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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #critiques eclair catégorie

Christmas Yulefest 2019 - 39 - Le Noël de Sophie (2019)

Publié le 19 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Noël de Sophie (Picture a Perfect Christmas - 2019) :

Sophie (Merritt Patterson), photographe très en vogue vivant à San Francisco, passe les vacances de Noël chez sa grand-mère, où elle rencontre David (Jon Cor), le voisin de cette dernière, un séduisant célibataire qui s'occupe seul de son neveu Troy (Luke Roessler). Spontanément, Sophie se propose alors pour garder un temps l'enfant, dépannant ainsi David, et se rapprochant progressivement de lui, jusqu'à remettre en question sa carrière et tout son mode de vie...

Un téléfilm Hallmark peu palpitant, et surtout vraiment cousu de fil blanc, dans le genre "protagoniste indépendante et carriériste se redécouvre des envies de maternité et de vie plus rangée en rentrant dans sa ville natale"... le vrai problème, en fait, c'est que pendant une bonne moitié du métrage, les relations et les réactions des personnages paraissent un peu artificielles : tout le monde se rapproche et se confie de manière un peu trop rapide, les éventuels rivaux amoureux sont trop rapidement et proprement évacués, et il ne reste ensuite pas grand chose pour tenir la dernière grosse ligne droite du métrage.

D'autant plus que si Merritt Patterson reste pétillante et attachante (idem pour Luke Roessler), Jon Cor n'est vraiment pas très charismatique ou intéressant (il ne m'avait déjà pas fait grande impression dans Coup de coeur sauvage), et par conséquent, toute la romance m'est apparue assez tiède et faiblarde.

Bref, comme beaucoup de téléfilms de la chaîne, ce n'est même pas particulièrement mauvais, mais c'est intégralement oublié à peine le film terminé, et il est donc assez difficile de mettre la moyenne à quelque chose d'aussi anecdotique.

2.5/6 (probablement plus si l'on adhère au couple Cor/Patterson)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 38 - Buttons - A Christmas Tale (2018)

Publié le 19 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Musique, Religion, Review, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Buttons : A Christmas Tale (2018) :

Au début du 20è siècle, une fillette abandonnée (Noelle Parker) est recueillie dans un hôpital par une nonne (Roma Downey), en dépit des remontrances du directeur (John de Lancie). Là, elle reçoit la visite de Rose (Angela Lansbury), son ange gardien, qui lui raconte l'histoire d'une autre petite orpheline, Annabelle (Alivia Clark), fille de marin contrainte par sa tante malveillante (Katie McGrath) de travailler dans l'usine de cette dernière, et d'y coudre des boutons, le tout sous l'oeil bienveillant de son ange gardien (Dick Van Dyke)...

Un long-métrage indépendant se voulant une sorte d'hommage aux comédies musicales d'autrefois et autres films musicaux Disney, et qui a eu droit à une sortie d'une seule journée en salles, en 2018, sur la simple base de sa distribution assez intrigante : Van Dyke, Lansbury, McGrath, de Lancie, Downey, mais aussi Jane Seymour, Ioan Gruffudd, Robert Picardo, Abigail Spencer, Charles Shaughnessy, et Robert Redford à la narration.

Malheureusement, le film est très mauvais.

Écrit, composé et réalisé par Tim Janis, un compositeur américain, le métrage est clairement bourré de bonnes intentions, mais se rate à la moindre occasion : le récit est brouillon et décousu, inutilement sombre et mélodramatique ; les chansons sont particulièrement laborieuses et plates ; l'interprétation est très inégale (et encore plus dans les passages chantés) ; la réalisation est générique au possible ; et ça n'a quasiment rien de Noël (le "A Christmas Tale" a été rajouté pour sa sortie vidéo)... bref, si ce n'est pour la distribution, qui fait tout son possible pour donner vie au récit, et pour les effets spéciaux, simples mais honorables, il n'y aurait rien à sauver de cette tentative, qui ressemble pas mal à une lubie de Janis, qui aurait voulu se faire plaisir et aurait recruté ses amis et contacts dans ce projet.

(cela dit, je dois dire que la pluie de critiques extatiques et de 10/10 - tous clairement objectifs et pas du tout affiliés à la production - que l'on peut trouver sur Imdb ou Amazon.com m'amuse beaucoup)

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 37 - Ensemble à Noël (2019)

Publié le 18 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Ensemble à Noël (Check Inn To Christmas - 2019) :

Avocate new-yorkaise débrouillarde sur le point de décrocher une promotion de taille, Julia (Rachel Boston) retourne pour les fêtes à Crestridge, sa ville natale du Colorado. Là, elle se retrouve à nouveau au cœur de la rivalité ancestrale entre sa famille et la famille Mason, qui tiennent toutes deux des auberges rivales... mais cette rivalité se complique lorsque Julia s'éprend de Roger (Wes Brown), l'un des fils du clan Mason, et qu'un sinistre développeur immobilier menace les deux familles.

Rom-com assez classique made in Hallmark, avec une sorte de pseudo-Roméo et Juliette de Noël, comme on a déjà pu en voir, notamment, avec Un Mariage sous le Sapin.

Le problème que j'ai ici, c'est que ce film a un peu le postérieur entre deux chaises : d'un côté, une romance Hallmark assez chaste et timide, qui enchaîne les clichés du genre (méchant promoteur immobilier, ville passionnée par Noël, enchaînement des activités festives incontournables dans ces films, script cousu de fil blanc, héroïne qui laisse tomber sa carrière urbaine pour s'installer dans sa ville natale...), et de l'autre, un film qui est assez compétent dans ce qu'il fait.

Oui, c'est ultra-cliché et prévisible de bout en bout, mais le couple principal fonctionne bien (Boston et Brown sont sympathiques, et ont une bonne alchimie), leur relation évolue de manière assez adulte, les personnages secondaires sont amusants et bien castés (sauf le jeune frère de Roger), et les habituels quiproquos sont gérés sans trop de chichis... ce qui fait que l'ensemble reste tout à fait regardable, malgré le fait que ce soit totalement balisé.

Une note "entre deux", donc, pour un film "entre deux".

3/6

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Christmas Yulefest 2019 - 36 - Merry Happy Whatever, saison 1 (2019)

Publié le 18 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Sitcom, Télévision, Noël, Yulefest, Romance

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Merry Happy Whatever, saison 1 (2019) :

À l'occasion des fêtes de fin d'année, Emmy Quinn (Bridgit Mendler), cadre à Los Angeles, revient dans sa famille, à Philadelphie, pour lui présenter son compagnon, Matt (Brent Morin), un musicien à la carrière médiocre. Mais la famille Quinn est des plus atypiques : il y a Don (Dennis Quaid), le patriarche officier de police, veuf strict et austère, mais qui a des vues sur une infirmière (Garcelle Beauvais) ; Sean (Hayes MacArthur), le frère d'Emmy, son épouse Joy (Elizabeth Ho) et leurs nombreux enfants ; Kayla (Ashley Tisdale), récemment séparée de son époux, et qui remet en question sa sexualité ; et Patsy (Siobhan Murphy), psycho-rigide mariée à Todd (Adam Rose), dont le judaïsme se marie mal avec le catholicisme des Quinn...

Sitcom de studio en huit épisodes de 25 minutes produite pour Netflix par Tucker Cawley, vétéran du petit écran et du format sitcom, ayant oeuvré sur Tout le Monde aime Raymond, Out of Practice, Parks and Recreation, Men of a Certain Age, Up All Night, The Mindy Project, The Odd Couple, et bien d'autres encore.

Un CV long comme le bras (et assez inégal) pour ce showrunner, qui se traduit ici par une mini-série que l'on aurait aussi bien pu voir sur CBS ou sur l'un des principaux networks américains : c'est en effet tellement générique et inoffensif que cela ne pourra choquer ou braquer personne, avec son casting United Colors of Benetton, ses archétypes, ses problématiques basiques, sa romance éventée avec rebondissements à la Friends, etc.

Le tout dans un enrobage Mon beau-père et moi là aussi très basique, avec un protagoniste (Brent Morin, déjà avec Bridgit Mendler dans la sitcom Undateable) cliché au possible : musicien raté, mal rasé, typiquement "schlubby" (glandeur, négligé, etc), comme disent nos amis Américains, et forcément en couple avec une fille "trop bien pour lui" (Mendler), intelligente, jolie, avec une carrière, etc. Le père de cette dernière est forcément ultra-austère et exigeant, ses sœurs forcément déjantées (notamment une Ashley Tisdale en surjeu total façon Sharpay, au point d'en être parfois insupportable, surtout qu'elle a une sous-intrigue de coming-out qui aurait pu se montrer touchante), et dans l'ensemble, cette réunion festive de famille est forcément compliquée, à défaut d'être un seul instant originale.

Alors pour peu que l'on ne soit pas allergique au genre de la sitcom de studio (et surtout aux rires enregistrés), ça reste regardable et professionnel. Mais soyons francs : autant un show comme La Fête à la Maison - 20 ans après peut justifier son existence sur la base de son potentiel nostalgique, autant ici, la série n'a pas vraiment de capital sympathie suffisant pour emporter l'adhésion : le seul personnage vraiment mémorable et attachant est ainsi Joy (Elizabeth Ho), la belle-sœur sarcastique au timing comique impeccable, qui mériterait une série plus intéressante pour exposer son talent.

En l'état, Merry Happy Whatever est simplement une sitcom familiale générique au possible (qui évoque un peu un succédané du Christmas Special de la série anglaise La Pire Semaine de ma Vie), et si l'on me disait qu'elle a été refusée par les networks avant d'être récupérée par Netflix pour pas cher, je ne serais pas surpris : c'est globalement insipide, ça sous-développe ses personnages et ses sous-intrigues, et ce n'est pas à la hauteur de sa distribution. Un bon gros bof, donc, qui plaira cependant peut-être aux amateurs des sitcoms façon CBS plus indulgents que moi envers les clichés et les grosses ficelles de ce type de programme.

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Christmas Yulefest 2019 - 35 - Noël avec un Inconnu 2 (2019)

Publié le 17 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Noël avec un Inconnu 2 (Cherished Memories : A Gift to Remember 2 - 2019) :

À l'approche de Noël, Darcy (Ali Liebert) et Aiden (Peter Porte), toujours en couple depuis un an, interrompent leur recherche mutuelle d'un cadeau parfait pour tenter de sauver un centre municipal, menacé de fermeture. En parallèle, cependant, Aiden décide de rendre hommage aux traditions familiales de Darcy, en lui offrant quelque chose de spécial, fabriqué de ses propres mains...

Ah là là, quelle déception.

J'avais plutôt apprécié le premier Noël avec un Inconnu, notamment pour sa distribution sympathique, et sa volonté d'éviter bon nombre de clichés habituels des productions Hallmark : avec son histoire d'amnésie adaptée d'un roman, et son co-scénariste issu de l'animation et des séries tv, le métrage ne se servait de Noël que comme d'une toile de fond, et restait plutôt léger et dynamique du début à la fin. Revu récemment, en préparation à cette suite, je me suis même aperçu que je trouvais ce métrage nettement plus réussi qu'au beau milieu de la saison 2017, où j'étais déjà un peu épuisé par l'avalanche de métrages festifs.

Malheureusement, ce Noël avec un Inconnu n'appelait pas de suite. Ce qui, forcément, n'a pas empêché Hallmark de commander la production d'un second épisode, tourné en août dernier, et ce, sans le co-scénariste original à l'écriture ni aucun roman sur lequel s'appuyer. Un second épisode pour lequel le mot d'ordre semblait être plus d'émotion, plus de clichés et plus de Noël (quitte à passer totalement à côté de ce qui faisait le charme du téléfilm de 2017).

D'où, forcément, un métrage particulièrement laborieux à suivre, qui s'avère presque l'antithèse du premier opus : ici, on a droit à tous les poncifs du genre et des films de Noël Hallmark, entre l'enfant adorable aux parents militaires absents (mais qui reviennent à la fin, in extremis), la rivale professionnelle, la grande fête de Noël avec robe de soirée, le concours de cookies, la cuisine, le montage musical, la tradition familiale de Darcy sous forme de décoration transmise de génération en génération, blablabla... tout ça, articulé autour d'une intrigue générique de centre municipal en danger de fermeture à cause d'un méchant développeur immobilier.

Autant dire que l'énergie et le peps du premier film sont ici étouffés sous les clichés et sous l'émotion larmoyante et forcée, et que le formatage Hallmark du récit le rend assez soporifique à suivre (et particulièrement frustrant si l'on a apprécié le premier opus).

1.5 + 0.5 pour le couple principal qui reste attachant = 2/6

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Christmas Yulefest 2019 - 34 - Last Christmas (2019)

Publié le 17 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, UK, Yulefest, Drame

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Last Christmas (2019) : 

Depuis qu'elle a subi une opération du cœur, Kate (Emilia Clarke) n'est plus la personne chaleureuse et bienveillante qu'elle était autrefois : cynique, mécontente de son emploi de lutin de Noël dans une boutique londonienne de Noël tenue par "Santa" (Michelle Yeoh), et récemment mise à la porte par sa colocataire, elle se cherche, plus ou moins brouillée avec le reste de sa famille (Emma Thompson, Lydia Leonard, Boris Ivakovic). Lorsqu'elle rencontre le mystérieux Tom (Henry Golding), cependant, elle est intriguée, et, espérant le revoir, elle commence à consacrer son temps à un refuge pour sans-abris, où Tom travaille habituellement. Mais sur place, personne ne semble connaître ce dernier, et contre toute attente, Kate retrouve là un sens à sa vie...

Ça aurait pu fonctionner.

Une comédie romantique à l'anglaise, avec une actrice assez sympathique dans le rôle principal, un prétendant asiatique à la mode, des décors londoniens et une bande originale rythmée par les hits de George Michael, le tout sous la plume malicieuse d'Emma Thompson... sauf que pour cela fonctionne, il aurait fallu de la subtilité, un flegme anglais, et une main légère.

Il ne fallait pas confier le tout à Paul Feig, Américain plus habitué à l'humour graveleux qu'à la décontraction britannique ; il ne fallait pas utiliser les chansons de George Michael de manière littérale, avec des paroles illustrant exactement ce qui se passe à l'écran ; et il ne fallait pas construire ce film autour d'un twist de dernière minute, façon Fight Club du pauvre, là aussi littéralement télégraphié par la chanson-titre du métrage, et par un récit nettement moins malin qu'il ne pense l'être.

Il faut être très clair : plutôt que la comédie romantique feel good vendue par la bande-annonce et la promo, Last Christmas est en fait un semi-mélodrame où une fille paumée et un peu dépressive sur les bords réapprend à s'aimer et à trouver un sens à sa vie. Avec, vraiment en marge, une semi-romance embryonnaire avec un mystérieux inconnu, trop absent pour qu'une quelconque alchimie ait le temps de se développer entre Clarke et Golding (qui ont plus une relation de potes que d'amants potentiels).

En tant que comédie romantique, donc, Last Christmas ne fonctionne pas vraiment, tirée vers le bas par un couple falot, par une romance anémique, et par des personnages secondaires assez peu inspirés (toute la famille yougoslave de l'héroïne, avec une Emma Thompson cabotine à l'accent forcé, prétexte à un embryon sous-développé de propos politique sur le Brexit et l'immigration).

Et donc, il y a ce rebondissement de dernière minute, traité comme une révélation stupéfiante par la réalisation (à base de montage au ralenti retraçant tout le film sous un autre point de vue) et par l'écriture, et pourtant largement télégraphié par tout le métrage.

Bref, comme je le disais, ça aurait pu fonctionner. Mais en l'état, c'est assez maladroit et pataud, avec une protagoniste qui reste un long moment assez geignarde et antipathique (elle est assez américaine, dans son écriture, un peu à la Judd Apatow), et un grand final en musique, avec grand discours de leçon de vie à la clef. Forcément.

2.5/6 (heureusement qu'il y a un peu d'humour, et une Michelle Yeoh finalement plus touchante et amusante qu'Emilia Clarke)

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Christmas Yulefest 2019 - 33 - Noël à la une (2019)

Publié le 16 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël à la une (Christmas 9 to 5 - 2019) :

Journaliste dans un quotidien, Jennifer (Tiya Sircar) reçoit pour Noël une mission improbable : se faire passer, le temps des fêtes, pour une employée saisonnière chez Desmonds, un grand magasin incontournable de la ville. Là, elle rencontre des employés attachants, un jeune patron séduisant (Joe Dinicol), et elle retrouve le véritable sens de Noël, alors même qu'elle réalise que l'avenir de Desmonds est compromis...

Un long-métrage Lifetime qui partait assez bien, entre son actrice principale sympathique, sa distribution secondaire amusante, et son cadre toujours agréable (un grand magasin à l'ancienne, à l'approche de Noël)... et puis finalement, le tout s'avère assez moyen, pour plusieurs raisons.

La romance principale, déjà, n'est pas très intéressante : Joe Dinicol change un peu du tout-venant des acteurs Hallmark/Lifetime, avec son personnage un peu nerdy, mais il a peu de présence, et sa relation avec Tiya Sircar reste assez terne. Il faut dire que cette dernière n'aide pas forcément : comme dans Good Sam (où elle tenait déjà un personnage assez similaire), l'actrice est compétente, mais laisse toujours, très ponctuellement, l'impression de ne pas être totalement sincère.

C'est dû au personnage, bien entendu (elle ment sur la raison de sa présence, et elle fouine à droite et à gauche), mais aussi à l'interprétation de Sircar : il y a toujours un moment ou un autre où l'actrice ne sonne pas convaincue, où elle semble très légèrement fausse, et ne jamais croire aux bons sentiments qui l’entourent.

Alors c'est une impression très subjective, j'en conviens, et cela pourrait aussi bien venir de l'écriture, de l'interprétation de Sircar, que de mon ressenti personnel, mais j'avais déjà eu la même impression lorsque je regardais Good Sam, avec une Sircar juste à 80%, et étrangement peu convaincante à 20%.

Mais passons. Outre ce souci, le téléfilm reste tout à fait honorable, notamment au niveau de la direction artistique. On regrettera seulement que l'héroïne avoue son mensonge dès la moitié du métrage : cela évacue une grosse partie de la tension dramatique du script, qui bascule alors, de manière moyennement plausible, vers un énième sauvetage de bâtiment historique à Noël, comme on en voit chaque année dans ces histoires.

Un téléfilm assez moyen, mais qui a pour lui un environnement assez agréable.

Un petit 3/6

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Christmas Yulefest 2019 - 32 - Le Voyageur de Noël (2017)

Publié le 16 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Fantastique, Noël, Review, Science-Fiction, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Voyageur de Noël (Christmas Time : My Brother The Time Traveler - 2017) :

Après que leurs parents aient été victimes d'un accident de voiture tragique, les frères Jake (Jake Van Wagoner) et Maclain (Maclain Nelson) se sont progressivement éloignés. Toujours hanté par le souvenir de cet accident, Maclain s'est reconstruit aux côtés de son épouse Clare (Clare Niederpruem) ; Jake, lui, est devenu un vagabond, et affirme être capable de voyager dans le temps. Et à l'occasion des fêtes de Noël, Jake, Maclain et Clare vont cependant se retrouver dans le chalet enneigé familial, où ils vont passer plusieurs jours des plus compliquées...

Une petite comédie de Noël cofinancée par Kickstarter, et tournée presque en temps réel (6 jours de tournage) en hiver dans l'Utah par une équipe technique réduite (les deux acteurs principaux, déjà à l'origine des mauvais Dudes et Dragons et de Vamp U, sont aussi à l'écriture et à la réalisation), pour un résultat plutôt surprenant et sympathique.

Libéré des contraintes et de l'ambition inhérentes au cinéma de genre, ce Christmas Time se résume à un huis-clos familial assez agréable, avec trois acteurs principaux naturels, compétents et attachants, des extérieurs très enneigés particulièrement esthétiques, une petite touche d'émotion vers la fin, et un doute soigneusement entretenu sur la réalité des capacités temporelles de Jack.

Une agréable surprise, donc, bien qu'imparfaite (certaines scènes durent en effet un peu trop longtemps, comme des sketches qui ne sauraient quand s'arrêter - par exemple, tout ce qui concerne le psychiatre incapable, joué par James Murray, du show Impractical Jokers) et aux moyens limités.

Des moyens qui n'empêchent cependant pas le tout d'être gentiment absurde, et de bénéficier d'un inattendu générique d'ouverture en stop-motion résumant la vie des deux frères.

4/6

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Christmas Yulefest 2019 - 31 - Noël en Escarpins (2019)

Publié le 15 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël en Escarpins (The Magical Christmas Shoes - 2019) :

Noelle (Erin Karpluk), jeune femme pétillante, a mis de côté ses aspirations artistiques pour devenir comptable. Jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de John Reid (Damon Runyan), héritier d'une chaîne de magasin de confiseries, qui tente de sauver l'une de ses boutiques : ensemble, Noelle et John décident de réinventer la vitrine du magasin, et cette décision créative va ranimer en eux une flamme artistique... et amoureuse.

Mouais.

Un long-métrage Lifetime assez peu convaincant, je dois dire, car assez brouillon, et souffrant d'un ton très inégal.

D'un côté, l'intrigue principale, très peu énergique, et en demi-teinte, contraste assez sérieusement avec le surjeu enthousiaste de Karpluk ; de l'autre, il y a Damon Runyan, généralement plus efficace en rival/antagoniste qu'en protagoniste amoureux, et qui ici souffre de daddy issues qui se finissent de manière larmoyante ; et puis il y a cette histoire de chaussures pseudo-magiques (spoiler : il n'y a pas une once de magie ou de fantastique dans ce téléfilm), un prétexte un peu bancal qui ne fonctionne pas vraiment, et sert surtout à justifier le titre, tout permettant au film de profiter du référencement de Les Souliers de Noëlle dans les moteurs de recherche web (c'est d'autant plus transparent que l'héroïne de ces Christmas Shoes portait un tout autre prénom dans la majorité des documents promotionnels originaux de Lifetime).

En résumé, un métrage assez mollasson sur la durée, et pas forcément très convaincant, comme souvent avec ces téléfilms indépendants achetés par les concurrents de Hallmark pour étoffer leur catalogue.

2.25 + 0.25 pour l'énergie de l'attachante Genelle Williams, en meilleur copine de l'héroïne = 2.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 30 - Kiwi Christmas (2017)

Publié le 15 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Jeunesse, Yulefest, Nouvelle-Zélande

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Kiwi Christmas (2017) :

Lorsque le Père Noël (Kari Väänänen), lassé de l'ingratitude et des exigences des enfants modernes, décide de tout plaquer pour partir s'installer en Nouvelle-Zélande, c'est la panique au Pôle Nord. Dans le camping où Sam (Samuel Clark), sa soeur Molly (Luca Andrews), et leurs parents en instance de divorce (Xavier Horan, Sia Trokenheim) sont installés, cependant, ce barbu mystérieux sorti de nulle part suscite bien des questions, notamment auprès des garde-côtes locaux, particulièrement méfiants...

Une comédie familiale néo-zélandaise assez agréable à suivre, à défaut d'être exceptionnelle ou incontournable : et si elle reste agréable à suivre, c'est principalement grâce à ce sens de l'humour néo-zélandais, ce léger décalage qui fait que personne ne se prend trop au sérieux, que le slapstick fait mouche, et que les garde-côtes incapables, clairement caricaturaux, restent cependant toujours amusants et sympathiques.

Heureusement, d'ailleurs, car je ne suis pas certain que l'histoire assez basique et prévisible de ce Père Noël authentiquement finlandais (Väänänen, incontournable du petit et du grand écran finlandais, était déjà dans le Christmas Story de 2007) mais perpétuellement à bout de souffle aurait suffi à assurer seule un film intéressant de bout en bout.

Dans l'ensemble, donc, un petit film pour enfants assez anecdotique, qui perd tout de même progressivement en intérêt, mais qui a le mérite de dépayser grâce aux paysages de la Nouvelle-Zélande, et à rester divertissant de par son humour un peu cartoony, et ses enfants plutôt justes.

3/6

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Christmas Yulefest 2019 - 29 - Cinq cartes de vœux pour Noël (2019)

Publié le 14 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Cinq cartes de vœux pour Noël (Write Before Christmas - 2019) :

Plaquée par son petit ami à l'approche des fêtes de fin d'année, Jessica (Torrey DeVitto), responsable d'une boutique d'instruments de musique et passionnée par Noël, décide de faire l'impasse sur les fêtes ; elle conclut donc ses préparations en écrivant des cartes de vœux à des personnes qui ont changé sa vie, parmi lesquelles son professeur de musique. Mais celle-ci est absente, et Jessica reçoit alors la visite du fils de sa destinataire, Luke (Chad Michael Murray), qui offre à la jeune femme un instrument de musique de la part de sa mère. Aussitôt, le courant passe entre les deux célibataires ; en parallèle, d'autres relations se nouent et se dénouent parmi les destinataires des cartes de vœux - ici, sa tante (Lolita Davidovich), qui rencontre un chien et son séduisant maître (Grant Show) ; là, son frère militaire (Madison Smith) épris d'une collègue ; ailleurs, une pop-star (Drew Seeley) en manque d'inspiration...

Un téléfilm compliqué à aborder et à critiquer, puisqu'il se veut une version Hallmarkifiée d'un Love Actually, ou de films choraux similaires, où toutes les sous-intrigues évoluent en parallèle avant de converger vers la fin du métrage.

Et la difficulté principale de la production de tels films est de trouver un équilibre, de réussir à rendre toutes ces sous-intrigues aussi intéressantes et attachantes les unes que les autres, et de parvenir à les entrelacer sans perdre l'intérêt du spectateur : pour cela, une distribution charismatique et attachante est indispensable, et l'écriture se doit d'être maîtrisée et dynamique.

Ici, malheureusement, ce n'est pas vraiment le cas. Le couple principal ne se rencontre en effet qu'au bout d'une demi-heure, et ne doit avoir, sur 90 minutes, que 20-25 minutes de présence commune à l'écran, tout au plus : une petite vingtaine de minutes au cours desquelles le film tente pourtant de suivre l'évolution habituelle des relations Hallmark - rencontre au bout de 30 minutes de film, baiser quinze minutes plus tard, quiproquo dix minutes après, et résolution peu de temps ensuite. Tout cela paraît donc bien précipité, et c'est d'autant plus dommage que DeVitto et Murray ont une bonne alchimie, et forment un couple agréable (même si DeVitto est franchement agaçante avant la rencontre, durant le premier tiers du film, lorsqu'elle est en mode "accro à Noël über-enthousiaste").

En parallèle, les autres sous-intrigues souffrent alternativement d'un sous-développement chronique, ou d'acteurs peu attachants (la star de boy-band en pleine remise en question, mwébof) - il reste bien Grant Show dans une histoire de petit chien, mais il est sous-exploité.

Bref, pas mal de sous-intrigues pas forcément captivantes, qui se mêlent de manière assez brouillonne (le scénario est assez mal structuré, les vingt premières minutes du tout sont assez laborieuses), et qui affaiblissent d'autant celle du couple principal, lequel finit par avoir du mal à exister.

Cela dit, ce Write Before Christmas a reçu un accueil plutôt favorable du public américain, et il faut bien admettre que le simple fait qu'il se démarque un peu du modèle générique de la chaîne fait qu'on s'en souvient un minimum. Donc rien que pour cette ambition, ça donne envie d'être indulgent, et de mettre la moyenne... même si dans l'absolu, ce n'est pas exceptionnel.

3/6

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Christmas Yulefest 2019 - 28 - Elfette sauve Noël (2019)

Publié le 14 Décembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Elfette sauve Noël (Elfette Saves Christmas - 2019) :

Lorsque le Pôle Nord est attaqué et le Père Noël (Quinton Aron) enlevé par la pègre, pour le compte de la directrice d'un fabricant de smartphones jalouse de voir le Père Noël lui faire de la concurrence, Elfette (Brielle Carter), un lutin à la faible estime de soi actuellement en vacances en Floride, doit partir à l'aventure pour tenter de sauver Noël...

Un film indépendant à la tentative de financement participatif ratée, et qui s'avère un bien étrange projet, à la fois trop décomplexé, sarcastique et parodique pour être pris au premier degré, comme un film pour les plus petits, et trop plat, approximatif et fauché pour fonctionner comme une comédie festive moqueuse et décalée.

On passe ainsi de quelques gags amusants et qui fonctionnent à des scènes entières imbuvables et bancales (toutes les scènes du réalisateur/scénariste, qui tient ici un rôle insupportable et totalement inutile au récit), de moments interprétés avec sincérité à d'autres surjoués au possibles par des acteurs semblant être sous l'influence de substances illicites, d'idées incongrues (un Santa noir) à d'autres qui laissent perplexes (le "Mistlefinger" qui agit comme de la drogue), bref, c'est un bordel intégral, laborieux et décousu, qui dure facilement 20 minutes de trop, et ne mène nulle part.

M'enfin bon, au moins, "Elfette" (qui est par ailleurs co-scénariste et productrice du projet (forcément), reste sincère et premier degré du début à la fin, c'est toujours ça de pris.

WTF/6

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Christmas Yulefest 2019 - 27 - L'Alchimie de Noël (2019)

Publié le 13 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Netflix, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Jeunesse

)Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Alchimie de Noël (The Knight Before Christmas - 2019) :

À l'approche de Noël, Brooke (Vanessa Hudgens) rêve de rencontrer l'âme sœur, sans trop y croire ; mais lorsque sa voiture heurte Cole (Josh Whitehouse), un chevalier médiéval transporté par delà les époques pour accomplir avant Noël une quête dont il ne sait rien, elle tombe sous le charme, et décide de l'aider...

J'ai un peu eu la même réaction devant ce Knight Before Christmas que devant La Princesse de Chicago de l'année dernière : malgré l'enthousiasme indulgent de la plupart des critiques, je suis incapable de faire autre chose que de hausser les épaules, et d'émettre un énorme bof devant un tel métrage dérivatif, approximatif et insipide.

On se retrouve ici devant une sorte de mélange générique de Kate et Léopold mâtiné de Outlander, sans la rigueur historique ou le charisme du voyageur temporel de ces deux œuvres : ici, Cole est affreusement transparent, enchaîne tous les clichés du voyageur temporel qui découvre une nouvelle époque, et cela confère à sa romance avec Vanessa Hudgens un côté mécanique, sans grande alchimie (ce qui est assez paradoxal, vu le titre du film).

Ajoutez à cela une écriture vraiment plate et forcée, entre les échanges de Brooke avec son élève, les scènes sirupeuses des proches de Brooke (une Emmanuelle Chriqui qui cachetonne dans le rôle ingrat de la sœur de l'héroïne) et de la famille défavorisée de la ville, tous les poncifs du Moyen-Âge vu par les Américains, la fin abrupte, les sous-intrigues abandonnées en cours de route (l'ex, la voisine), etc, et l'on se retrouve avec un film qui, étrangement, donne l'impression d'avoir été conçu pour un public adolescent, avec ce que ça implique de rigueur moindre à de nombreux niveaux.

Vraiment pas convaincu, donc. Et le manque d'énergie du tout semble s'être transmis à Hudgens, qui paraît nettement plus effacée et en retrait que dans La Princesse de Chicago.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 26 - Les Rikikis au Pays du Père Noël (1989)

Publié le 13 Décembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, France, Jeunesse, Noël, Review, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Les Rikikis au Pays du Père Noël - saison 1 (1989) :

Dans le village du Père Noël, en Suède, le Père Noël (André Nader) peut toujours compter sur la bonne fée Oriane (Cécile Auclert) et sur ses fidèles lutins, les Rikikis, pour préparer les jouets des enfants. Il y a Rikiki Vert, l'ami des animaux, Rikiki Rouge, le gourmand, Rikiki Jaune, le turbulent, Rikiki Bleu, le farceur sportif, et Turluru, le chef de la troupe. Mais entre Boudou le bonhomme de neige vivant, Flop le chien, ou encore le menaçant Troll qui rôde dans les parages, la vie au Pays du Père Noël n'est pas de tout repos...

Peut-être plus encore que J'ai rencontré le Père Noël, du même réalisateur/concepteur, et dont ces Rikikis reprennent des pans entiers (le traîneau, certains interprètes et personnages, la fée, la musique, et, vers la fin de saison, les effets spéciaux et certaines scènes), c'est bien de cette mini-série calendrier de l'avent, de 24 x 5 ou 6 minutes dont je me souviens.

Sa diffusion quotidienne sur Antenne 2 avait alors largement marqué le petit garçon que j'étais, et aujourd'hui encore, je revois avec une certaine nostalgie ce programme court et mensuel, un concept de calendrier de l'avent télévisuel que la télévision française a totalement délaissé, mais qui continue pourtant de connaître un succès jamais démenti, notamment chez nos cousins des pays nordiques.

Ici, donc, Christian Gion recycle son film original, et le décline sous forme de mini-série tournée à Mora, en Suède (contrairement au long-métrage, tourné en Finlande), changeant quelques éléments (l'ogre devient un troll ressemblant comme deux gouttes d'eau aux trolls de Rien Poortvliet, Karen Chéryl est remplacée par une autre Fille d'à Côté, et les lutins acquièrent des noms et des personnalités), mais gardant l'essentiel de son univers, qu'il peuple de personnages supplémentaires.

Et, histoire de renforcer encore le côté calendrier de l'avent, il ajoute un calendrier physique qui encadre chaque épisode, calendrier dont deux enfants (qui jouent très mal) et leur nounou suédoise ouvrent les fenêtres une à une, les aventures des Rikikis devenant ainsi des histoires racontées par la nourrice à ses protégés.

Alors certes, ces épisodes, qui racontent chacun une mésaventure des Rikikis, ou répondent à une question que se posent les enfants, ont toujours un budget très limité (les barbes des Rikikis, le doublage, le recyclage d'images...), mais ils ont la chance d'être nettement mieux écrits que le film de 1984, et d'être plus ludiques. Ainsi, les personnages sont moins manichéens, comme ce Troll finalement pas si méchant, et contrairement à la Finlande de Rovaniemi, plus désolée et ne servant que d'arrière-plan au film, la Suède est ici l'occasion pour les personnages de faire du sport, du patinage, de la motoneige, etc, dans un décor naturel des plus séduisants et enneigés.

Bref, pour les plus petits, c'est dépaysant, ce n'est pas dénué de charme, et la narration de Cécile Auclert (il me semble), maîtrisée, fait beaucoup pour donner un côté conte de fées au tout, idéal pour les plus jeunes à l'approche des fêtes.

Ça mériterait presque un remake plus contemporain, avec un budget plus important. ^^

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Christmas Yulefest 2019 - 25 - Père Noël Incognito (2019)

Publié le 12 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Père Noël Incognito (Random Acts of Christmas - 2019) :

Alors qu'un bon Samaritain mystérieux organise des événements festifs en ville à l'occasion de Noël, Sydney (Erin Cahill), une journaliste, tente de comprendre les motivations et l'identité du bienfaiteur inconnu. Elle reçoit alors l'aide inespérée de Cole (Kevin McGarry), lui aussi reporter, et qui l'aide à retrouver l'esprit de Noël...

Et si Bruce Wayne, au lieu de devenir Batman et de se battre contre le crime dans les rues de Gotham, avait décidé de mettre sa fortune au service de Noël pour, durant les fêtes de fin d'année, contrevenir à toutes les lois en organisant des surprises festives illégales dans les rues de la ville, afin d'expliquer aux citoyens de Gotham comment fêter Noël de manière correcte ?

Avec son postulat de départ discutable (quand on y réfléchit plus de 2 secondes, le personnage de Cole est problématique) qui n'est pas sans rappeler le Good Sam de Netflix (critique à venir en février), en nettement plus forcé et caricatural (l'enthousiasme débridé d'Erin Cahill n'a d'équivalent que l'incompétence chronique de son personnage), ce téléfilm Lifetime laisse donc une impression très mitigée.

D'un côté, le tout se regarde tranquillement (principalement parce que le couple principal fonctionne bien et s'avère sympathique), mais de l'autre, c'est très moyen sur tous les plans, entre l'intrigue souvent assez forcée, les effets spéciaux fauchés, l'interprétation très inégale (le petit garçon), le cachetonnage de Patrick Duffy et de Jaclyn Smith, et les quelques idées un peu idiotes (les innombrables poinsettias posés à même la neige, le "chocolat chaud pour adultes" révolutionnaire - un mocha !...).

Bref, même si c'est suffisamment bien mené pour ne pas être soporifique, ça reste vraiment quelconque et anecdotique, surtout si l'on a vu Good Sam (ou l'un des métrages similaires) il y a peu.

2.75/6 

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Christmas Yulefest 2019 - 24 - J'ai rencontré le Père Noël (1984)

Publié le 12 Décembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Musique, Noël, Review, Yulefest, France

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

J'ai rencontré le Père Noël (1984) :

Pour Noël, le seul souhait de Simon (Emeric Chapuis) est de retrouver ses parents, prisonniers politiques en Afrique. À l'occasion d'une excursion scolaire à l'aéroport avec son institutrice (Karen Chéryl), Simon et son amie Élodie (Alexia Haudot) se faufilent à bord d'un avion à destination de Rovaniemi, en Finlande. Là, ils rencontrent le Père Noël (Armand Meffre) et la bonne fée Marie-Ange (Karen Chéryl), et vivent de nombreuses aventures improbables au pays du Père Noël...

Séquence nostalgie avec ce métrage français de 1984, découvert en VHS au début des années 90, et intrinsèquement lié à la série des Rikikis au Pays du Père Noël (critique demain matin) : un film signé Christian Gion (réalisateur de comédies nanardes avec Bruel ou Maccione), sur une musique de Francis Lai, et mettant en vedette Karen Cheryl, dans le double rôle d'une bonne fée et d'une institutrice.

Et honnêtement, c'est assez mauvais sur de nombreux plans. Si les mélodies sont agréables, elles sont répétées jusqu'à l’écœurement, illustrant de multiples séquences touristiques montrant la Finlande enneigée, quand elles ne sont pas tout simplement déclinées sous forme de chansons improbables par Karen Chéryl ; l'interprétation est au mieux médiocre, et très souvent retravaillée en studio ; le rythme est des plus bancals ; la réalisation inexistante ; l'écriture est (au mieux) simpliste, les personnages irresponsables ; et lorsque le Père Noël et Marie-Ange partent pour l'Afrique, le tout vire au grand n'importe quoi, avec des effets spéciaux se limitant à des astuces de montages approximatives, des chefs de guerre caricaturaux, du cabotinage et des péripéties risibles.

Rapidement, on ressent une certaine improvisation dans tout ce métrage, comme si réalisateur comme acteurs avaient commencé à tourner sans vraiment savoir quoi faire ou quoi dire. On se retrouve ainsi avec un film destiné aux tout-petits, assez brinquebalant, souvent non-sensique et approximatif, et avec des moments totalement WTF, comme cette chanson de la bonne fée dans l'usine, en mode "travaillez, bande de larves elfiques, la productivité est en baisse !".

Impossible à noter objectivement, tant c'est fauché, piteux et bancal, mais étrangement sincère et divertissant. Et puis Rovaniemi, c'est toujours agréable à voir.

?/6

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Christmas Yulefest 2019 - 23 - Le Meilleur Pâtissier de Noël (2018)

Publié le 11 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Meilleur Pâtissier de Noël (Christmas Cupcakes - 2018) :

Bien décidées à sauver la pâtisserie de leur père décédé, condamnée à fermer à l'approche de Noël, Kim (Erin Karpluk) et Gina (Cindy Busby) Remo abandonnent leurs carrières respectives, et en reprennent les rênes ; mais, confrontées à des difficultés financières, elles réalisent rapidement qu'elles vont devoir participer à une compétition culinaire télévisée nationale, et la remporter, si elles veulent pouvoir payer les dettes de leur établissement...

Aïe. Bon, déjà, ce Christmas Cupcakes est un téléfilm UpTV, ce qui donne un bon indice du budget ultra-limité du métrage : on est dans de la production très bon marché, qui ne passerait pas sur Hallmark ou Lifetime, aux exigences qualitatives plus élevées.

Et rapidement, on comprend que ça va être le problème principal de ce métrage : en plus de ses moyens très limités, il est clairement voulu et écrit comme un film de Noël semi-parodique, avec des personnages caricaturaux, aux accents forcés (çà et là, on frôle la mauvaise imitation de Super Mario), une interprétation assez cabotine, et surtout, une pseudo-compétition culinaire télévisée particulièrement surjouée par ses juges.

À partir de là, le film peut toujours tenter de placer du mélodrame familial, ou une romance bancale entre Busby et un rival, ça ne fonctionne pas, puisque ça reste brouillon, approximatif, et surtout toujours au second plan de cette parodie d'émission télévisée fauchée, vraiment interminable (les épreuves durent encore et encore...), laborieuse et jamais drôle, qui occupe le dernier tiers du film (si ce n'est plus).

Difficile de trouver un intérêt dans ce Christmas Cupcakes bancal, donc, surtout que Karpluk est largement sous-exploitée, et que le tout fait fréquemment très amateur dans sa mise en images, en musique, et dans son écriture.

Sur la base du ton plus décomplexé du film, et de la présence au casting de Karpluk, je m'attendais à apprécier, et finalement, c'est probablement le métrage qui m'a le plus agacé de la saison.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 22 - Noelle (2019)

Publié le 11 Décembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noelle (2019) :

Peu de temps après la mort de Kris Kringle, le manteau de Père Noël doit revenir à son fils, Gabe (Bill Hader). Seul problème : ce dernier n'est absolument pas intéressé ni fait pour cela, et il s'enfuit, sur le conseil involontaire de sa soeur Noelle (Anna Kendrick), pour devenir professeur de yoga à Phoenix, dans l'Arizona. Afin d'éviter que Noël ne soit annulé, Noelle part alors pour l'Amérique en compagnie de sa nourrice, l'Elfe Polly (Shirley MacLaine), et a recours aux services d'un détective privé divorcé (Kingsley Ben-Adir) pour retrouver son frère...

L'un des produits de lancement de Disney +, Noelle était initialement destiné à une sortie cinématographique (toujours compliquée pour les films de ce type), avant de se voir annoncée pour la plate-forme de streaming... ce qui pouvait avoir deux significations : soit Disney croyait très fort à ce film en tant que produit d'appel incontournable, soit, au contraire, le film était un peu faiblard, et Disney voulait limiter la casse d'une sortie en salles.

Au vu du produit fini, c'est plutôt l'option 2 qui prévaut. Non pas que le film soit désastreux, mais il s'avère particulièrement décevant et générique.

Avec sa durée d'une heure quarante minutes, et son scénario (signé de la plume de Marc Lawrence, réalisateur/scénariste attitré de comédies romantiques de Sandra Bullock et de Hugh Grant) assez plat, qui enchaîne les clichés, les gags éventés (le gag du Père Noël qui descend dans un foyer et tombe sur une famille juive, notamment), et les dialogues assez laborieux (bourrés de citations de chansons de Noël), Noelle s'avère vite un film en pilotage automatique, pas aidé par des effets spéciaux parfois inégaux (Snowcone, le petit renne, est mignon tout plein, mais certaines de ses scènes, notamment au début, ne semblent pas avoir été très bien finalisées), par une réalisation relativement plate, et par une distribution qui l'est tout autant (Jake et son fils ne sont pas très intéressants ni mémorables).

Et puis, fréquemment, on a aussi l'impression de sous-intrigues coupées au montage et de personnages sous-exploités, comme Billy Eichner et ses ambitions modernes, qui passent à la trappe au bout d'un moment.

Heureusement, il reste le capital-sympathie de la distribution, Anna Kendrick en tête, qui donne de l'énergie à ce métrage finalement pas si éloigné que cela de ce qui pouvait passer sur ABC Family ou Disney Channel il y a 20-30 ans. J'oserais même dire que le premier Northpole de Hallmark n'est finalement pas si différent de ce Noelle, à quelques grammes de romance près (même si, soyons francs, le détective privé est ici clairement positionné comme un love interest potentiel pour Noelle, avant d'être évacué sans plus d'égards par le script - potentiellement sur ordre de Disney ?).

Une chose est sûre, quitte à regarder un film de Noël spécialement conçu pour le streaming, je préfère largement les Chroniques de Noël de Netflix au Noelle de Disney...

3/6, en étant très gentil (en réalité, c'est plus du 2.75 agrémenté d'un bonus pour les carolers qui font office de chœur grec amusant)

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Christmas Yulefest 2019 - 21 - Noël sous un ciel étoilé (2019)

Publié le 10 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël sous un ciel étoilé (Christmas under the Stars - 2019) :

Lorsqu'il est renvoyé peu de temps avant Noël, Nick (Jesse Metcalfe), un trader, n'a d'autre choix que d'accepter un poste de vendeur de sapin au cœur de Chicago, sous la direction de Clem (Clarke Peters), sur le point de partir à la retraite. Là, il rencontre une amie de Clem, Julie (Autumn Reeser), une institutrice qui élève seule son fils, et qui tente de faire face à des dettes médicales importantes...

Un téléfilm Hallmark qui, soyons francs, aurait nettement plus eu sa place dans la gamme Hallmark Movies & Mysteries, ou dans le Hallmark Hall of Fame : on retrouve ici en effet tous les classiques de ce style de films plus mélodramatiques, ce qui veut aussi dire que ce Christmas under the Stars évite (presque tous) les clichés actuels des comédies romantiques de la marque.

Ici, pas d'opposition ville rurale/grande ville, traditions/modernité, pas de citadine qui revient dans sa ville natale pour retrouver le sens de la communauté et la magie de Noël, pas de veuf séduisant, pas de maison à rénover, etc : tout se déroule à Chicago, la protagoniste est institutrice, mère d'un enfant adopté, son prétendant est un ex-trader au chômage, et les personnages ont tous des failles et des problèmes plus réalistes, à tous les niveaux (fins de mois difficiles, dettes, recherche d'emploi, retraite, etc).

Le résultat, c'est un métrage tout en émotion, en mélancolie, en retenue, et qui, s'il donne tout de même plus dans le mélodrame que dans la rom-com basique, ne sombre jamais dans le larmoyant.

C'est agréable à suivre, la distribution est assez sympathique (notamment les seconds rôles), et dans l'ensemble, c'est assez réussi.

4 - 0.25 (parce que je ne suis pas ultra-fan de Jesse Metcalfe) = 3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 20 - Aïlo : Une Odyssée en Laponie (2018)

Publié le 10 Décembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Critiques éclair, Cinéma, Documentaire, Review, Yulefest, Noël, Christmas, France, Finlande

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Aïlo - Une Odyssée en Laponie (2018) :

La première année de la vie d'Aïlo, un petit renne qui voit le jour dans les étendues enneigées de la Laponie...

Pas vraiment un film de Noël, mais bon : des rennes, la Finlande, la neige, ça fait l'affaire, et ça permet de se laver un peu l'esprit des romances génériques de la saison. Ici, en l'occurrence, un documentaire animalier franco-finlandais très joliment filmé, avec de très belles images... mais qui ne m'a pas convaincu outre mesure sur le plan de la narration.

Une narration effectuée (en français) par Aldebert, aux envolées parfois trop lyriques, pas toujours très intéressantes ou pertinentes, et qui survole malheureusement des points qui auraient mérité plus de développement (impact du changement climatique, etc). À l'identique, on peut regretter qu'en se concentrant sur une seule année de la vie du renne, le film limite très sérieusement son intérêt, et se trouve obligé de présenter toute la faune locale, quitte à délaisser ses rennes pendant un bon moment.

On a ainsi l'impression que le documentaire aurait largement bénéficié à se concentrer sur la vie toute entière d'un jeune renne, quitte à tricher un peu, et que là, il tourne un peu à vide, peinant à trouver de quoi remplir ses 90 minutes.

Mais ça reste très beau à regarder.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 19 - Les 12 Traditions de Noël (2019)

Publié le 9 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Review, Romance, Noël, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Les 12 Traditions de Noël (Two Turtle Doves - 2019) :

Sharon (Nikki DeLoach), chercheuse en neurosciences, revient dans sa ville natale pour gérer l'héritage de sa grand-mère, récemment décédée. À cette occasion, elle rencontre Sam (Michael Rady), exécuteur testamentaire de son aïeule, un veuf sympathique, père célibataire d'une fillette, Sophia (Michaela Russell). À l'approche des fêtes, cependant, Sharon doit renouer avec les traditions familiales si elle veut pouvoir hériter de la maison de son enfance ; l'une de ces traditions - 12 décorations de Noël symboliques - est cependant incomplète, et Sharon, Sam et Sophia se mettent alors en quête de la décoration manquante...

Au premier abord, un film Hallmark Movies & Mysteries comme les autres, avec les clichés habituels du genre : la protagoniste professionnellement épanouie, qui hérite d'un bien immobilier à Noël, et retourne dans sa ville natale pour renouer avec son passé ; le voisin veuf père d'une fillette attachante et intelligente ; le spectacle de Noël ; la tradition improbable, etc, etc, etc...

En théorie, donc, rien de mémorable, puisqu'on est clairement en terrain connu, avec un récit bourré des clichés habituels de la chaîne, et autres. Sauf que rapidement, il apparaît que ce métrage est nettement plus travaillé que la moyenne, et qu'il finit même par ressembler à ce que devrait être tout téléfilm Hallmark de ce type : quelque chose de mieux écrit, de mieux interprété, avec un couple principal attachant à la relation adulte et ludique, et un script qui utilise le cahier des charges imposé par Hallmark pour développer quelque chose de plus réfléchi sur la thématique du deuil, de l'émotion, etc.

Alors ne nous faisons pas d'illusion : non seulement l'immense majorité des spectateurs/trices du genre recherche plutôt, à Noël, quelque chose de plus léger, superficiel et lumineux qu'un mélodrame souvent sérieux et une réflexion sur la mort et le deuil (et je les comprends, puisqu'à la base, les mélodrames larmoyants ne sont pas non plus mon genre préféré), mais en plus, comme le passé l'a souvent démontré, de tels projets dépendent toujours de la qualité de la plume du scénariste.

Ici, ça fonctionne, comme cela fonctionnait dans Love to the Rescue, un sympathique téléfilm Hallmark de la même scénariste, avec déjà DeLoach, Rady et Russell (critique à venir dans le cadre du Mois Saint Valentin, en février 2020). Tout au plus pourra-t-on reprocher à ce Two Turtle Doves un rythme un peu trop mollasson sur la durée, rythme inhérent à l'aspect plus émotionnel de ce qui s'y déroule.

Mais quelque part, Two Turtle Doves est un métrage qui redonne un peu d'espoir en la marque Hallmark, en prouvant qu'elle était toujours capable de renouer avec un style de téléfilms plus sincère, comme on pouvait en voir à la télévision dans les années 80-00.

Encore une fois, ce n'est pas forcément mon type de téléfilm préféré, et le fait que les clichés Hallmark soient à ce point surexploités et surexposés tout au long de la saison affaiblit d'autant leur utilisation ici (d'où la note), mais ça reste un pas dans la bonne direction.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 18 - La Course des Tuques (2018)

Publié le 9 Décembre 2019 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Yulefest, Canada

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Course des Tuques (2018) :

Lorsque Zac, nouveau venu dans le village, défie François Les Lunettes durant la traditionnelle course de luges des Tuques, et le bat en trichant, ce dernier s'emporte : il veut une revanche, et met en jeu la grange qui sert habituellement de quartier général à la bande des Tuques. De quoi semer la zizanie dans le petit groupe, d'autant qu'en parallèle, Charlie, la cousine de Zac, aide ce dernier en espionnant les Tuques...

Suite de La Bataille Géante de Boules de Neige (adaptation animée de La Guerre des Tuques, sorte de Guerre des Boutons enneigée et québécoise), ce nouvel opus conserve le capital sympathie du premier volet, et son aspect technique des plus efficaces : c'est dynamique, bien animé, expressif, le doublage québécois est toujours très amusant pour nous autres Français, et si l'on pourra toujours reprocher le trop-plein de chansons pop génériques, le tout reste un divertissement sympathique pour les plus jeunes.

Les parents, eux, regretteront probablement une charge émotionnelle bien moindre que dans le premier opus, au profit d'un côté plus sport et espionnage, mais bon, rien de bien méchant.

3.5/6 (tout de même un bon cran en dessous du précédent)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 17 - Noël dans la Prairie (2019)

Publié le 8 Décembre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, INSP

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël dans la Prairie (Christmas on the Range - 2019) :

Héritière du ranch familial, Kendall (Erin Cahill) tente désespérément de le sauver en obtenant une certification bio pour son bétail, et ce malgré les bâtons que Brick McCree (A Martinez), rancher rival, lui met constamment dans les roues. Jusqu'à ce que Clint (Nicholas Gonzales), un séduisant vétérinaire, se rapproche de Kendall : lorsqu'elle découvre que Clint est le fils de McGree, la jeune femme ne sait plus si elle doit lui faire confiance, et céder à l'attraction qu'elle éprouve pour lui...

Si pour vous, Noël rime avec troupeaux de vaches, chevauchées dans la nature, prairies automnales, rivalités familiales sur fond de concurrence entre ranchs, accents bancals (ce qui ne posera pas de problème lors de sa diffusion française, j'en conviens), vétérinaire insipide, cancer en rémission, etc, alors Christmas on the Range est peut-être fait pour vous.

Diffusé outre-atlantique sur Insp (chaîne à vocation religieuse et "inspirationnelle"), ce téléfilm festif n'a toutefois de festif que quelques guirlandes lumineuses et une illustration musicale en sourdine, sur des plans de cowboys et de bétail ; pire, il faut subir des personnages secondaires caricaturaux au possible (dont le ton excentrique tranche radicalement avec le mélo romantique et sérieux de l'intrigue principale), des scènes d'action bancales (le passage à tabac du vétérinaire par l'homme de main très méchant), des enjeux quelconques (une certification bio, ouhlàlà, ça fait rêver), du mélodrame familial, et un rythme mollasson qui ronronne rapidement.

Le genre "romance dans un ranch avec un beau cow-boy" a ses amatrices, qui pourront trouver là un semblant d'intérêt... mais honnêtement, le tout est tellement plat et quelconque que c'est encéphalogramme plat du début à la fin, malgré des décors naturels pas désagréables, et une distribution principale à l'identique (les personnages secondaires, cependant, sont vraiment une calamité, notamment toutes les langues de vipères du salon de coiffure local).

1.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 16 - Le Sapin a les Boules (1989)

Publié le 8 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Christmas, Critiques éclair, Noël, Review, Yulefest

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Le Sapin a les Boules (National Lampoon's Christmas Vacation - 1989) :

À l'approche des fêtes de Noël, Clark Griswold (Chevy Chase) ne veut qu'une chose : passer un réveillon familial paisible, avec sa femme Ellen (Beverly D'Angelo) et ses deux enfants (Juliette Lewis, Johnny Galecki), et leur offrir une piscine grâce au bonus qu'il va toucher en fin d'année. Mais lorsque tout le reste de la famille débarque, des parents aux beaux-parents, en passant par le clan du cousin Eddie (Randy Quaid, etc), les choses se compliquent, surtout lorsque la prime tant attendue tard à arriver...

Cela fait trente ans que ce classique de Noël est sorti en salles : l'occasion est donc rêvée de revoir (une énième fois) ce troisième volume de la série des Vacation, un troisième volume écrit et produit par John Hughes, et qui parvient à s'imposer comme un film à la fois sincère, touchant, tout en étant complètement absurde et déjanté.

Que ce soit son générique animé au thème musical entêtant, ses voisins yuppies coincés (Julia Luis-Dreyfus !), ses enfants mémorables (Juliette Lewis, Johnny Galecki), sa belle-famille déglinguée, son patron acariâtre (Brian Doyle-Murray, le frère de Bill Murray), son chien baveur, son écureuil, son chat inflammable, son illustration musicale rigolarde, son rythme si particulier (une succession de vignettes qui confère un dynamisme certain au récit, tout en faisant progressivement monter la pression à l'approche de Noël), son père de famille impulsif, sarcastique, imprudent, et pourtant possédant un cœur gros comme ça, et son message (la famille qui se déteste cordialement, mais qui finit par s'unir face à un patron injuste qui ruine le Noël du clan), Christmas Vacation est un métrage toujours agréable à suivre, même au 258è visionnage, et la plume de John Hughes, toujours à cheval entre sincérité et absurdité cartoonesque, y est pour beaucoup.

Bref : Le Sapin a les Boules (titre français très fun, d'ailleurs), c'est excellent, c'est intemporel, c'est drôle, et c'est un incontournable du cinéma festif (à contrario de sa suite DTV).

5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 15 - L'Atelier de jouets du Père Noël (2019)

Publié le 7 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Christmas, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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L'Atelier de jouets du Père Noël (Nostalgic Christmas - 2019) :

Anne (Brooke D'Orsay), cadre new-yorkaise responsable des achats de plusieurs magasins de jouets, revient pour Noël dans sa ville natale du Maine, pour y retrouver son père, sur le point de prendre sa retraite et de fermer sa boutique de jouets en bois. Mais à peine arrivée, Anne se retrouve co-responsable des festivités de Noël de la ville, aux côtés de Keith (Trevor Donovan), bucheron veuf et père d'une fillette, qui tente de sauver la scierie locale, sur le point d'être vendue...

Hmm. Que vais-je bien pouvoir dire sur ce métrage... ?

Je me pose la question, car Nostalgic Christmas est l'exemple même de ces téléfilms Hallmark en pilotage automatique intégral, du début à la fin. Écrit par un mercenaire mexicain du petit écran, Nostalgic Christmas ainsi accumule tous les clichés du genre : cadre citadine qui refuse de prendre la succession de l'entreprise familiale, petite ville festive, veuf père célibataire au métier viril et manuel, rival amoureux jamais convaincant, fillette précoce, spectacle musical à organiser, institution locale à sauver et sous la menace d'un développeur immobilier, blablabla...

Et non seulement il accumule ces clichés de manière mécanique, mais surtout, il n'en fait absolument rien.

Vaguement adapté d'un roman centré sur les Pères Noël en bois qui apparaissent dans le métrage, Nostalgic Christmas est ainsi aussi générique que ne l'est son titre : tout se déroule de manière plate, sans tension, sans énergie, un problème renforcé par une écriture assez maladroite, qui rend assez laborieuse l'entame de chaque scène, et amène des répliques assez forcées (la fillette qui découvre un vieux Père Noël en bois, et qui s'exclame que c'est "trop cool", avec le même enthousiasme que si l'on venait de lui offrir des places pour aller voir BTS ; de manière générale, tout ce qui est échange décontracté entre les personnages sonne assez faux).

À l'identique, l'enthousiasme et le sourire constants de Brooke D'Orsay renforcent encore l'artificialité du tout, sans même parler des problèmes de continuité de l'enneigement, entre les plans extérieurs, les intérieurs avec fenêtres, etc.

C'est dommage, car la distribution n'est pas désagréable, et visuellement, la direction artistique est efficace.

Mais il n'est pas surprenant de constater que Hallmark a sacrifié ce métrage le soir d'Halloween, sur sa chaîne secondaire : ce n'est même pas mauvais, c'est simplement totalement insipide, monotone et soporifique pour peu qu'on ait déjà vu un film de ce genre dans sa vie.

2/6

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