
À New-York, le mystérieux propriétaire d'un magasin de costumes (Fred Astaire) loue un costume de Père Noël à trois hommes différents : Bob (Gary Burghoff), un professeur de mathématiques timide follement amoureux de Polly (Tara Buckman), déjà fiancée à quelqu'un d'autre ; Stan (John Byner), un ancien maître d'hôtel désormais sans domicile fixe, et qui tente de fuir la pègre ; et Gil (Bert Convy), un politicien, auteur de discours dépassé par son métier, et qui rend visite à son épouse et son fils, dont il est séparé. Grâce à l'influence magique du costume et de son propriétaire, la vie des trois hommes va soudain changer pour le meilleur...
Un téléfilm américain diffusé sur NBC en 1979, et qui est l'occasion pour un Fred Astaire vieillissant de tenir là son(ses) ultime(s) rôle(s) tv, de chanter en chevrotant un peu la chanson-titre, et de s'amuser dans la peau de ce bienfaiteur magique dont l'identité ne sera une surprise pour personne.
Le tout se regarde assez facilement, malgré un intérêt variable en fonction des protagonistes suivis, qui ont droit à des traitements assez différents, du plus sobre au plus improbable et caricatural : on n'échappe pas à des moments issus de leur époque (le disco, la modèle qui n'aspire qu'à une chose dans la vie : se marier), mais bon, le métrage a bon fond, c'est gentillet, et tout est bien qui finit bien, ce qui est finalement bien naturel pour un téléfilm de ce genre (et de cette époque).
3.25/6

Contrairement au reste de sa famille, Everett Stone (Dermot Mulroney) est un businessman sérieux et consciencieux ; pour Noël, il a décidé de présenter sa petite amie (et future fiancée) Meredith Morton (Sarah Jessica Parker) à ses proches. Mais dès leur arrivée, c'est le choc : coincée et conservatrice, Meredith est au centre de toutes les critiques de la part de la famille Stone, bohème, artiste, excentrique et ultra-libérale. Et quand Meredith demande à sa soeur Julie (Claire Danes) de la rejoindre pour l'aider, rien ne va plus...
Aouch. Si ce métrage avait eu une distribution moins prestigieuse, alors il aurait tout à fait été à sa place sur Lifetime ou Hallmark, et aurait été victime d'une critique lapidaire.
Tous les clichés sont là, et plus encore, puisque le problème principal de cette comédie, c'est que tous les personnages sont des caricatures ambulantes, jamais développées, qui n'existent que pour être placées dans des situations caricaturales et forcées. On a ainsi la mère cancéreuse ; le père calme et posé ; la soeur sarcastique ; la soeur enceinte ; le frère dragueur ; le frère sérieux ; le frère gay ; le petit-ami noir et gay ; l'héroïne réactionnaire, coincée et conservatrice ; sa soeur cool et compréhensive... etc, etc, etc. Autant de personnages-fonctions pouvant être décrits en deux ou trois mots chacun, et qui n'en bougeront pas du reste du film (pire : certains, comme l'afroaméricain gay, ne servent qu'à remplir un quota, et à dire deux phrases et demi de dialogues sur toute la durée du métrage).
On se retrouve ainsi à regarder ces protagonistes insipides (Sarah Jessica Parker fait du SJP, Mulroney est inexistant) interagir avec des protagonistes irritants (toute la famille Stone, supposément ultra-libérale et ouverte d'esprit, se comporte dès la première scène comme les pires hôtes qui soient avec leur invitée) dans des scènes gentiment surjouées (surtout SJP), et on ne peut que se dire qu'ils mériteraient tous des baffes.
Et quand Claire Danes entre en jeu, ça ne fait qu'empirer, d'autant que le réalisateur/scénariste tente de nous convaincre que SJP et Danes sont toutes les deux suffisamment attirantes pour qu'on tombe éperdûment amoureux d'elles au premier regard... car oui, en plus d'être antipathiques, voilà que ces personnages tombent amoureux les uns des autres : Mulroney de sa futur belle-soeur, SJP de son futur beau-frère ! Pourquoi ? Parce que visiblement, ces personnages n'étaient pas déjà assez horripilants, il fallait clairement en rajouter une couche !
Pfiou... et puis, cerise sur le gâteau, on nous achève avec un flash-forward final, dans lequel... oui, la mère est morte ! Une mort à Noël, le cliché typique de toutes les rom-coms américaines de type Lifetime ! Combo ultime !!
*soupir*
1/6 (pour la musique de Giacchino, et pour Rachel McAdams, toujours adorable, même dans un rôle imbuvable)

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