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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #119 : Kite (2014)

Publié le 30 Avril 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kite :

Dans un univers dystopien ravagé par la violence et la perversion, Sawa (India Eisley), une jeune adolescente froide et détachée, mène une double vie de tueuse surentraînée. Fille d'un policier qui enquêtait sur un réseau de trafic d'esclaves, Sawa est devenue orpheline à l'âge de douze ans, lorsque ses parents ont été tués par un inconnu. Karl, le partenaire de son père (Samuel L. Jackson) l'a alors recueillie et entraînée, lui fournissant des armes, des pistes, et des drogues capables de lui faire oublier son trauma et son passé. Mais le désir de vengeance de Sawa est trop important, et bientôt, elle décime les rangs des pervers et autres pédophiles pour trouver les assassins de ses parents, avec l'aide d'un mystérieux ami d'enfance (Callan McAuliffe).

L'adaptation d'un anime controversé (car en partie hentai, et du hentai de personnes mineures, qui plus est), passée par de nombreuses mains avant de tomber entre celles d'un réalisateur sud-africain.

Le résultat est particulièrement médiocre, donnant l'impression d'être ultra-stylisé (effets de montage, accélérations, ralentis, jump cuts, rendu visuel très vaporeux, musique électro insipide, ultra-violence gratuite) mais en vérité particulièrement quelconque et terne : le métrage est mal rythmé (voire pas rythmé du tout), la violence est inutile, la post-synchro faiblarde, Eisley est très inégale, Jackson cachetonne, McAuliffe est inexistant, et surtout le script est d'un convenu atterrant, ultra-prévisible, qui tombe dans les travers d'une exploitation fétichiste à la Sucker Punch/Leon/Kick Ass, avec Eisley dans des tenues minimalistes, qui se fait passer à tabac (et passe à tabac) pendant tout le film, tandis que la caméra filme le tout avec une certaine délectation complaisante.

C'est du vu, du revu, et du plus à voir.

1.5/6

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