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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #critiques eclair catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1125 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une Américaine à Paris (2019)

Publié le 8 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une Américaine à Paris (Paris, Wine & Romance - 2019) :

Depuis peu à la tête du vignoble familial, dans l'Oregon, Isabelle (Jen Lilley) décide, sur un coup de tête, d'inscrire son vin à l'une des compétitions les plus prestigieuses de France. Sur place, elle rencontre alors son futur rival, Jacques (Dan Jeannotte), héritier d'une famille de vignerons respectée, et qui a pour projet de moderniser l'entreprise familiale... mais rapidement, Isabelle et Jacques se rapprochent l'un de l'autre.

Une rom-com Hallmark (partiellement) tournée à Paris (quelques extérieurs), et (nettement plus) dans les pays de l'Est, avec trois tonnes de clichés sur la France (les escargots, les croissants, les monuments, la mode, l'arrogance française, l'accordéon, blablabla), des accents calamiteux, une France de pacotille (ne manquait honnêtement qu'une 2CV ou une DS), des réactions exagérées (lorsque Jacques goûte le vin d'Isabelle, on a l'impression qu'il a un orgasme) et un sentiment d'urgence jamais vraiment justifié, qui pourtant anime l'héroïne du début à la fin.

Une héroïne à la naïveté, à l'impatience, et à l'ambition qui ne siéent pas vraiment à Lilley, 35 ans, clairement enceinte au moment du tournage (ses tenues, son apparence, les cadrages serrés), et qui se sent obligé de surjouer un peu pour rendre son personnage impulsif et pétillant.

Alors je suis persuadé que pour un public américain, cette vision de carte postale doit fonctionner, d'autant que le couple principal n'est pas désagréable. Mais pour un spectateur français, ça coince un peu beaucoup - sans pour autant être un désastre.

3 - 0.25 pour tous ces clichés = 2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1124 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Patrick (2018)

Publié le 8 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, UK, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Patrick (2018) :

Institutrice célibataire à la vie chaotique, Sarah (Beattie Edmondson) reçoit, en héritage de sa grand-mère, Patrick, un pug qui n'en fait qu'à sa tête, et qui lui complique soudain particulièrement la vie. Jusqu'à ce que Patrick l'amène à rencontrer un séduisant vétérinaire (Ed Skrein), et un promeneur sympathique (Tom Bennett), et que la jeune femme commence à comprendre que l'animal n'est pas si catastrophique que ça...

Pas exactement une comédie romantique au sens propre du terme (la romance n'est qu'une composante secondaire du métrage, encore que... la relation Sarah/Patrick finit par ressembler à une romance compliquée !), mais une comédie anglaise assez anecdotique, avec une actrice principale pas désagréable du tout (pour peu que son abattage comique ne vous dérange pas), des caméos de Jennifer Saunders, de Peter Davison et de Bernard Cribbins, et un script qui, dans l'esprit, n'est pas si éloigné que ça d'un Beethoven ou autres métrages du même genre (avec un peu de second degré anglais et de message positif en plus).

Ce n'est pas désagréable, les moments de face à face entre Patrick et un chat (avec musique de western) sont amusants, et ça se regarde facilement, mais ça reste très cousu de fil blanc (avec quelques grosses ficelles assez pataudes, notamment au niveau du travail éducatif de l'héroïne qui entre en collision avec sa romance), ça s'éparpille un peu trop, et c'est peu mémorable.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1123 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre et chocolat (2019)

Publié le 7 Février 2020 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Coup de foudre et chocolat (Easter Under Wraps - 2019) : 

À l'approche de Pâques, la famille Cavendish, chocolatiers de pères en fils (et filles), a besoin de se renouveler : Erin (Fiona Gubelmann), fille du PDG et responsable du département marketing, est alors envoyée en immersion anonyme dans l'usine principale de la marque, sujet de bon nombre de débats au sein du conseil d'administration. Là, elle découvre la tradition des chocolatiers de sa famille, rencontre Bryan (Brendan Penny), maître chocolatier de l'usine, frustré par le manque d'innovation créative de la marque... et elle tombe sous son charme.

Une sorte de Patron Incognito sans les déguisements pourris, mais avec pas mal de clichés du genre (le veuf passionné par son métier manuel, père d'une fillette impertinente, la cadre maladroite qui redécouvre le plaisir des travaux manuels et de l'amour, les quiproquos et les mensonges... ), pas beaucoup d'alchimie entre ses protagonistes (Brendan Penny est vraiment inégal, sur ce plan-là : parfois, lorsque son personnage le lui permet, il est sympathique, mais lorsqu'il est enfermé dans un cliché ambulant, comme ici, il est assez insipide), et un cadre pascal qui n'est pas désagréable, mais qui n'est finalement qu'un habillage à une histoire basique, qui aurait aussi bien pu prendre place à la Saint Valentin ou à Noël.

Bof, en somme : ce n'est pas forcément mauvais, mais c'est instantanément oubliable.

3/6 (en étant gentil, parce que ça fait toujours plaisir d'avoir un récit se déroulant à Pâques)

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Un film, un jour (ou presque) #1122 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Andover (2018)

Publié le 7 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Science-Fiction, St Valentin, Drame

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Andover (2018) :

Bouleversé par la mort de son épouse Dawn (Jennifer Finnigan), Adam Slope (Jonathan Silverman), généticien, décide de cloner celle-ci avec l'aide d'Emma (Scout Taylor-Compton), son assistante de laboratoire. Mais à chacun de ses essais, la nouvelle Dawn lui semble imparfaite, et Adam ne peut s'empêcher de réessayer, à la recherche de l'amour qu'il a perdu...

Une comédie noire qui se veut romantique et décalée, et qui narre l'histoire d'amour improbable entre Finnigan (la chirurgie esthétique, c'est mal) et Silverman (son compagnon IRL)... sauf que voilà : le ton est tout sauf maîtrisé, et plutôt que d'apparaître excentrique, amusant et original, le récit semble souvent décousu (de multiples sous-intrigues et personnages secondaires totalement inutiles - l'agent des assurances, les meilleurs amis, la psy - et à l'interprétation inégale, malgré quelques visages familiers comme Richard Kind, Beth Grant ou Angela Kinsey), parfois assez glauque et malsain, et surtout jamais abouti.

On a ainsi l'impression d'assister à une version longue d'un premier jet de court métrage, premier jet qui n'aurait jamais été assez développé, qui se moque totalement de la plausibilité de son dispositif initial, et qui tente de donner une fin heureuse à un personnage principal globalement détestable.

1.5/6  

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Un film, un jour (ou presque) #1121 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le Jardin des Coups de Foudre (2019)

Publié le 6 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

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Le Jardin des Coups de Foudre (True Love Blooms - 2019) :

Très impliquée dans la vie de sa communauté, Vikki (Sara Rue) gère pour le compte de cette dernière un jardin collectif très populaire, au centre de bon nombre d'animations et d'événements. Jusqu'au jour où elle apprend avec stupeur que le terrain a été vendu à Chace Devine (Jordan Bridges), un développeur immobilier bien décidé à remplacer le jardin par des immeubles. Avec l'aide de la communauté, Vikki décide alors de se battre contre ce projet, alors même qu'elle n'est pas insensible au charme de Chace...

Comédie romantique Hallmark printanière qui, malheureusement, s'avère au final assez frustrante, malgré des personnages et un sens de l'humour bienvenus.

Le problème, en fait, c'est que, outre son postulat de départ éventé au possible ("il faut sauver le machin de la ville/du quartier, et l'héroïne mène la charge contre un cadre séduisant mais implacable", on a vu ça 250 fois chez Hallmark), l'écriture (à laquelle a participé Sara Rue) est affreusement générique, verbeuse et descriptive : oui, les personnages secondaires (le couple de vieux ronchons, la designeuse d'intérieur minimaliste...) sont amusants et gentiment décalés, oui, Sara Rue et Jordan Bridges fonctionnent plutôt bien ensemble, mais entre l'exposition forcée, les dialogues qui énoncent clairement tout ce que pensent et ressentent les personnages (sans jamais laisser de place à l'interprétation, à la subtilité ou au non-dit), et cette dernière ligne droite affreusement clichée et énervante (le quiproquo, la séparation, la dispute, les retrouvailles, la solution au problème qui est au centre du récit), prévisible de bout en bout, et qui assène un grand coup de pied dans les rotules du métrage avant qu'il ne franchisse la ligne d'arrivée... on se retrouve avec un téléfilm qui agace plus qu'il ne convainc, et ce en dépit de ses qualités.

Dommage.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1120 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Plus One (2019)

Publié le 6 Février 2020 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin

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Plus One (2019) : 

Se connaissant depuis des années, Ben (Jack Quaid) et Alice (Maya Erskine) s'entendent comme larrons en foire, et décident, à l'approche d'un été empli d'invitations de mariage, d'assister à ces cérémonies en duo, plutôt qu'en tant que célibataires. Mais rapidement, l'alchimie entre les deux amis commencent à se muer en quelque chose de plus irrésistible...

Une comédie romantique indépendante nonchalante et décontractée, assez sympathique, et rendue globalement plutôt ludique grâce à l'alchimie et à la répartie de son duo principal. Cela dit, le pitch de départ n'est pas forcément des plus originaux, et finalement, tout se déroule comme prévu, mais les rapports complices des deux protagonistes font facilement passer la pilule.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1119 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Coup de foudre en garde partagée (2019)

Publié le 5 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

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Un Coup de foudre en garde partagée (Love To The Rescue - 2019) :

Lorsque Kate (Nikki DeLoach), directrice de la création dans un studio d'animation, et Eric (Michael Rady), cadre dans une entreprise et responsable du comité des fêtes de la ville, réalisent qu'ils veulent tous deux adopter le même chien pour leurs enfants respectifs (Max Ivutin, Michaela Russell), ils décident de partager la garde de l'animal pendant un mois, le temps de se décider. Mais rapidement, Kate et Eric s'aperçoivent qu'ils ont beaucoup plus en commun qu'un simple chien...

Rom-com Hallmark plutôt sympathique, premier script de sa jeune scénariste, et qui propose deux parents célibataires et deux enfants naturels et attachants, à la rivalité gentillette, dans un récit au ton décontracté et léger. Ça ne révolutionne pas le genre (même si ça évite bon nombre de ses clichés habituels - les ex et autres rivaux sentimentaux ne sont pas caricaturaux ou détestables, les ruptures sont adultes et plausibles, les quiproquos sont minimaux), mais ça reste un téléfilm plutôt agréable à suivre, et nettement moins générique que la norme du genre.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1118 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Good Sam (2019)

Publié le 5 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Romance

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Good Sam (2019) :

Fille de sénateur et journaliste ambitieuse reléguée aux faits divers, Kate Bradley (Tiya Sircar) découvre l'histoire de Good Sam, un Bon Samaritain mystérieux qui laisse, depuis peu, de grosses sommes d'argent sur le palier d'inconnus. Aussitôt, alors même qu'elle croise le chemin de Jack Hansen (Marco Grazzini), un jeune investisseur fortuné, et d'Eric Hayes (Chad Connell), un pompier séduisant, Kate voit là l'occasion de décrocher une promotion, et elle décide d'enquêter sur le mystère de Good Sam...

Une semi-romance cousue de fil blanc, qui semble tout droit sortie d'un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries, voire même des téléfilms NBC des années 2000 (d'ailleurs, il y avait peu ou prou le même concept dans Un Père Noël au Grand Coeur, avec Jennie Garth), avec plein de bons sentiments et de charité chrétienne, à l'Américaine.

Sans surprise, à vrai dire, puisque ce téléfim indépendant avait été apparemment conçu comme un film de Noël et proposé à Hallmark ou Lifetime, avant d'être refusé par ces derniers et refourgué à Netflix, dépouillé de ses oripeaux festifs...

Le souci, à vrai dire, c'est que l'écriture, adaptée d'un best-seller (terme très galvaudé), ne suit pas du tout, et est non seulement téléphonée de bout en bout (n'importe quel spectateur ayant un minimum de jugeote aura deviné les tenants et les aboutissants du métrage dès le premier quart d'heure), mais en plus, qu'elle est un peu laborieuse.

Suffisamment, en tout cas, pour que les dialogues paraissent vraiment génériques, et que les acteurs ne semblent pas totalement convaincants lorsqu'ils les interprètent (de manière d'ailleurs assez inégale, selon les comédiens). Pire : le personnage de journaliste ambitieuse et cynique, aux dents rayant le parquet, et issue d'un milieu très favorisé, incarné par Tiya Sircar, n'est jamais sympathique, et agace même un peu.

Pseudo-message charitable asséné sans grande finesse, héroïne peu attachante, romance prévisible, mystère télégraphié, interprétation inégale, bref, vraiment rien de mémorable dans ce Good Sam.

2.5/6 si l'on n'a jamais vu de téléfilm similaire de par le passé ; sinon, c'est moins.

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Un film, un jour (ou presque) #1117 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Maison à vendre, Coeur à prendre (2019)

Publié le 4 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Maison à vendre, Coeur à prendre (Flip That Romance - 2019) :

Lorsqu'un duplex spacieux arrive sur le marché pour être rénové, Jules Briggs (Julie Gonzalo) et Lance Waddell (Tyler Hynes), autrefois en couple, et désormais rivaux, se portent chacun acquéreurs d'une moitié du bâtiment. Contraint de se côtoyer le temps des travaux, le duo tente de se supporter, mais bien vite, le projet devient l'objet d'une compétition entre les deux rénovateurs, qui tentent de décrocher la couverture d'un magazine de décoration...

Alors j'apprécie habituellement Julie Gonzalo, mais là, ce n'est pas possible.

Dans cette rom-com Hallmark à orientation rénovation et bricolage (déjà un sujet qui ne me parle pas vraiment), Julie est écrite comme un personnage hostile, revanchard et sarcastique, qui dès sa première scène est constamment intense et agressive face à un Tyler Hynes nonchalant et calme.

Une Julie caractérielle et abrasive, jouée de manière intense et un peu forcée par Gonzalo, et qui se rend aussitôt antipathique aux yeux du spectateur (surtout que Hynes, passif, manque parfois un peu de présence).

Par chance, le tout se calme un peu au fil du métrage, à mesure que Julie se radoucit et que ses rapports avec Lance se réchauffent... mais pendant toute la première partie, le conflit entre les deux personnages est épuisant, et donne envie de passer à autre chose. D'autant que le script n'est pas très passionnant pour qui n'est pas passionné des émissions de Valérie Damidot ou de Stéphane Plaza, un scénario bourré de conflits et d'obstacles génériques qui lui servent de remplissage.

Ajoutez à cela des maisons à rénover qui sont présentées comme des désastres impossible à retaper, alors qu'en fait elles ressemblent surtout à un décor de studio à peine désordonné, et voilà, un téléfilm qui m'a totalement laissé de marbre, voire même qui m'a ponctuellement agacé.

Cela dit, ça fait toujours plaisir de voir passer Cardi Wong dans un second rôle.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1116 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Isn't It Romantic (2019)

Publié le 4 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, Fantastique, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...​ 

Isn't It Romantic (2019) :

Cynique et détestant les comédies romantiques, Natalie (Rebel Wilson), architecte new-yorkaise, reçoit un coup sur la tête en tentant de repousser un agresseur. À son réveil, un peu secouée, elle réalise que le monde, autour d'elle, a changé pour le mieux : elle se trouve désormais dans une comédie romantique, et cela va bouleverser son existence...

Une comédie romantique féminine Netflix écrite par un trio de femmes, et tentant d'être à la fois une satire des clichés inhérents aux rom-coms de base, et une comédie romantique légère, avec tout ce que ça amène de passages obligés, de tons pastels ou saturés, de meilleur ami gay flamboyant, de montages improbables, de scènes de sexe coupées au montage, d'insultes bipées, de numéros musicaux, de monologues en voix off et de moments irréalistes.

Le tout, porté par une Rebel Wilson qui ne fait pas que son numéro habituel (elle se montre touchante et crédible dans les moments plus émouvants), et par une distribution sympathique (Liam Hemsworth, Adam DeVine, Priyanka Chopra, Jennifer Saunders et Tom Ellis dans de petits rôles, et Betty Gilpin, méconnaissable, dans le rôle de la rivale professionnelle - malheureusement sous-développée) ; alors certes, ce n'est pas forcément totalement original : non seulement on pense un peu à Moi, belle et jolie, au début (et aussi au niveau du message d'acceptation de soi du film), mais ça évoque aussi les parodies de rom-com de l'équipe Showalter/Black/Wain (The Baxter, They Came Together), et l'on ne peut s'empêcher de penser à Final Girls, du même réalisateur, qui appliquait une formule similaire au genre du slasher.

Cela dit, la bonne humeur générale, les efforts de la réalisation (handheld tremblotante et laide dans la réalité, grands mouvements de caméra fluides et amples pour le rêve) et le côté décalé assumé font que le tout reste un bon divertissement se jouant des poncifs du genre, et finalement assez attachant.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1115 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Réunis par le Destin (2019)

Publié le 3 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

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Réunis par le Destin (Love Under the Rainbow - 2019) :

Architecte veuf fraîchement arrivé dans une petite ville pour y travailler sur un projet, Jack (David Haydn-Jones) s'inquiète un peu de l'obsession de sa fille Sophie (Dakota Guppy) pour les arcs-en-ciel, une obsession liée à sa mère défunte. Mais lorsqu'il croise encore et encore le chemin de Lucy (Jodie Sweetin), la nouvelle institutrice de Sophie, les deux célibataires commencent à se demander si la chance ne les a pas placés sur le même chemin pour une raison bien précise...

Une comédie romantique Hallmark printanière et légère, avec des fleurs, du soleil, des arcs-en-ciel, et une romance simple mais sympathique, aidée par un couple qui fonctionne assez bien (Sweetin apporte toujours une touche d'impertinence, d'expressivité et de séduction à ce type de films, et Haydn-Jones est l'archétype même du veuf-traumatisé-mais-prêt-à-s'ouvrir-de-nouveau-à-la-vie), une Dakota Guppy radieuse (qui interprétait justement Jodie Sweetin dans le téléfilm Lifetime consacré à La Fête à la Maison ^^) et des seconds rôles bien choisis (quelques visages familiers du petit écran canadien, dont Garry Chalk).

Alors ça ne révolutionne rien du tout, c'est ultra-classique (jusqu'au montage flashback de fin de métrage, avant les retrouvailles), il ne faut pas se montrer trop regardant sur la manière dont Lucy éduque ses élèves, mais ça évite néanmoins bien des clichés agaçants, et ça se regarde sans problème.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1114 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Séduis-moi si tu peux ! (2019)

Publié le 3 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, Politique, St Valentin

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Séduis-moi si tu peux ! (Long Shot - 2019) :

Journaliste d'investigation rebelle et indépendant, Fred (Seth Rogen) décide de démissionner lorsque son employeur est racheté par Parker Wembley (Andy Serkis), mogul des médias de droite. Il croise alors le chemin de Charlotte Field (Charlize Theron), secrétaire d'état de l'actuel Président des USA (Bob Odenkirk), et son ancienne babysitter, pour laquelle il a toujours eu un faible. Et tandis que Charlotte se prépare à entrer dans la course à la présidence, elle choisit Fred pour écrire ses discours, et l'accompagner en déplacement. Contre toute attente, Fred et Charlotte se rapprochent alors, pour le meilleur et pour le pire...

Un mélange de comédie romantique et de satire politique pas désagréable, du réalisateur de Tous les Garçons aiment Mandy Lane, Warm Bodies, Larguées, The Night Before - Secret Party et du scénariste de L'interview qui tue !.

Sans surprise, on retrouve le ton de ce dernier film, mélange de comédie graveleuse, de satire politique (ici, on est dans une satire transparente de la présidence Trump, de l'empire Fox News, et du traitement des femmes politiques par les médias) et de moments plus sérieux et tendus, avec en prime, ici, une bonne grosse dose de romance improbable.

Et si cette comédie romantico-politique n'est pas désagréable, c'est principalement grâce à sa distribution très sympathique, de Charlize Theron à Rogen, en passant par June Diane Raphael, Bob Odenkirk, Andy Serkis, Randall Park, Alexander Skarsgard, etc.

Tous ces personnages sont amusants, et permettent de faire passer la pilule de la durée abusive du métrage (plus de deux heures), de ses moments les plus graveleux, et de son propos politique pas forcément très subtil.

Après, la plausibilité de la romance Rogen/Theron sera laissée à l'appréciation de chacun...

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1113 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Amour de Chef (2019)

Publié le 2 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin, USA

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Un Amour de Chef (Love on the Menu - 2019) :

Cadre dans une entreprise multinationale de fabrication de surgelés, Maggie (Autumn Reeser) a dans sa ligne de mire une nouvelle acquisition : les recettes de Hank Daniels (Kavan Smith), chef d'un restaurant étoilé en difficultés financières. Malgré les réticences initiales du chef, elle parvient à convaincre ce dernier de collaborer avec son entreprise, en échange de son savoir-faire en manière d'organisation et de gestion - mais tandis qu'elle aide Daniels à redresser son établissement, elle s'attache au restaurateur bourru, et à sa fille adolescente (Jordyn Ashley Olson)...

Ah, que c'est dommage. Une comédie romantique Hallmark sympathique, dynamique, avec un couple principal à l'alchimie ludique et à la bonne humeur prononcée, des seconds rôles agréables, et un script qui évite la plupart des clichés et des quiproquos habituels du format... mais qui ne parvient pas à totalement négocier son atterrissage.

Assez frustrant de constater qu'après une première heure plutôt agréable à suivre (malgré quelques petits moments un peu forcés, comme le rapprochement de l'héroïne avec la fille du restaurateur, un rapprochement qui se résume à faire du shopping et à parler fringues et coiffure, ou encore ces moments balourds de promotion des aliments congelés), le film trébuche sur la fin, lorsque vient le moment du rebondissement du troisième acte.

Ici, c'est la patronne de Maggie (Barbara Niven), qui révèle son visage de "méchante", et amène les quelques moments dramatiques de rigueur dans les dernières minutes des rom-coms de ce genre...

Seul problème : toute cette sous-intrigue n'a ni queue ni tête (ni dans les réactions de la protagoniste, ni dans les décisions prises par sa patronne), et semble avoir été écrite précipitamment, sans grand effort apporté à la plausibilité du tout (Kavan Smith, l'interprète principal, est à l'écriture, et clairement responsable du ton décontracté du métrage, mais il est accompagné d'une scénariste habituelle de la chaîne, aux résultats jamais très probants).

Résultat, la toute fin perd énormément de son efficacité, puisqu'elle n'est jamais vraiment justifiée par des rebondissements ou des obstacles crédibles (et que la dégustation finale du critique est encore plus improbable).

Encore une fois, dommage, car le reste était agréable à regarder.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1112 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Yesterday (2019)

Publié le 2 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Musique, Review, Romance, UK, St Valentin

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Yesterday (2019) :

Chanteur inconnu et sans avenir, Jack Malik (Himesh Patel) tente (en vain) de lancer sa carrière, avec l'aide de sa meilleure amie d'enfance, Ellie (Lily James). Jusqu'au jour où une mystérieuse panne électrique mondiale (et un accident de vélo) propulse Jack dans une réalité qui n'a jamais connu les Beatles, le Coca-cola et les cigarettes. Seul à se souvenir des chansons de Paul, John, George et Ringo, Jack décide alors de se déclarer l'auteur de ces morceaux incontournables... et aussitôt, c'est le succès. Mais bien vite, Jack va devoir choisir entre sa carrière et l'amour d'Ellie, restée dans leur petit village natal...

Une semi-rom-com fantastique gentillette, mais bien trop balisée pour totalement convaincre. L'argument de base est pourtant très fort : un monde qui n'a pas connu les Beatles, ça pouvait donner quelque chose de fort, notamment dans les répercussions potentielles sur la société, sur la place de l'Angleterre dans la culture internationale, sur la musique, etc.

Et puis, en fait, non : aucune répercussion particulière, à part une blagounette passagère sur la non-existence d'Oasis. C'est bien là l'un des problèmes du film : il survole son sujet, pour s'attarder sur la relation de Jack et Ellie, et en faire l'un des noyaux du film. En soi, pourquoi pas... malheureusement, le tout est particulièrement balisé de bout en bout, et se déroule comme on pouvait le deviner dès les premières minutes du film.

C'est bien dommage, car les deux acteurs ont une alchimie certaine, et Lily James est très attachante... mais on est ici dans de la rom-com anglaise standard, amusante mais pas indispensable.

D'autant que tout ça s'accompagne d'une satire faiblarde de l'industrie de la musique, satire pour laquelle Richard Curtis et Danny Boyle ont recours à des acteurs du SNL. Kate McKinnon, notamment, déboule dans le film avec son jeu caricatural habituel, et fait gentiment tache dans le rôle de l'agent de Malik, contrastant fortement avec l'humour plus subtil et anglais du reste du film ; et pour ne rien arranger, Danny Boyle décide d'user et d'abuser d'effets de réalisation et de montage - effets qui donnent du rythme, certes, mais qui à la longue ne servent plus à grand chose, et lassent un peu.

Une déception, donc, que cette rom-com cousue de fil blanc, qui se démarque cependant par la musique des Beatles, intemporelle et toujours excellente.

3.25 + 0.5 pour John, surprenant = 3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1111 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Amour, Romance et Chocolat (2019)

Publié le 1 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Review, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Amour, Romance et Chocolat (Love, Romance and Chocolate - 2019) :

Styliste alimentaire pour un magazine et apprentie pâtissière, Emma (Lacey Chabert) est abandonnée par son compagnon peu de temps avant la Saint Valentin, alors qu'ils avaient prévu un voyage à Bruges. Partant seule pour la ville belge, Emma rencontre sur place Luc Simon (Will Kemp), un chocolatier tentant de décrocher le seau d'approbation de la famille royale, à l'occasion d'un concours organisé par le palais. Malgré leur relation tendue, Emma se propose alors pour aider Luc, et le duo se met en quête d'une recette inédite...

Comédie romantique Hallmark de la Saint Valentin 2019, ce LRC suit la formule éprouvée du genre, son format immuable, avec ex-compagnon insipide et goujat, héroïne spontanée et talentueuse, love interest un peu trop rigide dans ses méthodes de travail et manquant de créativité, quiproquo de dernière minute, et même un bal princier, histoire de cocher toutes les cases de la liste Hallmark.

Ici, cependant, le film sort un peu du lot par son food porn, et par ses décors naturels, tournés à Bruges : ça donne un charme pittoresque à cette escapade par ailleurs assez banale, pas forcément aidée par un casting inégal (Chabert retrouve Brittany Bristow de Coup de Coeur Sauvage, et Will Kemp n'est pas désagréable, mais tout le monde est affublé de coupes de cheveux ratées, et le grand rival de Kemp n'est pas du tout convaincant), et par un script cousu de fil blanc.

3 + 0.25 pour les décors = 3.25/6, en étant généreux.

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Un film, un jour (ou presque) #1110 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Jour Mon Prince (2017)

Publié le 1 Février 2020 par Lurdo dans Québec, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, France, Romance, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un Jour Mon Prince (2017) :

Parce que la Belle au Bois Dormant (Margaux van den Plas) n'a toujours pas de Prince Charmant après tout ce temps, Titania (Catherine Jacob), la Reine de Fées, envoie Mélusine (Mylène Saint-Sauveur) et Blondine (Sarah-Jeanne Labrosse), deux de ses sujettes, à Paris, Cité de l'Amour, pour y trouver un prétendant digne de ce nom... plus facile à dire qu'à faire pour les deux fées naïves qui ne connaissent rien du 21è siècle...

Comédie romantico-fantastique franco-québécoise, avec justement deux Québécoises dans les rôles principaux, et qui utilise les ficelles habituelles du poisson hors de l'eau, comme on dit outre-atlantique, pour confronter ses fées au monde moderne.

Et bizarrement, ça fonctionne de manière assez sympathique, puisque la distribution est attachante et naturelle (les deux fées en sont le parfait exemple), que le tout reste suffisamment fantaisiste pour ne jamais se prendre au sérieux, et que dans l'ensemble, c'est tout simplement une comédie agréable, à défaut d'être révolutionnaire.

4.25/6

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Blog Update ! - Janvier 2020

Publié le 31 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Un tout petit mois de janvier sur le blog des Téléphages Anonymes, puisque simplement constitué de trois semaines visant à reprendre le rythme après la Christmas Yulefest 2019...

#1095 : Star Wars Épisode IX - L'Ascension de Skywalker (2019) - 2.5/6

#1096 : Maléfique - Le Pouvoir du Mal (2019) - 3.25/6

#1097 : Albator, Corsaire de l'Espace (2013) - 3.75/6

#1098 : Hot Air (2019) - 2.5/6

#1099 : Driven (2018) - 3.25/6

#1100 : Jay and Silent Bob Reboot (2019) - 3/6

#1101 : Do I Sound Gay ? (2015) - 3.5/6

#1102 : Hitman (2007) - 1.5/6

#1103 : Nelly et Simon - Mission Yéti (2017) - 2.75/6

#1104 : Hitman - Agent 47 (2015) - 2.5/6

#1105 : Gemini Man (2019) - 2/6

#1106 : Jojo Rabbit (2019) - 4/6

#1107 : Escaping the NXIVM Cult (2019) - 3/6

#1108 : Queens (2019) - 3.25/6

#1109 : Le Roi Lion (2019) - 3/6

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# Bilan :

Un quasi-mois des plus moyens, avec peu de vrais bons films, et peu de plantages. Tout est plus ou moins autour de la moyenne, méritant vaguement un coup d'oeil, sans grande passion : approprié pour un mois de janvier mollasson, durant lequel on comate mollement pour se remettre des fêtes de fin d'année...

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# Film du mois :

Taika Waititi et son sens de l'humour très particulier à la tête de ce classement, ce mois-ci, avec un Jojo Rabbit certes imparfait, mais assez attachant et excentrique. Mention spéciale, à ma grande surprise, pour le film d'animation Albator (pourtant peu apprécié des fans), qui a su me séduire avec des idées et des images plutôt intéressantes.

 

# Flop du mois :

Il serait facile de pointer du doigt le premier Hitman... mais celui s'inscrit dans une longue tradition d'adaptations ratées de jeux vidéo, donc il ne fallait pas s'attendre à grand chose de plus. Gemini Man, par contre, aurait dû être d'un autre niveau ; Ang Lee, cependant, s'est tellement consacré à la technique que le reste - un scénario de DTV des années 90 - ne suscite jamais le moindre intérêt. Et puis il y a le dernier Star Wars, qui conclut sa trilogie comme elle avait commencé : dans le fanservice le plus total, enrobant une intrigue pleine de trous, et jamais pensée en amont. Un beau gâchis.

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# Petit écran :

Un petit mois en matière de télévision, avec la fin du sympathique Mandalorien de Disney, quelques Short Treks anecdotiques, un The Rook assez décevant, le début de l'ultime saison de Fuller House, et enfin, la troisième saison de Mme Maisel, une Mme Maisel s'engageant de plus en plus sur une pente glissante, dont je ne suis pas certain que ses créateurs soient vraiment conscients...

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# À venir :

En février, comme chaque année (et parce qu'il faut bien que je les case quelque part dans mon calendrier), on va commencer par la romance, avec la quinzaine Saint Valentin : au programme, deux comédies romantiques par jour jusqu'au 16 février ; ensuite, retour à la normale pour les deux dernières semaines du mois, avec un Will Smith animé, un Eddie Murphy qui fait son comeback, un John Cena pompier, un Michael Bay qui passe à Netflix, un Yéti animé, un voisin espagnol super-héroïque, des humains qui atteignent enfin la Good Place, et bien plus encore...

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Un film, un jour (ou presque) #1109 : Le Roi Lion (2019)

Publié le 31 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Jeunesse, Musique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Le Roi Lion (The Lion King - 2019) :

L'histoire de Simba (Donald Glover), héritier du royaume des lions, et qui, après avoir été chassé par son oncle, le machiavélique Scar (Chiwetel Ejiofor), à la mort de son père Mufasa (James Earl Jones), vient reprendre le trône qui lui revient de droit...

Remake tout-numérique du dessin-animé de 1997, chapeauté par John Favreau, ce Roi Lion a fait son buzz en réunissant une distribution vocale principalement afro-américaine, avec en tête d'affiche Donald Glover et Beyoncé.

De quoi assurer un box-office quasi-record... et ce malgré des critiques très mitigées. Il faut dire que l'intérêt du film est discutable, en soi : le Roi Lion reste l'un des classiques incontournables de Disney, et le refaire à l'identique (mais en CGI photoréalistes) n'est pas un choix très pertinent.

Un défi technique ? Absolument. Et d'ailleurs, ce défi technique est en très grande partie réussi, avec des animaux souvent plus vrais que nature, et un rendu visuel globalement impressionnant (mais parfois imparfait, notamment sur certains plans de Simba enfant et adolescent).

Une réussite créative ? Pas vraiment. Et c'est là que le bât blesse : créativement parlant, ce remake est inerte. Les ajouts apportés au récit tombent à plat, n'ont pas grand intérêt, et sabotent même un peu le rythme du métrage, ainsi que sa poésie. Le doublage est moyennement convaincant, pas aidé par un mixage sonore souvent frustrant ; et ce même mixage sonore plus "moderne", plus "dynamique", a tendance à affaiblir la bande originale pourtant remarquable.

C'est bien simple, pendant tout le film, j'ai tenté de mettre le doigt sur ce qui me dérangeait musicalement. La production trop propre, trop travaillée, trop "studio" ? Le mixage sonore surproduit ? L'interprétation surchantée ? Les nappes de samples synthétiques de Hans Zimmer, plus présentes qu'avant, et ses réorchestrations nettement plus pataudes ? L'utilisation de certaines chansons qui n'ont plus grand sens dans ce remake (Can You Feel The Love Tonight ? chantée en pleine journée... !?) ?

Toujours est-il que je n'ai pas du tout accroché au versant musical de ce remake... ce qui est problématique, compte tenu de la nature du film.

Contrairement à bon nombre de critiques, l'inexpressivité inhérente aux animaux sauvages photoréalistes ne m'a pas du tout dérangé : Timon et Pumbaa sont amusants, peut-être même plus attachants que dans l'original, et cela tient en grande partie à leurs doubleurs (Billy Eichner et Seth Rogen) qui ont su leur insuffler de la vie. On ne peut pas en dire autant de bon nombre des personnages de ce remake, mais le problème n'est pas tant le photo-réalisme animalier que le reste du métrage : le doublage en demi-teinte, la musique hors-sujet (la nouvelle chanson de Beyoncé fait affreusement tâche lorsqu'elle arrive), le rythme bancal, et des choix créatifs tout simplement peu convaincants.

3/6 pour Timon, Pumbaa et pour le travail des animateurs et des techniciens, mais je ne suis pas sûr que dans l'ensemble, le film mérite vraiment la moyenne.

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Un film, un jour (ou presque) #1108 : Queens (2019)

Publié le 30 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Biographie, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Queens (Hustlers - 2019) :

Lorsque la crise financière de 2008 fait vaciller Wall Street et les prive d'une partie de leurs revenus, un groupe de strip-teaseuses locales (Jennifer Lopez, Constance Wu, Keke Palmer, Lili Reinhart...) décide de mettre les bouchées doubles et de passer à la vitesse supérieure, en dépouillant de tout leur argent, à grand renfort de drogues et d'alcool, leurs quelques clients restants...

Une comédie dramatique de la réalisatrice du très moyen Ma Mère et Moi, ce Queens (Arnaque en Talons, au Canada, qui pour une fois a une traduction plus efficace du titre) est supposément adapté d'une histoire vraie... mais cela n'en fait pas pour autant quelque chose de très mémorable.

Un peu comme Ma Mère et Moi, en fait, on se trouve là devant quelque chose de tout à fait regardable, mais aussi de très mécanique et prévisible ; une sorte de Oceans 11 dans le milieu du strip-tease, avec des personnages assez classiques, une relation fusionnelle entre Lopez et Wu, une sorte de famille recomposée par ces strip-teaseuses, de la solidarité féminine, une crime story au parfum de girl-power/#MeToo valorisant ("empowering", comme disent nos amis américains)... bref, exactement tout ce à quoi l'on pouvait s'attendre sur la base du postulat de départ et de l'affiche.

Le côté girl power et la présence de femmes devant et derrière la caméra ont ainsi probablement beaucoup joué dans l'appréciation du film par les critiques anglo-saxons : une réception critique très enthousiaste et admirative, pour un film qui n'en méritait pas tant.

En effet, le scénario est vraiment classique, la structure en interview (Julia Stiles fait de la figuration) n'est pas très pertinente, et dans l'ensemble, le côté un peu clinquant du tout ne cache pas l'aspect répétitif de ce qui est narré.

Heureusement que le tout reste suffisamment court et dynamique pour ne jamais ennuyer, et que la distribution est particulièrement efficace (Jennifer Lopez, quinquagénaire à couper le souffle, est aussi productrice, et n'a pas perdu de ses talents d'actrice ; moins convaincu, cela dit, par les caméos de Lizzo et de Cardi B) : cela évite que l'on s'ennuie devant un film qui peine cependant à passionner.

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1107 : Escaping the NXIVM Cult - A Mother's Fight to Save Her Daughter (2019)

Publié le 29 Janvier 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, Télévision, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Escaping the NXIVM Cult - A Mother's Fight to Save Her Daughter (2019) :

L'histoire vraie de Catherine Oxenberg (Andrea Roth) qui, après avoir participé à NXIVM, un séminaire de développement personnel et professionnel, avec sa fille India (Jasper Polish), s'aperçoit progressivement qu'il s'agit là d'une secte créée par Keith Raniere (Peter Facinelli), et que sa fille est désormais l'esclave sexuelle de celui-ci et de sa compagne, l'actrice Allison Mack (Sara Fletcher)... 

Un téléfilm Lifetime de la collection "Ripped from the Headlines" de la chaîne qui, comme son nom l'indique, adapte des faits divers médiatisés sous forme de métrages plus ou moins fidèles.

Ici, l'affaire NXIVM, que je suis en filigrane depuis plusieurs années, et qui est la seule raison pour laquelle j'ai jeté un coup d'oeil à ce téléfilm : une dramatisation assez typique de la chaîne, produite et introduite par la véritable Catherine Oxenberg, et relativement fidèle au déroulement réel de l'affaire.

Bon, ça reste un téléfilm Lifetime, avec ce que ça comporte d'écriture parfois un peu maladroite, d'interprétation parfois un peu inégale (Andrea Roth galère un peu avec son accent), et de raccourcis narratifs (la chronologie est compressée, certains dialogues sont forcés), mais dans l'ensemble, ça reste un bon résumé du tout, un résumé qui, de manière assez amusante (mais pas surprenante), semble étrangement prude sur tout le côté sexuel de l'organisation.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1106 : Jojo Rabbit (2019)

Publié le 28 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Histoire, Nouvelle-Zélande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Jojo Rabbit (2019) :

Âgé de dix ans, Jojo Betzler (Roman Griffin Davis) vit avec sa mère Rosie (Scarlett Johansson) en Allemagne, alors qu'approche la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Passionné par Hitler (Taika Waititi), qui est par ailleurs son ami imaginaire, Jojo décide de rejoindre les Jeunesses Hitlériennes, mais un accident le blesse sérieusement, et l'oblige à rester un temps alité. Il découvre alors que sa mère dissimule une jeune fille juive, Elsa (Thomasin McKenzie), dans les murs de sa maison : indigné mais curieux, Jojo décide d'apprendre à mieux connaître celle-ci, afin d'écrire un livre décrivant en détail les mœurs des Juifs, et, à terme, d'impressionner le Fuhrer...

Dernier film de Taika Waititi (Thor Ragnarok, Vampires en toute intimité, Hunt for the Wilderpeople), adapté d'un livre, ce Jojo Rabbit était fréquemment vendu comme une comédie décomplexée sur les nazis, une sorte de Springtime for Hitler de 90 minutes, avec un Waititi cabotin dans le rôle d'un Hitler imaginaire.

Dans les faits, Jojo Rabbit est loin d'être cette satire déconneuse façon Papy fait de la Résistance : si toute la mise en place du film (un gros quart du métrage) est en effet de cet acabit, rapidement, le métrage évolue dans une direction plus dramatique, sincère et touchante. L'humour typiquement Waititien cède alors la place à plus d'émotion, et à un ton plus sérieux : un mélange des genres et des variations de tons qui ne fonctionnent pas toujours de manière optimale, mais qui restent tout de même intéressants de bout en bout, notamment grâce à une distribution convaincante (Johansson, Waititi, Sam Rockwell, Alfie Allen, Stephen Merchant, sans oublier les deux enfants, Thomasin McKenzie et Roman Griffin Davis, impeccables) et à la bande originale ludique de Giacchino.

Après, comme pour Wilderpeople, j'ai eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose pour totalement me convaincre. Peut-être une trame narrative plus forte et moins prévisible, je ne sais pas. Mais dans l'ensemble, ça reste très sympathique à suivre.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1105 : Gemini Man (2019)

Publié le 27 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Gemini Man (2019) :

Assassin exceptionnel travaillant pour la DIA, Henry Brogan (Will Smith) décide de prendre sa retraite, ne se sentant plus au meilleur de ses capacités. Mais lorsque son ultime mission s'avère être un piège, il devient la cible de ses anciens employeurs et de Gemini, une entreprise de défense dirigée par Clay Verris (Clive Owen). Avec l'aide de Danny Zakarewski (Mary Elizabeth Winstead) et de Baron (Benedict Wong), un ami pilote, Henry prend alors la fuite, traqué par un assassin mystérieux et talentueux... qui s'avère être Junior, son propre clone.

Projet longuement resté dans les cartons et passé entre de nombreuses mains, tant derrière la caméra (Tony Scott, Joe Carnahan...) que devant (Harrison Ford, Mel Gibson, Nicolas Cage, Schwarzie, etc), Gemini Man a enfin vu le jour en 2019 sous la direction d'Ang Lee, un réalisateur bien souvent à la pointe de la technique et des expérimentations en tout genre (cf L'Odyssée de Pi ou même la réalisation de son Hulk).

Ici, c'est une nouvelle fois le cas, avec un Will Smith incarnant à la fois le personnage principal du film et son double rajeuni numériquement, le tout devant des caméras à 120 images par seconde, pour un rendu ultra-réel à la hauteur de son postulat de départ.

Du moins, en théorie. Parce qu'en pratique, il faut bien avouer que le côté démo technique magistrale de ce Gemini Man en prend un sacré coup dans l'aile dès lors qu'on le visionne dans des conditions "normales", voire à domicile.

Exit les prouesses techniques d'Ang Lee et de son équipe (la doublure rajeunie de Will Smith reste probante, bien qu'occasionnellement imparfaite, notamment dans ses mouvements et dans certains dialogues au rendu très "moustache de Superman"), et ne reste alors plus qu'un film d'action ultra-basique, façon JCVD, au postulat et au traitement dignes d'un film d'action des années 90 (en même temps, le projet a vu le jour en 1997, donc c'est cohérent ^^), illustré par une musique générique de Lorne Balfe (sbire attitré de Zimmer), et étrangement peu intéressant sur la durée, tant il est prévisible, quelconque et superficiel.

Ne reste qu'une distribution sympathique, quelques moments efficaces, et le mérite d'avoir tenté quelque chose d'innovant... mais de peu pertinent pour le commun des mortels.

2/6

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Les bilans de Lurdo : La Fabuleuse Mme Maisel, saison 3 (2019)

Publié le 26 Janvier 2020 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Histoire, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Amazon, Télévision, Maisel

Débordant toujours de qualités formelles incontestables, la saison 2 de The Marvelous Mrs. Maisel s'était avérée une expérience un peu plus mitigée que prévu : progressivement, les traits les moins agréables de son personnage principal privilégié, capricieux et assez égocentré (et par extension, les défauts les plus récurrents de l'écriture de Amy Sherman-Palladino) refaisaient surface et dominaient sa caractérisation, rendant le visionnage parfois assez compliqué (en tout cas, au niveau de la sympathie que l'on pouvait avoir pour son héroïne).

La série, cependant, restait particulièrement enthousiasmante, malgré une gestion difficile de la temporalité saisonnière, et des dix épisodes de cette seconde cuvée. Là, pour la troisième saison, retour à huit épisodes, pour une année que l'on espère plus maîtrisée, et plus consciente des défauts de Midge (que ce soit en les assumant pleinement et en faisant de Midge une anti-héroïne ambitieuse et prête à marcher sur autrui pour connaître le succès, ou à l'opposé, en la confrontant aux conséquences de ses actions et de ses paroles).

La Fabuleuse Mme Maisel, saison 3 (2019) :

Midge Maisel (Rachel Brosnahan) est en tournée avec Shy Baldwin (Leroy McClain), loin de sa famille et de ses enfants ; Joel (Michael Zegen), lui, décide d'acheter un club, mais se retrouve dans une situation problématique lorsqu'il découvre, au sous-sol, un casino clandestin ; les parents de Midge, pendant ce temps, tentent de gérer leur vie maintenant que Abe (Tony Shalhoub) n'est plus professeur à l'université, et que leurs revenus sont diminués d'autant...

Et cette nouvelle saison s'inscrit, pour le meilleur et pour le pire, dans la directe continuité de la saison 2. Comme motivés par les multiples nominations et récompenses obtenues par la série pour l'ensemble de son casting (et notamment par Shalhoub et Jane Lynch), les Palladino redoublent d'efforts pour tenter d’accommoder une distribution croissante, aux seconds rôles toujours plus nombreux, en leur donnant toujours plus à faire à l'écran.

Les sous-intrigues se multiplient donc, et la série en vient à traiter sur un pied d'égalité la carrière de Midge et le devenir de tous ses proches et amis (voire à passer plus de temps sur ceux-ci que sur Midge). Cette année, on assiste ainsi, entre autres, à de multiples intrigues parallèles, qui prennent parfois un peu trop de place, et posent quelques problèmes de ton.

Joel qui cherche un établissement miteux, le rénove, et ouvre son night-club tout en retrouvant l'amour dans les bras d'une mystérieuse asiatique au caractère bien trempé (Stephanie Hsu), passe encore ; les problèmes de couple d'Imogen et d'Archie (Bailey De Young et Joel Johnstone), c'est déjà nettement moins pertinent (même si ça fait toujours plaisir de retrouver De Young).

Les parents de Midge qui se cherchent, en théorie, pourquoi pas. Dans les faits, cependant, le trait est tellement forcé que les mésaventures des parents de Midge deviennent une part envahissante de cette saison, avec un Abe qui vire révolutionnaire/communiste, avant de se reprendre, et de se recycler en critique de théâtre ; une Rose toujours plus difficile, voire même antipathique, qui en veut à mort à sa fille pour son choix de carrière (elle considère que sa fille est une prostituée), qui renonce à son héritage sur un coup de tête, et passe son temps à se plaindre de son sort.

Les Weissman, donc, prennent une place importante, cette année, s'installant provisoirement chez les parents de Joel (pour des scènes très sitcom, qui rappellent que Amy Sherman-Palladino a fait ses armes sur des sitcoms familiales), où ils se montrent arrogants et malpolis, puis s'incrustant en tournée avec Midge, avant de trouver un semblant d'équilibre vers la fin de la saison, quand Midge rachète le vieil appartement familial pour y installer toute la famille.

Et puis il y a Susie, une Susie qui développe une addiction au jeu, et passe la moitié de la saison à tenter de gérer la carrière de Sophie Lennon (Jane Lynch). Lennon, qui décide de monter sur les planches pour devenir une comédienne "sérieuse" face à Cary Elwes, et qui s'effondre lors de la première - une sous-intrigue qui prend à nouveau beaucoup de place, pour un résultat prévisible et peu probant à mes yeux, si ce n'est de développer la carrière et le personnage de Susie.

C'est un peu ce qui ressort de la saison dans son ensemble, à vrai dire : tout le monde évolue et passe à autre chose, avec plus ou moins de succès et d'efforts... tout le monde, sauf Mme Maisel.

Midge reste en effet égale à elle-même : toujours amusante, toujours pétillante, mais toujours aussi particulièrement égocentrée, ambitieuse et inconstante. Une Maisel spontanée qui débranche son cerveau et son bon sens dès qu'elle monte sur scène, une Maisel immature qui se décourage facilement au moindre imprévu, une Maisel privilégiée qui n'a aucun sens des réalités, n'a pas grande empathie pour autrui, et n'a pas grand chose à faire de ses enfants, confiés à Joel pendant le plus clair de la saison. Une Maisel narcissique qui, finalement, n'est pas si différente que ça de Sophie Lennon, qui pourrait aussi bien être un aperçu de ce qui l'attend si elle laisse libre court à ses défauts.

Niveau cœur, cette année, Maisel se rapproche vaguement de Lenny Bruce, sans oser franchir le pas... mais cela ne l'empêche pas de se remarier avec Joel à Vegas (malheureusement, les Palladino aiment vraiment ce couple, ça se sent, et ils jouent à fond la carte du shipping). Ce cher Benjamin (Zachary Levi), abandonné la saison dernière ? Il réapparaît brièvement dans deux ou trois scènes, en fin de saison, pour dire ses quatre vérités à Midge.

Et là, pendant quelques instants, on se prend à espérer qu'enfin, Midge va devoir faire face aux conséquences de ses actes. Oui, elle est égoïste, elle ne pense qu'à sa carrière et à sa passion, elle exige un certain standard de vie, un certain luxe, et elle n'a pas la moindre idée de ce qui se déroule dans la vie des autres : l'addiction au jeu de Susie, les sentiments de Benjamin, la vie de Joel, leurs enfants, la situation de ses parents, les problèmes de couple de sa meilleure amie, ou encore l'homosexualité de Shy Baldwin, tout lui passe au-dessus de la tête, tant elle est obsédée par sa carrière et sa comédie.

Ce qui mène, bien naturellement, à la fin de la saison, une fin de saison qui redonne espoir : un peu comme lors du face à face avec Benjamin, Midge doit gérer les conséquences de ses actes, et quels actes ! Lors de son spectacle à l'Apollo, salle mythique de New York, Midge décide de débrancher son cerveau, et de faire tout un monologue sur Shy Baldwin, un sketch entier chargé de sous-entendus et de références à l'homosexualité cachée du chanteur.

Sauf que Midge, qui est dans sa bulle privilégiée, n'a pas la moindre idée de ce qu'elle vient de faire (Susie, elle, le comprend en une phrase seulement). Et elle tombe donc de très haut lorsqu'elle se fait renvoyer de la tournée par Shy.

En tant que spectateur, j'ai donc de l'espoir pour La Fabuleuse Mme Maisel. L'espoir que les Palladino ont conscience des défauts occasionnels de leur écriture (ce n'était pas forcément le cas sur les Gilmore Girls) et vont enfin "faire payer" à Midge ses erreurs, et les traits négatifs qui sont les siens, et qui sont de plus en plus prononcés depuis le début de la série. Une saison 4 avec une Midge devant faire le point, se reconstruire en partant de rien, blacklistée des clubs de New York par Lennon et de sa tournée par Shy, et enfin réaliser qu'elle est bourrée de défauts, cela pourrait être intéressant.

Par contre, une saison 4 avec, comme cette année, toujours plus de place laissée aux personnages secondaires de plus en plus caricaturaux, aux longues séquences musicales chorégraphiées qui servent de meublage, et à des solutions miraculeuses qui résolvent tous les problèmes des protagonistes à la dernière minute (l'article d'Abe, l'assurance/héritage de Susie pour éponger ses dettes, la vocation d'entremetteuse de Rose...), déjà nettement moins.

Heureusement, malgré les problèmes que j'ai avec la caractérisation du show et avec le remplissage gratuit dont il fait parfois l'objet, ce dernier reste toujours exemplaire au niveau de sa production : c'est visuellement splendide, très bien interprété (plusieurs scènes sont vraiment superbes et touchantes - la discussion douce-amère de Jason Alexander et Tony Shalhoub, le coming out de Shy Baldwin, Susie qui perd tout son argent), les caméos sont toujours intéressants (Sterling K. Brown, Liza Weil, Wanda Sykes) et l'on ne s'ennuie jamais, quand bien même on aurait parfois envie de dire aux Palladino de freiner un peu l'excentricité de leur plume, qui donne occasionnellement lieu à des scènes trop fantaisistes et à des dialogues trop artificiels.

La saison 3 de Mme Maisel souffle donc le chaud et le froid, peinant à gérer son rythme (à l'instar de la saison 2), se perdant souvent dans des digressions rapidement oubliées, mais parvenant aussi à jouer habilement de la fibre nostalgique pour une époque improbable, mise à l'écran de manière encore plus fantaisiste (la fidélité historique n'est pas la priorité de la série, soyons francs). Si l'on se laisse porter par l'aspect visuel de la production, par la reconstitution, l'énergie du show, et par toutes ces paillettes, alors il y a moyen de passer un très bon moment, porté par une écriture et une interprétation qui restent de qualité.

Il faut simplement avoir conscience que la protagoniste principale de la série est presque devenue une anti-héroïne bourrée de défauts, élitiste et privilégiée (comme ses parents, soit dit en passant... et comme une certaine Rory Gilmore), et que, malgré un parcours qui la confronte à des personnes souffrant de vrais problèmes et de vrais préjudices (raciaux, sexuels, etc), elle ne semble jamais retenir la leçon. Pour elle, tout est bon pour faire rire, même blesser autrui (que ce soit fait avec ou sans méchanceté)...

Difficile de continuer à soutenir aveuglément le personnage, dans une telle situation, malgré des scénaristes qui semblaient vouloir la présenter comme un exemple d'émancipation, et un modèle à suivre. Désormais, avec cette fin de saison, la série semble être à un tournant : reste à voir si elle va réussir à le négocier sans trop de dégâts, ou si elle fera marche arrière, comme si de rien n'était.

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Les bilans de Lurdo : La Fête à la Maison, 20 ans après - saison 5, première partie (2019)

Publié le 25 Janvier 2020 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Sitcom, Télévision

Après une saison 4 plus sage et calme, dans le sillon de l'éviction #MeToo du showrunner de la série depuis sa création, il y a vingt ans, Fuller House revient sur Netflix pour une ultime année. Une dernière saison qui, malheureusement, revient à 2 x 9 épisodes, au risque de traîner en longueur, et de souffrir de gros passages à vide, faute de contenu...

La Fête à la Maison, 20 ans après - saison 5, première partie (Fuller House, season 5.1 - 2019) :

Kimmy Gibler (Andrea Barber) a enfin accouché du bébé de Stephanie (Jodie Sweetin) et de Jimmy (Adam Hagenbuch), qui arrive à la maison. Mais c'est la relation de DJ (Candace Cameron Bure) et de Steve (Scott Weinger) qui concentre l'intérêt de tout le monde...

Une première demi-saison qui se cherche, un peu à l'image de ses personnages. Si elle s'ouvre sur l'arrivée dans le foyer de la fille de Stephanie et de Jimmy, le bébé disparaît très rapidement de la série, pour être même souvent oublié par les scénaristes, comme par exemple lorsque tous les adultes doivent partir précipitamment de la maison pour une raison X ou Y, ou que tout le monde, enfants y compris, se retrouve à la sandwicherie. Qui s'occupe du bébé dans ces moments-là, mystère...

À l'identique, cette saison, Steph est supposée apprendre à être maman et ne plus avoir de temps pour elle (une excuse pour l'habiller en vieux jogging moche, tandis que CCB, elle, bizarrement, passe son temps à porter des tenues de plus en plus moulantes et courtes, bizarre) - très logiquement (!), Steph décide de se lancer dans une carrière musicale, et de faire la première partie de Lisa Loeb en tournée, avec des chansons qu'elle a écrites pour le bébé : on ne va même pas tenter d'évaluer la vraisemblance de tout ça, on est dans du grand n'importe quoi, et encore une fois se pose la question : oui, d'accord, mais qui s'occupe du bébé ? ^^

Pas Jimmy, en tout cas, puisqu'il décide de racheter sur un coup de tête, avec Fernando et Steve, une vieille sandwicherie de quartier, qui devient ainsi un nouveau point de chute pour toute la bande (y compris les enfants, qui y travaillent sans être payés ^^) ; et... euh, c'est à peu près tout ce qui se passe pour l'instant dans la série.

Dans ces neuf épisodes, s'il y a bien un semblant de progression en direction d'un triple mariage combiné (le dernier épisode de cette demi-saison est l'occasion d'une flash mob aboutissant sur la demande en mariage de Steve à CCB - un moment assez sympathique, et joliment chorégraphié), il règne surtout un sentiment de navigation à vue, sans réelle vision d'ensemble.

Tous les enfants sont ainsi plus ou moins au point mort : Jackson, toujours idiot, se réconcilie vaguement avec Rocki ; Max, de plus en plus maniéré, ne bouge pas d'un pouce ; Ramona flirte avec un jeune livreur... et c'est tout.

DJ et Steve sont heureux en couple (et font de la cuisine française) ; Fernando et Kimmy se rapprochent de nouveau après la grossesse de cette dernière ; les anciens font une très brève apparition (Saget, principalement, mais aussi Coulier et Stamos à l'occasion du dernier épisode de la demi-saison - Lori Loughlin, sans surprise, n'est pas de la fête) ; le détestable Kirk Cameron fait un caméo ; et dans l'ensemble, il n'y a pas grand chose de mémorable à se mettre sous la dent.

Alors certes, comme d'habitude, la distribution se fait plaisir avec une parodie de Footloose dansée par tout le monde, et avec cette flash mob finale, et dans l'ensemble, cette demi-saison semble un peu plus décomplexée que la saison précédente, mais la perspective d'une fin de série sur un triple mariage (et sur des problèmes de sandwicherie) n'est pas des plus intéressantes, surtout compte tenu du manque d'idées actuel, et des nombreux membres du casting qui risquent bien d'être absents (Loughlin, Olsen, et probablement d'autres)...

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Un film, un jour (ou presque) #1104 : Hitman - Agent 47 (2015)

Publié le 24 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... ​​

Hitman - Agent 47 (2015) :

Lorsque Katia (Hannah Ware), une femme aux capacités surhumaines, refait surface, une course contre la montre s'engage entre le Syndicat - une organisation criminelle dirigée par LeClerq (Thomas Kretschmann) et son bras droit indestructible, John Smith (Zachary Quinto) - et l'Agent 47 (Rupert Friend), tueur à gages génétiquement modifié, qui tous deux tentent de la retrouver. Car Katia est la fille d'un savant porté manquant (Ciaran Hinds), détenteur des nombreux secrets ayant donné naissance au programme des Agents...

Un peu moins de 8 ans après le premier Hitman, raté et étrangement mou malgré son montage (trop) nerveux, on reboote la franchise avec un nouvel acteur principal, et une direction plus ouvertement fantastique : ici, on a droit à des surhommes à la peau doublée de kevlar, à des clones, à de la modification génétique, à des capacités à la limite de la précognition, etc, pour un résultat assez bancal, mais plus abouti que le film mettant en scène Timothy Olyphant.

Ce n'est pas forcément grâce à Rupert Friend qui, malgré ses efforts, n'est pas encore un excellent Agent 47 : il n'a pas la tête de l'emploi, pas la carrure, son crâne n'est pas rasé d'assez près, et il passe un peu trop son temps à tenter de jouer les Terminators indestructibles, une expression constipée sur le visage.

Pourtant, çà et là, on sent que Friend n'est pas passé loin. Mais il n'est vraiment pas aidé par la direction globale du film, et par ses tentatives constantes de faire de 47 un agent badass, capable d'acrobaties et d'actions improbables.

C'est assez étrange, à vrai dire : le film parvient fréquemment à restituer des moments incontournables du jeu, que ce soit lors des infiltrations, des changements de costume, des meurtres assez ludiques, ou encore au travers du personnage de Katia, que 47 coache, façon tutoriel vidéoludique, et qui observe son environnement comme le ferait un joueur de Hitman...

... et malgré tout, fréquemment, le film a ces moments de trop, à la musique trop grandiloquente, aux ralentis forcés, aux poses honteuses, et aux effets (qu'ils soient de réalisation ou numériques) discutables : des mauvaises idées qui font alors vaciller le château de cartes déjà pas très solide du film, et qui arrachent un soupir au spectateur.

Ajoutez à cela une Hannah Ware pas très mémorable (elle est un peu fade), des acteurs sous-exploités (Jürgen Prochnow !), et des effets inégaux, et l'on pourrait se dire que ce Hitman : Agent 47 n'est pas meilleur que son prédécesseur.

Sauf qu'il est mieux rythmé, plus dynamique, et dans l'ensemble, plus fun. Ce qui, comme je le disais, le place un bon cran au dessus de la version Olyphant.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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