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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #romance catégorie

Un film, un jour (ou presque) #350 : Le Choix du Coeur (2014)

Publié le 30 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, UpTV, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Choix du Coeur (Coffee Shop) :

Donavan (Laura Vandervoort), patronne d'un coffee shop en difficultés financières, doit choisir entre son ex-compagnon Patrick (Josh Ventura), cadre ambitieux à qui elle tient toujours, mais qui veut revendre le café, et Ben (Cory Grant), un dramaturge en panne d'inspiration que Kevin (Jason Burkey) et Becky (Rachel Hendrix) lui font rencontrer...

Une comédie romantique banale et convenue diffusée sur UpTv (avec mentions de la Bible à la clef, forcément), qui souffre d'une écriture maladroite avec de nombreuses scènes superflues, et d'un montage sans rythme.

Ajoutez à cela une bande originale mélodramatique, au piano, et qui devient rapidement saoulante ; une poignée de chansons "interprétées" par Vandervoort, toujours au piano ; un triangle amoureux périmé entre artiste et businessman, entre petite bourgade et grande ville, entre coeur et argent ; et un "magical negro" bien honteux, et l'on se retrouve avec quelque chose d'éminemment oubliable et dispensable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #330 : Mr. Right (2015)

Publié le 6 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Comédie, Drame, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Mr. Right :

Récemment trompée par son compagnon, Martha (Anna Kendrick), une jeune femme hyperactive et excentrique, se réfugie dans l'alcool, jusqu'à ce qu'elle rencontre "Mr. Right" (Sam Rockwell), l'homme parfait pour elle. C'est aussitôt le coup de foudre entre ces deux personnalités extravagantes, mais les choses se compliquent lorsque la véritable profession de Mr. Right le rattrape : tueur à gages repenti, il est traqué par son ancien mentor (Tim Roth) et est engagé par un mafieux voulant éliminer son frère aîné...

Une comédie romantique et d'action assez dérivative dans son concept (on pense notamment beaucoup a des films comme Grosse Pointe Blank, Kiss and Kill, etc) et qui est écrite par Max Landis, avec ce que ça comporte de qualités et de défauts intrinsèques, qui s'équilibrent à peu près.

Ainsi, toute la première moitié du métrage (orientée "comédie romantique") est à l'image de Max Landis dans ce qu'il a de pire : c'est forcé, artificiel, bruyant, surexicté, et imbuvable, tant ça tente d'être décalé, original et ironique ("Oh, il tue en dansant et en portant un nez de clown ! Oh, elle porte des oreilles de chats, c'est trop décalé !").

Résultat : le "meet cute" de mise dans les comédies romantiques ne fonctionne tout simplement pas ici, tant le métrage semble être décidé à en faire trop. La faute en revient au script de Landis (on reconnaît clairement sa voix et son style dans la bouche de tous ses personnages), à la réalisation pas toujours inspirée, à l'illustration musicale vraiment évidente et pataude, mais aussi et surtout (et ça me peine de le dire, car j'aime beaucoup cette actrice) à l'interprétation d'Anna Kendrick (ou bien à la manière dont elle a été dirigée, je ne sais pas trop), qui semble persuadée qu'interpréter une fille excentrique et hyperactive, cela veut dire jouer comme si elle était perpétuellement ivre et/ou sous l'influence de substances-illicites-qui-font-rire.

Un choix d'interprétation qui participe grandement à l'impression de forcé qui se dégage de toute cette partie du film, d'autant que tous les autres personnages restent assez peu mémorables, victime d'un semblant de caractérisation un peu trop sommaire et expédiée : Roth en est réduit à faire des accents minables, Rockwell (s'il est efficace dans ses scènes d'action) fait son numéro habituel, Mos Def n'est pas désagréable (sans plus), et les méchants sont quasi-interchangeables et transparents, réduits à une caractéristique basique : la brute, le black, le coléreux, le couard, etc...

Heureusement que dès que les choses s'emballent un peu, dans la seconde moitié du film, ça commence à respirer un minimum, avec un rythme suffisant pour éclipser un peu les défauts évidents de l'écriture. Dommage cependant que Kendrick continue à jouer son personnage de la même manière jusqu'à la fin du film, cela affaiblit considérablement la sincérité et la crédibilité de ce qu'il y a à l'écran, et de ce couple au capital-sympathie pourtant assez important.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #320 : Gatsby le Magnifique (2013)

Publié le 23 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Musique, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby) :

Lorsqu'il arrive à New York en 1922, Nick Carraway (Tobey Maguire), un apprenti-auteur, s'installe sur les rives d'une baie, dans le voisinage de sa cousine Daisy (Carey Mulligan), mariée à Tom (Joel Edgerton), infidèle. Bientôt, cependant, il fait la connaissance du mystérieux Gatsby (Leonardo DiCaprio), un millionnaire mystérieux et fantasque, autrefois épris de Daisy, et prêt à tout pour la reconquérir...

Pour une raison que je ne m'explique pas, je n'avais pas réalisé, avant de regarder ce Gatsby, que ce métrage était signé Baz Luhrmann. Je n'ai habituellement rien contre Luhrmann, et j'ai même une certaine affection pour Moulin Rouge, l'une des rares comédies musicales cinématographiques modernes que j'apprécie... mais là... hum. On va dire que je suis resté à la porte de cette grande fête improbable, clinquante et tapageuse jusqu'à l'écoeurement.

En fait, ce Gatsby m'a fait l'effet d'un Moulin Rouge sous amphétamines, à la limite de l'auto-parodie, avec plus de romance tragique, plus de visuels exubérants et too much, plus d'effets de caméra numériques, plus de jeu théâtral et forcé, plus de tout, jusqu'à l'overdose.

Et paradoxalement, le film a aussi nettement moins de charme - les musiques modernes r'n'b & hip-hop font tache, la distribution est particulièrement inégale (et se fait largement dominer par un DiCaprio excellent comme toujours), les effets visuels sont si nombreux que les moins réussis se remarquent tout de suite en se détachant du lot - et nettement moins de rythme, le récit se perdant en digressions pas toujours utiles, et le mystère Gatsby ne suffisant pas à porter ces 2h20 de métrage.

C'est clairement un film qui a demandé beaucoup de travail technique et créatif... mais rien dans ce film n'a malheureusement réussi à me transporter ou même à susciter chez moi autre chose qu'un intérêt poli. Une jolie coquille un peu creuse.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #301 : The Escort (2015)

Publié le 26 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Escort :

Mitch (Michael Doneger), jeune journaliste de Los Angeles, est célibataire, sans un sou, et il passe le plus clair de son temps à avoir des rapports sexuels sans lendemain avec des femmes trouvées via une application de rencontres. Un jour, il croise le chemin de Natalie (Lyndsy Fonseca), une call-girl indépendante qui, après avoir fait la connaissance du jeune homme, lui propose un marché assez simple : il l'accompagne pendant sa journée et lui sert de garde-du-corps, et en échange, Natalie accepte de devenir le sujet de son nouvel article. Rapidement, cependant, les sentiments s'en mêlent...

Une comédie romantique pas désagréable, sans plus, mais qui se regarde très facilement, et fonctionne notamment en grande partie grâce à l'humour de certaines situations et dialogues, et grâce au charisme et au capital sympathie de sa distribution (excellent Bruce Campbell en père déglingué). Gentillet pour ce que c'est.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #300 : Teach Me Love (2015)

Publié le 25 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Teach Me Love (Some Kind of Beautiful / How To Make Love Like an Englishman) :

Professeur de littérature et de poésie à Cambridge, Richard Haig (Pierce Brosnan) est un séducteur qui enchaîne les conquêtes, et finit par faire (involontairement) un enfant à Kate (Jessica Alba), l'une de ses élèves. À l'initiative de la jeune femme, Haig part alors avec elle en Californie, pour y élever le bébé. Mais la vie en Amérique ne réussit pas à Richard, qui finit par être trompé par Kate, avec Brian (Ben McKenzie). Seul et titulaire d'un poste miteux, Richard se rapproche alors d'Olivia (Salma Hayek), la séduisante soeur aînée de Kate...

Une dramédie qui permet à Brosnan et Hayek de se retrouver après Coup d'éclat (2004), mais qui malheureusement met un certain temps à se mettre en place, et ne décolle jamais vraiment.

C'est loin d'être la faute de la distribution, plutôt bonne (même si Alba est étrangement antipathique, et que l'accent de Salma est étrangement aléatoire), mais le script prévisible, et l'histoire somme toute assez générique desservent vraiment les acteurs, et l'on finit par regarder le tout d'un oeil passif et guère impliqué.

M'enfin ça reste techniquement compétent. Et puis Salma.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #297 : Adaline (2015)

Publié le 20 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Adaline (The Age of Adaline) :

Après un accident de voiture étrange, Adaline Bowman (Blake Lively) a tout simplement cessé de vieillir, immortelle et éternellement séduisante à l'âge de 29 ans. Aujourd'hui âgée de plus de 100 ans, désenchantée, et après avoir changé à de nombreuses reprises d'identité, elle rencontre Ellis Jones (Michiel Huisman), un séduisant héritier, et pour la première fois depuis des décennies, Adaline s'autorise à tomber amoureuse. Mais lorsqu'elle rencontre le père d'Ellis, William (Harrison Ford), le secret d'Adaline s'effondre...

Un drame romantique fantastique qui donne l'impression d'être une adaptation d'un livre (on pense au Secret de Charlie, ou à Benjamin Button), mais qui en fait, est un scénario original.

Enfin, original, c'est vite dit, puisque cet Adaline rappelle beaucoup d'autres oeuvres similaires.

Beaucoup trop, d'ailleurs.

Forcément, puisqu'au coeur de ce récit se trouve l'équation immortalité = souffrance émotionnelle qu'on avait déjà dans Button, ou dans Highlander. D'ailleurs, continuons ce petit jeu... si l'on prend Highlander, que l'on retire l'action et les combats à l'épée, que l'on retire la musique envoûtante, que l'on retire l'émotion, que l'on retire le charisme des acteurs, que l'on retire la fresque historique (ici, la vie d'Adaline ne couvre qu'à peine une centaine d'années, et le côté historique ne débouche sur rien), et que l'on change le sexe du protagoniste, on se retrouve avec Adaline : une romance insipide au possible, à la distribution terne et transparente (mention spéciale à Huisman, inexistant alors qu'il est sensé être suffisamment charmant pour tirer Adaline de sa torpeur), à la narration occasionnelle en voix-off inutile et génante, au rythme mollasson, aux personnages secondaires jamais développés, et à la fin convenue, banale, et affreusement prévisible.

Attention, ce n'est pas forcément un mauvais film (Harrison Ford est notamment assez bon, et son doppleganger jeune est assez bluffant), et je ne doute pas que certain(e)s y trouveront leur compte... mais les thématiques abordées l'ont déjà été ailleurs, en nettement mieux, et il y a plus d'émotion dans une scène d'Highlander que dans tout ce métrage inabouti et sans personnalité.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #291 : Donne-moi ta main (2010)

Publié le 12 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Donne-moi ta main (Leap Year) :

Exigeante, volontaire, et bien décidée à se marier avec son compagnon Jeremy (Adam Scott) qui fait traîner les choses depuis des années, Anna (Amy Adams) choisit de partir pour Dublin, où il se trouve pour raisons professionnelles. Là,  chaque 29 février, une tradition fait qu'une femme peut demander à son compagnon de l'épouser, sans que ce dernier ne puisse refuser. Mais l'avion d'Anna se pose au Pays de Galles, et la jeune femme doit traverser ensuite toute l'Irlande en compagnie de Declan (Matthew Goode), un aubergiste-taxi séduisant, mais au caractère détestable et abrasif.

Sans Amy Adams, adorable comme toujours, et sans Adam Scott, qui fait pourtant de la figuration dans le rôle ingrat du mec carriériste qui se fait plaquer, cette rom-com ultra-générique et inoffensive (quoique, les clichés envahissants sur l'Irlande et les Irlandais sont vraiment basiques et caricaturaux) ne récolterait (au mieux) qu'un 2/6, tant elle est vraiment quelconque, prévisible de bout en bout, mal rythmée et peu inspirée.

En somme, c'est du niveau d'un téléfilm Hallmark lambda, mais avec un peu plus de budget. Et encore, ça n'empêche pas des fonds verts moches et des scènes de rétroprojection en voiture assez piteuses, ainsi qu'un montage bancal.

Mais heureusement, il y a Amy Adams, et l'Irlande, toujours splendide, donc c'est + 1 de bonus direct.

Zou, 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #287 : We Love Happy Endings ! (2013)

Publié le 8 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

We Love Happy Endings ! (Not Another Happy Ending - 2103) :

Tom (Stanley Weber), un Français installé à Glasgow, possède une maison de publication appelée Tristesse. Il décide un jour de publier le premier roman de l'excentrique Jane (Karen Gillan), et signe avec elle un contrat pour un autre ouvrage. Mais le syndrome de la page blanche frappe rapidement la jeune femme, et Tom réalise qu'elle ne pourra finir son second livre tant qu'elle sera heureuse : il entreprend alors de lui rendre la vie difficile, afin de réveiller en elle l'inspiration...

Ouch.

Décidément, il faut vraiment que j'évite les comédies romantiques anglaises supposément "décalées". Car comme dans le cas de God Help The Girl, ce terme semble de plus en plus être un synonyme pour "film ultra-maniéré, ultra-précieux et tout sauf sincère sur le quotidien d'artistes excentriques et tellement originaux", avec ce très fort courant twee/hipster qui m'agace profondément.

Les personnages sont tous excentriques et "quirky", ils sont tous habillés de manière improbable (comme tout bon hipster, Jane se fournit en fringues vintage dans une friperie), ils ont des rapports artificiels (= qui ne sont jamais organiques et crédibles), des dialogues artificiels, des affectations bizarres ; l'interprétation elle-même est particulièrement frustrante, car il n'y a là aucune subtilité, Gillan en fait trois tonnes, pas aidée par un script en rajoute dans le décalage forcé et factice ("tiens, si elle commençait à parler et à interagir avec le personnage de son roman, ça sera tellement original et décalé").

Bref, j'ai vraiment trouvé le tout particulièrement rebutant et jamais authentique, ce qui, dans une comédie romantique, est vraiment rédhibitoire.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #283 : Le Retour d'Aladin (1964)

Publié le 31 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Retour d'Aladin (The Brass Bottle) :

Harold Ventimore (Tony Randall), un architecte venant de faire l'acquisition d'une bouteille antique, découvre qu'elle abrite un génie nommé Fakrash (Burl Ives), qui, reconnaissant d'avoir été libéré, s'efforce alors de faciliter la vie d'Harold. Mais Fakrash n'est pas habitué au monde moderne, et ses efforts se retournent souvent contre Harold, notamment en ce qui concerne sa petite-amie Sylvia (Barbara Eden)...

Une comédie fantastique des 60s, assez amusante, et qui donne parfois l'impression de regarder un épisode de Ma Sorcière Bien-Aimée, tant au niveau du ton que de la musique, des effets visuels, ou encore des bruitages.

Pas forcément surprenant, puisque le film date de l'année du lancement de cette série, et que ce Retour d'Aladin a directement inspiré la série Jinny de mes rêves (1965), dont la tête d'affiche était justement Barbara Eden (ici dans le rôle de la petite amie du héros).

Ce métrage, donc, adapté d'un roman du début du 20ème siècle, s'avère sympathique, bien qu'un peu mollasson dans son premier tiers, et souffrant d'une post-synchro très hasardeuse pour certains personnages (clairement redoublés en studio, parfois par des personnes ne sachant pas jouer la comédie).

Une fois ce cap franchi, cependant, le tout fonctionne plutôt bien, grâce à un protagoniste principal décontracté et flegmatique, et à un génie finalement très attachant. Dommage que le passage du temps au fil du récit ne soit pas particulièrement bien géré.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #279 : Amour et Plaquages (2016)

Publié le 25 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Amour et Plaquages (Love on the Sidelines) :

Apprentie créatrice de mode au chômage, Laurel (Emily Kinney) a désespérément besoin d'un nouvel emploi, et, avec l'aide de sa nouvelle colocataire (Luisa D'Oliveira), une assistante personnelle, elle entre au service de Danny Holland (John Reardon), un footballeur blessé. Mais celui-ci aurait préféré un assistant masculin, d'autant que Laurel ne comprend absolument rien au football américain : une difficile cohabitation va alors se mettre en place, bon gré mal gré...

Comédie romantique footballistique difusée dans le cadre de la Winterfest 2016 de la chaîne Hallmark, ce téléfilm bénéficie de son postulat initial un peu différent des autres métrages de la chaîne, de sa distribution féminine sympathique (Kinney, Elise Gatien, Luisa D'Oliveira) et de son énergie.

Néanmoins, le script est un bon gros tas de stéréotypes mis bout à bout (les filles ne comprennent rien au foot et à la mécanique, les sportifs ne parlent qu'en métaphores sportives, blablabla), et le métrage souffre d'un couple principal à l'alchimie défaillante : lorsqu'il n'est pas volontairement désagréable, Reardon est transparent au possible, et Kinney, si elle est sympathique, paraît occasionnellement trop jeune, gauche et fragile pour totalement convaincre en héroïne romantique.

D'autant que paradoxalement, elle a plus d'alchimie avec Victor Zinck (le "meilleur ami" de Reardon) et avec tous les autres personnages féminins qu'avec son homologue masculin...

En somme, ça se regarde, mais c'est très anecdotique, prévisible et cliché.

2.25 + 0.25 pour le chien du footballeur = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #276 : Teen Beach 2 (2015)

Publié le 22 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Télévision, Musique, Romance, Disney

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Teen Beach 2 :

Après leur aventure dans leur film préféré, le "beach party movie" Wet Side Story, Mack (Maia Mitchell) et Brady (Ross Lynch) ont repris le lycée... mais les aléas du quotidien ont un impact imprévu sur le couple. Heureusement, l'arrivée inattendue, dans leur monde moderne, de Lela (Grace Phipps) et de Tanner (Garrett Clayton), les deux protagonistes principaux du film, va les aider à retrouver le véritable sens des priorités.

Le premier Teen Beach Movie (2013), une DCOM initialement vendue comme un clone de High School Musical, s'était avérée un hommage sympathique et dynamique aux vieux beach party movies des années 60, avec une lead très attachante, une ambiance dynamique et légère, et un cast globalement très sympathique.

Pour cette suite, changement de scénaristes, et un script qui inverse le postulat du premier, envoyant ici un couple de personnages des 60s dans notre monde moderne, pour en extirper pataudement un propos sur la condition féminine, et un paradoxe temporel improbable.

Les problèmes se succèdent donc à tous les niveaux, puisque le film finit par n'avoir ni le charme ou la bonne humeur du premier, ni ses numéros musicaux sympathiquement rétros (le dernier numéro de ce métrage partait pourtant dans la bonne direction), ni le rythme (le tout se traîne très mollement pendant la majorité de ses 100+ minutes), ni les interprètes (puisque les 3/4 des personnages de Wet Side Story y restent coincés pour des scènes plates, génériques et anecdotiques pendant 95% de leur temps de présence à l'écran, déjà bien faible).

Sans parler de déception (parce que pour qu'il y ait déception, il faut qu'il y ait attente), un échec assez flagrant, qui prouve que de mettre précipitamment en chantier la suite d'un succès inattendu n'apporte jamais rien de bon.

Un film qui est au premier opus ce que Grease 2 est à Grease.

Un minuscule 2/6 (pour Maia & Grace, et pour Tanner le flamboyant)

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Un film, un jour (ou presque) #268 : Trouver l'amour à Charm (2015)

Publié le 10 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Drame, Romance, UpTV, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Trouver l'amour à Charm (Love Finds You in Charm) :

Emma Miller (Danielle Chuchran) est une jeune femme amish vivant une vie paisible dans sa communauté, et fiancé un peu à son insu au célibataire le plus populaire des alentours, Jacob. Néanmoins, la jeune femme rêve d'autre chose : passionnée par les livres de Jane Austin, elle veut découvrir le monde et voyager. Elle profite alors des vacances estivales pour aller aider sa cousine veuve, Lydia, qui vit à Charm, une ville touristique de l'Ohio. Là, Emma s'ouvre au monde moderne et rencontre la sympathique Kelly (Tiffany Dupont), une bibliothécaire qui lui fait découvrir la vie de jeune femme contemporaine ; sans oublier le séduisant Andy (Drew Fuller), un blogger foodie local qui tombe sous le charme de la cuisine d'Emma, et Noah (Trevor Donovan), un Amish sculptural qui partage les nombreuses passions de la jeune femme.

Un téléfilm romantique Up TV, apparemment adapté de l'un des ouvrages d'une série de livres, et que j'ai principalement regardé pour Danielle Chuchran, qui se fait décidément une petite carrière sympathique, et qui ira probablement assez loin... si elle évite les scripts de ce genre.

Parce qu'autant la plus grosse majorité de ce métrage est sympathique, et se suit tranquillement, à mesure que Emma s'ouvre au monde moderne, et découvre qu'il n'y a pas que la religion et les valeurs amishs dans la vie... autant les dernières vingt minutes sont tout simplement écoeurantes de conservatisme et de communautarisme.

Certes, le triangle amoureux mis en place était finalement assez classique et prévisible (l'amish blond aryen et athlétique, intelligent et sensible, toujours en blanc VS le blogger brun mal rasé, toujours en noir, et qui n'a rien en commun avec l'héroïne), mais la manière dont il est résolu, en faisant d'Andy, en une scène, un fils à papa cupide, violent, et inculte qui tente soudain de violer Emma, est vraiment le degré zéro de l'écriture, et est même insultant pour le spectateur.

Surtout qu'ensuite, forcément, Up TV oblige (Up TV, la chaîne des valeurs traditionnelles chrétiennes !), Emma range tous ses rêves au placard, et choisit de retourner à la communauté amish pour y épouser Noah, et avoir ses enfants. Whouhou ! Live the dream !

Bref. 3.5/6 jusqu'aux 20 dernières minutes, 0/6 pour ces vingt dernières minutes.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #266 : Brooklyn (2015)

Publié le 8 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance, UK, Irlande, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Brooklyn :

Eilis (Saoirse Ronan), une jeune Irlandaise timide, quitte son pays natal pour rejoindre le New-York des années 50, où elle fait des études, s'émancipe, et s'éprend de Tony (Emory Cohen), un plombier italien qu'elle finit par épouser. Mais à la mort de sa soeur, Eilis est contrainte de retourner au pays, où elle trouve sa mère éplorée, un nouveau prétendant (Domhnall Gleeson), et un emploi garanti... Tiraillée entre ces deux vies différentes, Eilis doit faire un choix crucial.

Une romance assez basique et adapté d'un roman, qui bénéficie beaucoup de sa reconstitution historique, et de l'interprétation impeccable et lumineuse de Saoirse Ronan.

Malheureusement, je ne peux pas dire que j'aie été particulièrement captivé et fasciné par ce mélodrame qui, non seulement, souffre d'un symbolisme un peu lourd (l'héroïne s'appelle Eilis, qui ressemble beaucoup à Ellis, comme dans Ellis Island, l'immigration, tout ça), d'une narration à la temporalité un peu trop compressée et brouillonne (le récit se déroule dans les années 50, mais on a parfois l'impression d'assister au récit d'une immigrante trente ans plus tôt), et d'une distribution masculine trop terne pour convaincre : ni Emory Cohen ni Domhnall Gleeson n'ont suffisamment de charme ou de charisme pour rendre leurs personnages intéressants, ou leurs relations avec Saoirse crédibles et touchantes.

D'autant que, pour ne rien arranger, ce drame est filmé en numérique, principalement à la caméra portée, et avec une lumière et une photographie qui rappellent fortement les drames historiques télévisés anglais : on se retrouve ainsi avec des plans fixes qui tremblotent et tanguent tous un peu, ce qui finit par être assez agaçant sur la durée.

Dommage, car le reste de la distribution de cette co-production Angleterre/Irlande/Canada est assez sympathique, et que le tout est très professionnel... mais on ne peut se défaire de l'impression de regarder un téléfilm de la BBC, comme ils en produisent de nombreux chaque année.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #261 : Girls Only (2014)

Publié le 1 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Girls Only (Laggies) :

Quasi-trentenaire pas vraiment mature pour son âge, Megan (Keira Knightley) réalise, à l'occasion des dix ans de sa promotion de lycée, qu'elle ne va nulle part dans la vie. Et lorsque son petit-ami lui fait soudain sa demande en mariage, Megan panique, et s'enfuit. Rapidement, elle rencontre une adolescente, Annika (Chloë Grace Moretz), avec qui elle sympathise, et chez qui elle finit par s'installer pour quelques jours. Là, Megan prend alors involontairement la place de la mère absente d'Annika, et fait la connaissance de Craig (Sam Rockwell), le père de cette dernière, auquel elle n'est étrangement pas insensible...

Une comédie dramatique sur le passage (tardif) à l'âge adulte d'une Keira Knightley très à l'aise avec un accent américain impeccable, et sur toute une galerie de personnages secondaires intéressants, interprétés par des acteurs attachants (Rockwell, Ellie Kemper, Kaitlyn Dever, etc).

Le film en lui-même n'est pas désagréable à suivre, mais finalement assez anecdotique, et prévisible dans son déroulement.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #257 : Un Couple Parfait (2015)

Publié le 24 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Couple Parfait (Perfect Match / A Perfect Wedding) :

Lorsqu'un couple (Elise Gatien & Anthony Konechny) ne parvient pas à s'entendre sur les préparatifs de son mariage, la mère du fiancé (Linda Gray) engage Jessica (Danica McKellar), une organisatrice de mariage ; mais son fils, lui, a recours aux services d'Adam (Paul Greene), un ami organisateur d'événements privés. Radicalement différents, tant dans leur caractère que dans leurs méthodes, Jessica et Adam vont pourtant devoir collaborer et, peut-être trouver plus qu'une satisfaction purement professionnelle dans cette relation imprévue...

Rom-com basique made in Hallmark, mais comme la dernière rom-com avec Danica McKellar visionnée par mes soins (Rendez-vous à Noël) était une bonne surprise, pourquoi pas... et à en juger par ce métrage, je me dis que McKellar doit se montrer un peu plus exigeante que d'autres sur les scripts qu'elle choisit.

En effet, si ce film n'est pas aussi réussi que celui de Noël, il s'avère assez agréable à regarder, esquive quelques-uns des clichés habituels du genre (pas de meilleure amie caution ethnique, pas de rivalité amoureuse), et développe suffisamment la personnalité de ses personnages pour éviter que les clichés "elle est ordonnée, il est chaotique, elle est coincée, il est décomplexé" ne soient trop envahissants.

Rien d'exceptionnel, mais j'ai vu nettement pire.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #255 : A Gift of Miracles (2015)

Publié le 22 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Fantastique, Drame, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

A Gift of Miracles :

Darcy (Rachel Boston), une scientifique sceptique et rationnelle, est contrainte de faire équipe avec un professeur de littérature fantaisiste (Jesse Moss) afin d'améliorer le contenu et la présentation de son doctorat. Mais ce faisant, la jeune femme va progressivement découvrir la vérité au sujet de sa mère décédée, et va apprendre à croire en la magie du destin...

Un téléfilm Hallmark absolument générique et inintéressant au possible, avec une écriture caricaturale qui fait de la scientifique une cynique sans coeur, et du littéraire un esprit naïf et ouvert d'esprit jusqu'à la crédulité.

Sans compter que toute cette histoire de destin et de toutéliage ne fonctionne pas franchement, tant elle est convenue et téléphonée. M'enfin bon, le cast n'est pas désagréable.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #HS : Spécial Saint Valentin (2/2)

Publié le 14 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Histoire, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^) et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus... mais ce dimanche, à l'occasion de la Saint Valentin, Un film, un jour (ou presque) revient exceptionnellement pour deux hors-séries placés sous le signe de la romance !

Tom, Dick & Harriet (All's Fair In Love And Advertising - 2013) :

Publicitaire de génie, Tom Burns (Steven Weber) est malheureusement trop vieux pour son nouveau patron, qui le renvoie sans attendre ; désespéré, Tom recrute alors Dick (Andrew Francis), un jeune arnaqueur talentueux à la répartie et au mensonge flamboyants, pour intégrer son ancienne agence, et vendre pour lui tous ses concepts publicitaires. Mais les choses se compliquent quand Tom et Dick s'éprennent tous deux d'Harriet (Michelle Harrison), l'une de leurs collègues, et que la fille de Tom, Kelly (MacKenzie Porter), s'installe chez son père...

Une comédie semi-romantique Hallmark qui souffre d'une réalisation assez médiocre, de quelques rebondissements capillotractés, et d'un casting de seconds rôles peu convaincants.

Cela dit, le tout se regarde très bien, et fonctionne même globalement, grâce à son trio principal (Weber en tête), professionnel et crédible. Ça aurait pu être bien pire.

3/6

Jane (Becoming Jane - 2007) :

Bien que les parents de Jane Austen (Anne Hathaway), en difficultés financières, s'attendent à ce qu'elle épouse le neveu de la riche Lady Gresham (Maggie Smith), celle-ci n'en a aucune envie, et redoute cette union plus que tout. Elle finit par rencontrer l'impertinent et rebelle Tom Lefroy (James McAvoy), un séducteur sans le sou, qui apporte à la jeune écrivaine l'expérience d'un amour dont elle ignorait l'existence...

En partie adapté d'un ouvrage de 2003 sur Jane Austen, ce semi-biopic romantique en costume est bien filmé, bien reconstitué, bien mis en musique, bien casté, bien joué... mais malheureusement, non seulement il est un peu ampoulé et relativement convenu, mais surtout, il s'avère gentiment soporifique pour peu qu'on ne sache rien de Jane Austen, ou que l'on n'ait d'elle/de ses ouvrages que de vagues connaissances.

Un 3/6 technique pour moi, probablement nettement plus pour les passionnés et autres amateurs d'Austen.

L'amour, c'est compliqué (Love is Complicated - 2016) :

Leah Townsend (Holly Marie Combs) est un paillasson : auteur à succès et fille de sénateur, elle a une fâcheuse tendance à éviter le moindre conflit en se rangeant à l'avis des autres. C'est notamment le cas dans son couple avec Edward (Randal Edwards), où la routine s'installe, et dans sa vie professionnelle, où son nouveau roman peine à convaincre son éditrice. Contrainte de prendre des cours de résolution de conflit, elle rencontre alors Cinco Dublin (Ben Bass), un animateur radio volubile et sarcastique qui n'est guère friand des oeuvres de Leah. Malgré leurs différences et leur hostilité réciproque, Leah et Cinco vont alors apprendre à mieux se connaître...

Une adaptation fictionnalisée made in Hallmark d'un livre de coaching pseudo-profond et spirituel écrit par un auteur ouvertement chrétien, cette rom-com ne vaut franchement que pour son actrice principale, comme toujours naturelle, attachante et impeccable.

Le reste, par contre, est d'un soporifique improbable, entre les réunions sans intérêt, le boyfriend déclencheur de gaydar, l'animateur radio sans le moindre charisme (alors que Bobby Cannavale, par exemple, aurait été parfait dans le même rôle), le propos façon réflexions de bac à sable... vraiment pas intéressant, ni bien rythmé.

2/6 (pour HMC)

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Un film, un jour (ou presque) #HS : Spécial Saint Valentin (1/2)

Publié le 14 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, St Valentin

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus... mais ce dimanche, à l'occasion de la Saint Valentin, Un film, un jour (ou presque) revient exceptionnellement pour deux hors-séries placés sous le signe de la romance !

Un Coach pour la Saint-Valentin (All Things Valentine - 2016) :

Journaliste bloggeuse pour un journal de Portland, Avery (Sarah Rafferty) est assez désabusée, et ne croit plus en l'amour. À l'approche de la St Valentin, cependant, la voilà contrainte de rédiger une rubrique romantique sous un pseudonyme, ce qui lui attire rapidement les critiques d'un internaute anonyme. Cet internaute, c'est Brendan (Sam Page), un vétérinaire récemment plaqué par sa compagne (Kimberly Sustad) après que cette dernière ait reçu de mauvais conseils de la part d'Avery. Mais lorsqu'Avery et Brendan se rencontrent sans connaître leurs pseudonymes respectifs, c'est le coup de foudre, et ils commencent à se fréquenter... tout en échangeant sans le savoir d'acerbes critiques sur le web.

Une rom-com de St Valentin made in Hallmark, diffusée fin Janvier, et qui ne convainc que moyennement.

Ce n'est pas forcément la faute du couple principal (Sam Page est toujours sympathique, et Rafferty, si elle fait un peu "Amy Adams fatiguée", reste compétente ; leur alchimie, cependant, n'est que moyenne), qui est ici développé de manière plus approfondie et sérieuse que dans bon nombre d'autres téléfilms Hallmark, mais plutôt de l'ensemble, jamais vraiment intéressant, original, rythmé ou enlevé.

Et comme en plus le métrage a clairement été tourné en automne, on se retrouve avec un produit fini assez mollasson et quelconque, qui manque de fantaisie, et dans lequel on s'intéresse plus au chiot adorable, et aux problèmes de coeur du meilleur ami du protagoniste principal, plutôt qu'à ce dernier. Ce qui est assez problématique.

2/6 + 0.25 pour le toutou = 2.25/6

Comment rencontrer l'âme soeur en 10 leçons (Dater's Handbook - 2016) :

Lorsqu'elle réalise qu'elle continue de choisir des hommes qui ne lui conviennent pas, Cassandra Barber (Meghan Markle), une publicitaire douée, cède aux conseils de sa soeur et se tourne vers le Dater's Handbook du Dr. Susie (Teryl Rothery), un livre de conseils qui préconise de cesser de chercher l'homme parfait, et de se contenter d'un homme stable et fiable. L'homme parfait et charmeur, c'est Robert (Kristoffer Polaha), qui est drôle, sympathique, et partage de nombreux points communs avec Cassandra ; l'homme stable et fiable, c'est George (Jonathan Scarfe), l'un des clients de Cassandra, avec qui elle n'a pas grand chose en commun. Entre eux deux, le coeur de Cassandra balance... et sa famille ne fait rien pour faciliter son choix.

Romance Hallmark de la Saint Valentin 2016, ce téléfilm semble bénéficier d'un budget un peu plus important que la moyenne : outre la présence de REO Speedwagon dans le script et à la béo, la réalisation est un peu plus travaillée qu'à l'habitude (effets de transition, etc), et le script semble un peu plus abouti (les deux hommes ont même des défauts !).

Non pas que cela soit un gage d'une écriture très subtile ou originale, mais le ton léger et sympathique rend le tout très regardable, aidé par un couple principal assez attachant (Markle, notamment, pétille dans ce rôle).

Bon, après, la protagoniste principale passe tout de même la moitié du film à sortir avec deux hommes en même temps (ce qui est moyen niveau éthique), elle ne se remet pas forcément en question, et Scarfe (le sosie de Spud de Angel of Christmas) hérite d'un rôle un peu ingrat, mais il ne faut pas trop en demander non plus à du Hallmark...

3/6

La Guerre des Pères (Our Family Wedding - 2010) :

De retour de la fac, Lucia (America Ferrera) et Marcus (Lance Gross) annoncent soudain leurs fiançailles à leurs parents respectifs, qui ne se sont jamais rencontrés, et qui ne pourraient pas être plus différents : fils d'un célèbre DJ radio afroaméricain (Forest Whitaker) célibataire et dragueur, Marcus n'est pas très bien accepté par l'énorme famille hispanique de Lucia, dont le père garagiste (Carlos Mencia) ne provient pas des mêmes couches sociales que la famille de Marcus. Et alors que le mariage approche, les tensions montent entre les deux clans...

Une comédie romantique et familiale générique au possible, sur laquelle il n'y a absolument rien à dire tant elle cumule les clichés éculés, notamment sur le mariage mixte, et gaspille le capital sympathie et le potentiel de sa distribution avec un script prévisible et mollasson.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #244 : Duos d'Escrocs (2013)

Publié le 5 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Duos d'Escrocs (The Love Punch) :

Lorsque sa compagnie est rachetée par un investisseur français peu scrupuleux qui met tout le personnel à la rue, Richard (Pierce Brosnan) décide de se venger et, accompagné de son ex-épouse Kate (Emma Thompson), il part pour la Côte d'Azur, bien décidé à voler un diamant hors de prix que le financier va offrir à sa fiancée à l'occasion d'une réception. En chemin, ils reçoivent alors l'aide de leurs amis et voisins (Timothy Spall & Celia Imrie), qui de leur côté ont pour objectif de profiter de cette escapade pour réconcilier Richard et Kate...

Une comédie de casse qui avait tout pour plaire : une distribution éminemment sympathique, le couple principal en tête, un environnement enchanteur (la France vue par les yeux des Anglais), un scénario improbable et rocambolesque qui rappelle les métrages des années 50-60, et un ton plutôt léger.

Seul problème : le film manque totalement de mesure. Plutôt que d'être léger et amusant, le scénario surexcité devient un véritable gruyère plein de trous, qui accumule les rebondissements forcés et à la limite de la débilité ; à l'identique, plutôt que d'avoir une distribution naturelle et charmante, tout le monde en fait trois tonnes, cabotine, frôle l'hystérie, jusqu'à devenir unanimement épuisant (déjà que l'interprétation des acteurs français en anglais est assez limite...).

Bref, au final, le film s'avère une déception de taille, qui se regarde sans trop de difficultés, mais qui accumule tant de défauts qu'il devient une véritable caricature d'un genre cinématographique pourtant très agréable, gâchant allègrement au passage le potentiel de son couple de têtes d'affiche. Pfff....

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #243 : Jamais entre amis (2015)

Publié le 4 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jamais entre amis (Sleeping With Other People) :

Tombeur invétéré au bagoût irrésistible, Jake (Jason Sudeikis) passe de conquêtes en conquêtes sans jamais se poser ; jusqu'au jour où il retrouve Lainey (Alison Brie) - une jeune femme chroniquement infidèle, fragile et désespérément accro à un homme marié (Adam Scott) - qu'il n'a pas vue depuis l'université, où ils avaient ensemble perdu leur virginité. Entre les deux New-yorkais, c'est l'attraction immédiate, mais ils décident alors de ne pas ruiner leur relation, et de rester amis. Plus simple à dire qu'à faire....

L'une de ces sex-comedies modernes new-yorkaises (façon Sex Friends/Sexe entre amis, etc), classées R, où l'on parle constamment de sexe de manière crue, mais qui s'avèrent paradoxalement ultra-prude et conservatrice, et finissent en comédie romantique basique et générique.

De la scénariste/réalisatrice de Bachelorette, une comédie "inspirée" de Mes meilleures amies, avec un cast sympa, malheureusement handicapé par des personnages à baffer et hautement antipathiques.

Sans surprise, ici, c'est le même problème qui domine : Sudeikis et Brie, à la base, sont très sympathiques (que cette dernière soit en petite tenue ou non ^^) ; idem pour Amanda Peet, Adam Scott, Marc Blucas, etc... mais ici, l'écriture les rend tous agaçants et antipathiques, confondant "écrire des personnages avec des failles psychologiques, afin de les rendre humains et attachants" avec "écrire des personnages tellement chargés de défauts et de failles qu'ils en deviennent des sociopathes totalement désagréables" ; le genre de personnage qui se présente à un anniversaire d'enfants totalement défoncé à l'ecstasy "parce que la drogue, c'est fun", et qui danse en sous-vêtements au ralenti avec les enfants sous les regards détachés et ironiques des autres adultes appréciant le spectacle.

Bref, des personnages rebutants, dans une dramédie jamais très drôle et convenue, qui ne fonctionne que ponctuellement sur le capital sympathie de son couple principal.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #237 : Un Amour Plus Que Parfait (2010)

Publié le 27 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Amour Plus Que Parfait (The Wish List) : 

Après de nombreuses déceptions amoureuses, Sarah (Jennifer Esposito), une responsable en ressources humaines obsédée par l'ordre et les détails décide de faire une liste des qualités idéales chez l'homme de ses rêves. Et lorsqu'elle rencontre Erik (Mark Deklin), un pédiatre parfait qui répond à toutes ses exigences, Sarah pense avoir enfin trouvé le grand amour. Mais sous l'influence de Fred (David Sutcliffe), un barista impertinent et non-conformiste, Sarah va finir par sortir de sa bulle et de sa routine, et par remettre en question sa relation avec Erik.

Une comédie romantique Hallmark de 2010 qui repose principalement sur l'énergie de son trio d'acteurs principaux, notamment Sutcliffe, qui trolle joyeusement les deux autres, sans la moindre vergogne, et avec un enthousiasme assez communicatif. Mais c'est peut-être ma nostalgie de Gilmore Girls qui influence mon jugement...

Reste que ce téléfilm est assez rythmé et agréable à suivre, bien que forcément toujours très formaté et inoffensif. Mais au moins, je ne me suis pas endormi devant, contrairement aux autres rom-coms Hallmark que j'ai récemment regardées.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #230 : Man Up (2015)

Publié le 18 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Man Up :

Trentenaire paumée, brute de décoffrage et fêtarde, Nancy (Lake Bell) se rend à l'anniversaire de mariage de ses parents, à Londres. Dans le train, elle croise le chemin de Jessica (Ophelia Lovibond), une vingtenaire en route pour une blind date avec Jack (Simon Pegg), quadragénaire divorcé. Par un concours de circonstances improbable, c'est Nancy qui se présente au rendez-vous et, se faisant passer pour Jessica, elle sympathise avec Jack, qui pourrait bien s'avérer l'homme de ses rêves.

Une rom-com anglaise assez générique, plutôt gentillette, mais très convenue et prévisible.

Si Simon Pegg est attachant dans son rôle (malgré une première impression assez saoulante et bavarde), Lake Bell est moins convaincante (elle n'est pas mauvaise, mais entre l'accent aléatoire, le personnage agaçant, et son interprétation un peu trop forcée, on ne s'attache pas particulièrement à elle), et tous les autres personnages font de la figuration (Ophelia Lovibond est sous-exploitée) - sauf Rory Kinnear, amusant en stalker caricatural.

De plus, le métrage est une suite de discussions un peu fatigantes : ils se tournent autour en se mentant, ils se tournent autour en se disputant lorsqu'ils se disent la vérité, ils se tournent autour en mentant à l'ex de Pegg, ils se tournent encore autour avant de se séparer, etc, etc, etc... c'est assez répétitif, d'autant que tout ce badinage est assez inégal dans son écriture et son intérêt.

Un petit 3/6, parce que Pegg (sans lui, ce serait du 2.5, ou moins)

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Christmas Yulefest 2015 - 110 - Or, Myrrhe, Encens, etc... (2)

Publié le 6 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION, Drame, Allemagne

Le 6 Janvier est là, et les Rois Mages sont enfin arrivés à destination. Il en va de même pour la Christmas Yulefest 2015, qui touche enfin à sa fin sur le blog des Téléphages Anonymes. Pour conclure en beauté, place à l'or, à la myrrhe et à l'encens : les ultimes "trésors" de Noël, critiqués en vrac, et sans ordre particulier...

Un Duo d'Enfer pour Noël (A Christmas Reunion - 2015) :

Amy (Denise Richards), une publicitaire new-yorkaise, apprend qu'elle vient de recevoir en héritage la moitié de la propriété d'une boulangerie-pâtisserie traditionnelle autrefois tenue par sa tante (Catherine Hicks), dans sa petite ville natale. Seul problème : c'est son ancien ami d'enfance - et ex-petit ami - Jack (Patrick Muldoon), qui en détient l'autre moitié. Les deux ex-compagnons en froid tentent alors de mettre leurs différences de côté pour gérer la boutique, à l'approche du concours annuel de pâtisserie de Noël...

On va faire simple et direct. Ceci est un cas d'école ION TV/Hybrid Prod., avec des acteurs plutôt has-beens qui font venir leurs potes pour cachetonner (ici, on a ainsi une mini-réunion de Starship Troopers), un budget minimaliste, des interprètes assez médiocres (Muldoon, comme toujours), et un intérêt proche du néant tant tout est à ce point mou et insipide.

On oublie très vite tout ça, donc, et on regrette que le même script n'ait pas fini sur la table d'Hallmark, qui en aurait peut-être fait quelque chose de sympa.

1/6 (un bon somnifère)

Christmas for a Dollar (2013) :

En pleine dépression américaine, la famille Klamp peine à joindre les deux bouts, encore secouée par le décès traumatisant de la mère de famille. William (Brian Krause) tente ainsi de maintenir un cap droit et vertueux pour toute son clan : Norman (Jacob Buster), le petit atteint de polio, et qui rêve de monter à cheval, Verna (Danielle Chuchran), qui veut devenir infirmière, Ruthie (Ruby Jones), Warren (James Gaisford), et Russell (Ethan Hunt). À l'approche de Noël, William réunit ainsi suffisamment de monnaie pour faire 1 dollar, et le distribue à ses enfants, avec pour consigne de faire chacun un cadeau à l'un des autres membres de la famille...

Le revers de la médaille Up Tv/Ion, avec ici un long-métrage indépendant bien produit, crédible, mais aussi particulièrement bien-pensant et à tendance religieuse, avec une mise en avant de la prière, des bonnes actions, et de toutes les valeurs chrétiennes habituelles.

Adapté d'un livre populaire parmi les bloggeurs et critiques appartenant à la droite américaine, et le fruit d'une collaboration entre des maisons de production catholiques et mormones, ce métrage est exactement ce à quoi on pouvait s'attendre en apprenant ces détails : ça n'a pas forcément un mauvais fond (les valeurs sont assez honorables), c'est compétent (l'interprétation des enfants est un peu inégale) mais ça ne fait pas forcément dans la subtilité, et tout ça manque un peu d'enjeux.

2.25/6

Bataille à la Crèche (Der Weihnachtskrieg - 2013) :

Désespérés à l'idée de décrocher un place à la crèche pour leur dernier enfant respectif, les Achenbach (Christoph Grunert, Suzan Anbeh et Conrad Risch) - une famille aisée et dépensière -  et les Wieland (Sonsee Neu, Janekt Rieke et Nathalie Lucia Hahnen) - plus modeste et peinant à joindre les deux bouts sous le regard méprisant de leurs voisins fortunés - décident de se plier en quatre pour séduire Johannes Herder (Oliver Pocher), le nouveau directeur de la crèche locale. Les deux familles vont alors se livrer une compétition improbable qui va bien vite dégénérer...

Téléfilm allemand de 2013 mettant en vedette Oliver Pocher, un animateur/comique populaire outre-Rhin, lequel s'avère ici assez peu attachant et intéressant. Ce qui plombe considérablement tout le film, qui finit par s'avérer mollasson, caricatural, et occasionnellement surjoué (pas aidé par un doublage français en demi-teinte).

Bref, on se lasse rapidement de ce script téléphoné et générique, qui manque d'interprètes charismatiques, et finit simplement par être instantanément oubliable.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 108 - L'Homme qui n'aimait pas Noël (2012)

Publié le 5 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Comédie, Romance, ION, Christmas, Noël

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

L'Homme qui n'aimait pas Noël (Anything But Christmas) :

Depuis plusieurs mois, John (Sergio Di Zio) a trouvé le bonheur conjugal auprès de Grace (Elaine Hendrix) et de son fils de 10 ans, Zachary (Sean Michael Kyer). Mais Noël approche, et alors que Grace est, comme tous les ans, surexcitée à cette perspective, John, lui, panique, car il déteste tout ce qui a trait aux fêtes de fin d'année. Aussitôt, un gouffre se forme dans le couple, qui se sépare instantanément, et doit alors trouver un moyen de concilier ces deux réactions radicalement opposées si John et Grace veulent retrouver un foyer harmonieux...

Un téléfilm ION assez fauché (tous les plans extérieur de la rue filmés devant un fond vert), particulièrement caricatural, et à la limite du surjeu constant, un surjeu directement hérité de l'écriture de ces personnages outrés, aux réactions improbables et forcées, et aux caractères quasi-antipathiques.

Ajoutez à cela des personnages secondaires encore plus caricaturaux (l'ex de John ; ses parents se disputant constamment et violemment ; l'ex anglais de Grace, milliardaire et pédant ; la soeur caractérielle) qui empêchent la moindre subtilité ou émotion sincère, et on se retrouve avec un métrage assez agaçant et étrange, tout en étant particulièrement prévisible.

D'autant plus agaçant que le film a bon fond, dans l'absolu... mais rien en fonctionne vraiment, ni dans l'écriture (les motivations des personnages ne sont jamais plausibles), ni dans la structure ou la forme du récit (tout le film repose sur les efforts du personnage de John - psychologiquement traumatisé dans son enfance par des parents indignes et malheureux ayant ruiné à jamais pour lui les fêtes de Noël - qui tente de sauver son couple en se pliant en douze pour satisfaire Grace, ce qui finit par déséquilibrer le film en présentant involontairement cette dernière sous un jour peu flatteur), ni dans le casting (Sean Michael Kyer, par exemple, oscille constamment entre jeu convaincant et précocité artificielle ; Christopher Lloyd en fait trois tonnes, notamment dans son grand moment d'émotion, qui finit par tomber à plat, vu l'artificialité et les traits forcés de tout ce qui l'entoure - ainsi que de son personnage).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 106 - Maman se marie ! (2008)

Publié le 5 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Lifetime

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Maman se marie ! (A Verry Merry Daughter of the Bride) :

Lorsque sa mère Rose (Helen Shaver), avec qui elle tient une entreprise d'organisation de mariages, annonce à Roxanne (JoAnna Garcia) qu'elle a rencontré Jack (Kenneth Welsh), qu'elle veut épouser sur le champ, et pour qui elle veut tout quitter, Roxanne se méfie. Avec l'aide de Charlie (Luke Perry), le fils de Jack, inquiet pour son héritage, Roxanne décide alors de tout faire pour que ce mariage capote, quitte à mettre son propre bonheur sentimental en péril par la même occasion...

Un téléfilm Lifetime estampillé "Noël", que j'avais déjà vu, et dont je n'avais retenu absolument rien... et non sans raisons : en effet, si l'on omet le fait que cette histoire se déroule en Décembre, et qu'il y a donc vaguement quelques décorations et neige en arrière plan, rien de tout cela n'a de rapport avec Noël (et ce malgré le titre en VO).

À vrai dire, on pourrait prendre le même script, et le transposer à la St Valentin, en Mai-Juin, ou lors du 4 Juillet, et ce serait exactement le même film à l'arrivée, avec quelques décorations différentes.

Pour ne rien arranger, le film souffre d'effets de transition "magiques" (en fait, des fondus enchaînés fauchés et autres effets vieillots), et de personnages un peu trop basiques : la mère très amoureuse et un peu égoïste, la fille très jalouse et décidée à se débarrasser de son futur beau-père, le futur beau-frère qui n'a d'yeux que pour son héritage, l'ex qui cherche le pardon, blablabla. Ça manque clairement de subtilité, tout ça.

Dommage, car la distribution est plutôt bonne (Kenneth Welsh fait un peu vieux pour Helen Shaver, mais bon, passons), c'est assez bien joué, et on a droit à une brève réunion de Luke Perry et de Jason Priestley, ce qui est toujours amusant.

Mais il faut bien être franc, si ce n'était pour l'adorable minois de JoAnna Garcia, qui illumine l'écran dans tout ce qu'elle tourne, je n'aurais probablement même pas redonné une seconde chance à ce téléfilm.

2.5/6

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