Jeune lycéen séduisant, sportif, et passionné de sciences, David (Jonny Weston) a pour rêve d'entre au MIT. Pour décrocher cette place, il a besoin d'un projet hors-norme, et il fouille donc dans les archives de son père, où il découvre des plans pour une machine à voyager dans le temps. Avec ses amis, et sa soeur, David va alors construire la machine en question, et exploiter ses pouvoirs pour son profit personnel... ce qui n'est pas sans conséquences.
Généralement, il est impossible pour moi de détester un film de voyage temporel, tant le concept en lui-même est suffisamment fort pour rendre le plus mauvais métrage supportable. Mais là... on n'est pas passé loin du rejet pur et simple.
La faute à un métrage au format found-footage particulièrement inutile, implausible, et agaçant (surtout vers la fin, lorsque la caméra est abimée, et que l'image est blindée de faux parasites numériques), qui met en scène un protagoniste peu attachant (le personnage ne pense qu'à lui de bout en bout), dans un récit balisé et dérivatif qui est particulièrement mal rythmé.
En fait, c'est bien simple, rien que le premier quart d'heure de mise en place semble en durer le triple, et lorsqu'ensuite les protagonistes commencent à remonter le temps pour jouer au loto, faire la fête, triompher en classe, ou assister à un concert, c'est rapidement l'encéphalogramme plat chez le spectateur.
Bref, un film mou, agaçant, à la logique interne et à la continuité bancales (les cercles concentriques sur le tableau noir ne sont pas identiques au sein d'une même scène, par exemple), et qui tente de faire une version "pour les nuls et pour les jeunes" de nombreux autres films de sf bien plus réussis, rigoureux et intéressants.
1.5/6
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