaire personnel dévoué... mais lorsqu'un paparazzi est retrouvé mort à la fenêtre de la chambre des deux amants, la situation se complique rapidement.

Adaptation italienne de la pièce de théâtre Out of Order de l'Anglais Ray Cooney (pièce plus connue chez nous pour sa version théâtrale, Panique au Plazza, avec Clavier), ce Noël 5 étoiles est naturellement une grosse farce de boulevard, un vaudeville où les portes claquent et où les "Ciel, mon mari !" se succèdent.

Pas forcément désagréable à regarder, d'autant que les acteurs sont efficaces, et que les références au paysage politique contemporain (de Macron à Trump en passant par la politique italienne) sont nombreuses et amusantes... mais dans l'absolu, ce Natale A 5 Stelle reste très anecdotique.

Probablement parce qu'il est toujours difficile d'adapter une telle pièce en parvenant à en conserver l'énergie, et sans que visuellement, à l'écran, cela ressemble un peu à du théâtre filmé : ici, c'est parfois le cas, la réalisation manquant de la folie ou du dynamisme nécessaires pour empêcher le spectateur de remarquer la pauvreté et l'artificialité relative des décors (pas aidés par des bruitages ponctuellement fauchés), et le rythme global du métrage connaissant des hauts et des bas regrettables.

C'est donc assez générique dans le genre, malgré la bonne volonté de tout le monde, et la conclusion même du film tombe gentiment à plat, mais difficile de se montrer méchant avec un tel métrage, surtout lorsqu'il suscite à ce point des réactions indignées outre-atlantique, chez ces critiques pour qui l'approche italienne de l'infidélité, du mariage, de la séduction, du sexy, etc, est inconcevable en cette ère post-#MeToo.

Rien que ça, ça donne envie d'être indulgent avec le métrage.

3/6

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Christmas Yulefest 2019 - 05 - Sur un Air de Noël (2019)

Publié le 2 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Musique, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Sur un Air de Noël (The Road Home For Christmas - 2019) :

Lindsay (Marla Sokoloff) et Wes (Rob Mayes) sont deux musiciens de La Nouvelle-Orléans qui s'affrontent tous les soirs au piano dans un club de jazz. Malgré leurs différences (il est nonchalant et chaleureux, elle est organisée et stricte), le duo doit apprendre à se supporter alors qu'il entreprend un road trip à travers le pays jusqu'à leur région natale...

Un téléfilm Lifetime assez agréable à suivre, malgré quelques problèmes qui deviennent évidents sur la durée.

Dans l'absolu, le capital-sympathie du couple principal permet au film de bien fonctionner pendant 45-50 minutes : l'atmosphère de la Nouvelle-Orléans est agréable, l'illustration musicale est ludique et sautillante, les deux acteurs chantent bien et sont crédibles, bref, ça se regarde tranquillement pendant la première moitié du métrage.

Et puis progressivement, on s'aperçoit que l'équilibre entre les péripéties improbables du road-trip (des nonnes déguisées, une convention de Pères Noël, un spectacle de fin d'année, une tempête de neige, etc), la promotion croisée pour la tournée de Marie Osmond, et surtout les moments estampillés émotion et tête à tête sincère entre les deux protagonistes, est un peu bancal et maladroit.

Résultat : plus le film avance, et plus le rythme est en dents de scie, ce qui provoque, à la longue, un essoufflement du récit, et une perte d'intérêt progressive. Ce n'est pas rédhibitoire, et la distribution conserve suffisamment de charisme pour que l'on ne décroche pas totalement, mais dans l'ensemble, le téléfilm ne parvient pas à conserver l'énergie de sa première demi-heure, et se conclut même par une note un peu kitschouille, avec tout ce petit monde réuni autour d'un petit-déjeuner dans des pyjamas assortis.

Mouais.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 04 - Sacré Noël 4 : Nativity Rocks ! (2018)

Publié le 2 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Musique, Noël, Review, UK, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Sacré Noël 4 - Nativity Rocks ! (2018) :

Séparé de son père à son arrivée en Angleterre, Doru (Brian Bartle) , un jeune réfugié syrien, arrive dans l'école primaire de St Bernadette, où il croise le chemin de Jerry Poppy (Simon Lipkin), assistant d'enseignement fraîchement recruté, et totalement excentrique. Ensemble, et avec toute la classe, Doru va participer à une opéra rock de Noël organisé par l'école, et dirigée par Emmanuel Cavendish (Craig Revel Horwood), une star du monde de la musique...

Les fidèles de ce blog le savent : j'ai beaucoup de mal avec la série des Nativity/Sacré Noël qui, d'épisode en épisode, de film en film, perd en prestige et gagne en caractère insupportable. De Martin Freeman et Ashley Jensen dans le premier opus, on est passé à David Tennant et Jessica Hynes dans le second, puis à Martin Clunes et Catherine Tate dans le troisième, avec systématiquement, au fil des films, un point focal se déplaçant de ces personnages vers celui de Mr Poppy (Marc Wootton), comic relief surexcité et enfantin.

Là, c'est pire, puisque tout le film est centré sur Mr Poppy... enfin, sur son frère caché, Jerry, une sorte de croisement en Stéphane Plaza (pour le physique) et Jack Black (pour la voix et l'énergie cocaïnée). Marc Wootton, lui, a préféré ne pas reprendre son rôle, ce qui en dit long sur le niveau du script.

Un Simon Lipkin qui, s'il assure le côté vocal de son personnage, est probablement encore plus insupportable, puéril et immature que le Mr Poppy original, au point de donner envie, à de multiples reprises, d'arrêter le film en cours de route.

D'autant qu'il n'y a personne, face à lui, pour jouer les clowns blancs : pas de Tennant, de Freeman, de Clunes, etc, c'est Jerry, Jerry, et encore Jerry, en roue libre, dans un film qui se fond dans le moule de ses prédécesseurs, avec un rythme épuisant, un montage à la serpe, une écriture approximative et bordélique, et un concert final qui dure plus de 20 minutes.

Alors certes, Jessica Hynes refait une petite apparition, et les enfants semblent s'amuser (à défaut de chanter juste), mais cette Nativity à la sauce School of Rock reste, du début à la fin, un métrage décousu, impossible à aimer si l'on a plus de 10 ans.

Et ce n'est pas ce propos bancal et sous-développé sur les réfugiés qui y change quoi que ce soit...

1/6 (je crains le pire pour le cinquième volet, déjà en chantier)

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Christmas Yulefest 2019 - 03 - Au secours je suis dans un film de Noël ! (2019)

Publié le 1 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Au secours je suis dans un film de Noël ! (A Christmas Movie Christmas - 2019) :

Passionnée de films de Noël romantiques, Eve (Lana McKissack) passe le plus clair de son temps à rêver du Prince Charmant, sous le regard cynique de sa sœur Lacy (Kimberly Daugherty), plus sarcastique. Jusqu'au jour où un vœu émis dans la rue propulse les deux sœurs dans un film de Noël, à Holiday Falls : là, elles sont confrontées à tous les clichés du genre, qu'elles gèrent de manière bien différente...

Une comédie romantique UpTv produite et écrite par deux de ses interprètes principaux (Kimberly et Brant Daugherty), et qui se démarque immédiatement du tout-venant du genre par le recul et l'humour qu'elle emploie : ici, tous les clichés de la comédie romantique de Noël (de l'opposition ville/campagne, à la rivale snob et manipulatrice, en passant par la neige artificielle, le vieux grincheux qui redécouvre le sens de Noël, les triangles amoureux, la superstar musicale de passage en ville, le spectacle de fin d'année à organiser, le maquillage, la coiffure et les voix toujours parfaites, l'enthousiasme forcé de tout le monde, la petite fille adorable, le militaire qui revient au dernier moment du front, etc, etc, etc) sont utilisés de manière ludique et détournée pour donner lieu à une comédie ouvertement parodique, et interprétée à l'identique (traduction : ne pas s'attendre à beaucoup de subtilité dans l'interprétation des seconds rôles, volontairement caricaturaux).

On pense un peu au Parfait Village de Noël de l'année dernière (avec des défauts et qualités un peu différents), et le tout s'avère une très bonne surprise festive, légère, avec un duo d'héroïnes aux origines ethniques variées, et qui ne se prend jamais au sérieux.

Tout au plus pourra-t-on regretter que le film traîne un peu en longueur sur la fin, qu'il finisse par succomber un peu aux clichés dont il se moque, et que le duo de prétendants d'Eve - Ryan Merriman et Randy Wayne - soit à ce point insipide : quitte à ce le monde de Holiday Falls soit un monde imaginaire, autant y aller franco, et choisir dans ces deux rôles des acteurs plus séduisants et charismatiques...

3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 02 - La Sorcière de Noël (2018)

Publié le 1 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Italie, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Sorcière de Noël (La Befana vien di notte - 2018) :

Enseignante dans une école élémentaire, Paola (Paola Cortellesi) cache un sombre secret : elle a en réalité plusieurs centaines d'années, et chaque nuit, lorsque vient minuit, elle se transforme en Befana, une sorcière qui passe l'année à préparer sa tournée du 5 janvier, lors de laquelle elle distribue des cadeaux aux enfants italiens. Mais lorsque Mr. Johnny (Stefano Fresi), un fabricant de jouets frustré, enlève la Befana pour la remplacer, les élèves de Paola vont tout faire pour libérer leur institutrice...

Une comédie fantastique italienne pour enfants réalisée par Michele Soavi (réalisateur du mythique Dellamorte Dellamore), et qui peinera à convaincre quiconque ne fait pas partie du public-cible du film : c'est en effet un métrage pour les plus petits, bourré de défauts assez typiques du genre et du cinéma italien pour enfants.

Pas très rythmé (facilement dix minutes de trop), pas très drôle, pas très bien interprété (ça cabotine énormément), pas très mémorable (la distribution est assez transparente, notamment la Befana), pas très bien écrit ni très original, on se retrouve devant un film d'aventures plat et manquant de peps, malgré des effets spéciaux honorables.

Je n'ai donc pas du tout accroché à cette proposition laborieuse, qui pourrait cependant plaire aux plus jeunes.

2/6 (et les versions doublées, notamment la version anglaise, sont assez calamiteuses)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 01 - Santa Girl (2019) / Noël dans mes Montagnes (2019)

Publié le 30 Novembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Yulefest, Romance, Télévision, Lifetime, Jeunesse, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Santa Girl (2019) :

Peu encline à prendre la succession de son père, Santa Claus (Barry Bostwick), et à honorer le contrat de mariage qui doit la lier au fils de Jack Frost (Hank Stone), Cassie (Jennifer Stone) décide de partir faire des études sur un campus universitaire humain, accompagnée de Pup (McKayla Witt), une elfe assez collante. Là, elle rencontre JR (Joshua Cody), un étudiant séduisant et aisé, et Sam (Devon Werkheiser), étudiant boursier et sarcastique, mais alors même qu'elle tente de s'acclimater à la vie parmi les humains, Cassie ignore que Jack Frost rôde, et manigance dans l'ombre...

Une assez bonne surprise, puisque je n'attendais absolument rien d'un tel métrage indépendant, que je redoutais naturellement ultra-cheap et amateur, en plus d'être plat et dérivatif.

Et puis en fait, s'il trahit effectivement à chaque instant sa nature de film indépendant à petit budget (stock shots d'un certain château de Bavière, prise de son et post-synchronisation parfois aléatoires, interprétation inégale, photographie un peu fauchée au rendu vidéo, effets spéciaux de qualité variable - plus d'effets que prévu, mais certains sont vraiment ratés, comme le décollage de la voiture, ou les oreilles pointues des elfes), il s'avère rapidement que l'écriture compense largement ces points faibles, tout comme l'interprétation et l'alchimie de son duo principal, Jennifer Stone et Devon Werkheiser : tous deux vétérans du petit écran, les acteurs apportent une véritable énergie et un mordant certain à leurs dialogues et à leurs interactions, et l'on s'attache immédiatement à ce couple improbable (nettement plus qu'à celui formé par Cassie et JR, qui est insipide, terne, et dont l'interprétation est faiblarde).

Ajoutez à cela une McKayla Witt amusante en elfette surexcitée, un Barry Bostwick qui se lâche en Santa chef d'entreprise, un Jack Frost réussi, et un script plutôt dynamique et aux nombreuses idées amusantes... et l'on se retrouve avec un métrage festif surprenant et décomplexé qui, avec un budget un peu plus important et un acteur plus charismatique en JR, aurait sans problème eu sa place au sein des comédies Disney des années 90-00, ou sur une chaîne comme ABC Family.

3.75/6 (et puis ça change de voir une protagoniste au physique plus "normal")

Noël dans mes Montagnes (Sweet Mountain Christmas - 2019) :

Star de la country cherchant à se réinventer, Laney Blue (Megan Hilty) n'est pas revenue dans sa petite ville du Tennessee depuis qu'elle a connu le succès, et qu'elle a laissé son ancienne vie derrière elle. Mais cette année, à l'occasion des fêtes de fin d'année, elle a décroché une participation à un concert de Noël prestigieux, à New York. Laney prend alors la route seule, faisant un détour par sa ville natale pour rendre visite à sa mère (Teryl Rothery)... mais une tempête de neige va la bloquer dans la petite bourgade, et l'obliger à se confronter à son passé, et à son ancien petit-ami, Robbie (Marcus Rosner).

Une comédie romantique indépendante diffusée sur Lifetime, et qui n'est pas forcément mauvaise (c'est assez bien produit, la distribution est sympathique, le récit se déroule sans trop de problèmes), mais qui est clairement générique au possible.

Il faut dire que le Noël country, spécialité américaine, notamment dans les téléfilms de ce type, ne me parle pas du tout : ouvrir son téléfilm sur la Californie, ses palmiers, ses rues, et rajouter là-dessus du "Dolly Parton chante Noël", c'est loin d'être la solution idéale pour me faire rêver.

Heureusement, le "Tennessee" est déjà nettement plus agréable à l’œil, et une fois Laney arrivée dans sa ville natale, le film s'engage ainsi sur une voie très balisée, mais qui a fait ses preuves. Les passionnés de country adoreront peut-être, les autres resteront plus dubitatifs face aux chansons de "la star" (et au playback du spectacle final), aux habitants de la ville un peu trop abrasifs et hostiles, au maire/architecte/déblayeur/homme à tout faire/ex-petit ami au physique de mannequin, etc...

Mais dans l'ensemble, j'ai vu bien pire dans le genre, et si l'on fait abstraction de la couche épaisse de maquillage et de bronzer de Megan Hilty dans certaines scènes, ainsi que du côté pépère et ronronnant du tout, ça se regarde. En faisant autre chose. Et uniquement parce que la distribution est agréable.

2.25/6

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Blog Update ! - Novembre 2019

Publié le 30 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Un mois de novembre "entre deux", toujours un peu bancal, pris entre le marathon intensif de l'Halloween Oktorrorfest, et la Christmas Yulefest de décembre, alors même qu'en France comme à l'étranger, la télévision s'est déjà mise à l'heure de Noël...

#1073 : Endiablé (2000) - 3.5/6

#1074 : Stuber (2019) - 2.25/6

#1075 : Teen Titans Go ! vs. Teen Titans (2019) - 4.5/6

#1076 : Tron (1982) - 4.25/6

#1077 : Tron - L'héritage (2010) - 3.75/6

#1078 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Deathstalker (1983) - 1.5/6

#1079 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Kaine le Mercenaire (1984) - 2.5/6

#1080 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Barbarian Queen (1985) - 1.5/6

#1081 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Les Magiciens du Royaume Perdu (1985) - 2.5/6

#1082 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Amazons (1986) - 2/6

#1083 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Deathstalker 2 (1987) - 3.5/6

#1084 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Stormquest : Kimbia, la Cité des Femmes (1987) - 1/6

#1085 : Bigger, Stronger, Faster* (2008) - 3.5/6

#1086 : Prescription Thugs (2015) - 2.5/6

#1087 : Dora et la Cité Perdue (2019) - 4/6

#1088 : Wonder Woman - Bloodlines (2019) - 3/6

#1089 : La Petite Sirène (2018) - 2/6

#1090 : Angry Birds 2 - Copains comme Cochons (2019) - 2.5/6

#1091 : Terminator - Dark Fate (2019) - 1.75/6

#1092 : Icarus (2017) - 4.5/6

#1093 : The Oath (2018) - 3/6

#1094 : The Turkey Bowl (2019) - 2.75/6

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# Bilan :

Comme prévu, un petit mois pour les Téléphages Anonymes, un mois de récupération, qui nous a permis de partir en Argentine pour toute une collection de films particulièrement bancals, mais assez amusants néanmoins.

À part cette semaine Corman, et quelques documentaires plus ou moins réussis, on pourra noter des films d'animation assez quelconques (Wonder Woman, Angry Birds 2) et deux films de Thanksgiving qui ne pourraient pas plus être aux antipodes l'un de l'autre (l'un étant une comédie bas de plafond, l'autre une satire politique anti-Trump).

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# Film du mois :

Et ce mois-ci, ce sont une nouvelle fois les Teen Titans Go ! qui s'imposent avec un nouveau long-métrage toujours amusant, et bien plus malin que l'on ne veut bien souvent le croire. Sans oublier une mention spéciale pour l'adaptation en prises de vue réelles de Dora l'exploratrice, surprenante et inattendue...

# Flop du mois :

Mettons de côté la semaine Corman en Argentine, une semaine délibérément consacrée à des nanars éprouvés, et qui seraient trop facile à pointer du doigt dans la catégorie flop. Non, le véritable flop de ce mois de novembre, c'est Terminator Dark Fate, un blockbuster anémique et inintéressant, qui n'a bénéficié de l'indulgence des critiques que parce que le nom de James Cameron était vaguement rattaché au script. C'est insipide, le Terminator est transparent, les doublures numériques sont caoutchouteuses, bref, rien à sauver...

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# Petit écran :

Un petit mois, niveau séries, avec les premiers épisodes des Short Treks de Star Trek Discovery (des vignettes sympathiques, mais qui ne donnent paradoxalement pas envie de voir la suite de Discovery), ceux de Star Wars : The Mandalorian (un début de saison là aussi sympathique, malgré des défauts évidents), la première saison de NOS4A2 (bon gros bof), celle de Carnival Row (bon gros bof, bis), et l'ultime saison de The Detour (bon gros bof, ter).

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# À venir :

Dès cet après-midi, et jusqu'à début janvier, place à la Christmas Yulefest 2019, ce festival de films de Noël débordant de bons sentiments et de films douillets... des films dont vous pouvez toujours retrouver la liste alphabétique en cliquant ici ou en passant par l'Index de haut de page...

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Un film, un jour (ou presque) #1094 : The Turkey Bowl (2019)

Publié le 29 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Sport, Thanksgiving, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Turkey Bowl (2019) :

Patrick Hodges (Ryan Hansen), ancienne star de football de sa petite ville de l'Oklahoma, est désormais bien rangé, et sur le point d'épouser la fille d'un futur candidat à la Maison-Blanche. Jusqu'à ce qu'il reçoive un message l'informant de la mort de Mitchell (Matt Jones), son meilleur ami : contre toute attente, Patrick retourne dans sa ville natale à l'occasion de Thanksgiving, mais il découvre bientôt que Mitchell est en pleine forme, et qu'il a simulé sa mort pour forcer Patrick à revenir, et à prendre part à un match de football américain contre une équipe rivale, menée par leur ennemi juré, Ronnie (Alan Ritchson)...

Un film du scénariste de Sorority Boys et des deux Mise à l'épreuve, qui utilise des grosses ficelles habituelles du genre pour présenter un récit très convenu, une sorte de romance Hallmark au masculin, avec un peu d'humour "bro" en dessous de la ceinture pour compléter le tout, et une bonne dose de sport.

Les amateurs du genre (et les Américains) apprécieront probablement (c'est compétent, les acteurs sont efficaces, et ça conserve une pointe d'humour pas désagréable), les autres resteront probablement un peu plus de marbre devant la durée du métrage (plus de 2 heures), devant une Kristen Hager assez fade, et devant un déroulement cousu de fil blanc à tous les niveaux.

Mwébof.

3 - 0.25 pour le rythme = 2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1093 : The Oath (2018)

Publié le 28 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, USA, Thanksgiving

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Oath :

Dans un monde où la politique ultra-partisane divise les USA, le Président a laissé jusqu'au Black Friday à ses concitoyens pour signer le Serment du Patriote, une déclaration d’allégeance au gouvernement en place. Chris (Ike Barinholtz), progressiste et libéral accro aux informations en continu, et son épouse Kai (Tiffany Haddish) refusent fermement de le signer, et se préparent à accueillir leur famille (Jon Barinholtz, Meredith Hagner, Carrie Brownstein, Nora Dunn, Jay Duplass, Chris Ellis) pour Thanksgiving. Plus facile à dire qu'à faire, puisque cette dernière ne partage pas leurs opinions politiques, et que le repas de famille risque bien de dégénérer très rapidement...

Une comédie noire et dystopienne qui prend place dans un 2018 quasi-fictif, où la division politique est toujours plus importante, et où le Président des USA propose un "Serment" qui divise l'opinion publique.

En d'autres termes, une quasi-préquelle spirituelle à la franchise American Nightmare (le terme de "purge" est d'ailleurs mentionné, à un moment), traitée sur le ton de la satire grinçante et du thriller par un Ike Barinholtz (ancien de MadTV) dont c'est ici le premier film, en tant que scénariste et réalisateur.

Et honnêtement, ça se regarde assez bien, même si le trait est forcément assez appuyé et polarisant ; mais la distribution est plutôt bonne (d'ailleurs, le fait que Meredith Hagner soit dans le rôle d'une jeune femme antipathique et stridente m'arrange bien, vu le peu de sympathie que j'ai pour cette actrice), et la tension monte de manière satisfaisante tout au long du récit, jusqu'à culminer au bout de 50-60 minutes.

Ensuite, c'est plus compliqué : le film vire au thriller plus violent, avec kidnapping en prime, et commence à s'essouffler, malgré la présence amusante d'un John Cho blessé. Il se conclut alors par une pirouette façon deus ex machina, qui résout tout de manière un peu plate et décevante, et qui donne l'impression que le scénariste/réalisateur n'ose pas pousser ces idées jusqu'à leur conclusion naturelle, préférant botter en touche in extremis.

Au final, un premier essai pas désagréable, mais inégal, très ancré dans son époque de tournage et dans la présidence trumpienne, et qui ne tient pas totalement la distance. Bien essayé, cela dit.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1092 : Icarus (2017)

Publié le 27 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Sport, Thriller, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Icarus (2017) :

Cycliste accompli, Bryan Fogel décide, en 2015, de mieux comprendre les systèmes anti-dopage mis en place dans cette discipline, et d'en faire le sujet d'un documentaire. Il choisit donc de participer à la Haute Route, puis, après dopage, de retenter sa chance l'année suivante, pour mesurer ses progrès, et tenter de passer entre les mailles du filet anti-dopage.

Pour cela, il se tourne vers Grigory Rodchenkov, responsable d'un laboratoire anti-dopage russe, et ce dernier élabore avec lui un programme de dopage digne des professionnels. Mais soudain, un scandale international éclate, remettant en cause la participation de la Russie aux Jeux Olympiques... un scandale centré sur Rodchenkov, et dans lequel Fogel est emporté bien malgré lui.

Un documentaire oscarisé d'une durée de deux heures, assez fascinant, et qui, après une première partie très Supersize Me, dans laquelle le réalisateur décide de s'essayer au dopage sportif, prend un virage radical en direction du thriller géopolitique, avec menaces de mort, exfiltration, mensonges, trahisons, etc.

Tout ça centré sur un Grigory Rodchenkov nonchalant et assez attachant, qui devient vite la vedette de ce métrage dont on sent clairement qu'il a été repensé à mi-parcours, lorsque les événements ont totalement changé sa portée et sa direction.

Plutôt que d'être un simple documentaire sur le dopage, Icarus devient ainsi un documentaire-thriller sur la corruption, sur les mensonges d'état, sur la propagande russe, sur l'impuissance des institutions sportives, etc.

Assez captivant, même si un peu brouillon, çà et là, dans la manière dont toutes les informations sont présentées au spectateur.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1091 : Terminator - Dark Fate (2019)

Publié le 26 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Thriller

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Terminator - Dark Fate (2019) :

Lorsqu'un robot tueur venu du futur, le Rev-9 (Gabriel Luna), surgit dans la vie de Dani Ramos (Natalia Reyes), une jeune mexicaine, et tente de l'éliminer, la jeune femme ne doit sa vie qu'à l'intervention de Grace (Mackenzie Davis), une humaine cybernétiquement améliorée venue protéger Dani. Les deux femmes recevront alors l'aide inattendue de Sarah Connor (Linda Hamilton), fugitive paranoïaque ayant fait sienne la mission de traquer et d'éliminer les Terminators venus du futur...

Après deux long-métrages des plus médiocres, les propriétaires de la franchise Terminator ont décidé de suivre l'exemple Halloween, et de rebooter le tout, en se tournant vers James Cameron pour le scénario (ou du moins, quelques idées de base), en rameutant les deux acteurs iconiques de la franchise (Schwarzi et Linda Hamilton), et en décrétant que ce nouvel opus allait s'inscrire directement dans la continuité de Terminator 2 (effaçant au passage de la continuité le reste de la franchise).

C'est bien pratique pour se donner une légitimité, mais forcément, il faut se montrer à la hauteur de ses ambitions.

Et là, une nouvelle fois, ce n'est malheureusement pas le cas.

Pire : de part sa médiocrité, ses idées scénaristiques improbables et/ou recyclées (il n'y a rien de bien original dans ce métrage, ou qui n'ait déjà été abordé par l'une ou l'autre des déclinaisons précédentes de la franchise), sa réalisation anonyme, ses effets numériques inaboutis (les doublures numériques sont très laides et approximatives), sa musique transparente, ses thématiques balourdes (les immigrés mexicains, le côté girl power, etc), et sa distribution en gros déficit de charisme (Hamilton joue la même partition de grand-mère badass que Jamie Lee Curtis dans Halloween 2018, Schwarzie joue les comic relief vieillissants, et Mackenzie Davis fait son possible pour exister, mais tous les autres sont inexistants, le nouveau Terminator en tête), Dark Fate finit par être profondément soporifique.

Alors certes, le réalisateur de Deadpool tente de faire dans la surenchère d'effets numériques et d'action (à ce titre, le dernier quart du film vire au grand n'importe quoi bigger and louder, avec vol en zéro-G, crash d'avion, parachutage en Hummer, et tout et tout), mais le tout finit par être très répétitif, à abuser des ralentis, et à lasser profondément le spectateur.

D'un autre côté, on ne peut pas dire que la franchise tombe de haut : surexploitée, en panne d'idées, la franchise Terminator est sur les rotules depuis bien longtemps. Et ce n'est donc pas ce nouvel épisode qui apporte quoi que ce soit d'intéressant à la saga, et certainement pas quoi que ce soit qui justifie l'existence de ce nouveau volet.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1090 : Angry Birds 2 - Copains comme Cochons (2019)

Publié le 25 Novembre 2019 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review

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Angry Birds 2 - Copains comme Cochons (The Angry Birds Movie 2 - 2019) :

Lorsqu'une nouvelle île, l'île des Aigles, est découverte, et que sa dirigeante, Zeta (Leslie Jones), menace de détruire l'île des Oiseaux et celle des Cochons, les deux peuples ennemis doivent s'unir pour sauver leur habitat. Red (Jason Sudeikis), Chuck (Josh Gad), Bomb (Danny McBride), Mighty Eagle (Peter Dinklage), et Silver (Rachel Bloom), la soeur de Chuck, s'associent alors à Leonard (Bill Hader), Courtney (Awkwafina), et Garry (Sterling K. Brown), des cochons, pour monter une équipe improbable, et partir à l'assaut de l'île des aigles...

Le premier Angry Birds était loin d'être un film réussi, mais bizarrement, malgré ma critique très mitigée, j'en garde un souvenir n'étant pas si désagréable que ça. Pas au point, cependant, d'accueillir une suite avec impatience ou curiosité, mais bon : cette suite existe, et la promesse d'un film de casse où cochons et oiseaux unissent leurs forces contre les aigles avait, potentiellement, de quoi intriguer.

En l'état, le résultat est très inégal, probablement plus encore que le film original. Déjà, parce que le script se découpe en deux pans, une intrigue principale suivant l'équipe de Red dans un semblant de heist movie, et une sous-intrigue concernant un trio de poussins tentant de retrouver des œufs perdus.

Deux intrigues à peine liées (comme on s'en doute, elles finissent par se rejoindre à la toute fin du film, mais pas forcément de manière très naturelle), et qui donnent vraiment l'impression d'un court-métrage intégré à la trame principale du récit, pour tenter de lui donner un rythme artificiel.

Car c'est l'un des problèmes du film : malgré ses péripéties et ses personnages assez excentriques, et ses bruitages amusants (façon vieux cartoons Tex Avery/Looney Tunes), le rythme de cet Angry Birds 2 est assez bancal, au point que la seconde moitié du film se traîne mollement, çà et là. Ajoutez à cela un script un peu décousu et brouillon, avec des références musicales étrangement datées, et voilà, un résultat aussi générique et quelconque que le premier film, qui n'a vraiment pour lui qu'un doublage maîtrisé.

Pas désagréable, mais encore moins mémorable que le premier métrage.

2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Carnival Row, saison 1 (2019)

Publié le 24 Novembre 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Drame, Fantastique, Histoire, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Télévision, Amazon

Série en 8 épisodes de 60 minutes diffusée sur Amazon, et signée Travis Beacham (Pacific Rim, Le Choc des Titans 2010, l'épisode Autofac d'Electric Dreams), Carnival Row était initialement un script de long métrage, sur lequel Beacham travaillait avec Guillermo Del Toro il y a plus de 10 ans. Depuis, Del Toro s'est éloigné du projet, et a été remplacé, sur cette version télévisée, par René Echevarria (Star Trek Deep Space Nine) et par Mark Guggenheim (toutes les séries Berlanti, sur la CW)...

Carnival Row, saison 1 (2019) :

Suite à l'invasion de leur terre natale par un ennemi implacable, les Fae, des êtres magiques, se sont réfugiés chez les humains, amenant avec eux tensions raciales et sociales qui divisent la société. Dans une ville où humains et Fae cohabitent difficilement, Rycroft Philostrate (Orlando Bloom) enquête sur des meurtres sanguinaires et inexplicables. Mais lorsqu'il retrouve Vignette Stonemoss (Cara Delavigne), une Fae rebelle dont il était épris lorsqu'il était soldat, Rycroft est tiraillé entre son devoir, son enquête, ses origines et cette relation qu'il pensait terminée à jamais...

Voilà voilà. Carnival Row, grosse production Prime Vidéo, au budget clairement conséquent (la direction artistique est assez travaillée), et visiblement en faveur auprès de la chaîne, puisqu'une deuxième saison a déjà été commandée.

Une série qui mange clairement à de nombreux râteliers, entre le film noir, la série policière victorienne façon Ripper Street, la fantasy, l'allégorie sur le racisme/les réfugiés/l'immigration/le colonialisme/l'impérialisme, l'horreur pseudo-lovecraftienne (mais "pseudo", seulement, tant la créature meurtrière qui rôde dans les bas-fonds de la ville s'avère décevante), les manigances politiques et l'inceste à la Trône de Fer, les romances impossibles et conflits de classe à la Jane Austen, le steampunk, Penny Dreadful, etc... et qui malheureusement, finit par ressembler à un gros patchwork inabouti et approximatif.

Pour être tout à fait franc, on sent en effet immédiatement que Carnival Row est un portage du cinéma à la télévision. La série est en effet divisée en trois grosses intrigues différentes : la principale, que l'on devine facilement être l'intrigue du script d'origine, est centrée sur la relation de Vignette et de Rycroft, articulée autour de l'enquête de ce dernier sur la créature qui rode à Carnival Row, et du parcours de la fée au sein des Black Ravens, un groupe aux activités assez louches (des Black Ravens qui disparaissent tout simplement de la série à mi-saison, soit dit en passant).

Et à côté, on a deux sous-intrigues totalement détachées du fil conducteur de la série, et qui ressemblent fortement à du remplissage utilisé pour étoffer le script initial : ici, une affaire politique assez austère et rigide, où l'enlèvement du fils du chef du gouvernement (Jared Harris) provoque une crise politique ; et là, une héritière de bonne famille (Tamzin Merchant, qui semble s'inspirer des héritières débiles de Another Period pour son personnage cliché) outrée par l'arrivée d'un Puck (un faune) dans son voisinage, et qui se voit contrainte de se rapprocher de lui pour assurer ses finances.

Deux intrigues secondaires qui, certes, étoffent l'univers global de Carnival Row, mais ne semblent jamais totalement intégrées au reste de la série. Et ce malgré une tentative, sur la toute fin de la saison, de faire converger tous les personnages et toutes les sous-intrigues, quelle que soit leur importance respective : malheureusement, l'écriture ne se montre jamais à la hauteur de ces ambitions, et cette convergence se fait de manière tellement pataude, avec tellement de clichés et de grosses ficelles, que le tout tombe totalement à plat, puisque le spectateur avisé a constamment un ou deux épisodes d'avance sur le récit et les personnages, voire plus (tout l'épisode final, notamment, est un festival de révélations et de mystères largement éventés).

Parce que c'est bien là l'un des gros problèmes de la série : passe encore que la distribution soit assez moyenne (Bloom et Delavigne s'en sortent, mais leur romance ne convainc jamais, et la plupart des seconds rôles sont affreusement transparents et peu mémorables), que les accents soient très aléatoires, que les noms de tous les personnages soient risibles au possible, que les intrigues soient souvent cousues de fil blanc, avec des personnages bourrés de clichés (l'enquêteur bourru mais juste, hanté par les actions de son passé, torturé par un secret qui le place au carrefour de deux mondes, et autour duquel tout cet univers gravite forcément ; la prostituée au grand cœur ; la mère manipulatrice ; le fils rebelle, blablabla), et que le script semble constamment sous influence : c'est du Beacham, après tout, et le bonhomme n'a jamais été particulièrement original ou inspiré, que ce soit sur Pacific Rim ou sur Electric Dreams.

Là où sa coince, c'est que la série se veut une série à message woke, dénonçant une société où le racisme et le sexisme dominent, où les hommes blancs sont très méchants, les femmes manipulatrices et/ou opprimées, les minorités méprisées, maltraitées, exploitées et réduites en esclavage, etc.

Et malheureusement, de telles ambitions inclusives (assez classiques pour une série de plateforme de streaming) se marient mal avec le côté patchwork du récit, avec sa nature de mélange approximatif de nombreuses sources jamais vraiment assumées - Carnival Row, c'est du pulp/néo-noir/fantasy assez brouillon, qui choisit d'asséner son message et son world-building à la truelle, en espérant que la romance de son couple principal, ses sous-intrigues dérivatives et ses effets spéciaux suffiront à captiver le public pendant 8 heures.

Sur moi, ça n'a pas fonctionné : si la série est visuellement sympathique, elle n'est pas très intéressante sur la durée, le couple vedette n'est pas forcément très engageant, et le tout manque cruellement de la subtilité nécessaire pour marier ses thèmes à son univers, et pour faire fonctionner son mélange des genres assez improbable.

Pas forcément surprenant (je n'ai jamais été convaincu par l'écriture de Beacham), et il reste toujours la possibilité d'une saison 2 mieux structurée, mieux rythmée, mieux maîtrisée et plus originale (surtout que Guggenheim et Beacham ont quitté la série pour cause de différences créatives). Mais dans l'ensemble, je ne suis pas impatient de remettre le couvert.

(cela dit, je n'ai aucun doute sur le succès potentiel du show auprès de certaines tranches démographiques geeks, qui s'empresseront, des paillettes plein les yeux, de louer cette série plus que de mesure, et d'expliquer que c'est trop intelligent pour tous ceux qui n'ont pas aimé...)

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - Chapitre 1 à 3 (2019) - Premières impressions

Publié le 23 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Disney, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Télévision, Star Wars

Voilà : le 12 novembre dernier, Disney a lancé sa plate-forme de VOD outre-atlantique, et ailleurs dans le monde, avec pour produit d'appel l'ensemble de son catalogue... et cette série Star Wars inédite, chapeautée par Jon Favreau (Iron Man) et Dave Filoni (Clone Wars). Une série en huit épisodes hebdomadaires, centrée (comme son nom l'indique) sur un Mandalorien, et prenant place entre le Retour du Jedi, et le Réveil de la Force...

Star Wars : The Mandalorian - Chapitre 1 à 3 (2019) :

- Chapitre 1 : Quelque temps après la chute de l'Empire, un chasseur de primes mandalorien (Pedro Pascal) accepte de capturer et de ramener, pour le compte d'un ancien officier impérial (Werner Herzog), une cible mystérieuse très chère payée. Mais rapidement, cette cible s'avère des plus surprenantes...

38 minutes à peine (tout compris) pour un pilote sympathique, sans être exceptionnel. Visuellement, dans cet épisode dirigé par Filoni, on retrouve tout ce qui faisait le charme de la trilogie originale : un côté poussiéreux, décati, au sein duquel ce Mandalorien évolue, comme dans un western spaghetti.

Les intentions de la production sont très claires : exploiter au maximum le budget conséquent de la série (la direction artistique est réussie, les effets spéciaux le sont aussi) pour donner vie à une sorte de Boba Fett-bis en mode western/samourai solitaire, dont on devine assez rapidement que la série remplace un éventuel projet de film solo consacré à Fett.

Cette impression de "next best thing" est d'autant plus présente que Filoni et compagnie, fascinés par les Mandaloriens et par la mystique qui les entoure, prennent bien leur temps autour de ce personnage, le présentant (de manière certes un peu clichée, mais efficace) comme ce chasseur de primes implacable et impressionnant, craint par tous et entouré d'une aura légendaire.

Et c'est là que ça coince un peu pour moi, puisque je n'ai jamais été particulièrement intéressé par Fett ou par les Mandaloriens : toute cette aura, cette fascination autour de ce peuple, me laissent un peu de marbre, et les efforts déployés par la production pour rendre le personnage badass m'ont même ponctuellement paru gentiment forcés.

Après, pour un pilote, ça reste tout à fait sympathique, même si ça prêche clairement pour sa paroisse. La fusillade finale fonctionne bien, le générique de fin est très esthétique, et l'identité de la cible m'a bien surpris, en plus d'être très réussie visuellement. Continuons...

- Chapitre 2 - The Child : Alors que le Mandalorien ramène sa cible à son vaisseau, il découvre que celui-ci a été pillé par des Jawas, et qu'ils lui ont volé des pièces indispensables...

Un second épisode de 30 minutes à peine, tout compris (donc plus près de 26-27 minutes, en fait, une fois évacués le générique et le résumé de l'épisode précédent) qui laisse supposer que ces deux premiers épisodes n'en faisaient qu'un, en réalité, un gros pilote d'1h20 couvrant ainsi toute la première mission du Mandalorien.

Cela dit, en voyant ce second épisode, toujours plus dans la lignée des Baby Cart, on se dit que la coupure n'est pas un mal, puisque malgré ses 27 minutes, le récit conserve quelques moments de flottement pas très maîtrisés : on ne peut qu'imaginer les gros passages à vide qu'un pilote de 60-80 minutes aurait connu.

Là, en version courte, on n'a pas trop le temps de s'ennuyer, puisque l'épisode propose deux scènes d'action sympathiques, qui éclairent le Mandalorien sous un autre jour, celui d'un chasseur de primes pas si doué et classe que ça, et qui s'en prend beaucoup dans la tête. C'est un peu l'école Harrison Ford du héros de serial, et ça se prête très bien à la série, une série qui, par ailleurs, sait exploiter au mieux sa proie, un mini-Yoda adorable comme tout, très expressif et qui passe très bien à l'écran.

À noter, aussi, que près de la moitié de cet épisode se déroule sans le moindre dialogue, et parvient cependant à créer un lien entre le Mandalorien et sa cible : un joli tour de force, qui laisse augurer du meilleur pour la suite, même si, encore une fois, j'attends de voir comment le rythme sera géré dans les prochains épisodes.

- Chapitre 3 - The Sin : Le Mandalorien rapporte sa cible à son client, mais devant le comportement évasif de ce dernier, le chasseur de primes décide de revenir sur son contrat...

Un peu plus mitigé, sur ce troisième épisode d'une trentaine de minutes, qui semble parfois un peu redondant visa à vis du tout premier : une nouvelle fois, Favreau & co semblent fascinés par les rites et les traditions des Mandaloriens, et répètent plusieurs scènes du pilote, y compris les flashbacks dans la forge, ce qui n'était honnêtement pas indispensable.

Cela a tendance à alourdir un peu le rythme des épisodes, un sentiment qui se conjugue à une mise en images de l'action moyennement convaincante : ainsi, la grande arrivée des Mandaloriens était probablement supposée être épique, mais je l'ai trouvée un peu pataude, voire maladroite, notamment à cause de ces jet-packs pas très convaincants à l'image.

Cela dit, ça reste sympathique à regarder, mais c'était probablement pour moi le plus faible des trois épisodes.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery - Short Treks 2x01-03 (2019)

Publié le 23 Novembre 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Aventure, Drame, CBS, Discovery

Retour de ces Short Treks, courts-métrages d'un petit quart d'heure prenant place dans la continuité de Star Trek Discovery, et s'attardant, à chaque fois, sur des aspects plus anecdotiques de l'univers Trek...

Short Treks 2x01 - Q & A :

Spock (Ethan Peck) arrive à bord de l'Enterprise, et se retrouve rapidement coincé avec Numéro Un (Rebecca Romijn) dans un turbolift en panne...

Une petite mésaventure amusante de ces deux personnages, qui se dévoilent un peu et établissent une certaine complicité au cours de ce bref incident. Sympathique, avec sa musique qui lorgne fortement sur le score de Michael Giacchino pour les films nuTrek (Giacchino est crédité comme étant "compositeur superviseur").

Cela dit, il faut bien avouer que ce court est problématique, puisqu'il ne fait que donner envie de suivre les aventures de cet Enterprise, et pas du tout celles du Discovery...

2x02 - The Trouble with Edward :

Lorsque Lynne Lucero (Rosa Salazar), officier scientifique de l'Enterprise, prend le commandement de son propre navire, elle découvre rapidement qu'Edward Larkin (H. Jon Benjamin), un scientifique excentrique travaillant à bord, mène des expériences sur les Tribules, pour en faire une source de nourriture inépuisable...

Un épisode totalement décomplexé et parodique, avec la voix d'Archer dans le rôle du scientifique le plus incapable de la flotte = c'est franchement amusant et déconneur, même si ce n'est, au final qu'une retcon approximative des origines des Tribules, qui ne colle pas vraiment à ce que l'on sait de l'espèce, notamment depuis Enterprise.

2x03 - Ask Not :

Alors que le la Starbase 28 est attaquée par des Tholiens, Thira Sidhu (Amrit Kaur), une jeune cadette, apprend qu'elle doit garder le Capitaine Pike (Anson Mount), accusé de mutinerie...

Un épisode de 8 minutes à peine, malheureusement très anecdotique, car cousu de fil blanc, et dont on devine la chute dès les premières secondes. Par chance, ça reste bien interprété, mais le problème reste posé : malgré leurs éventuels défauts, ces Short Treks donnent toujours bien plus envie qu'une série sur l'Enterprise de Pike soit mise en chantier, plutôt qu'une nouvelle saison de Discovery...

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Un film, un jour (ou presque) #1089 : La Petite Sirène (2018)

Publié le 22 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Jeunesse, Review, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

La Petite Sirène (The Little Mermaid - 2018) :

Dans le Sud des USA, Cam (William Moseley), un journaliste à la recherche d'un remède à la maladie de sa nièce Elle (Loreto Peralta), enquête sur la guérison miracle promise par le Dr. Locke (Armando Gutierrez), un forain vendant une eau magique produite par la baignade d'une prétendue sirène (Poppy Drayton) qui est sa prisonnière...

Une relecture du conte d'Andersen, produite et interprétée par Armando Gutierrez, déjà à l'origine de Walt Before Disney, et qui semble avoir trouvé un bon filon : à l'instar d'Asylum, qui produit des mockbusters fauchés, de Brain Power Studio, qui produit des films de Noël et des romances fauchées, et d'Arrowstorm, qui fait de la fantasy fauchée, Gutierrez semble avoir décidé de s'installer sur le créneau des contes de fées "réinventés" (= fauchés), avec une ou deux têtes d'affiche connues, et beaucoup de fonds verts (Gutierrez a d'ailleurs entamé la production d'Anastasia, avec Brandon Routh).

Ici, on a donc un caméo de Shirley MacLaine, et les rôles principaux sont tenus par ce cher William Moseley de Narnia, et Poppy Drayton (de Shannara) - le reste de la distribution est composé de noms nettement moins connus (à part Shanna Collins et Gina Gershon, qui ne fait que passer)... avec en prime, le producteur dans le rôle du grand méchant.

Et c'est là que ça commence à coincer, puisque Gutierrez est mauvais comme un cochon (à croire que le rôle était destiné à quelqu'un d'autre, initialement, et qu'il l'a pris au dernier moment pour dépanner).

Les autres acteurs (le couple principal en tête), font de heureusement de leur mieux pour compenser, et leur conviction est d'ailleurs louable : dans un film débordant d'effets spéciaux ratés et de décors fauchés (les fonds verts, les incrustations, les passages sous-marins dont on entraperçoit les bords du bassin où les scènes ont été tournées, tous les intérieurs qui font toc...), de rebondissements décousus (la gitane du cirque qui se retrouve à posséder plus de pouvoirs magiques que Gandalf), de visuels ambitieux mais jamais convaincants (le film a des airs de DTV filmé en vidéo, avec une photographie peu probante), une grosse partie du casting fait tout son possible pour incarner les personnages, et cela fonctionne presque.

Malheureusement, dans l'ensemble, malgré ces efforts, un générique de début animé pas désagréable, une chanson de Poppy Drayton assez jolie (mais qui arrive comme un cheveu sur la soupe) et quelques moments intéressants, ce métrage à destination des plus jeunes n'intéressera pas grand monde, et rappellera aux adultes pléthore de films pour enfants direct-to-video au budget microscopique et à la qualité approximative, comme on pouvait en trouver dans les vidéo-clubs, il y a bien longtemps.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1088 : Wonder Woman - Bloodlines (2019)

Publié le 21 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, DC, Fantastique, Jeunesse, Review, DCAMU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Wonder Woman - Bloodlines (2019) :

Le parcours de Diana (Rosario Dawson), princesse des Amazones, qui quitte son peuple pour aider Steve Trevor (Jeffrey Donovan) et le monde des Hommes, mais doit revenir sur Themyscira lorsque sa présence dans le foyer du Dr. Kapatelis (Nia Vardalos) amène Vanessa (Marie Avgeropoulos), la fille de celle-ci, à se tourner vers le monde du crime...

Un long-métrage d'animation DC pas forcément désagréable à suivre, mais qui est néanmoins bourré de problèmes, au premier lieu desquels le fait qu'il est ultra-redondant : encore une fois, on a droit aux origines de Diana, à sa rencontre avec Trevor, blablabla, et le tout marche tellement dans les traces du film avec Gal Gadot que ça peine à susciter l'intérêt (malgré une relation Trevor/Diana sympathique, et le fait que ce soit transposé à notre époque).

Et puis ensuite, le script joue très fort sur le côté sentimental et sincère de Diana, dans ses relations avec les Kapatelis, etc : pourquoi pas, mais cela a tendance à ralentir un film déjà pas très dynamique.

Enfin, pour ne rien arranger, le scénario souligne vraiment à quel point la galerie d'antagonistes de Wonder Woman est faiblarde, surtout réinventée pour cette version New52 : un Docteur Poison transparent, un Docteur Cyber tout droit sorti de GI Joe, une Silver Swan ressemblant à un sous-X-men, une Giganta insipide, et une cyber-Medusa assez peu convaincante... soit autant de personnages génériques qui peinent à faire une impression.

Reste cependant Etta Candy (en mode lesbienne afro-américaine qui tente de séduire des Amazones), amusante, et Veronica Cale (une Constance Zimmer qui s'amuse avec son personnage), ainsi qu'un gros affrontement final assez réussi, visuellement... mais c'est peu.

3/6, en étant gentil.

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Un film, un jour (ou presque) #1087 : Dora et la Cité Perdue (2019)

Publié le 20 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Animation

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Dora et la Cité Perdue (Dora and the Lost City of Gold - 2019) :

Après avoir passé toute son enfance dans la jungle avec ses parents archéologues (Michael Pena, Eva Longoria), Dora (Isabela Moner), exploratrice en herbe, doit affronter un monde qu'elle ne connaît pas : le lycée. Mais bien vite, il apparaît que ses parents ont disparu alors qu'ils cherchaient une cité perdue inca : embarquée à son insu dans cette aventure, Dora ne pourra compter que sur son singe Boots, son ami d'enfance Diego (Jeff Wahlberg), et plusieurs de ses camarades de classe (Nicholas Coombe, Madeleine Madden) pour tenter de sauver sa famille, et de découvrir un trésor inégalé...

Une comédie d'aventures qui adapte de manière assez ludique, décomplexée et parodique les aventures de Dora l'exploratrice, ici réinventée en adolescente excentrique et hors de son élément, mais toujours sincère et bienveillante.

Un film tout simplement amusant à suivre, même si l'on ne connaît rien du personnage, et que le métrage a des limites évidentes : décors qui sentent un peu trop la jungle de studio, scénario forcément prévisible, musique un peu passe partout, bad guy transparent et cabotin, et influences extérieures très présentes (notamment dans la manière dont le film reprend ouvertement des passages d'Indiana Jones et la Dernière Croisade, en guise d'"hommage")...

Heureusement, l'énergie et le capital sympathie d'Isabela Moner permettent de faire facilement oublier tous ces défauts minimes, et font passer un bon moment (inattendu) devant ce qui était pourtant, à la base, un projet des plus improbables.

Un 4/6 agréablement surpris.

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