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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #thriller catégorie

Un film, un jour (ou presque) #162 : Destination Hawaï (2008)

Publié le 29 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Thriller, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Destination Hawaï (Special Delivery) :

Maxine (Lisa Edelstein), une spécialiste en transport privé réputée, reçoit pour nouvelle mission l'escorte d'une adolescente de 14 ans, Alice (Brenda Song), depuis la Chine jusqu'en Amérique. Et non seulement la jeune fille est insupportable et caractérielle, mais de mystérieux assaillants s'en prennent au duo sur le chemin du retour...

Un téléfilm Lifetime qui tente d'être tant de choses à la fois qu'il finit par s'y perdre. Ça commence comme une road-trip comedy, ça continue comme un thriller, ça vire ensuite au chick flick sur les liens entre une mère divorcée qui a perdu sa fille adolescente et une adolescente rebelle qui n'a jamais connu sa mère, puis ça revient à un téléfilm romantique, puis à un drame familial, etc, le tout saupoudré d'un peu de film de Noël, parce que pourquoi pas, tant qu'on y est. ^^

Le résultat est un métrage qui manque d'homogénéité, de punch, et ne fonctionne que ponctuellement, malgré le capital sympathie d'Edelstein et de Song, toujours adorable même lorsqu'elle joue les pimbèches (London Tipton n'est pas loin, d'ailleurs). M'enfin ça se laisse regarder, et les paysages hawaïens sont ensoleillés, joyeux, et agréables (tout le contraire de l'affiche du film, donc).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #161 : Time Lapse (2014)

Publié le 28 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Time Lapse :

Trois colocataires, Callie (Danielle Panabaker), Finn (Matt O'Leary) et Jasper (George Finn) découvrent, chez un voisin décédé, une mystérieuse machine braquée sur leur appartement et qui, tous les jours, produit une photo du futur, 24 heures plus tard. Immédiatement, le trio commence à l'exploiter pour s'enrichir, mais lorsqu'il comprend que le futur ne peut être changé, les ennuis commençent...

Un film clairement inspiré d'un épisode de la Quatrième Dimension (avec son appareil photo prédisant le futur), et qui repose sur un paradoxe temporel et causal pas inintéressant.

Malheureusement, je dois bien dire que le film m'a progressivement perdu, jusqu'à ce que je bascule en mode totalement passif et désintéressé, à approximativement la moitié du film. La faute à un trio de personnages principaux peu attachants : l'un est un artiste torturé, l'autre un glandeur sarcastique, la troisième une fille un peu agaçante... et ensemble, ils passent tout le film à prendre les pires décisions imaginables.

Ajoutez à cela des grosses ficelles improbables (le bookmaker criminel qui travaille avec les russes et comprend instantanément que sa silhouette floue, de dos et en contre jour dans un coin d'un polaroid signifie voyage temporel !), et vous finissez avec un film qui ne parvient pas à exploiter son concept initial de manière satisfaisante, et s'avère finalement assez laborieux.

Dommage.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #151 : Let's Kill Ward's Wife (2014)

Publié le 14 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Let's Kill Ward's Wife : 

Stacy (Dagmara Dominczyk), la femme de Ward (Donald Faison), est une mégère insupportable, que tout le monde déteste parmi ses amis, et qui ruine la vie du jeune père de famille. Un jour, cependant, alors que tous rèvent de la voir passer l'arme à gauche, elle a un "accident" tragique : soulagée de ce poids improbable, la bande va s'efforcer de dissimuler cette mort inattendue, et de profiter au maximum de ce répit imprévu.

Une comédie noire à la distribution sympathique (Faison, Amy Acker, James Carpinello, Greg Grunberg, Patrick Wilson), mais qui s'écroule tout simplement sous le poids d'une direction plate, générique, et d'un rythme anémique, qui tue tout semblant d'humour et d'intérêt.

Il y a bien quelques réactions amusantes de l'un ou l'autre des personnages durant le quart d'heure qui suit le décès, mais ensuite, ça tourne totalement à vide, jusqu'à cette fin plate et quelconque.

Dommage d'avoir gâché cette distribution avec un script si anémique.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #149 : Concrete Blondes (2013)

Publié le 12 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Concrete Blondes :

Trois amies entrent accidentellement en possession d'une énorme somme d'argent, et doivent alors faire face aux conséquences de leurs actes...

Une crime comedy à la distribution sympathique (Diora Baird, Carly Pope, Samaire Armstrong, John Rhys-Davies), mais qui souffre de son déroulement assez convenu et prévisible : les filles sont stupides, les méchants très méchants, les rebondissements sont soit téléphonés, soit improbables (Carly Pope qui se transforme en super tueuse badass sous un prétexte gentiment capillotracté), et la construction en actes et en flashbacks a beau donner un peu de rythme, elle est gentiment superflue, et passe totalement à la trappe dans le dernier tiers du film, qui connaît un traitement trop premier degré pour convaincre.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #147 : Die Hard - Belle journée pour mourir (A Good Day to Die Hard - 2014)

Publié le 9 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Die Hard - Belle journée pour mourir :

Afin d'aider son fils Jack (Jai Courtney) à éviter la prison, John McClane (Bruce Willis) doit se rendre en Russie, où il se trouve bien vite embarqué dans un sinistre complot politico-terroriste...

Die Hard 4 était décevant, mais regardable, et parfois même sympathique. Ce Die Hard 5 ? Une purge immonde. Vraiment. Je m'attendais à quelque chose du niveau du 4, au pire... mais non. Ce tâcheron de John Moore, associé à un Skip Woods tout aussi incapable, nous livrent ici un film en pilotage automatique intégral, où tout pue l'amateurisme et le je-m'en-foutisme.

Le script ? Il enchaîne les clichés, les raccourcis hasardeux, les dialogues foireux, et les personnages en carton-pâte. La mise en images ? C'est confus, baclé, terne et laid, avec un montage qui plombe toute narration, et une caméra portée tremblotante et inutile. L'interprétation ? Le "fils de McClane" est inexistant, et Willis est devenue une caricature de lui-même (comme McClane, d'ailleurs), un absolu de non-jeu et de glande qui rivalise avec les pires Steven Seagal. Les effets spéciaux ? À peu près aussi crédibles que dans une production Asylum.

Reste alors l'action. Et là, oui, ça pête dans tous les sens. Jusqu'au point de non-retour, qui transforme le tout en parodie de Die Hard, avec un McClane tank humain qui traverse sans broncher et sans la moindre égratignure des scènes d'action illisibles, amorphes et dépourvues du moindre rythme.

Bref, A Good Day To Die Hard, c'est un peu Le Police Academy à Moscou de la franchise Die Hard... en pire.

0.5/6 (dont un point pour le caméo de Mary Elizabeth Winstead... et un demi-point en moins pour l'avoir totalement coupé au montage de la version longue du film !)

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Un film, un jour (ou presque) #146 : The Anomaly (2014)

Publié le 8 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Science-Fiction, Action, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Anomaly :

Dans un futur proche, Ryan (Noel Clarke) se réveille à l'arrière d'un camion, amnésique, avec un jeune garçon menotté. Rapidement, ils parviennent à s'évader, mais bien vite, Ryan est propulsé dans un autre endroit, à un autre moment : il est en effet la victime d'expériences scientifiques illégales pratiquées par un médecin (Brian Cox) et son fils (Ian Somerhalder), et ne dispose que de brèves tranches de 9 minutes 47 secondes pour résoudre le mystère de l'Anomalie...

Un long-métrage d'anticipation signé Noel Clarke, qui co-écrit, produit, réalise et joue dans le film, tout en exhibant volontiers ses muscles et ses fesses de façon gratuite, et pas du tout vaniteuse. Du tout.

Le métrage dans son ensemble est, de la même manière, un showcase Noel Clarke, dans lequel il joue (mal) la confusion et le trouble, dans lequel il couche avec Alexis Knapp (en prostituée au grand coeur), et dans lequel il se bat au ralenti de manière répétitive, superflue, et assez mal chorégraphiée (les ralentis à gogo façon bullet time, c'est sympathique, sauf lorsqu'il devient évident que tous les mouvements ont été répétés jusqu'à plus soif, et sont tous télégraphiés et contrés avant même d'être lancés).

Au final, le tout est ultra-dérivatif, plat, et générique, avec une illustration musicale techno/électro insipide, et un script brouillon qui mange à tous les rateliers, desservi par une réalisation quelconque au possible.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #144 : Veronica Mars (2014)

Publié le 5 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Drame, Policier, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Veronica Mars :

Sur le point de tourner définitivement la page sur son passé de détective privé afin de devenir avocate à New York, Veronica Mars (Kristen Bell) reçoit alors un appel de Logan (Jason Dohring), son ex-petit-ami de lycée, accusé de meurtre. Avec réticence, Veronica retourne donc à Neptune, dans sa ville natale, à l'occasion du dixième anniversaire de sa promotion scolaire, et avec une seule idée en tête : innocenter Logan.

On ne présente plus Veronica Mars, la série, ou encore la genèse improbable de ce long-métrage, très bien narrée dans le sympathique making of du film, intitulé By The Fans. Revenons cependant sur le titre de ce making of : "Par les fans, pour les fans".

Dans ce titre est contenu tout le problème de ce film Veronica Mars.

Financés par les fans, Rob Thomas et compagnie se sont sentis obligés de jouer au maximum la carte du fanservice, ce qui se traduit, au final, par un film très très moyen, blindé de références et de caméos en tous genres, et qui sert la soupe aux shippers Logan/Veronica (en évacuant Piz de manière sèche et brutale, sans le moindre remords) quitte à faire passer son héroïne pour une femme volage et infidèle.

Pour être clair, je n'ai pas détesté le film, ça fait toujours plaisir de retrouver tous ces personnages et leur univers, mais... il faut bien avouer que le métrage n'est pas un très bon film de cinéma, en soi.

Il ne fait nul doute à mes yeux que le film aurait probablement été meilleur s'il avait été ouvertement conçu pour la télévision : au lieu d'un long-métrage de 100+ minutes, au rythme bancal, et à la structure trop épisodique (on a l'impression que Rob Thomas recycle toutes les idées d'épisodes et de sous-intrigues qu'il a eues ces dernières années, et tente de les lier de façon à former un long métrage), on aurait probablement eu un téléfilm-anniversaire de 84 minutes, nettement plus élagué de son superflu, et rythmé par les coupures pub obligatoires... ce qui aurait probablement mieux fonctionné.

D'autant que Veronica Mars, dans sa forme actuelle, est finalement très inégal : on sent que tous les ingrédients sont présents, mais que la mayonnaise ne prend pas toujours. Les références méta à la grossesse de Bell, au spin-off avorté de Veronica au FBI, etc, sont plutôt sympathiques, tout comme les guests stars (pas forcément toujours indispensables : autant j'ai souri en voyant Eden Sher, Justin Long, ou Dax Shepard débarquer, autant j'aurais pu me passer sans problème du caméo d'un James Franco comme toujours défoncé) mais ça et là, étrangement, on sent que Bell a trop répété son texte, que certaines scènes manquent de spontanéité, ou auraient nécessité quelques prises supplémentaires (que ne pouvait pas se permettre la production, compte tenu des conditions de tournage), ou encore que personne n'a voulu dire à Rob Thomas que les morceaux pop/rock de la soundtrack commençaient à être envahissants.

M'enfin bon, rien de forcément rédhibitoire, dans l'absolu. C'est juste qu'avec moins de fanservice, le film aurait probablement été bien meilleur, et aurait peut-être pu être autre chose qu'un simple bonus pour les fans. Dommage.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #143 : Chappie (2015)

Publié le 3 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Science-Fiction, Thriller, Drame, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Chappie : 

Dans un futur proche, les forces de police d'Afrique du Sud reçoivent l'aide d'une armée de robots-policiers faisant respecter la loi et l'ordre. Un jour, cependant, alors que Deon Wilson (Dev Patel), l'inventeur de ces robots, teste un prototype d'intelligence artificielle dans l'un des modèles mis au rebut, un couple de petits criminels (Die Antwoord) dérobe la machine. Baptisé Chappie (Sharlto Copley), le robot va alors prendre vie et, élevé comme un enfant par le duo, il va découvrir le monde ultra-violent de Johannesburg. Mais Vincent Moore (Hugh Jackman), un concurrent de Deon, est bien décidé à imposer son propre prototype de robot, en lieu et place de Chappie et de ses semblables...

Dernier métrage de Neill Blomkamp, Chappie fait preuve des mêmes défauts et qualités que ses oeuvres précédentes, en peut-être plus exacerbés. D'ailleurs, on a presque l'impression de voir une suite directe à District 9 ou Elysium, tant visuellement, on est dans le même univers : un peu de diversité et de renouvellement ne ferait pas de mal, même si en contrepartie, cet univers familier permet à Blomkamp d'assurer des effets spéciaux excellents de bout en bout.

Reste que le film, un peu longuet, paraît aussi assez brouillon : il y a là plusieurs idées fortes qui évoluent chacune de leur côté, comme autant de moyen-métrages intéressants (une relecture de Robocop vs ED209, un propos sur l'intelligence artificielle, Chappie élevé par deux criminels qui deviennent soudain parents, l'impact d'une force policière robotisée, etc) qui peinent à vraiment se développer et coexister en harmonie. D'autant que Blomkamp ne fait pas forcément dans la subtilité ou dans l'absence de manichéisme (les antagonistes sont ainsi très simplistes et basiques).

Paradoxalement, Die Antwoord s'avèrent plutôt convaincants dans leurs rôles respectifs, et si Chappie est toujours parfaitement crédible visuellement... malheureusement, on ne peut pas en dire autant de Sharlto Copley, qui le double et l'a motion-capturé. Dès que Sharlto ouvre la bouche, Chappie sonne "faux". Il sonne trop humain, il sonne trop comme Sharlto forçant son accent, et pas comme un robot qui découvre le langage humain... très rapidement, malgré les sfx superbes, on peine à considérer Chappie comme un personnage à part entière, on n'entend plus que Sharlto, on ne voit plus que la gestuelle exagérée de Sharlto, et finalement, on peine à accrocher au parcours émotionnel du personnage.

Reste cependant que le spectacle est au rendez-vous, et que l'on ne s'ennuie pas. Mais malgré tous les efforts techniques, Chappie ne convainc pas vraiment, et échoue à créer un véritable lien émotionnel avec le spectateur... ce qui est d'autant plus problématique que c'est tout l'enjeu du film.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #142 : Projet Almanac (2015)

Publié le 2 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Science-Fiction, Found Footage, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Projet Almanac (Project Almanac) :

Jeune lycéen séduisant, sportif, et passionné de sciences, David (Jonny Weston) a pour rêve d'entre au MIT. Pour décrocher cette place, il a besoin d'un projet hors-norme, et il fouille donc dans les archives de son père, où il découvre des plans pour une machine à voyager dans le temps. Avec ses amis, et sa soeur, David va alors construire la machine en question, et exploiter ses pouvoirs pour son profit personnel... ce qui n'est pas sans conséquences.

Généralement, il est impossible pour moi de détester un film de voyage temporel, tant le concept en lui-même est suffisamment fort pour rendre le plus mauvais métrage supportable. Mais là... on n'est pas passé loin du rejet pur et simple.

La faute à un métrage au format found-footage particulièrement inutile, implausible, et agaçant (surtout vers la fin, lorsque la caméra est abimée, et que l'image est blindée de faux parasites numériques), qui met en scène un protagoniste peu attachant (le personnage ne pense qu'à lui de bout en bout), dans un récit balisé et dérivatif qui est particulièrement mal rythmé.

En fait, c'est bien simple, rien que le premier quart d'heure de mise en place semble en durer le triple, et lorsqu'ensuite les protagonistes commencent à remonter le temps pour jouer au loto, faire la fête, triompher en classe, ou assister à un concert, c'est rapidement l'encéphalogramme plat chez le spectateur.

Bref, un film mou, agaçant, à la logique interne et à la continuité bancales (les cercles concentriques sur le tableau noir ne sont pas identiques au sein d'une même scène, par exemple), et qui tente de faire une version "pour les nuls et pour les jeunes" de nombreux autres films de sf bien plus réussis, rigoureux et intéressants.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #141 : The Scribbler (2014)

Publié le 31 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Action, Fantastique, UK, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Scribbler :

Suki (Katie Cassidy) est une jeune femme déséquilibrée, hantée par d'innombrables personnalités autodestructrices ; alors qu'elle s'installe dans un immeuble empli de pensionnaires toutes malades mentales, et qui se suicident les unes après les autres, Suki suit un traîtement étrange, la "Brûlure siamoise", qui élimine une à une ces personnalités envahissantes. Mais une question de taille reste posée : laquelle de ses personnalités restera à la fin du traîtement...?

Adaptation d'un comic-book anglais, avec plein de visages familiers : Katie Cassidy (alors encore épargnée par les régimes et/ou la chirurgie période Arrow) Garret Dillahunt, Michelle Trachtenberg (au look improbable), Gina Gershon, Sasha Grey, Kunal Nayyar, Billy Campbell, Eliza Dushku (...) pour un tout ultra-stylisé (avec un style paradoxalement très générique/années 90), mais bordélique, assez fauché, et pas vraiment crédible pour un sou.

D'autant que le tout fait fortement penser à The Ward de John Carpenter, ou à Identity de James Mangold, mais sous une couche de peinture et de design fanservice très Sucker Punch.

M'enfin c'est plutôt bien joué par tout le monde (notamment Cassidy), et ça se regarde tranquillement, même si au final, c'est trop éparpillé pour vraiment convaincre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #139 : Autómata (2014)

Publié le 28 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Thriller, Science-Fiction, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Autómata :

Dans un monde post-apocalyptique, où l'humanité ne survit que grâce à l'aide de robots intelligents obéissant à des règles strictes et précises, Jacq Vaucan (Antonio Banderas), agent d'assurance travaillant pour la compagnie qui produit ces robots, enquête sur des incidents inexplicables impliquant ces derniers. Bientôt, il découvre que les êtres artificiels ont découvert un moyen de dépasser leur programmation, pour devenir des formes de vie à part entière...

Un long-métrage d'anticipation plutôt joli visuellement, mais particulièrement basique et dérivatif.

On pense à Asimov, on pense à I, Robot, on pense à des tonnes et des tonnes d'oeuvres sur le même sujet, celui de la création d'une nouvelle forme de vie robotique, et de ses interactions avec l'humanité.

Reste que le tout est très réussi visuellement, pour un budget minuscule de 15M$, et qu'à part Dylan McDermott en roue libre, c'est globalement assez bien joué.

Dommage cependant que ça n'aille pas plus loin que ça, que ce soit aussi générique, et que ce soit trop long pour ce que ça raconte.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #137 : Terminator Renaissance (2009)

Publié le 26 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Terminator Renaissance (Terminator Salvation) :

En 2018, après l'apocalypse des machines, John Connor (Christian Bale) voit son destin de leader de la résistance contre Skynet bouleversé par l'apparition de Marcus Wright (Sam Worthington), un inconnu amnésique à la nature énigmatique. Et alors que les deux hommes plongent au coeur des lignes ennemies, Connor doit choisir entre faire confiance à Wright, et sauver le reste de l'humanité...

Premier re-visionnage du film depuis sa sortie, et pas de surprise, le résultat est toujours ultra-mitigé.

Oui, c'est spectaculaire, et les effets spéciaux et la musique d'Elfman sont dans l'ensemble réussis, mais le tout reste un métrage affreusement mécanique (logique, me dira-t-on, pour un film de robots), avec un John Connor surjoué et invulnérable (à la John McClane), un paquet de personnages secondaires à l'épaisseur de papier à cigarettes, une écriture et des dialogues finis à la truelle, et du fanservice constamment à la limite du too much.

Cela dit, étonnamment, Sam Worthington est meilleur ici que dans tout le reste de sa filmographie, et McG remplit son rôle de réalisateur sans déshonneur, puisqu'il se permet même quelques scènes assez bien troussées visuellement.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #136 : Zero Theorem (2013)

Publié le 25 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Science-Fiction, Fantastique, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Zero Theorem (The Zero Theorem) :

Génie informatique torturé et reclus, Qohen Leth (Christoph Waltz) oeuvre au sein d'une société dystopienne, où il tente de résoudre un théorème existentiel improbable pour le compte du Management (Matt Damon). Mais progressivement, la fatigue et la folie s'emparent de lui, une situation guère aidée par les interruptions de la belle Bainsley (Mélanie Thierry) et de Bob (Lucas Hedges).

Un style visuel typiquement Gilliamesque (peut-être trop, d'ailleurs, on frôle le cliché formel), un récit très confus et hermétique qui accumule les idées et les propos, sans jamais parvenir à les cristalliser en un tout pertinent et accessible.

Résultat : c'est répétitif, c'est bordélique, c'est fatiguant, et malheureusement, c'est assez peu avenant. Dommage, la distribution est plutôt bonne.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #132 : Riddick (2013)

Publié le 19 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Action, Thriller, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Riddick :

Trahi par les Necromongers, et abandonné sur une planète déserte, Riddick (Vin Diesel) le dangereux Furyen doit désormais reprendre contact avec son côté bestial pour espérer survivre. Et lorsqu'il parvient à réactiver une balise de détresse, ce sont deux équipages de mercenaires rivaux qui arrivent pour le capturer : entre ces ennemis et les innombrables créatures meurtrières de son nouvel environnement, les chances de survie de Riddick sont de plus en plus faibles...

À l'époque de la sortie en salles, j'avais dit ceci :

"Ce n'était pas désagréable, sans plus. La VF est calamiteuse, et plombe l'ensemble, et le rythme bâtard (ainsi que la fin précipitée) laisse présager d'un Director's Cut plus étoffé, mais dans l'ensemble, c'est de la série B sympatoche, qui a probablement souffert de sa gestation difficile. J'attends le dvd version longue pour vraiment me décider. 3/6"

Dont acte, et vision du film en VO & édition Extended/Unrated/Director'sCut/quelque soit le nom donné à la version longue.

Et c'est tout le métrage que je revoie largement à la hausse. Le premier tiers du film, avec Riddick en solitaire, seul contre les éléments, est un succès incontestable, original, osé, et particulièrement rafraîchissant ; le tiers suivant, lorsque le film nous refait un Pitch Black 2.0, et change de point de vue pour adopter celui des mercenaires tués un à un par Riddick, est moins réussi, principalement parce qu'il sent la redite, et que le meneur des mercenaires miteux n'est pas le meilleur acteur du monde ; heureusement, le dernier tiers oppose tout ce petit monde à des créatures au rendu très réussi, et donne lieu à un métrage particulièrement bien réalisé et mis en images. Et puis cette conclusion rallongée, aux portes de l'Underverse, donne particulièrement envie d'une suite, là, maintenant, tout de suite...

À vrai dire, le seul vrai bémol que j'aurais à faire au métrage, c'est l'utilisation de ces motos volantes, jamais convaincantes ni très bien intégrées. Elles cassent un peu l'immersion et la vraisemblance de l'univers, et auraient pu être remplacées par un autre moyen de transport.

Mais le film, donc, en comparaison de la version ciné : la VO est forcément supérieure à la VF, le rythme est nettement plus harmonieux une fois les rajoux pris en compte, la fin est largement supérieure à son homologue salles, et le tout se hisse sans problème d'un 3/6 à un

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #131 : Secret Agency (2015)

Publié le 17 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Jeunesse, Thriller, Action, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Secret Agency (Barely Lethal) :

Après toute une adolescence passée au sein d'une agence gouvernementale d'espionnage, sous les ordres d'un supérieur froid et autoritaire (Samuel L. Jackson), une jeune fille (Hailee Steinfeld) décide de se faire passer pour morte en mission, afin de se réinventer une nouvelle vie au sein d'un lycée tout ce qu'il y a de plus banal...

Alors là, dans le genre poster mensonger, difficile de trouver mieux : l'affiche nous vend un thriller sérieux, avec une Alba menaçante et dominante, une Steinfeld sombre et sérieuse, et un Samuel L. Jackson cool et décontracté. Dans les faits ? Alba fait de la figuration dans trois scènes et demi (et parvient, dans ces scènes, à ne pas être crédible en maychante), Jackson cachetonne gentiment pendant un quart d'heure en militaire autoritaire, et le reste du film n'est en fait qu'un teen movie guère différent d'un Mademoiselle Détective, et autres films du même genre.

On se retrouve donc devant un film de lycée générique au possible (on a vraiment l'impression d'avoir déjà vu tout ça des dizaines de fois, ailleurs, en mieux), avec tous ses clichés, ses rebondissements prévisibles, et ses acteurs connus qui cachetonnent çà et là (Jackson et Alba, donc, mais aussi Rachael Harris, Rob Huebel, Sophie Turner, Steve-O, ou encore Dove Cameron).

D'ailleurs, ce n'est finalement pas si mal que la partie espionnage ne prenne pas tant de temps que ça (un quart d'heure au début, et cinq minutes à la fin), puisque ces moments sont particulièrement mous et plats : les rares scènes d'action sont ultra-découpées, histoire de cacher la misère des doublures, les effets numériques sont ratés, et le réalisateur de Fanboys peine tout simplement à insuffler la moindre énergie à son film, ce qui s'avère assez rédhibitoire.

Heureusement que Steinfeld s'avère assez sympathique, attachante, et joue plutôt bien, ça évite le flop intégral.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #122 : Kiss & Kill (2010)

Publié le 5 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Thriller, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kiss & Kill (Killers) :

Super-espion implacable, Spencer (Ashton Kutcher) tombe éperdument amoureux de la maladroite Jen (Katherine Heighl), qu'il croise lors d'une mission sur la Côte d'Azur. Décidant aussitôt de lui cacher la vérité et de démissionner, Spencer s'installe alors avec elle dans une existence tranquille et heureuse. Mais trois ans après leur rencontre, le passé de Spencer ressurgit soudain, et tous les proches, voisins et collègues du couple s'avèrent désormais de dangereux assassins tentant d'avoir la peau de l'ex-espion. Celui-ci n'a plus qu'une seule option : avouer la vérité à sa femme....

Une comédie d'espionnage très moyenne et inégale, mais pas forcément désagréable à suivre.

Les vingt premières minutes (la rencontre) sont plutôt sympathiques, même si Kutcher a du mal à être crédible en professionnel sérieux, et se fait plutôt éclipser par les nombreux seconds rôles (Tom Selleck fait un Ron Swanson-bis assez frappant) ; ensuite, le métrage ralentit notablement, jusqu'à ce que ça s'énerve enfin un peu sur la fin, à mesure que les tentatives d'assassinat se multiplient.

Néanmoins, le film est parasité par un Kutcher plus à l'aise dans la comédie et l'action que dans le reste, et par des disputes de couple peu captivantes, pour ne pas dire quelconques.

Mais dans le genre comédie romantique d'espionnage, le film n'a pas forcément à trop rougir de la comparaison, même s'il est arrivé cinq ans après Mr. & Mrs. Smith, et en même temps que Night and Day, aux budgets nettement plus conséquents.

Un 3/6 indulgent, car le film ne mérite pas vraiment la réputation calamiteuse qu'il se traîne, et qui résulte en grande partie de l'hostilité facile que suscitent Kutcher et Heigl chez bon nombre d'internautes.

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Un film, un jour (ou presque) #121 : Les Flingueuses (2013)

Publié le 4 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Policier, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Flingueuses (The Heat) :

Agent spécial du FBI à la réputation excellente, à l'arrogance évidente, mais au professionnalisme sans faille, Sarah Ashburn (Sandra Bullock) est contrainte de faire équipe avec l'Inspecteur Shannon Mullins (Melissa McCarthy), une flic aguerrie, vulgaire, impertinente, et caractérielle, pour enquêter sur un cas de trafic de drogues. Dès la première minute, les étincelles fusent entre les deux représentants de l'ordre, aux personnalités totalement incompatibles...

Lorsque l'on décide de faire une buddy cop comedy, qu'est-ce qu'il faut ? Des personnages attachants, des acteurs sympathiques et polyvalents, de l'humour bien dosé, un rythme nerveux, de l'action, et un minimum d'originalité.

Ici, on a donc un long-métrage de Paul Feig (l'homme derrière Mes Meilleures Amies), qui retrouve Melissa McCarthy pour un buddy cop movie moderne se voulant un hommage aux films des années 80/90.

Problème : les hommages de ce type se succèdent, ces temps-ci, et ne sont que rarement réussis. The Heat se range malheureusement dans cette catégorie des échecs inutiles : en lieu et place de personnages et d'acteurs attachants, on a une Sandra Bullock efficace et volontaire, mais dans un personnage déjà vu et revu ; une Melissa McCarthy encore et toujours enfermée dans le sempiternel cliché de la grosse vulgaire, brute de décoffrage, mais qui en fait a bon fond ; et des seconds rôles en carton-pâte ; Un humour particulièrement plat et quelconque, qui ne fonctionne qu'épisodiquement, et se perd totalement dans des scènes interminables ; un rythme paresseux, avec un film qui atteint les deux heures de métrage, sans proposer de scènes d'action mémorables ; et donc, en guise d'originalité, le seul fait d'avoir des femmes dans les rôles principaux.

Autant dire qu'aucun des critères d'une bonne buddy cop comedy n'est réuni ici, tant le film est prévisible, et exactement ce à quoi l'on pouvait s'attendre à la vue de la distribution et de la bande-annonce : une oeuvre regardable mais sans le moindre intérêt intrinsèque. Ça fait peur pour le Ghostbusters à venir...

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #119 : Kite (2014)

Publié le 30 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kite :

Dans un univers dystopien ravagé par la violence et la perversion, Sawa (India Eisley), une jeune adolescente froide et détachée, mène une double vie de tueuse surentraînée. Fille d'un policier qui enquêtait sur un réseau de trafic d'esclaves, Sawa est devenue orpheline à l'âge de douze ans, lorsque ses parents ont été tués par un inconnu. Karl, le partenaire de son père (Samuel L. Jackson) l'a alors recueillie et entraînée, lui fournissant des armes, des pistes, et des drogues capables de lui faire oublier son trauma et son passé. Mais le désir de vengeance de Sawa est trop important, et bientôt, elle décime les rangs des pervers et autres pédophiles pour trouver les assassins de ses parents, avec l'aide d'un mystérieux ami d'enfance (Callan McAuliffe).

L'adaptation d'un anime controversé (car en partie hentai, et du hentai de personnes mineures, qui plus est), passée par de nombreuses mains avant de tomber entre celles d'un réalisateur sud-africain.

Le résultat est particulièrement médiocre, donnant l'impression d'être ultra-stylisé (effets de montage, accélérations, ralentis, jump cuts, rendu visuel très vaporeux, musique électro insipide, ultra-violence gratuite) mais en vérité particulièrement quelconque et terne : le métrage est mal rythmé (voire pas rythmé du tout), la violence est inutile, la post-synchro faiblarde, Eisley est très inégale, Jackson cachetonne, McAuliffe est inexistant, et surtout le script est d'un convenu atterrant, ultra-prévisible, qui tombe dans les travers d'une exploitation fétichiste à la Sucker Punch/Leon/Kick Ass, avec Eisley dans des tenues minimalistes, qui se fait passer à tabac (et passe à tabac) pendant tout le film, tandis que la caméra filme le tout avec une certaine délectation complaisante.

C'est du vu, du revu, et du plus à voir.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #110 : Space Station 76 (2014)

Publié le 17 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Space Station 76 :

Sur une station spatiale aux confins de l'espace, dans les années 1970, la poignée d'occupants de la base peine à coexister, privée des rapports et de la chaleur de la société moderne. Et lorsqu'un nouveau premier officier (Liv Tyler) arrive à bord, elle ne s'entend pas avec le commandant irascible et suicidaire de la station (Patrick Wilson), au coeur brisé par sa rupture récente et secrète avec son petit-ami, qu'elle remplace.

Un pastiche de film de SF des années 70, adapté d'une pièce de théâtre, et qui fait un temps illusion ; malheureusement, il apparaît bien vite que derrière la satire "lol les 70s, lol la musique des 70s et lol la place de la femme dans la société des 70s" gentillette, le film se contente de n'être qu'un portrait de personnages dépressifs et guère sympathiques, à la lisière du soap, et sans la moindre ligne narrative forte.

Pourquoi pas, dans l'absolu, d'autant que la distribution n'est pas désagréable, mais ça tourne un peu à vide, c'est assez prévisible dans son propos, et ça dévoile assez clairement ses origines théâtrales, dans tout ce qu'elles ont de limites et de défauts.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #106 : Everly (2014)

Publié le 13 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Everly :

Après avoir trahi un ponte de la pègre yakuza, Everly (Salma Hayek) est contrainte de défendre un appartement assiégé par une légion de tueurs à gages bien décidés à collecter leur prime pour sa mort...

Un actioner cartoony et décomplexé signé Joe Lynch, sous grosse influence nippone, et qui se résume à un rape-and-revenge totalement irréaliste et improbable, dans lequel Salma dézingue une armée de tueurs à elle toute seule, d'une manière toujours plus sanglante et explosive.

Distrayant à regarder, principalement parce que Salma se donne totalement à son personnage, que la réalisation est inventive, et que le métrage n'est pas trop sérieux, dissimulant les énormes trous logiques de son scénario derrière un aspect comic-book qui permet de faire oublier bien des problèmes de script et de rythme...

... mais au final, c'est assez répétitif, et comme dans tout rape and revenge, le métrage a toujours un certain côté sadique et gratuit à la lisière du torture porn, qui s'avère assez lassant à la longue.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #99 : Vice (2015)

Publié le 2 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Thriller, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Vice :

À l'abri des autorités, le milliardaire Julian Michaels (Bruce Willis) a créé un monde parfait, Vice, immense centre de vacances urbain peuplé d'Artificiels, des simulacres d'humains aux réactions réalistes, avec lesquels les visiteurs fortunés peuvent assouvir légalement toutes leurs pulsions et leurs fantasmes, des plus violents aux plus torrides ; Mais lorsque l'une de ces Artificielles (Ambyr Childers) prend conscience de sa condition et de sa véritable nature, elle tente de s'enfuir, les agents de Michaels à ses trousses. Elle ne peut alors compter que sur l'aide de son véritable créateur (Bryan Greenberg), et sur la curiosité d'un officier de police irritable (Thomas Jane) bien décidé à mettre un terme aux exactions de Michaels et de ses clients...

Un film de sf/anticipation générique au possible et ultra-dérivatif, tant visuellement que conceptuellement ; ce qui serait déjà assez embêtant, mais pas forcément rédhibitoire, si l'action et le rythme étaient au rendez-vous, ou si les acteurs étaient suffisamment charismatiques pour emporter l'adhésion... malheureusement, ce n'est pas le cas ici.

Non seulement le tout est mollasson et peu inspiré, mais en prime, l'interprétation est particulièrement inégale, et très souvent en pilotage automatique (Bruce Willis qui cachetonne, Greenberg qui débite ses dialogues d'un ton monotone, Childers qui n'est guère meilleure, et Thomas Jane qui se traîne sans motivation avec une perruque moche).

Bref, le métrage dans son ensemble n'a pas grand intérêt, et ressemble vraiment à un Blade Runner du pauvre (sans même mentionner les innombrables autres influences du film) qui aurait plutôt dû être évacué en DTV.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #98 : Black Storm (2014)

Publié le 1 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Black Storm (Into The Storm) :

Alors que le lycée de la ville de Silverton se prépare à la remise des diplômes, tous les habitants du petit bourg sont occupés, chacun de leur côté. Mais lorsque de nombreuses tornades destructrices s'abattent, les unes après les autres, sur la commune, c'est la panique générale... sauf pour un groupe de chasseurs de tornades, bien décidés à immortaliser sur pellicule des images inoubliables.

Qu'est-ce qu'on fait lorsque l'on a un script de téléfilm catastrophe digne de SyFy, 50 millions de $ de budget, et absolument aucun talent ? On prend Twister, on le refait avec des effets spéciaux qui parviennent à être plus mauvais (visiblement, n'est pas ILM qui veut, puisque ici, presque toutes les tornades semblent mal intégrées, trop nettes et détaillées par rapport aux images d'ensemble plus floues et naturelles, et que leurs déplacements et autres effets de particules ne sont jamais vraiment convaincants ; idem pour les véhicules et les doublures numériques à la masse aléatoire ; il n'y a guère que le climax du film qui fonctionne un minimum visuellement), avec des personnages encore plus insipides interprétés par des acteurs plus économiques (Richard Armitage, Jeremy Sumpter, Sarah Wayne Callies, Nathan Kress), on filme le tout avec une mise en scène à base de found footage et de camescopes (ce qui n'a aucun intérêt intrinsèque), et on enrobe le tout d'une présentation pseudo-documentaire, avec cartons d'identifiation des protagonistes, etc.

Bref, pour résumer, ce film est un ratage de compétition, plat, générique, cliché, et sans le moindre intéret, si ce n'est (pour le spectateur) celui de se moquer d'un gonzo catastrophe qui n'aurait pas dépareillé entre deux Sharknados et autres Snowmaggeddons.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #95 : Prédestination (2014)

Publié le 27 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Drame, Thriller, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Predestination :

Un agent temporel (Ethan Hawke) se lance dans une ultime mission dans le passé, pour tenter d'arrêter un terroriste qui lui a toujours échappé, avant que celui-ci ne tue des milliers de personnes...

Un long-métrage australien adapté d'une nouvelle de Heinlein, qui ressemble à une version intelligente de Timecop, mais qui, malheureusement, se croit un peu plus malin qu'il ne l'est vraiment.

En effet, en adoptant, dès ses premières minutes, une structure à trous laissant volontairement des zones d'ombre (tant au point de vue scénaristique que dans la réalisation), les réalisateurs/scénaristes incitent immédiatement les spectateurs les plus perspicaces à se poser des questions.

Ce qui s'avère toujours assez dangereux lorsque l'on joue la carte du mystère et des révélations jusqu'à la toute fin du film : il faut en effet une confiance en soi (et en son script) infaillible pour se persuader que le spectateur n'aura pas trois longueurs d'avance sur le déroulement des évènements...

Et malheureusement, c'est exactement ce qui se produit ici. Les rouages de la mise en scène et le script sont trop visibles, attirant justement trop l'attention sur ce qu'ils voudraient laisser dans l'ombre, et il ne faut pas longtemps pour que l'on commence à mettre en place les pièces du puzzle, bien avant que le scénario ne tente de faire passer certaines informations pour des révélations stupéfiantes et imprévisibles.

Néanmoins, malgré cette mécanique ultra-voyante et téléphonée, le métrage s'en sort plutôt bien, principalement parce que l'interprétation est excellente : Hawke assure en timecop au bout du rouleau, et Sarah Snook, si elle ne ressemble jamais vraiment à un homme, même transgender (le maquillage est trop grossier, notamment sur les gros plans, où l'on voit les traits de crayons sur le visage de Snook), livre une prestation exemplaire dans ses diverses incarnations.

On regrettera donc que les ficelles du script soient trop voyantes, d'autant qu'il y aurait probablement là-dedans toute une double lecture psychanalytique passionnante à faire...

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #93 : Diversion (2015)

Publié le 25 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Diversion (Focus) :

Nicky Spurgeon (Will Smith) est un arnaqueur de haut-vol, à la tête d'un gang de pick-pockets installé à la Nouvelle-Orléans pour le Superbowl. Là, il fait la rencontre de Jess (Margot Robbie), une apprentie arnaqueuse, qu'il prend sous son aile, et à qui il apprend toutes ses techniques. Mais après trois ans d'une séparation un peu rude, le couple se retrouve dans des circonstances radicalement différentes, et avec des objectifs diamétralement opposés...

Une semi-comédie romantique dissimulée une façade de film d'arnaque internationale et de manipulation... et c'est bien là le problème.

Les premières 45 minutes sont pourtant sympathiques, avec un Will Smith qui fait découvrir à Margot Robbie l'univers  de l'arnaque et de la programmation neuro-linguistique à la Derren Brown : c'est gentiment prévisible, on a globalement cinq minutes d'avance sur les arnaques du film, mais ce n'est pas trop grave, ça fonctionne bien.

Et puis le film décide alors de freiner des quatre fers, et de progressivement virer à la romance mollassonne et un peu creuse, sur un vague fond d'arnaque qui peine fortement à captiver ; c'est en partie à cause des deux acteurs principaux, à l'alchimie débatable : un Will Smith qui fait la gueule, et une Margot Robbie qui manque vraiment du charisme qu'Hollywood semble lui trouver depuis qu'elle a fait un quasi-full frontal dans Le Loup de Wall Street, et dont le personnage, ici, se fait en plus balader de bout en bout.

Le pire étant que Robbie n'est pas mauvaise actrice, mais elle est très générique, en plus de beaucoup rappeler Jaime Pressly, tant dans sa voix que dans son physique (et comme j'ai été traumatisé par Joy de My Name is Earl, cette ressemblance est très agaçante).

Et puis, bien sûr, le film finit par commettre le pêché cardinal des films d'arnaque : celui de rajouter mensonge sur mensonge, arnaque sur arnaque, de manière toujours plus grosse et improbable, jusqu'à ce que le spectateur finisse par douter constamment de ce qu'il voit et/ou jusqu'à ce que la suspension d'incrédulité s'effondre totalement.

On se retrouve donc avec une moitié de film réussi, d'où un très indulgent

3/6

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Critique éclair : Pilotes en vrac (2015) - iZombie & One Big Happy

Publié le 21 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Sitcom, Comédie, Policier, Fantastique, Thriller, CW, NBC

iZombie 1x01 :

Olivia Moore (Rose McIver), une interne en médecine urgentiste, est victime d'une attaque de zombie, et se réveille mort-vivante ; contrainte de travailler dans une morgue aux côtés de Ravi (Rahul Kohli), et de s'y nourrir des cerveaux des cadavres pour espérer conserver le contrôle sur sa faim insatiable, Liv finit par utiliser ses dons surnaturels - elle est capable d'utiliser les souvenirs, les talents et autres particularités des cerveaux ingérés - pour résoudre des affaires inexpliquées, en se faisant passer pour une médium auprès de l'inspecteur Clive Babineaux (Malcolm Goodwin)...

Je ne connais absolument rien du comic-book original (si ce n'est que Mike Allred a fait ici le générique d'ouverture du show, très réussi), donc ne comptez pas sur moi pour comparez, tout ce que je peux dire, c'est que ce pilote est assez dynamique, et se regarde très facilement, même si j'ai pensé, à plus d'une reprise, à Tru Calling, et que le tout ne casse pas trois pattes à un canard zombie unijambiste.

Ça reste cependant suffisamment léger, relativement amusant, et bien casté pour rester relativement intéressant, malgré son format procédural très très balisé et convenu, et malgré un maquillage de Rose McIver assez moyennement convaincant en live action. Après, reste à voir si Rob Thomas parviendra à garder le show suffisamment enlevé et décalé pour éviter que son côté formulaïque ne devienne trop lourd et répétitif (comme Tru Calling avant que ça ne  décolle)... wait & see...

 

One Big Happy 1x01 :

Lizzy (Elisha Cuthbert) est lesbienne, et vit avec Luke (Nick Zano), son meilleur ami hétéro. Ensemble, ils essaient d'avoir un enfant in vitro, jusqu'à ce que Luke tombe amoureux de Prudence (Kelly Brook), une Anglaise totalement libérée, et se fiance avec elle. Et comme Lizzy apprend qu'elle est enceinte, le trio finit par former alors une famille recomposée aux rapports pas toujours faciles...

Hilarity Ensues.... ou pas, en fait, puisque cette sitcom NBC produite par Ellen DeGeneres est affreusement laborieuse et quelconque, avec des rires enregistrés envahissants, de l'humour pas drôle, des acteurs en surjeu complet, un Zano totalement insipide, et une Brook qui se met à poil dès les cinq premières minutes. Whouhou. Ce show ne va pas faire long feu.

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