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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #romance catégorie

Christmas Yulefest 2015 - 10 - Le Secret du Père Noël (2004)

Publié le 4 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision, ABC Family, Noël, Christmas

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Secret du Père Noël (Snow) :

Prêt à prendre la succession de son père, le Père Noël, Nick Snowden (Tom Cavanagh) laisse malencontreusement s'échapper son renne préféré, Buddy, trois jours à peine avant Noël. Capturé par le chasseur Buck Seger (Patrick Fabian), le renne finit au zoo de San Ernesto, en Californie, sous la surveillance de la charmante Sandy Brooks (Ashley Williams), une employée de l'établissement. Bien décidé à récupérer son animal, Nick s'installe alors dans une pension de famille voisine, où il fait la connaissance d'un enfant précoce (Bobb'e J. Thompson), et tombe progressivement sous le charme de Sandy...

Un téléfilm ABC Family d'il y a maintenant plus de 10 ans, et qui bénéficie d'une distribution excellente (Cavanagh et Fabian sont excellents, comme toujours ; Ashley Williams est adorable ; et le mini-Tracy Morgan est assez amusant).

Une assez bonne surprise en tout cas, qui n'est pas trop mal rythmée, et qui, sans révolutionner quoi que ce soit, s'avère un téléfilm de Noël sympathique comme tout.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 09 - La Fiancée des Neiges (2013)

Publié le 3 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Fiancée des Neiges (Snow Bride) :

Journaliste people, Greta Kaine (Katrina Law) enquête, à l'approche de Noël, sur Ben (Jordan Belfi), le fils d'un sénateur américain, qui est supposé faire bientôt sa demande en mariage à sa fiancée. Mais en route, Greta tombe en panne, et est justement secourue par Ben, qui ne veut qu'une chose : un peu de tranquillité et de solitude. Ignorant tout de la profession de Greta, Ben lui propose alors de se faire passer pour sa fiancée lors d'une visite dans sa famille (Bobby Campo, Susie Abromeit, Patricia Richardson). La journaliste accepte alors, mais commence à avoir des remords à l'idée de les trahir pour un scoop...

Une comédie romantique Hallmark de 2013 qui tente d'être une semi-screwball comedy, à base de quiproquos, de mensonges, et de comédie physique... mais ce métrage ne fonctionne jamais vraiment, en partie à cause de son script plat et balisé, mais aussi de sa distribution transparente au possible.

Non pas que Law soit un mauvais premier rôle, au contraire : c'est une femme superbe, et elle met une énergie considérable dans ses scènes de comédie, quitte à parfois en faire un peu trop, faute de direction consistante (ce qui fait que, de toute façon, tout le monde sujoue un peu à un moment ou à un autre).

Mais tous les autres rôles principaux sont tellement ternes, quelconques, et dénués du moindre charisme (ou de la moindre alchimie), qu'ils sont (au mieux) instantanément oubliables, et qu'ils se font même éclipser par la secrétaire de Greta (Tania Gunadi), et par la moustache de Tom Lenk (lequel fait quasiment de la figuration).

Vraiment trop insipide, caricatural, générique et mollasson.

1.75/6

 

EDIT 12/2018 :

Depuis plusieurs années, je vois ce Snow Bride érigé par beaucoup de spectateurs/spectatrices américaines comme l'une des meilleures productions Hallmark de ces 10 dernières années, un favori apparaissant systématiquement dans les top 10 ou top 5 de ceux-ci : de quoi m'intriguer, puisque ce métrage ne m'avait pas convaincu, comme l'indiquent la critique et la note ci-dessus.

J'ai fini par me décider à redonner une chance à ce téléfilm, histoire de voir s'il allait me faire changer d'avis. Mais non, ce n'est pas le cas : c'est toujours très médiocre, avec en prime une distribution relativement oubliable, Law exceptée.

Il y a de plus clairement un problème de ton, avec un script qui commence comme une comédie pataude et pas très subtile (impossible de prendre Tom Lenk et sa moustache au sérieux), et qui évolue vers une romance plus sérieuse et terne (Jordan Belfi est vraiment transparent).

Ajoutez à cela une direction artistique assez fauchée (la fausse neige est omniprésente et très cheap), une réalisation plate au possible, et une musique inégale, et le tout reste vraiment dans la moyenne basse des productions de l'époque.

Sauf que... depuis, la moyenne du genre a bien chuté et ce Snow Bride n'est finalement pas pire que bon nombre de productions Hallmark actuelles. Katrina Law a même une jolie énergie, et la résolution finale est intéressante. Je vais donc remonter un peu la note du tout, pour la hisser à un 2.5/6 : ce n'est pas terrible, c'est très forcé, mais il y a pire...

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Christmas Yulefest 2015 - 07 - La Robe de la Mère Noël (2015)

Publié le 3 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Robe de la Mère Noël (Charming Christmas) :

Businesswoman coincée et mortellement sérieuse, Meredith (Julie Benz) a consacré toute son existence au grand magasin familial, qu'elle essaie désormais de transformer en franchise avec l'aide de Daniel (Paul Hopkins), un investisseur très intéressé par la jolie blonde. Mais les fêtes de fin d'année sont là, et Meredith est contrainte d'endosser le manteau de Mme Noël dans le magasin, aux cotés de l'énigmatique Nick Claus (David Sutcliffe), un charmant Père Noël qui semble avoir le chic pour arranger le quotidien de tous les employés du magasin, d'une manière presque magique...

Un téléfilm Hallmark de la cuvée 2015, adapté d'un roman, et qui repose entièrement (et pas très subtilement) sur le charisme de Sutcliffe en "Père Noël peut-être réel ou peut-être pas", et sur le talent de Benz à jouer les cadres coincées, froides et distantes.

Malheureusement, le tout s'avère rapidement insuffisant pour empêcher que le métrage ne traîne la patte : si les personnages secondaires sont plus développés que d'habitude (ce qui est une bonne chose, et trahit les origines littéraires du récit), ils ont malheureusement tendance à rallonger artificiellement la sauce, et à ralentir un peu plus la cadence déjà bien mollassonne du récit.

Résultat : le film apparaît plus long qu'il ne l'est vraiment, l'illustration musicale est forcée (tout comme le jeu de "Daniel", qui est trop intense et surjoue tellement son attirance pour Meredith qu'il est à deux doigts de se frotter contre elle dans toutes leurs scènes en commun), et le tout se regarde sans véritable intérêt.

Contrairement à certains autres téléfilms de Noël, c'est assez professionnel et confortable (point de vue budget), mais ça ne décolle jamais au-dessus de la moyenne du lot, et paradoxalement, ce Charming Christmas manque cruellement... de charme.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 05 - Mon Ange de Glace (2015)

Publié le 2 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

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Mon Ange de Glace (Ice Sculpture Christmas) :

À peine sortie d'une école de cuisine, Callie (Rachel Boston) est heureuse de faire la plonge sous les ordres du Chef Gloria (Brenda Strong), qui travaille pour le country club où le père de Callie, Frank (Paul McGillion), organise les festivités de fin d'année. Là, Callie doit faire face à la rivalité de Jen (Leanne Lapp), et retrouve un ami d'enfance, David (David Alpay), un riche héritier qui s'éprend d'elle, et tente de la convaincre de participer à un grand concours de sculpture sur glace, auquel prend déjà part le Chef Gloria...

Comédie romantique Hallmark de 2015 qui se veut une relecture moderne et culinaire de Cendrillon (c'est cité à plusieurs reprises dans les dialogues, mais en vérité, la comparaison est très superficielle et anecdotique), mais finit par n'être qu'un récit assez plat et générique, pas aidé par un script un peu condensé, qui fait qu'on a du mal à croire à ces relations et à ces enjeux un peu trop forcés : Callie et David se sont croisés 35 secondes à l'âge de neuf ans, et 10 minutes de film plus tard, ils sont déjà à se faire des confidences profondes sur leurs aspirations et leurs souhaits, et à prendre des décisions l'un pour l'autre.

David, notamment, est assez peu engageant (et légèrement trop pressant), un problème qui rejoint le casting assez moyen de certains des rôles très secondaires (les autres plongeurs ou employés sont ainsi un peu raides et maladroits dans leur interprétation).

Au crédit de ce métrage, cependant, la décision de faire de Aliyah O'Brien la meilleure amie de David, sans la transformer en petite-amie jalouse, ou de bonne copine qui aurait des sentiments inavoués. Bon, on ne se refait pas, et on a quand même droit à un quiproquo assez pataud sur sa relation avec David, mais ça aurait pu être pire. Par exemple, la "rivale", Jen (interprétée par Leanne Lapp, déjà dans The Christmas Secret), est absolument caricaturale, au point d'en être ridicule.

Bref, une cuvée assez quelconque, pas très bien écrite, et qui fonctionne principalement sur le sourire de Rachel Boston, qui parvient presque à lui valoir la moyenne. Presque.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 03 - Un Noël à la Maison (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël à la Maison ('Tis The Season For Love) :

Passionnée de théâtre, Beth Baker (Sarah Lancaster) décide un jour de tout quitter - y compris son petit-ami - pour tenter sa chance à New-York, sur Broadway. Mais 10 ans plus tard, sa carrière peine vraiment à décoller, et lorsqu'elle rentre dans sa ville natale pour passer les fêtes de fin d'année, avec sa mère, Beth est plus ou moins déprimée. D'autant que ses anciens amis ont tous réussi leur vie... heureusement, ses retrouvailles avec Dean (Brendan Penny), le frère de son ex-petit-ami, et l'organisation du spectacle de Noël des enfants de la ville redonnent un sens à la vie de Beth : entre cette existence radicalement différente, et la possibilité d'un rôle à Broadway, la jeune femme doit choisir...

Un téléfilm Hallmark de Noël qui, d'une manière assez amusante, s'avère une sorte de reflet déformé du précédent film de cette saison, Family for Christmas, avec quelques changements minimes... qui pourtant font toute la différence.

Ici, l'héroïne ambitieuse et dynamique n'a pas une carrière florissante, qu'elle abandonnerait (hypothétiquement ou non) pour une vie de femme au foyer rangée, après que son compagnon ait joué la carte de la culpabilité et des responsabilités pour l'amener à mettre toute ambition professionnelle au placard.

Non, ici, c'est une carrière médiocre et malheureuse qu'elle abandonne pour explorer sa passion d'une autre manière, et se reconvertir en devenant directrice du théâtre municipal et professeur de théâtre : c'est déjà nettement plus gratifiant, logique, et on n'a pas l'impression que l'on nous impose des modèles rétrogrades et franchement dépassés (même si bon, si l'on voulait pousser un peu le raisonnement dans ses retranchements, on pourrait arguer qu'elle finit dans un rôle très maternel, à instruire les enfants de la ville, ce que certains pourraient voir comme cliché, blablabla).

Reste que le scénario n'impose pas, ici, l'archétype "homme au boulot, femme aux fourneaux" que finissait par mettre en avant, un peu sans le vouloir, le premier métrage de la cuvée 2015.

Cela dit, le script reste hautement balisé et dérivatif, dans le genre "opposition grande ville froide/petite bourgade chaleureuse", le spectateur ayant régulièrement vingt minutes d'avance sur le récit.

Et si l'ajout d'un pseudo "voeu" réalisé (comme dans Family For Christmas) après une rencontre avec un Père Noël "magique" est habilement détourné, pour en faire de très brefs rêves faits par l'héroïne à l'imagination fertile, cela reste néanmoins particulièrement prévisible dans son déroulement (et quelque part, assez inutile au récit dans son ensemble).

Ajoutez à cela une distribution assez moyenne (Lancaster et sa "mère" excentrique sont sympathiques, tous les seconds rôles sont plus ou moins transparents), et l'on se retrouve avec un téléfilm de Noël pile dans la moyenne du genre : pas particulièrement bon, pas particulièrement mauvais, pas particulièrement intéressant ou mémorable, mais pas particulièrement honteux non plus. Moyen, quoi. Très moyen. Trop moyen ?

(mais au moins, ça ne donne pas envie de s'arracher les cheveux, comme le précédent)

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 01 - Une Famille pour Noël (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Famille pour Noël (Family For Christmas) :

Lorsqu'elle se sépare pendant six mois de son petit-ami Ben (Tyron Leitso) pour un stage dans l'audiovisuel, Hannah Dunbar (Lacey Chabert) ne se doute pas qu'elle ne le reverra plus jamais : lancée dans une carrière de présentatrice tv à succès, elle oublie tout de son couple, et devient une star. Mais 10 ans plus tard, à la veille de Noël, Hannah reçoit un bref message internet de Ben, ce qui l'incite à remettre en question ses choix passés. Et comme par magie, voilà que son quasi-souhait est exaucé par un Père Noël malicieux (Keith MacKechnie), qui la propulse dans un univers parallèle où Hannah est mariée à Ben et mère de deux fillettes, dans une jolie maison de banlieue bien rangée...

Première comédie romantique Hallmark de Noël du cru 2015, ce téléfilm a été diffusé en juillet dernier. Pourquoi ? Parce que, visiblement, c'était "Noël en Juillet". Soit.

Bref. Le postulat de départ de ce Family for Christmas est malheureusement bien trop convenu et usé jusqu'à la corde (cf les Yulefests précédentes pour en trouver des équivalents multiples, que ce soit avec un homme ou une femme en tant que protagoniste principal), ce qui laisse alors comme seuls intérêts potentiels la distribution, et l'originalité du traitement de ce métrage (son dynamisme, son humour, etc).

Problème : si ici, Lacey Chabert et Tyron Leitso sont relativement sympathiques, comme toujours (Leitso a néanmoins pris un petit coup de vieux, et le contraste avant/après les 10 années écoulées n'est de toute façon jamais convaincant), tout le reste est tellement générique, terne et sans énergie que le récit tombe en grande partie à plat, notamment sur le front de sa sempiternelle opposition carrière professionnelle VS amour et famille.

D'autant que le message (volontaire ou non) du film peut se résumer à "impossible d'avoir une carrière lorsque l'on est mère de famille, c'est soit l'un soit l'autre", une vision plutôt faisandée du monde renforcée par le dernier acte du film, lorsque Hannah, qui commence enfin à se faire à son rôle de mère, décide de tenter de mener de front carrière et vie de famille, et y parvient, avant de tout laisser tomber après avoir été sérieusement rappelée à l'ordre par Ben. Parce que carrière et vie de famille, c'est forcément incompatible, et à quoi bon avoir de l'ambition professionnelle lorsque son mari a déjà un emploi stable qui soutient financièrement le foyer... ?

*soupir*

1.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (5)

Publié le 16 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Hallmark, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Romance, Animation

L'Oktorrorfest 2015 est désormais terminée sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant de partir pour de bon, la Grande Citrouille a laissé derrière elle tout un assortiment de micro-critiques en vrac, qui n'ont pas trouvé leur place dans le calendrier de ce marathon...

Chair de Poule (Goosebumps - 2015) :

Fraîchement installé dans une nouvelle maison, au sein d'une petite ville tranquille, Zach (Dylan Minette) s'attache rapidement à sa voisine Hannah (Odeya Rush), une mystérieuse brunette qui vite cloîtrée chez elle avec son père... le célèbre RL Stine (Jack Black). Les Stine protègent en effet un terrible secret : les monstres des livres écrits par RL Stine existent réellement, et peuvent s'échapper de leurs ouvrages respectifs s'ils sont laissés sans surveillance. Ce qui, bien entendu, ne manque pas de se produire à cause de Zach et de son nouvel ami Champ (Ryan Lee)...

Un film familial du réalisateur du quelconque Les Voyages de Gulliver (déjà avec Jack Black), et dont l'intérêt repose fortement sur la nostalgie de la série et des ouvrages Chair de Poule.

Seul problème : je n'ai jamais été grand fan de Chair de Poule, et ce pour de multiples raisons.

Déjà, j'étais un petit peu trop vieux lorsque Chair de Poule est arrivé en France, que ce soit à la télévision ou en librairie ; ensuite, en tant qu'éternel amateur de monstres et d'horreur depuis ma plus tendre enfance, j'étais paradoxalement déjà bien rôdé dans ce domaine, et j'avais déjà vu bon nombre des épisodes de la série Fais-moi Peur, entre autres.

Autant dire que les quelques épisodes et livres de RL Stine qui me sont passés devant les yeux/entre les mains à l'époque m'ont paru diablement prévisibles et dérivatifs, et que par conséquent, je n'ai jamais développé cet attachement et cette nostalgie à la franchise qu'ont beaucoup de personnes nées un peu après moi.

Mais revenons à ce Chair de Poule. Dans l'absolu, l'approche "méta" de l'univers de RL Stine avait de quoi plaire, avec ce best-of des monstres de la franchise, qui sont ici tous réunis au même endroit, dans un joyeux foutoir très généreux en chaos organisé.

Malheureusement, une fois débarrassé du facteur nostalgie, le film souffre de problèmes assez notables : il est par exemple assez long à démarrer (30 minutes avant la moindre manifestation surnaturelle), la musique d'Elfman est transparente au possible, l'humour apporté par Ryan Lee (et par la tante du héros) est inégal, Odeya Rush est peu marquante, et surtout, Jack Black en fait un peu trop.

Et déjà qu'il est naturellement un peu envahissant, il en rajoute ici une couche supplémentaire en doublant toutes les créatures parlantes et grognantes... de quoi saturer assez rapidement, même si l'on apprécie globalement l'acteur dans d'autres rôles.

Gros point positif, cependant, la qualité des effets spéciaux, assez homogènes et souvent réussis.

Bref, si l'on est nostalgique de la franchise Chair de Poule (ou que l'on est assez jeune), on appréciera probablement ce métrage nettement plus que dans le cas contraire.

Mais en l'état, ce n'est qu'un long-métrage familial assez moyen et générique, dans la lignée d'un Jumanji ou d'une Nuit au Musée, qui est cousu de fil blanc, se paie des personnages secondaires un peu inutiles, et qui manque régulièrement de punch et d'intérêt entre deux séquences à effets numériques spectaculaires.

Un petit 3/6

La Digne Héritière (Growing The Big One - 2010) :

Emma Silver (Shannen Doherty), une animatrice radio de Seattle, hérite de son grand-père une ferme à Valleyville. Contrainte de s'y installer, et d'animer là une nouvelle émission de radio sous peine de perdre son emploi, Emma découvre alors que son grand-père avait accumulé des dettes énormes. Pour éviter que la ferme ne soit saisie, Emma se lance alors dans le concours local de citrouilles, et recrute, un peu malgré elle, l'assistance de Seth (Kavan Smith), un voisin bricoleur au charme duquel elle n'est pas insensible.

Une comédie romantique Hallmark vaguement campagnarde et automnale (citrouilles obligent), qui déroule son script assez classique sans grande énergie, pas aidé par une Doherty jamais vraiment naturellement chaleureuse ou attachante (quand elle se force, ça passe mieux, malgré le fait qu'elle se force, justement), et un Smith guère plus charismatique.

Le duo principal n'a ainsi qu'une alchimie très limitée, et les clichés habituels du genre ("il était diplômé d'une grande université, et avait un job en or, mais a tout plaqué pour retrouver le bonheur à la campagne"...) font que le tout est très générique, quelconque, et oubliable.

2/6

You Cast A Spell on Me (2015) :

Matt (Ryan McPartlin) est un sorcier avec un problème : il n'a que quelques jours - jusqu'à Halloween - pour trouver une femme, sous peine de perdre tous ses pouvoirs, et de mettre en péril l'avenir de son clan et de son entreprise. Deux choix s'offrent alors à lui : épouser Lizzie (Briana Lane), une amie sorcière avec qui il a une relation purement platonique, mais qui a été désignée pour devenir sa femme ; ou bien partir lui-même en quête de l'âme soeur, une âme soeur qui pourrait bien se nommer Sara (Nikki Deloach), une psychiatre terre à terre qui s'avère insensible aux pouvoirs magiques de Matt... et qui finit par hériter d'une partie de ceux-ci après un baiser.

Cette année, comme Hallmark, la chaîne ION tente de reproduire à Halloween le succès de toutes les comédies romantiques diffusées chaque Noël.

Mais alors que Hallmark a choisi (voir ici) une approche ultra-basique et réaliste, décalquant exactement le schéma habituel du genre, en le transposant à Halloween, en mettant le paquet sur les décors et l'ambiance, et en reposant entièrement sur l'alchimie et l'énergie de son couple principal, ION fait l'inverse, et s'oriente sur le surnaturel.

Un choix osé pour une chaîne au budget minimaliste, et dont la majorité des téléfilms paraissent fauchés et/ou recyclés des productions plus ambitieuses d'autres chaînes. Et ici, au premier abord, c'est le cas : le script semble assez classique (une sorte de mélange entre Charmed et ces comédies au script balisé, façon "le Père Noël/un humain doit trouver une épouse avant de perdre ses pouvoirs/afin de pouvoir hériter d'une fortune"), la distribution est assez générique (McPartlin reste sympathique, mais le cast féminin est assez transparent), et surtout, le tout a clairement été tourné en été, en Californie.

Car rien ne fait plus Halloween que des pelouses vertes, des passants en shorts et t-shirts, et trois citrouilles en plastique posées sous des palmiers, en plein soleil.

Autant dire que niveau atmosphère, c'est zéro pointé, mais étrangement, après avoir erré pendant un moment entre comédie romantique clichée et récit surnaturel tentant de créer un monde de sorciers et de mortels, le script trouve un semblant d'équilibre. Un équilibre inégal, qui passe par la psychiatre qui se découvre des pouvoirs, et tente de les contrôler, avant de se prendre une cuite pour oublier, et par McPartlin et sa famille qui font de la magie pour essayer de trouver la psy, mais un semblant d'équilibre tout de même, aidé par un ton général gentiment rigolard et peu sérieux.

Ça ne vole jamais très haut, c'est dérivatif, les effets spéciaux sont minimalistes et digne d'un mauvais épisode de Charmed, l'ambiance d'Halloween est inexistante, et le scénario semble avoir été amputé de dix minutes de script dans son dernier acte, mais j'ai été surpris de m'apercevoir que le tout se regardait tranquillement, et parvenait même à m'arracher occasionnellement un sourire.

Ça ne vaut pas tout à fait la moyenne, mais bon...

2.5/6 pour l'effort.

Scary Godmother : Halloween Spooktacular (2003) & The Revenge of Jimmy (2005) :

- Pour la première fois de sa jeune vie, Hannah Marie (Britt McKillip) va faire la tournée d'Halloween avec son cousin Jimmy (Alex Doduk) et ses amis ; mais ceux-ci ne sont pas ravis de devoir supporter la petite fille craintive, et ils décident de lui faire peur en l'enfermant dans une maison locale, réputée pour être hantée. Là, Hannah Marie va faire la connaissance de sa Terrible Marraine (Tabitha St. Germain), une sorcière bienveillante, et de tous ses amis les monstres : Bug-a-Boo le monstre aux multiples yeux, Harry le loup-garou vorace, le Comte Max et sa famille, et Skully Pettibone, le squelette flamboyant...

- Un an après avoir été terrorisé par les nouveaux amis d'Hannah Marie, Jimmy (Alexander Ludwig) en est toujours traumatisé... et cette année, afin d'éviter les monstres en tous genres, il a décidé de tout faire pour qu'Halloween soit annulé. Car sans Halloween, pas de monstres... mais Hannah Marie, sa Marraine et les autres enfants ont d'autres idées en tête...

Une double adaptation canadienne (2x45 minutes) de la bande dessinée de Jill Thompson, qui co-écrit d'ailleurs l'épisode de 2003, et a insisté pour que le tout soit transposé en personnages 3D, souvent sur fond de décors 2D tous droits sortis des illustrations de Thompson.

Visuellement, le premier opus est le plus faible, avec une animation souvent simpliste et primitive, qui semble un peu trop limitée pour rendre vraiment justice à cette oeuvre. On finit néanmoins par s'y habituer, comme aux autres changements apportés au récit : une Hannah Marie un peu vieillie, des enfants qui flirtent un peu entre eux, la Marraine qui emmène Hannah chez elle à dos de balai, avant de la ramener dans la maison hantée, etc.

Idem pour le second épisode, qui s'il est plus réussi visuellement, a droit lui aussi à son lot de changements, notamment dans ce qui se produit dans le monde de la Marraine lorsque Halloween est annulé.

Certains changements sont inspirés, d'autres nettement moins, mais dans l'ensemble, l'esprit du comic-book est respecté, et cette adaptation se permet même des touches d'humour décalé et référentiel, ainsi que de brefs moments musicaux à l'ambiance très 60s, qui sont plutôt rafraîchissants.

Dommage que le budget n'ait probablement pas permis un rendu visuel plus poussé.

4/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (3)

Publié le 16 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Télévision, SyFy, Hallmark, Comédie, Romance, UK, Allemagne, Irlande

L'Oktorrorfest 2015 est désormais terminée sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant de partir pour de bon, la Grande Citrouille a laissé derrière elle tout un assortiment de micro-critiques en vrac, qui n'ont pas trouvé leur place dans le calendrier de ce marathon...

La Nouvelle Nounou (October Kiss - 2015) :

Touche à tout, mais bonne à rien, et souffrant d'une phobie de l'engagement, la sympathique Poppy Summerall (Ashley Williams) passe de job en job sans jamais se poser, au grand dam de ses proches. Mais lorsque sa soeur lui suggère de jouer les nounous pour Ryan Lawson (Sam Yaeger), un cadre veuf débordé par son travail au point de délaisser ses deux enfants, Poppy hésite... et puis, progressivement, la jeune femme s'attache aux deux petits, ainsi qu'à leur géniteur.

Une comédie romantique Hallmark assez typique des rom-coms de la chaîne (ou de Lifetime, d'ailleurs, cf. Une Nounou pour Noël, entre autres), avec Halloween pour toile de fond, et qui se démarque principalement grâce à son interprète principale, comme toujours ultra-énergique, enthousiaste et attachante.

Avec Yaeger (sorte de croisement entre Nathan Fillion, Aaron Eckhart et Thomas Jane, au niveau du jeu et du physique), et des enfants sympathiques, elle confère au tout un naturel et une certaine décontraction qui ne sont pas désagréables, et qui font plutôt bien passer tous les clichés habituels du genre, y compris le triangle amoureux obligatoire.

Ce dernier passe d'autant mieux que, pendant le plus gros du métrage, l'accent est mis sur la famille et sur ce père absent, plutôt que sur la romance estampillée Hallmark (c'est donc plus orienté comédie familiale que romantique, donc).

Ça ne fait pas forcément de ce téléfilm un chef d’œuvre - le dernier tiers ronronne gentiment, et le tout reste affreusement prévisible - mais ça change agréablement de l'horreur de rigueur à cette période de l'année, et c'est plutôt bien mené (en plus d'avoir une jolie ambiance d'Halloween, et de faire preuve d'une certaine "subtilité" dans la manière dont le triangle est résolu).

Un petit 4/6

(critique revue et corrigée lors de l'Oktorrorfest 2017)

Le Sanctuaire (The Hallow - 2015) :

Lorsqu'Adam, un biologiste environnemental, s'installe avec sa femme Claire (Bojana Novakovic) et leur bébé dans une petite maison isolée, en pleine forêt irlandaise, il a le malheur d'ignorer les avertissements des habitants de la région ; rapidement, le peuple de la forêt se manifeste alors, avec pour objectif de dérober le bébé d'Adam et de Claire...

Une co-production anglo-irlandaise qui m'embête, je dois dire. Elle m'embête parce que, pour un premier film, c'est tout à fait honorable, avec quelques images assez jolies, de nombreuses créatures esthétiquement crédibles, et une atmosphère très particulière et plutôt intéressante... mais malheureusement, le film a aussi de nombreux défauts inhérents au fait que ce soit justement un premier film.

Le script, en particulier, aurait nécessité un peu plus de travail.

Passons sur le fait qu'il soit finalement assez classique (le petit peuple de Faërie qui vole des enfants pour les remplacer par des changelins, c'est le b-a-ba du bestiaire fantastique celte), et attardons-nous plutôt sur son rythme et sa structure assez peu efficaces : il faut attendre 45 minutes pour que le film démarre vraiment, avec la première apparition d'une créature.

Auparavant, c'est la routine du "couple qui s'installe dans une maison isolée où il se passe des choses étranges", comme elle a pu être vue dans 250 films de hantises, etc. On peine donc à s'attacher à ce couple finalement assez générique et pas forcément très sympathique, à s'intéresser à son sort, et on attend patiemment que le film sorte enfin des sentiers battus...

Et puis quand le film s'énerve enfin, et devient un film de siège, cela ne dure jamais suffisamment longtemps pour vraiment être efficace ; un problème récurrent de ce métrage, dont la structure a tendance à affaiblir l'impact des scènes, que ce soit en faisant des montages parallèles peu avisés, ou en coupant trop abruptement certains moments tendus.

On finit en fait par regarder le tout d'un oeil distrait, admirant les créatures du film sans réellement se passionner pour ses protagonistes humains.

Bref, beaucoup de potentiel dans le travail de ce réalisateur, mais aussi beaucoup de points à améliorer.

3.5/6

Ghosthunters On Icy Trails (Gespensterjäger - 2015) :

Lorsque Tom (Milo Parker), un garçon peureux âgé de onze ans, découvre un fantôme gluant nommé Hugo (Bastian Pastewka) dans sa cave il panique. Mais Hugo est inoffensif, et a même besoin d'aide, car une entité polaire surnaturelle l'a chassé de son manoir, et est bien décidée à conquérir le monde. Tom et Hugo se tournent alors vers Hetty (Anke Engelke), une chasseuse de fantômes professionnelle, récemment renvoyée du CGI (l'Institut Central de Chasse au fantôme) à cause de son caractère irascible et misanthrope...

Adaptation irlando-allemande des romans de Cornelia Funke, ce long-métrage ultra-dérivatif (ça repompe énormément de choses, de SOS Fantômes à Men in Black, tout en tentant vaguement de faire passer ça pour des hommages) bénéficie d'effets spéciaux très réussis, et d'un Milo Parker à nouveau très solide (comme dans Mr Holmes ; d'ailleurs, ce petit gars a une carrière en or devant lui, je pense).

Dommage alors que le tout soit particulièrement mal rythmé et quelconque, avec une post-synchro assez moyenne pour la plupart des acteurs allemands ayant tourné en anglais, et ayant dû être redoublés en post-production.

À réserver aux plus jeunes... mais même ces derniers risquent de s'ennuyer pendant ces 99 minutes de film.

2.75/6

The Hollow (2015) :

La veille d'Halloween, alors qu'une tempête infernale menace l'île de Shelter Island, trois soeurs (Sarah Dugdale, Stephanie Hunt et Alisha Newton) encore endeuillées par la mort tragique de leurs parents arrivent pour rendre visite à leur tante Cora (Deborah Kara Unger). Mais Cora est morte : en effet, des siècles plus tôt, l'île a été maudite par des sorcières, et désormais, le jour d'Halloween, une entité maléfique faite de cendres, de flammes et de ronces revient à la vie pendant 24 heures, pour s'en prendre aux habitants de Shelter Island...

Un téléfilm Syfy qui ne commence pas trop mal, et qui sait donner à ses forêts et son environnement naturel une ambiance très lugubre et sinistre.

À l'identique, la créature en elle-même est plutôt réussie, visuellement parlant (comme le reste des effets numériques, d'ailleurs), et les trois actrices principales font de leur mieux pour faire vivre leurs personnages respectifs... mais malheureusement, ces personnages sont globalement à baffer.

Le parti-pris de les faire constamment se disputer devient rapidement épuisant, et les trois soeurs ne sont jamais développées de manière très intéressante... ce qui s'avère un défaut rédhibitoire dans un récit assez peu captivant, qui se résume trop souvent à "la plus jeune disparaît/il faut la retrouver/la créature apparaît/la petite est retrouvée/quelqu'un est tué/les autres s'enfuient", en boucle.

Pas terrible du tout, donc, et les jump scares sont très faiblards.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 78 - Spring (2014)

Publié le 25 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Spring :

Déprimé et à la dérive après la mort de sa mère malade, une jeune Californien (Lou Taylor Pucci) part en Italie sur un coup de tête, et y rencontre une mystérieuse jeune femme (Nadia Hilker) dont il tombe aussitôt éperdument amoureux. Mais celle-ci cache un étrange secret qu'elle tente de dissimuler, et qu'elle essaie de soigner grâce à des injections mystérieuses...

Un film qui n'appartient pas vraiment au registre de l'horreur (même si on a droit à quelques plans de transformations assez réussis), mais plutôt à celui de la romance impossible entre un humain et une créature chimérique immortelle et protéiforme.

Par conséquent, romance oblige, on a droit à un métrage très mélancolique et contemplatif, pas trop mal filmé, et qui bénéficie fortement des paysages naturels italiens. Malheureusement, on regrettera un symbolisme visuel assez pataud et redondant (le nombre de plans avec un animal/insecte/araignée au premier plan, ^^), et une tendance à étirer un peu le récit en longueur, alors que celui-ci est finalement un peu trop prévisible et convenu pour mériter un tel traitement.

M'enfin l'approche du sujet reste intéressante, même si toute la dernière partie (après la grande révélation maladroite, et ses explications pseudo-scientifiques inutiles) manque notablement de punch.

3.5/6

(par contre, le "au croisement de Lovecraft et de Linklater", sur l'affiche, est totalement à l'ouest... pas d'angoisse, pas de forces inexplicables et indiscibles, du sexe et des sentiments, du "réalisme" scientifique... ce n'est pas parce qu'il y a des tentacules à un moment du film que c'est du Lovecraft. Très loin de là.)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 62 - Burying The Ex (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Burying The Ex :

Max (Anton Yelchin), passionné de cinéma d'horreur et responsable d'une boutique de farces-et-attrapes, vit le parfait amour avec sa petite-amie Evelyn (Ashley Greene), une jeune femme affectueuse, séductrice et portée sur l'écologie et la préservation de l'environnement. Mais lorsque Evelyn emménage avec Max, elle s'avère rapidement jalouse, possessive, manipulatrice, moralisatrice et autoritaire. Le jeune homme est tenté de mettre fin à cette relation, mais un accident improbable le prend de vitesse, et le débarrasse d'Evelyn. Quelques mois plus tard, Max commence à fréquenter Olivia (Alexandra Daddario), la femme de ses rêves, qui partage sa passion de l'horreur rétro. Seul problème : maudite par une statuette étrange, Evelyn s'est extirpée de sa tombe, et est bien décidée à reprendre leur relation où elle s'est arrêtée...

Une comédie horrifique de Joe Dante, bourrée de références cinématographiques et fantastiques, et à la distribution très sympathique... mais qui malheureusement, souffre d'un manque cruel de rythme et d'originalité.

C'est un peu comme un épisode des Contes de la Crypte étiré au format 90 minutes, qui peinerait à gérer cette durée inhabituelle : les moments importants (la résurrection, par exemple) manquent de punch, les quiproquos et l'évolution de la situation sont mollassons et prévisibles, les one-liners sont peu inspirés... bref, j'aurais aimé être convaincu par cette comédie de ce bon vieux Joe, mais en l'état, c'est assez moyen et ça manque d'énergie.

3/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 22 - Innocence (2014)

Publié le 27 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Jeunesse, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Innocence :

Beckett (Sophie Curtis), une jeune adolescente, est hantée par des cauchemars récurrents, conséquence de la mort récente de sa mère dans un accident de surf. Avec son père Miles (Linus Roache), un auteur à succès, Beckett emménage à Manhattan, et intègre une école privée assez atypique, où le taux de suicides est élevé, et où le personnel enseignant est exclusivement composé de femmes jeunes et séduisantes. Progressivement, alors que l'infirmière de l'école, Pamela (Kelly Reilly), se rapproche de Miles et emménage avec lui et sa fille, Beckett comprend que l'école sert de terrain de chasse à ses employées, lamies qui doivent boire le sang de jeunes vierges pour conserver leur immortalité et leur beauté éternelle...

Un teen-movie horrifique insipide et anémique, adapté d'un roman populaire du début des années 2000, et qui en plus d'être ultra-dérivatif, se paie le luxe d'être filmé de manière basique et télévisuelle, avec une photographie terne et sans intérêt, une musique envahissante, une interprétation médiocre, une romance fastidieuse, et surtout une actrice principale (Curtis) absolument inexpressive et léthargique, à l'image du reste de ce film sous Xanax. Reste Kelly Reilly, qui semble s'amuser dans ce rôle de maychante, mais c'est peu.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #214 : Une Ombre sur le Mariage (2014)

Publié le 10 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Policier, Hallmark, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Ombre sur le Mariage (Wedding Planner Mystery) :

Carnegie Kincaid (Erica Durance) est une organisatrice de mariage impertinente et séduisante qui décroche le contrat de ses rêves, pour les noces de la belle héritière Nicky Parrys (Chelan Simmons). Mais bien vite, ce rêve se transforme en cauchemar lorsqu'un cadavre est découvert pendant la réception, que Carnegie est accusée à tort, qu'un journaliste agaçant se mèle de tout ça, et que Nicky finit par être enlevée... à Carnegie de découvrir le vrai responsable avant qu'il ne soit trop tard.

Une pseudo "comédie policière" signée Hallmark, adaptée d'un roman, et qui échoue sur tous les plans.

Le script est affreusement plat et soporifique (j'ai déjà à moitié oublié les motivations des criminels, alors que je viens de finir de regarder le film), la réalisation est basique et assez laide, la musique (supposément) légère est envahissante et agaçante, la voix off qui narre le récit par intermittence est inutile, et tout le monde est légèrement en surjeu, probablement à cause d'une direction d'acteurs inexistante.

Résultat, ce n'est ni drôle, ni léger, ni prenant, ça n'a pas le moindre suspense ni mystère (ce qui, pour une comédie policière, est problématique), et ça se paie tous les clichés des romances Hallmark, de la meilleure copine black à la love story improbable. J'ai beau avoir de la sympathie pour Durance et Simmons, là, je passe.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #211 : Une Affaire de Coeur (2004)

Publié le 7 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Affaire de Coeur (Laws of Attraction) :

Audrey Woods (Julianne Moore) et Daniel Rafferty (Pierce Brosnan) sont les deux meilleurs avocats de New-York en matière de divorce, et tout les oppose : elle est froide, distante, légèrement maniaque et particulièrement coincée ; lui est gouailleur, charmeur, irrésistible, et totalement décomplexé. Pourtant, ils sont implacablement attirés l'un par l'autre, et cette relation à la fois conflictuelle et passionnée culmine lors d'un séjour professionnel en Irlande, dans le château d'une star du rock (Michael Sheen) en instance de divorce avec son épouse créatrice de mode (Parker Posey).

Une comédie romantico-légale assez classique et convenue, malgré sa structure un peu inhabituelle, et qui s'inspire de Madame porte la culotte (1949) sans réellement parvenir à s'en rapprocher.

À vrai dire, le métrage serait totalement oubliable, si ce n'était pour sa distribution impeccable : Moore & Brosnan forment un couple particulièrement attachant, Sheen et Posey leur équivalent totalement déjanté, et ensemble, ils apportent au tout une jolie énergie qui sauve le tout.

Bref, pas mémorable pour un sou, mais sympatoche.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #204 : L'Entremetteur (1997)

Publié le 27 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

L'Entremetteur (The Matchmaker) :

Désireuse de faire réélire le Sénateur John McGlory (Jay Sanders), son assistante Marcy Tizard (Janeane Garofalo) part pour l'Irlande, à la recherche des origines du politicien. Mais en arrivant dans la bourgade côtière de Ballinagra, elle découvre que c'est "la saison des entremetteurs", durant laquelle célibataires de tous bords se retrouvent au village pour trouver l'âme soeur, et confient leurs services à plusieurs entremetteurs ; prise dans la tourmente de cette tradition, Marcy tente alors d'accomplir sa mission, tout en esquivant les innombrables prétendants qui la trouvent très à leur goût...

Pas mal de clichés sur l'Irlande dans cette comédie romantique en partie scriptée par Graham Linehan (Father Ted), et datant de 1997, une époque à laquelle Janeane Garofalo était encore une tête d'affiche crédible pour des films de ce genre.

À l'époque, Garofalo était à la fois adorable et approchable, avec un immense sourire lumineux particulièrement mémorable... mais les impératifs de l'industrie étant ce qu'ils sont, rapidement, les démons de l'actrice ont pris le dessus : complexes physiques (dans une industrie où il faut être grande, sexy et mince, difficile d'être une petite brune à la bouille ronde qui aime les tatouages), troubles psychologiques (anxiété, phobies, dépression), engagement politique agressif et refus du compromis, caractère rebelle et sarcastique qui n'a fait que se renforcer de plus en plus, alcoolisme... Garofalo a progressivement coupé les ponts avec les studios, fait des choix de carrière regrettables, et a abandonné cette carrière de tête d'affiche pourtant prometteuse pour se consacrer au stand-up et à des seconds rôles jamais pérennes.

Franchement dommage, car non seulement elle est ici très attachante, mais en plus elle apporte au film une attitude et du répondant qui font par ailleurs défaut à ce dernier. Car le reste du métrage est particulièrement routinier dans le genre "comédie romantique en terre étrangère"... pire : il est même assez mal rythmé et peu intéressant, des problèmes qui s'ajoutent à un manque crucial d'alchimie entre Garofalo et l'acteur masculin principal, David O'Hara, qui n'a pas le moindre charme, et souffre d'un personnage particulièrement peu attirant (une sorte d'équivalent au Gerard Butler de certaines rom-coms récentes, mais sans le charisme et la virilité barbue).

Bref, entre cette romance qui ne fonctionne pas, le rythme mollasson, les chansons pop-rock locales et envahissantes, et le récit ultra-balisé, le tout s'avère globalement plat et décevant. Heureusement qu'il y a Garofalo, quelques seconds rôles bien castés, et les paysages irlandais pour éviter un naufrage complet.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #203 : Entourage (2015)

Publié le 26 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Entourage :

Las de sa carrière d'acteur, Vince Chase (Adrian Grenier) accepte pourtant le rôle principal d'un film offert par Ari Gold (Jeremy Piven), nouveau dirigeant de studio, à la condition expresse qu'il puisse aussi réaliser le métrage, et que son frère Drama (Kevin Dillon) y tienne un rôle essentiel. Mais lorsque le budget du métrage est dépassé, les choses commencent à se compliquer pour Vince et son entourage, notamment quand le fils d'un investisseur (Haley Joel Osment) décide de reprendre en mains la production du film, et d'évincer les frères Chase...

Une adaptation cinématographique dans la droite lignée de la série tv, ce qui rend donc le film assez prévisible : c'est creux, superficiel, poseur et blindé de guests stars, mais ça se regarde aussi très facilement, à défaut d'être particulièrement captivant.

Il est vrai que c'est de plus en plus difficile de s'intéresser aux déboires de ces personnages toujours plus riches, populaires et célèbres. C'est peut-être pour ça que l'intrigue la plus intéressante (ou la moins inintéressante, c'est selon le point de vue) reste celle de Turtle, puisqu'elle tourne autour de sa tentative de séduction de Ronda Rousey (qui n'est d'ailleurs pas mauvaise dans son rôle) : c'est du déjà vu, certes, et ça ne va pas bien loin, mais c'est une situation (un ancien gros essaie de séduire une fille qui n'est pas dans sa catégorie) à laquelle il est plus simple de s'identifier qu'à celle de Vince, acteur-réalisateur-artiste milliardaire qui refuse toute concession et qui voit son chef d'oeuvre torpillé par un financier jaloux de voir Vince coucher avec une top-modèle ultra-célèbre.

En résumé, Entourage, le film, c'est une grosse extension de la série, ni meilleure ni pire que celle-ci... mais c'est tout de même particulièrement dispensable, et la happy end générale reste assez forcée.

3/6, pour peu qu'on ne soit pas allergique à la flambe prétentieuse et au bling typiques d'Entourage.

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Un film, un jour (ou presque) #200 : The Infinite Man (2014)

Publié le 21 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Fantastique, Science-Fiction, Australie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Infinite Man :

Dean (Josh McConville), un scientifique au comportement obsessif et maniaque, est bien décidé à revivre à l'identique les vacances parfaites qu'il avait connues l'année précédente avec sa compagne Lana (Hannah Marshall). Mais cette tentative tombe à l'eau lorsque Terry (Alex Dimitriades) s'invite, provoquant la séparation du couple. Dean passe alors douze mois à construire une machine à voyager dans le temps, afin de remonter dans le passé et d'éviter cet incident regrettable...

Un long-métrage australien qui est plus prometteur qu'intrinsèquement réussi, et qui pourtant reste tout à fait intéressant.

Le vrai problème, en fait, c'est que le tout manque un peu de rigueur et de polissage : les personnages ne sont guère plus que des archétypes, l'interprétation est parfois un peu trop caricaturale (McConville semble par moments être dans une comédie burlesque et cartoonesque), et le script finit par tellement brouiller les pistes que, lorsque Lana tourne les talons en s'exclamant "Tu m'as perdue, je ne comprends absolument rien à ce qui se passe !", le spectateur n'est pas loin de partager cet avis.

Non pas que le script soit particulièrement complexe, mais il manque en fait un certain dégrossage du métrage dans son ensemble, histoire d'évacuer les scènes inutiles et certains choix de réalisation maniérés, de mieux définir le ton du film, de rendre les tenants et aboutissants un peu plus limpides, et le personnage de Dean moins geignard, plaintif et antipathique.

Au final, ce film n'est donc pas du tout désagréable, mais échoue à vraiment convaincre, car il finit par succomber au point de son ambition.

Ça reste cependant un premier essai de long-métrage honorable... même s'il aurait probablement été nettement meilleur en moyen-métrage, justement.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #194 : Welcome Back (2015)

Publié le 13 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Welcome Back (Aloha) :

Spécialiste indépendant fraîchement assigné par l'armée à Hawaii, Brian Gilcrest (Bradley Cooper) retrouve là son ex-compagne, Tracy (Rachel McAdams), mère de deux enfants, et désormais mariée à un ami de Brian, John (John Krasinski). Toujours épris l'un de l'autre, Brian et Tracy s'efforcent de résister à la tentation, d'autant que la paternité réelle de la fille aîné de Tracy est un secret de polichinelle. Heureusement, Brian a de quoi s'occuper, puisqu'il doit négocier les modalités du lancement d'un satellite privé avec les autorités locales et tribales... tout en gérant son attirance croissante pour l'énergique Allison Ng (Emma Stone), une jeune pilote originaire de l'île, et qui l'épaule durant sa mission...

Un film de Cameron Crowe qui cadre de bien belle manière les paysages hawaïens splendides... mais se vautre totalement sur tout le reste. En effet, le métrage ne sait jamais ce qu'il veut être  : une dramédie familiale sur Brian, Tracy et John ; une comédie romantique basique sur Brian et Allison ; un film de vacances sur la beauté et la magie d'Hawaï : une conspiration techno-politique sur Bill Murray en milliardaire qui veut installer des bombes atomiques dans l'espace ; ou bien tout à la fois, en 1h45 de temps ?

Résultat, rien ne fonctionne vraiment, narrativement parlant, si ce n'est l'espace d'une scénette ou deux (la conversation silencieuse entre Cooper et Krasinski ; la scène finale entre Brian et sa fille, tout simplement superbe).

Le mélodrame familial est téléphoné au possible, et n'a donc pas grand intérêt (même si McAdams est, comme toujours, ravissante), la comédie romantique est plombée par une Emma Stone qui, dès sa première scène, en fait trois tonnes (elle n'a pas dû être briefé sur le genre exact du film, car son interprétation de la militaire zélée est plus proche d'une parodie à la Police Academy que d'un film comme Aloha), le film de vacances est saboté par des choix créatifs improbables (le cast principal est intégralement blanc, y compris le personnage d'Allison Ng, d'origine asiatique et hawaïenne, et ici interprété par une Emma Stone blonde), et le techno-thriller fait tellement pièce rapportée qu'il ressemble à un mauvais pitch griffonné à la va-vite sur un coin de table, un soir de beuverie.

Ce problème de tonalité et d'approche qui hante tout le film donne l'impression d'un métrage baclé, qui aurait connu bien des problèmes de production et des réécritures. Or à priori, ce n'est pas le cas, et Crowe nous ayant habitué à bien plus maîtrisé, on se demande toujours ce qui a bien pu se produire pour que cet Aloha soit aussi creux, décousu, et se retrouve à ce point le cul entre deux (ou trois) chaises.

2.5/6 pour la distribution, la photographie, et la réalisation.

(si tout le film avait eu la force de la scène finale, ça aurait probablement été un chef d'oeuvre)

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Un film, un jour (ou presque) #189 : Ask Me Anything (2014)

Publié le 6 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ask Me Anything :

Jeune lycéenne sexy, impertinente, sans-gêne, irrésistible et libérée, Katie Kampenfelt (Britt Robertson) décide de prendre une année sabbatique avant d'entrer à la fac, et en profite pour narrer son quotidien, ses ébats avec son petit ami Rory (Max Carver) et ses aventures avec des hommes plus âgés (Justin Long et Christian Slater) dans un blog anonyme. Mais progressivement, les doutes et les incertitudes de la jolie blonde la rattrapent, à mesure que ses traumatismes et ses failles se révèlent aux yeux de tous...

Drame écrit, réalisé et adapté par Allison Burnett (une scénariste de comédies romantiques insipides, et d'Underworld 4) à partir de l'un de ses romans ("Undiscovered Gyrl", avec un Y, parce que pourquoi pas, après tout), ce métrage bénéficie d'une très bonne distribution, et repose entièrement sur les épaules de Britt Robertson, qui se met ici à nu, tant physiquement que dans son jeu (et ce malgré un personnage qui cumule les clichés de caractérisation dignes d'une héroïne de téléfilm Lifetime : amie qui la trahit, déconvenues amoureuses, voisin pédophile, petit ami violent, père alcoolique et absent, grossesse imprévue, chômage, avenir incertain, drogues et alcool...).

Jolie performance, donc, malgré une forme un peu faiblarde (la réalisation n'est pas très inspirée), et un récit qui choisit de jouer la carte du unreliable narrator (littéralement "narrateur peu fiable"), afin de mettre en place un retournement final assez discutable, tant par la manière dont il est amené, que par ce qu'il sous-entend comme propos.

(spoilers)

À la fin du métrage, Katie décide d'arrêter de bloguer, afin de vivre sa vie ; c'est donc sa mère qui reprend le flambeau, donnant le véritable nom de Katie, et expliquant que, dans la vie réelle (une vie dans laquelle tout est beaucoup moins glamour que dans la fiction concoctée par Katie sur son blog), Katie avait disparu quelques heures après son dernier billet, et après avoir reçu un coup de téléphone mystérieux.

La morale de l'histoire ? Euh... quand on est une adolescente séduisante et portée sur la chose, tous les hommes vous trouvent à leur goût, et donc vous veulent du mal ? Avoir des moeurs légères comme Katie, c'est un comportement malade forcément hérité de problèmes durant l'enfance, et qui, au final, n'aura que des conséquences négatives sur votre vie ? Le sexe, c'est un poison qui mène à l'alcool, à la drogue, et à la mort ?

Pas sûr que tout cela soit vraiment le message qu'ait voulu faire passer la scénariste, mais en tout cas, cette fin abrupte et douteuse, en queue de poisson, conclue le récit sur une note très amère et désagréable.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #184 : #STUCK (2014)

Publié le 30 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

#STUCK :

Après une aventure d'un soir, Guy (Joel David Moore) et Holly (Madeline Zima) sont contraints de prendre une voiture ensemble au petit matin... et prestement, ils se retrouvent coincés dans un embouteillage énorme, sans issue apparente. L'occasion pour le couple de passer en revue leur nuit, de régler leurs différences, et de tenter de trouver un nouveau terrain d'entente...

Une comédie indépendante qui part d'un postulat similaire à celui de Two Nights Stand, en adoptant une forme totalement différente : ici, on assiste aux échanges et aux disputes du couple, dans leur voiture, entrecoupés de flashbacks renvoyant aux évènements de la veille, qui se déroulent dans un ordre chronologique inversé.

De quoi approfondir les relations entre les deux personnages, révéler leurs problèmes et leurs failles, et montrer (forcément) comment une relation d'un soir se transforme en relation amoureuse sérieuse.

Dommage ainsi que le film soit autant dépourvu de surprises : l'espace d'un instant, au début du métrage, ce dernier semble parti pour aborder un style plus général, et pour se transformer en comédie collégiale, sur les occupants de plusieurs voitures prises dans cet embouteillage, mais non, il revient aussitôt sur le couple-phare, et ses flashbacks qui ronronnent.

Car la seule vraie originalité de ces flashbacks, c'est leur forme, tour à tour des plans omniscients lorsque les deux personnages se rencontrent, et d'autres en vue subjective/fisheye blindés d'effets lorsqu'ils passent aux choses sérieuses et s'envoient en l'air.

Pourquoi pas, mais le rendu à l'image est assez moyen, ça n'apporte pas grand chose au récit, et ça n'aide pas particulièrement à s'attacher au couple. Et le contenu des flashbacks, lui, est assez basique et prévisible.

Pour résumer, une comédie indie pas très drôle ni originale, mais qui se laisse regarder tranquillement, principalement parce que son duo principal est assez sympathique.

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #178 : Et (beaucoup) plus si affinités (2013)

Publié le 22 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Et (beaucoup) plus si affinités (What If, aka The F Word) :

Cynique et désabusé par l'amour, l'ancien étudiant en médecine Wallace (Daniel Radcliffe) croise, à l'occasion d'une soirée organisée son colocataire Allan (Adam Driver), l'adorable et timide Chantry (Zoe Kazan), une animatrice en couple depuis des années avec Ben (Rafe Spall), un avocat. Wallace et Chantry s'entendent aussitôt parfaitement, et l'attraction est évidente, mais le duo décide alors de rester bons amis... jusqu'à ce que Ben parte passer six mois à l'étranger, loin de Chantry.

Une comédie romantique canadienne qui repose beaucoup sur le charme de Kazan et Radcliffe, et c'est tant mieux, car sous ses atours de rom-com décalée et indie, What If s'avère un métrage assez classique et prévisible. La distribution, cependant, sauve le tout, que ce soit au niveau des leads, que des seconds rôles (Oona Chaplin, Megan Park, Meghan Heffern...).

Néanmoins, le film n'évite pas les écueils habituels du genre, ainsi que des problèmes un peu plus inhabituels, comme un ton qui alterne parfois entre précieux, forcé, et du slapstick soudain et improbable, qui contraste un peu trop violemment avec l'ambiance générale du récit.

Et puis le métrage souffre d'une tendance à rallonger la sauce à plusieurs reprises, de manière totalement inutile : les retrouvailles au retour de Dublin, notamment, qui auraient été le climax d'une rom-com classique, donnent ici lieu à une dispute qui relance le film pour 20 minutes, et paraît assez agaçante et artificielle, au point de rendre les personnages soudain un peu antipathiques et capricieux...

Et dans le montage américain, le film repart à nouveau, après la scène du baiser (qui pourtant fait une fin parfaite) pour un épilogue "18 mois plus tard", afin d'expliquer tout ce que le montage original résumait dans le générique de fin animé.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #176 : Cendrillon (2015)

Publié le 20 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance, Disney, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Cendrillon (Cinderella) :

À la mort de son père, la jeune Cendrillon (Lily James) se retrouve à la merci de sa marâtre machiavélique, Lady Tremaine (Cate Blanchett), et de ses deux filles, qui la traitent comme une esclave domestique. Un soir, cependant, alors que le Prince (Richard Madden) donne un bal ouvert à toutes les jeunes femmes célibataires du Royaume, elle reçoit la visite d'une bonne fée, qui lui offre robe, chaussures et attelage pour se rendre au bal...

Kenneth Branagh aux commandes de cette adaptation filmée du dessin animé classique de Disney, datant de 1951... et c'est bien là que le bât blesse.

Car le scénario de Chris Weitz (aussi scénariste de La Boussole d'Or, film soporifique et plat s'il en est) s'avère dénué du moindre charme ou du moindre intérêt.

Si la direction artistique est plutôt jolie et très réussie, bien servie en cela par la réalisation posée et classique de Branagh, tout le film s'avère des plus insipides, à la fois une conséquence directe du choix d'une adaptation semi-fidèle et appliquée du dessin animé, mais aussi la conséquence de partis-pris et de décisions créatives peu inspirées.

Cendrillon et son Prince sont ainsi benets et béats au possible, pour ne pas dire totalement transparents, et se font voler la vedette par les seconds rôles, notamment Cate Blanchett & Helena Bonham-Carter (qui est dans la seule scène un minimum inspirée du film) ; le script semble jouer la carte du meublage au détour de chaque scène, histoire de remplir les (presque) deux heures de métrage ; et pire encore, toutes les chansons et les mélodies du Disney sont passées à la trappe, remplacées par un score compétent mais totalement générique de Patrick Doyle : résultat, la plus grosse partie de la "magie" de Cendrillon n'est pas au rendez-vous, et le film s'avère rapidement soporifique, sa fidélité au récit original passant soudain du stade d'atout à celui de talon d'Achille.

Vraiment déçu, d'autant que l'accueil unanimement positif de ce film laissait présager quelque chose de plus intéressant.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #172 : Dimensions (2011)

Publié le 14 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Drame, Fantastique, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dimensions :

Après la mort de leur meilleure amie Victoria, tombée au fond d'un puits dans le Cambridge des années 20, ses deux compagnons de jeu Stephen (Henry Lloyd-Hughes) et Conrad (Sean Hart), épris d'elle, se consacrent à une existence de recherche scientifique, afin de découvrir comment remonter le temps, et sauver la jeune fille ; mais la séduisante Annie (Olivia Llewellyn) vient perturber leurs plans, et sèmer la discorde entre les deux amis.

Un film anglais qui m'a un peu pris au dépourvu. Je m'attendais à un film mêlant histoire d'amour et voyage temporel de manière intriguante et équilibrée... et puis en fait, non. Avce son budget très limité, le film préfère jouer totalement la carte de la romance et du triangle amoureux, le voyage temporel n'étant qu'un détail en arrière-plan.

Ainsi, on a droit à une bonne demi-heure durant l'enfance des protagonistes, histoire de mettre en place les relations et le drame fondateur, puis environ encore une bonne demi-heure à l'âge adulte, pour continuer à décrire ces relations, ainsi que la jalousie, la rivalité et l'obsession des protagonistes. La dernière demi-heure, enfin, commence un peu à cristalliser le tout, mais de manière tellement peu affirmée qu'on en ressort forcément déçu.

Le voyage temporel, en effet, ne sert que de toile de fond au métrage, au travers d'une écriture un peu laborieuse et basique (des discours didactiques expliquant les principes du voyage dans le temps), de quelques plans à effets spéciaux (un peu ratés, comme lors du suicide par revolver), et d'un rebondissement final absolument éventé tant il est téléphoné depuis le début du film.

En fait, on ressort du film avec l'impression qu'il est passé à côté de son sujet, préférant décrire une relation peu originale et inspirée (les deux amis inventeurs qui se déchirent pour les beaux yeux d'une femme, been there, seen that), plutôt que d'exploiter pleinement le potentiel fantastique du scénario.

Pas très captivant, donc, et pas du tout ce que j'espérais, malheureusement, mais au moins c'est assez joli visuellement.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #169 : Le Témoin Amoureux (2008)

Publié le 9 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Témoin Amoureux (Made of Honor) :

Séducteur impénitent, Tom (Patrick Dempsey) refuse constamment de s'engager. Mais quand sa meilleure amie Hannah (Michelle Monaghan) finit par trouver l'homme de ses rêves en la personne de Colin (Kevin McKidd), un Écossais séduisant, viril et sportif, Tom finit par comprendre qu'il est sérieusement épris de son amie. Choisi pour être la "demoiselle d'honneur" d'Hannah, il décide alors de faire capoter le mariage, et de tenter de la séduire dans l'intervalle...

Une comédie romantique dérivative (on pense à Le Mariage de Mon Meilleur Ami) à la réputation calamiteuse, et qui dans les faits, s'avère en effet assez médiocre.

Probablement parce qu'étrangement, elle s'efforce à chaque instant de rendre ses protagonistes principaux (Dempsey et Monaghan) antipathiques, malgré le capital sympathie de leurs interprètes. En effet, on se trouve dans un cas de figure assez classique (le séducteur qui tombe enfin amoureux et voudrait se ranger, la fiancée qui ignore que son meilleur ami l'aime), et le spectateur est donc supposé se ranger du côté du couple, et espérer que tout s'arrange pour eux.

Sauf qu'en fait, "Tom" n'est jamais attachant : il est dragueur, jaloux, et sa seule motivation dans tout le film est de saboter le mariage de sa meilleure amie afin de la récupérer pour lui. Hannah, de son côté, tombe éperdûment amoureuse d'un homme riche, séduisant, gentil, romantique, fort, exotique, etc... et elle le plaque devant l'autel, sans la moindre hésitation ni la moindre autre excuse que "tu es un mec parfait sur tous les plans, et tu as dépensé une fortune pour moi, mais comme je suis une femme capricieuse, je préfère mon meilleur ami qui vient de ruiner la cérémonie, donc je vais partir avec lui et te laisser en plan, le coeur brisé, désolée, au revoir !".

Pour résumer, ce qui ne va pas avec ce métrage, c'est qu'un spectateur normalement constitué va plutôt se ranger du côté de Colin, qui finit par être le dindon de la farce du récit, plutôt que du côté des deux protagonistes principaux.

Qui plus est, le reste du film n'aide pas du tout à faire passer la pilule, entre l'écriture basique des personnages (de Colin l'homme parfait aux potes de Tom, tous plus génériques les uns que les autres, en passant par les demoiselles d'honneur résumables à "elle est grosse", "elle est transparente", et "elle est bitchy"), le déroulement affreusement mollasson du métrage (un tiers du film s'écoule avant qu'il ne se produise la moindre chose), et l'humour limité, qui enchaîne le slapstick prévisible avec des blagues sur le surpoids de la demoiselle d'honneur ou sur l'homosexualité supposée d'un homme qui accepterait d'être "demoiselle d'honneur".

D'autant plus frustrant que les acteurs y mettent de l'énergie, et que la dernière partie, en Écosse, aurait pu donner lieu à quelque chose de plus sympathique et de mémorable, et qui aurait pu se moquer des clichés romantiques habituels, par exemple. Mais non.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #167 : Accidental Love (2015)

Publié le 7 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Accidental Love (aka Nailed) :

Sur le point de se fiancer avec Scott (James Marsden), un agent de police poseur et égocentrique, Alice (Jessica Biel), une serveuse sans avenir, est accidentellement atteinte par un clou en plein tête, qui change sa personnalité. Incapable de se faire soigner car n'ayant pas de sécurité sociale, elle décide de partir pour Washington en compagnie de plusieurs amis, pour y rencontrer Howard Birdwell, un jeune représentant républicain au Congrès, et tenter de convaincre la machiavélique Pam Hendrickson (Catherine Keener) de passer une réforme de l'assurance maladie américaine...

Une comédie satirique écrite par la fille d'Al Gore, et initialement réalisée par David O'Russell sous le titre Nailed, mais depuis terminée sans lui suite à des problèmes financiers récurrents, et reniée par le réalisateur.

On comprend sans difficulté pourquoi, tant le tout est hystérique, caricatural, mal réalisé (le coup des dutch angles pour montrer que c'est de la comédie, *soupir*) et tout simplement raté.

Les acteurs (pourtant bons, notamment Biel, qui est convaincante) sont tous en surjeu, le film a clairement été bricolé à l'arrache (il y a certains plans de réaction honteux avec la tête de Biel incrustée sur le corps d'une autre actrice), et c'est tellement décousu et n'importe quoi que ça en devient vite très fatigant et agaçant.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #164 : The Last Five Years (2014)

Publié le 2 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Last Five Years : 

Les hauts et les bas de la relation de Cathy (Anna Kendrick), une actrice en quête de succès, et de Jamie (Jeremy Jordan), un auteur publié et très occupé, qui vivent à New York...

Un spectacle scénique de Broadway, adapté ici par le scénariste de The Fisher King de Gilliam, et de PS I Love You, et avec Anna Kendrick et Jeremy Jordan, qui font un couple sympathique et talentueux ; passé le fait que toutes les scènes sont chantées avec plus ou moins de succès (frôlant parfois le style "on parle de manière vaguement musicale" de Sondheim, avec le risque de fatiguer très rapidement le spectateur), la forme globale est intéressante, puisqu'elle suit l'histoire de la relation sous deux points de vue opposés :  celui de Cathy, qui remonte le temps depuis la dépression post-rupture jusqu'à l'époque de la romance, et celui de Jamie, qui fait l'inverse, de la romance à la rupture.

Cette structure en flashbacks/flashforwards est intéressante, oui, et c'est très bien joué... mais dans l'absolu, je suis tout de même resté assez indifférent face à cette comédie musicale douce-amère qui souffre de mélodies un peu faiblardes et inégales. Pas forcément mauvais, mais à réserver à un public "averti" (façon de parler).

3/6

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