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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2019 - 10 - À Noël, Mon Prince Viendra 2 (2019)

Publié le 5 Décembre 2019 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV, Politique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

À Noël, Mon Prince Viendra 2 : Becoming Royal (Christmas with a Prince 2 : Becoming Royal - 2019) :

Un an après leur rencontre, Tasha (Kaitlyn Lebb) part passer les vacances de Noël à San Saverre, avec son compagnon, le Prince Alec (Nick Hounslow), mais elle réalise rapidement que Miranda (Anastasia Marinina), sa rivale, est prête à tout pour provoquer la rupture du couple princier.

Produit par Brain Power Studio, cette maison de production canadienne à petit budget qui tente de devenir un concurrent aux producteurs habituels de films de Noël et de romances de Lifetime, Hallmark et compagnie, le premier Christmas with a Prince s'était avéré, l'année dernière, une bonne surprise relative.

Bien que ne bénéficiant pas du même budget que la compétition, ce téléfilm proposait une variation agréable sur le thème de la romance  princière de Noël, avec un Prince jet-setteur, une héroïne pédiatre et volontaire, des personnages secondaires décalés, etc. Certes, le métrage finissait par retomber dans le schéma habituel de la romance, du bal, etc, dans sa dernière ligne droite, mais au moins, le postulat de départ était différent, et assez rafraîchissant.

Pour cette suite, à nouveau, on ne pourra pas dire que le scénariste et la production jouent la carte du formatage et du convenu... en effet, ce second opus, façon "mariage royal", passe en fait le plus clair de son temps à s'intéresser aux manigances de Miranda, la rivale de l'héroïne : une rivale manipulatrice, qui n'hésite pas à faire arrêter Tasha, à faire chanter la famille royale, à mentir ouvertement, à détourner des ressources humanitaires, etc, de la manière la plus transparente et assumée possible, et à grands renforts de regards foudroyants et d'accent russe à couper au couteau.

Le métrage adopte donc un ton beaucoup plus dramatique et qui repose beaucoup plus sur son intrigue que les romances basiques d'Hallmark et compagnie. Ce qui ne veut pas dire pour autant que c'est une réussite totale : à trop se reposer sur son intrigue, CwaP 2 trahit rapidement ses points faibles, à savoir son manque de budget, sa direction d'acteurs parfois inégale (certains personnages secondaires en font trois tonnes), son écriture parfois maladroite...

Alors certes, c'est décomplexé, c'est plus ambitieux que la norme, mais c'est aussi assez décousu, et peu captivant sur la longueur : on est parfois assez proche d'un soap, une impression pas aidée par un Nick Hounslow toujours plus botoxé et manscapé, et par conséquent, on se trouve un bon niveau en dessous du précédent (notamment parce que le personnage du frère est mis en retrait, au profit de Charles Shaughnessy, qui est nettement plus présent dans le récit).

Dommage.

2.5/6 (par contre, pour caster Jack Foley dans le rôle d'un Santa Claus façon Grant Morrisson, c'est quand ils veulent)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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