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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Critiques éclair - Star Trek Discovery - Short Treks 2x06 (2020)

Publié le 18 Janvier 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Télévision, Drame, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo, Star Trek, Anthologie, Discovery

Avec son approche décomplexée et très cartoony de l'univers Trek, le cinquième épisode de ces Short Treks, courts-métrages d'une dizaine de minutes prenant place (théoriquement) dans la continuité de Star Trek Discovery, avait divisé les fans ; place au dernier épisode de cette mini-saison, un épisode supposé servir de passerelle menant à la série consacrée à Picard...

Short Treks 2x06 - Children of Mars :

Kima (Ilamaria Ebrahim) et Lil (Sadie Munro), deux fillettes dont les parents travaillent sur Mars, ne se supportent pas, et en viennent même aux mains à l'école. Mais contre toute attente, une attaque dévastatrice sur la Planète Rouge va les rapprocher...

Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à en dire. L'épisode, de huit minutes à peine, ne raconte rien de plus : en grande partie muet, et illustré (de manière un peu pompeuse) par une reprise lugubre de Heroes de Bowie, ce court est très contemplatif, et se termine par des bulletins d'information annonçant l'attaque, qui amène les deux fillettes à se tenir par la main.

Un côté "serrons-nous les coudes dans l'adversité" un peu naïf, qui m'a gentiment agacé, car il m'a directement renvoyé à Star Trek Enterprise, pour son portrait d'une Amérique Fédération traumatisé par une attaque terroriste pratiquée par les Talibans Sulibans.

Et ce n'est pas la brève apparition de Picard sur un écran qui y change grand chose : la promesse d'un Star Trek - Picard dépressif et sinistre, où la Fédération serait meurtrie et blessée, ne m'inspire guère, tout simplement.

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Retrouvez aussi toutes les critiques de Star Trek Discovery et de la saga Trek publiées sur ce blog en cliquant ici...

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - Chapitre 7 et 8 + bilan (2019)

Publié le 18 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Disney, Drame, Comédie, Science-Fiction, Star Wars, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Après trois premiers épisodes plutôt agréables à suivre, chroniqués en ces pages en novembre dernier, et les trois épisodes suivants, place à la suite et fin de cette première saison du Mandalorien, toujours chapeautée par Jon Favreau et Dave Filoni.

Star Wars : The Mandalorian - Chapitre 7 et 8 (2019) :

- Chapitre 7 - The Reckoning : lorsque Greef Karga (Carl Weathers) lui propose de passer l'éponge sur ses antécédents, et de le mener directement au client voulant l'Enfant, le Mandalorien décide d'assurer ses arrières en réunissant Kuiil l'Ugnaught (Nick Nolte) et Cara Dune (Gina Carano) pour l'accompagner...

Un épisode de préparation pour le grand final, et qui monte joliment en tension sur la fin, même si l'on peut déjà deviner ce qui va s'y dérouler (l'androïde, tout ça...).

C'est donc très sympathique à suivre, même s'il faut bien avouer que le rythme des épisodes continue d'être particulièrement bancal : on sent bien que Favreau n'a pas grande expérience dans l'écriture des séries tv, et niveau mise en images, Deborah Chow continue de peiner à dynamiser le tout, voire à rendre l'action compréhensible (il m'a fallu repasser la scène finale pour comprendre l'origine de la fusillade).

Bon, ce n'est pas dramatique, mais la série a intérêt à mettre la barre un peu plus haut pour le final (réalisé par Taika Waititi), pour ne pas rater sa conclusion.

- Chapitre 8 - Redemption : Secourus in extremis par IG-11, reprogrammé pour protéger l'enfant à tout prix, Mando, Cara et Greef tentent d'échapper aux troupes du Moff Gideon (Giancarlo Esposito), qui les ont encerclés...

Une fin de saison spectaculaire signée de la caméra de Taika Waititi (et si l'on en doutait encore, la première scène, avec les deux scout troopers incapables  - Adam Pally et Jason Sudeikis - est un moment d'humour typiquement Waititien), et qui s'avère tout à fait satisfaisante, à défaut d'être particulièrement surprenante ou originale.

Waititi, d'ailleurs, se réserve un joli moment dramatique, avec le sacrifice d'IG-11, dont il fait la voix, et les pistes ouvertes pour une saison 2 peuvent être très intéressantes (chercher un Jedi pour lui remettre l'enfant... oui, mais quel Jedi ?).

Seule réserve : tout le décorum mandalorien, mais j'y reviens tout de suite dans le bilan saisonnier...

-- BILAN SAISONNIER --

Le Mandalorien, donc. Une première saison inégale, mais cohérente, attachante et agréable à suivre, bien plus en tout cas que les productions cinématographiques récentes de la franchise : en jouant habilement de la nostalgie inhérente à la Trilogie originale, tout en n'y étant pas assujettie par ses choix scénaristiques et ses personnages, le Mandolarien parvient à se créer une niche à part, plutôt convaincante, et clairement aidée par la présence de l'adorable Bébé Yoda.

Ce n'est pas pour autant que la série est un chef d’œuvre parfait. Je l'ai mentionné çà et là, mais on sent que personne à la production ne maîtrise totalement le format télévisuel de 35-40 minutes. Pas forcément surprenant quand on sait qui fait quoi, et ce n'est pas non plus trop problématique au final, mais les problèmes de rythme sont là, tout comme certaines faiblesses de réalisation de l'action.

Plus embêtant, pour moi, tout ce qui touche au mythe mandalorien - les fans hardcore de la franchise, dont fait partie Dave Filoni, sont passionnés par Boba Fett, par les Mandaloriens, et on sent clairement une tentative d'en faire quelque chose de fascinant, peut-être l'équivalent du développement que le peuple Klingon a connu dans la franchise Star Trek. Malheureusement, toute cette mystique, tout ce côté rituel étrange ne fonctionne pas du tout sur moi, et me paraît systématiquement forcé et creux, comme le produit des obsessions d'un scénariste qui aurait le contrôle sur sa production, et qui serait bien décidé à imposer celles-ci à son univers de fiction (un peu ce qu'aurait probablement donné une postlogie écrite par Lucas, et centrée sur les midichloriens).

Reste que pour un coup d'essai au format série Disney +, ce Mandalorien est efficace. J'attends donc avec impatience la suite, la série Kenobi, et bien entendu, tout le contenu Marvel.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - Chapitre 4 à 6 (2019)

Publié le 12 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Disney, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Télévision, Star Wars

Après trois premiers épisodes plutôt agréables à suivre, chroniqués en ces pages en novembre dernier, place à la suite de cette première saison du Mandalorien, toujours chapeautée par Jon Favreau et Dave Filoni.

Star Wars : The Mandalorian - Chapitre 4 à 6 (2019) :

- Chapitre 4 - The Sanctuary : Le Mandalorien et son protégé arrivent sur une planète reculée pour s'y cacher, et ils y retrouvent une ancienne militaire en fuite (Gina Carano). Rapidement, cependant, un village local en proie à des pillards armés d'un AT-ST viennent demander l'aide des deux mercenaires...

Un épisode réalisé par Bryce Dallas Howard, et qui, une fois de plus, s'inscrit directement dans une tradition de serial western (ou samourai), façon Les 7 Mercenaires.

Ici, les Mercenaires ne sont que deux, mais tout le reste colle de très près aux passages incontournables habituels du genre, de l'entraînement des villageois en passant par la jolie veuve pas insensible au mystère du Mandalorien casqué : autant de poncifs qui frôlent le cliché éventé, qui fleurent bon les années 90 télévisuelles (les aventures de Lorenzo Lamas ou de Kevin Sorbo ne sont pas loin, dans le format), mais qui parviennent à conserver un intérêt grâce à l'univers et à de multiples petites touches sympathiques : le bébé toujours adorable et expressif, Gina Carano efficace, ou encore cet AT-ST filmé comme un dinosaure de Jurassic World.

Bref, c'est très perfectible sur de nombreux plans (la personnalité et les capacités/l'efficacité du Mandalorien restent assez vagues et brouillonnes, changeant d'épisode en épisode), mais ça se regarde tranquillement, notamment parce que c'est plutôt bien rythmé.

- Chapitre 5 - The Gunslinger : Le Mandalorien arrive sur Tatooine, pour y réparer son vaisseau endommagé dans une escarmouche. Là, il se joint à Toro Calican (Jake Cannavale), un jeune chasseur de primes, pour traquer Fennec Shand (Ming-Na Wen), une mercenaire à la tête mise à prix...

Un épisode écrit et réalisé par Dave Filoni, qui décide ici se se faire plaisir, et de jouer à fond la carte du fanservice en plaçant tous les lieux incontournables de Tatooine, tous les personnages emblématiques, et autres clins d’œil bien voyants... quitte à donner l'impression d'un épisode un peu indigeste et gratuit.

Une impression pas aidée par la présence d'Amy Sedaris dans un petit rôle, une Amy Sedaris dont l'interprétation et l'apparence plus outrancière renvoie presque plus à la Bea Arthur du Holiday Special de Star Wars qu'au ton sérieux de la série.

Et une nouvelle fois, on se dit que les showrunners et scénaristes semblent peiner à trouver un ton homogène pour leur programme, entre humour, références, Bébé Yoda, action, et western spatial.

Ce n'est pas rédhibitoire, la série reste tout à fait regardable (on regrettera tout de même le gros manque de présence et de personnalité de Toro Calican - quelqu'un comme Dave Franco aurait été bien plus intéressant dans le rôle), mais cela l'empêche de vraiment décoller, pour l'instant, au-delà du programme sympatoche mais anecdotique.

- Chapitre 6 - The Prisoner : Toujours à la recherche d'une mission, le Mandalorien rejoint un groupe de mercenaires (Bill Burr, Natalia Tena, Clancy Brown, Richard Ayoade) pour libérer un criminel d'un navire-prison de la République...

Un épisode un peu plus long (une quarantaine de minutes) et divisé en deux grosses parties : une partie "film de casse" façon Rogue One, pas désagréable, et une partie huis-clos/survival, dans laquelle le Mandalorien traque un à un les membres du commando dans les couloirs verrouillés de la prison.

Dans l'ensemble un épisode sympathique, principalement grâce à sa distribution invitée qui fait toujours plaisir (grosses réserves cependant sur l'interprétation de Natalia Tena, que j'ai trouvée forcée au possible), et sur les quelques caméos référentiels (Matt Lanter, Dave Filoni).

Après, reste toujours le souci d'une série qui tente à la fois de présenter son protagoniste comme un dur à cuire de western, meilleur que tout le monde au combat, et qui, en parallèle, le place toujours en position d'infériorité dans bon nombre d'affrontements, au cours desquels il s'en prend plein la tête, et ne triomphe souvent qu'in extremis, grâce à un gros coup de chance. C'est un peu tenter d'avoir le beurre (le côté "protagoniste badass") et l'argent du beurre (les scènes d'action semi-slapstick à la Harrison Ford), sans que cela ne fonctionne totalement.

Rien de bien grave, cela dit, tant que Bébé Yoda continue de jouer à cache-cache avec des androïdes...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery - Short Treks 2x04-05 (2019)

Publié le 12 Janvier 2020 par Lurdo dans Aventure, Animation, Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Discovery

Après trois premiers épisodes amusants, mais ne donnant qu'une envie (regarder une série consacrée à l'Enterprise de Pike plutôt qu'au Discovery), retour de ces Short Treks, courts-métrages d'une dizaine de minutes prenant place (théoriquement) dans la continuité de Star Trek Discovery, et s'attardant, à chaque fois, sur des aspects plus anecdotiques de l'univers Trek...

Short Treks 2x04 - The Girl who made the Stars : afin de calmer sa fille Michael Burnham, apeurée par le noir, son père lui raconte une légende africaine concernant une fillette ayant apporté la lumière aux peuples primitifs effrayés par l'obscurité...

Pas désagréable, en soi, mais ça lorgne fortement sur du Disney qui se prendrait mollement les pieds dans le tapis du message de curiosité et d'exploration qu'il veut exprimer. Je ne sais pas trop quoi en penser, c'est compétent, mais il y a quelque chose qui me dérange dans le côté "grâce à son courage et à sa curiosité, elle a apporté la lumière et les étoiles à son peuple (après qu'un extraterrestre de passage les lui ai donnés, influençant de fait l'évolution de l'espèce terrestre)".

Je sais qu'on est dans le conte pour enfants, dans la métaphore, et tout et tout, mais quelque part, ça explique beaucoup de choses sur le caractère rebelle et approximatif de Michael Burnham...

2x05 - Ephraim and Dot : les mésaventures d'une mère tardigrade qui décide de pondre ses œufs à bord de l'Enterprise de Kirk, au grand dam d'un robot de sécurité qui ne l'entend pas de cette oreille...

Un adorable épisode animé réalisé et mis en musique par Michael Giacchino, qui pour l'occasion nous produit un court-métrage hommage à Tex Avery, à Pixar et à toute l'histoire de Star Trek TOS, d'une bien belle manière ludique et dynamique.

C'est drôle, c'est mignon, c'est coloré, et forcément, ça a déplu à cette frange de la fanbase Trek qui prend sa franchise trop au sérieux, s'indigne du moindre manquement à la continuité, et t'explique que Star Trek, ça n'a jamais été tous publics, et que ça devrait être réservé à une élite intellectuelle, plutôt que d'être décliné sous forme de sous-Pixar destiné aux gamins... *soupir*

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Retrouvez aussi toutes les critiques de Star Trek Discovery et de la saga Trek publiées sur ce blog en cliquant ici...

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Blog Update ! - Décembre 2019 - Christmas Yulefest 2019 : le bilan

Publié le 11 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, Update, Yulefest

Les fêtes de Noël semblent désormais commencer de plus en plus tôt, et pourtant, lorsque le mois de janvier arrive, difficile de ne pas regretter cette période magique emplie de féérie, de bons sentiments... et de grèves !? Quoi qu'il en soit, l'heure est au bilan sur le blog des Téléphages Anonymes...

Cliquez sur les boutons ci-dessous pour faire apparaître la liste des films passés en revue cette année :

Semaine 1 :

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# Bilan :

L'année dernière, à l'occasion du bilan de la Yulefest 2018, je faisais un constat simple : le nombre de téléfilms de Noël se multiplie exponentiellement d'année en année, leur qualité s’homogénéise et baisse progressivement, et les chaînes, confrontées à la pression des réseaux sociaux, s'efforcent de diversifier la distribution de leurs métrages, sans grand succès.

Et cette année, ces tendances se confirment, voire même s'amplifient. Niveau diversité, notamment, les deux chaînes principales (Lifetime et Hallmark) s'affrontent clairement, avec Hallmark qui multiplie les téléfilms "pour afroaméricains", et s'engage timidement et très maladroitement sur le front des célébrations juives (par contre, pas d'asiatiques, pas de latinos, pas d'indiens, etc). Chez Lifetime, c'est un peu pareil, même si la stratégie Lifetime (acheter des téléfilms à droite et à gauche et leur apposer la marque Lifetime) permet d'avoir une production à la fois plus hétérogène et plus variée.

Hallmark reste cependant la chaîne reine de la saison, dominant totalement le marché de fin octobre à fin décembre : une position qui fait des envieux, mais qui crée aussi bien des problèmes au network.

Cette année, entre les soucis relatifs aux problèmes judiciaires de Lori Loughlin, un outrage partiellement artificiel centré sur les quelques films de Hanoucca de la chaîne (présentés comme antisémites par des journalistes ne les ayant pas vus, sur la simple base de leur postulat de départ), les moqueries des différents programmes comiques américains au sujet du cahier des charges et des clichés de la chaîne, et un scandale centré sur une publicité diffusée puis retirée puis remise à l'antenne par la chaîne, au gré des pressions des groupes conservateurs religieux et des réseaux sociaux, Hallmark a passé une saison tumultueuse, pas aidée par une cuvée de programmes 2019 mécaniques et peu inspirés, aux audiences en baisse.

La concurrence n'a guère plus marqué les esprits, qualitativement parlant, et plus que jamais, tant sur ce blog qu'outre-atlantique, une certaine lassitude s'installe parmi les personnes chroniquant habituellement les films de ce type. Ce qui n'empêche pas les chiffres de continuer à enfler d'année en année : cette année, j'ai passé en revue 69 films (+ quelques séries et mini-séries), soit approximativement le même nombre de métrages que l'année dernière (il me serait physiquement difficile d'en chroniquer plus !), mais pour y parvenir, j'ai dû faire un tri drastique parmi les programmes diffusés cette année (une petite centaine de téléfilms, en tout).

Et les audiences du blog ont augmenté de 20 % par rapport à la Christmas Yulefest 2018 : comme quoi, en ces temps de grèves, de conflits sociaux et internationaux, et de divisions en tous genres, les films feel-good ont un public de plus en plus important, clairement en demande.

Comme l'année dernière, cependant, plus des 2/3 des films chroniqués ont obtenu une note de 3/6 à peine, ou inférieure : de quoi facilement faire trier le bon grain de l'ivraie, et établir des Top 3/Flop 3 assez clairs.

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# Top 3 :

Un Top 3 assez facile à établir, avec en première place du classement, à égalité (4.5/6) :

~ La légende de Klaus (Netflix), un film d'animation plutôt réussi, tant au niveau technique, visuel, ou narratif ; et Double Holiday (Hallmark), un téléfilm qui est la preuve qu'avec un peu d'énergie, des acteurs attachants et concernés, et une volonté d'esquiver un peu les clichés imposés par la chaîne (ou du moins, de les détourner), il est possible de produire des rom-coms festives amusantes et rythmées.

Idem pour :

~ Holiday Hearts (Hallmark Movies & Mysteries), un peu plus convenu (4/6), mais bénéficiant des mêmes qualités que Double Holiday, notamment celle de ne pas succomber à tous les passages obligés du cahier des charges Hallmark. À égalité avec Christmas Time : My Brother the Time Traveler, une comédie indépendante fantastique pas désagréable du tout, et bénéficiant d'extérieurs enneigés très sympathiques.

Et puis, à 3.75/6, arrivent toute une batterie de comédies romantiques possédant un petit plus - une alchimie particulière de leur couple principal, un rythme plus enlevé, un scénario moins convenu, un cadre différent, un peu d'humour, etc :

~ Santa Girl, Au secours je suis dans un film de Noël, Une romance de Noël en sucre d'orge, Two turtle doves, Christmas under the stars, Un Noël à Rome, Christmas Unleashed, Grounded for Christmas...

# Flop 3 :

Sur la première marche de ce podium (si tant est que l'on puisse parler de première marche), deux films ex-æquo, à 1/6 :

~ le piteux Sacré Noël 4 : Nativity Rocks, énième déclinaison d'une série de films comiques à l'intérêt décroissant, et en pilotage automatique depuis le volet précédent. C'est hystérique, épuisant, et d'une facture très approximative.

~ 12 Pups of Christmas (ION), ou comment l'association d'une actrice principale glaciale, d'une écriture bancale, d'une musique caricaturale et de personnages antipathiques donne lieu à un vrai gros flop inintéressant, pour ne pas dire énervant.

Seul sur la seconde marche du podium, avec 1.25/6 :

~ Un décor de rêve pour Noël (Lifetime), un téléfilm fauché et bourré de problèmes, notamment son interprète principal masculin, dont il se dégage ponctuellement l'aura d'un Dexter en puissance, avec des regards bien trop intenses, vides et appuyés qui donnent l'impression qu'il est en train de réfléchir au meilleur moyen de se débarrasser du futur cadavre de l'héroïne.

Enfin, sur la troisième marche du podium, à 1.5/6 :

~ Buttons : A Christmas Tale, un film indépendant qui lorgne sur les comédies musicales Disney de la grande époque, et semble bourré de bonnes intentions, mais n'a ni le budget ni le savoir-faire suffisants pour concrétiser ces dernières.

Mentions spéciales, enfin, pour Noël dans la prairie et Le meilleur pâtissier de Noël, deux téléfilms à 1.75/6 qui n'ont absolument rien de mémorable, et pour J'ai rencontré le Père Noël et Elfette sauve Noël, objectivement assez mauvais, mais pour lesquels des facteurs secondaires (la nostalgie, le WTF)) permettent au tout d'entrer dans une catégorie "autre".

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale pour le blog des Téléphages Anonymes, qui délaisse enfin les films de Noël pour revenir aux séries et à notre rubrique quotidienne Un film, un jour... ou presque !

Au programme, une critique de film par jour, et le week-end, des séries, avec ce mois-ci, entre autres, le dernier Star Wars, Le Mandalorien, Star Trek - Short Treks, Maléfique, Albator, Jay & Silent Bob, The Rook, Simba, Will Smith, Mme Maisel et bien plus encore...

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Christmas Yulefest 2019 - 73 - Ghosting : The Spirit of Christmas (2019)

Publié le 10 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Freeform

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Ghosting - The Spirit of Christmas (2019) :

Alors qu'elle revient tout juste d'un premier rendez-vous parfait avec Ben (Kendrick Sampson), Jess (Aisha Dee) est victime d'un accident de voiture mortel. Elle revient alors sous forme de fantôme, et hante le quotidien de sa meilleure amie de toujours, Kara (Kimiko Glenn), avec laquelle elle va alors tenter de comprendre la raison qui la maintient sur ce plan d'existence... une raison qui a probablement à voir avec le séduisant Ben.

Un téléfilm Freeform (ex-ABC Family) qui m'a posé bien des problèmes. Principalement parce qu'à la base, il est tout à fait compétent : bien interprété (malgré une Kimiko Glenn à la voix agaçante), assez dynamique, efficace, avec un budget suffisant, bref, en théorie, ce serait un film assez réussi. Et qui a vraiment pu, outre-Atlantique.

Sauf que... déjà, on se trouve ici devant un film typiquement californien - non seulement au niveau de l'environnement (plages, soleil, palmiers) que de l'image (finalement peu de décorations, des images ensoleillées, chaudes et lumineuses), mais aussi des personnages, de leurs attitudes, et de leurs professions : on est tout de même dans un métrage où, au bout de quelques minutes, on a déjà eu droit aux piscines, au soleil, aux bikinis, et aux personnages principaux vingtenaires ultra-wokes et bohèmes (l'héroïne est une apprentie-pâtissière fraîchement renvoyée pour ses velléités féministes, sa BFF est une préparatrice de thés lesbienne new age amatrice de pseudo-spiritualité et de yoga, Ben est un artiste exposé dans des galeries, etc)...

Non seulement pour l'ambiance de Noël, on repassera, mais il est de plus assez difficile de faire l'impasse sur une impression désagréable, celle d'un téléfilm écrit et conçu pour être l'anti-thèse des métrages Hallmark, une antithèse nettement plus libérale et woke, quitte à le surligner à chaque instant.

Et c'est cette impression qui m'a malheureusement accompagné pendant tout le film, une impression de calcul cynique d'un producteur qui s'est dit qu'il fallait absolument produire un métrage de Noël qui irait à contre-courant de la blancheur conservatrice de rigueur chez Hallmark, en y utilisant des personnages jeunes, libres et branchés, exclusivement issus de la diversité ethnique (les deux seuls personnages caucasiens du film - notamment Missy Pyle - sont des bouffons qui n'ont que quelques scènes à l'écran), avec une relation LGBTQ mise en avant (Kara s'éprend de la sœur de Ben, qui, par la plus grande des coïncidences, est elle aussi lesbienne et célibataire, comme le hasard fait bien les choses), le tout pour un récit que l'on devine clairement construit sur un jeu de mots pourri (le double sens de ghosting).

Et puis il y a cette fin rigolarde, qui (spoilers), au terme de tout un téléfilm assez sincère basé sur le deuil et l'acceptation du décès de l'autre, et centré sur une romance impossible, reprend un an plus tard sur l'héroïne qui retrouve, dans l'au-delà, ce cher Ben, mort d'une crise cardiaque foudroyante. Ou, comme le décrit Jess, il est mort "d'un cœur brisé" (jeu de mots pourri, le retour). On se retrouve donc avec un script qui fait le choix de tuer l'un de ses protagonistes pour offrir une fin heureuse et légère à sa romance, sans se préoccuper un instant de ce que ça implique pour les autres personnages (comme la sœur de Ben, qui est désormais orpheline de mère et n'a plus de frère), ou de la cohérence tonale du tout.

Bref, comme je le disais, mais ce métrage m'a posé bien des problèmes : à la fois intéressant, et agaçant dans sa forme, avec des personnages tour à tour touchants et antipathiques, il m'a frustré plus que convaincu... mais je serais bien en peine de lui mettre une note.

2.5/6 ?

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Christmas Yulefest 2019 - 72 - 12 Pups of Christmas (2019)

Publié le 9 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

12 Pups of Christmas (2019) :

Thérapeute pour chien récemment trompée par son compagnon (Philip Boyd) et sa meilleure amie (Jen Nikolaisen), Erin (Charlotte Sullivan) part s'installer en Californie, pour y tenir un poste dans une entreprise pointcom dirigée par Martin (Donny Boaz), un patron dépassé par ses ambitions : la société, qui conçoit un système de suivi GPS pour chien, est en difficultés financières et, à l'approche de Noël, Erin se retrouve avec 12 chiots sur les bras, abandonnés dans les locaux par une agence publicitaire...

Ouhlà, un bon gros ratage produit par MarVista, diffusé sur ION, et qui commet une première erreur de taille en confiant le rôle principal de son récit à Charlotte Sullivan (déjà vue dans Rookie Blue).

Une Charlotte Sullivan déjà assez froide et impassible en temps normal, et qui ici compose un personnage tout simplement antipathique, une protagoniste quasi-dépressive et sarcastique, distante et condescendante, qui passe son temps à casser son patron sans humour ni sympathie, avant de se découvrir des sentiments pour lui dans le dernier quart du film.

Une protagoniste assez détestable, donc, victime d'une interprète peu chaleureuse et d'une écriture assez piteuse, qui tire vers le bas une production déjà peu aidée par son budget faiblard, son tournage principalement californien, sa réalisation peu inspirée (beaucoup de plans serrés assez moches) et son interprétation assez mauvaise (à ce titre, le personnage de l'ex-meilleure copine est une calamité, tant dans sa caractérisation que dans son interprétation).

Et puis, pour couronner le tout, le film se paie un scénario bancal, où rien n'est vraiment plausible (l'héroïne débarque dans une entreprise au bord de la faillite, et son idée géniale qui change tout, c'est de renommer le produit principal de la manière la plus générique qui soit), où les chiots ne sont que prétextes (et sont rapidement refourgués à diverses familles de figurants), où les personnages ont droit à des flashbacks traumatisants risibles, et où la musique caricaturale frôle le mauvais goût avec l'utilisation du refrain oriental et d'un accent asiatique digne de Michel Leeb lorsque l'héroïne va faire un pitch à des investisseurs japonais.

Que dire de plus... ah, un peu de positif : Donny Boaz, le patron, fait un personnage principal masculin tout à fait honorable, malgré l'écriture, et Elizabeth Small est plutôt attachante dans le rôle de la sœur de celui-ci. Mais c'est tout ce qu'il y a ici à sauver.

1/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 71 - Le Bel Inconnu de Noël (2019)

Publié le 8 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Science-Fiction, Télévision, Yulefest

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Le Bel Inconnu de Noël (Christmas Love Letter - 2019) :

Responsable du courrier du cœur pour une publication, Amalie (Ashley Newbrough) a décidé de consacrer sa rubrique de Noël à ses fiançailles. Malheureusement, son compagnon (Josh Ventura) ne lui fait pas une demande en mariage suffisamment romantique ou spontanée, et elle décide de le plaquer : désormais sans sujet de chronique, Amalie décide alors de découvrir qui est l'auteur d'une déclaration d'amour anonyme reçue par courrier. Elle retourne dans sa ville natale, pour y interroger trois de ses ex, tous autrefois fous d'elle : Will Rivers (Pierce Lackey), Joseph Harrington (Ben VanderMey), et Sander Monk (Adam Cole). Et c'est sans compter sur Ian McCallister (Tilky Jones) et sa fille au QI surdéveloppé (Izzy Herbert), qui travaillent sur un prototype de chien robotique...

Comédie romantique festive de la chaîne Lifetime, ce Bel Inconnu de Noël (titre français assez naze) m'a gentiment agacé. Que ce soit un récit basique, avec tous les clichés du genre (père veuf, gamine précoce, rupture sentimentale à Noël, ville natale, montages, bataille de boules de neige, etc), passe encore. Que le personnage principal soit égocentrique, uniquement préoccupée par le grand amour, et totalement dépourvue de la moindre personnalité, ça coince déjà plus.

Amalie (prénom aussi naze que le titre, façon "on va l'appeler Emilie, mais on veut qu'elle soit unique et originale, donc on va changer quelques lettres") passe donc le plus clair du métrage persuadée que tous les hommes qu'elle croise sont forcément amoureux d'elle, au point de lui écrire une lettre d'amour, et lorsqu'elle arrête son choix sur quelqu'un, malheur à lui : Amalie se transforme aussitôt en "petite-amie parfaite", tel qu'elle se décrit, ce qui se traduit par un personnage qui perd toute identité pour copier-coller celle de son compagnon.

Le téléfilm tente de faire de cette mauvaise habitude le cœur de l'arc narratif du personnage (autrement dit, comment elle va enfin développer sa propre personnalité, et cesser de se plier en quatre autrui), mais cela ne fonctionne jamais vraiment, et pour cause : non seulement Amalie est affreusement capricieuse et superficielle (elle se jette ainsi au cou de chacun de ses ex, se réinvente à leur image, mais très vite, elle se lasse, que ce soit à cause d'un sens de l'humour un peu trop lourd, ou d'une passion pour le sport un peu trop prononcée), mais en plus, tous ces prétendants sont assez caricaturaux, et écrits de manière pataude (notamment Sander, un véritable cliché ambulant de mec manipulateur et menteur).

Résultat : on ne s'attache ni à l'héroïne (qui comprend qu'elle n'a pas de personnalité et de goûts personnels en goûtant à tous les chocolats chauds du coin... MÉTAPHORE !!!), ni aux divers "candidats". Reste alors Ian McAllister, en mode veuf éploré toujours amoureux de sa femme, sa fillette surdouée, et leur chien robot (qui est un chien tout ce qu'il y a de plus normal sur lequel la production a rajouté des effets sonores). Là, on nage dans le grand n'importe quoi, entre le père sans grand charisme, la fillette insistante, impertinente et au jeu très inégal, et cette histoire de chien WTF, totalement prise au premier degré par le récit.

C'est dommage : lorsque le générique animé du film a commencé, je m'étais dit "tiens, ça change, on n'est pas chez Hallmark, ça va peut-être se démarquer un peu"... en effet. Mais pas de la bonne manière.

2/6 

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Christmas Yulefest 2019 - 69 - Le Charme de Noël (2019)

Publié le 6 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Lifetime

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Le Charme de Noël (A Date by Christmas Eve / The Naughty List - 2019) :

Développeuse d'application de rencontres, Chelsea (Vanessa Lengies) peut compter sur son voisin Fisher (Evan Williams), qu'elle connaît depuis toujours, pour l'aider en cas de problème. Mais lorsque son application est copiée par Blyth (Julie McNiven), une rivale professionnelle, Chelsea se trouve contrainte de collaborer avec elle sur le projet, une version plus romantique de la liste des enfants sages et des enfants méchants du Père Noël. L'apparition d'une Mère Noël plus vraie que nature confère cependant des pouvoirs magiques à l'application de Chelsea, qui commence à exaucer les souhaits de la jeune femme...

Une rom-com Lifetime produite par Gaumont (et donc un peu fauchée), mais qui a la bonne idée de compenser cette absence de moyens par une intrigue un peu excentrique, à base d'application magique et de souhaits exaucés.

Bon, j'avoue, ça aide que la distribution féminine principale (Lengies et McNiven) soit naturellement plutôt sympathique (Evan Williams manque un peu de présence et d'alchimie avec Lengies, je dois dire), et que j'aie toujours un faible pour les téléfilms de ce genre, qui assument ouvertement leur côté décomplexé et fantastique.

Cela dit, le tout manque un peu de finition, malheureusement, et ne restera pas forcément dans les mémoires.

Néanmoins, ça reste un petit moment agréable à passer devant un téléfilm ne se prenant pas trop au sérieux.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 67 - Bienvenue à l'hôtel de Noël (2019)

Publié le 4 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Review, Critiques éclair, Comédie, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, Lifetime, Romance

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Bienvenue à l'hôtel de Noël (Christmas Hotel - 2019) :

Afin d'espérer décrocher une promotion l'envoyant en Italie, Erin (Tatyana Ali) accepte de revenir dans sa petite ville natale, où Noël règne en maître tout au long de l'année, pour y superviser l'ouverture d'un hôtel. Mais les habitants voient d'un mauvais œil cette inauguration, et un comité mené par Connor (Sean Patrick Thomas), ami d'enfance d'Erin, se dresse contre la jeune femme...

Un de ces téléfilms ciblés "afro-américains" qui ont pullulé cette saison, que ce soit sur Lifetime, Hallmark, ou les chaînes de télévision noires américaines, afin de promouvoir la "diversité à l'Américaine".

Autrement dit, la recette est simple (du moins, chez Hallmark et Lifetime) : on prend exactement le même type de scénario prédécoupé et générique que ceux habituellement utilisés pour la majorité des films de ces networks, on inverse l'ethnicité de toute la distribution (de 95 % de caucasiens, une patronne noire et une meilleure copine/collègue ethnique, on passe à 95 % d'afro-américains, une patronne caucasienne et une meilleure amie l'étant tout autant), et pour mener le tout, on utilise (au moins) une ancienne actrice de sitcom dans le rôle principal, histoire de rajouter encore un peu de fanservice à un genre déjà gangréné par une nostalgie très conservatrice...

Ici, donc, on a Marla Sokoloff derrière la caméra, Tatyana Ali (Le Prince de Bel-Air) devant, et Telma Hopkins (La Vie de Famille) dans un rôle secondaire, pour un téléfilm qui, s'il devait être résumé en un mot, serait "insipide".

S'il fallait encore une preuve que la formule habituelle HM/LT des téléfilms de Noël tourne trop souvent à vide, ce Christmas Hotel en serait la parfaite démonstration : ce n'est pas mauvais, en soi, mais tout est tellement générique (le conflit carrière/romance, la petite ville passionnée de Noël, l'opposition entre les petits commerces locaux et la grande multinationale qui rachète un bâtiment local, les compétitions festives, les passages obligés du genre, la distribution secondaire, le prétendant et son métier manuel, etc) qu'il n'y a absolument rien de mémorable ou d'original à se mettre sous la dent.

Et oui, Tatyana Ali est toujours sympathique et tout à fait compétente en protagoniste, mais sa romance ne fait que peu d'étincelles, alourdie par les clichés du récit et par sa structure. Ce n'est jamais particulièrement drôle, attachant, rythmé ou romantique, ce qui est un peu problématique pour une comédie romantique de 80 minutes.

Bof.

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2019 - 66 - Une Belle Rencontre de Noël (2019)

Publié le 3 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Une Belle Rencontre de Noël (New Year's Kiss - 2019) :

Plaquée par son compagnon le soir même où elle reçoit une récompense pour une campagne publicitaire remarquée, Kelly (Erin Karpluk) croise brièvement le chemin d'un inconnu, Chris (Robin Dunne), et a le coup de foudre pour lui. Mais avant qu'ils ne puissent s'échanger leurs coordonnées, le couple est séparé par la foule et, chacun de son côté, ils décident de se tourner vers le web et vers les pages des petites annonces pour tenter de se retrouver...

Un téléfilm qui, malgré son titre original, n'a absolument rien à voir avec le Nouvel An, puisque c'est une comédie romantique prenant place avant et jusqu'à Noël, et qui a apparemment été tournée mi-2018 pour Lifetime. Depuis, le film peine cependant à trouver un diffuseur anglo-saxon, et ce n'est pas forcément étonnant lorsqu'on le regarde, puisque New Year's Kiss ne suit aucun des codes des téléfilms Lifetime et Hallmark.

Avec son budget ultra-limité et son illustration musicale fauchée, insupportable et envahissante, on est ici plus près d'une production ION ou UP TV, avec en prime un sens de l'humour un peu plus osé que la moyenne (ça parle de plan à trois, d'orgasmes multiples, d'exhibition sur webcam, etc), et un couple principal qui passe près d'une heure à se croiser à et à se rater, sans échanger un mot.

Forcément, tout cela disqualifie clairement ce métrage d'une diffusion sur Hallmark, trop conservatrice et formatée, mais aussi sur Lifetime, qui s'aligne bien souvent sur le format des productions concurrentes. Et c'est un peu dommage, car la relation Karpluk/Dunne est plutôt amusante et dynamique - du moins, le peu qu'on en voit à l'écran (10 minutes à peine), les deux meilleurs amis sont plutôt drôles (Matt Hamilton joue très bien le bro pas très futé, et Karis Cameron est agréablement enthousiaste et spontanée, y compris lorsqu'elle propose de montrer ses seins pour attirer l'attention d'un homme dans un taxi), et finalement, ce n'est pas désagréable à suivre.

Si seulement il n'y avait pas eu cette musique imbuvable...

2.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 65 - Sous les Lumières de Noël (2019)

Publié le 2 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Sous les Lumières de Noël (The Christmas Temp - 2019) :

Artiste en panne de créativité, Hazel (Sara Canning) accepte bon gré mal gré la proposition de sa sœur pour se sortir de sa torpeur et se renflouer un peu financièrement : créer la décoration de Noël d'un grand hôtel, géré par Jonah (Robin Dunne). Mais rapidement, elle va s'apercevoir qu'elle n'est pas insensible  à ce dernier, et elle va commencer à retrouver l'inspiration...

Un téléfilm Lifetime de fin de saison, dont le titre, le scénario, et les divers résumés publiés ici ou là n'ont plus grand chose à voir les uns avec les autres - ce qui témoigne généralement d'un projet remanié encore et encore, et en lequel la chaîne n'avait pas grande confiance.

Pourtant, le résultat final n'est pas pire (ni meilleur) que la majorité des téléfilms de Noël diffusés jusqu'à présent en 2019. Il est compétent, il n'est pas particulièrement fauché, Sara Canning (déjà vue dans Les Orphelins Baudelaire et les Banana Splits) est efficace (et rappelle un peu Anna Chlumsky, bizarrement), et le tout se déroule tranquillement à l'écran.

Seulement voilà : en tant que film mineur de la saison, le métrage souffre d'une distribution secondaire assez transparente (Julian Richings excepté), et son lead masculin, Robin Dunne, n'est guère plus marquant.

À l'image du film, Dunne est un acteur compétent, il peut même se montrer amusant (vers la fin du film, il a quelques scènes de remplissage comique avec des ouvriers et un policier, et si ces scènes arrivent comme un cheveu sur la soupe, elles ne sont pas désastreuses pour autant) mais disons que niveau charisme, sex-appeal ou charme, c'est l'encéphalogramme plat.

Et donc sa relation avec Canning ne donne jamais l'impression d'être autre chose que de l'amitié, même lorsqu'ils sont sur le point de s'embrasser.

Et puis il faut bien avouer que, comme souvent dans les films de ce genre, dès qu'un personnage se présente comme "artiste", il est fréquemment à baffer dans ses prétentions auteurisantes et pseudo-profondes. Il faut entendre l'héroïne décrire son travail et l'importance de celui-ci... arg.

C'est dommage, car avec un meilleur script, l'énergie de Canning aurait pu donner quelque chose d'intéressant. Là, c'est aussitôt vu, aussitôt oublié.

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2019 - 64 - A Christmas Carol (2019)

Publié le 1 Janvier 2020 par Lurdo dans Critiques éclair, Fantastique, Drame, Horreur, Les bilans de Lurdo, Noël, Christmas, Review, Religion, Télévision, USA, Yulefest, FX, BBC

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

A Christmas Carol (2019) :

Dans le Londres du 19è siècle, la veille de Noël, Ebenezer Scrooge (Guy Pearce), un avare exploitant ses employés et détestant Noël, reçoit la visite du fantôme de Jacob Marley (Stephen Graham). Celui avertit alors Scrooge qu'il va recevoir, durant les nuits à venir, la visite de trois autres esprits - l'esprit des Noëls passés (Andy Serkis), celui des Noëls présents (Charlotte Riley), et celui des Noëls futurs (Jason Flemyng)- pour l'inciter à faire le point sur son existence, au risque de subir le même sort que Marley à sa mort...

Si pour vous, le Conte de Noël de Dickens a toujours été trop joyeux, trop optimiste et trop coloré ; si vous avez toujours voulu que ce récit soit plus sombre, plus torturé, plus violent et plus dépressif ; si à vos yeux, ce qu'il manque à ce récit classique, c'est de la pédophilie, de la sorcellerie, du harcèlement sexuel, de l'humiliation, des morts par dizaines, du chômage, etc, le tout sur près de trois heures ; si vous avez toujours pensé que la structure du récit de Dickens méritait d'être repensée, et ne devait plus se terminer sur une rédemption optimiste ; si pour vous, ce que devrait être le Christmas Carol de Dickens, c'est une origin story grimdark d'Ebenezer Scrooge... alors cette relecture de Dickens par Steven Knight, le showrunner de Peaky Blinders, et co-produite par F/X et la BBC, est faite pour vous.

Car dès les premières minutes du premier épisode, le ton est donné : un jeune s'introduit dans le cimetière où est enterré Jacob Marley, se soulage sur sa tombe tout en insultant le défunt, et l'urine traverse le sol pour tomber, goutte à goutte, sur le fantôme de Marley qui proteste et réclame qu'on le laisse reposer en paix.

Tout le reste de la mini-série sera du même acabit, avec un trait toujours plus grossier, et poussé dans des retranchements d'une noirceur forcée, presque caricaturale : si Scrooge est méchant et avare, c'est parce que son père ultra-violent l'a maltraité depuis sa plus tendre enfance, décapitant devant ses yeux sa souris blanche reçue en cadeau de Noël ; s'il est psychologiquement brisé (ce Scrooge souffre de troubles obsessionnels compulsifs et voit tout par le prisme du capital et de l'économie), c'est parce que ce même père l'a "vendu" au directeur de la pension où Ebenezer était contraint de passer Noël en solitaire, un directeur qui en profitait pour violer l'enfant avec l'assentiment tacite du père de ce dernier.

Mais Scrooge n'est pas qu'un usurier méchant et grincheux, contrairement au récit de Dickens : ici, il est banquier d'investissement sans scrupules, directement responsable, par sa négligence, son avarice, son caractère implacable et ses montages financiers, de centaines de personnes mises au chômage et de dizaines de morts dans un accident de mine. Cruel et manipulateur, il pousse la femme de Cratchit (Vinette Robinson) à lui offrir des faveurs sexuelles en échange d'un paiement des soins du petit Tim... avant de refuser de passer à l'acte et de se moquer de la pauvre femme, expliquant qu'il voulait simplement voir jusqu'où elle était prête à se rabaisser (la série en profite pour placer de la nudité gratuite à ce moment-là, parce qu'après tout, au point où on en est...).

La femme de Cratchit, justement, est ici noire... et visiblement, pour le scénariste, cela justifie le fait qu'elle soit un peu sorcière, capable de voir et d'invoquer les esprits (le film la rend clairement responsable des apparitions qui hantent Scrooge, tout en doublant le tout d'un message #MeToo/BalanceTonPorc assez pataud, faisant littéralement dire au personnage "je suis une femme, j'ai le pouvoir de faire éclater au grand jour la vérité à votre sujet, et je ne vais pas m'en priver"). Et puis il y a tous ces personnages secondaires qui sont passés à la trappe (Fezziwig, Belle), car probablement trop positifs pour cette relecture dark et edgy©.

Une relecture qui, donc, délaisse le format habituel du récit, pour quelque chose de nettement plus bancal. Ce Christmas Carol consacre en effet le premier de ses trois épisodes d'une heure à de la mise en place : présentation de Scrooge, de son monde, des personnages secondaires... et mésaventures de Jacob Marley au Purgatoire, où il rencontre un forgeron menaçant, puis l'esprit des Noël passés. La deuxième heure, elle, est dédiée à ce dernier, et à tous les flashbacks sur la jeunesse de Scrooge, avant de se terminer sur un cliffhanger de très mauvais goût : la prostitution de Mme Cratchit.

Et le troisième épisode de se consacrer à la fin de ce retour dans le passé (non content d'humilier Mme Cratchit, Scrooge a recours à un chantage vis à vis de cette dernière, en échange de son silence), et au survol des deux esprits suivants et de la conclusion, condensés en 40 minutes, et prenant place dans les jours suivant Noël (un choix étrange, qui va totalement à l'encontre du récit original, de son titre, etc) ; un dernier épisode qui remplace l'esprit des Noëls présents par le fantôme de la défunte sœur de Scrooge (une sœur qui se lance dans des déblatérations philosophico-scientifiques sur la nature humaine, la société, son fonctionnement, le capitalisme...), qui s'attarde sur les problèmes de couple des Cratchit, qui garde Jason Flemyng muet, et qui se sent bien obligé de rattacher les wagons au récit original en confrontant Scrooge à la mort de Tiny Tim.

Seul problème : le scénariste (et Scrooge, indirectement) a déjà guéri Tim plus tôt dans le récit. Il est donc obligé de mettre en scène maladroitement un accident de patins à glace coûtant la vie de Tim, un Tim qui a passé si peu de temps à l'écran que le changement d'attitude de Scrooge à son égard paraît gentiment artificiel (et ce malgré le capital sympathie du garçonnet).

En résumé, ce Christmas Carol 2019 est une relecture dark et gritty du conte de Dickens, où tous les curseurs sont poussés au maximum en direction de la déprime, du malheur, de la cruauté et du glauque, et où Scrooge est une véritable ordure. Et c'est sans surprise que la rédemption de Scrooge est ici minorée tant par ce dernier (qui explique qu'il ne changera probablement pas malgré ses efforts, et qu'il mérite ce qui va lui arriver) que par Mme Cratchit, qui conclut le film en s'adressant directement aux esprits, et en leur disant qu'il reste encore beaucoup de travail à faire sur Scrooge.

Pas de fin véritablement heureuse chez Steven Knight, pour un Chant de Noël qui, reconnaissons-le, a le mérite de prendre des risques. Des risques qui confondent profondeur et développement avec noirceur immature et irrévérence adolescente (tous les personnages balancent un "fuck" à un moment ou un autre, y compris l'un des fantômes de Noël), mais au moins, l'ambition est là : on ne peut pas en dire autant de l'immense majorité des adaptations de Dickens, qui se contentent d'adapter ce récit à la lettre, sans rien lui apporter (cf le Scrooge de Zemeckis, que je vais passer en revue dans les jours à venir).

Par ailleurs, difficile de reprocher quoi que ce soit à la direction artistique, à la musique (minimaliste et évoquant un peu le travail de Zimmer sur Man of Steel), et à l'interprétation impeccable : sur ce front-là, c'est du beau boulot, il y a des images très réussies, les moyens sont là.

Reste que l'orientation unique de cette adaptation pourra toujours plaire : personnellement, je ne suis pas particulièrement fan de la provocation gratuite, de l'anticonformisme iconoclaste et de la noirceur superficielle en tant que fins en soi (ces approches faciles et creuses sont en effet trop souvent prises, par un certain public, pour de l'audace intellectuelle, pour du génie artistique, et pour un traitement adulte et mature de leur sujet), mais à en juger par l'accueil réservé au programme par ses spectateurs anglophones, ce type d'approche a tout de même ses amateurs...

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Christmas Yulefest 2019 - 63 - La Fiancée de Noël (2019)

Publié le 31 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Fiancée de Noël (Christmas on my Mind - 2019) :

Lorsqu'elle réapparaît à Bedford Harbor, dans le Maine, Lucy Lovett (Ashley Greene) est perdue : retrouvée amnésique avec une robe de mariée dans les bras, elle se pense toujours fiancée à Zach Callahan (Andrew Walker), dont elle est pourtant séparée depuis des années. Malgré tout, et avec l'aide de sa collègue et amie Anna (Donna Benedicto), la jeune femme va renouer avec son ex, et va redécouvrir qui elle est réellement en prenant part aux festivités de Noël de la ville...

Ce Christmas on My Mind aurait pu jouer la carte de l'amnésie légère et rigolote, comme plusieurs films Hallmark avant elle (Romance d'Automne, Noël avec un Inconnu, Un Noël mémorable...), et cela aurait bien convenu au couple formé par Greene et Walker, dynamique et attachant.

À la place, cependant, le film a opté pour une direction mélodrame sincère, sérieux et tout en demi-mesure, qui décline très mollement un scénario convenu aux figures imposées Hallmark désormais insupportables à ce point de la saison (le concours de bonhommes de neige, le concours de cuisine, le choix et la décoration du sapin, le dialogue "- Vous formez un joli petit couple. - Ah, mais non, il y a confusion, on n'est pas ensemble.") avec une énergie très très faible, un rythme assez indolent, et une quelque chose de nonchalant dans son écriture.

Ce n'est pas que c'est mauvais, mais c'est... mou et générique. Les deux rivaux amoureux sont mous et générique, les ruptures sont molles et génériques, les quiproquos sont mous et génériques, les festivités sont molles et génériques, les réactions de chacun à cette amnésie sont molles et génériques, bref, à la fin, on ne retient absolument rien du métrage, si ce n'est la collègue ethnique de service, assez dynamique et sympathique, et les extérieurs portuaires enneigés, assez jolis.

2.5/6 (si c'était arrivé plus tôt dans la saison, j'aurais peut-être mis la moyenne)

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Christmas Yulefest 2019 - 62 - Un Parfum de Noël (2019)

Publié le 31 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Parfum de Noël (Christmas in the Highlands - 2019) :

Envoyée dans les Highlands écossais à Noël par sa patronne acariâtre (Caprice Bourret), Blair (Brooke Burfitt) doit y convaincre Alistair (Dan Jeannotte) de lui vendre la formule d'un parfum rare et unique, fabriqué de manière artisanale. Mais Alistair s'avère être le Comte de Glenmorie, et Blair décide alors de se faire passer pour une réalisatrice de documentaire afin de l'approcher, et de tenter de l'amadouer...

Le point fort de ce téléfilm (qui, au moment où j'écris ces lignes, n'a toujours pas trouvé de diffuseur outre-atlantique), c'est qu'il a été tourné en Écosse. Par conséquent, les extérieurs, les intérieurs, etc, tout ça fait plaisir à voir, même si on frôle parfois le film touristique publicitaire.

Le point faible... et bien, c'est tout le reste, en fait. On se retrouve en effet ici avec l'équivalent des films royaux de Hallmark, où l'Américaine un peu maladroite se retrouve au cœur d'une intrigue de cour dans un pays européen lointain, avec une princesse rivale manipulatrice, des membres de la famille méfiants, etc, etc,etc.

Sauf que la production de ce Parfum de Noël est particulièrement approximative, à de nombreux niveaux : le script paraît constamment précipité et brouillon, on passe par les clichés habituels du genre, les "méchants" sont ultra-caricaturaux (la patronne, le duo mère/fille manipulateur, le frère jaloux), la fantaisie et la légèreté sont forcées, les quiproquos multiples et répétitifs... le tout, pas aidé par une direction artistique un peu fauchée (par exemple, Caprice Bourret à l'apparence improbable, une meilleure copine/collègue aux cernes énormes, ou encore la grande arrivée de l'héroïne au bal final, façon Cendrillon du - très - pauvre) et par une actrice principale qui minaude beaucoup, sans totalement convaincre.

Dans l'ensemble, donc, on a l'impression que tout le budget est passé dans le tournage sur place, et que le reste a été bricolé avec les moyens du bord : ce n'est pas terrible du tout, ça tourne à vide, et hormis "Robert" (Olly Bassi, qui a le look, le gabarit et l'attitude parfaits pour avoir une longue carrière dans les films historiques anglosaxons), personne ne fait grande impression.

Bof, donc.

2/6

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Christmas Yulefest 2019 - 61 - Noël contre Noël (2019)

Publié le 30 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Religion, Romance, Télévision, Yulefest, Hanukkah

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël contre Noël (Double Holiday - 2019) :

À l'approche des fêtes de fin d'année, Rebecca (Carly Pope) et Chris (Kristoffer Polaha) sont en compétition pour une promotion importante dans leur société, mais pour l'obtenir, ils vont devoir collaborer et organiser une fête de Noël conséquente pour un client potentiel. Plus facile à dire qu'à faire alors que tout les oppose, de leurs traditions à leurs caractères diamétralement opposés...

Ce soir, Hanoucca touche à sa fin ; c'est donc avec cet ultime film de Hanoucca de la saison que Hallmark conclue ces festivités juives... et quel bol d'air frais inattendu !

C'est avec une vraie bonne surprise que la chaîne termine ainsi (ou presque) sa saison de Noël, alors même que les précédents métrages tentant d'intégrer la tradition juive à un récit très formaté n'avaient pas donné grand chose de convaincant.

Ici, c'est l'écriture qui fait toute la différence : car si tous les clichés habituels de ce format sont présents (et le cahier des charges Hallmark est TRÈS détaillé et restrictif, imposant un nombre de montages musicaux, tels ou tels passages obligés, un timing bien précis pour le baiser, la dispute, la réconciliation, etc), ils sont habilement détournés et esquivés par le script.

Un exemple : Hallmark impose à ses scénaristes d'intégrer la fabrication d'une maison de pain d'épices à leurs scripts, sous forme de montage ou de concours. Ici, la compétition a bel et bien lieu... en arrière-plan d'une scène où Polaha joue au basket avec des enfants défavorisés. Le point focal est Polaha, ses échanges avec les enfants, et pas du tout le pain d'épices, à peine mentionné.

Et il en va de même pour l'immense majorité des clichés Hallmark, qui, plutôt que d'être le point central du récit, sont ici mis au service de ce dernier : oui, les clichés sont là, mais au second plan, pendant que le récit avance, et que la relation des deux protagonistes progresse de manière adulte et mature (y compris au niveau d'un rival amoureux potentiel, interprété par Chad Connell, et qui a lui aussi droit à une personnalité et à des réactions crédibles).

Le tout reste cependant dynamique et amusant à suivre, puisque cette relation est plus conflictuelle et sarcastique que sirupeuse et niaise : alors que le personnage juif des autres films de Hanoucca, cette saison, était bien souvent une caricature improbable un peu idiote, car ne connaissant rien de Noël, ici, la seule chose que Carly Pope ignore de Noël, c'est la différence entre les espèces de sapin de Noël, et leurs caractéristiques respectives.

Et réciproquement, toutes les traditions juives sont traitées de manière ludique, sans être amenés par de l'exposition balourde, et avec des personnages secondaires qui ont tous des personnalités et des interprètes efficaces (mention spéciale à la patronne austère du duo, qui progressivement révèle que les enfants lui font peur ^^).

En résumé, une vraie bonne surprise, comme je le disais, et probablement l'un de mes téléfilms festifs préférés de cette saison.

4.25 + 0.25 en comparaison des autres métrages de Hanoucca diffusés cette saison = 4.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 60 - Le Grand Bal du Réveillon (2019)

Publié le 30 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Grand Bal du Réveillon (Best Christmas Ball Ever ! - 2019) :

Après s'être séparée de son petit-ami peu de temps avant Noël, Amy (Elisabeth Harnois) décide spontanément d'accepter l'invitation de son frère Daniel (Samuel Hunt) à passer les fêtes de fin d'année à Vienne, où il est installé. Là, rapidement, elle se trouve inscrite à des cours de danse de salon, où elle devient la partenaire de Lukas (Christian Oliver) pour le concours de valse ouvrant les portes du Grand bal de Noël de la ville...

Un téléfilm ION (aïe) produit par The Asylum (re-aïe) et au titre faussement enthousiaste (on devine sans peine que le titre original devait être un générique Christmas in Vienna) qui, un peu comme le Parfum de Noël/Christmas in the Highlands avec l'Écosse, n'a vraiment pour lui que les décors naturels de Vienne, ses décorations et son atmosphère.

Le reste est une sorte de sous-sous-Hallmark qui prend gentiment l'eau de partout, tant sur le plan technique (l'écriture est faiblarde, les principales sous-intrigues ne servent à rien et/ou sont abandonnées en cours de route - par exemple, le médecin séduisant qui n'a que trois scènes et repart au bras d'une figurante, la post-synchro est mauvaise, les pas de danse et la musique sont au rabais) que dans son casting (les hommes sont tous transparents et quelconques, la rivale blonde n'est guère plus mémorable).

Il n'y a qu'Elisabeth Harnois qui semble s'amuser, et on la comprend. Un peu comme Lacey Chabert chez Hallmark, elle a pu profiter de plusieurs semaines de semi-vacances dans un pays étranger, pour Noël, où elle a pu se prendre pour une danseuse de compétition - et on sent que l'actrice en profite au maximum, malgré les nombreuses limites de la production (il faut voir la tête du grand bal final et des tenues des participants : le budget n'était clairement pas là pour concrétiser les ambitions du scénario).

Ce n'est cependant pas assez pour sauver le tout, qui reste, comme souvent avec les téléfilms diffusés sur ION, particulièrement médiocre.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 59 - Raison, sentiments et bonhommes de neige (2019)

Publié le 29 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Raison, sentiments et bonhommes de neige (Sense, Sensibility & Snowmen - 2019) :

Ella (Erin Krakow) et sa soeur Marianne Dashwood (Kimberley Sustad), toutes deux collaboratrices dans une entreprise d'organisation de fête, ont des personnalités radicalement différentes. Ella est exubérante, optimiste et insouciante, tandis que Marianne, plus sérieuse et réservée, se concentre sur le succès de leur société. Jusqu'au jour où les soeurs Dashwood croisent le chemin d'Edward Ferris (Luke Macfarlane), nouveau président d'une entreprise de fabrication de jouets, qui tente de convaincre un couple de partenaires commerciaux étrangers de signer un nouveau contrat, et qui engage les Dashwood pour organiser une fête d'entreprise...

Pseudo-relecture annuelle d'un roman de Jane Austen par la chaîne Hallmark, ce métrage partait plutôt sur un bon pied, en offrant à Erin Krakow un rôle moins larmoyant et beaucoup plus dynamique que d'habitude : elle s'y donne à fond, elle s'amuse beaucoup, et elle entraîne avec elle Luke Macfarlane, quitte à ce que celui-ci se sente obligé de cabotiner un peu pour égaler son niveau d'énergie.

Et c'est assez agréable de voir ce duo interagir de manière décomplexée et légère... tout comme il faut bien avouer que la relation entre les deux soeurs Dashwood est très attachante et sympathique, car particulièrement enjouée et naturelle. Malheureusement, l'intérêt du métrage s'arrête à peu près là.

En effet, le script peine vraiment à équilibrer le temps de présence des deux soeurs à l'écran, et très rapidement, on en vient à regretter l'absence récurrente de Sustad, qui hérite d'un rôle plus discret que Krakow, et d'un prétendant assez insipide. L'actrice fait tout son possible pour exister, mais le point focal du film, c'est le couple Macfarlane/Krakow, et c'est bien dommage.

D'autant plus dommage que ce couple est mis sur les rails du cahier des charges Hallmark, qui le fait passer par toutes les cases obligatoires de ces scripts, les montages, la décoration, les quiproquos finaux bien patauds et agaçants... en plus de les confronter au couple étranger, supposément d'origine française. Sauf que leur accent calamiteux (façon vieille caricature d'il y a trente ans) tire systématiquement toutes leurs scènes vers le bas, scènes qui ne sont pas aidées par une post-synchronisation VO parfois tout simplement amateure (la scène de l'arrivée du couple étranger et de leur accueil dans la rue par Macfarlane est un monument d'approximation sonore).

Bref, après une première demi-heure sympathique, le film se délite lentement, et finit par totalement ronronner, sans jamais se montrer vraiment intéressant ou à la hauteur de l'énergie de ses interprètes principaux.

2.5/6 (je lui aurais peut-être mis la moyenne si je l'avais découvert en français, loin de tous ces problèmes de post-synchro et d'accents pourris)

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Christmas Yulefest 2019 - 58 - Dernière escale avant Noël (2019)

Publié le 29 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Dernière escale avant Noël (Grounded for Christmas - 2019) :

Alors qu'une tempête de neige cloue leur vol au sol pendant plusieurs jours, Nina Rooney (Julianna Guill) et Brady (Corey Sevier), respectivement copilote et pilote d'avion de ligne venant tout juste de faire connaissance, sont contraints de séjourner chez les parents de Nina. Là, ils doivent prendre part aux considérables festivités de Noël organisées par les Rooney ; seul problème : pour éviter son ex Ivan (Troy Blundell) et ne pas arriver seule, Nina a demandé à Brady de se faire passer pour son nouveau petit-ami...

Téléfilm Lifetime qui joue à nouveau la carte du "faux petit-ami pendant les fêtes de Noël", après (notamment) le Holiday Date de Hallmark, mais qui s'avère plus sympathique que ce dernier, notamment parce qu'il n'a pas à adhérer au cahier des charges Hallmark.

Oui, le script garde effectivement les grandes lignes et les clichés des rom-coms de ce type, mais il le fait avec des protagonistes qui sortent un peu du carcan habituel du genre : l'héroïne est copilote, elle a du répondant, sa meilleure amie est d'une ethnicité indéfinie, leur collègue est un gay flamboyant, et dans l'ensemble, ce Grounded For Christmas est plus décomplexé que les films de la chaîne concurrente.

Ce n'est pas pour autant que c'est exceptionnel : clichés obligent, le script finit par ronronner assez vite, tout ce qui concerne les ex des deux protagonistes paraît assez forcé, et la post-synchronisation est bien souvent trop voyante et approximative pour vraiment convaincre.

Mais dans l'ensemble, ça se regarde. Du 3.5/6, donc, avec un 0.25 supplémentaire pour le couple principal sympathique, et pour ces petits plus qui font la différence.

3.75/6 (et pour une fois, le Winter Storm Meghan a une utilité narrative)

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Christmas Yulefest 2019 - 57 - Fais un vœu pour Noël (2019)

Publié le 28 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Religion, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Fais un vœu pour Noël (Angel Falls - A Novel Holiday - 2019) :

Éditrice dans la petite ville d'Angel Falls, Chloe (Jen Lilley) voit d'un mauvais œil l'arrivée de Ryan (Carlo Marks), son ex, de passage en ville, embauché pour l'aider à trouver comment faire décoller la maison d'édition de Chloe. Leur mission : parvenir à convaincre Tina (Rachael Crawford), auteur de romance à succès, de revenir à l'écriture et de signer avec Chloe, malgré le deuil de son époux qui l'a laissée sans inspiration. Mais Chloe et Ryan ignorent qu'un ange gardien (Eric Close) veille sur eux, et va tout faire pour les aider à parvenir à leurs fins...

Supposément la suite d'Un Noël Retrouvé (Christmas in Angel Falls), ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries n'en garde en fait que l'idée d'un ange gardien intervenant dans la vie des gens : ça aurait aussi bien pu s'appeler Mr. Miracle 2, ou Les Anges du Bonheur de Noël, mais bon, peu importe.

Une chose est sûre : je n'ai rien contre ces films, qui sont pourtant globalement passés de mode chez Hallmark. Et ici, l'ange est plutôt sympathique, même s'il ne parle qu'en platitudes génériques pseudo-inspirationnelles.

Le vrai problème de ce Angel Falls 2, c'est que le couple principal ne fonctionne pas du tout. Jen Lilley est attachante, comme toujours, mais Carlo Marks est particulièrement peu sympathique ou mémorable... et à partir de là, c'est tout un pan du film qui s'effondre.

Surtout que rapidement, on réalise que le script n'est qu'un gros prétexte pour enchaîner les activités festives comme dans toute rom-com Hallmark basique, afin "de faire retrouver le goût de Noël" à la romancière déprimée.

Et tout cela se fait de manière plate et mécanique, sans surprise, et sans grand intérêt.

Heureusement que Laura Miyata, déjà dans le Winter Love Story de Jen Lilly (entre autres), était là dans le rôle de la meilleure copine, pour donner un peu de peps à certaines scènes secondaires. D'ailleurs, c'est quand ils veulent, pour lui donner un premier rôle dans un téléfilm...

2.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 56 - Les douze gourmandises de Noël (2019)

Publié le 28 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Les douze gourmandises de Noël (A Sweet Christmas Romance - 2019) :

Styliste alimentaire à New York, Holly (Adelaide Kane) revient dans sa ville natale pour Noël, et apprend alors que la pâtisserie locale la plus populaire, tenue par Mrs Rose (Loretta Devine), est sur le point de fermer. Pour empêcher cela, Mrs Rose et son fils Carson (Hamza Fouad) organisent cependant un concours : celui qui parviendra à reproduire les célèbres recettes des 12 Jours de Noël de l'établissement en deviendra le nouveau propriétaire. Contre toute attente et malgré son absence totale de talent culinaire, Holly s'inscrit comme candidate, et doit se mesurer, entre autres, à Brad (Greyston Holt), un pâtissier professionnel expert en spécialités françaises...

Un énorme bof que cette comédie romantique culinaire signée Lifetime, qui tente de mélanger les clichés habituels des films de ce genre à une pseudo-compétition culinaire mise en images et écrite comme un show Food Network.

Le problème, en fait, c'est qu'en dehors des quelques épreuves de cette compétition, le film se paye des tunnels de dialogues rendus inintéressants par les personnages assez ternes, et leurs interprètes peu convaincants. Avant ce téléfilm, je n'avais jamais vu Adelaide Kane de ma vie, et elle ne m'a pas fait la moindre impression : autant dire que son couple avec Gresyton Holt (pas non plus le plus charismatique des leads de ce type de films) est très loin de faire des étincelles, pas aidé par une caractérisation parfois aux fraises, et rendant certains personnages assez antipathiques (l'héroïne, mais aussi le fils de Mrs. Rose, voire même Mrs. Rose elle-même).

Quoi que, sur ce dernier point, c'est peut-être plus l'interprète qui est à blâmer : Loretta Devine est une actrice apparemment très populaire outre-atlantique, et à la carrière longue comme le bras, mais ici, je l'ai trouvée particulièrement fausse et excentrique, donnant des intonations bizarres, presque musicales et souvent peu pertinentes à la moindre de ses répliques.

Et n'oublions pas les constantes références au "Winter Storm Meghan", le fil conducteur de tous les films Lifetime de cette saison : la chaîne semble vraiment être fière de son "univers partagé", puisque ici, le nom de la tempête est mentionné toutes les dix minutes, de manière trop souvent gratuite.

En résumé, un téléfilm parfois forcé, souvent insipide, et qui m'a vraiment laissé de marbre.

2/6

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Christmas Yulefest 2019 - 55 - Un Rôle sur mesure pour Noël (2019)

Publié le 27 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Hanukkah

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Rôle sur mesure pour Noël (Holiday Date - 2019) :

Plaquée juste avant les fêtes par son compagnon, Brooke (Brittany Bristow) finit par recruter les services de Joel (Matt Cohen), un acteur à la recherche d'un rôle, pour qu'il se fasse passer pour son petit-ami auprès de sa famille (Teryl Rothery, Bruce Boxleitner, Anna Van Hooft, Peter Benson, Ava Grace Cooper). Mais rapidement, l'enthousiasme démesuré de Joel pour les traditions de Noël et pour la famille de Brooke révèle son manque total de connaissances en matières festives : et pour cause, puisque Joel est juif, et ne connaît rien aux traditions de Noël...

Moui moui moui. Deuxième téléfilm à thématique Hannouca de la saison (après Prête-moi ta main à Noël), et deuxième fois que les scénaristes abordent le sujet de manière ultra-bancale, en se contentant de greffer un personnage juif sur un script de Noël basique, et de plaquer deux scènes et demi consacrées à Hannouca, tout droit tirées d'un résumé Wikipédia de la fête.

Autant dire que le côté "mais si, regardez, on vous a entendus, vous vouliez plus de diversité et de films centrés sur Hannouca, les voilà" est, pour le moment, une bonne grosse blague bien hypocrite, peu surprenante de la part de Hallmark (et des autres).

Malgré cela, cependant, cet Holiday Date est une proposition qui s'avère surprenante, puisqu'assez différente, au niveau du ton, de la norme des films de la chaîne. C'est bien simple : pendant près d'une heure, on se croirait devant un script écrit pour Ben Stiller, mais refusé par ce dernier car trop ressemblant à la franchise Mon Beau-Père et Moi.

On est en effet dans de la comédie très caricaturale et outrée à la Stiller, avec un Matt Cohen qui en fait trois tonnes dans le rôle titre, sous le regard grincheux de Bruce Boxleitner, et celui, amusé, de Teryl Rothery, dans les rôles de ses "beaux-parents". Ça cabotine de partout, ça multiplie les gaffes et les quiproquos absurdes, ça fait passer l'acteur new-yorkais pour un gros débile n'ayant jamais décoré de sapin ou entendu de chant de Noël de sa vie, bref, ça ne fait pas du tout dans la finesse, mais ça se regarde. D'autant qu'au bout d'une demi-heure, le judaïsme du protagoniste est révélé, et que la famille décide de fêter Hannouca en plus de Noël (les deux ou trois scènes que je mentionnais plus haute ; tout le reste, c'est Noël, Noël, Noël), pour toujours plus de comédie gentiment pataude.

Et puis, malheureusement, le dernier tiers du film retombe lourdement, alors que le métrage reprend les rails d'une romance Hallmark tout ce qu'il y a de plus banale. Le problème étant qu'aucun des deux acteurs principaux n'a grand charisme ou grande présence à l'écran (Bristow est particulièrement effacée, dans ce métrage, totalement éclipsée par un Cohen cabotin), et que, par conséquent, la romance est plate, terne et quelconque.

Dans l'ensemble, je m'attendais à bien pire pour cette incursion de la chaîne dans le judaïsme : mais le côté Hannouca est tellement sous-développé et prétexte qu'en fait, le film esquive ce problème, pour retomber dans des clichés plus habituels. Pendant sa première heure, pour peu que l'on accroche au surjeu global (et que l'on parvienne à faire abstraction du fait que le tout aurait probablement mieux fonctionné avec des acteurs plus charismatiques), ça passe. La fin, elle, fait malheureusement retomber la sauce.

3/6 (la même note que Mistletoe & Menorahs, mais pour des raisons un peu différentes)

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Christmas Yulefest 2019 - 54 - Un Noël près de toi (2019)

Publié le 27 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël près de toi (Christmas Unleashed - 2019) :

De passage dans sa ville natale pour les fêtes de Noël, Becca (Vanessa Lachey) passe la nuit chez sa grand-mère. Au petit matin, cependant, elle s'aperçoit que son chien Henry s'est enfui : elle n'a alors d'autre choix que de demander l'aide de son ex, Max (Christopher Russell), le vétérinaire local, pour tenter de retrouver celui qui était autrefois leur chien, et qui semble bien décidé à leur faire visiter toute la ville, évoquant par la même occasion les souvenirs d'une relation sentimentale passée...

L'année dernière, je disais ceci de Belle Pagaille à Noël, le précédent film Lifetime de Vanessa Lachey : "j'ai été conquis par un film ne se prenant pas trop au sérieux, à l'image de Vanessa Lachey, et se déroulant tranquillement sans trop succomber aux clichés - les clichés sont là, mais pas trop présents. Et comme en prime la distribution est sympathique (les enfants sont adorables), le tout donne un téléfilm de Noël agréable et amusant, à défaut d'être parfait ou particulièrement original."

Et je pourrais dire exactement la même chose de ce Christmas Unleashed : ce n'est pas dépourvu de clichés (le gros montage/flashback récapitulatif final, la rivale), ce n'est pas exceptionnel, mais le tout s'avère agréable et amusant, grâce à des personnages secondaires excentriques et sympathiques, et à un ton général léger et enthousiaste.

Avec en bonus, la brève apparition d'un couple de personnages secondaires gays et mariés (ce qui a forcément fait enrager la frange conservatrice des amatrices de films de Noël, aux USA), et des chiens attachants et expressifs.

Même critique que pour Belle Pagaille à Noël, et donc, même note.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 53 - La Partition perdue de Noël (2019)

Publié le 26 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Partition perdue de Noël (Our Christmas Love Song - 2019) :

Star de la country mondialement connue, Melody Jones (Alicia Witt) est soudain accusée d'avoir plagié sa nouvelle chanson de Noël par la chanteuse qui lui a tout appris (Karen Kruper). Bien décidée à se défendre, Melody retourne alors dans sa ville natale, dans l'Indiana, pour y retrouver les partitions de cette chanson, écrite durant son enfance. Mais sur place, elle reprend goût à la vie tranquille de la bourgade, et renoue avec Chase (Brendan Hines), son ex-petit ami musicien avec qui elle avait rompu lorsque sa carrière a commencé à décoller...

Pas désagréable, ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries, dont je n'attendais pourtant absolument rien : de la country, une histoire aux grandes lignes cousues de fil blanc et bourrées des clichés habituels Hallmark, une Alicia Witt aux tics de jeu et de diction de plus en plus prononcés à mesure que le temps passe...

Et puis finalement, la bonne humeur de Brendan Hines, sa relation ludique et décontractée avec Alicia Witt, la petite Anna Anderson Epp, les scènes légères entre Hines et Ava Darrach-Gagnon (qui interprète sa sœur), tout cela a fait que le téléfilm est assez bien passé, aidé par un budget décoration et direction artistique apparemment plus confortable que la moyenne (ou du moins, mieux exploité).

Après, il reste toujours des clichés bien honteux (le beau-frère militaire, les rebondissements tous télégraphiés), et les chansons de Melody Jones sont globalement assez insipides et génériques (bien trop pour mériter un tel engouement ou une telle carrière, comme souvent dès qu'un personnage de fiction est supposé être "ultra-talentueux" dans un domaine artistique), mais dans l'ensemble, ça se regarde.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 52 - Un Prince pour Noël 3 : le Bébé Royal (2019)

Publié le 26 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Noël, Review, Romance, Netflix, Yulefest, Télévision

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Prince pour Noël 3 : le Bébé Royal (A Christmas Prince : The Royal Baby - 2019) :

Un an après leur mariage, la Reine Amber (Rose McIver) et le Roi Richard (Ben Lamb) d'Aldovia sont sur le point de donner naissance à leur premier enfant, aux alentours des fêtes de fin d'année. Mais la visite du couple royal de Penglia (Kevin Shen et Momo Yeung), royaume voisin, ravive les tensions, puisque du renouvellement d'un traité ancestral dépend la paix entre les deux nations... et une malédiction jetée au premier-né de la famille royale.

Dire que les deux premiers A Christmas Prince m'avaient laissé de marbre serait un euphémisme : succédanés de téléfilm Hallmark produits dans la précipitation, les deux téléfilms festifs étaient hautement génériques, hautement dérivatifs, et le buzz ironique les entourant m'avait franchement plus agacé qu'autre chose, d'où des notes sévères et lasses de ma part (cf les critiques publiées ici et ici lors de leur diffusion).

Mais comme Netflix ne recule devant rien, voici un troisième épisode, avec une grossesse (forcément, actualité princière oblige), et une vague histoire de malédiction (parce qu'après tout, au point où on en est, autant y aller franchement dans le n'importe quoi) qui donne parfois des airs de Scooby-Doo au métrage.

Un métrage qui délaisse toute romance et toute comédie, pour nous présenter une nation "rivale" aux frontières communes avec l'Aldovia, une nation étrangement asiatique alors que le Royaume de l'héroïne est au cœur de l'Europe, et que tout le monde y parle avec un accent anglais. Et donc, le traité de paix avec cette nation disparaît, et doit être retrouvé en urgence avant Noël, alors même que le bébé de l'héroïne est sur le point de naître, blablabla...

Pas grand chose de plus à dire sur ce troisième volet du Christmas Prince : si vous le regardez, c'est que vous avez déjà vu les deux précédents, vous savez à quoi vous attendre, et vous avez déjà une opinion bien arrêtée sur le tout.

En ce qui me concerne, sans surprise, j'ai trouvé le film toujours aussi bancal et approximatif dans son écriture, assez cabotin dans son interprétation et forcé dans sa réalisation (les zooms dramatiques... *soupir*), et reposant intégralement sur un mystère à la résolution éventée au possible, lequel a pourtant droit à une grande scène d'accusation façon Agatha Christie, qui tombe totalement à plat.

Après, les extérieurs sont toujours splendides, et le film, bizarrement, paraît un peu mieux rythmé que ses prédécesseurs... mais ça reste en bas de l'échelle des téléfilms de Noël, malgré toute la hype qui entoure la franchise en ligne.

2/6

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