Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Christmas Yulefest 2014 - 84 - Trilogie Donna VanLiere : Les Souliers de Noël, Le Miracle du Coeur & De l'Espoir pour Noël

Publié le 11 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Christmas, Noël, CBS, Lifetime, Drame, Romance

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Les Souliers de Noël (The Christmas Shoes) :

À l'approche de Noël, Maggie Andrews (Kimberly Williams-Paisley), professeur de musique au coeur défaillant, est contrainte de confier son poste à Kate Layton (Maria DelMar), l'épouse de Robert (Rob Lowe), un avocat carriériste dont le couple bat de l'aile.

Mais Robert n'apprécie guère cette idée, et entre les disputes et la mort de sa mère, l'avocat caractériel commence à perdre pied. Jusqu'au soir de Noël, lorsque, au bout du rouleau, il croise le chemin du fils de Maggie, désespéré par l'état critique de sa mère : Nathan (Max Morrow) tente d'acheter des chaussures pour faire plaisir à sa mère, mais il n'a pas l'argent nécessaire. Robert décide alors de l'aider...

Un téléfilm mélodramatique diffusé sur CBS en 2002, et qui, à l'origine, est adapté d'une chanson déprimante de NewSong, un groupe chrétien. Succès inattendu des fêtes 2000, la chanson est aussitôt adaptée en roman par Donna VanLiere, et en téléfilm par CBS : sans surprise, le tout est particulièrement larmoyant et déprimant, mais minimise les sous-entendus religieux un peu agaçants inhérents à la chanson (qui souffre de cet égocentrisme assez récurrent dans la religion made in America : "Dieu est là pour m'aider, Dieu est là pour m'envoyer un signe, parce que je crois plus en lui que les autres, et que j'ai une relation privilégiée avec lui, Dieu est grand, et s'il m'arrive de bonnes choses pendant que les autres souffrent, c'est que Dieu existe et qu'il a un oeil sur moi.").

Bref... ce téléfilm tire très fort (trop fort, en fait) sur les cordes sensibles, joue à fond la carte des caractérisations caricaturales, des traits forcés, et des clichés mélodramatiques (la mère qui meure, l'autre mère qui meure, l'enfant miséreux, l'opposition "famille pauvre mais heureuse, travailleuse et artistique/famille plus riche, mais carriériste, intellectuelle, et en crise"), et repose sur un postulat de départ tellement larmoyant et forcé qu'il en devient contre-productif.

Surtout quand arrive la chanson en question, illustrant une course au ralenti du gamin sous la neige, avec ses chaussures moches sous le bras...

2/6 (parce que c'est globalement tout de même compétent dans l'interprétation et la mise en images)

Le Miracle du Coeur (The Christmas Blessing) :

Désormais adulte après les évènements du film précédent, et devenu un médecin urgentiste las de sa carrière actuelle, Nathan Andrews (Neil Patrick Harris) rentre chez son père pour les vacances de Noël ; là, il tombe amoureux de Meghan (Rebecca Gayheart), une institutrice au foie défaillant, et s'attache à l'un de ses élèves, Charlie (Angus T. Jones), orphelin de mère et malade du coeur. Mais alors qu'approche Noël, la santé de Meghan et de Charlie se dégrade soudainement...

La suite "directe" du téléfilm précédent, à nouveau diffusée sur CBS, et bénéficiant à nouveau d'une adaptation de Donna VanLiere, ainsi que d'un accompagnement musical de NewSong.

La continuité relativement réussie (Rob Lowe, les chaussures, la casquette, certains personnages, les flashbacks) n'est pas désagréable, mais comme dans Les Souliers de Noël, le tout souffre d'un trait tellement forcé et caricatural que ça enlève beaucoup d'intérêt au récit.

Les clichés abondent en effet jusqu'à l'overdose : le père du gamin est veuf, dépressif, alcoolique, menteur et voleur ; le gamin est mourant et en surpoids ; la petite amie est malade et un peu autoritaire ; le héros est déprimé par sa carrière et son éducation, et préfèrerait retrouver une vie de mécano auprès de son père, dont il veut racheter la maison ; le père n'arrive plus à gérer sa vie sans sa femme, et veut tout plaquer... etc, etc, etc.

Et comme en plus le déroulement de l'intrigue est particulièrement téléphoné (on voit venir les dernières minutes très très loin en amont, que ce soit sur le front des maladies "croisées" et de leurs conséquences, que sur celui de l'avenir des personnages et des maisons...), voilà encore un métrage qui peine à convaincre, malgré des qualités équivalentes à celles du premier opus (interprétation, réalisation, etc), et un héros plus attachant que les personnages du film original.

Par contre, -0.25 d'office pour avoir NewSong et Blake Shelton qui se pointent en fin de film pour enchaîner deux chansons countrys insipides sur une scène devant les acteurs...

2/6

De l'Espoir pour Noël (The Christmas Hope) :

Patty Addison (Madeleine Stowe) a perdu son fils aux urgences où officie Nathan Andrews (Ian Ziering) ; depuis, elle se consacre à sa carrière de travailleuse sociale, préférant travailler plutôt que de faire face à sa vie de couple en perdition avec Mark (James Remar) qui, de son côté, tente d'aider le fils d'un ami. Un jour, cependant, à l'approche de Noël, Mark et Patty doivent accueillir une fillette orpheline : c'est là le déclic qui remet leur vie en place, et relie la destinée des divers personnages de la saga.

Troisième et dernier épisode de la série des Christmas Shoes, cette fois-ci diffusé sur Lifetime, et immédiatement, même si ça fonctionne sur le même principe global, on sent le changement d'orientation, Lifetime n'ayant pas les mêmes réserves que CBS sur tout ce qui touche à la religion.

Pour être franc, j'ai manqué de m'endormir devant cet épisode : la photographie est terne, le rythme anémique, les personnages ne sont jamais vraiment intéressants, et Ian Zering parvient à rendre insipide le personnage interprété par NPH dans le volet précédent.

Pire, le tout n'est que très faiblement relié aux deux autres épisodes (problème de droits, certainement), et donc n'a finalement pas grand intérêt, puisque, dépourvu de cette continuité, le récit n'est qu'une trame basique et générique, qui joue elle aussi beaucoup trop sur la corde sensible.

Bref, autant les deux précédents étaient médiocres, mais gardaient un niveau similaire, tant en intérêt qu'en qualité, autant là... zzzzz.

1/6

 

Voilà, c'en est fini de la Yulefest 2014, en espérant que vous aurez tous passé de bonnes fêtes, et vu plein de bons films. Les Téléphages Anonymes partent en vacances jusqu'à début février, mais ils reviendront avec leur rubrique habituelle : Un film, un jour... (ou presque) !

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 80 - The Man In The Santa Claus Suit (1979), Esprit de Famille (2005) & Le Médaillon de Noël (2014)

Publié le 9 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, NBC, Comédie, Drame, Hallmark

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

The Man in The Santa Claus Suit :

À New-York, le mystérieux propriétaire d'un magasin de costumes (Fred Astaire) loue un costume de Père Noël à trois hommes différents : Bob (Gary Burghoff), un professeur de mathématiques timide follement amoureux de Polly (Tara Buckman), déjà fiancée à quelqu'un d'autre ; Stan (John Byner), un ancien maître d'hôtel désormais sans domicile fixe, et qui tente de fuir la pègre ; et Gil (Bert Convy), un politicien, auteur de discours dépassé par son métier, et qui rend visite à son épouse et son fils, dont il est séparé. Grâce à l'influence magique du costume et de son propriétaire, la vie des trois hommes va soudain changer pour le meilleur...

Un téléfilm américain diffusé sur NBC en 1979, et qui est l'occasion pour un Fred Astaire vieillissant de tenir là son(ses) ultime(s) rôle(s) tv, de chanter en chevrotant un peu la chanson-titre, et de s'amuser dans la peau de ce bienfaiteur magique dont l'identité ne sera une surprise pour personne.

Le tout se regarde assez facilement, malgré un intérêt variable en fonction des protagonistes suivis, qui ont droit à des traitements assez différents, du plus sobre au plus improbable et caricatural : on n'échappe pas à des moments issus de leur époque (le disco, la modèle qui n'aspire qu'à une chose dans la vie : se marier), mais bon, le métrage a bon fond, c'est gentillet, et tout est bien qui finit bien, ce qui est finalement bien naturel pour un téléfilm de ce genre (et de cette époque).

3.25/6

Esprit de Famille (The Family Stone) :

Contrairement au reste de sa famille, Everett Stone (Dermot Mulroney) est un businessman sérieux et consciencieux ; pour Noël, il a décidé de présenter sa petite amie (et future fiancée) Meredith Morton (Sarah Jessica Parker) à ses proches. Mais dès leur arrivée, c'est le choc : coincée et conservatrice, Meredith est au centre de toutes les critiques de la part de la famille Stone, bohème, artiste, excentrique et ultra-libérale. Et quand Meredith demande à sa soeur Julie (Claire Danes) de la rejoindre pour l'aider, rien ne va plus...

Aouch. Si ce métrage avait eu une distribution moins prestigieuse, alors il aurait tout à fait été à sa place sur Lifetime ou Hallmark, et aurait été victime d'une critique lapidaire.

Tous les clichés sont là, et plus encore, puisque le problème principal de cette comédie, c'est que tous les personnages sont des caricatures ambulantes, jamais développées, qui n'existent que pour être placées dans des situations caricaturales et forcées. On a ainsi la mère cancéreuse ; le père calme et posé ; la soeur sarcastique ; la soeur enceinte ; le frère dragueur ; le frère sérieux ; le frère gay ; le petit-ami noir et gay ; l'héroïne réactionnaire, coincée et conservatrice ; sa soeur cool et compréhensive... etc, etc, etc. Autant de personnages-fonctions pouvant être décrits en deux ou trois mots chacun, et qui n'en bougeront pas du reste du film (pire : certains, comme l'afroaméricain gay, ne servent qu'à remplir un quota, et à dire deux phrases et demi de dialogues sur toute la durée du métrage).

On se retrouve ainsi à regarder ces protagonistes insipides (Sarah Jessica Parker fait du SJP, Mulroney est inexistant) interagir avec des protagonistes irritants (toute la famille Stone, supposément ultra-libérale et ouverte d'esprit, se comporte dès la première scène comme les pires hôtes qui soient avec leur invitée) dans des scènes gentiment surjouées (surtout SJP), et on ne peut que se dire qu'ils mériteraient tous des baffes.

Et quand Claire Danes entre en jeu, ça ne fait qu'empirer, d'autant que le réalisateur/scénariste tente de nous convaincre que SJP et Danes sont toutes les deux suffisamment attirantes pour qu'on tombe éperdûment amoureux d'elles au premier regard... car oui, en plus d'être antipathiques, voilà que ces personnages tombent amoureux les uns des autres : Mulroney de sa futur belle-soeur, SJP de son futur beau-frère ! Pourquoi ? Parce que visiblement, ces personnages n'étaient pas déjà assez horripilants, il fallait clairement en rajouter une couche !

Pfiou... et puis, cerise sur le gâteau, on nous achève avec un flash-forward final, dans lequel... oui, la mère est morte ! Une mort à Noël, le cliché typique de toutes les rom-coms américaines de type Lifetime ! Combo ultime !!

*soupir*

1/6 (pour la musique de Giacchino, et pour Rachel McAdams, toujours adorable, même dans un rôle imbuvable)

Le Médaillon de Noël (The Christmas Secret) :

À l'approche de Noël, la vie de Christine Eisley (Bethany Joy Lenz) se complique de jour en jour : elle perd son travail, reçoit un avis d'expulsion, subit le harcèlement de son ex-mari qui veut récupérer la garde de leurs enfants, et perd le médaillon fétiche qui lui porte chance. Heureusement, le retour en ville de Jason (John Reardon), le petit-fils d'un commerçant local, va déclencher une suite d'événements qui vont permettre à Christine de redécouvrir l'enchantement de la magie de Noël... 

Un téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Donna Van Liere (déjà à l'origine de Les Souliers de Noël, 2002 ; de Le Miracle du Coeur, 2005 ; et de De l'Espoir pour Noël, 2009 - trois mélodrames peu engageants et forcés, mais qui partagent un même sens du toutéliage global, cf ), et qui est typique du genre, avec son triangle amoureux entre l'ex détestable, et le futur petit-ami citadin et carriériste qui redécouvre la "small town life" et le bonheur... mais étrangement, ici, ça ne fonctionne pas trop mal.

La distribution est sympathique (les deux enfants sont assez naturels et attachants), le toutéliage global est prévisible, mais efficace, et le tout se regarde assez facilement, sans moment déplorable (hormis les réactions de l'ex, assez caricaturales). Il y a eu bien pire cette année, donc...

3.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 78 - Nils et les Oies Sauvages (2011) & Le Baron de Münchausen (2012)

Publié le 8 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Suède, Allemagne, Jeunesse, Fantastique, Aventure

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Nils et les Oies Sauvages (Nils Holgerssons Wunderbare Reise) :

À 13 ans, le jeune Nils Holgersson (Justus Kammerer) est un adolescent turbulent et impatient, las de travailler à la ferme de ses parents. Un jour, alors qu'il cumule les bétises, laisse un renard tuer l'une des oies familiales, et détruit une clôture avec un tracteur, il est maudit par un lutin agacé : Nils se retrouve miniaturisé, capable de parler aux animaux et bientôt, le voilà embarqué à dos d'oie jusqu'en Finlande, pour un véritable voyage initiatique qui le changera à jamais....

Version dvd français d'une mini-série pour enfant de près de quatre heures, co-produite par l'Allemagne et la Suède, et adaptant le récit de Selma Lagerlöf.

Et qui dit "version dvd français", dit VF, et mini-série raccourcie à moins de 90 minutes... d'où un récit décousu, bordélique, blindé de coupes abruptes et de transitions improbables, qui rendent le tout gentiment incompréhensible et/ou niais, et ne satisfera que les plus jeunes, amusés par les animaux qui parlent et par des effets visuels pourtant assez moyens.

Un vrai travail de boucherie qui ne donne qu'une envie : se replonger dans les livres, avant de mettre la main sur la mini-série complète, pour comparer.

2/6

Le Baron de Münchausen (Baron Münchausen) :

Un peu fatigué, le Baron de Münchausen (Jan Josef Liefers) raconte histoires improbables après histoires improbables dans les auberges et autres tavernes. Un soir, cependant, la petite Frida (Isabelle & Helen Ottman) vient à sa rencontre pour lui annoncer qu'elle est sa fille ; dubitatif, le Baron ne la croit pas, mais de fil en aiguille, il finit par partir à l'aventure avec la fillette...

Un téléfilm allemand en deux parties, pour près de trois heures de métrage, diffusées sur Das Erste. Je l'ai probablement déjà dit en ces pages, je suis grand fan du Les Aventures du Baron de Münchausen de Terry Gilliam, que je considère comme un film festif par excellence, et comme l'un des chefs d'oeuvre maudits du réalisateur.

Et là, le problème principal de ce téléfilm, c'est qu'il met trois heures pour raconter, avec moins de budget, moins de talent, moins de rythme, moins d'inventivité et moins de panache, exactement la même chose que le Gilliam. Oui, je sais, "c'est normal, vu que les deux métrages sont inspirés des mêmes récits originaux"... mais la moindre des choses serait tout même d'essayer de se démarquer au maximum de l'adaptation la plus mémorable.

Or là, avec son Münchausen (joué comme un Jack Sparrow du pauvre par un acteur ressemblant à un croisement entre Alexandre Astier et Robert Downey Junior) accompagné par une fillette, on retrouve vraiment les mêmes scènes, les mêmes interactions, etc. On s'ennuie donc assez rapidement, puisque cette adaptation rappelle constamment un autre film qualitativement supérieur, enrobant le tout d'un meublage conséquent, d'un rythme laborieux, de cascades approximatives, et d'une illustration musicale qui lorgne très fortement sur, justement, les Pirates des Caraïbes de Zimmer.

Cela dit, la production et les acteurs font tout de même des efforts, donc tout n'est pas négatif... mais ça reste très très en deça du Terry Gilliam.

2.5/6

commentaires

Catch Review : TNA Impact (07/01/2015)

Publié le 8 Janvier 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ça y est, après un mois et demi de hiatus, et de hype croissante grâce à un nouveau network visiblement décidé à promouvoir la compagnie au maximum, la TNA débarque sur Destination America, et l'internet est sur le pied de guerre :

- Grosse intro filmée, qui dégénère en grosse baston générale dans la rue, qui se poursuit dans l'arène ; Kurt Angle se pointe, annonce des matches de championnat dans tous les sens, MVP vient le troller, et Kurt annonce qu'il reprend du service, pour un street fight contre MVP. Un début de show bien nerveux, et avec une bonne ambiance.

- Josh Matthews >>>>> Mike Tenay.

- MVP vs Kurt, Street Fight. Finalement pas tant un Street Fight qu'un match classique dans le ring, intéressant parce que MVP tente de placer des prises de soumission ça et là ; sinon, ras.

- MVP engueule Kenny King.

- EC3 vient annoncer qu'il est là pour raser le crâne de Spud.

- Tenay explique ce que va être Impact Unlocked, avec des interviews exclusives, des stats, des opinions, etc.

- Storm explique qu'il en a marre de jouer le jeu pour la compagnie, et que la Révolution est là pour changer la donne.

- Storm & Abyss vs Wolves, Tag Titles. Les Hardys s'incrustent en pré-match. Grosse énergie des Wolves, et match sympa, malgré une toute fin un peu brouillonne.

- MVP passe un savon à Lashley, qui en a assez.

- JB interrompu par EC3, qui trolle le public, et par Tyrus, qui amène un Spud explosé. EC3 décide alors de raser le crâne de JB, sous les sifflets du public.

- MVP & King complotent backstage, et MVP a une idée en tête.

- Récap de l'histoire de la X-Div.

- Low-Ki vs Austin Aries, X-Div title. Très bon match d'X-Div.

- KO Battle Royale. Retour ultra-populaire de Robbie après son parcours durant l'Amazing Race, et un Battle Royale bordélique pour la ceinture qui voit le retour surprise (et inconséquent) de Brooke, ainsi que celui, inattendu, de Kong. Ça fait plaisir.

- Lashley vs Roode, HW Title. Main event très solide, et finish en queue de poisson, avec un triple heel turn (?) de Joe, Low-Ki et d'EY, qui semble être là en solo, et agacé de s'être fait kickbanner de la course au titre par toutes ces conneries.


Un retour d'Impact assez chargé en news en tous genres. Pour l'instant, je suis un peu mitigé sur la fin du show, qui étrangement est logique - EY a été éclipsé depuis son règne de l'année dernière, et MVP a toujours été proche de Ki et Joe, au point que ses tweets cryptiques de cette semaine (qui téléphonaient pourtant le heel turn des deux hommes) paraissaient innocents et IRL, mais quelque chose me dérange dans l'exécution. J'aurais probablement préféré qu'ils gardent tout ça pour après le match, ou pour la semaine prochaine, et que cette semaine, ils choisissent de bétonner leur show avec un match sans interruption. M'enfin bon, on ne peut pas tout avoir. J'espère qu'ils ont gardé des surprises sous le coude pour les shows à venir.

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 74 - Le Quatrième Roi Mage (1985)

Publié le 6 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Drame, Religion

Noël est passé, les Rois sont arrivés, et l'heure est venue pour la Christmas Yulefest de tirer sa révérence sur le blog des Téléphages Anonymes, et de mettre un terme à ce marathon de cinéma festif qui s'est tenu pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Quatrième Roi Mage (The Fourth Wise Man) :

Artaban (Martin Sheen), un jeune Mage, a l'intention de suivre l'Étoile du Berger en compagnie des trois autres Rois Mages, jusqu'au lieu de naissance du futur Messie. Avec lui, il emporte trois perles pour l'enfant, mais après s'être perdu en chemin, voilà qu'il arrive trop tard pour s'acquitter de sa mission. Commençent ainsi des années d'errance à la recherche de Jesus, dans une quête tant physique que spirituelle pour ce pauvre Artaban et son esclave...

Un téléfilm diffusé en syndication en 1985, scripté par Tom "trois tonnes de shows tv" Fontana, et qui adapte très librement une nouvelle de 1895.

Ça a assez bon fond, et le concept est intéressant, mais malheureusement le budget ultra-limité (les mattes paintings sont ultra-fauchés et voyants) et la distribution (difficile de prendre Martin Sheen et Alan Arkin au sérieux, pour des raisons différentes : Sheen est bon, mais c'est Martin Sheen, et il est impossible de ne pas se remémorer ses autres rôles ; Arkin, lui, est médiocre dans son rôle, et ne semble pas y croire) n'aident pas à s'immerger dans l'histoire.

Déjà que la durée de 70 minutes donne lieu à un récit un peu précipité et bancal... m'enfin pour ce que c'est ça va encore, et la fin parvient à être assez touchante.

3/6

 

Contrairement à ce qui était initialement prévu, la Yulefest 2014 va jouer les prolongations jusqu'à la fin de la semaine. Rendez-vous donc demain pour le Bonus Round de ce marathon cinématographique festif !

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 72 - De Retour Vers Noël (2014)

Publié le 5 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ION

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

De Retour Vers Noël (Back To Christmas / Correcting Christmas) :

Un an après s'être séparée de son compagnon Cameron (Michael Muhney), Allie (Kelly Overton) passe les fêtes de Noël seule et déprimée. Elle croise alors le chemin de Ginny (Jennifer Elise Cox), une femme étrange qui lui accorde un voeu : Allie peut retourner dans le passé pour revivre ce Noël désastreux, et tenter de réparer son erreur...

Une bonne surprise ION, écrite par la scénariste du non-moins sympathique Le Noël où tout a changé (2013), qui d'ailleurs avait déjà un postulat de départ assez similaire : une jeune femme qui a un rapport problématique avec Noël, et qui a la chance de remonter le temps pour tenter de changer son passé.

Pas de grande surprise sur le front du script et de ses idées, donc : il y a le fiancé intello, jaloux et carriériste qui fait passer sa carrière avant le reste ; l'ami d'enfance sympathique, tendre et attentionné, qui en plus travaille de ses mains (!) ; la famille un peu excentrique ; l'ange gardien... mais là où ce téléfilm fonctionne, c'est dans l'énergie globale du projet.

La réalisation et le montage sont assez dynamiques, les dialogues pétillent, et si Kelly Overton manque un peu de présence et de charisme, cela permet de mettre en avant l'excellent travail de casting effectué sur les personnages secondaires (la famille, l'ange gardien et les serveurs totalement décalés). On croit à cette famille, à leurs rapports décontractés et naturels, et ça permet de faire fonctionner toute cette histoire finalement pourtant assez convenue et basique.

Pour résumer, rien d'exceptionnel ou de particulièrement original, mais l'énergie du tout est assez rafraîchissante en comparaison de tous les autres téléfilms de Noël, souvent en pilotage automatique. Je crois que je vais garder un oeil sur cette scénariste, à l'avenir.

3.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 70 - The Secret Santa (2014)

Publié le 4 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Documentaire, TLC, Found Footage, Fantastique, Romance, Comédie

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

The Secret Santa :

À Phoenix, une journaliste (Maura Kidwell) mène l'enquête sur une série de phénomènes inexpliqués liés à un certain Lucas A. Nast, et aux fêtes de Noël...

Quand TLC (en théorie, "The Learning Channel" ; dans les faits, de la télé réalité à gogo) décide de se mettre aux films de Noël, ça donne une approche amusante du sujet : le found footage/mockumentaire. Amusante, oui, mais aussi problématique, puisqu'au final, cette forme affaiblit considérablement le script, lui-même déjà trop classique.

Parce que le film ne fonctionne jamais vraiment sur le plan du pseudo-réalisme : outre le fait que l'actrice principale soit familière aux spectateurs avisés, la forme est trop médiocre pour être crédible. Les personnages sont clairement interprétés par des acteurs (qui sont tous trop beaux, trop bien maquillés, trop parfaits, etc), les plans et les angles de caméras sont clairement peu naturels (les éclairages sont à la fois trop professionnels pour être crédibles, et trop fauchés pour vraiment convaincre), les reconstitutions sont bancales, etc...

Et sur le fond, problème aussi, puisque tout est affreusement prévisible et téléphoné, tant sur le plan de la romance que de l'anagramme qui sert de révélation finale. Restent alors quelques moments efficaces et réussis (généralement les vidéos d'"ovnis", comme celle du traîneau dans le ciel filmé par un passager d'avion), et une interprétation globalement honorable... mais c'est peu, et au final, le tout reste un mockumentaire/found footage trop long pour son propre bien, et qui n'a de véritable intérêt que d'éviter le genre "horreur", et d'avoir très bon fond.

Et c'est précisément pour ça que, visiblement, ça a marché aux USA, puisque la critique du téléfilm par Variety se paie plus de 200 commentaires de gens outrés traitant le journaliste de tous les noms, etc, parce qu'il a osé expliquer que le film était bidon (ce qui est pourtant évident dès la première minute), et qu'il ne s'est pas forcément montré indulgent avec le programme.

Mais bon, voilà, le placement du métrage au sein d'une série de documentaires de la chaîne a suffi pour convaincre le grand public américain, qui y a cru et/ou qui voulait y croire, croire à la magie de Noël, de Dieu, de Jesus, des miracles, et à la survie de leur âme d'enfant (littéralement : c'est exactement le contenu d'un paquet de commentaires visibles sur le web).

2.75/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 69 - 1001 nuits (2/7) : Sinbad et le Minotaure (2011) & Le Fils de Sinbad (1955)

Publié le 4 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Comédie, Action, Aventure, Fantastique, Télévision, SyFy

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sinbad et le Minotaure (Sinbad and the Minotaur) :

Sinbad (Manu Bennett), son bras-droit Karim (Pacharo Mzembe), son équipage, et Tara, l'ex-esclave en fuite (Holly Brisley), partent à l'aventure en Crète, à la recherche du trésor du Roi Minos, enfoui au coeur du Labyrinthe. Sur leurs traces, les troupes du maléfique sorcier Al Jibbar, menées par Seif (Jared Robinsen), un cannibale meurtrier visiblement immortel...

Une production Syfy tournée en Australie, et qui mélange allègrement mythologie grecque (le Colosse de Rhodes, Minos, le Minotaure...) avec Sinbad, les 1001 nuits, etc, le tout avec un budget forcément ultra-limité.

Donc, sans surprise, l'interprétation est très limite (Manu Bennett - et son look moderne - est loin d'être convaincant ou charismatique ; Steven Grives est en mode cabotinage absolu, comme il l'était déjà dans Roar ou Beastmaster ; les filles ne sont guère meilleures ; et pour faire simple, tout le monde joue très approximativement), les effets spéciaux sont médiocres au possible, et ça n'a aucun souffle épique puisque c'est un gros gloubiboulga de mythes et légendes diverses (les possédés cornus = facepalm instantané), d'accents internationaux incohérents, de costumes et maquillages tendant vers le cosplay, de musique synthétique fauchée, de dialogues bancals... et d'une réalisation peu inspirée, qui peine à mettre en scène le moindre combat de manière crédible, et place même çà et là un micro-zoom numérique ridicule.

À vrai dire, ce téléfilm est qualitativement du niveau (voire en-dessous) d'un épisode d'Hercule, mais sans l'humour, sans la décontraction, et sans le charme d'une distribution ne se prenant jamais au sérieux, ni n'ayant aucune prétention.

Ici, tout est mortellement sérieux, surjoué, fauché, et comme en prime, en lieu et place du minotaure du titre, on a droit à un taureau maléfique géant en images de synthèse moches, qui est vaincu, sans grandes difficultés et à plusieurs reprises, par Sinbad... il y a vraiment de quoi pousser un profond soupir de lassitude et de désespoir.

1/6

Le Fils de Sinbad (Son of Sinbad) :

Le califat de Baghdad est en danger, menacé par Tamerlane, un dangereux envahisseur étranger : pour reprendre l'avantage, le calife se tourne vers un inventeur qui prétend connaître le secret du Feu Grec, gardé en mémoire sous hypnose par sa fille Kristina (Mari Blanchard). Mais bien vite, l'inventeur est assassiné, et sa fille enlevée. Alors qu'ils viennent d'être capturés par le calife pour avoir pénétré dans le harem de ce dernier, Sinbad (Dale Robertson) et son meilleur ami Omar (Vincent Price) sont alors libérés, et, avec l'aide des 40 voleuses, ils doivent sauver Kristina et son secret, avant qu'ils ne tombent en de mauvaises mains...

Un pastiche amusant des 1001 Nuits made in RKO, avec un Sinbad dragueur impénitent qui séduit tout ce qui bouge, un Vincent Price sarcastique et moqueur en sidekick, et des filles. Plein de filles. Partout. En tenues minimalistes.

Guère surprenant, à vrai dire, puisque apparemment, le métrage était un peu un gigantesque who's who des conquêtes passées, présentes et futures de Howard Hughes, par ailleurs producteur du film.

On se retrouve donc avec de jolies filles dans les quatre coins de l'écran, des morceaux de danse un peu envahissants (même s'il est amusant de découvrir la première scène de Pole Dance de l'histoire du cinéma), et un script qui fait la part belle aux escapades amoureuses du héros.

Le tout reste néanmoins amusant à suivre, puisque pas du tout sérieux, et la grande bataille finale entre Sinbad, les 40 voleuses (forcément !) et les troupes de Tamerlane est assez réussie.

3.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 67 - Le Miracle de Noël (2013)

Publié le 3 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Télévision, UpTV, Religion

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Miracle de Noël (A Christmas Tree Miracle) :

Obnubilée par le matérialisme des fêtes de fin d'année, et par son train de vie luxueux (voitures, écoles privées, voyages, maisons), la famille George a perdu le vrai sens de Noël. Mais lorsque le père de famille (Kevin Sizemore) est renvoyé juste avant Noël, c'est la panique : refusant de délaisser le train de vie qui était le leur, les George finissent à la rue, et n'ont d'autre choix que de trouver refuge chez un éleveur d'arbres de Noël accueillant, veuf et excentrique. C'est là qu'ils vont devoir reprendre contact avec la réalité économique du monde, et qu'ils vont réapprendre le véritable sens du mot "Noël".

Un direct-to-dvd de 2013 récemment diffusé sur UpTV, et qui est particulièrement frustrant.

En effet, pour un petit budget, le métrage a des qualités : les intentions du récit, si elles sont évidentes (le message de charité chrétienne, bien que sans prosélytisme ou référence à Dieu, est très clair), sont toujours bonnes, et certains des acteurs s'avèrent plutôt bons dans leurs rôles respectifs (les parents, le vieux, la petite fille)... mais malheureusement, tout le reste de la production trahit clairement l'amateurisme de la production, et son absence de budget.

Dès le début, on a l'impression furieuse d'un film recadré à la va-vite : les images sont mal centrées, les axes ne sont pas pertinents, l'éclairage est faiblard, et les autres aspects de la production ne suivent pas plus. La post-synchro, notamment, est plus qu'évidente, et lorsque l'on aborde le problème de l'écriture... et bien disons qu'un film qui passe ses 50 premières minutes à te montrer la gloire et la déchéance d'une famille fortunée et antipathique, c'est loin d'être très captivant.

Tous les personnages sont en effet tellement caricaturaux et criards  que le tout devient rapidement un calvaire... jusqu'à ce qu'arrive le vieil excentrique. Le film commence alors enfin (à peu près une heure après son début ^^), mais soudain, on nous balance un antagoniste tout aussi caricatural que les personnages adolescents, le papy passe l'arme à gauche à vingt minutes de la fin, et le tout se conclue alors de la manière la plus prévisible possible.

Alors pourquoi est-ce si frustrant ? Parce qu'avec un budget plus important et/ou une équipe plus professionnelle derrière la caméra, ça aurait probablement pu jouer dans la ligue du dessus, aka Hallmark ou Lifetime. En l'état, ça reste fauché, amateur, et clairement victime de ses failles techniques, malgré ses jolies intentions.

2.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 66 - Un Ex-Mari en Cadeau (2014)

Publié le 2 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Ex-Mari en Cadeau (Merry Ex-Mas) :

Jessie Rogers (Dean Cain), le directeur d'une compagnie de sécurité privée, est surpris en position compromettante avec sa cliente, une rock star allumeuse ; aussitôt, son épouse Noelle (Kristy Swanson) demande le divorce, malgré les proclamations d'innocence de Jessie. Ce dernier n'a plus qu'une chance : reconquérir sa belle, alors que toute la famille et leurs amis sont pris au piège par un blizzard envahissant...

Un nouveau téléfilm IonTV = un nouveau navet de compétition, avec ici un métrage non-sensique, avec des acteurs en roue libre, un scénario aussi inexistant que le budget (mais vraiment, on se demande si le tout n'a pas été improvisé entre potes, tant ça part dans toutes les directions sans la moindre raison, et tant les visages familiers viennent cachetonner les uns après les autres), des personnages tous caricaturaux et antipathiques, du slapstick débile, et des effets spéciaux affreux.

Les 87 minutes en paraissent le triple, et le seul moyen de supporter le tout est certainement d'être dans le même état que l'équipe technique lors de la production (et post-production : les doublages de post-synchro sont ri-di-cules) du film : sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue.

0.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 65 - Le Plus Beau Char de Noël (2014)

Publié le 2 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Plus Beau Char de Noël (The Christmas Parade) :

Présentatrice de show tv journalier, Hayley Temple (AnnaLynne McCord) découvre en direct que son fiancé Jason (Drew Scott) la trompe avec une actrice controversée ; furieuse, elle part au volant de sa voiture, manquant d'emboutir Logan (Jefferson Brown) dans un accident qui l'envoie au travers de la clôture du juge irascible d'une petite ville pittoresque. Condamnée à 25 heures de travaux d'intérêt général dans cette ville avant Noël, Hayley doit désormais aider les jeunes de la communauté à bâtir un char pour la parade locale, et retrouver, par la même occasion, l'amour ET l'esprit de Noël...

Ultime film Hallmark de la saison 2014, on a ici droit à un métrage assez léger et classique, qui reste plutôt rythmé malgré ses idées maintes fois vues et revues. C'est typiquement le genre de téléfilm qui repose intégralement sur le charme de sa distribution, et sur l'alchimie entre les acteurs principaux... et là, léger problème, McCord a un peu le même problème que Tricia Helfer : bien qu'elle soit plus expressive et énergique, elle reste assez froide et peu attachante.

Face à elle, les autres personnages ne sont guère plus mémorables, ce qui, par exemple, n'aide pas à adhérer au triangle amoureux au coeur du métrage. Néanmoins, le film se regarde d'un oeil indulgent, et l'on finit par faire abstraction des problèmes évidents de ce projet cependant totalement anecdotique.

Reste que cette Christmas Parade a l'immense privilège de présenter la pire scène d'accident automobile du petit écran depuis au moins cinquante ans, avec des rétro-projections tout droit sorties des années 60. C'est toujours ça de pris. :p

2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 64 - 1001 nuits (1/7) : Noël au Royaume des Mille et une Nuits (2010) & Sinbad (1989)

Publié le 1 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Télévision, Allemagne, Comédie, Romance, Action, Aventure, Fantastique

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Noël au Royaume des Mille et une Nuits (Weihnachten im Morgenland) :

Sylviculteur solitaire depuis la mort de sa femme, Florian Droste (Walter Sittler) fait pousser des sapins en Allemagne, jusqu'au jour où, agacé par tous ses proches et leur caractère envahissant, il a un accident de voiture alors qu'il est au téléphone. Convaincue qu'il est dépressif et suicidaire, sa famille décide d'emménager avec lui mais préférant plutôt les fuir, Florian choisit plutôt d'accepter un contrat improbable : partir pour Dubai en compagnie de Milena (Anica Dobra), la séduisante assistante d'un Sheick local, qui a pour souhait de planter une forêt de sapins dans le désert. Mais ses proches décident de le suivre à l'autre bout du monde...

Un téléfilm allemand diffusé sur la ZDF, et qui parvient à emporter globalement l'adhésion par sa bonne humeur et sa légèreté sympathiques.

Bon, ça n'évite pas quelques maladresses relatives à la religion musulmane, et ça ressemble parfois à une vidéo de l'office du tourisme de Dubaï, mais ce ne sont que quelques moments insignifiants, qui n'éclipsent pas forcément le reste du métrage, et l'interprétation flegmatique de l'acteur principal.

Bref : après tout une saison de fêtes menée au rythme des clichés américains du genre, ça change un peu, ce qui n'est pas désagréable.

3.5/6

Sinbad (Sinbad of the Seven Seas) :

Afin de sauver la belle princesse Alina (Alessandra Martines), tombée aux mains du maléfique sorcier Jaffar (John Steiner ), Sinbad (Lou Ferrigno) et son équipage doivent s'aventurer aux quatre coins du globe à la recherche de cinq pierres magiques, indispensables pour reconquérir le royaume...

Que dire... que dire ? Un nanard improbable, une mini-série italienne avortée made in Cannon, retransformée à l'arrache en film-patchwork totalement décousu et bordélique, à peine tenu debout par le rajout d'une narration en voix off d'une mère à sa fille dans les temps modernes.

Presque tout y est raté et cheapissime : la musique synthétique, les effets spéciaux immondes, le brushing de Lou, l'interprétation de tous les acteurs (en roue libre), la post-synchonisation baclée, le rythme, les aventures, la logique, les combats au ralenti, la steady-cam qui tremble, etc...

Le pire, c'est qu'après quelques instants de doute (l'ouverture qui prétend que ce film est adapté d'Edgar Allan Poe, alors que pas du tout), les premières scènes au Moyen Orient sont assez convaincantes, visuellement : il y a des figurants, les décors sont réussis, les costumes potables, l'ambiance est là...

Mais en quelques minutes ça s'effondre, et ensuite, ce ne sont que 93 minutes de souffrance et de rires nerveux devant cet étron filmique qui finit par prendre des allures de comédie involontaire.

0.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 62 - La Liste de Noël (2014)

Publié le 31 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Liste de Noël (A Perfect Christmas List) :

Contrainte de s'installer à domicile avec sa famille après un accident, Evie (Marion Ross) confie à sa petite-fille Sara (Ellen Hollman) une liste de nombreuses choses à faire avec sa mère avant Noël, afin de réparer leur relation difficile. Persuadée (à tort) qu'Evie n'a plus très longtemps à vivre, toute la famille se plie alors en quatre pour la satisfaire...

Un téléfilm ION qui perpétue la tradition des téléfilms de la chaîne, avec un grand n'importe quoi bancal et à l'écriture improbable, clairement l'oeuvre d'un scénariste médiocre en roue libre (trois, en fait, déjà responsables cette année des piteux A Christmas Mystery et Christmas in Palm Springs).

On a ainsi deux personnages principaux névrosés, ultra-compétitives et parfois hystériques, la mère et la fille, qui sont prêtes à tout et surtout n'importe quoi pour accomplir leur liste (voler le sapin géant d'un centre commercial à grands coups de lasso ! Danser en tenue slutty sexy devant un centre commercial pour réunir des fonds !), et un médecin-patineur-réparateur-orphelin-cuistot-généreux-donateur-Santa-Claus-love-interest tellement parfait qu'il en devient ridiculement improbable.

Le tout enveloppé de péripéties manquant de structure et de punch, qui donnent un tout se regardant distraitement, mais peinant à captiver. Ça m'a un peu rappelé le récent One Christmas Eve de Hallmark, désordonné et bordélique, et qui confondait chaos épuisant avec énergie débordante mais maîtrisée. Ici, ça confond surjeu et bordel ambiant avec excentricité attachante et décalée.

2/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 61 - Les Chassés-Croisés de Noël (2011)

Publié le 31 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Chassés-Croisés de Noël (Debbie Macomber's Trading Christmas)  :

Veuve et désireuse de passer Noël avec sa fille, étudiante à Boston, Emily (Faith Ford) décide d'échanger temporairement sa demeure dans l'Oregon avec celle de Charles (Tom Cavanagh), un professeur d'Anglais de Boston à la recherche de calme et de tranquillité pour les fêtes. Là, elle ne trouve que Ray (Gil Bellows), le frère de Charles, dont elle s'éprend ; Charles, lui, se trouve contraint de partager la demeure d'Emily avec Faith (Gabrielle Miller), la meilleure amie de celle-ci, au tempérament particulièrement explosif.

En 2004, Debbie Macomber (spécialiste des romances Harlequin généralement pleines de très bons sentiments, et si possible d'anges, qui ont été adaptées à de multiples reprises par Hallmark dans "Le Bonheur en Cadeau", 2009, avec James Van Der Beek et Erin Karpluk, "Miracle à Manhattan", 2010, avec Jewel Staite, et cette année, Monsieur Miracle) écrivait Trading Christmas, une histoire de couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; en 2006 sortait en salles The Holiday avec Cameron Diaz, Jude Law, Kate Winslet et Jack Black, sur des couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; en 2013, Hallmark diffusait "Une Nouvelle Vie pour Noël", sur des couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; et au milieu de tout ça, en 2011, il y avait ce Trading Christmas.

Une adaptation qui, par rapport aux deux autres métrages mentionnés ci-dessus, se trouve qualitativement pile au milieu : ce n'est pas aussi mauvais que "Une Nouvelle Vie pour Noël", avec sa distribution antipathique, mais ça n'a pas l'attrait de The Holiday, avec ses acteurs attachants.

Car c'est bien là tout le problème de ce Trading Christmas : Noël n'étant qu'un quasi-prétexte sans influence sur le récit ou son ambiance, le film repose entièrement sur sa distribution. Une distribution qui, sur le papier, n'est pas désagréable, mais dans les faits, fait de ce métrage quelque chose d'assez peu sympathique, et qui manque cruellement de subtilité dans son écriture et son interprétation.

Le premier couple (Cavanagh/Miller) souffre de l'agressivité du personnage de Miller. Elle est envahissante, abrasive, fatigante, et l'on est visiblement supposé trouver ce comportement décalé et attachant : perdu, elle est insupportable, et étouffe totalement Cavanagh en empêchant son personnage d'exister, et son charisme naturel de se manifester.

Et du côté de Ford/Bellows, ce n'est guère mieux, puisque Gil Bellows donne l'impression, dès la première scène, d'être en mode semi-séducteur-prédateur : ce n'est pas forcément de sa faute (le personnage est lui aussi écrit avec des moufles puisqu'il tente directement de séduire l'héroïne quelques instants après l'avoir rencontrée) mais Bellows joue le tout sur un mode pseudo-suave qui est contre-productif, et rend le personnage assez peu rassurant.

Bref, on se retrouve avec deux couples manquant cruellement d'alchimie et d'intérêt (malgré le capital sympathie de la plupart des acteurs), auxquels on ne croit pas vraiment, et le téléfilm se déroule donc en pilotage automatique, n'apportant jamais quoi que ce soit de nouveau ou d'original à son récit (si ce n'est une illustration musicale parfois étrange). Très gros bof, donc.

1.75/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 59 - Dans la Peau Du Père Noël (2014)

Publié le 30 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Showcase, Canada, Comédie, Romance, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Dans la Peau Du Père Noël (The Christmas Switch) :

Arnaqueur de rue, Eddie Bennett (Brian Krause) reçoit la visite d'un homme mystérieux, qui lui fait une proposition improbable : en échange d'un million de dollars, et de la rédemption intégrale pour tous ses pêchés, Eddie va devoir échanger son corps avec celui de Sam (Cedric Smith), un Père Noël de grand magasin à la santé défaillante, qui a fait le voeu d'avoir un ultime Noël. Mais la situation se complique lorsque Eddie, dans le corps malade de Sam, fait la connaissance de Susan (Natasha Henstridge), la séduisante fille de ce dernier.

Un bon gros bof que ce téléfilm canadien diffusé par la chaîne Showcase : le budget étant clairement limité, le film se déroule principalement dans deux ou trois endroits (la chambre de Sam, un bureau du centre commercial, un hangar, une rue et quelques extérieurs), et prend énormément de temps avant de se mettre en place.

Si en plus on rajoute à ça un Brian Krause qui a pris un coup de vieux (et n'a d'ailleurs pas un grand temps de présence à l'écran), un rythme inégal, un accent trop prononcé mis sur la maladie de Sam, et quelques moments aux implications assez étranges (Eddie qui, dans la peau de Sam, trouve Susan très à son goût... okay), et l'on se retrouve avec un film de Noël assez peu mémorable et convaincant.

1.75/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 58 - Sous le Charme de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sous le Charme de Noël (A Christmas Kiss 2/Another Christmas Kiss) :

À l'approche de Noël, Jenna (Elisabeth Harnois), assistante de l'éditrice d'un magazine de mode et designer en herbe, est embrassée par le séduisant playboy milliardaire Cooper Montgomery (Adam Mayfield) sous le gui, dans un ascenseur. Refusant de se laisser embarquer dans une relation sans avenir, Jenna décide de résister au charme de Cooper, par ailleurs le frère de sa patronne, Mia (Lola Glaudini). Pour le repousser, elle prétend alors être en couple avec son ami et voisin Sebastian (Jonathan Bennett), fraîchement célibataire...

Dans le premier Coup de Foudre pour Noël (2011), déjà pour ION TV, l'adorable Laura Breckenridge jouait le rôle d'une décoratrice d'intérieur qui, après un baiser impromptu avec le petit-ami (Brendan Fehr) de sa patronne (Elisabeth Röhm) dans un ascenseur, se trouvait embarquée dans une romance impossible alors qu'elle devait décorer la maison de celui-ci pour Noël. À l'époque, ce téléfilm assez classique s'avérait néanmoins plutôt sympathique, principalement grâce à sa distribution assez attachante.

Ici, pour cette "suite", ION ne se foule pas trop, et reprend les grandes lignes de son premier opus. Breckenridge cède sa place à la sympathique Elisabeth Harnois (qui a malheureusement toujours son air fatigué et sa trousse à sur-maquillage des Experts : Las Vegas, qui la vieillissent notablement), Elisabeth Röhm reprend son rôle le temps d'une poignée de scènes, le postulat de départ reste le même, l'action se déroule dans le même immeuble et le ton est toujours assez léger et sympathique.

Dommage alors que le playboy milliardaire, pourtant au centre du film, soit aussi terne et transparent (c'est un Mark-Paul Gosselaar du pauvre, en moins charismatique). Pire, pendant la plus grande partie du film, avant qu'il ne "décide de changer" pour les beaux yeux de l'héroïne, il est une véritable caricature de goujat odieux qui s'impose aux femmes de manière répréhensible, et profite de leurs moments de faiblesse ; autant dire qu'il est difficile de se ranger de son côté, d'autant qu'en parallèle, le personnage de Sebastian (écrit comme l'homme idéal pour Jenna, malgré leur relation totalement platonique et friend-zonée) est nettement plus sympathique (mais, pas de bol, il finit avec une moche... ^^).

Bref, une comédie romantique dans laquelle on ne croit pas vraiment au couple principal, c'est un peu embêtant, et ça ne convainc donc jamais vraiment. Et surtout pas lors de la grande déclaration finale, qui se conclue par un placement produit honteux pour une chaîne de bijoutiers américains.

1.75/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 57 - L'Arnaque de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Drame, Religion, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Arnaque de Noël (The Santa Con) :

Nick DeMarco (Barry Watson), un petit escroc désabusé tout juste sorti de prison et logeant chez sa soeur autoritaire (Melissa Joan Hart), est contraint de jouer les Santa Claus dans un magasin. Dès sa première journée, il promet à un bambin que Santa va réunir ses parents pour Noël : une promesse difficile à tenir, d'autant que Carol (Melissa Sagemiller), la mère de l'enfant, s'avère des plus séduisantes, et que son ex est un alcoolique fini...

Un téléfilm Lifetime réalisé et interprété par Melissa Joan Hart et qui s'avère assez rapidement un récit très peu engageant. En effet, contrairement à Hallmark, qui est toujours plus familial et enjoué, Lifetime a parfois tendance à donner dans le mélodrame dégoulinant de bons sentiments (parfois même religieux).

Ici, en l'occurrence, ce qui commence (en théorie) comme un récit de comédie romantique typique (l'arnaqueur Père Noël de grand magasin obligé d'aider la mère célibataire à réparer sa maison sous un faux prétexte, et qui tombe sous son charme), finit (de manière sournoise) en apologie du pardon et du sacrifice chrétien, avec un protagoniste qui retrouve la foi, et en prime les sermons d'un(e) pasteur(e) sarcastique et moralisatrice, qui est en fait un ange.

Non, on ne peut pas dire que j'aie vraiment apprécié le tout. Déjà, les premières minutes donnent le ton : ça fait dans le sombre, dans le dramatique, dans le torturé, avec des personnages antipathiques qui passent leur temps à se critiquer et à hausser la voix - Nick est un loser sans foi ni loi, assez antipathique, qui passe son temps à subir les remontrances de sa soeur (qui ne sert à rien d'autre dans le film) ; Carol est mélancolique, son fils est dépressif, le père du gamin est un alcoolique qui ment, beugle, et finit par chercher le pardon ; tout le monde semble mécontent de son existence, etc...

Et puis progressivement, tout se met en place, comme dans les Anges du Bonheur : sous l'influence de l'ange, justement, le héros va changer et devenir un homme bien, qui va amener l'alcoolique à changer et devenir à son tour un homme bien, afin qu'il puisse retrouver sa famille à Noël... whouhou, youpi, c'est captivant... et je ne mentionne même pas l'histoire finale de l'incendie, et du sauvetage, tellement capillotractée et forcée que ça sent le scénariste désespéré.

Bref, c'est déprimant, c'est laborieux, c'est dirigé sans énergie, et en lieu et place d'un téléfilm de Noël, on se retrouve sur un mélodrame sur l'alcoolisme et le besoin de croire en Dieu pour s'en sortir. Mwé.

1/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 56 - La Plus Belle Fête de Noël (2014)

Publié le 28 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Plus Belle Fête de Noël (Best Christmas Party Ever) :

Tous les ans, Jennie Stanton (Torrey DeVitto) organise les fêtes de Noël les plus spectaculaires pour la compagnie, Petra's Parties. Mais cette année, Petra (Linda Thorson) prend sa retraite, et Jennie s'estime la meilleure candidate pour prendre sa succession... jusqu'à ce que Nick (Steve Lund), le neveu de sa patronne, un acteur nonchalant et arrogant, arrive à l'occasion des fêtes pour aider sa tante. Nick s'avère un compétiteur de taille pour Jennie, jusqu'à ce qu'ils soient forcés de collaborer pour organiser une méga-fête pour la communauté locale...

Nouveau téléfilm de Noël pour Torrey DeVitto, après Le Père Noël est tombé sur la tête (2012), et une histoire assez classique de rivalité professionnelle se transformant en relation amoureuse, comme Hallmark en fait de temps en temps pour Noël (ou à d'autres occasions).

Rien de vraiment passionnant ou original, à vrai dire, malgré le capital sympathie de DeVitto ; pire, Steve Lund a un visage, des tics et des expressions parfois tellement familiers (il rappelle parfois Shia LaBeouf, parfois Jake McDorman, etc) qu'il peine à s'imposer en tant qu'individu/personnage à part entière ; d'autant que son personnage de beau gosse impertinent n'est déjà pas particulièrement attachant à la base...

Bref, on se retrouve avec un téléfilm routinier, pas très convaincant, qui souffre d'un ventre mou certain, manque de naturel, et qui enchaîne les situations déjà vues sans grande motivation.

Rien de particulièrement mauvais, mais ça reste affreusement fade.

2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 55 - Un Fiancé pour Noël (2004)

Publié le 28 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Fiancé pour Noël (A Boyfriend For Christmas) :

À l'âge de treize ans, Holly (Kelli Williams) a demandé un fiancé au Père Noël (Charles Durning), qui lui a promis que dans les vingt années qui suivraient, elle trouverait l'amour de sa vie. Vingt ans plus tard, toujours célibataire et devenue assistante sociale, Holly ne croit plus en l'amour. Jusqu'à ce qu'un homme étrange, "Douglas" (alias Ryan, un avocat joué par Patrick Muldoon), vienne frapper à sa porte avec un sapin de Noël, et une note expliquant qu'il est celui qu'elle attend : décidant de jouer le jeu plutôt que de renouer avec son ex (Bruce Thomas), Holly accepte de faire sa connaissance, et l'emmène passer les fêtes dans sa famille, en le faisant passer pour son petit-ami...

Une romance de Noël assez routinière, un peu cheesy, qui souffre d'une structure bancale, et d'une évolution peu crédible des personnages et de leurs relations.

Dommage, parce que Williams et Muldoon fonctionnent assez bien ensemble... mais leur couple, malheureusement, semble forcé et trop improbable, pas forcément aidé par une interprétation inégale de Muldoon, surtout vers la fin, quand la musique devient brièvement, dans ses moments dramatiques, une mauvaise bande-originale de soap.

En prime, l'ouverture du métrage sur un pompage évident de la chanson "All I Want for Christmas is You" donne tout de suite une image assez malheureuse de ce téléfilm Hallmark, qui ne s'en remet jamais vraiment.

2/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 54 - Monsieur Miracle (2014)

Publié le 27 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Debbie Macomber's Mr. Miracle :

Un ange gardien débutant, Harry Mills (Rob Morrow) arrive sur Terre, avec pour mission d'aider Addie (Britt Irvin), une jeune femme timide et réservée qui a besoin de confiance en soi. Mais la tâche est ardue, puisque Mills doit parvenir à réconcilier Addie avec son voisin et ennemi de toujours, et ce avant Noël...

Après les deux premiers Mrs. Miracle ("Le Bonheur en Cadeau", 2009, avec James Van Der Beek et Erin Karpluk, et "Miracle à Manhattan", 2010, avec Jewel Staite), Debbie Macomber remet ça pour Hallmark, avec ce qui semble être un backdoor pilot pour une éventuelle série dérivée Mr. Miracle.

Problème : Mr Miracle (ou plutôt Rob Morrow) est particulièrement insupportable dans ce métrage, (sur)jouant son personnage comme un autiste semi-attardé plus bizarre qu'attachant.

D'ailleurs, tout le reste du métrage est à l'identique, improbable, décousu, jamais vraiment convaincant, hésitant entre sérieux dramatique et décalage nawak (le chien magique qui est un ange gardien ^^)... bref, c'est tout sauf une réussite, malgré une Britt Irvin assez sympathique.

Si série il y a, avec pour seul point commun entre chaque épisode Rob Morrow, et l'écriture un peu maladroite et didactique, ça risque d'être très rapidement imbuvable.

1.75/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 53 - Mon Beau Sapin (2014)

Publié le 27 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, UpTV

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mon Beau Sapin (The Tree that Saved Christmas) :

Pleine d'imagination, Molly Logan (Lacey Chabert) rêve d'une carrière artistique, mais est contrainte de jouer les assistantes d'un éditeur new-yorkais. Un jour, elle apprend par son frère que la pépinierie familiale de sapins va être saisie par la banque, et que leurs parents vont être expulsés : après avoir reçu un signe sylvestre, elle rentre précipitemment dans son Vermont natal, bien décidée à sauver l'entreprise familiale, et ce quand bien même il lui faudrait s'opposer à l'un de ses exs, employé de la banque...

Un téléfilm UpTv plein de bons sentiments, de pardon et de mélodrame, comme toujours, et qui permet à Lacey Chabert de tourner son second téléfilm annuel de Noël après A Royal Christmas.

Rien de vraiment captivant, à vrai dire, d'autant qu'un accent très fort est mis sur le couple de Lacey et de son ex, leurs regrets, leur jeunes années, etc... et qu'on a droit en prime à quelques personnages clichés (le banquier très très maychant ; les deux gamines très très gentilles, et leur papa très très veuf) et autres rebondissements un peu improbables (la ville en difficulté économique qui préfère préserver une entreprise familiale en faillite plutôt que d'accueillir un complexe touristique ; la maison et ses alentours classés au patrimoine historique... mais uniquement si la maison est déplacée en centre-ville, pour laisser la place au complexe touristique O_o)

Ce n'est même pas particulièrement mauvais, en fait, mais simplement affreusement convenu et prévisible, avec toujours ces mêmes valeurs traditionnelles typiques des films de Noël américains (campagne = bien, ville = pabien ; suivre ses rêves artistiques = bien, faire carrière = pabien ; famille et communauté = bien, argent = pabien). Mwé.

2.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 52 - Le Royaume de Glace 2 : à la recherche de la corne enchantée (2011)

Publié le 26 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, Jeunesse, Norvège

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Royaume de Glace 2 : à la recherche de la corne enchantée (Blåfjell 2: Jakten på det magiske horn) :

Quelques années après les évênements du premier film, la jeune Reine Bleuette (Ane Viola Semb) et ses sujets lutins bleus se réveillent pour trouver le pays aux proies d'un hiver extraordinaire. Les lutins rouges, eux, sont contraints de quitter leur ferme, alors qu'un glacier menace de la détruire. Bien vite, Bleuette et Dreng (Johan Tinus Lindgren) réalisent qu'ils doivent trouver la corne enchantée, qui confère à son utilisateur le contrôle sur les éléments météorologiques. Mais celle-ci est entre les mains des humains, qui l'exploitent pour mieux rentabiliser leur usine de charbon...

Quelle déception ! Après un premier opus familial, enchanteur, et très convaincant visuellement, voilà la suite, sortie deux ans plus tard... et la déconvenue est de taille. En lieu et place d'un métrage de calibre cinématographique, classique mais plein de charme, ici, on se retrouve avec un film d'apparence télévisuelle, à destination des plus petits, visiblement tourné avec des caméras HD, et sans autre sens de l'image cinématographique que des plans tournants en hélicoptère, à la Peter Jackson.

Toujours dans la même optique de film pour les plus jeunes : la décision de placer, à intervalles réguliers, des passages chantés (sous-titrés sur le dvd exclusivement VF) insipides, et une histoire assez quelconque, avec des maychants particulièrement caricaturaux.

Et pour ne rien arranger, hormis quelques-un des rôles principaux (dont les deux interprètes de Bleuette et Dreng, qui ont beaucoup grandi en deux ans), il y a eu un renouvellement général de tout le reste de la distribution, et un relooking des costumes et des décors, ici bien moins efficaces et convaincants malgré une volonté de tourner en environnement naturel.

Bref, assez déçu... ça donne l'impression d'un métrage dont la mise en chantier a été catapultée (ce qui est plus ou moins le cas), avec un réalisateur différent et plus limité (ce qui est le cas, puisque l'on passe du réalisateur de Cold Prey à un réalisateur spécialisé en téléfilms), et un scénario plus préoccupé par "comment placer des effets 3D", que par la recherche d'authenticité et de magie qui fonctionnait si bien dans l'original.

2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 51 - Le Royaume de Glace : les aventuriers de la poudre magique (2009)

Publié le 26 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, Jeunesse, Norvège

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Secret de la Montagne Bleue / Le Royaume de Glace : les aventuriers de la poudre magique (Julenatt i Blåfjell) :

Depuis l'aube des temps, les lutins bleus vivent paisiblement dans la montagne, et gardent la poudre magique qui permet de chasser les ténèbres, et de faire venir le soleil ; mais lorsque son père le Roi tombe gravement malade, la princesse Bleuette (Ane Viola Semb) décide de braver les interdits et de prendre le peu de courage qu'elle possède à deux mains afin de trouver un remède. Elle se rend donc vers la ferme humaine la plus proche, où elle croise le chemin de Dreng (Johan Tinus Lindgren), le prince des lutins rouges...

Un portage cinématographique d'une série télévisée norvégienne de 1999 faisant depuis office, chaque année, de calendrier de l'avent (un peu comme, par chez nous, Les Rikikis au Pays du Père Noël - 1989), dirigé et écrit par le réalisateur/scénariste de Cold Prey et de sa suite (!).

Et je dois bien avouer que le charme a totalement opéré sur moi, malgré la VF obligatoire du dvd français : c'est mignon, ça joue plutôt bien, c'est très réussi visuellement, et c'est suffisamment bien mené pour que l'on ne s'ennuie pas.

Mon seul bémol, peut-être, est que j'aurais probablement préféré des lutins ne faisant pas la même taille que des humains... mais cela aurait peut-être demandé une logistique et un budget effet spéciaux un peu trop conséquent pour espérer obtenir un résultat de qualité.

4.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 48 - Un Père Noël Pas Comme les Autres (2014)

Publié le 24 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Père Noël Pas Comme les Autres (Christmas at Cartwright's) :

Au chômage à l'approche de Noël, Nicky Talbot (Alicia Witt), une mère célibataire, tente de décrocher un emploi saisonnier dans un grand magasin. À Cartwright's, elle est néanmoins rejetée par Fiona Aldrich (Gabrielle Miller), une employée jalouse du courant qui passe entre Nicky et Bill (Gabriel Hogan), l'un des cadres du magasin. Décidée à ne pas se laisser décourager, Nicky usurpe alors l'identité du Père Noël du magasin, fraîchement renvoyé, et avec l'assistance inattendue de Harry (Wallace Shawn), un ange, elle va remplacer Santa sous un déguisement improbable, le temps d'offrir à sa fille un Noël inoubliable.

Le film de Noël annuel d'Alicia Witt, après Les Pendules de Noël et Le Noël Rêvé de Megan en 2013, ici pour Hallmark... et force est de constater que plus le temps passe, moins l'intérêt est là.

Ainsi, ce métrage, non content de partir sur un postulat totalement improbable (Alicia Witt, même en forçant sa voix et en s'enrobant d'oreillers sous son costume, n'est jamais crédible en Père Noël mâle), manque par ailleurs cruellement d'énergie et de dynamisme.

Alicia Witt elle-même semble particulièrement terne et fatiguée, ce qui se répercute sur tout le téléfilm, qui finit par donner l'impression d'un projet où tout le monde en fait le minimum syndical, y compris le scénariste, qui vient placer son ange magique sans autre raison que d'expliquer d'un coup de baguette tous les points problématiques du script.

Dommage, parce que Witt possède, à la base, un capital sympathie certain... mais cette fois-ci, c'est raté.

2/6

commentaires

Christmas Yulefest 2014 - 47 - Le Bébé de Noël (2012)

Publié le 24 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Bébé de Noël (Baby's First Christmas) :

Deux avocats, Kyle (Casper Van Dien) & Jenna (Rachel Wilson) sont à l'opposé l'un de l'autre : lui est pragmatique, réaliste, cynique, un peu pessimiste, et il travaille pour de grandes compagnies capitalistes ; elle est naïve, idéaliste, intransigeante, et elle est avocate environnementaliste. Pourtant, le duo doit régulièrement cohabiter, puisqu'ils sont beau-frère et belle-soeur ; et lorsque la nuit de Noël approche, et qu'ils doivent s'occuper de leur nièce pendant que ses parents sont à l'hôpital pour accoucher d'un nouveau bébé, c'est le début d'une aventure improbable en ville, pour tenter de sauver le Noël des futurs parents...

Une bonne surprise que ce téléfilm Hallmark : c'est frais, c'est léger, c'est dynamique, Casper fait une bonne tête à claques, et bien que ce soit relativement prévisible, et que les péripéties soient assez improbables, le tout fonctionne plutôt bien malgré son titre peu rassurant.

Seuls bémols : Rachel Wilson est assez transparente dans un rôle déjà peu gratifiant (Jenna est décrite comme parfaite, forcément, et passe son temps à critiquer Kyle, sans le moindre répit) qui demande un charme et un capital sympathie plus important, et la musique prend parfois sans raison des accents déprimants, dramatiques et sérieux.

3.75/6

commentaires
<< < 10 20 30 40 50 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 80 > >>