Sylviculteur solitaire depuis la mort de sa femme, Florian Droste (Walter Sittler) fait pousser des sapins en Allemagne, jusqu'au jour où, agacé par tous ses proches et leur caractère envahissant, il a un accident de voiture alors qu'il est au téléphone. Convaincue qu'il est dépressif et suicidaire, sa famille décide d'emménager avec lui mais préférant plutôt les fuir, Florian choisit plutôt d'accepter un contrat improbable : partir pour Dubai en compagnie de Milena (Anica Dobra), la séduisante assistante d'un Sheick local, qui a pour souhait de planter une forêt de sapins dans le désert. Mais ses proches décident de le suivre à l'autre bout du monde...
Un téléfilm allemand diffusé sur la ZDF, et qui parvient à emporter globalement l'adhésion par sa bonne humeur et sa légèreté sympathiques.
Bon, ça n'évite pas quelques maladresses relatives à la religion musulmane, et ça ressemble parfois à une vidéo de l'office du tourisme de Dubaï, mais ce ne sont que quelques moments insignifiants, qui n'éclipsent pas forcément le reste du métrage, et l'interprétation flegmatique de l'acteur principal.
Bref : après tout une saison de fêtes menée au rythme des clichés américains du genre, ça change un peu, ce qui n'est pas désagréable.
3.5/6
Afin de sauver la belle princesse Alina (Alessandra Martines), tombée aux mains du maléfique sorcier Jaffar (John Steiner ), Sinbad (Lou Ferrigno) et son équipage doivent s'aventurer aux quatre coins du globe à la recherche de cinq pierres magiques, indispensables pour reconquérir le royaume...
Que dire... que dire ? Un nanard improbable, une mini-série italienne avortée made in Cannon, retransformée à l'arrache en film-patchwork totalement décousu et bordélique, à peine tenu debout par le rajout d'une narration en voix off d'une mère à sa fille dans les temps modernes.
Presque tout y est raté et cheapissime : la musique synthétique, les effets spéciaux immondes, le brushing de Lou, l'interprétation de tous les acteurs (en roue libre), la post-synchonisation baclée, le rythme, les aventures, la logique, les combats au ralenti, la steady-cam qui tremble, etc...
Le pire, c'est qu'après quelques instants de doute (l'ouverture qui prétend que ce film est adapté d'Edgar Allan Poe, alors que pas du tout), les premières scènes au Moyen Orient sont assez convaincantes, visuellement : il y a des figurants, les décors sont réussis, les costumes potables, l'ambiance est là...
Mais en quelques minutes ça s'effondre, et ensuite, ce ne sont que 93 minutes de souffrance et de rires nerveux devant cet étron filmique qui finit par prendre des allures de comédie involontaire.
0.25/6
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